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anti-national - Page 613

  • Avons-nous franchi une nouvelle étape dans les incidents de banlieues ?

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    La situation dans les banlieues aurait-elle tendance à se tendre ? Deux faits divers qui se sont passés ce week-end répondent par l’affirmative.

    Sortie d’un bar samedi soir à Fréjus, d’après Var-Matin, une émeute aurait éclaté. Les scènes de violences se sont déroulées entre 21 h 30 et 1 h 00 du matin dans le quartier de La Gabelle. À la suite de plusieurs appels d’habitants se plaignant de nuisances sonores, la police a dépêché une équipe. À son arrivée, celle-ci a été brutalement prise à partie par un groupe d’individus qui ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Ces violences ont alors mis aux prises une vingtaine de policiers et une soixantaine d’individus. Les policiers ont utilisé des Flash-Ball®, des grenades de « désenclavement » et une soixantaine de grenades lacrymogènes. Trois agents de police ont été blessés, aucune interpellation n’a été enregistrée, même si une enquête a été ouverte.

    Quartier des Moulins, à Nice, comme le révèle Nice-Matin, des violences urbaines ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi après qu’un jeune homme a été grièvement blessé à scooter. Repéré par la police en train de rouler sur la pelouse de la ligne 2 du tramway, le conducteur a refusé d’obtempérer, préférant prendre la fuite pour échapper à un contrôle. Un communiqué de la ville précise que le délinquant, âgé de 25 ans, a alors percuté un arbre. La situation s’est immédiatement embrasée. Selon les informations du quotidien régional, des jeunes du quartier des Moulins se sont rassemblés pour caillasser les forces de l’ordre. Les policiers ont riposté à coups de gaz lacrymogène. Pendant plusieurs heures, le quartier a été le théâtre de véritables scènes d’émeutes. Le conducteur du scooter souffrirait d’une fracture et serait également blessé à la hanche. Aucune interpellation n’a été réalisée sur place. La sûreté départementale est saisie de l’enquête.

    Ces deux incidents particulièrement violents nous font mieux comprendre la dangerosité qui émane des banlieues l’été. Trois points sont à souligner.

    L’agressivité et la réactivité de ces bandes face à la police. Pour défendre leur territoire ou un « jeune du quartier », elles se regroupent très vite, n’hésitant pas à employer la violence. Il faut le redire : dans ces cités, la peur du gendarme n’existe plus ; c’est même le contraire, l’arrivée des forces de l’ordre fait office de chiffon rouge.

    L’arrestation, pour la plupart de ces racailles, ne signifie plus rien. De toute façon, que risquent-ils : quelques jours de prison ? L’obligation d’un travail d’intérêt général ? Ou, tout simplement, la remise en liberté, faute de preuves. Car, évidemment, aucun témoignage ne viendra corroborer les dires des policiers, les gens ont trop peur des représailles et les caméras de surveillance sont de plus en plus souvent hors d’usage.

    Enfin, plus préoccupant est le fait qu’aucune interpellation n’ait eu lieu dans les deux cas précités. Clairement, ces non-actes signifient que les forces de l’ordre ont abandonné le terrain ou, au mieux, n’ont pas cherché à l’occuper pour en débusquer les meneurs. Leur rôle s’est borné à contrer l’action des mutins. Cette non-préhension d’individus dangereux démontre peut-être que nous avons gravi une phase supplémentaire dans ce face-à-face qui conduira inexorablement à des troubles majeurs.

    J.-P. Fabre Bernadac

  • Vidéo retirée par la Grande Mosquée de Toulouse - prêche sur le sacrifice et le jihâd

  • "Mineurs étrangers isolés": mensonges et aveuglement

    1 -Depuis deux ans le quartier Marcadet du XVIIIe arrdt. subit une explosion du racket, des vols et agressions, du fait de bandes juvéniles, visant surtout des collégiens et passants. Que sait on de cette "bande d'ados qui sème la terreur" ?
    Ces malfaiteurs juvéniles sont une intégrale part de l'arnaque pseudo-humanitaire des "mineurs étrangers isolés". Car si étrangers ils sont bien, ils ne sont souvent pas "mineurs" du tout et, chassant en meute, pas le moins du monde "isolés". 
    Rappelons d'abord ceci. La fort bienséante Suède a accueilli (plus que tout autre pays d'Europe en proportion) 200000 migrants en 2015-2016, dont 37 000 de tels "mineurs". Vérifications d'âge faites de mars à octobre 2017 par l'agence suédoise d'Etat spécialisée (Rattsmedicinalverkert), sur 7 858 de ces "mineurs" vérifiés (radio des dents de sagesse et scanners des genoux) 6628 d'entre eux avaient "certainement" plus de 18 ans, et 112 "sans doute" plus de 18 ans. Environ 80% de ces "mineurs" sont donc frauduleux. Pratiquons ces examens - dont bien sûr les complices de ces juvéniles malfaiteurs ne veulent pas - : on obtiendra à peu près un analogue résultat. 
    Enfin, les "ados semant la terreur" dans le XVIIIe arrondissement de Paris sont pour la plupart Marocains et les travailleurs sociaux ayant pu les approcher, puis les identifier, affirment qu'ils ont en général des familles au Maroc, souvent désolées de leurs fugues et prêtes (du moins, disent-elles) à les reprendre.
    2 -Comment expliquer que tout cela dure depuis deux ans sans que ces voyous n'aient été stoppés par les autorités ?
    La mairie et la préfecture de police ne font que se refiler la patate chaude. Pendant ce temps, la population est au pillage. Ministères, préfecture, mairie, vivent dans la terreur de la bienséance médiatique, de la gauche-culturelle et du show business, si prompts à s'indigner-et à disparaître quand ça se gâte. Souvenons-nous des stars, ministres - et président -idolâtrant le si pétillant Mehdi Meklat ou Théo, victime de policiers barbares. Et filant sous le lit quand l'un écrit des horreurs et que la fratrie de l'autre est (tout ou partie) poursuivie pour "escroquerie en bande organisée, abus de confiance, etc.". Bien sûr, ces impostures finissent toujours par être exposées. Mais en attendant, si un policier ou fonctionnaire de base est pris dans la tornade bienséante, sa carrière est fichue, pour de bon. Alors, dans cet infect climat de délation et de lâcheté, les acteurs du terrain baissent les bras. Il faut les comprendre.
    3 -Quelles mesures à prendre pour un retour à la normale, ce, sans "délocaliser" le problème dans un autre quartier ?
    Encore une preuve de l'impuissance des officiels, paralysés par une camarilla moralisatrice, de conseilleurs qui ne sont pas des payeurs. Car ces jeunes (vrais ou faux) sont pour la plupart des délinquants, survivant comme sous-traitants de dealers ou pillards au quotidien, aux dépens d'une population (souvent d'origine immigrée à l'Est de Paris) qui ne sait comment s'en protéger. 
    Or l'enfantine solution relève, comme toujours, de la décision politique. Dans le respect des lois en vigueur, interpeller tous ces jeunes brigands, vérifier s'ils sont vraiment mineurs ; traduire les vrais majeurs -faux mineurs en justice comme adultes qu'ils sont, et rendre les vrais mineurs à leurs familles au Maroc. Ne restent alors plus en France qu'une petite minorité de la présente meute : ceux qui a) sont de vrais mineurs et dont b) leur famille ne veut plus. Ainsi, le problème est réglé à 80%. C'est tout bête. Que ne le fait-on ? Que font le ministre de l'Intérieur, le préfet de police de Paris et Mme Hidalgo ? La question est posée.
    Ajoutons ceci : le trafic de migrants vers l'Europe est surtout une entreprise criminelle rapportant chaque mois des millions d'euros à ses commanditaires, des caïds conseillés par maints avocats et pseudo-humanitaires. Voyez ce qui se passe à l'instant sous nos yeux : à peine l'Italie se cabre-t-elle que soudain, l'inondation file sur le Maroc et l'Espagne, plus souple. Comment des misérables sans le sou, laissés à eux-mêmes, pourraient-ils bien pratiquer de telles volte-face stratégiques, sur de telles distances et instantanément ? Impossible, bien sûr.
    De même, la bienséance européenne se lasse-t-elle des migrants adultes ? Hop ! Voici l'arnaque des" mineurs étrangers isolés" ; on déclarera ensuite inhumain de les priver de leurs familles, appelées à les rejoindre. La solution est donc de traquer et "neutraliser" (comme on dit gentiment aujourd'hui) ces cartels de la traite des migrants, plutôt que d'indéfiniment regarder, sans rien comprendre, par le petit bout de la lorgnette.
    Xavier Raufer pour Atlantico, juin 2018, 3 & 4

  • Trump, Hollande, Macron, Gayet, Debbouze, Sulzberger : l’Etat profond mondialiste change la politique

    Politique Change mondialiste Trump Hollande Macron Gayet Debbouze SulzbergerJulie Gayet prépare le retour d’Hollande. Djamel Debbouze a refusé un maroquin. Sulzberger, le patron du NYT, menace Trump, nos médias font de l’affaire Benalla une tempête dans un dé à coudre : l’Etat profond mondialiste change les règles de la politique pour mieux en maîtriser les hommes.
    Quelle est la différence entre Trump et Macron ? Macron a d’abord été le chouchou et la créature de l’Etat profond mondialiste, alors que Trump s’en est désigné dès le départ l’ennemi numéro un. En conséquence les médias, le showbizz, les institutions internationales, la banque ont tout de suite attaqué Trump alors qu’ils ont porté Macron. Aujourd’hui, ça change. L’Etat profond mondialiste s’adapte aux réalités, il s’intéresse moins aux hommes, que ce soient ses poulains ou ses antagonistes, et plus aux combinaisons qui font avancer sa politique.

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  • Affaire Benalla ? Non ! Affaire Macron et affaire "Ve République"

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    Jean-François Touzé

    Membre du Bureau politique du Parti de la France

    Contrairement à ce qu’il est de bon ton d'affirmer, l'affaire Macron/Benalla sur les péripéties quotidiennes de laquelle il n'est pas utile de revenir ici, ne constitue pas, factuellement et par elle-même, une affaire de première importance. Elle est, en revanche et à coup sûr, sinon une affaire d'État (pour cela il faudrait qu'il y en ait un), une affaire de régime. Une de plus.

    Au-delà de l’étrange personnalité du principal protagoniste, de sa proximité avec Emmanuel Macron et de la protection qui en découlait, cette affaire resterait subalterne si elle ne confirmait pas ce que nous savions de la Cinquième République, ce que nous pressentions de celui qui en est aujourd'hui le Président, et ce que nous ne cessons d'affirmer de la piteuse condition de la classe politique française.

    Conçue dans l'imposture et le mensonge, entrée en pratique dans la trahison et l'illusion, pérennisée dans l'aveuglement, la lâcheté, la procrastination et les scandales, cette Cinquième République a, depuis soixante ans, opéré une triple confiscation. Confiscation de la souveraineté populaire par une caste tentaculaire. Confiscation de L’État par une oligarchie consanguine. Confiscation de nos libertés par des institutions bancales mais totalitaires.

    Élu par défaut sur la base de promesses de renouveau n'engageant que ceux qui voulaient les entendre, Emmanuel Macron qui prétendait à la fois incarner l’autorité gaullienne de la fonction et la proximité « moderne » avec les Français ne pouvait que s’épuiser rapidement dans cette recherche de l'impossible, à la manière d’un caméléon parcourant en tous sens un tissu écossais. Instabilité personnelle et fragilité sont depuis le début de ce quinquennat la marque d'une présidence hasardeuse, brouillonne et incertaine. Une grille de lecture qui met en lumière la faiblesse clinique et la puérilité politique d’un Président immature et paranoïaque que le besoin d’être rassuré conduit à jeter les bases d'une police parallèle et à resserrer toujours au plus près son réseau de fidèles dont faisait partie Alexandre Benalla, Rastignacaille ébroïcienne issue de la « diversité », éblouie par les lumières du Palais et enivrée de sa trop rapide ascension assurée par la grâce du Prince, apparemment friand de petites frappes.

    Spectacle pathétique, enfin, que celui donné une fois de plus par la classe politique, majorité comme opposition, dans l’agitation et l’emballement de la chaleur estivale. De commission d’enquête pittoresque à l’Assemblée nationale, en dépôts de deux motions de censure folkloriques, en passant par la respectueuse frilosité des questions posées à la hiérarchie élyséenne et ministérielle contrairement à celles, bien plus inquisitrices, posées aux responsables policiers, la nomenklatura, par sa prudence et sa servilité d'une part, son agitation artificielle et stérile de l'autre, consolide ainsi l’opinion de nos compatriotes sur sa déconnexion d’avec la réalité des factions partisanes.

    Il faut en finir avec cette Ve République, ses pratiques, ses méthodes, ses mystifications. Et d'abord en refusant de composer avec elle.

    Pour le Parti de la France dont l'honneur est la constance de son combat, la fierté, son refus du Système et la force, sa cohérence politique, seule la fin de ce régime dépravé permettra à la France de se relever, dans ses forces reconstituées, ses libertés retrouvées et son identité reconquise.

    Objectif : l’État national.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/30/affaire-benalla-non-affaire-macron-et-affaire-ve-republique-6069488.html

  • Le nouveau chef de l’armée autrichienne met en garde contre la migration massive, « la plus grande menace » actuelle

    nouveau chef armée autrichienne migration massive grande menace actuelle
    Le nouveau chef d’état-major de l’armée autrichienne, le Bundesheer, le général de division Robert Brieger, a averti que la plus grande menace à laquelle était confronté le pays d’Europe centrale et même tous les États membres, était la migration de masse incontrôlée– et avec elle, de possibles attaques terroristes, rapporte Kronen Zeitung.
    « Le problème de la migration s’est développé de telle sorte que tous les États membres de l’Union européenne sont touchés. Jusqu’à ce que la protection des frontières extérieures soit pleinement garantie, il est nécessaire d’agir au niveau national ».

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  • Pour que le Président prête serment et puisse être destitué en cas de reniement, signez la pétition !

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    Le papier de Guillemette Pâris « Affaire Benalla : ce que vaut un serment » démonte la valeur d’une telle caution, à l’évidence, pour tous les observateurs attentifs aux prestations contradictoires, voire mensongères, lors des comparutions successives et répétées des acteurs de ce triste feuilleton républicain. J’ai moi-même relevé ces reniements qui apportent honte et nullité à la promesse prononcée, la main droite hâtivement relevée dans un geste un tantinet retenu, comme par manque de conviction…

    Sans doute des serments sont bafoués sans que l’opinion ou la Justice en fasse grief à leurs auteurs. C’est probablement à porter au « crédit » de ce monde balbutiant où l’honneur outragé n’est plus, depuis belle lurette, lavé sur le pré…

    Cependant, la réforme de la Constitution voulue et engagée par le Président cherche à saper le faible rempart protégeant encore la nation de toute forfaiture de son premier magistrat, ainsi d’ailleurs que de ses ministres. Il veut la suppression de la Haute Cour de justice qui fait l’objet de l’article 68 de la Constitution 

    Le président Macron n’en veut plus dans son nouveau monde !

    Soit ! Mais qu’il accepte alors d’être autrement soumis à la vigilance du peuple, avec une épée de Damoclès juridique plus pertinente suspendue au-dessus de son mandat.

    Je propose donc une prestation de serment lors de son investiture, qui conduirait à une procédure de destitution automatique en cas de reniement. J’ai déjà interpellé un parti de droite dont je m’étonne qu’il n’ait pas manifesté de proposition dans ce sens …

    À cette fin, j’ai lancé une pétition destinée au président du Sénat, que j’invite à diffuser et partager ici.

    Henri Gizardin

    http://www.bvoltaire.fr/pour-que-le-president-prete-serment-et-puisse-etre-destitue-en-cas-de-reniement-signez-la-petition/

  • Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, deux en Une ? [2]

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    L’Union européenne n’est pas au mieux de sa forme ! À l’évidence, certains – &, là, pensons très fort au président américain, Donald J. Teflon Trump (lui, plutôt en pleine forme) – s’en réjouiront certainement. Quant aux Européens eux-mêmes, la belle usine à gaz bruxelloises pourrait avoir de plus en plus de mal à fonctionner en l’état. Question : l’édifice squatté, de si longtemps, par nos Vieillesses junckeriennes aboutira-t-il à une Europe à deux vitesses ? Ou, carrément, à deux en Une ? Quant au pire. Épisode 2

    « Les passeurs, comme les membres de la mafia, font partie de la même merde. Je les combattrai de toutes mes forces parce qu’ils organisent ce trafic d’êtres humains ».
    Matteo Salvini, vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.

    | Q. Dites-moi : le calme a du mal à revenir à Nantes ?

    Jacques Borde. Vous avez noté ! Mais, pourquoi reviendrait-il ?

    Je vous livre quelques éléments, brut de fonderie, remontés par mes sources sur l’Affaire de Nantes. Tout ceci, bien sûr, avec les réserves d’usage.

    « Le SAMU est arrivé, Fofana intubé, puis il a foncé au CHU, mais le véhicule du SAMU a été poursuivi par une horde de ‘jeunes’ en scooter et en voiture, quand le véhicule du SAMU est arrivé à l’hôpital, les ‘jeunes’ se sont jetés sur la civière, ont arraché les tubes, ils voulaient emmener leur copain avec eux, tu imagine la scène (…). Dimanche après-midi, Des ‘jeunes’ ont découpé à la disqueuse les poteaux soutenant les caméras de surveillance. 
    « Routine, il y a eu des menaces de mort contre les CRS par diverses voies et à la CRS 42 de Nantes des véhicules ont été disposés en chicanes devant les portes pour éviter une voiture bélier, des ‘jeunes’ rodent devant la caserne.
    « Tous les CRS circulent armés en permanence, le cuistot au boulot à le flingue passé dans le ceinturon, les flics rentrent chez eux armés.
    « C’est la police qui a peur… ».

    Tableau peu reluisant et certainement (pour partie) exagéré. Mais, au fait, de quoi nous parlait Rioufol ? Libanisation de Nantes ? Nous y sommes. À moins que ce soit une Alepisation.

    Qui peut croire encore que nous nous en sortirons par une politique de Bisounours ?

    | Q. Diriez-vous, alors, qu’il y a deux Europe au sein de l’Union ?

    Jacques Borde. Ça commence effectivement à y ressembler furieusement. Le tout serait, alors, de savoir lesquelles !

    Or, si vous prenez les extrémités les plus éloignés du prisme : d’un côté, nous avons le Magyarország miniszterelnöke1, Viktor Orbán, affirmant, en désignant Bruxelles et lecloaca maxima mondialiste, « Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois ni nos modes de vie, qui veulent remplacer les nôtres par les leurs (…) Bruxelles ne défend pas l’Europe (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer George Soros et ses réseaux. Nous lui demandons de retourner en Amérique ».

    De l’autre, à l’autre bout, nous avons le président français, Emmanuel Macron, avec ces propos sur la « déportation » des… clandestins. Difficile de citer des propos du satrape européiste Juncker sur ces sujets : il tient à peine debout et sa logorrhée approximative est trop alambiquée (sic) – dans tous les sens du mot, vous vous en doutez – pour être prise en compte.

    Comme quoi, avoir du mal à maîtriser son discours est un travers assez également réparti…

    | Q. Quels discours exactement ?

    Jacques Borde. Ceux d’Emmanuel Macron d’abord. Notamment devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

    Cf. « Jamais la France n’acceptera des déportations » de migrants « à travers l’Europe », et « Jamais la France n’acceptera les solutions de facilité que d’aucuns aujourd’hui proposent qui consisteraient à organiser des déportations, à travers l’Europe, pour aller mettre dans je ne sais quel camp, à ses frontières ou en son sein ou ailleurs, les étrangers » non admis en France.

    | Q. Bigre ! Cela a dû provoquer quelques réactions ?

    Jacques Borde. Comme vous dites. Oui, j’en retiendrais une : celle du député LR, Brigitte Kuster, qui a relevé que « Quand le président de la République parle de déportation et de camps sur le sujet douloureux et Ô combien sensible de la politique d’immigration, c’est perdre le sens de l’Histoire. Les mots ont un sens et ceux là plus que d’autres ».

    Je ne peux que m’associer à cet émoi, sur ce qui ressemble à un dérapage difficilement admissible pour nos compatriotes juifs.

    On a clairement vu (et tant mieux pour eux) des clandestins dansant et faisant la fête sur le pont de l’Aquarius. De mémoire, pour parler de ce que je connais : Jamais mon grand-oncle déporté pour fait de Résistance n’a raconté à sa famille, du temps où il était parmi nous, des scènes de liesse de ce type, lorsqu’il rentra, ombre vivante jusqu’à sa mort, de ses années de déportation.

    Désolé de le dire, mais les dérapages à répétition du chef de l’État sont de plus en plus glaçants…

    | Q. Dites donc, Orbán, n’a pas, non plus, la langue dans sa poche ?

    Jacques Borde. Oui, comme l’a souligné, Ivan Rioufol, suite à ces attaques répétés contre Soros, « Au prétexte que Soros est Juif, le procès en antisémitisme est ouvert contre Orbán par ceux qui ne veulent surtout pas l’entendre »2.

    Or, la question est plus que partagée.

    | Q. Que voulez-vous dire ?

    Jacques Borde. D’un côté, nous avons toute la bien-pensance munichoise et droit-de-l’hommiste qui accuse Orbán d’à peu près tout et son contraire. Y compris, donc, d’être un odieux… antisémite. C’est la bonne vieille tactique de la reductio ad hitlerum que tentent les ennemis d’Orbán. Quant aux preuves…

    De l’autre, il est à noter qu’Orbán bénéficie du soutien appuyé du Premier ministre israélien, Binyamin Nétanyahu3. Certes non sans défauts mais qu’on ne peut guère, sauf à se couvrir de ridicule, soupçonner d’antisémitisme !

    Par ailleurs, Orbán avait, en avril dernier, clarifié la position de son pays sur le sujet, affirmant que « La Hongrie fera preuve de tolérance zéro contre l’antisémitisme (…) La Hongrie a commis un crime durant la seconde guerre mondiale en échouant à protéger les Juifs, mais cela n’arrivera plus »4.

    | Q. Sinon, comment expliquez-vous les propos, souvent hors-sol, d’Emmanuel Macron ?

    Jacques Borde. J’avoue avoir du mal à comprendre. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup dans les contre-allées de l’administration Macron, parlent d’un surcroît de travail, voire de burn-out des personnels. Vrai, faux ? Aucune idée.

    Ce qui est avéré ce sont des erreurs factuelles qui auraient pu être facilement évitées.

    | Q. Comme ?

    Jacques Borde. Un exemple : « Il est nulle part écrit dans l’article 6 (de l’accord) que les centres d’accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire », avait, sans trop de difficultés, rappelé Giuseppe Conte revenant sur des propos du président français.

    Or, effectivement, l’article 6 de l’accord des 28, spécifie bien que :

    « Sur le territoire de l’UE, les personnes secourues conformément au droit international, devraient être prises en charge sur la base d’un effort partagé, par un transfert dans des centres établis dans des États membres, uniquement sur une base volontaire, où un traitement rapide et sûr permettrait, avec le soutien total de l’UE, de distinguer les migrants en situation irrégulière, qui feront l’objet d’un retour, des personnes ayant besoin d’une protection internationale, auxquelles le principe de solidarité s’appliquerait ».

    Comment Emmanuel Macron, a-t-il pu se tromper autant sur un sujet aussi controversé ? Après tous ces dérapages à répétitions, entre Européens, j’ai tendance à trouver une certaine clarté dans les admonestations quelque peu brutales que nous adresse, à l’OTAN et ailleurs, le président américain, Donald J. Teflon Trump !…

    Notes

    1 Premier ministre hongrois.
    2 Le Figaro.
    3 Commence véritablement sa carrière politique en chapeautant le Yonathan Institute for the Study of Terrorism, portant le nom de son frère, le seul mort israélien du raid d’Entebbe, et qui avait pour but de sensibiliser l’opinion publique sur les questions de sécurité qui touchent Israël.
    4 Le Figaro .

    https://voxnr.com/49581/europe-a-deux-vitesses-ou-carrement-deux-en-une-2

  • Le maire de Mantes-la-Ville condamné à 3.000 euros d’amende pour avoir refusé une mosquée

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    Après 4 longues années de procédure, la justice vient de trancher dans l’affaire qui opposait le maire de Mantes-la-Ville (Yvelines) (RN), Cyril Nauth, à l’Association des Musulmans de Mantes-Sud (AMMS).

    Le maire de Mantes-la-Ville a été condamné à payer une amende de 3 000 € par le tribunal administratif de Versailles pour avoir refusé à l’association musulmane le permis de construire de la mosquée des Merisiers.

    Ce permis devra à présent être délivré sous un mois, sans quoi le maire de Mantes-la-Ville devra s’acquitter d’une amende de 150€ par jour de retard.

    http://www.medias-presse.info/le-maire-de-mantes-la-ville-condamne-a-3-000-euros-damende-pour-avoir-refuse-une-mosquee/95678/

  • Europe : Orbán répond à la vision mondialiste de Macron

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    L’affaire Benalla, quelle qu’en soit l’issue, a au moins un mérite : celui de confirmer les pratiques de notre Président dans l’exercice de pouvoir – son sentiment de toute-puissance et d’impunité, le phénomène de cour qu’il encourage – et de montrer que le locataire de l’Élysée est loin d’être digne d’une confiance aveugle. Cette défiance risque fort de le rattraper dans les prochains débats, comme les questions éthiques (PMA et fin de vie), la réforme des retraites et sa politique européenne.

    Alors que le couple franco-allemand est profondément divisé, Emmanuel Macron a entamé ses premières consultations, en se rendant en Espagne et au Portugal pour rallier leurs gouvernements à sa vision de l’Europe. Vendredi, devant un public acquis, composé de Français expatriés et de Portugais francophiles et pro-européens, notre Président s’est présenté comme le promoteur d’une Europe nouvelle.

    Il a notamment évoqué une Europe en trois « cercles », autre appellation d’une Europe à trois vitesses. Le cercle le plus large consisterait en « une union de valeurs, de principes démocratiques et de libertés économiques », qui pourrait s’étendre à la Russie et à la Turquie, pour peu que ces deux pays se rapprochent des standards démocratiques. Le second cercle consisterait en « un marché unique fort », garantissant « une vraie liberté de circulation en son sein ». Le troisième cercle serait « le cœur du réacteur » avec « un marché du travail beaucoup plus intégré »« une convergence sociale », voire « une assurance chômage commune ».

    On retrouve, dans ces propositions, les grands principes de la philosophie macronienne : action privilégiée des « premiers de cordée », contournement des adversaires (en l’occurrence les souverainistes et les eurosceptiques), vision de l’Europe et du monde à travers le seul prisme des intérêts économiques. Si L’Espagne et le Portugal semblent d’accord sur ces orientations, on ne voit pas comment un tel projet pourrait se réaliser sans la participation de l’Italie, d’autant plus que l’Angleterre s’apprête à quitter l’Union européenne.

    Comme en réponse, le président hongrois Viktor Orbán s’en est pris, samedi, à l’Union européenne, la qualifiant de « non démocratique », s’attaquant à ses institutions qu’il juge inefficaces et dominées par un libéralisme débridé, soulignant son incapacité à lutter contre l’immigration et l’islam. Il a donné sa propre définition de la « démocratie chrétienne » : « anti-migrant »« anti-multiculturelle » et « pour le modèle de la famille chrétienne ». Tout le contraire de celle de Macron.

    On voit se dessiner, à l’approche des élections européennes, deux courants de pensée : une ligne résolument libérale et mondialiste, que notre Président voudrait tracer, une ligne civilisationnelle et souverainiste, qui est partagée par de nombreux pays européens et, en France, par les souverainistes, partisans d’une Europe des nations.

    Pour les déconsidérer, Macron a fustigé la montée des « extrêmes » et des « nationalismes » en Europe. Mais il n’est pas certain que cela suffise pour rassurer les Français sur ses intentions. Accorderont-ils majoritairement leur confiance aux candidats d’En marche !, des transfuges de droite vinssent-ils à leur rescousse ? Il y en aura toujours pour lui dire : « Souviens-toi de Benalla ! »

    Aux élections européennes, il ne s’agira pas seulement de tirer un coup de semonce pour mettre en garde un Macron égocentrique, qui méprise les Français et se croit omnipotent : il s’agira de dire si l’on accepte ou si l’on refuse que la France se fonde dans un ensemble sans âme et sans racines, avec pour seuls fondements les intérêts de la finance.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/europe-orban-repond-a-la-vision-mondialiste-de-macron/