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anti-national - Page 936

  • "Mariage homosexuel" : rafraîchissons la mémoire de Jean-François Copé

    Dans un passé pas si lointain, Jean-François Copé prenait position contre le "mariage" homosexuel, et pas uniquement contre l'adoption, la PMA et la GPA, comme il l'a prétendu hier, lors de l'émission "Des paroles et des actes" :

    "Je n'ai jamais eu d'opposition d'aucune sorte à l'idée du mariage homosexuel. (...) Je n’ai, comme personne parmi les Français, pas d’objection de fond contre le mariage homosexuel ».

    Quelques citations parmi d'autres, qui pourraient lui raffraîchir la mémoire :

    • Interview accordée à L'Union le 12 septembre 2012 :

    "A titre personnel, je ne suis pas favorable au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Je pense que c'est un débat difficile où les points de vue sont parfois extrêmement tranchés. Je souhaite que ce débat puisse se faire dans le respect mutuel des différentes opinions. Quant au référendum, par nature, je ne suis jamais hostile à ce qui peut permettre d'avoir un débat constructif avec les Français."

    • Sur notre blog, le 18 octobre 2012, réponse de Jean-François Copé à des lecteurs :

    "Pour ma part je suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Comme l’avait dit Nicolas Sarkozy pendant la campagne, je pense que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un père et d’une mère. Il faut pleinement respecter les familles homoparentales qui existent. Mais cela n’implique pas de changer notre modèle de famille hétérosexuelle."

    "Premier point, je voudrais vous dire que je mettrai tout ce que je peux de convictions pour convaincre que cette loi va faire, vraiment... terriblement, de destabilisations dans la société (sic). Si elle devait l'être [votée], à titre personnel, je ne les célèbrerai pas, je délèguerai à tel ou tel de mes adjoints pour le faire. Mais je veux vous dire une chose : elle n'est pas votée à l'heure où je vous parle. Les Français sont en train seulement maintenant de réaliser qu'on est en train de modifer le code civil pour être parent A et parent B. C'est un changement majeur. Et les Français, croyez-moi, quand ils vont réaliser, ils vont pas beaucoup aimer."

    • Meeting à Nancy le 2 décembre, repris par un communiqué le 14 décembre 2012 

    "Parmi les sujets inquiétants que le gouvernement met aujourd’hui sur la table, il y a la question du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe. Le gouvernement refuse un débat national sur cette question cruciale qui concerne pourtant tous les Français et fragilise les fondements mêmes de la famille. Il est donc de notre devoir de permettre aux Français de s’exprimer tout de suite sur cette question, de leur rendre le débat confisqué par la gauche.
    C’est pourquoi, je vous invite à participer en masse à la grande manifestation nationale du 13 janvier à Paris."

    "Mais mon objection plus fondamentale est d’une autre nature. Que ce soit dans le cadre du mariage ou hors du cadre du mariage, il existe un socle commun du droit français : la filiation est d’abord biologique. Dans le mariage ou en dehors, vous ne pouvez déclarer une filiation que si vous êtes effectivement le père ou la mère de l’enfant. (...)

    Bien sûr, il a existé des civilisations presque aussi tolérantes que la nôtre à l’égard de l’homosexualité. Mais elles n’acceptaient pas le mariage entre personnes du même sexe car aucune n’a cherché à nier l’altérité des sexes dans l’origine de la filiation. C’est cela qui est universel.

    Prenez l’exemple de la Rome antique, si tolérante à l’homosexualité. Comme le rappelle le grand historien Paul Veyne, on se gardait bien d’y confondre l’ordre des relations sentimentales ou sexuelles et celui des rapports conjugaux.

    C’est bien la question posée par le projet de loi. Souhaitons-nous modifier ce principe essentiel du mariage qui lui donne son sens depuis toujours : fonder la filiation sur la différence des sexes ? C’est ce sujet-là qui est au cœur de tous nos débats. (...)"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Algérie : la repentance sélective, ça suffit !

    Dans les villes de gauche comme Strasbourg, on a remis une couche ces jours-ci sur la prétendue « nécessaire repentance » de la France envers l’Algérie. La capitale européenne inaugurait à son tour une place du 17 octobre 1961, en hommage aux Algériens morts lors de la manifestation organisée ce même jour par le FLN à Paris.

    À l’époque, la gauche ne s’en était guère émue, embarrassée par le contexte de la guerre d’Algérie et le souvenir peu glorieux de Guy Mollet qui y avait envoyé le contingent. Dans Le Monde du 19 octobre 1961, Jacques Fauvet se fendit même d’un éditorial remettant les pendules à l’heure. Un constat prémonitoire, quand on le relit à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde musulman : « Le FLN ne manquera pas d’exploiter les sanglants incidents de Paris [...]. Pourtant il en porte la responsabilité puisque, ici et là, c’est le terrorisme musulman qui est à l’origine de ces drames ! » [...]

    José Meidinger - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Algerie-la-repentance-selective-ca

  • Jean-François Copé favorable au mariage pour tous : réaction immédiate de la Manif pour tous

    On ne badine pas avec le Mariage.

    Lettre ouverte de Ludovine de la Rochère :

    "Monsieur le Président,

    Sur le plateau de France 2, lors de l’émission « Des paroles et des actes »  du 10 octobre dernier vous avez déclaré, je vous cite : « Je n’ai jamais eu d’opposition d’aucune sorte à l’idée du mariage homosexuel ».

    Devant l’étonnement des journalistes présents qui vous interrogeaient, vous avez ajouté, et je vous cite à nouveau : « Pour le mariage, je n’ai, comme personne parmi les Français, d’objection de fond contre le mariage homosexuel ».

    Voilà bien un reniement en bonne et due forme dont je prends acte, tout comme les millions de Français qui, tout au long du débat sur l’adoption de la loi Taubira, ont explicitement manifesté contre le principe même de ce « mariage ».

    C’est votre parfaite liberté de vous déjuger ainsi aujourd’hui. Tout comme c’est la nôtre de dire qu’il est bien difficile d’accorder sa confiance à un haut responsable politique qui peut ainsi radicalement changer de position sans autre raison apparente que de vouloir plaire à une infime minorité de personnes au prix, de facto, de son propre électorat.

    Parce que nous sommes attachés aux valeurs du mariage, nous donnons du prix à ce qui lui est indissociable : la fidélité et le respect des engagements pris.

    Vous comprendrez dès lors que sans un rappel précis, sincère et explicite de votre plein engagement à nos côtés « contre le mariage pour tous » et contre la loi Taubira, les millions de manifestants, citoyens électeurs, sauront se souvenir de ce reniement le moment venu.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/jean-fran%C3%A7ois-cop%C3%A9-favorable-au-mariage-pour-tous-r%C3%A9action-imm%C3%A9diate-de-la-manif-pour-tous.html

  • Hollande contre les travailleurs

    Le capitalisme et la mondialisation frappent notre peuple dans sa chair.

    Tandis que les medias et la classe politique s’affolent pour savoir si oui ou non on doit renvoyer une rom sans papier, ou pour les aléas de la campagne du PS à Marseille, Van Genechten, une entreprise belge, a décidé, sous prétexte de liquidation judiciaire, de délocaliser l’imprimerie de Marcq-en-Baroeul en Pologne. Des travailleurs se retrouvent dans la nécessité de menacer de faire exploser leur lieu de travail, certains en sont réduits à faire une grève de la faim. Encore une fois, le capitalisme mondialisé et la destruction des frontières conduisent à des drames humains.

    On nous avait promis la mondialisation heureuse. On nous avait promis l’Europe protectrice des peuples, par la libre circulation des hommes, des marchandises et des capitaux. Qu’en pensent les travailleurs de Marcq-en-Baroeul ? Que pensent-ils de la politique libre-échangiste de Bruxelles ?

    La classe politique n’est pas à la hauteur. Le Front de Gauche, et Mélenchon, qui devraient se retrouver aux côtés des travailleurs, ont préféré profiter des manifestations lycéennes pour rappeler indûment une rom sans-papier. Là où une imprimerie menace d’exploser ; là où la Bretagne est à quelques pas de la grève insurrectionnelle (et doit faire ces pas décisifs) ; là où le pays en colère souffre, la classe politique préfère jouer une sinistre pièce de théâtre, pour défendre « sa République », c’est-à-dire elle-même, ses privilèges, ses profits et ceux de ses amis.

    A cela s’ajoute le dévoiement de l’écotaxe, qui de l’idée légitime du pollueur-payeur s’est muée en taxe supplémentaire. Comme la CSG et la CRDS en leur époque ont trahi leur idée initiale. Pour nourrir un budget sans fin du gouvernement, c’est-à-dire pour payer la dette. Donc les banques et les fonds de pension.

    Un mouvement populaire et social se lève, et ne sera porteur qu’en convergeant contre un pouvoir corrompu tenu par des réseaux.

    C’est bien la mondialisation qu’ils ont permise et encouragée qui est en cause, à Marcq-en-Baroeul comme en Bretagne. C’est bien la dette, ce hold-up capitaliste, qui est en cause dans le matraquage fiscal. C’est bien la destruction progressive et calculée de nos acquis sociaux depuis près de 10 ans, ANI, retraites, « flexibilité » du marché du travail…par le pouvoir et ses partenaires socio-traîtres (y compris les hauts responsables de la CFDT) qui aujourd’hui dévaste le paysage social de notre pays.

    Quand donc les politiciens et les partis accepteront-ils enfin de protéger ceux qu’ils disent protéger ? Quand donc abandonneront-ils le pouvoir des lobbies et du CAC40, de Bruxelles et du FMI, pour se mettre enfin au service de ceux qu’ils doivent servir, c’est-à-dire les citoyens ?

    Ceci est une trahison.

    Nous soutenons les travailleurs de Marcq-en-Baroeul dans leur combat courageux. Nous soutenons les grévistes de Bretagne. Nous appelons enfin à la restauration de l’autorité de l’Etat, à un gouvernement social, à un ordre juste, sans lesquels il ne peut y avoir de combat efficace des travailleurs face au pouvoir capitaliste mondialisé.

    Pour le peuple en souffrance, face au capitalisme, à la technocratie, à Bruxelles et au grand patronat,  face à l’austérité la seule réponse est sociale, nationale, radicale.

    Hélas, les perspectives politiques et populaires semblent encore peu matures. Là où des lycéens capricieux peuvent descendre par milliers dans la rue, là où les réseaux épiscopaux peuvent réunir plus d’un million de personnes à Paris, les convergences des luttes populaires sont encore difficiles. Gouverner par le chaos. Nos « élites » ont tout fait pour diviser le pays, pour l’empêcher d’unir ses forces, pour empêcher chacun de se sentir concerné par le malheur des autres, jusqu’à ce qu’il soit enfin touché dans sa vie.

    Notre rôle est donc non pas d’encadrer ces forces, mais soutenir et éveiller, afin de rendre possible cette grande convergence. Lutter. Et triompher.

    Le Cercle Non Conforme

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/10/20/hollande-contre-les-travailleurs-5200626.html

  • Qui n'est pas franc-maçon à Narbonne ?

    Si l'auteur de cet article semble bien naïf - il présente notamment une loge comme "catholique" - il a pu interroger un certain nombre de "frères" et cela donne ceci :

     

    "On prête à l'ancien sous-préfet de Narbonne, Gérard Dubois cette petite phrase en forme interrogative, lors de son arrivée dans notre ville, "mais qui n'est pas Franc-maçon à Narbonne ?" Il faut dire qu'historiquement la Franc-maçonnerie est "surreprésentée à Narbonne qui reste une ville de 50 000 habitants", dixit un ancien Vénérable de l'une des principales loges présentes sur les bords de la Robine. (...)

    Faut-il seulement rappeler que Narbonne n'est pas dans notre Midi une exception : à Béziers comme à Montpellier, les Frères sont bien présents dans tous les secteurs d'activité. "Il est donc normal, dans ces villes, et par conséquent à Narbonne, que l'on trouve les mêmes proportions dans les listes qui se présentent aux municipales", souligne un 'frangin' prêt à entrer dans la campagne. (...)

    La présence d'un Frère sur une liste du Front de Gauche (la tête de liste n'est pas désignée) comme sur une liste du Front National (elle sera conduite par Jean-Marc Péréa), fera toujours figure d'exception... Les Loges et les extrêmes, qu'elles soient de droite comme de gauche, n'ont jamais fait bon ménage. En revanche, les Francs-maçons seront bien présents sur les listes conduites par Jacques Bascou, Frédéric Pinet et Didier Mouly. Au sein du conseil municipal sortant, ils sont une bonne douzaine, et la même proportion se retrouvera sur la prochaine liste de Bascou. L'opposition municipale actuelle n'est pas en reste, avec parfois des situations cocasses puisque certains peuvent être à la fois opposants politiques et frères de la même loge. La liste de Didier Mouly comptera évidemment des Francs-maçons, ce qui était déjà le cas dans toutes les précédentes listes NN. De même que celle qui sera conduite par Frédéric Pinet."

    Louise Tudy   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Travailler le Dimanche : l’étape avant la prostitution des enfants ?

    Les esprits chagrins crieront à l’exagération. Les esprits avertis rétorqueraient qu’en réalité l’étape est déjà franchie par les grâces d’une mondialisation cache-sexe. Pourquoi poser la question du travail du Dimanche en des termes violents ? 

    Il s’agit en réalité de peser les ressorts mais également les conséquences du retour de ce débat. Débat qui n’en est pas un comme à l’habitude puisque les partisans du tout travail agitent leurs étendards habituels, primat de la liberté individuelle et nécessité de crise. Toute personne osant rappeler que ce sont les mêmes qui conduisirent la France et le monde dans cette crise deviendra automatiquement un passéiste ou pire un communiste, preuve s’il le fallait que le néolibéralisme admet la liberté pour ses actions, mais ne s’oblige certes pas à nuancer le débat. Le travail du Dimanche qu’on présente à grands cris comme la conclusion logique de l’évolution du monde n’est rien d’autre qu’une nouvelle atteinte à notre civilisation et à ses valeurs. Reste à savoir si vous préférez l’ouverture d’un magasin de bricolage ou la sauvegarde des sources de cette civilisation.

    La violence de la fausse liberté.

    L’un des arguments les plus fallacieux utilisés par les tenants du retour est la mise en exergue de la liberté des grandes enseignes et notamment de leurs employés. L’étudiante faisant les Week end dans les magasins de bricolage ou le retraité tenant la caisse auraient finalement le droit à ce gagne pain salvateur. Un gagne-pain dont il serait entendu que la mise en perspective avec les vertus salvifiques du Dimanche sanctifié reviendrait à un ébranlement dramatique de la laïcité. On trouvera bien quelques cathos branchés pour servir de faire valoir à cette position. Ils développeront à l’envie leur vieille rengaine, la balance entre responsabilité et liberté, vieille usurpation du débat qui possède l’avantage d’exclure de la réflexion toute inquiétude quant au système, à la dictature de l’argent et finalement au sens véritable de la Liberté. [...]

    Charles de Meyer - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travailler-le-Dimanche-l-etape

  • 32 000 signataires contre la suppression de fêtes chrétiennes

    Notre pétition rencontre un franc succès.

    Mais Jean-Marc Ayrault n'a toujours pas réagi.

    Michel Janva

  • Le Grand Marché Transatlantique contre notre liberté

    La « crise » précipite les choses, aux deux sens du verbe : accélère leur cours, et les révèle, comme dans un tube à essai où se mélangent divers liquides. Ce qui semblait presque une vue de l’esprit il y a quelques lustres, et augures improbables dignes de Cassandre, devient redoutablement concret. Il fallait le temps que certains nœuds se défassent, que des résistances faiblissent, qu’une génération disparaisse. Les esprits n’étaient pas encore mûrs, expliquent les progressistes. Les temps sont désormais consommés, et la parousie est imminente.

    La ruine et le terrorisme, les chantages à la guerre et à la misère, l’invocation de la nécessité du marché, comme jadis on expliquait les hécatombes humaines par les dieux ou le destin, pèsent comme un couvercle sur l’esprit des peuples. Les fieffés coquins nous mènent savent par le bout du nez, les partis 1 et 2, en maestros du mensonge, de la perfidie et du mépris, en tricheurs maniant avec dextérité leurs cartes, embobinent les masses, et les mènent à leur perte.

    Après le putsch budgétaire européen de l’an dernier, et le basculement vers le fédéralisme ultralibéral, c’est la fusion des parties occidentales et orientales de l’Atlantique Nord qui est projetée. L’absorption de l’Europe par les États-Unis est proche, elle est pour demain, pour 2014 ou 2015. Les échéances sont fixées : dans deux ans, nous auront achevé notre temps, notre destin, notre existence, et nous n’aurons plus aucun pouvoir sur notre avenir.

    Comme toujours, l’Union européenne et les États-Unis ont manigancé leur coup par-dessus les peuples. Sans qu’ils en aient été avisés, et qu’on leur ait donné la parole, on leur annoncera bientôt une libéralisation quasi totale des échanges commerciaux et financiers, et une harmonisation complète des politiques judiciaires et sécuritaires. On agitera comme il faut la presse propagandiste, on ne prendra pas le risque du référendum, les parlements voteront comme un seul traître, et l’affaire sera pliée.

    Le coup est pourtant préparé de longue date. Mais en catimini. En 2004, en effet, le P.D.G. d’Unilever, président européen du Transatlantic Business Dialogue (T.A.B.D.) et son homologue américain, P.D.G. d’U.P.S., rencontraient à Dublin les présidents Bush, Prodi et le Premier ministre irlandais dont le pays assumait la présidence tournante de l’Union européenne. Il fut question de lever les « obstacles à l’intégration » dans le domaine du commerce, des investissements et de la réglementation.

    Dans un autre domaine, la bonne volonté collaboratrice des bureaucrates de Bruxelles avait été jusqu’à échanger avec les services américains de sécurité les données sur les passagers empruntant les lignes transatlantiques. Sans réciprocité, bien sûr.

    Le projet bloquait néanmoins, notamment au niveau des biotechnologies, des problèmes environnementaux et de ceux liés à la consommation, les normes américaines de protection et de qualité étant, comme l’on sait, très laxistes (commerce et lobbies obligent). La pression des associations et des protestataires alternatifs ont sans doute eu quelque effet sur l’opinion. Les résurgences d’une guerre commerciale plus ou moins ouverte avec les U.S.A., notamment au sujet de l’acier, mettaient aussi un frein au projet.

    Mais les commissaires mondialistes Erkki Liikanen et Pascal Lamy veillaient, aidés efficacement par Elmar Brok, député européen chrétien démocrate allemand qui présidait la Commission des Affaires étrangères du Parlement. Tout ce beau monde agit par le truchement plus ou moins occulte, mais bien pourvu financièrement, du Réseau politique transatlantique (T.P.N.), un « groupe de réflexion » qui rassemblait en 2004 plus de quatre-vingt parlementaires européens et environ quarante-cinq membres du Congrès ainsi que trente-cinq entreprises géantes dont A.B.B., Daimler Chrysler, B.P., Nestlé, U.P.S., I.B.M., Boeing, Microsoft, Philips et Unilever.

    À son tour, le mai 2008, le Parlement européen a prévu pour 2015 la création d’un grand marché transatlantique, avec , de facto, dans la plupart des secteurs, l’application du droit états-unien.

    L’objectif est bien sûr économique, et obéit à la pensée unique ultralibérale qui domine actuellement, aux dépens des peuples. Mais il est évident que l’idéologie atlantiste des responsables politiques européens y trouve sa place, l’Union européenne s’étant systématiquement alignée sur la ligne de la diplomatie étrangère américaine, en l’appuyant et en participant, via l’O.T.A.N., à ses aventures guerrières.

    L’intégration de la France au commandement intégré de l’Organisation de l’Atlantique Nord a fait sauter tous les obstacles. Le prestige français, animé par l’esprit d’indépendance gaullien, n’est plus qu’un souvenir. Pour paraphraser Tacite, comme le Sénat romain, l’élite de notre pays, comme du reste l’oligarchie de l’Europe occidentale, suivie par la partie abusée du peuple, se rue vers la servitude.

    À terme, c’est une plus grande symbiose entre les politiques et les législations américaines et européennes qui va être à l’œuvre. Mais l’on ne voit pas pourquoi et comment l’hyper-puissance yankee n’imposerait pas ses normes et ses usages, dans la « protection » de l’environnement et des consommateurs, dans le domaine de la santé, au sujet du problème très sensible des O.G.M., , de la législation sur les produits chimiques. Tout cela se traduira inévitablement par une régression, à la grande satisfaction de ceux qui tentent, avec une obstination remarquable, de déréguler tous ces secteurs, sans trop de succès jusqu’à maintenant. Il est assuré que le Traité transatlantique va leur donner le sésame pour ouvrir toutes les portes, d’autant plus que ces combinaisons sont ficelées sans contrôle démocratique.

    Ce traité achève donc la perte de la souveraineté de l’Europe, qui, pour autant, n’en a eu que dans l’étroite marge que lui laissait la puissance américaine. Celle des vingt-sept nations européennes a pris fin l’an dernier, par le Traité d’équilibre budgétaire européen. Or, les lois qui régissent les relations internationales sont comme celles de la nature, nonobstant l’inévitable hypocrisie inhérente à l’espèce humaine. Le plus fort impose sa volonté, que l’on essaiera d’incarner, par exemple, par l’usage obligatoire de l’anglais comme langue maternelle.

    Parallèlement, la création d’un espace commun de contrôle des populations, d’une aire de coopération transatlantique en matière de « liberté de sécurité et de justice » est prévue d’ici 2014, surtout au profit de l’ultra-sécuritaire État américain, obsédé par le terrorisme et encouragé par le Military Commissions Act de 2006, qui permet de poursuivre toute personne quelle qu’elle soit, y compris non américaine, considérée comme ennemi, « combattant illégal ».

    L’étape suivante sera la réalisation d’un pouvoir exécutif, qui sera institué dans les dix ans, et qui usera comme il l’entend de la force judiciaire, policière et militaire. Les peuples devront se plier. Et comme le processus de domestication ne s’effectuera pas sans réactions, il est probable que des révoltes auront lieu, sans doute violentes, avec des réponses répressives adéquates. Une ère de dictature s’annonce.

    Nous sommes, nous, Français, Européens, à un tournant de notre histoire. Sera-t-il dit que nous ne savions pas, et que, quand il sera trop tard, nous n’ayons d’autre choix qu’entre la servitude et la mort ?

    Claude Bourrinet http://www.europemaxima.com/

    • D’abord mis en ligne sur Vox N.-R., le 2 février 2013.

  • Personne ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne

    Suite à la décision totalitaire du Conseil constitutionnel, l'abbé de Tanoüarn rappelle que la liberté de conscience est un droit qui ne se décrète pas et rappelle l'enseignement du Docteur commun de l'Eglise Saint Thomas d'Aquin :

    "Saint Thomas d'Aquin, au XIIIème siècle, était déjà un fervent défenseur de la conscience, cette empêcheuse de déconner en rond, cette Antigone ou cette Alouette (o Jeanne), si bien croquées par Jean Anouilh. Dans la IaIIae Q19 a 5 (je parle de la Somme théologique) il explique que la conscience est le "dictamen rationis". Dans notre langue française, ondoyante et diverse, il n'y a pas d'équivalent (que je sache) au mot dictamen. Il faut faire appel à l'allemand. On peut traduire : le diktat de la raison. Pour Thomas, personne, ni roi ni prince, ni évêque ni pape ne peut entraver la liberté de la conscience de chaque personne lorsque elle se manifeste en dernier recours par un diktat. On peut et on doit informer les consciences défaillantes mais on ne peut pas prétendre qu'elles n'ont pas le droit de se manifester. Il n'y a rien au dessus du droit d'une conscience humaine poussée dans ses retranchement d'honnêteté et de justice. Rien, même pas Dieu, ni la loi naturelle. L'exemple que donne saint Thomas est amusant. Il pourrait d'ailleurs s'appliquer pour une part à la société actuelle. Celui, dit-il, qui pense qu'il est bien de forniquer et qui ne fornique pas commet une faute contre sa conscience - dans l'Evangile on parle de péché contre l'esprit.
    Il y aurait évidemment une autre interprétation à la décision du Conseil des sages. Je pars moi du principe qu'ils ont un moment oublié la colonne du Temple, zapé la loi de 1905, gardienne de la laïcité. Mais on peut penser que cette loi (en particulier son article 1) ils le connaissent parfaitement. Simplement ils l'interprèteraient peut être autrement que nous le faisons. Comment ? Eh bien ! Au lieu de comprendre, comme nous le faisons tous que la loi s'arrête là où commence la conscience humaine, peut-être les Sages estiment-ils à l'inverse que, dans la mesure où c'est la République qui "assure la liberté de conscience", alors il leur revient à eux (ils sont un peu la République en dernier ressort) de déclarer les limites de la conscience individuelle. C'était la théorie de Hitler lorsqu'il a été élu démocratiquement chancelier et lorsqu'il est devenu chancelier du Reich : le représentant du peuple peut et doit délimiter le domaine dans lequel la conscience a droit de s'exercer. Et il lui revient, par le fait même, d'interdire à la conscience certaines zones considérées, du point de vue de la conscience, comme des zones de non-droit.
    La République se sortira-t-elle un jour de on péché originel, le Rasoir national ? La Cinquième aura-t-elle le courage d'admettre qu'elle est fondée sur les iniquités sanglantes de la Première ? Ou est-ce que seule l'Eglise catholique devrait faire repentance ? La question est grave parce qu'elle en entraîne une autre sur le sujet qui nous occupe : peut-on être un homme digne de ce nom si l'on ne reconnaît pas le droit des consciences ?"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Hommen viennent rhabiller les Femen

    Ce soir, les Hommen sont venus offrir aux Femen une tenue décente en leur apportant... des soutiens-gorges. En effet, malgré les subventions secrètes de la mairie de Paris, le groupuscule extrémiste Ukrainien "Femen" n'arrive manifestement pas à boucler les fins de mois : les fonds leur manquent pour s'offrir une tenue décente. Les actions violentes et seins-nus des Femen sont une insulte à la féminité et une dégradation de la femme. Elles sont une provocation honteuse aux yeux des enfants auxquels elles s'exposent en toute impunité.

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    2Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/