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anti-national - Page 939

  • Plainte contre Trierweiler : on attend la suite

    Beaucoup de nos lecteurs nous interrogent pour savoir où en est la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler que nous évoquions dans un article du 18 juillet (EXCLUSIF: Trierweiler convoquée chez le juge en septembre) sur les informations données par le plaignant lui-même.
    À ce jour, selon ses propres affirmations, Xavier Kemlin est toujours dans l’attente de cette convocation à laquelle il devrait également se rendre et à l’issue de laquelle la dame en question pourrait se voir mise en examen. Une convocation apparemment toujours prévue pour septembre.
    Mais devant le silence radio sur cette affaire, il est tout de même permis de s’interroger.
    Depuis qu’il a déclaré la plainte recevable, le juge subit-il des pressions ou des intimidations déguisées ?...
    Sinon, quelles sont les raisons de ce total black-out ?...
    Certains messages lancés sur Internet sont allés jusqu’à prétendre que cette info était un Hoax… Assiste-t-on alors à une véritable entreprise de désinformation destinée à pourrir la situation ?...
    Les faits reprochés semblent pourtant bien avérés puisque la plainte a été admise. Ou alors peut-être s’agit-il du « syndrome de la patate chaude », selon les propres termes de Xavier Kemlin…

    L’affaire est tellement chaude que le juge hésiterait encore devant le risque de s’y trouver brûlé…

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Les sept piliers de la folie belliciste

    Tribune de Camille Galic.
    Voulue par Barack Husseyn Obama avec la collaboration de son caniche François Hollande – à la remorque de Bernard-Henri Lévy comme l’avait été son prédécesseur Nicolas Sarkozy en Libye –, l’agression de la Syrie, sous prétexte de « crime contre l’humanité » commis par celle-ci, obéit-elle à un élan du cœur ou avait-elle été en réalité programmée par la Maison-Blanche et le Pentagone depuis… 2001 ?
    Décapiter « sept pays en cinq ans »

    La planification avait été décidée « dix jours après les attentats du 11-Septembre », affirmait le général Wesley K. Clark interrogé le 2 mars 2007 sur DemocracyNow. Et, le 3 octobre suivant, lors d’une conférence à San Francisco, le général dénonçait à nouveau ces « plans secrets d’invasion » dont l’avait informé l’un de ses anciens subordonnés au cours d’une visite au Pentagone en septembre 2001. On nous permettra de le citer in extenso (1) :

    Un officier de l’Etat-major m’appelle dans son bureau et me dit : « Je veux que vous sachiez que nous allons attaquer l’Irak. » J’ai demandé « Pourquoi ? » Il a répondu : « Nous ne savons pas. » J’ai dit : « Avons-nous établi un lien entre Saddam Hussein et le 11/9 ? » Et il m’a répondu que non. De retour au Pentagone, six semaines plus tard, j’ai revu le même officier et lui ai demandé : « Est-il toujours prévu que nous attaquions l’Irak ? » Il a répondu : « Monsieur, vous savez, c’est bien pire que ça. » Il a pris un document sur son bureau et m’a dit : « J’ai reçu ce mémo du secrétaire à la Défense [le faucon Donald Rumsfeld] qui dit que nous allons attaquer et détruire les gouvernements dans sept pays en cinq ans. Nous allons commencer par l’Irak, et puis nous irons en Syrie, au Liban, en Libye, en Somalie, au Soudan et en Iran. » J’ai dit : « 7 pays en 5 ans ! » Je lui ai demandé : « Est-ce un mémo top secret ? » Il me répondit : « Oui, Monsieur ! » […] J’ai gardé cette information pour moi pendant longtemps, six ou huit mois, j’étais tellement abasourdi que je ne parvenais pas à en parler, et je ne pouvais pas croire que c’était vrai, mais c’est bien ce qui s’est passé. »

    Certes, le timing fixé de cinq ans n’a pu être respecté mais, deux ans plus tard, le régime irakien était abattu, et la Libye de Kadhafi était décapitée en 2011, tandis que se précisaient les menaces sur Damas et Téhéran. Ce qui explique peut-être la récente volte-face de l’Iran dont le nouveau président, l’ayatollah Hassan Rohani successeur de Mahmoud Ahmadinejad, celui-ci très réservé sur l’ampleur et les conditions de la Shoah, vient au contraire de faire reconnaître (et condamner) par le chef de sa diplomatie Mohammed Javad Zarif « le massacre des juifs par les nazis » – initiative prise à l’occasion de Roch Hachana, Rohani lui-même se fendant d’un message de « félicitations » à l’Etat hébreu pour le nouvel an juif. Une première dans l’Iran post-impérial.

    Aucune place pour les peuples non métissés !

    Wesley K. Clark est-il crédible ? Ses allégations n’ont jamais été démenties par l’Exécutif. Et impossible de le définir comme un sale réac ou un ennemi des droits de l’homme : c’est lui qui, en sa qualité de très interventionniste commandant en chef des troupes US en Europe, conduisit la coalition « atlantique » qui, au printemps 1999, devait martyriser et ruiner la Serbie, cataloguée par les médias et l’Establishment (au premier rang duquel l’infatigable BHL) tortionnaire de l’innocent Kossovo. A l’issue de cette guerre aussi cruelle qu’asymétrique le général victorieux proclamait, en juillet 1999 : « Il ne doit plus y avoir de place en Europe pour des peuples non métissés. Les peuples non mélangés appartiennent aux idées périmées du XIXe siècle. »

    Clark, Albright et Kerry : cherchez le père

    De plus, en dépit de son nom très anglo-saxon (celui de son père adoptif), de son appartenance au protestantisme et de sa belle gueule de guerrier hollywoodien, les intérêts d’Israël sont les siens : né Wesley Kanne, ne se targue-t-il pas depuis 2003, époque de son éphémère candidature à la candidature démocrate de 2004 (contre George W. Bush), d’appartenir à l’illustre gens des grands prêtres Cohen ou Kohen et de descendre d’une longue lignée de rabbins ayant fui la Biélorussie pour échapper aux pogroms tzaristes ? Cette origine, il ne l’aurait découverte que tardivement car sa mère, méthodiste et installée à Little Rock (Arkansas) après la mort de Benjamin Jacob Kanne et son second mariage avec un M. Clark, avait dissimulé la vérité au jeune Wesley pour, paraît-il, « le protéger des persécutions du Ku-Klux-Klan » (2).

    Très curieusement, c’est aussi à l’âge adulte que deux secrétaires d’Etat américains, l’une sous Clinton (Madeleine Albright, née Korbel à Prague) et l’autre sous Obama (John Kerry, dont le grand-père paternel, né Fritz Kohn en Silésie, aurait choisi son nouveau patronyme, très irlandais, au hasard sur une carte de l’Europe), se seraient avisés de leur ascendance juive ; et qu’ils auraient appris, de plus, qu’une grande partie de leur parentèle (trois de ses grands-parents pour Albright, plusieurs oncles, tantes et cousins pour Kerry) auraient péri dans l’Holocauste (3).

    Le mystère du gaz sarin et le spectre de « Munich »

    Cette ascendance explique-t-elle l’alignement de l’actuel secrétaire d’Etat sur le gouvernement de Benyamin Netanyahou et les rabbins états-uniens qui, selon le site timesofisrael.com/us, se sont mobilisés, « en tant que descendants de survivants de l’Holocauste ou de réfugiés dont les ancêtres ont été gazés à mort dans des camps de concentration », pour « exhorter les élus du Congrès à soutenir le président Obama dans son projet d’attaquer la Syrie afin de mettre fin à l’utilisation d’armes chimiques » ?

    Mais les utilisateurs du gaz sarin (armée syrienne ou, au contraire, rebelles ?) n’ont toujours pas été identifiés. D’où la question, outrageante selon le premier ministre britannique Cameron, posée par George Galloway, député ex-travailliste de la circonscription de Bradford West et convaincu de la responsabilité du groupe rebelle lié à Al Qaïda : « Mais qui a donné à Al Qaïda ces armes chimiques ? Voici ma théorie : c’est Israël qui lui a fourni ces armes chimiques (4). »

    Théorie phantasmatique ? Reste que des commandos encadrés par les services spéciaux US, israéliens, français et britanniques sont positionnés dans la banlieue de Damas, comme l’annonçait France Info avant l’attaque chimique du 21 août.

    N’importe, John Kerry a profité de la conférence paneuropéenne de Vilnius pour affirmer le 7 septembre, et dans notre langue afin de se concilier les 68% de Français hostiles à toute aventure militaire, que « notre sécurité dépend de la manière dont notre conscience collective et notre engagement à l’égard des normes internationales existant depuis près d’un siècle nous feront réagir ». « Les États-Unis, nos partenaires français le savent, ne peuvent rester indifférents face à ce massacre. Nous ne pouvons laisser un dictateur se servir impunément des armes les plus effroyables (5) », ajoutait-il en parlant de la capitale lituanienne comme de « vraiment notre Munich à nous » afin de mieux jeter l’opprobre sur les opposants à l’intervention.

    500 000 enfants irakiens liquidés ? Ça valait la peine !

    Cette intervention fût-elle « courte et ciblée», comme l’Américain nous le promet à l’instar de son homologue hexagonal Laurent Fabius – qui, lui, bien que baptisé à Notre-Dame de Paris, avait cru devoir appeler de Jérusalem, le 25 août, à la croisade contre Bachar el-Assad dont il soulignait la « responsabilité écrasante » dans « l’étendue de ce massacre chimique » sur lequel il disposerait de preuves « totalement convergentes » –, nul ne peut en mesurer les conséquences militaires, politiques, religieuses, raciales et surtout humaines.

    Interrogée le 12 mai 1996 dans l’émission 60 Minutes sur les 500.000 enfants irakiens déjà morts (et dont le nombre devait tripler avant même l’agression) des suites de l’embargo américain sur les équipements sanitaires et les médicaments, Madeleine Albright, alors ambassadeur américain à l’ONU à l’initiative de Bill Clinton, avait froidement répondu : « Je pense que ça en valait la peine (6). »

    En 2002, John Kerry, alors sénateur du Massachusetts, votait la motion autorisant le président Bush junior à « utiliser la force, si nécessaire », pour désarmer Saddam Hussein. Ce qui fut fait l’année suivante en recourant au mensonge sur le formidable arsenal de destruction massive qu’aurait possédé le régime (mensonge reconnu officiellement par Paul Wolfowitz, numéro deux du Pentagone, dans le numéro de mai 2013 du magazine Vanity Fair) mais « cela en valait-il la peine » quand on sait qu’en ce dixième anniversaire de la « libération » de l’Irak, le pays se débat dans la plus totale anarchie, avec par exemple 71 morts et plus de 200 blessés dans la vague d’attentats ayant ravagé Bagdad dans la seule journée du 4 septembre dernier ?

    Ledeen et la « théorie du chaos »

    Irak, Libye, Syrie. Selon le général Clark, la déstabilisation totale de ces pays aurait été planifiée en représailles contre les attentats du 11-Septembre attribués à Oussama ben Laden et Al Qaïda… avec lesquels il apparut très rapidement que Bagdad, Tripoli et Damas n’avaient aucun lien, bien au contraire, la nébuleuse islamiste sunnite étant pilotée uniquement par les empires pétroliers du Golfe, fidèles alliés (et surtout créanciers) de Washington bien qu’islamistes militants.

    A quoi riment donc ces offensives répétées, et prétendument morales, à partir de montages et de manipulations, à l’encontre de régimes sans doute dictatoriaux, mais pratiquant du moins une certaine répartition du revenu national et initiant d’indubitables progrès en matière d’infrastructures médicales, scolaires et locatives, alors qu’on laisse en paix l’affreux tyran Mugabe qui, depuis 1979 et l’atroce guerre civile entre Shonas et Matabélés (ne parlons même pas de l’élimination des Blancs), a mis en coupe réglée le Zimbabwe ?

    Le but est de construire le « Grand Moyen-Orient » imaginé par Michael Ledeen, idéologue des « neo-conservatives » Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Paul Wolfowitz, Richard Perle, etc., qui entouraient George W. Bush, à partir de la « théorie du chaos » reposant sur la « destruction positive » ; et Ledeen, ancien trotskiste promu gourou du Pentagone, du Département d’Etat et du Conseil national de sécurité, ne s’en cachait pas (7).

    Collaborateur de la vénérable et influente National Review mais aussi de la Jewish World Review et fondateur du Jewish Institute for National Security Affairs (JINSA, lié à l’AIPAC, le lobby israélien œuvrant au Capitole), il prononçait ainsi devant cette instance, au lendemain de la chute de Saddam Hussein, une adresse intitulée : « Il est temps de se focaliser sur l’Iran, mère du terrorisme moderne » (Time to Focus on Iran — The Mother of Modern Terrorism) où il déclarait notamment : « Le temps de la diplomatie est terminé. Est venu le temps d’un Iran libre, d’une Syrie libre, d’un Liban libre (8) », cela par quelque moyen que ce soit.

    Et à ceux qui lui objectaient que les forces américaines devaient s’armer et se préparer pour faire face à ces différents conflits (on se souvient qu’en 1993, l’expédition américaine Restore Hope en Somalie fut un échec sanglant, Clinton étant obligé de rapatrier promptement ses troupes) et que le coût humain serait considérable pour les agressés, il répliquait : « La région est déjà un chaudron. Ça ne changera pas de la chaudroniser un peu plus. Et le plus vite possible ! » – Faster, please ! Une expression frappante, c’est le cas de le dire, dont il a fait le titre de son blog.

    L’Oncle Sam gendarme ou dynamiteur du monde ?

    L’objectif que Ledeen avait fixé au républicain Bush fils sera-t-il atteint par le démocrate Obama, avec le concours empressé de la France ? On ne voit pas très bien ce que l’Amérique – dont Washington vient de se souvenir, opportunément, que notre pays était « son plus ancien allié » – et son peuple y gagneront. Au regard des catastrophes irakienne et libyenne, on ne mesure que trop, en revanche, ce qu’y perdront les nations et les populations, chrétiennes notamment, sacrifiées sans états d’âme par Ledeen et son gang de forcenés. Mais sans doute, devant les décombres et les génocides, ces fous du bombardement chirurgical estimeraient que « cela en valait la peine ».

    Camille Galic 9/09/2013 http://www.polemia.com

    Notes :

    1. http://www.democracynow.org/2007/3/2/gen_wesley_clark_weighs_presidential_bid
    2. http://en.wikipedia.org/wiki/Wesley_Clark
    3. http://en.wikipedia.org/wiki/John_Kerry
    4. http://www.youtube.com/watch?v=VrtM2w6BrXw
    5. http://www.liberation.fr/societe/2013/09/07/syrie-a-paris-kerry-s-adresse-en-francais-a-l-opinion-publique_930179
    6. http://www.youtube.com/watch?v=WC2jCxsHq4M
    7. http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Ledeen
    8. http://www.alternet.org/story/15860/who_is_michael_ledeen
  • Egypte : bilan des persécutions islamistes antichrétiennes

    LE CAIRE (NOVOpress) – Dans un « Bilan des destructions de lieux de culte chrétien depuis le 14 août 2013 »L’Œuvre d’Orient rappelle que les chrétiens d’Egypte sont « de toute évidence » la cible d’une véritable « vague de persécutions » mise en œuvre par des militants islamistes.

    Cette ONG venant en aide aux chrétiens du Moyen-Orient vient de publier la liste – « confirmée par les plus hautes autorités spirituelles » – des bâtiments chrétiens « incendiés ou saccagés ces dernières semaines en Egypte par les Frères Musulmans ou des personnes qui leur sont proches ». Le gouvernorat de Minia a été le plus touché, avec des attaques visant une bonne quinzaine d’édifices religieux. Sept autres ont été ciblés dans le gouvernorat d’Assiout, cinq dans celui de Fayoum, quatre dans celui de Suez, trois dans celui de Sohag, deux dans celui de Guizeh, un dans le gouvernorat du Nord Sinaï.

    D’autres églises ont été visées ailleurs dans le pays par des jets de pierres, des cocktails Molotov, ou ont été mitraillées ou assiégées par les mahométans. Des maisons, pharmacies, magasins, hôtels appartenant aux coptes ont été pillés, saccagés ou brûlés entièrement dans l’ensemble du territoire égyptien et leurs propriétaires ont été chassés de leur ville ou village. De nombreuses écoles coptes ou appartenant à des congrégations religieuses ont été incendiées ou pillées. L’Œuvre d’Orient, dénonce une « vague de persécution », alors qu’auparavant, les chrétiens faisaient l’objet de violences ponctuelles et de discriminations. Il souligne que « la position jusqu’au-boutiste des extrémistes fait craindre la poursuite de ce mouvement antichrétien ». L’association demande aux autorités égyptiennes actuelles qu’elles procèdent sans tarder à la protection et à la reconstruction des lieux chrétiens: églises, écoles, maisons de santé, habitations.

    Des crimes qui n’émeuvent pas François Hollande dans cette région du monde, si prompt pourtant à vouloir bombarder la Syrie…

    http://fr.novopress.info

  • Du bon usage des forces de l'ordre...

    Après avoir mobilisé la police pour contenir les débordements démesurés de l'opposition à la dénaturation du mariage, la préfecture va pouvoir continuer ses missions utiles au bien commun, en renforçant le dispositif policier aux abords de la future salle de shoot à Paris. Le maire du Xème arrondissement, Rémi Féraud a précisé :

    il y aura une équipe de policiers supplémentaires, spécialement dédiée au quartier de la gare du Nord et de la salle de consommation de drogue à moindre risque. Je l'ai posée comme condition, je sais que la préfecture de police travaille dessus.

    En comptant les futures brigades dédiées aux salles de viol à moindre risque et aux salles de racket à moindre risque que pourraient imaginer ces garants de la Morale, il faudra sans doute recruter des effectifs supplémentaires. Atteindra-t-on le retour au plein emploi grâce à ces actions de salubrité publique ?

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Syrie : Les supplétifs s’en vont en guerre

    Tribune de Michel Geoffroy.
    Après avoir été victime de bobardements, la Syrie risque de subir des bombardements. Hollande s’est engagé dans cette opération où la France ne peut jouer qu’un rôle de supplétif – de supplétif d’intérêts étrangers : ceux des pétromonarchies, des Etats-Unis d’Amérique et d’Israël. Un rôle détestable, déshonorant et dangereux. Michel Geoffroy fait le point pour Polémia.
    « La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » déclarait François Hollande dès le 27 août 2013 lors de la conférence des ambassadeurs.
    « La France » dont il est question dans la bouche de François Hollande a donc rompu les amarres de sa politique étrangère traditionnelle. Par contre, quand on interroge nos concitoyens seulement 32% d’entre eux seraient favorables à une intervention militaire française en Syrie (sondage IFOP-/-le Figaro des 4 et 6 septembre). Manifestement cette « France »-là ne correspond pas non plus à celle de François Hollande.
    Hier champion de l’autodétermination des peuples et de la souveraineté des Etats, voilà que « la France » hollandisée se range de plus en plus nettement dans « le camp du bien », c’est-à-dire sous la suzeraineté des Anglo-Saxons, spécialistes de ce genre de dualisme primaire et bombardeur. Un grand classique des socialistes, il faut bien le dire.
    Notre pays abandonne ainsi la realpolitik européenne pour la politique sentimentale, qui produit rarement de bons résultats.
    Les précédents fâcheux : Serbie, Libye
    Servi par les bobards accusant les Serbes d’atrocités, Chirac a décidé de nous lancer dans la piteuse opération du Kossovo, sans aucun mandat international et sous les ordres de l’OTAN, avec le brillant résultat que l’on sait : la rupture avec la Serbie, allié historique de la France, l’épuration ethnique des Serbes et la promotion du séparatisme des mahométans kossovars, sans aucun gain pour notre pays ni pour l’Europe, mais un gros gain pour les Etats-Unis qui achevaient ainsi l’isolement stratégique de la Russie.
    Soucieux de poursuivre en aussi bonne voie, Sarkozy nous a fait complètement réintégrer l’OTAN – sans rien changer à sa vassalité américaine. Après avoir menacé à plusieurs reprises l’Iran, il a décidé finalement de s’attaquer au leader libyen, moins dangereux. Avec également d’excellents résultats : nos Rafale ne se sont pas mieux vendus à l’exportation et les réfugiés ont proliféré dans la région. En outre les armes que nous avons distribuées aux insurgés se sont retrouvées chez les islamistes du Mali, nécessitant une intervention armée ultérieure de la France.
    La démocratie… version 1793
    En prime de cette intervention de la France, un autre Etat du pourtour méditerranéen se retrouve déstabilisé, dans la suite du « Printemps arabe »  qui a déjà mis KO l’Egypte et la Tunisie. A la place de la « démocratie » et des « droits de l’homme » – présentés par nos médias comme la finalité de ces interventions – on a vu le terrorisme, les règlements de compte, les exécutions sommaires, la persécution des minorités religieuses et la guerre civile prospérer. La démocratie version 1793 en quelque sorte.
    Fort de tous ces heureux précédents, sans parler de l’Afghanistan, François Hollande a, lui, décidé de punir tout seul avec son allié Obama, Bachar el-Assad, présenté comme un nouvel Hitler syrien, avant même de connaître les résultats des investigations des enquêteurs de l’ONU.
    À chaque fois nos présidents de la République ont fait franchir à notre pays une nouvelle et douteuse étape. Car la Syrie risque de se révéler bien pire que la Libye.
    Des aventures inutiles et dangereuses
    Mais qu’est ce que la France réelle peut bien gagner dans ces aventures militaires ?
    Certes, nos armées y déploient leurs capacités mais elles y usent aussi leur crédit et leur matériel alors que la liste des « opérations extérieures » ne cesse de s’allonger. S’agit-il donc du meilleur emploi de nos faibles forces ?
    Nos intérêts stratégiques sont-ils en jeu à Tripoli ou à Damas ? Les nôtres,  sûrement pas. Par contre, la déstabilisation des Etats laïcs mais autoritaires ouvre partout la voie à la guerre civile religieuse. Avons-nous vraiment intérêt, nous autres Européens, déjà confrontés à l’islamisme sur notre sol, à prendre parti dans les luttes politiques et religieuses qui secouent les pays musulmans sur le pourtour de la Méditerranée ?
    Les bons apôtres médiatiques nous expliquent qu’il en va de notre prétendue responsabilité de « protéger » des populations soumises à un clan sanguinaire : un rideau de fumée qui s’ajoute aux innombrables bobards dont on inonde l’opinion publique occidentale. Comme hier ces mêmes  MM. Kouchner et BHL nous vendaient le « droit d’ingérence humanitaire ». Voilà qui devrait nous rassurer de voir ces si belles consciences prendre parti pour une intervention armée en Syrie !
    D’autant qu’à ce train-là nous n’avons pas fini. Car après la Syrie pourquoi pas la Corée du Nord, le Zimbabwe, Haïti et tous ces Etats africains où règnent des despotes peu respectueux des droits de la personne ? Leurs citoyens ne méritent-ils pas, eux aussi, une « protection » occidentale ?
    Mais curieusement la conscience universelle devient myope quand certains intérêts ne sont pas en jeu.
    Un engrenage redoutable
    En « intervenant », en « frappant » ou en « punissant » les gouvernements de pays souverains,  nous créons un précédent et un engrenage redoutables.
    Qui nous dit que demain nous ne serons pas accusés à notre tour de ne pas « protéger » notre « population » (par exemple à la suite d’émeutes urbaines violentes) ?
    En s’arrogeant le droit d’intervenir dans les affaires des autres Etats, pour des motifs « humanitaires » (principe qui n’est pas véritablement reconnu par la majorité des Etats), en se lançant dans des coalitions hasardeuses, l’oligarchie au pouvoir oublie surtout les leçons de l’histoire : car l’ingérence appelle l’ingérence et celle-ci conduit à l’extension des conflits. C’est bien pourquoi l’ordre européen né du Traité de Westphalie et des horreurs des guerres de religion fondait la paix sur un principe diamétralement opposé à l’ingérence : celui de la souveraineté des Etats.
    La France n’a d’ailleurs jamais rien gagné à conduire des guerres qui n’étaient pas les siennes, ni à contracter des alliances avec des pays lointains et instables : que ce soit en Espagne, au Mexique ou en Afghanistan. Relisez l’histoire de notre pays pour vous en convaincre !
    Les supplétifs des pétromonarchies, des États-Unis et d’Israël
    Hélas notre pays n’est plus maître de sa politique étrangère, pas plus qu’il ne maîtrise sa législation, sa politique monétaire ou sa politique budgétaire. Car l’oligarchie a dilapidé tout l’héritage de l’indépendance nationale, pourtant nourrie des hécatombes des deux guerres mondiales et de la décolonisation.
    L’oligarchie nous joue une nouvelle fois sur la Syrie la grosse caisse des crimes contre l’humââânité, des droits de l’hôôômme et de la démocrâââtie. Comme à chaque fois où l’on nous conduit au désastre et au carnage, il faut une musique pour faire marcher au pas le bon peuple.
    Mais cela cache de plus en plus mal que notre pays est réduit au rôle de supplétif des intérêts des pétromonarchies, des Etats-Unis et d’Israël : intérêts, au contraire, bien concrets, mais qui ne sont pas ceux de la France cependant.
    Francois Hollande, qui joue les chefs de guerre sous l’œil attendri des médias, devrait pourtant savoir que les supplétifs ont toujours eu un sort funeste dans l’histoire.
    Michel Geoffroy, 9/09/2013
    http://www.polemia.com

  • Arrestations arbitraires : l'étau se resserre sur Manuel Valls

    Les drôles de consignes anti-Manif pour tous

    Dans un PV que Le Figaro a consulté, un gendarme assure qu’il devait interpeller toute personne qui tenait en mains un drapeau.

    Le Défenseur des droits recevra ce jeudi deux jeunes sympathisants de la Manif pour tous : il s’agit de la première audition, par les services de Dominique Baudis, qui « veillent au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité », d’opposants au mariage gay s’estimant victimes d’« arrestations arbitraires ». Une vingtaine de réclamations individuelles ont déjà été adressées au Défenseur des droits. Mais la Manif pour tous « pense pouvoir lui en envoyer bientôt au moins une centaine d’autres ».

    Celle de Jean et d’Aurélien est particulière : l’ensemble de la procédure (trois gardes à vue en mai dernier, deux en deux jours pour le premier, une pour le second) a été annulé en juillet par le tribunal correctionnel, pour défaut de base légale. « Tellement les faits étaient ahurissants », souligne leur avocat, Me Grégoire Etrillard. Sa réclamation auprès du Défenseur des droits a pour objet de faire constater les manquements déontolo­giques ayant eu lieu au cours de cette procédure, et notamment de déterminer l’origine des ordres donnés aux gendarmes et policiers ayant procédé aux interpellations litigieuses. [...]

    La suite sur le site du Figaro
    http://www.actionfrancaise.net

  • L'échec pour tous

     

    Le numéro de septembre de Politique magazine vient de sortir. Extrait de l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers :

     

    P"La réalité pourrait bien contredire les fausses assurances de ces politiciens dont la médiocrité d’esprit se couvre de la raison d’état. Le rêve socialiste ne dure jamais plus d’un an. Après, il faut payer. Non, François Hollande n’a pas été très malin en faisant croire au mois de juillet que, grâce à lui évidemment, la reprise économique était dorénavant l’actualité qu’il allait devoir gérer. Il était heureux de le dire et de le redire en toute simplicité avec ce sourire béat qui reflète si profondément sa vie intérieure. Il se donnait ainsi le beau rôle en insistant sur les résultats calamiteux du quinquennat précédent selon le jeu de cette alternance politicienne qui consiste essentiellement à éreinter le prédécesseur pour se faire valoir. Mais un tel calcul est aujourd’hui risqué. Pendant tout l’été, il n’a été question dans les discours de Hollande, d’Ayrault, de Moscovici que de ce « frémissement » de 0,5 %, signe annonciateur pour eux des lendemains heureux promis par le socialisme éternel et singulièrement par le candidat Hollande, son messie d’aujourd’hui : le mariage pour tous déjà légalisé, la retraite pour tous sans effort et le plus tôt possible, la croissance pour tous, l’éducation démocratique pour tous, le succès pour tous, les loisirs pour tous, la drogue pour tous, le partage des richesses évidemment pour tous, la liberté pour tous, même et surtout pour les récidivistes, les violeurs et les assassins qui, du coup, seront très gentils et avec qui il faudra aussi être très gentils s’il leur vient l’idée de recommencer, en application de la prochaine loi pénale si finement et si fermement concoctée par celle qui garde les Sceaux et qui, assurément, n’a jamais connu cette chance, pas encore, d’être assassinée, volée ou violée.

    L’avènement de cette société radieuse n’est, bien sûr, possible que par l’exclusion préalable et méritée de ceux qui refusent cet univers nouveau, ce « renversement de civilisation », selon le terme approprié qui a été employé, conçu et prédit par les brillants cerveaux de notre gauche illuminée dont la prophétesse Taubira à la voix rauque et oraculaire, le grand-prêtre Peillon à la voix si liturgiquement religieuse sont les plus éclatants exemples. Comme dans le roman d’anticipation de George Orwell, il y aura le ministère de la Vérité, chargé de l’éducation, de l’information et des loisirs programmés, le ministère de l’Amour, chargé de la justice et de l’uniformisation des esprits, s’il le faut par la rééducation musclée des récalcitrants, le ministère de l’Abondance, chargé de gérer la pénurie en faisant croire que l’Etat-providence de Big Brother assure la juste satisfaction des besoins de tous, le ministère de la Paix, chargé, comme il se doit, de faire la guerre. Nous y sommes ou presque. Mais comme toutes les expériences du passé l’ont prouvé, ce socialisme fumeux aboutira à des catastrophes. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Immigration : les avortements en fonction du sexe progressent en Grande-Bretagne

    LONDRES (NOVOpress) – L’immigration de masse favorise un ensauvagement des mœurs dans le pays qui doit la subir. Un nouvel exemple d’outre-Manche. Le Daily Telegraph a mené une enquête durant 19 mois sur la pratique des avortements sélectifs dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Le quotidien anglais a muni d’une caméra cachée quatre femmes enceintes d’origine ethniques différentes et les a envoyées dans neuf cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement, en raison du sexe de l’enfant. Deux médecins ont accepté cette pratique barbare, dont un basé à Manchester, le Docteur Prabha Sivaraman, qui a répondu à sa patiente : « Si vous voulez un avortement, vous voulez un avortement, voilà tout ! ».

    Près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays-de-Galle. En 2007, une étude de l’Université d’Oxford révélait que les mères d’origine indienne qui accouchaient en Grande-Bretagne affichaient à partir de leur troisième enfant un ratio garçon fille déséquilibré (113 garçons nés pour 100 filles pour les naissances survenues entre 1990 et 2005, contre 105 garçons pour 100 filles en moyenne). « L’explication la plus plausible, comme en Inde ou en Chine, est que l’identification prénatale du sexe et les avortements sur les fœtus de sexe féminin qui en découlent, sont en augmentation », soulignait le rapport. Avortements en fonction du sexe de l’enfant, conflits, racisme, islamisation, délinquance… L’immigration de masse importe en Europe bien des maux.

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  • 14 septembre à Paris : la manifestation en danger

    COMMUNIQUÉdu Collectif pour la Défense des Libertés Publiques

    Il y a 20 jours, le collectif de défense des libertés publiques annonçait son intention de manifester à la préfecture de Paris. Il y a 12 jours, la manifestation a été officiellement déposée, avec un trajet et des horaires clairement définis.
    Depuis, aucune information, aucun contact n’a été pris par la préfecture de police, avec les organisateurs de la manifestation. Étrange pour une administration en charge du bon déroulement des manifestations sur la voie publique. Étrange pour une administration qui accepte rapidement et simplement, ici des manifestations de soutien aux rebelles syriens, là des manifestations pro-kurdes, pro-turques, pro-ivoiriennes ou pro clandestins.
    Aujourd'hui, à 14h00, un délégué de la manifestation s'est rendu en préfecture pour demander des nouvelles...la réponse n’a pas tardé : le préfet réfléchit encore, et une réponse sera communiquée jeudi, soit 2 jours avant la manifestation. Dans quel pays sommes-nous donc ? Dans quelle république bananière ou soviétique sommes-nous pour qu'un État se donne le droit d'autoriser ou d'interdire une manifestation nationale, annoncée puis déclarée de longue date, 48 heures avant la tenue de cette dernière ?
    Le thème de la manifestation "pour la défense des libertés publiques et pour la libération des prisonniers politiques" avait été bien choisi. Aujourd'hui en France, l'État de droit n'existe plus, les libertés sont bafouées. L'organisation d'une manifestation nationale de cette ampleur, avec des bus partant de toute la France, avec des individus venant en train, en voiture, ne peut pas voir son sort décidé à 48 heures de l'échéance.
    Nous avons des règles de sécurité à respecter, une logistique à mettre en place et la préfecture sait bien qu'il est impossible, en 48 heures, d'optimiser cela. C'est pourquoi, si Mercredi 11 septembre, à 9h00, nous n'avons reçu aucune réponse de Monsieur le préfet (qui jusqu'à présent préfère se dédouaner derrière une énième contre-manifestation et des appels à la haine et à la violence de groupuscules d'extrême gauche clairement identifiés),  nous considèrerons que c'est une interdiction déguisée de la manifestation et nous en tirerons toutes les conséquences.
    Nous demandons à toutes les organisations et aux participants à la manifestation de samedi 14 septembre de rester informés, à partir de mercredi, sur les évolutions concernant la manifestation.
    Le Collectif pour la Défense des Libertés Publiques
    Ligue du Midi
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    30912 – Nîmes cedex 2
    Tel: 04 34 40 41 29 / 06 83 25 36 10
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