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anti-national - Page 937

  • Un œil sur le "hollandisme révolutionnaire"

     

    1er octobre 2013, par la rédaction d’E&R

     

    « Au bout d’un an ou deux, Hollande devra opérer le tournant radical rendu inévitable par l’approfondissement de la crise. Je m’en tiens à ce parallèle inversé : nous sommes encore dans la phase conformiste de l’hollandisme. Et je discerne quand même déjà des aspects positifs, dont certains constituent l’amorce d’une révolution morale et sociale… »

    Emmanuel Todd, octobre 2012

    Flâneries carcérales

    Entre 80 000 et 100 000 personnes condamnées à de la prison ferme sont en attente de leur incarcération. Afin de lutter contre la surpopulation dans les prisons, certains parquets « ont pris des mesures particulières pour différer ponctuellement la mise à exécution de certaines peines d’emprisonnement ferme ».

    Ainsi, certains d’entre eux ont opté pour « le rendez-vous pénitentiaire » : incarcération différée consistant à remettre à la personne condamnée une convocation à date fixe, l’invitant à se rendre en prison pour y exécuter sa peine. Des invitations dont on peut douter qu’elles soient honorées...

    Rappelons enfin qu’au 1er septembre, le taux d’occupation des prisons françaises était de 116 %, soit 67 088 détenus pour 57 473 places (avec des pointes à 200 % pour certains établissements) et qu’aucun projet de création de nouvelles places de prison n’est prévu.

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    Encore mieux que de vider les prisons : ne pas les remplir !

    Le bug qui fait baisser le chômage !

    « En matière de lutte contre le chômage, on a tout essayé... », déclarait François Mitterrand en 1993. Mais c’était avant l’apparition des téléphones portables !

    Afin de permettre aux chômeurs de ne pas « oublier » d’actualiser leur situation (il peut paraître surprenant qu’on puisse oublier de faire cet « effort » quand on sait que la conséquence de cette omission entraîne alors une radiation, et donc une suppression des allocations chômage), ceux-ci sont prévenus 5 jours avant la date butoir.

    Malencontreusement, une partie de ces messages de relance (par appel ou envoi de SMS) du mois d’août n’a pas abouti. Ainsi, cette grave défaillance de l’opérateur SFR a entraîné une radiation massive de chômeurs en août.

    Le communiqué de presse du Pôle emploi annonce :

    « On peut estimer que l’impact à la baisse de ce dysfonctionnement sur le nombre d’inscrits en catégories ABC est compris dans une fourchette de 32 000 à 41 000, dont 21 000 à 28 000 en catégorie A. Ainsi, en l’absence de ce dysfonctionnement, on peut estimer que le nombre de demandeurs d’emploi en catégories ABC aurait connu en août 2013 une diminution comprise entre 22 000 et 31 000 (soit entre -0,4 % et -0,6 %) ; pour la catégorie A, la diminution aurait été comprise entre 22 000 et 29 000 (soit entre -0,7 % et -0,9 %). »

    Avec des milliers d’emplois subventionnés par l’État et quelques « bugs » téléphoniques ou informatiques, Hollande devrait pouvoir tenir son pari « d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin 2013 », sur le fil, probablement avant le réveillon de Noël...

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    Baisse du chômage : le trio gagnant PS, SFR et Pôle emploi

    Des éléphants aux vaches maigres ?

    Après l’UMP, qui a connu une quasi-banqueroute (11 millions d’euros demandés aux militants pour rembourser les frais de campagne de Nicolas Sarkozy, invalidés après une décision du Conseil constitutionnel), c’est au tour du parti socialiste de craindre pour sa trésorerie.

    Le parti au pouvoir (60 millions d’euros de recettes en 2013), qui anticipe de futures raclées électorales aux élections municipales (23 et 30 mars 2014), européennes (22 et le 25 mai 2014) et départementales (anciennement « élections cantonales » et reportées en 2015), cherche à faire 15 millions d’euros d’économie.

    La marée de vieux crabes et de jeunes bulots, qui parasitent chaque strate du pouvoir dans l’Hexagone, constitue les principaux contributeurs, via les cotisations, à la trésorerie du parti socialiste.

    La diminution de leur nombre pléthorique engendrera automatiquement une baisse des finances du parti. 

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    Le parti d’Harlem Désir enverra-t-il ses militants demander la charité au « peuple de gauche » ?

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Un-oeil-sur-lehollandisme-revolutionnaire-20468.html

  • La répression continue !

    Face aux manifestations de masse du premier semestre 2013, le gouvernement socialiste a pris peur et a répondu par la violence. Tabassages de manifestants, privations de liberté et détentions arbitraires, les moyens n’ont pas manqué pour faire pression. Plus d’un millier de jeunes ont été victimes d’arrestations arbitraires.

    Trois jeunes gardés à vue, qui étaient parmi les fameux 67 1, ont alors lancé Solidarité pour tous afin d’aider toutes les personnes victimes de persécutions policières et judiciaires. En trois mois, Solidarité pour tous a rendu service à près de 70 personnes en leur permettant de payer les honoraires de leurs avocats, les frais de justice et tout ou partie des frais engendrés par les procès.

    Anne-Laure Blanc - La suite sur Boulevard Voltaire

  • GPA : Christiane Taubira ne veut pas retirer sa circulaire frauduleuse

    Le député UMP Philippe Houillon a posé une question aujourd'hui à l'Assemblée à propos de la circulaire relative aux enfants de Français, nés à l’étranger d’une PMA ou GPA :

    H"Le 25 janvier dernier, madame la garde des sceaux, vous adressiez aux parquets et aux greffiers de métropole et d’outre-mer une circulaire enjoignant la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés à l’étranger de Français, lorsqu’il apparaît – je reprends vos termes – « avec suffisamment de vraisemblance, qu’il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui », reconnaissant donc de fait une pratique interdite en France. Nous avions appelé votre attention sur le fait que votre circulaire ne pouvait rendre légal ce qui était proscrit par un texte de loi. Mais vous aviez évidemment méprisé cette observation.

    [...] Or la Cour de cassation a rendu, le 13 septembre dernier, deux arrêts en matière d’état civil, aux termes desquels elle refuse de donner effet à une convention de gestation pour autrui conclue à l’étranger par un Français, convention qui, rappelle-t-elle, est nulle d’une nullité d’ordre public fût-elle licite à l’étranger. Dans son avis préalable l’avocat général, visant expressément votre circulaire, reprend ce principe selon lequel une circulaire, émanation du pouvoir exécutif, ne peut pas dans une démocratie, encourager les fraudes à la loi, quand celle-ci est d’ordre public et la priver de son effectivité sans empiéter sur le pouvoir législatif. « Fraude à la loi », « processus frauduleux » : ces termes employés par la Cour de cassation sont clairs et nous amènent forcément à vous poser la question de l’abrogation immédiate de votre circulaire… [...] …dont il n’est plus besoin de démontrer qu’elle prend appui sur une infraction et qu’elle détourne un principe d’ordre public."

    Le ministre délégué chargé de la famille, Dominique Bertinotti, a répondu à côté de la plaque.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Editorial de L’AF 2871 : VERS L’ETAT PS

    Il suffit donc que quelques grandes enseignes violent avec cynisme une décision de justice protégeant le principe du repos dominical pour que le gouvernement se plie à leur volonté : il est vrai qu’il s’agit de porter une nouvelle atteinte à la fois à la structure chrétienne de la société française et à la famille.

    Et que la majorité socialiste semble avoir été élue pour cela ! S’il faut une nouvelle preuve de la collusion idéologique entre la droite libérale et la gauche sociétaliste, l’aggravation de la très sarkosyste loi Mallié la fournit aisément sous couvert, évidemment, de laisser à ceux qui le « désirent » la possibilité d’exercer leur « liberté » de travailler le dimanche... Maurras parlait dans Libertés et Libéralisme, texte écrit en 1906 mais d’une actualité toujours aussi brûlante, de la célèbre liberté ...libérale de mourir de faim. Cette idéologie mortifère ne change pas, qui, avec cynisme, impose aux salariés de choisir entre leur vie familiale et sociale et leur salaire, tout en réduisant les Français au consumérisme. On dira que le travail le dimanche concerne les étudiants ? Outre qu’il s’agit d’un mensonge — l’encadrement n’est pas composé d’étudiants —, cette ouverture a également pour conséquence, voire pour objet, une concurrence déloyale envers un moyen commerce qui ne peut pas rivaliser... Et qui devra licencier non pas des étudiants, mais des salariés chargés de familles lorsque l’ouverture des grandes enseignes aura été généralisée. De toute façon, on ne réglera pas le problème du revenu des étudiants en déstructurant la société. Quant à l’argument économique, il ne tient pas : on ne dépense que ce qu’on a, dimanche compris. Et on peut changer des habitudes artificiellement imposées. D’ailleurs, un pays comme l’Autriche, qui est impitoyable sur le principe du repos dominical, a un taux de chômage — 4,7 % — à faire pâlir la France — 11 % !

    Le projet de budget pour 2014 est lui aussi une agression à l’égard des familles, principalement des classes moyennes. L’UMP, là encore, ne manque pas d’air en accusant le gouvernement d’étrangler les Français : Sarkozy a passé son quinquennat à créer de nouvelles taxes tout en délaissant la politique familiale. Mais il est vrai que, Hollande regnante, le paradis socialiste se transforme en enfer fiscal : abaissement du plafond du quotient familial, suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité et de l’exonération fiscale des majorations de retraite pour charges de famille, hausse des taux de TVA, non-indexation des aides au logement (APL)... Jamais les familles françaises, et parmi elles les plus nombreuses, n’auront été autant punies d’assurer le renouvellement des générations et donc l’avenir de la société. Il est vrai que l’Europe a déjà prévu de remplacer la démographie nationale par l’immigration, une politique de grand remplacement que Manuel Valls a décidée de favoriser en revenant aux 100 000 naturalisations annuelles du sarkozysme triomphant (2007-2010). On comprend qu’il s’attaque avec un mâle accent aux Roms... Si évidemment il ne s’agit pas de nier les graves problèmes, y compris en termes de délinquance et de criminalité, que posent certains membres de ces populations dont le mode de vie est « en confrontation » (dixit Valls) avec celui des Français , comment ne pas voir qu’ils sont l’arbre qui cache la forêt, d’autant que le pays légal — PS et UMP réunis — n’a pas l’intention de remettre en cause l’ouverture totale des frontières européennes au 1er janvier 2014 ? Manuel Gaz est le ministre de l’esbroufe, sauf quand il s’agit de harceler et de priver de leurs droits civiques les défenseurs de la famille et de la société française.

    Nous revenons à notre sujet initial et, malheureusement, craignons de devoir encore le faire souvent... tant que la France sera en république. Mais le cynisme de Hollande a passé la mesure ces dernières semaines. Rappelez-vous : s’agissant de l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) des couples hétérosexuels — excusez le pléonasme, rendu nécessaire par la loi Taubira — médicalement stériles aux paires féminines qui le sont, elles, structurellement, Hollande avait déclaré le jeudi 28 mars sur France 2 qu’il « respecterait » l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) sur le sujet. D’aucuns y avaient vu alors une façon d’enterrer le projet... C’était sans compter sur le manque de scrupule d’un président par défaut qui dirige l’Etat comme il dirigeait le PS : en jouant sur les « courants ». Aussi n’a-t-il pas hésité à faire main basse sur ce même CCNE en en changeant vingt-deux membres sur trente-neuf à l’occasion d’un renouvellement obligatoire de sept d’entre eux : non content d’évincer, sans même les prévenir, les représentants des religions, il y a désigné des amis personnels, tel Jean-Pierre Mignard, et des personnalités dont la compétence se résume à être proches des courants sociétalistes les plus « progressistes », telle la sénatrice PS Michel Meunier. N’est- ce pas dans la suite logique du traitement scandaleux réservé aux représentants des religions, principalement à Mgr Vingt-Trois, lors de leur audition sur le « mariage pour tous » devant l’Assemblée nationale ? Une nouvelle composition bienvenue également pour les avis que ce même CCNE sera bientôt invités à rendre, n’en doutons pas, sur l’euthanasie ou la GPA — pour les paires masculines.

    Parallèlement, Hollande a coupé les vivres au Haut Conseil à l’intégration, qui avait préconisé, en avril dernier, l’interdiction du port du voile islamique à l’université, au profit du nouvel Observatoire de la laïcité, présidé par Jean-Louis Bianco et auquel Jean-Marc Ayrault a nommé, le 22 septembre, Dounia Bouzar, ancienne membre du Conseil français du culte musulman qui, dès le le lendemain, dans le magazine Challenges, a déclaré que la France, Etat laïque, « doit remplacer deux fêtes chrétiennes par Yom Kippour et l’Aïd »... Ou comment, sous prétexte du contraire, favoriser le communautarisme, en déstructurant toujours davantage la société française par la négation de ses racines chrétiennes. Pierre Bergé et Jacques Attali, inspirateurs du pouvoir, y sont eux aussi publiquement favorables. Là encore, le libéralisme, sachant qu’il a dans le PS un allié idéologique, favorise la déchristianisation de la France : à peine Hollande élu, en juin 2012, le congrès de l’Association nationale des DRH, qui est dans l’orbite du MEDEF, n’a-t-il pas demandé au ministre du travail de supprimer trois fêtes chrétiennes, en vue de favoriser le communautarisme au sein de l’entreprise ?

    Ceux qui, tout en se disant patriotes et « sociaux », ne comprennent pas combien le rétablissement économique du pays est solidaire de la lutte pour la cohésion sociale n’ont rien compris. Un pouvoir financier apatride a trouvé dans l’Etat PS, qui s’instaure, un complice zélé pour mettre le peuple français en coupe réglé. Nous combattrons l’un et l’autre sans aucune faiblesse.

    François Marcilhac - L’AF 2871

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2871-VERS-L-ETAT

  • Après l’OGM voilà l’EGM « Enfant Génétiquement Modifié »

    De Anne Girault, Présidente de Femina Europa, Représentante de l’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC) au Conseil de l’Europe et à l’UNESCO :

    "A Strasbourg, [hier], dans une course contre la montre, plus de vingt parlementaires du  Conseil de l’Europe ont signé  un projet de déclaration contre la création d’embryons avec trois parents génétiques (au moins). “Les membres de l’assemblée parlementaire affirment que la création d’enfants avec du matériel génétique de plus de deux personnes géniteurs, proposée par l’Autorité d’embryologie et de fertilité humaine du Royaume-Uni, est incompatible avec la dignité humaine et le droit international.”" [voir le projet plus bas]

    "Le Parlement britannique qui n’a pas ratifié la Convention d’Oviedo sur la protection du génome humain veut autoriser dans les prochaines semaines une technique appelée « remplacement mitochondrial » pour soigner une maladie rare. Cette manipulation fait appel à l’ADN de trois personnes et détruit un embryon sain pour en soigner un autre. Le droit à la vie de l’embryon sain n’est pas respecté et la technique utilisée permet le clonage.

    Les premiers enfants nés génétiquement modifiés ne seront pas garantis, car une telle procédure n’est pas maîtrisable, ce seront des cobayes à vie qui transmettront leur nouvel ADN à leur descendance. La fondatrice de CORE « Comment on Reproductive Ethics » Joséphine Quintavalle a exposé les arguments scientifiques, juridiques et éthiques contre cette pratique eugéniste au cours d’une audition publique au Parlement. Les textes qui protègent la vie et l’embryon existent mais ils sont toujours remis en cause et affaiblis par des interprétations relativistes ou réductrices. CORE a répertorié de nombreux cas de femmes « donneuses » d’ovules qui sont devenues stériles ou ont eu des difficultés à avoir des enfants après une hyperstimulation ovarienne. Un documentaire a été produit pour attirer l’attention sur leur sort et avertir les femmes vulnérables qui risquent leur santé et même quelquefois leur vie pour un peu d’argent. Le Parlement Britannique sera-t-il sensible à la pression des parlementaires ? En Californie le Gouverneur Jerry Brown a récemment refusé une loi qui autorisait les chercheurs à acheter des ovules. Il a précisé que les risques pour la santé des femmes étaient trop élevés et que « tout n’est pas à vendre dans la vie ». Et comme disait un chercheur « je fais de la génétique mais pas de l’eugénisme »."

    Projet de déclaration écrite de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) sur la création d’embryons avec du matériel génétique issu de plus de deux géniteurs

    Lire la suite "Après l’OGM voilà l’EGM « Enfant Génétiquement Modifié » "

    Michel Janva

  • Répression contre les nationalistes en Grèce : ça continue !

    553572-nikos-michaloliakos-entoure-de-policiers-masques-a-la-sortie-des-locaux-de-la-police-le-28-septembre.jpgArrêté le week-end dernier avec 17 autres députés de son parti, le chef du parti nationaliste grec Aube dorée, Nikos Mihaloliakos, a été placé en détention provisoire mercredi soir.
    Le Système l’accuse éhontément de « diriger une organisation criminelle » [sic].
    Mercredi, quatre autres députés d’Aube dorée ont été inculpés du même chef d’accusation. Trois d’entre eux ont bénéficié d’une liberté conditionnelle tandis que le quatrième, Yannis Lagos, a été placé en détention provisoire. Le numéro deux du parti, Christos Pappas, doit comparaître à son tour ce jeudi devant le juge d’instruction.

    Communiqué du Renouveau français à ce sujet, que nous relayons volontiers :

    « Scandale et grave répression politique en Grèce

    En Grèce, le Système mène actuellement une campagne d’intoxication médiatique et de répression policière et judiciaire contre le parti « Aube dorée », notamment en emprisonnant son président de façon totalement injustifiée.

    De façon similaire à ce que l’on a connu en France avec les manipulations autour de « l’affaire Méric », la tyrannie en place en Grèce instrumentalise la mort d’un activiste d’extrême-gauche belliqueux, décédé en attaquant des Grecs patriotes.

    Confirmé par de prometteurs sondages, l’essor du mouvement nationaliste – seul porteur des solutions aux graves problèmes que connaît le peuple grec -, effraie visiblement l’Oligarchie, qui craint un réveil populaire et le retour de « la Grèce aux Grecs ».

    Le Renouveau français salue de nouveau le travail et les progrès de l’Aube dorée, dénonce fermement les scandaleuses manœuvres liberticides du gouvernement grec, et assure les dirigeants et les militants de la résistance nationale grecque de sa sympathie et de son soutien.

    Il invite les patriotes français à faire part de leur indignation à l’ambassade grecque :
    17 rue Auguste Vacquerie 75116 Paris
    Téléphone : 01 47 23 72 28 Fax : 01 47 23 73 85
    gremb.par@mfa.gr »

    http://www.contre-info.com/

  • Le Manifeste des Sentinelles de l’agora pour la sauvegarde des armées

    Alors que le Gouvernement annonce aujourd’hui même de premières suppressions de régiment, il est nécessaire de lire le message ci-dessous, qui dénonce la politique délibérée de destruction de notre puissance militaire... une politique continue depuis plusieurs décennies mais aggravée par Sarkozy et accélérée par Hollande.

    Le général de corps d’armée (2S) Jean-Claude Thomann, fait circuler un petit texte depuis quelques jours.

    Il écrit :

    "Je vous adresse en pièce jointe le manifeste pour la sauvegarde des armées rédigé par le cercle de réflexion "les sentinelles", auquel j’appartiens, et qui regroupe de manière informelle des officiers généraux et supérieurs des trois armées. Destiné en priorité aux parlementaires et élus de toutes tendances, il a vocation à être largement diffusé et relayé par les associations de la communauté militaire, et, nous en formulons le vœu, les media."

    Le général dit être membre des sentinelles de l’agora. Il précise : "Ce club de réflexion regroupe des officiers supérieurs et généraux des trois armées, de sensibilités diverses, mais ayant de multiples expertises et membres de nombreuses associations et institutions de Défense."

    Et de conclure : "Ce manifeste se veut fondateur en ce qu’il marque le début d’une action citoyenne qui pourrait d’ailleurs à terme prendre d’autres formes plus concrètes si les responsables de notre République persistaient dans leurs errements dramatiques pour la sécurité à moyen et long terme de notre pays."

    MANIFESTE POUR LA SAUVEGARDE DE NOS ARMEES

    Le démantèlement de l’institution militaire arrive à son terme. Infiniment plus que l’actuelle disette budgétaire, la fin de la guerre froide, les impératifs de l’Etat-providence et la volonté des « post modernes » d’en finir avec le « fracas des armes » ont été les abrasifs les plus puissants pour réduire, en moins d’un demi-siècle, l’armée française à l’état d’échantillon. La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche.

    Le couronnement de cette efficace entreprise de démolition a été de placer la haute hiérarchie aux ordres d’une administration civile de défense qui prospère sans frein, au prétexte de recentrer les militaires sur leur cœur de métier. Le soldat, « ravalé à la fonction d’homme de peine de la République », est prié de verser son sang dans le silence et l’indifférence en se soumettant aux règles strictes d’un devoir d’Etat pourtant largement déserté par ceux censés le faire mettre en œuvre et le faire respecter.

    Ce désastre consommé ne peut plus être confiné sous l’éteignoir d’un « devoir de réserve de la grande muette », caution hypocrite et confortable à la disposition de tous les habiles pour esquiver dans le confort de la chose publique leurs responsabilités envers la Nation.

    Des fautes multiples :

    C’est en effet une grande faute que de sacrifier le bras armé de la France au gré des idéologies de rencontre et de quelques embarras financiers.

    C’est une faute en regard du monde tel qu’il s’organise et dont chacun sait qu’il réservera de fâcheuses surprises. L’absence actuelle de menace militaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire. Son calme apparent ne doit pas masquer les reconfigurations géopolitiques qui marginaliseront, pire élimineront sans pitié les nations au moral défaillant.

    C’est une faute vis-à-vis de la sécurité des Français de faire ainsi disparaître un pilier majeur de la capacité de résilience du pays face à une éventuelle situation de chaos, dont nul ne peut préjuger le lieu, l’heure et la nature. Pour y faire face, seule une force armée peut et doit offrir les moyens suffisants, servis par des hommes et des femmes structurés par les valeurs puissantes du devoir et de l’obligation morale.

    C’est une faute d’éliminer l’une des institutions « fabriques de liens » dont la France a un urgent besoin face à l’action déterminée de forces centrifuges, dont elle est coutumière, et mises généralement au service d’intérêts particuliers et communautaristes.

    Il est donc plus que temps de rétablir la puissance et l’efficacité d’une institution d’Etat « pour le dedans comme pour le dehors » et de permettre à la France de se remettre à penser en termes de risques et de puissance stratégique. Elle en a les moyens. Elle doit le faire sans l’attendre d’une Europe, puissance inexistante, ou d’une soumission transatlantique délétère voire de plus en plus illusoire.

    Que rétablir et comment ?

    Les voies et moyens pour rétablir une institution, désormais comateuse, sont nombreux et divers. Ils n’attendent qu’une impulsion réparatrice, après des décennies de mesures irresponsables. Ils ne pourront, cependant, faire l’économie d’un certain nombre de dispositions, dont l’abandon ou le travestissement ne sont plus acceptables.

    D’abord, un budget décent qui permette à nos soldats de disposer de l’entraînement et des équipements nécessaires, et au politique de s’engager sans le soutien déterminant des Etats-Unis, tout en évitant le stupide tout ou rien nucléaire.

    Ensuite, des hommes et des femmes en nombre suffisant. Rien d’efficace et de durable ne peut se faire sans des effectifs capables de marquer dans la durée, sur et hors du territoire national, la volonté et la détermination de la Nation.

    Avec, bien entendu, une organisation des forces parfaitement univoque, tout en faisant la répartition qui convient entre des professionnels en nombre suffisant et les citoyens en armes qui doivent impérativement revenir au centre de notre dispositif sécuritaire et identitaire.

    Enfin, une répartition équilibrée, entre l’exécutif et le Parlement, des responsabilités qu’autorise la Constitution, laissant au militaire le devoir d’exercer librement son conseil, tout en administrant et mettant en œuvre les forces autrement que par le canal malsain d’une administration de défense d’autant plus intrusive qu’elle se sait irresponsable.

    Autant de mesures indispensables qui seront déclinées, point par point, dans des documents à venir et dont les signataires du présent document demanderont, avec détermination et constance, la réalisation pour le bien public.

    Il est grand temps de rénover et de renouveler le contrat de confiance de la République avec ses soldats. S’il n’est pas trop tard, il devient urgent de lui redonner la vigueur indispensable sans qu’il soit besoin de recourir à des formes de représentation qui, bien qu’étrangères à notre culture militaire, pourraient s’avérer, un jour peut-être proche, le seul moyen pour nos soldats de se faire entendre.

    Le 30 septembre 2013 - Les sentinelles de l’agora

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Manifeste-des-Sentinelles-de-l

  • Pas de pays libre sans défense nationale

    Sur l’antenne de RTL, le général Vincent Desportes, ancien directeur de l’École de guerre, professeur associé à Sciences-Po, connu pour don franc parler –voir notre blog- a vivement critiqué les dernières orientations  budgétaires impactant très fortement notre Défense nationale. Une paupérisation de notre  outil militaire qui acte une volonté politique de faire de la France  une puissance de seconde zone. Une France  toujours plus inféodée à l’Otan et tributaire de l’Empire pour assurer sa sécurité, de moins en moins à même défendre nos intérêts, notamment dans sa capacité de projection en  dehors de nos frontières.

      Nous le rapportions en  2010, citant le site Secret défense,  le général Desportes « s’était vu barrer la route à la direction de l’IHEDN et à une quatrième étoile ». En effet, « il  avait déjà été soupçonné d’être l’un des membres du groupe Surcouf, qui avait, en 2008, publié une violente charge contre le Livre blanc de la Défense ». « Livre blanc » dont les orientations délétères entamées  largement  sous Sarkozy, avaient été dénoncées alors par Bruno Gollnisch, car finalisant la volonté   d’amoindrir dramatiquement   notre outil militaire, désormais simple force d’appoint aux opérations du Nouvel ordre mondial.

     Marine Le Pen était la seule candidate lors de la dernière présidentielle à vouloir enrayer cette évolution très inquiétante. Elle  propose  notamment  de porter à au moins 2% du PIB l’effort consenti à notre défense nationale, assurance-vie du peuple français plus que jamais indispensable en ces temps troublés. On sait ce qu’il advient des peuples qui confient à d’autres le soin  de leur protection…

    Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian  détaillera aujourd’hui   les restructurations des armées. Il évoquera certainement  les suppressions de régiments et d’unités pour 2014,  « prévues dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM), » lesquelles «  provoquent déjà la colère d’élus des territoires concernés et d’officiers » rapporte Le Parisien.

     « Présentée début août, la LPM prévoit notamment 23 500 suppressions de postes supplémentaires à la défense durant la période 2014-2019.  Sur les 23.500, 9000 doivent l’être au sein des forces opérationnelles et 14 500 dans le soutien et l’environnement des armées. Une baisse des effectifs qui s’ajoute aux 54 000 postes déjà supprimés dans le cadre de la précédente LPM (2008-2013). »

     Cette grogne de la grande muette est-il encore écrit,  s’est « exprimé notamment dans un Manifeste pour la sauvegarde de nos armées diffusé par un cercle de réflexion baptisé les sentinelles, regroupant des officiers et d’anciens officiers, qui dénoncent anonymement une entreprise de démolition des armées.»

     La  défiance de l’Etat socialiste vis-à-vis des militaires est aussi au cœur des récriminations légitimes des personnels des armées.  Notamment avec «  le projet de réforme de l’organisation du ministère. Elle retire notamment à l’état-major la gestion des personnels, pour la confier à la direction des ressources humaines du ministère. »

     «En clair, les généraux ou amiraux seraient des techniciens du combat, peu aptes à gérer des hommes, des finances, des relations internationales, voire des services logistiques», écrivait mi-septembre dans Le Figaro le général Henri Bentégeat. L’ancien chef d’état-major des armées mettait notamment en garde contre un système  où les militaires sont tenus en suspicion».

     Dans un entretien accordé au quotidien La Croix le 1e mai dernier, le général Desportes relevait avec justesse que «  c’est déjà une défense minimale que le président de la République conduit à la relégation. Le Livre blanc de 2008 avait fait passer notre format à envoyer dans les opérations conventionnelles majeures de 50 000 à 30 000 hommes et de 100 à 70 avions de combat. Nous avions alors atteint véritablement un seuil. Et voilà que nous passons maintenant en dessous de ce seuil, avec un format de 15 000 hommes et 45 avions de combat. »

     Or, « il était nécessaire de rétablir une autonomie de transports stratégiques (avions gros porteurs, navires de projection) qui manque aujourd’hui cruellement à l’armée française. Cela n’est pas prévu. Nous ne pourrons conduire nos opérations que si les Américains les soutiennent. La France avait la première défense européenne, elle avait cet avantage de pouvoir intervenir dans les crises en son nom et au nom de l’Europe. Elle rentre dans le rang. »

     Le général Desportes concluait son propos en affirmant   que  la sécurité de la France et des Français ne saurait  se réduire à la seule  dissuasion nucléaire. Menace nucléaire, iranienne celle-là,  qui est au cœur des préoccupations du premier ministre israélien.  Mardi soir, à la tribune de l’ONU, Benjamin Netanyahu  a évoqué la possibilité d’une   action militaire unilatérale contre l’Iran.  Une déclaration qui  matérialiserait l’inquiétude de Tel-Aviv devant le  timide réchauffement des relations entre Washington et Téhéran –le dialogue direct renoué, une première depuis près d’un quart de siècle,  entre  Barack Obama  et Hassan Rohani .

      Pour autant , signe de la valse hésitation du  président américain, celui-ci,  après avoir  déclaré la semaine dernière être  prêt à donner une chance à la diplomatie pour sortir de l’impasse actuelle sur   dossier nucléaire iranien, a  rappelé lundi en recevant M.  Netanyahu à la Maison-Blanche que Washington « ne  (renonçait)  à aucune possibilité, dont l’option militaire ».

     Mardi, le Premier ministre de l’Etat hébreu a donc martelé que «Si Israël doit agir seul, alors Israël agira seul»,  que son pays «n’acceptera jamais de voir des armes nucléaires entre les mains d’un régime voyou qui, plusieurs fois, a promis de nous rayer de la carte».« Pourquoi un pays doté d’un programme nucléaire civil développe-t-il des missiles balistiques intercontinentaux, dont la seule fonction est de transporter des ogives nucléaires?». Aussi a-t-il exigé, relève Le Figaro, «  l’arrêt des centrifugeuses, l’évacuation vers l’étranger des stocks d’uranium enrichis et le démantèlement du programme iranien (…). »

     Mais Israël, qui faut il le rappeler est le seul pays de la région à posséder l’arme nucléaire,  a-t-il les moyens de mettre ses menaces à exécution ? « Le drame de Netanyahu, c’est qu’il menace l’Iran avec un revolver vide, décrypte Yossi Melman, spécialiste des questions de défense pour l’hebdomadaire Sof HaShavua. Le site d’enrichissement de Fordow, dont l’existence a longtemps été tenue secrète, est enterré à 70 mètres de profondeur, hors d’atteinte des armes israéliennes. »

     Dans les faits affirme-t-il,  « seuls les États-Unis disposent de bombes assez lourdes pour frapper ces installations, ainsi que de bombardiers capables de les transporter. Israël peut tout au plus retarder d’un an ou deux le programme iranien et ce, au prix d’un isolement diplomatique qui promet d’être durable».

     En mars de l’année dernière,  Pierre Beylau dans Le Point,  soulignait  les graves conséquences d’une attaque militaire israélienne sur l’Iran pour l’empêcher de mener à bien son programme nucléaire.

      « Un bombardement de l’Iran déclencherait une onde de choc incontrôlable : probable blocage du détroit d’Ormuz (avec envolée des cours du brut), embrasement des fronts Hezbollah libanais et Hamas palestinien. Une telle initiative, de l’avis des experts, ne résoudrait rien. Elle ne ferait, au mieux, que retarder le programme iranien. Tout en confortant Téhéran dans l’idée que seule la détention de l’arme nucléaire permettrait de sanctuariser le territoire iranien. C’était déja l’idée du Shah. »

     La crainte de cette « sanctuarisation » de l’Iran est bien pour beaucoup d’observateurs  la vraie  raison  des propos belliqueux de (certains) dirigeants israéliens.

     Certes,  nous pouvons comprendre   les craintes du peuple israélien  au regard des déclarations (homériques) du prédécesseur de M. Rohani, Mahmoud Ahmadinejad. Si seuls  les Etats-Unis l’ont utilisé, par deux fois contre les civils japonais en 1945, l’arme nucléaire est pas définition une arme de dissuasion, c’est-à-dire de non emploi du fait de  la réponse militaire de même nature qu’elle déclencherait en retour du pays agressé qui la posséderait.

     Une  réalité, note Bruno Gollnisch,  qu’intègre bien évidemment le général Desportes cité plus, lorsqu’il réclame pour notre pays un outil militaire cohérent et efficient pour sa sécurité,  qui ne repose pas uniquement sur l’atome…Pas de pays libre sans défense nationale digne de ce nom.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/03/pas-pays-libre-defense-nationale/

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    http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/

  • Pressions sur les maires : Valls et Taubira bafouent la légalité républicaine

    Valls et Taubira s’inscrivent dans une démarche totalitaire.
    Cinq ans de prison, c’est ce que risquent, selon Valls et Taubira, les maires qui refuseraient de procéder au mariage de paires homosexuelles. Deux circulaires explicitent ce point de vue. Elles oublient l’une et l’autre un principe essentiel du droit : la loi pénale est d’application restrictive. En en proposant une interprétation extensive pour des raisons politiques, Valls et Taubira s’inscrivent clairement dans une démarche totalitaire. S’appuyant sur un texte de doctrine d’un rapporteur du Conseil d’État, Léopold Gautier, réinformateur et publiciste, montre avec une grande rigueur juridique que les maires peuvent légalement user de leur objection de conscience.
    Polémia.
    Après l’adoption tonitruante, le 17 mai 2013, de la loi autorisant le mariage entre personnes de même sexe, Christiane Taubira et Manuel Valls, respectivement garde des Sceaux et ministre de l’Intérieur, ont signé deux circulaires à destination des préfets et des parquets. Ces circulaires, du 29 mai et du 13 juin, évoquent le traitement à réserver aux élus municipaux qui refuseraient de célébrer un tel « mariage ».
    Il y est affirmé – mais non démontré – qu’un maire qui, pour des motifs personnels, refuserait de célébrer un mariage entre personnes du même sexe s’exposerait à des sanctions pénales. Sont visés deux délits incriminés par le Code pénal : d’une part, la discrimination (fondée sur l’orientation sexuelle) ; d’autre part, l’abus d’autorité. Il semble pourtant plus que douteux que les maires réfractaires puissent être poursuivis sur ces chefs de prévention.
    À titre liminaire, rappelons que le maire ne risque aucune poursuite dès lors qu’il délègue à un adjoint le soin de procéder à ce mariage – et en cela la proposition de loi du sénateur Masson pour la reconnaissance légale d’une objection de conscience en la matière n’apportait rien, car exigeant une telle délégation de la part du maire.
    Le « risque pénal » pèse donc sur le maire qui refuse de célébrer le mariage et ne délègue pas (pour la simple et bonne raison que ses adjoints partagent ses convictions et refusent également de célébrer).
    1/ Quelle discrimination ?
    L’article 225-1 du Code pénal réprime la discrimination comme « toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de », notamment depuis 2001, « l’orientation sexuelle » ; lorsque cette discrimination est commise par une « personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission », le Code fulmine à l’encontre de celle-ci une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende (article 432-7).
    Or il n’est pas du tout certain qu’un maire réfractaire relève de cet article. Ce n’est pas Madame Michu mais Frédéric Dieu, rapporteur au Conseil d’État, qui le dit : « S’il y a discrimination à raison du sexe ou de l’identité sexuelle lorsque le maire refuse de regarder comme une épouse une personne qui n’est pas née femme mais l’est devenue, une telle discrimination n’est pas caractérisée lorsque le refus de célébrer le mariage s’appuie sur une distinction non pas entre personnes physiques mais entre situations associant chacune deux personnes physiques, à savoir la situation d’un homme et d’une femme d’une part, la situation de deux personnes de même sexe d’autre part (1). »
    De fait, l’interprétation stricte de la loi pénale plaide plutôt pour une non-applicabilité des articles 225-1 et 432-7 aux maires réfractaires. Partant, le premier chef de poursuites visé doctement par Taubira et Valls n’emporte pas vraiment la conviction.
    2/ Quel abus d’autorité ?
    L’article 432-1 du Code pénal incrimine « le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, agissant dans l’exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi ». « Prendre des mesures » : clairement, c’est un acte positif qui est exigé par le législateur, de sorte qu’une simple abstention ne saurait caractériser l’élément matériel de l’infraction. C’est d’ailleurs ce qu’a rappelé la Cour de cassation en 2003 (2) : « L’inertie ne peut être assimilée aux mesures positives d’abus d’autorité » sanctionnées par l’article 432-1. Or qu’est un refus sinon une inertie, une abstention ? Quelles mesures le maire réfractaire prend-il, positivement, pour faire échec à l’exécution de la loi sur le mariage homosexuel ? Aucune, justement : il se contente de ne rien faire.
    Le principe d’interprétation stricte de la loi doit primer sur les velléités répressives exprimées par ces circulaires.
    Le plus inquiétant, au-delà de la mauvaise foi idéologique ambiante, c’est bien sûr que les ministres de la Justice et de l’Intérieur, c’est-à-dire les ministres les plus concernés par le droit pénal, semblent à ce point étrangers à des principes aussi fondamentaux que la légalité des délits et des peines ou l’interprétation stricte de la loi pénale : même les étudiants en deuxième année de droit connaissent ces principes fondateurs de la sécurité juridique…
    Léopold Gautier, 30/09/2013
    http://www.polemia.com/pressions-sur-les-maires-valls-et-taubira-bafouent-la-legalite-republicaine/
    Notes :
    1 Frédéric Dieu, « Les maires et l’objection de conscience : fragilisation de l’état civil, fragilisation de l’Etat », La Semaine juridique – Administrations et Collectivités territoriales, n° 19, 6 mai 2013, act.406.
    2 Crim. 19 février 2003, n° 02-84.058.

  • Répression contre l’Aube dorée : un militant témoigne en direct – Traduction Novopress

     

    Répression contre l’Aube dorée : un militant témoigne en direct – Traduction Novopress

     

    Ci-dessus. Sondage sur les intentions de votes : Aube dorée (à droite) troisième parti de Grèce et deuxième chez les moins de 45 ans.

    ATHÈNES (NOVOpress) – À moins de savoir assez bien le grec moderne pour pouvoir consulter le site officiel d’Aube dorée, il est extrêmement difficile d’avoir sur les événements en cours une autre version que celle des grands médias. Le site Golden Dawn International tenu par des militants américains de l’Aube dorée, n’a pas été mis à jour depuis plus d’une semaine.

    Radio Bandiera Nera, la webradio du mouvement italien Casapound, a donc réalisé un entretien par Skype avec Costantino (Kostas), militant historique de l’Aube dorée et animateur de l’émission hebdomadaire hellénophone, RBN Hellas. Costantino a fait ses études en Italie et est parfaitement bilingue. Diffusé en direct mardi à 18 heures, l’entretien est désormais disponible à la réécoute (*). Pour tous ceux qui, sans nécessairement partager toute l’idéologie ou approuver toutes les manières de faire du parti le plus honni d’Europe, veulent entendre une autre voix voici le texte de cet entretien traduit en français pour Novopress.
    Flavien Blanchon

     

     

     

    « Que s’est-il réellement passé ?

     

    Après l’assassinat d’un jeune antifasciste, il y a deux semaines, à la suite d’un affrontement entre supporters de football dans la banlieue d’Athènes, la gauche, le centre, les socialistes et aussi la droite grecque ont commencé à attaquer Aube dorée. Les sondages nous attribuaient désormais plus de 15% au niveau national. Le numéro 3 de notre mouvement était donné par les sondages comme probable prochain maire d’Athènes, avec plus de 60% des intentions de vote. Vous pouvez imaginer ce que pouvait signifier conquérir la ville la plus importante de Grèce.

     

    Et il a été arrêté lui aussi ?

     

    Tout à fait. Il a été arrêté en même temps que notre premier secrétaire, que le secrétaire adjoint du parti, et que quatre autres députés qui faisaient partie du noyau historique d’Aube dorée – ce n’étaient pas des nouveaux venus. Ils savaient parfaitement qui arrêter. S’est alors ouverte une chasse au “fasciste” avec plus de 30 arrestations. Et ils n’ont pas encore terminé.

     

    Les accusations sont terribles : la principale est l’association de malfaiteurs. Désormais tous les militants, et les électeurs, qui sont plus de cinq cent mille, sont traités de délinquants par les journaux télévisés et les radios. Et puis extorsion de fonds, détention d’armes. Ils découvriront sûrement des avions, des porte-avions, des chars d’assaut. Nous les avions pourtant bien cachés, tous les chars d’assaut que nous possédions.

     

    Je dois ajouter que, la semaine dernière, ils ont fait arrêter quatre haut-gradés de la police pour liens présumés avec notre mouvement, ainsi que des agents des forces spéciales grecques. Vous pouvez voir qu’il s’est agi d’une attaque bien étudiée.

     

    Ils ont en outre arrêté les nôtres un samedi, quand le parlement grec ne siégeait pas, et donc sans attendre un vote pour lever l’immunité de nos députés. C’est la première fois, non seulement en Grèce mais, je crois, dans toute l’Europe, que le premier secrétaire d’un parti, et qui est député, est arrêté sans vote du parlement.

     

    Peux-tu nous expliquer comment fonctionnent exactement en Grèce les dispositions sur l’immunité parlementaire? Existe-t-il une loi du même genre qu’en Italie [et qu’en France, NdT] ?

     

    Oui, il y a une loi du même genre. Si l’on veut arrêter un parlementaire, il faut aller au parlement et les députés doivent voter la levée de l’immunité. C’est ce que prévoiraient les normes démocratiques. Mais elles ne nous ont pas été appliquées à nous.

     

    Voilà donc la situation judiciaire. Peux-tu nous parler à présent de la situation politique ? Est-ce que le mouvement est en train de réagir ? Dis-nous bien sûr seulement ce qu’il est opportun de dire en public.

     

    Oui, même si notre leader est en prison, sa femme, qui est elle aussi députée, lui sert de porte-parole et est en contact avec lui. D’ici 3 ou 4 jours, nous verrons les développements, y compris judiciaires, mais nous sommes là.

     

    Mais savez-vous comment ils font? Ils entrent dans les maisons des militants, ils trouvent des tee-shirts d’Aube dorée et des drapeaux grecs. À ce propos, le ministre de la justice a déclaré officiellement que la police avait le droit d’arrêter et de fouiller toute personne qui porte un drapeau grec dans la rue. Aujourd’hui donc, le drapeau grec est quelque chose de criminel. Pour le reste, ils ont tout au plus trouvé des armes-jouets à air comprimé.

     

    Et puis cette semaine, le parlement votera une nouvelle loi “antiraciste” et vous pouvez imaginer quelles seront les règles.

     

    Quelles sont les dispositions actuelles en Grèce ? Existe-t-il une loi analogue à la loi Mancino [loi italienne de 1993, qui est l’équivalent, en beaucoup moins rigoureux, des lois Pleven et Gayssot en France, NdT] ?

     

    Il existe une loi mais plutôt “douce”. Par exemple, il est permis d’utiliser le symbole du faisceau ou de faire le salut romain. La nouvelle loi que le parlement est sur le point d’approuver, en revanche, sera peut-être encore plus dure que la loi allemande.

     

    Quelle a été la réaction des gens ordinaires ?

     

    Dans toute cette affaire, c’est là que je peux dire quelque chose de positif: les gens ordinaires n’ont pas gobé ces mensonges. Je parle avec les gens et ils sont tous avec nous. Même des gens qui n’ont pas voté Aube dorée jusqu’ici, mais qui disent “à présent, je voterai pour elle!” La Grèce est un État qui traverse en ce moment une crise terrible, elle est probablement déjà en faillite, les banques nous ont tout pris, il y a le nouveau mémorandum [le nouveau plan d’austérité] qu’ils ont déjà voté et personne ne le sait, et pendant ce temps la presse parle d’Aube dorée.

     

    Vous autres Italiens, du reste, vous avez vécu les années 1970, et vous savez ce qu’est le mensonge d’Etat. Mais cette fois, probablement, ils ont exagéré.

     

    […] Nous avons bon moral et ceux qui le peuvent vont tous les jours protester devant le Palais de Justice, même au risque d’être arrêté. »

     

    * Sur RBN pour écouter l’entretien sans être gêné par la musique, cocher la case sous “Diretta – Stoppala quando ascolti un Podcast”.

     

    Crédit image : Sondage de la société Pulse pour le journal 6Μέρες. en Novembre 2012. DR.

    http://fr.novopress.info/141886/repression-contre-laube-doree-un-militant-temoigne-en-direct-traduction-novopress/#more-141886