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anti-national - Page 940

  • Aujourd'hui c'est la fête de l'allahicité

    Voici l'authentique déclaration de Jean-Marc Ayrault :

    "Je vous remercie chaleureusement de votre accueil, ici à la Grande Mosquée, magnifique édifice qui constitue depuis 1926 - bientôt un siècle - le lieu symbolique de rassemblement des musulmans de France.

    En ce jour de la grande fête de l’Islam, l’Aïd el Kebir, célébrée partout dans le monde, je voudrais adresser, à tous les musulmans de France, mes vœux les plus sincères. Je sais que ce jour exceptionnel est l’occasion pour les familles musulmanes de se retrouver. Je souhaite donc que cette journée soit pour chacune et chacun d’entre vous un moment de rassemblement familial, de joie et de bonheur.

    A travers vous, je salue une grande religion de France. Je mesure la place qui est la sienne dans notre Pays et dans notre Histoire. J’entends la parole que vous portez pour rassembler les Femmes et les Hommes autour d’un message de paix et de concorde, dans le cadre de la République, et en accord avec ses principes et ses valeurs.

    Je sais aussi les préoccupations qui sont les vôtres lorsque des fidèles sont la cible de discriminations ou que la liberté d’exercer son culte est menacée.

    Aussi, je veux vous assurer de la détermination du Gouvernement à faire respecter la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, qui comptent parmi les fondements de notre Nation. Je vous le redis avec force : toute atteinte au libre exercice du culte est intolérable, et toutes les croyances religieuses doivent pouvoir s’exprimer dans notre Pays dans le respect des lois de la République, de la laïcité et des convictions de chacun.

    Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs, l’Islam de paix et de concorde, est partie prenante de notre pays et des valeurs qui le fondent."

    Très heureuse fête de l’Aïd el Kebir à vous toutes et tous !

    Les passages en caractère gras sont d'origine.

    Michel Janva

  • DÉMOGRAPHIE LA FRANCE ENTRE LE VIDE ET L'INVASION (arch 1994)

    Une natalité qui continue à baisser, une immigration qui continue à monter, telles sont les projections officielles de l'INSEE. Au bout du compte, la population française risque d'être submergée et modifiée.
    ✑ L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) publie dans le dernier numéro de sa revue mensuelle Economie et statistiques un dossier étoffé sur le dernier recensement de la population française. Il s'agit donc d'une étude sérieuse puisque effectuée « grandeur nature ». Contrairement à ce qu'ont écrit la plupart de nos confrères, cela ne constitue en rien un relevé de certitudes mais plutôt une projection à partir de données multiples. Les assertions ne sont qu'hypothèses car les chiffres à venir dépendent en grande part de variables inconnues à ce jour qu'il s'agisse du taux de fécondité mais encore d'accidents plus ou moins imprévisibles de l'histoire : guerres, invasions ou épidémies. Bien malin qui peut jurer que le sida ne perturbera pas la démographie de demain.
    L'étude officielle pose de nombreuses questions et tente de répondre à quelques une. Combien de personnes vivront en France demain ? Comment va se répartir la pyramide des âges ? Dans quelles régions habiteront ceux qui peupleront notre pays et quels métiers ils exerceront ?
    Hélas la plus importante reste dans l'ombre. Sachant que la cohésion d'un peuple dépend en bonne proportion de son homogénéité, il n'aurait pas été inutile de réfléchir à la notion de population de France plutôt qu'à celle de population en France.
    Beaucoup se réjouissent de constater que le nombre d'habitants de l'Hexagone va continuer à croître durant le demi-siècle qui vient. Quelle que soit l'hypothèse de fécondité, c'est-à-dire le taux d'enfants par femme en âge de procréer, la population de notre pays sera comprise entre 61 et 66 millions d'individus en 2020. Vers 2050, la fourchette s'élargirait de 57 à 74 millions.
    ✑ Immigration toujours
    À ce simple point de vue comptable les chiffres sont supérieurs aux prévisions découlant des précédents recensements et cela à cause, surtout, de la baisse de la mortalité et du maintien de l'immigration.
    Selon l'INSEE, te solde migratoire aurait « toutes les chances » de «rester» à 50 000 par an en moyenne. Chaque année, une cohorte d'étrangers égale à la population de Châteauroux viendrait s'installer sur notre sol. La libre circulation des hommes à l'intérieur d'une Union européenne (merci Maastricht, merci Schengen) qui ne cesse de s'élargir, l'ouverture des frontières à l'Est et les sollicitations pressantes des pays du tiers-monde expliquent ce désastre, qui, finalement, truque tous les chiffres.
    L'INSEE est obligé d'avouer que les mesures gouvernementales passées et présentes de restriction n'ont et n'auront pas d'effet à long terme sur le solde migratoire. Il s'agit bien là d'une nouvelle confirmation du caractère mystificateur de l'action du ministre de l'Intérieur, Charles Pasqua. Ses gesticulations concernant l'immigration clandestine ne sont donc que poudre aux yeux préélectorale.
    Mais la population vieillit aussi. En 1950, un Français sur six avait plus de 60 ans, aujourd'hui c'est un sur cinq et au milieu du XXle siècle, ce sera un sur trois.
    La population vieillit parce que l'espérance de vie s'allonge et aussi à cause d'une stagnation voire d'une diminution du taux de fécondité.
    Aujourd'hui une femme en âge de procréer a, en moyenne, moins de 1,8 enfant et, cela baisse depuis une vingtaine d'années.
    À ce rythme, le renouvellement naturel des générations ne se fait pas. Cette période de basses eaux démographiques procède de multiples causes nouvelles aspirations des femmes passant entre autres par la valorisation apportée par l'exercice d'un métier, concurrences multiples au désir d'enfant, dénigrement du modèle familial traditionnel, explosion du mariage, absence de politique nataliste avortement et contraception, inquiétude quant à l'avenir et crise économique. Aujourd'hui les femmes ont moins d'enfant et les ont plus tard. À 25 ans, les femmes de la génération 1965 n'ont eu, en moyenne que 0,49 enfant contre 0,77 pour la génération 1955.
    Pour ses projections, l'INSEE a choisi trois hypothèses de fécondité : un taux haut à 2,1, le maintien du taux actuel 1,8 et un chiffre bas à 1,5. Dans tous les cas de figure, il y aura plus de vieux que de jeunes de moins de 20 ans.
    ✑ Vieillissement de la population
    Le vieillissement de la France va s'accentuer surtout à compter de 2005, c'est-â-dire dans à peine plus de 10 ans, lorsque arriveront à la soixantaine les générations du baby-boom. La part des très âgés, c'est-à-dire 75 ans et plus, va s'accroître très fortement puisque leur nombre va doubler d'ici 2025.
    De 6 % aujourd'hui ils passeront à 11 % de la population en 2020 puis 15 à 20 % en 2050, Ces taux extraordinaires corrélés au grave problème de la dépendance, constituent l'un des défis majeurs de demain, à résoudre dès maintenant.
    Le vieillissement de la population est plus accentué que ce que prévoyaient les études démographiques passées.
    Le risque est grand de se trouver face à un véritable effet boule de neige où la baisse de la natalité entraîne la baisse de la natalité.
    Comment trouvera-t-on assez d'actifs pour «entretenir» les inactifs ? Certes le nombre des personnes considérées comme en âge de travailler, entre 20 et 64 ans, va augmenter jusqu'en 2010 mais ensuite il diminuera, plus ou moins rapidement selon les hypothèses.
    L'INSEE, à partir de ses constats, propose des ébauches de solutions : « avoir des enfants ou travailler plus longtemps. » Certes, mais de telles mesures doivent passer par la volonté de l'Etat.
    Pour relancer la natalité il faut redresser la situation économique et sociale et juguler le chômage dont on sait qu'ils pèsent sur le taux de fécondité.
    Politique nataliste et politique économique passent par la préférence nationale, Rendre prioritaire l'entrée des jeunes Français dans les crèches lancer une campagne de recrutement d'assistantes maternelles françaises, stimuler l'industrie nationale et la production par nos concitoyens et subventionner la « maternité française » ne peuvent que constituer que des mesures, positives tendant à fortifier tant l'économie que la fécondité.
    Le chômage, cancer de notre société, diminuera par un effet mécanique évident, permettant de renflouer les caisses de la Sécurité sociale qui se montreront plus généreuses pour les familles.
    En 1991, le chômage indemnisé a privé la Sécurité sociale de 138 milliards de francs de cotisations qu'auraient dû verser, s'ils avaient eu un emploi, les chômeurs indemnisés et leurs employeurs. Ce résultat d'une étude que vient de publier le ministère des Affaires sociales confirme bien que la crise de l'emploi est à l'origine de l'essentiel des difficultés financières des régimes sociaux.
    ✍ Dr L PERENNA National Hebdo du 8 au 14 décembre 1994

  • 70 000 jeunes filles seraient menacées de mariages forcés en France

    Pourquoi la France serait-elle désormais à l'abri de ce fléau ?

    "Sauvée in extremis d'un mariage forcé au Mali par une crise de paludisme : tout s'est bien terminé pour cette jeune fille, mais des milliers d'autres en France restent menacées d'unions arrangées qui peuvent compromettre leur éducation et bouleverser leur vie. À 19 ans, cette Française qui habitait dans les Yvelines s'est rendue pour la première fois "au pays" pendant les vacances, dans une zone rurale de l'ouest du Mali, officiellement pour voir sa grand-mère. "Ma cousine avait entendu que c'était pour me marier, mais je disais ce n'est pas possible, ma mère ne peut pas me faire ça", témoigne cette jeune femme aujourd'hui âgée de 27 ans, qui a requis l'anonymat (...)

    Une étude Ined/Insee publiée en 2011 estimait que le phénomène, qui concerne principalement les immigrées originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique sahélienne, tend à diminuer. "Les familles ont de plus en plus intégré le fait que, depuis la loi du 4 avril 2006, l'âge du mariage civil, pour filles et garçons, est de 18 ans", selon Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du Gams. Mais cela n'empêche pas les mariages coutumiers. "Les communautés originaire d'Afrique subsaharienne pratiquent des unions précoces d'enfants parfois très jeunes", poursuit Isabelle Gillette-Faye, saisie l'an dernier du cas d'une fillette de 6 ans dans une famille originaire du Mali. "L'idée est d'attendre qu'elles soient pubères pour qu'il y ait consommation du mariage."

    "Ces unions peuvent être faites parfois même en l'absence des intéressés, au domicile des familles en France, car ce qui compte est l'accord des représentants de la jeune fille et du jeune homme".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Le bal des faux-culs...

    C’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…

    D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !)  les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !

    Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !

    Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.

    Lui aussi incarnait les valeurs de la République... Lui aussi était ministre... Lui aussi avait la confiance de M. Hollande...

    J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1098:le-bal-des-faux-culs&catid=47:2013&Itemid=58

  • Banque Postale : on cherche un haut-fonctionnaire "de gauche"

    Si on avait dit chercher un haut-fonctionnaire de droite, la presse aurait fait un tollé. Mais un "de gauche", c'est normal :

    "L'affaire commence à faire tousser les uns et glousser les autres. La succession de Philippe Wahl à la tête de La Banque Postale tourne en effet au casse-tête politique et les tenants d'un processus de recrutement inattaquable en viennent à perdre la foi. Après un mois de recherches intensives confiées au cabinet de chasseurs de têtes Russel Reynolds Associates, quatre finalistes ont été auditionnés fin septembre par le comité de nomination et de rémunération du conseil de surveillance de La Banque Postale. Las ! Les pouvoirs publics sont restés sur leur faim.

    «  Philippe Wahl les a agacés en leur donnant l'impression qu'il avait fait sa sélection et qu'il ne restait plus qu'à la valider, décrypte une source bien informée. Du coup, Emmanuel Macron à l'Elysée et Franck Silvent à la Caisse des Dépôts (actionnaire à 26 % de La Poste) sont à la manœuvre pour trouver le haut fonctionnaire de gauche ayant eu une expérience de financier en entreprise et qui sera capable de tenir tête au nouveau patron de La Poste », conclut-elle."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/banque-postale-on-cherche-un-haut-fonctionnaire-de-gauche.html

  • Accueil de Christiane Taubira à Aix en Provence

    Malgré un changement d’horaire de dernière minute (12h45 au lieu de 14 heures), ils n’étaient pas loin de deux cent pour rappeler au Ministre de la « Justice » leur opposition au mariage des paires homosexuelles et à ses conséquences, la PMA, la GPA, c'est-à-dire la marchandisation du corps humain et de sa sexualité. Quand à 13h20, son cortège arriva toutes sirènes hurlantes, son véhicule fut entouré par des militants de la famille armés de leur sourire, de leurs slogans ponctués par un opérateur de mégaphone à l’ardeur sans faille, de leurs sifflets et autres casseroles et cuillère de bois (vidéo).

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    Michel Janva

  • Mathieu Géniole, la caricature du bobo méprisant

    Dans une tribune publiée sur le Nouvel Obs, Mathieu Géniole ne prend pas de gant pour montrer son mépris à l'égard du peuple :

    "Par contre, il y aura une conséquence directe à l'élection d'un candidat FN, et là je m'adresse directement aux électeurs : savez-vous que votre parti ne dépasse pas les 8% d'intentions de vote à Paris et qu'ici on accorde pas la moindre importance aux théories frontistes dans la capitale ? Le résultat de cette complète ignorance est simple : vos villes dirigées par un maire FN seront totalement abandonnées par l'État, et vous n'aurez plus que vos larmes pour pleurer lorsqu'une catastrophe s'y abattra. Regardez bien ce qui se passe à Orange, où règne depuis des années le délicieux Jacques Bompard : le premier régiment de cavalerie, implanté dans la ville depuis 50 ans, va fermer. Une situation catastrophique pour Orange qui perd là une ressource économique fondamentale. Eh bien, chers habitants d'Orange, je suis au regret de vous annoncer qu'à Paris, personne n'est au courant de cette histoire. Tout le monde s'en fout, et vous l'avez bien cherché : démerdez-vous avec votre maire, il va surement trouver une solution miracle. Vous vouliez du FN, vous l'avez. Et maintenant, foutez-nous la paix ! Voilà ce qui vous attend avec l'élection de maires issus du Front national : l'abandon d'une commune par l'État. Dans ces conditions, je souhaite à toutes ces villes qui s'apprêtent à virer fièrement FN de ne pas rencontrer de problème dépassant le cadre des ronds points et du ramassage des ordures, parce que leurs habitants deviendront, pour le coup, de vrais laissés-pour-compte de la République."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le communautarisme selon Costanzo Preve par Georges FELTIN-TRACOL

     

    Né en Italie en 1943 de parents italo-arméniens, Costanzo Preve est très tôt attiré par la philosophie et l’histoire. Étudiant à Paris, il suit les cours de Louis Althusser et fréquente Gilbert Mury et Roger Garaudy. Le jeune Preve ne cache pas sa sensibilité marxiste. Enseignant la philosophie au lycée de 1967 à 2002, il prend sa carte au P.C.I. en 1973 avant de rejoindre en 1975 la mouvance gauchiste (Lotta Continua, Democrazia Proletaria), puis, ensuite, le Parti de la Refondation communiste. il abandonne tout militantisme à partir de 1991. Les prises de position de certains de ses « camarades » révolutionnaires en faveur de l’intervention occidentale contre l’Irak l’invitent à réfléchir si bien qu’en 2004, il adhère le Camp anti-impérialiste et collabore à des revues d’opinions très variées, de Comunismo e Comunità à Italicum en passant par Krisis, Eurasia, Comunità e Resistenza ou Bandiera rossa

    Auteur prolifique, Costanzo Preve n’a pour l’heure que deux ouvrages traduits en français dont l’un, effectué par son ami Yves Branca qui en assume aussi la présentation, est un Éloge du communautarisme. Bien que préfacé par Michel Maffesoli, l’observateur attentif des nouvelles tribus, des communautés spontanées du temps de la Toile numérique et de la « post-modernité » exubérante, il ne faut pas se méprendre sur son sens. Homme de « gauche » (les guillemets ont leur importance), Costanzo Preve n’est pas un théoricien communautarien, ni un communautariste comme l’entendent les vierges effarouchées décaties de la République hexagonale outragée (qui le mérite bien d’ailleurs)… Son point de vue ne se confond pas « avec les partisans de ces quatre formes pathologiques de communautarisme, qui sont à rejeter résolument et sans remords (p. 27) », à savoir les communautés locales et provinciales, le « communautarisme organiciste », le nationalisme et le fascisme, et le communautarisme ethnique fossoyeur des États-nations. Cet Éloge se veut principalement une réflexion philosophique et historique sur la notion de communauté à l’heure du triomphe du libéralisme. Sa démarche s’appuie sur de solides références intellectuelles : Aristote, Hegel et Marx. D’après ce dernier, « son affirmation de la “ lutte des classes ” est indéniable, mais à ses yeux, la lutte des classes n’était qu’un moyen pour arriver à une fin : la communauté précisément (p. 28) ».

    Avec la modernité et la fin de la société holiste, comment l’individu peut-il s’insérer dans des communautés sans que celles-ci ne deviennent pour lui des cadres d’aliénation ? Telle est la problématique que pose l’auteur avec une évidente sincérité. « Tout éloge véritable qui n’est pas une adulation hypocrite ne doit pas dissimuler les défauts de son propre objet; c’est, au contraire, s’il les met en évidence qu’il mérite le titre d’ “ éloge ” (p. 29). »

    Communautés natales contre communautarisme artificiel

    Après bien d’autres, Costanzo Preve affirme que « l’homme est par nature un être social et communautaire, ou plus précisément un être naturel générique (p. 212) ». Or, « dans la tradition occidentale, l’idée de communauté (ou plus exactement de communauté politique démocratique) naît avec l’élément potentiellement dissolvant qui lui est conjoint, c’est-à-dire l’individu libre et pensant, lequel pense souvent à l’encontre des membres de sa communauté même (p. 30) ». Il précise même : « Si nous entendons sortir d’un enfermement provincial et voulons adhérer à un processus historique d’universalisation humaine qui soit autre chose que son actuelle parodie, laquelle universalise uniquement la forme-marchandise qui uniformise tous les êtres humains selon le seul modèle du producteur et du consommateur manipulé, nous ne pouvons éviter la question cruciale de ce qui peut être le meilleur point de départ d’un dialogue entre les communautés et les civilisations du monde. Ce ne saurait être l’individu isolé, l’individu – atome, qualifié quelquefois tout simplement de “ multiculturel ”, comme si un atome multiculturel pouvait cesser d’être un atome; mais seulement un individu social, ce qui signifie : un individu dans une communauté. Dès lors, je ne vois pas pourquoi l’on ne pourrait appeler “ communautarisme ” le point de vue de l’individu situé dans une communauté, fût-ce, cela va de soi, d’une manière critique et anticonformiste (p. 29). » En dépit de ses défauts, « la communauté est le seul lieu où l’homme contemporain puisse réaliser conjointement sa double nature rationnelle et sociale (p. 239) », d’où son souhait d’un communautarisme universaliste et progressif, car « la solidarité et la liberté sont l’une et l’autre nécessaires (p. 240) ». L’auteur relève toutefois que le processus de modernité n’arrive pas à éliminer la forme communautaire en tant que donnée permanente. Il peut l’écarter, l’exclure, la contenir, mais pas l’effacer. C’est la raison pour laquelle « le capitalisme tend à détruire et à dissoudre les communautés souveraines, pour créer à la place des communautés factices (p. 225) ». Le Système vomit l’enracinement tout en encensant simultanément une soi-disant culture gay élaborée par d’une nouvelle communauté dont la consistance historique serait tout aussi probante que celles des Bretons, des Basques ou des Corses.

    Si le Système valorise des communautés nouvelles à l’appartenance subjective incertaine (à quand des quotas légaux aux élections pour les philatélistes, les ramasseurs de champignons ou les porteurs de lunettes ?), il n’hésite pas, le cas échéant, à fomenter « l’ethnicisation et la régionalisation des conflits [qui] forment par conséquent des terrains d’intervention et d’intrusion contre les peuples et les nations (p. 50) ». Contre ce dévoiement pernicieux, Costanzo Preve qui juge vaines les recherches en faveur d’une troisième voie sérieuse, lie son « communautarisme » à l’idéal communiste. « On peut définir le communisme, brièvement, comme une forme radicale et extrême de communautarisme (p. 73). » Mieux, ce communisme s’épanouit au sein d’un ensemble collectif d’ordre civique. « La politique est une propriété indivise de la communauté toute entière (p. 68). » Un marxisme bien compris devient de la sorte un facteur d’épanouissement. Par conséquent, « oubliez tout ce que vous avez cru savoir sur Marx et le marxisme ! (p. 154) », car « Marx s’est trouvé incorporé dans un appareil idéologique qui ne fut d’abord que politique et syndical, mais qui devint ensuite véritablement étatique et géopolitique (p. 154) ». L’auteur réhabilite la conception marxiste de la nation et mentionne Otto Bauer, les austro-marxistes ainsi que Staline. « L’idée de nation faisait partie intégrante de la tradition marxiste et socialiste (p. 198). »

    Costanzo Preve témoigne son attachement à la nation qui lui paraît la communauté la plus appropriée pour le partage d’un destin commun. Le Système agresse sans cesse l’idée nationale. L’auteur note que « le nouveau cycle de guerres qui s’est ouvert par la honteuse dissolution du communisme historique réel du XXe siècle (qu’il faut appeler ainsi pour le distinguer du communisme utopico-scientifique de Marx – cet oxymore étant évidemment volontaire) a pour logique la formation d’un Nouvel Ordre Mondial (pp. 38 – 39) ». Pis, « le monde actuel, qui se présente sous le mensonge d’une démocratie libérale fondée sur la religion universaliste des droits de l’homme, est en réalité un totalitarisme de l’économie, géré par une oligarchie politique qui se légitime moyennant des référendums périodiques, lesquels supposent la totale impuissance des opposants en fait de projet. La dictature de l’économie ne se présente plus sous la forme de celle, ridiculement faible et instable, de personnages politiques solitaires et charismatiques comme Mussolini, Hitler, Franco, Peron, Staline ou Tito, mais désormais sous la forme infiniment plus puissante de la dictature de forces et de grandeurs rigoureusement anonymes et impersonnelles, et partant invincibles : les “ marchés ”, la “ productivité ”, la “ concurrence internationale ”, le “ vieillissement de la population ”, l’« impossibilité de sauvegarder le système de la sécurité sociale et des retraites », etc. Si la forme personnelle et dilettante des vieilles dictatures politiques charismatiques s’est révélée une espèce fragile d’un point de vue darwiniste, la nouvelle forme “ professionnelle ” de la dictature systémique et impersonnelle de quantités économiques affranchies de tout “ anthropomorphisme ” paraît plus stable (p. 55) ».

    La démocratie subvertie par le mondialisme

    L’auteur souligne enfin que « la démocratie ne garantit pas la justesse de la décision; bien au contraire, avalisant de son autorité des choix criminels, elle est pire encore que la tyrannie, parce que celle-ci, en tant qu’origine constante de décisions arbitraires et criminelles, est au moins facile à démasquer, tandis qu’en démocratie, le style “ vertueux ” et légal des décisions prises à la majorité réussit le plus souvent à cacher la nature homicide de certains choix sous le rideau de fumée des formes institutionnellement corrects (p. 67) ». La célébration irréfléchie de la démocratie moderne individuelle, voire individualiste, bouleverse l’agencement géopolitique planétaire. « Le monde précédent, qu’il s’agit de détruire, est celui du droit international des relations entre États souverains, celui de la négociation entre sphères d’intérêts et d’influence, le monde du droit de chaque nation, peuple et civilisation à choisir souverainement ses propres formes de développement économique et civil (p. 39). » Le Nouvel Ordre Mondial prépare désormais « l’inclusion subalterne de tous les peuples et nations du monde dans un unique modèle de capitalisme libéral, où ce qui sera le plus défendu, même et surtout par les armes, sera moins l’entrée que, justement, la sortie (p. 39) ». Il favorise l’éclatement des États en privilégiant les communautarismes subjectifs, volontaires ou par affinité. « Cent ou cent cinquante États souverains dans le monde sont à la fois trop, et trop peu, pour la construction d’un Nouvel Ordre Mondial. Trop, parce qu’il y en a au moins une trentaine qui sont pourvus d’une certaine consistance et autonomie économique et militaire, ce qui complique les manèges pour arriver au contrôle géostratégique de la planète. Mais en même temps peu, parce que si l’on vise un contrôle géopolitique et militaire plus commode, l’idéal n’est pas le nombre actuel des États; ce serait un panorama de mille ou deux mille États plus petits, et donc plus faibles militairement, plus vulnérables au chantage économique, formés par la désagrégation programmée et militairement accélérée des anciens États nationaux divisés comme une mosaïque selon l’autonomie de toutes les prétendues “ ethnies ” qui sont présentes sur leur territoire (pp. 49 – 50). »

    Dans cette nouvelle configuration pré-totalitaire apparaît la figure utilitaire du terroriste qui « représente un ennemi idéal, parce qu’étant par nature sans territoire propre, il semble avoir été fait exprès pour les forces qui veulent précisément “ déterritorialiser ” le monde entier, en ruinant l’indépendance des peuples et des nations et la souveraineté des États. Pour ces forces, le monde doit être transformé en une sorte d’« espace lisse », sans frontières, adéquat à la rapide fluidité des investissements des capitaux et de la spéculation financière, il faut donc qu’il n’y ait plus de “ territoires ” pourvus d’une souveraineté nationale et économique indépendante (p. 47) ».

    Il existe bien entendu d’autres formes de pression totalitaires. Par exemple, « l’agitation permanente de la bannière de l’antifascisme en l’absence complète de fascisme, ou de celle de l’anticommunisme sans plus de communisme, doit être interprété comme le symptôme d’un déficit de légitimation idéale de la société contemporaine (p. 91) ». Attention quand même aux contresens éventuels. Costanzo Preve ne se rallie pas à l’« extrême droite ». Il affirme plutôt que « l’antifascisme ne fut pas seulement un phénomène historiquement légitime, ce qui est évidente, mais un moment lumineux de l’histoire européenne et internationale (p. 190) ». Il souligne que « Auschwitz est injustifiable, mais l’extermination technologique de la population d’Hiroshima et de Nagasaki l’est tout autant, tout comme l’anéantissement de Dresde, à quelques semaines de la fin de la guerre, dont les auteurs furent récompensés par des médailles, au lieu d’être enfermés dans des prisons spéciales. Treize millions d’Allemands furent déportés par des décisions prises à froid et sans aucune raison stratégique, la guerre étant terminée, à partir de terres allemandes comme la Prusse et la Silésie. Au cours de leur transfert, il y eut plus de deux millions de morts, auxquels s’ajoutèrent un million sept cent mille Allemands qu’après la fin de la guerre, en pleine reprise de la surproduction alimentaire, on laissera mourir de faim dans les camps de concentration français et américains (pp. 192 – 193) ».

    Un communautarisme des Lumières ?

    Sous les coups violents du Nouvel Ordre Mondial, la société européenne se transforme, contrainte et forcée. Dénigrées, contestées, méprisées, les vieilles communautés traditionnelles sont remplacées par des communautés artificielles de production et de consommation marchande. Costanzo Preve décrit avec minutie les ravages planétaires de l’hybris capitaliste. Si « le capitalisme aime habiller les jeunes gens et à leur imposer par là, au travers de nouvelles modes factices, des profils d’identification pseudo-communautaire. Cela se fait surtout par le phénomène du branding, c’est-à-dire du lancement de marques. […] Il est de règle que le capitalisme, non content d’habiller le corps des jeunes déshabille celui des femmes. D’où sa frénésie contre l’islam, dont l’hostilité s’étend jusqu’au foulard le plus discret, mais aussi son irrésistible pulsion vers les minijupes et les showgirls très dévêtues des jeux télévisés (pp. 216 – 217) ». Il perçoit en outre que « le capitalisme ne vise […] pas à faire de vieillards une communauté séparée, mais cherche plutôt à réaliser leur complète ségrégation (p. 219) » parce que « dans l’imaginaire capitaliste, la mort elle-même paraît obscène, parce qu’elle interrompt définitivement la consommation (p. 218) ». Le Système fait assimiler implicitement le vieillissement, la vieillesse avec la disparition physique… Quant à une métastase de ce capitalisme mortifère, le féminisme, ses revendications font que « pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la figure asexuée de l’entrepreneur réalise le rêve (ou plutôt le cauchemar) du pur androgyne (p. 224) ». Le capitalisme illimité dévalue tout, y compris et surtout les valeurs. Favorise-t-il donc un état complet d’anarchie globale ? Nullement ! Le champ de ruines spirituel, moral et sociologique assure le renforcement de la caste dirigeante parmi laquelle le « peuple juif qui de fait est aujourd’hui investi du sacerdoce lévitique globalisé du monde impérial américain, dans lequel la Shoah devra remplacer (ce n’est qu’une question de temps) la Croix comme le Croissant, l’une et l’autre peu adaptés à l’intégrale libéralisation des mœurs que comporte l’absolue souveraineté de la marchandise (p. 194) ».

    Preve n’est pas négationniste. Il observe cependant que dans le Nouvel Ordre Mondial, « la sacralisation de ce droit absolu à la possession de tous est obtenue par une nouvelle religion, qui se substitue à la Croix comme au Croissant, la religion de la Shoah, dans laquelle Auschwitz, détaché de son contexte historique, est érigé en principe universel abstrait exigeant d’abolir le droit international “ de sorte que cela ne puisse plus jamais arriver dans l’avenir ” – tandis que Hiroshima, et ce n’est pas un hasard, a seulement été “ déploré ”, et non pas criminalisé comme Auschwitz, et continue d’être brandi comme une menace toujours possible contre les “ nouveaux Hitler ”… (pp. 116 – 117) ».

    Suite à ses propos qu’on peut sciemment mal interpréter, Costanzo Preve pourrait faire l’objet d’attaques perfides alors qu’il se réclame de l’héritage des Lumières. Pour lui, « l’État est en fait l’organe qui réalise le programme de la modernité des Lumières, mais selon une interprétation communautaire et non point individualiste (p. 145) ». L’« idéologie des Lumières » ne forme pas un bloc monolithique. Si, en France, elle est progressiste, on ignore souvent qu’en Allemagne ou en Angleterre, elle présente un important versant conservateur. Preve cherche-t-il soit une nouvelle synthèse post-moderne, soit une réactivation d’un « conservatisme lumineux » ? Il se déclare ainsi « favorable au mariage des prêtes catholiques (dont le mariage des popes orthodoxes et des pasteurs protestants constitueraient des précédents historiques), à l’ordination sacerdotale des femmes dans la confession catholique et à de pleins droits civils pour les gays et lesbiennes (mais dans les formes du P.A.C.S., non dans celle du “ mariage ”, qui est inutilement provocatrice) (p. 124) ». Il approuve dans le même temps la place historique de l’Église catholique même s’il ignore le rôle majeur joué par le christianisme celtique dans la réévangélisation de l’Europe de l’Ouest au Haut – Moyen Âge. Mutatis mutandis, le christianisme celtique, s’il s’était maintenu, fortifié et développé, aurait été probablement le pendant occidental de l’Orthodoxie et permis la constitution à terme d’Églises catholiques européennes autocéphales aptes à résister aux assauts de la modernité. Au contraire, du fait d’une centralisation romaine continue, l’Église catholique a accepté sa sécularisation.

    Pour preuve irréfragable, Costanzo Preve rappelle que « le théologien Joseph Ratzinger, qui est devenu pape, a du reste posé lui-même d’une manière extrêmement intelligente la question du bilan de la pensée des Lumières dans son débat avec Jürgen Habermas, où il a soutenu que les Lumières n’avaient pas été seulement bonnes, mais providentielles, parce que leur intervention historique avait “ corrigé ” les erreurs et même, dans certains cas, les crimes de l’Église. […] Il […] semble [à Preve] qu’il serait encore plus sot d’être plus traditionaliste et catholique que Joseph Ratzinger (p. 131) ». De pareils propos confirment l’argumentaire sédévacantiste.

    Son appréciation sur Ratzinger est-elle vraiment sérieuse et fondée ? Catholique, Benoît XVI peut l’être dans l’acception d’« universel ». L’Église romaine a toujours cherché à au moins superviser les pouvoirs temporels. Au XXe siècle, un penseur catholique de renom, Jacques Maritain, défend une supranationalité papiste de dimension européenne, occidentale, voire atlantiste. On retrouve cette influence dans l’encyclique Caritas in veritate du 7 juillet 2009. Se référant à une conception dévoyée de la subsidiarité, le souverain pontife énonce que « le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation (paragraphe 67) ». Il ajoute qu’« il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale […]. Cette Autorité devra […] être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif pour assurer à chacun la sécurité, le respect de la justice et des droits. Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions par les différentes parties, ainsi que les mesures coordonnées adoptées par les divers forums internationaux (paragraphe 67) ». Il apparaît clairement que le Vatican est dorénavant un relais sûr du Nouvel Ordre Mondial. À la décharge de Costanzo Preve, son Éloge a été publié en 2007 et il ne pouvait pas deviner la portée mondialiste de ce texte. Benoît XVI n’est pas traditionaliste. N’oublions jamais que le véritable catholicisme traditionnel, communautaire et sacral qui rayonnait à l’époque médiévale fut assassiné par l’incurie pontificale, la Réforme protestante et sa consœur honteuse, la Contre-Réforme catholique !

    Nonobstant ces quelques critiques, cet Éloge du communautarisme demeure une belle réflexion sur une question déterminante pour les prochaines décennies : les communautés humaines natives résisteront-elles au XXIe siècle ?

    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3289

    • Costanzo Preve, Éloge du communautarisme. Aristote – Hegel – Marx, préface de Michel Maffesoli, Krisis, 2012, 267 p., 23 €.

  • Monsanto, du transgène au transgenre par Pierre BÉRARD

     

    Madame, Mademoiselle, Monsieur, Chers Amis et Lecteurs du site,

     

    Les prochaines semaines vont être riches en manifestations qu’il importe de soutenir en y assistant.

     

    • Le 26 octobre se tiendra la 6e Journée de la réinformation organisée par Polémia consacrée à « Faire face à la désinformation publicitaire » de 9 h 15 à 17 h 30, salle Dosnes – Thiers, Place Saint-Georges (Paris IXe), métro : Saint-Georges. Participation : 10 €. Le programme est en ligne sur le site de Polémia.

     

    Pour s’inscrire : polemia1@gmail.com

     

    • Toujours le 26 octobre aura lieu un colloque de l’Alliance sociale des peuples et des pays de France qui traitera de « L’Europe, implosion ou refondation ? » au F.I.A.P. Jean-Monnet (Salle Oslo), 30, rue Cabanis (Paris XIVe) entre 14 h 00 et 18 h 30, métro : Glacière. Participation : 5 €.

     

    Les intervenants seront :

    — Alexis Arette « Ici et maintenant »,

    — Georges Tartaret « Une approche macro-économique de l’Europe » et « La démographie et l’âme européenne »,

    — Bruno Lemaire « Sortir de l’euro : le pour et le contre »,

    — Janpier Dutrieux « Les déséquilibres extérieurs contre l’Europe et l’incontournable réforme bancaire et monétaire » ainsi que « Quel  avenir pour les  P.M.E. et T.P.E. françaises ? »,

    — Rémi Bonnevialle « L’apprentissage : un dispositif particulier de l’alternance »,

    — Yves Morel « Quel modèle éducatif pour l’Europe ? »,

    — Arnaud de Ledinghen « Europe et relations sociales en milieu professionnel »,

    — Loeiz Laurent « Six leçons sur le territoire ».

    Chaque intervention sera suivie d’un échange avec la salle.

     

    • Le 11 novembre prochain se déroulera la 7e journée nationale et identitaire de Synthèse nationale sur « Face à la répression socialiste : défendons la liberté ! » de 11 h 00 à 18 h 00 à l’Espace Jean-Monnet, 47, rue des Solets, SILIC, à Rungis (R.E.R. C Rungis – La Fraternelle, autoroute A6, sortie Rungis, place de stationnement prévu). Entrée : 10 €.

     

    Il y aura des tables rondes, des conférences, des comptoirs de libraires, d’associations, de mouvements amis, de quoi se restaurer sur place.

     

    Pour tout contact : Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris ou synthesenationale@club-internet.fr

     

    Venez nombreux !

     

    La rédaction d’Europe Maxima

     

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    Monsanto, célèbre multinationale des O.G.M. a reçu récemment la médaille de platine de la « firme la plus L.G.B.T. » (« lesbian – gay -bisexual – transgender »). Un honneur pour la compagnie qui lui a été décerné par la Human Rights Campaign (H.R.C.), relais du lobby gay américain dont le programme communautariste est de déconstruire toutes les normes sociales afin de les abolir. La H.R.C. dispose de puissants sponsors, Monsanto bien sûr, mais aussi Coca-Cola, Starbucks, British Petroleum, Chevron, Shell, American Airlines, Dell, Microsoft, Google, Nike, Booz – Allen – Hamilton, Deloitte, Morgan Stanley, Bank of America, J.P. Morgan, etc. Le fleuron de ces géants de la finance est la mégabanque Goldman Sachs, tellement « too big to fail » qu’elle s’est emparée du pouvoir réel en Europe après l’avoir capté aux États-Unis même. Elle est présidée par Lloyd Blankstein, l’homme qui se prend pour Dieu et qui déclarait tout de go que « gay is good business ».

    Fin mai se déroulait sur toute la planète la « Journée internationale contre Monsanto ». Partout des foules se sont rassemblées contre la mainmise de la multinationale de Saint-Louis, Missouri, sur l’agriculture mondiale et la véritable mise en esclavage des paysans convertis en nouveaux serfs. En effet, les semences Monsanto, produites grâce au génie génétique, sont rendues stériles à la deuxième génération et contraignent leurs utilisateurs à l’abonnement obligatoire constituant pour Monsanto une clientèle captive.

     

    Face à ce modèle de capitalisme prédateur se côtoyaient au sit-in de Paris, écolos, altermondialistes et de jeunes partisans de la « Manif pour tous » qui allaient manifester le lendemain, 26 mai, pour la défense de la famille traditionnelle et les droits de l’enfant, contre la gestation pour autrui (G.P.A.) autre manière d’aliéner les pauvres (mais comme l’a soutenu le financier Pierre Bergé, louer son ventre ou louer ses bras, quelle différence ?).

     

    Ce curieux tohu-bohu d’apparence contradictoire étonna beaucoup les manifestants qui ne percevaient guère la logique profonde de leur combat. En effet, les protestataires de la « Manif pour tous » et les protestataires d’un capitalisme devenu plus prédateur que jamais se sont-ils rendus compte qu’ils luttaient contre un « progressisme » qui ne connaît plus de limites et qui veut l’abolition nihiliste de toute norme d’une part, et la renforcement du système de l’argent d’autre part ? comme le montrent bien les parrains de la H.R.C. qui ont attribué à Monsanto une médaille de platine. De toute évidence ceux qui étaient présents à la manif ont continué à se regarder en chiens de faïence, tous voués à leur combat spécifique et incapables de concevoir l’aspect unitaire qu’il recouvrait.

     

    Le système avance sur deux jambes. L’une est le marché, l’autre est la déconstruction de toute les norme commune. La logique du capital se fraie d’autant plus facilement son chemin que les peuples qu’elle conquiert sont déracinés et ont perdu toute mémoire. Jean-Claude Michéa l’a amplement démontré après Marx lui-même. Tant que nous en resterons à une contestation partielle du Système, les uns approuvant la loi d’airain du marché mondial et critiquant la déconstruction, les autres saluant toute déconstruction comme une victoire alors qu’ils contestent la logique du marché, Warren Buffett l’un des hommes les plus riches du monde et l’un des V.I.P. de l’oligarchie  pourra continuer à se prévaloir d’une guerre de classes que seule sa classe gagne puisque les autres ne la pratiquent pas, inconscients qu’ils sont des enjeux colossaux que comporte son issu.

    Il faut sortir de cette hémiplégie. Et le temps presse !

     

    Pierre Bérard http://www.europemaxima.com/

     

    • D’abord mis en ligne sur La Droite strasbourgeoise, le 23 juillet 2013.

  • Jacques Bompard interpelle par l'absurde le ministère des droits des femmes

    BLes méfaits de la théorie du genre gagneraient aujourd'hui à être davantage exposés au grand public. C'est fort de cette certitude et conscient du temps et des fonds publics alloués par les locataires du pouvoir que Jacques Bompard député maire d'Orange a voulu interpeller le ministère public.

    Dans ses questions 29006, 29011 29012 et 29013 il a ainsi voulu montrer à Mme le ministre délégué au droit des femmes combien cette action excluait le sens commun de son analyse. Ainsi il rappelait que 90,7% des aides-soignants sont des femmes. Comme 86,6% des sages-femmes et plus généralement 76,6% du personnel hospitalier. De là à considérer que les descendantes d'Eve possèdent quelque prédispositions à l'empathie il n'y a qu'un pas. Le ministre délégué ne semble ainsi pas comprendre l'ironie du président de la ligue du Sud quand il déclare:

    "Il lui demande si le Gouvernement entend changer le nom réactionnaire et rétrograde de la profession de sage-femme et prendre des mesures pour y favoriser la parité."

    Un pas que Mme Najat Vallaud-Belkacem refuse totalement, prisonnière qu'elle est de la théorie du genre puisque sa réponse du 23 juillet nous indiquait : "La lutte contre les stéréotypes genrés, dès l'école, est une priorité de la ministre des droits des femmes." Elle ajoute, comble du ridicule vue les situations évoquées: "La mixité, dans l'ensemble des métiers, et à tous les niveaux hiérarchiques reflète l'égalité des sexes." Pire dans la page 7831 du Journal Officiel elle nous apprend que le gouvernement déconstruit la réalité:

    "La suppression des connotations genrées dans l'ensemble des fiches métiers est en cours."

    Mais rassurez-vous, la théorie du genre n'existe pas. Monsieur Jacques Bompard attend également une réponse du gouvernement suite à sa question 39571 concernant la composition du Conseil Consultatif national d'éthique.

    M. Jacques Bompard attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le renouvellement du Comité consultatif national d'éthique. Les dernières nominations du CCNE voient la disparition de ses membres religieux. L'ensemble des autorités religieuses, comme toutes les personnes soucieuses de pluralisme, de démocratie et de libertés sont non seulement surprises mais furieuses de la mise à l'écart du monde religieux. En effet, il est partie prenante de la notion même d'éthique. Des personnalités proches de la gauche ont été nommées. Consulter ses amis ne nécessite pas l'existence ou la maintenance de structures onéreuses et permanentes. Il lui demande d'arrêter de croire que les Français peuvent se laisser manipuler par de tels procédés.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/