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divers - Page 459

  • Les AFC des Pays de Loire interrogent les candidats

    Les questions sont en ligne ici. Extraits :

    "Questions N°1 – Soins Palliatifs

    Au-delà de ses compétences propres, le Conseil Régional s’est investi sur le domaine de la Santé en l’intégrant[1] dans un Schéma Régional « Formations, Santé, Social et Territoires ». Ce dernier intègre le souci de la qualité de vie des personnes âgées et a soutenu la création de Maisons de Santé et d’un Gérontôple[2] visant à soutenir les initiatives en faveur du « bien vieillir ». 

    Sur le sujet connexe du « bien mourir », la France, notamment notre région (voir ici[3]), est très en retard sur le développement des soins palliatifs au point mort depuis 2012.Un Conseil Régional, en lien avec son Agence Régionale de Santé, peut donner une impulsion décisive au développement des soins palliatifs sur son territoire, par exemple en soutenant et accompagnant les acteurs qui œuvrent dans ce domaine.

    1.1Êtes-vous prêts à intégrer le soutien au développement des soins palliatifs dans le cadre des actions de la Région sur le domaine de la Santé?

    1.2 Si oui, quels moyens concrets envisagez-vous de mettre en place pour soutenir et développer les soins palliatifs sur la région ?

    Questions N°2 – Accueil de la Vie / Soutien aux mères en difficulté

    Ce schéma régional Formations, Santé, Social et Territoires intègre notamment le soutien et la promotion du Mouvement du Planning Familial (ici[1] page 69). 

    Au niveau International, ce Mouvement s’est fait connaitre aux Etats Unis par le scandale[2] du trafic d’organes de fœtus avortés. En France des enquêtes[3] ont démontré que les centres de planification confiés au Planning Familial portent souvent une vision militante pro avortement et aident peu ou pas les femmes enceintes faisant le choix de garder leur enfant. 

    2.1 Vous engagez vous à stopper le soutien du Conseil Régional aux associations qui, par leur caractère militant, négligent les alternatives à l’avortement et, de ce fait, ne laissent pas la pleine liberté aux femmes en difficulté de faire un vrai choix ?

    2.2 D’une manière globale êtes-vous prêt à promouvoir une politique de santé respectueuse de la vie à naître  notamment au travers de l’accueil et du soutien aux femmes enceintes en difficulté ?

    Question N°3 – Promotion de l’idéologie du Genre

    Le conseil régional finance des centres d’Information sur les droits des femmes et des familles. 

     En octobre 2014 l’un deux organisait une formation[4] pour les professionnels intervenant auprès des enfants de 0 à 6 ans visant à intégrer « l’approche genre » dans sa pratique professionnelle, approche consistant ni plus ni moins à déconstruire tous les repères fondamentaux nécessaires aux enfants. 

     Par ailleurs en mars 2015 sous le prétexte d’une lutte contre les discriminations, une campagne soutenue par le conseil régional intégrait des ateliers à destination des enfants faisant la promotion de l’idéologie de genre (Ici page 15[5]). 

     Enfin le budget 2014 du conseil régional prévoyait un financement de 467 000€ à une équipe de chercheurs sur le thème du genre. [6]

    1. Vous engagez vous à veiller à ce que le Conseil Régional n’apporte aucun soutien aux structures promouvant explicitement ou implicitement l’idéologie de l’indifférenciation sexuelle (« théorie du genre ») ou tout autre idéologie visant à la déconstruction des repères fondamentaux qui permettent la construction affective des enfants ?

     Questions N°4 – Education Affective

    Le Conseil Régional supervise des programmes d’action éducative dans les lycées notamment sur l’éducation affective [7] et agrée dans ce cadre des associations pour intervenir dans les écoles. Parmi celle-ci on retrouve à nouveau le Planning Familial et d’autres structures qui relayent des messages similaires. A l’inverse des associations promouvant une vision de l’amour respectant toutes les dimensions de la personne ont été refusées[8] par le Conseil Régional sous des prétextes fallacieux. 

    Par ailleurs dans le cadre de ses actions en faveur des jeunes le Conseil Régional a mis en place pour les 15-30 ans un Pass Contraception [9]qui cherche ouvertement à court-circuiter le rôle des parents, premiers et principaux éducateurs de leurs enfants (« Aucun retour n’est fait à vos parents. » sic !). 

    Pour assurer la promotion de celui-ci, le Conseil Régional a détourné les fichiers d’un autre de ses dispositifs (le Pass Culture) pour faire parvenir des messages[10] relayant une vision d’une sexualité de divertissement déconnectée de sa dimension affective, faisant fi de la notion de respect et d’engagement qu’implique une telle relation.

    4.1 Vous engagez vous à ce que les politiques de santé publique à destination des jeunes ne contournent pas les parents qui, en tant que premiers éducateurs de leurs enfants, ne doivent pas être coupés et spoliés de la relation essentielle de confiance qu’ils bâtissent avec leurs enfants?

     4.2 De même, vous engagez vous à refuser l’intervention dans les lycées des associations dont les interventions au titre des programmes d’éducation affective se limitent à des questions techniques ordonnées à l’absolu du plaisir, c’est à dire qui ne concernent ni l’éducation ni l’affection? [Lire la suite]

    Synthèse des résultats prévus 30 novembre.

    Michel Janva

  • Etre (ou ne pas être) républicain : quand Frédéric Rouvillois jette un pavé dans la mare de nos consensus mous et paresseux

    Depuis les débats qui ont suivi les attentats de Charlie Hebdo, la sur-utilisation des termes "républicains" et "République" semble avoir désactivé leurs contenus. Mais leur définition n’a-t-elle jamais été fixe depuis la révolution française ? 

    Des républicains antimondialistes aux républicains européistes, des républicains souverainistes aux républicains libéraux, du FN au Front de Gauche, de Hollande à Sarkozy, tout le monde se revendique républicain, alors qu’en réalité personne ne le serait vraiment. La République a beau se retrouver sur toutes les langues des politiques et sous toutes les plumes, la belle est portée disparue. La litanie des "valeurs républicaines", religieusement psalmodiée, à chaque sermon politique depuis les attentats du 11 janvier, sonnerait complètement creux.

    Tel est le pavé que Frédéric Rouvillois jette dans la mare du consensus mou en démontrant, dans son nouvel essai, "Etre (ou ne pas être) républicain", qu’il est impossible de déterminer ce qu’est la République, et que par conséquent celle-ci serait indéfinissable et insaisissable.

    Le parti pris est audacieux, le constat déconcerte, l’analyse déroute et la conclusion met mal à l’aise. Sous le poids d’une argumentation historique bien étayée, Frédéric Rouvillois s’amuse à faire vaciller cette République que l’on croyait indéboulonnable, bien installée sur son sacro-saint triptyque Liberté-égalité-fraternité, auquel s’est ajoutée l’incontournable laïcité et fait voler en éclat nos préjugés de citoyens engagés.

    Isabelle Marchandier : Dans sa chronique du Figaro de la semaine dernière, Éric Zemmour vous accuse de vouloir "déconstruire une République qui n’existe plus" et ce faisant de "mettre une claque à votre grand-mère"…Que lui répondez-vous ?

    Frédéric Rouvillois : J’ai infiniment d’estime pour Éric Zemmour et pour les combats qu’il mène tambour battant, à la hussarde, ou plutôt, à la façon des soldats de l’an II, qui sont à la base de sa mythologie personnelle. Mais là je crois qu’il se trompe de cible. Le propos de mon petit essai n’est pas de déconstruire une République qui n’existe plus, mais de constater que "La République", en tant qu’essence, n’a jamais existé. Il y a eu, à toutes les époques, des Républiques aux innombrables visages, parfois démocratiques ou despotiques voir totalitaires, parfois libérales ou nationales, parfois universalistes ou particularistes. C’est pourquoi, dire de quelqu’un qu’il est républicains, ou qu’il ne l’est pas, n’a pas beaucoup de sens, comme le disait déjà Proudhon au XIXe siècle. Ce que je dénonce ici, ce n’est donc pas la République, d’hier ou d’aujourd’hui, c’est plutôt l’usage de ce mot, "républicain", et l’effet de sidération, d’hypnose, et d’occultation qui en résulte. Il suffit de prononcer ce mot sacré ou bien l’une de ses déclinaisons - comme les fameuses "valeurs républicaines" - pour que chacun se taise et s’incline. [....]

    La suite sur Antlantico

     

  • Du maoïsme au bushisme, de l’immigration à la carte scolaire…la somme de toutes leurs erreurs

    Plus âgé qu’un BHL avec lequel il a partagé une certaine trajectoire idéologique, les mêmes obsessions et en son temps la même étiquette («les nouveaux philosophes ») André Glucksman (paix à son âme), est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 78 ans. M. Glucksman symbolisait toutes les errances, les erreurs, les aveuglements d’une certaine caste intellectuelle. Il fut un des signataires, en 1977, dans le journal Le Monde, d’une pétition en faveur d’inculpés maintenus en détention provisoire dans une affaire de pédophilie. (Médiocre) philosophe, ancien communiste passé au maoïsme fanatique, collaborateur de La Revue des temps modernes de l’agité du bocal Jean-Paul Sartre, cet ami de Bernard Kouchner fut au nombre des gauchistes qui se sont ralliés au Nouvel ordre mondial . Une trajectoire assez courante qui a vu ainsi aux Etats-Unis de nombreuses figures de l’extrême-gauche faire allégeance au bushisme neocon…André Glucksman apporta un soutien sans recul à Washington, dont il a défendu toutes les mauvaises croisades, notamment contre le régime laïque irakien en 1991 et 2003. Adversaire virulent de l’opposition patriotique en France, comme du réveil national dans la Russie de Poutine, M. Glucksman avait appelé à voter Sarkozy à la présidentielle de 2007. Il défendait notamment la proposition du candidat de l’UMP de financer avec «l’aide publique la construction de mosquées » pour lutter contre « l’intégrisme », et sa volonté de mettre en place « la discrimination positive »…la boucle est bouclée.

    En fait de discrimination positive, ou plus exactement d’un de ses avatars, il est de nouveau fait état dans l’actualité de la carte scolaire. «Faut-il la supprimer ou non ? » s’interroge Le Monde. «Donner aux familles la possibilité de choisir l’établissement de leur enfant, ou affecter les élèves d’office ? C’est l’éternel débat depuis que la carte scolaire – plus précisément l’affectation des élèves au collège selon leur secteur d’habitation – existe. »

    « Sur ce sujet, Najat Vallaud-Belkacem n’apporte pas de réponse tranchée. Si (le) ministre de l’éducation nationale s’est engagée à agir pour davantage de mixité à l’école – c’est l’objectif premier affiché depuis les attentats de janvier et la grande mobilisation de l’école pour les valeurs de la République qui en a découlé –, aucune des mesures qu’elle envisage ne laisse présager de grand soir (…). L’idée est plutôt d’impulser une dynamique, de mobiliser les territoires pour les amener à trouver des solutions concrètes. A ce jour, dix-sept départements se sont engagés à mener des expérimentations en ce sens à partir de la rentrée 2016. Au total, ils seront plus d’une vingtaine», assure Mme Vallaud Belkacem.

    Or, « la dernière réforme remonte à 2007, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle a consisté à assouplir la carte, c’est-à-dire à élargir la liste des critères de dérogation auparavant strictement limités. Des études ont montré qu’elle avait conduit à ghettoïser davantage certains collèges de ZEP. Aujourd’hui, 700 collèges (soit 10 % d’entre eux) accueillent moins de 6 % de collégiens d’origine sociale très favorisée. Soixante-dix collèges accueillent plus de 80 % de collégiens d’origine sociale défavorisée.»

    Il est vrai que pour échapper aux établissements pluriels , caractérisés le plus souvent par leur médiocrité, beaucoup de parents ont su utiliser, du moins ceux qui le peuvent, l’assouplissement de la carte scolaire qui permet d’obtenir, dans la limite des places disponibles, une dérogation à une affectation sur simple critère géographique. Bref, une occasion offerte de scolariser leurs enfants dans des établissements encore majoritairement franco-français, pour dire les choses sans langue de bois.

    Plus largement, les critiques formulées par Bruno Gollnisch contre la carte scolaire voici neuf ans n’ont tien perdu de leur pertinence. Cette carte, notait-il, censée favoriser la mixité sociale, n’a fait que construire des ghettos ethniques et culturels. Un tiers des parents contournent la carte scolaire et au premier rang des tricheurs on trouve, – mais qui s’en étonnera ? – les enseignants, les journalistes, les politiciens des partis favorables à l’immigration... Les demandes d’inscription dans les écoles privées, du primaire au lycée, n’ont cessé d’augmenter au point que le privé refuse chaque année des milliers d’enfants, faute de places.

    Contrairement aux idées reçues, beaucoup de familles aux revenus moyens, ou même de familles d’immigrés soucieuses de l’assimilation et de l’avenir de leurs enfants, font des sacrifices financiers pour que leur progéniture échappe au collège ou au lycée que l’administration leur impose. Les seules vraies victimes de la carte scolaire sont nos compatriotes les plus modestes, ceux qui n’ont ni les pistons pour domicilier fictivement leurs enfants dans les bons quartiers, ni les moyens financiers de déménager ou de payer pour l’école.

    Tout cela est un formidable constat d’échec pour l’Éducation nationale, ses méthodes pédagogiques et sa politisation. Mais c’est surtout la conséquence des désastreuses politiques d’immigration et de la ville menées depuis trente ans.

    Nous savons en effet que quand ils le peuvent, les Français fuient les quartiers pluriels. Dans son étude désormais fameuse sur «La France périphérique», Christophe Guilluy, nous l’avions relevé, notait que ce paradis multiculturel vanté par une caste pratiquant la vente forcée – quartiers « d’avenir » que les bourgeois bien-pensants n’habitent pas, tandis que les bobos de l’est parisien ou du «9-3» contournent la « carte scolaire » pour ne pas scolariser leurs enfants avec le petit Mohammed ou le jeune Ababacar- les Français très majoritairement n’en veulent pas pour éviter la cohabitation/ confrontation avec des immigrés non assimilés.

    Une immigration incontrôlée qui pèse sur le niveau scolaire. La dernière enquête Pisa (2012) qui évalue tous les trois ans les élèves de 15 ans chez les jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), enregistrait une chute de deux places de la France dans ce classement (25 éme sur 65 pays). Un blogueur du site de Marianne avait eu l’audace de l’écrire : « il y a ce que Pisa se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu’ils allouent, comme l’Allemagne ou la France, ou encore l’Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration.»

    Bref, plutôt que de traiter, sous un angle démagogique ou idéologique, les effets découlant de leur désastreuse politique d’immigration, un gouvernement digne de ce nom, soucieux de l’intérêt des Français s’attaquerait aux causes. Ce qui nécessiterait de rompre avec des décennies de progressisme, de cosmopolitisme, de multiculturalisme mortifères. Une remise en question dont ce Système sclérosé n’est pas capable.

    http://gollnisch.com/2015/11/10/du-maoisme-au-bushisme-de-limmigration-a-la-carte-scolairela-somme-de-toutes-leurs-erreurs/

  • Eric Zemmour : " Rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois"

    Extrait de la déclaration prononcée par Eric Zemmour devant le tribunal suite àsa mise en cause pour "provocation à la haine envers les musulmans" :

    "(...) Le grand Bainville ne savait pas qu’on pouvait être attaqué pour des mots qu’on n’avait pas prononcés, qu’on n’avait même pas entendus. Il ne savait pas qu’on pouvait être renvoyé par un de ses employeurs, en l’occurrence i>Télé, parce que des propos prononcés dans un journal italien n’avaient pas l’heur de plaire ni à la directrice de l’antenne ni à la rédaction. Il ne savait pas que l’expression liberté d’opinion ne valait que pour les dessinateurs de Charlie Hebdo. Il ne connaissait pas les beautés cachées de la loi Pleven, des délices et poisons de l’incitation à la discrimination et à la haine raciale. Il ne savait pas, l’heureux homme qui vivait dans une République qui respectait encore les libertés fondamentales, qu’on pouvait être traité comme un délinquant parce que ses idées ne plaisaient pas au pouvoir.

    Il ne savait pas que la gauche, la gauche bien-pensante, la gauche humaniste, si bienveillante et pacifique, si laïcarde et anticléricale, avait rétabli subrepticement le délit de blasphème, qui avait été aboli à la Révolution. Oui, le délit de blasphème ! (...) il s’agit de condamner quiconque n’ôterait pas respectueusement son chapeau devant la nouvelle religion, la nouvelle doxa antiraciste, celle de l’identité heureuse, comme dit un ancien Premier ministre, celle du pas d’amalgame, celle de l’islam modéré, religion d’amour et de paix, celle de l’intégration harmonieuse dans le respect des différences.

    Oui, tous ceux qui ne croient pas en cette nouvelle religion, tous ceux qui n’ont pas la foi doivent se taire ou être condamnés.

    Ou plutôt, pour que la masse continue à se taire, il faut que certains soient condamnés. J’ai l’honneur, je dis bien l’honneur, d’être devenu une cible privilégiée. La cible privilégiée parce que mes livres ont beaucoup de succès, parce que mes interventions sont regardées, écoutées. Mes adversaires croient que je suis un danger parce que je convaincrais les Français alors que ce sont les Français qui reconnaissent en moi ce qu’ils pensent tout bas. Illusions du nominalisme ! (...)

    Il y a quelques mois, lors d’un autre procès – puisque je passe, désormais, une partie de ma vie au palais de justice -, la représentante du parquet me demandait si ma première condamnation, il y a quatre ans, m’avait conduit à changer mes méthodes de travail. Je lui renverrai aujourd’hui sa question : est-ce que la relaxe dont j’ai bénéficié dans une récente affaire a conduit le parquet à changer ses méthodes de travail ? Est-ce que le parquet s’est remis en cause ? Est-ce qu’il a décidé de ne plus se mêler de la vie des idées en France ? Est-ce qu’il a enfin décidé de ne plus instrumentaliser une loi pleine de belles intentions pour en faire une arme politique ? Est-ce qu’il a enfin compris que son rôle était non pas de criminaliser les opinions dissidentes mais de protéger les citoyens contre les voyous, et accessoirement de respecter la liberté de pensée et d’opinion en France, un de nos acquis les plus précieux hérités des générations précédentes ? Est-ce que ces messieurs-dames du parquet ont admis, enfin, qu’ils n’étaient pas là pour imposer l’idéologie politique de leur ministre, aussi charismatique soit-elle, de leur syndicat, aussi impérieux soit-il, ou plus prosaïquement leurs propres convictions politiques, aussi légitimes soient-elles ? (...)

    Quand le parquet cessera-t-il de servir de relais à des lobbys antiracistes qui vivent du racisme, ou du prétendu racisme (...) ? Jusqu’à quand le parquet alimentera-t-il une logique liberticide qui rappelle les régimes totalitaires communistes, qui permet à n’importe quelle association de signaler à la police des opinions dissidentes, afin que le parquet, au nom de la défense de l’État et de la société, ne poursuive les affreux dissidents ?

    (...) Je préfère prévenir respectueusement le parquet et la cour : rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois, même si j’ai bien compris que rien n’arrêtera le ministère public dans sa volonté de me faire taire. J’ai bien conscience aussi d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais un jour, j’en suis convaincu, l’Histoire donnera raison au pot de terre, comme elle l’a donné au grand Bainville, et le pot de fer aura honte. Mais il sera trop tard."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jour de colère à l’italienne et triomphe pour la Ligue du Nord

    Bologne Lega

    Matteo Salvini, président de la Ligue du Nord, a organisé ce dimanche à Bologne une gigantesque manifestation en appelant tous les mécontents à descendre dans la rue.

    Cette manifestation ressemblait à un Jour de colère à l’italienne. Depuis des semaines circulaient des appels spécifiques à destination des médecins, des chauffeurs de taxis, des policiers, des infirmières,… La lutte contre l’immigration sauvage figurait également au programme. Même Berlusconi avait fait le déplacement. 

    Le résultat est impressionnant.

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  • Libre Journal des éditeurs du 6 novembre 2015 : “L'histoire de la colonisation française”

    ean-Paul Naddeo, assisté de Marie-Thérèse Hablot, recevait Dimitri Casali, historien, essayiste, Abdallah Naaman, historien et Gilles Cosson, écrivain. Thème : “L'histoire de la colonisation française”.

     

     

     
  • La Roumanie à l’heure de la restauration de la monarchie ?

    Envisagé en 2014, reculé en 2015, le référendum sur le retour de la monarchie pourrait avoir lieu finalement en 2016 alors que monarchistes et républicains s’affrontent plus que jamais autour de cette question. Alors qu’il a célébré le 25 octobre dernier ses 94 ans, le Roi Michel Ier de Roumanie, deux fois souverain de son pays (1927-1930 & 1940-1947), peut-il encore remonter sur son trône ?

    C’est sous les canons des chars soviétiques de Staline, pointés vers les fenêtres du palais royal et le chantage de son Premier ministre Petru Groza, qui menaçait d’exécuter plus de 200 étudiants fidèles à la couronne, que le Roi Michel Ier doit renoncer au pouvoir le 30 décembre 1947. Commence alors un long exil entre Etats-Unis et Suisse tandis que le régime communiste s’installe progressivement dans le pays. La chute du régime de Nicolaï Ceaucescu (décembre 1989) permet à la démocratie de se ré-installer rapidement et difficilement dans le pays.

    Les monarchistes se réorganisent (Parti National Paysan Démocrate-Chrétien (PNTCD) /Partidul Naţional Ţărănesc Creştin Democrat) sous la direction de Corneliu Coposu (1914-1995) et obtiennent  12 députés aux premières élections démocratiques d’avril 1990. On prépare le retour du Roi qui n’a pas été oublié. Les princesses Sophie et Margarita, filles de Michel, ont débarqué à Bucarest en janvier  et ont été ovationnées par une population qui a ressorti les photos jaunies d’un souverain à la belle allure. Cette ferveur soudaine en faveur de la monarchie déplaît fortement à l’élite post-communiste, la plupart de ses membres étant issus de l’ancien régime. Le gouvernement d’Ion Iliescu tente de stopper Michel en annulant une première fois ses visas en avril puis en décembre de manière plus musclée.  Alors qu’il est acclamé le long de la route qui doit le conduire vers la capitale, le cortège du Roi est cerné par des hommes armés. Il ne devra la vie qu’aux reporters français qui étaient présents ce jour-là. Le soir même, le gouvernement expulse manu militari le roi de son pays. Il lui faudra encore patienter deux ans pour enfin pouvoir revenir légitimement en Roumanie. 500 000 personnes se sont réunies à Bucarest et réclament d’une seule voix le retour de la monarchie, devant le Roi et son épouse Anne de Bourbon-Parme qui agitent leurs mains vers eux. Ce 19 avril 1992, c’est un pays tout entier qui communie avec sa dynastie.

    Septembre suivant, nouvelles élections législatives. Un succès. 41 députés et 21 Sénateurs monarchistes entrent au Parlement. Au sein de la Convention Démocratique de Roumanie, les monarchistes sont alors le deuxième groupe d’opposition du pays. 4 ans plus tard, ils ont multiplié leur nombre d’élus au Parlement, obtenu la mairie de Bucarest et sont entrés dans un gouvernement de coalition. Le 21 Février 1997, le Parlement vote enfin la restitution de la citoyenneté roumaine au Roi ainsi que ses propriétés et lui octroie le titre d’Ambassadeur itinérant pour la Roumanie (4 Mars). Le Président Emil Constantinescu, connu pour ses positions monarchistes, parle déjà de préparer un référendum sur le retour de la monarchie. 1 roumain sur 10 est alors favorable à ce projet. Mais la corruption rampante, les dissensions internes au sein de la coalition provoquent la chute du gouvernement pro-monarchiste en 2000.

    La Roumanie s’enfonce dans le chaos politique sur fond de constantes rumeurs de restauration de la monarchie. Le Palais Elizabeth devient un véritable contre-pouvoir où la princesse héritière Margarita reçoit ministres des gouvernements roumains successifs, ambassadeurs, diplomates étrangers, distribue médailles et préside différentes cérémonies officielles. Chaque année des milliers de roumains  convergent vers le palais royal pour célébrer l’anniversaire du Roi. La République flirte allégrement avec la famille royale. De 2002 à 2008, l’époux de la princesse Margarita, le prince Radu Dadu est nommé représentant spécial du gouvernement de Roumanie. On pense même à lui pour une candidature à l’élection présidentielle de 2009, crédité de 14% d’intentions de vote en dépit de son parcours controversé. Michel en profite pour modifier les lois de successions au trône en 2007, gomme toute trace allemande de son nom de famille (les Hohenzollern-Sigmaringen, qui sont montés sur le trône roumain en 1866, deviennent simplement « De Roumanie ») et nomme en 2010 son petit-fils Nicolas Medforth-Mills prince héritier, alors âgé de 25 ans.

    2012 est l’année du second souffle pour le  renouveau monarchiste roumain. Le PNTCD, qui s’est scindé en deux mouvements, n’arrive plus à retrouver ses premiers scores politiques, dépassant désormais  à peine les 2% des voix. Et c’est l’Alliance nationale pour la restauration de la monarchie (Alianța Națională pentru Restaurarea Monarhie-ANRM), créée en mars 2012,  qui va devenir progressivement la voix des monarchistes, notamment parmi les étudiants. D’autant que ceux-ci sont le fer de lance de la contestation anti-gouvernementale. Entre janvier et mars 2012, des portraits du Roi Michel Ier sont placardés dans les universités de Bucarest, le Président Basescu y est conspué et lors de la manifestation du 8 mars, on n’hésite pas à crier dans les rues : " démission, Trăiască Regele ! (Vive le Roi !) ". La république se crispe, ses dirigeants aussi. Lors de son discours au parlement le 25 octobre 2011, Michel avait été  largement applaudi par les députés présents mais boudé superbement par Basescu et son Premier ministre ; l’opinion roumaine le désignant comme personnage public le plus populaire dans le pays. Le leader de l’opposition, Crin Antoncescu, se prononcera lui-même pour le retour de la monarchie dans le pays.

    Michel de Roumanie devient le personnage incontournable à l’aube des élections générales de novembre 2014 dont toute la classe politique s’empare. Du futur Président National-libéral Klaus Iohannis au Premier ministre social-démocrate Victor Ponta, tous vont inclure la question du référendum pour le retour de la monarchie dans leur programme politique. A peine élu, Klaus Iohannis se précipite pour serrer la main du Roi au Palais Elizabeth.

    Avec la récente démission le 3 novembre 2015 du Premier ministre Ponta, accusé de malversations, les monarchistes roumains sont sortis massivement dans la rue. L’Alliance nationale pour la Restauration de la Monarchie, qui a multiplié les manifestations dans le pays ces deux dernières années, a rendu publique une lettre adressée au Président de la république, lui réclamant de changer la constitution rapidement afin de poser la fameuse question qui brûle aujourd’hui les lèvres de tous les politiques roumains. Elue Présidente de la Croix-Rouge, la princesse Margarita déclarait dans une interview : " la monarchie ne divise pas, c'est un symbole d’équilibre, d'unité et de continuité. Nous (la famille royale ndlr) sommes un symbole national, un rôle que nous avons gagné au cours des vingt dernières années" ajoutant que certains lui avaient fait remarquer avec ironie que sa famille jouait aujourd'hui dans la république, le rôle "d'une monarchie fonctionnelle". Tout semble donc prêt, voire acquis, pour la restauration de la monarchie.

    Cependant les prochaines élections anticipées de 2016 vont être déterminantes pour les partisans de la monarchie roumaine, malmenés par la décision surprenante du Roi de priver de son titre, en août dernier, le prince Nicolas alors que celui-ci était largement populaire dans toutes les couches de la société civile notamment parmi les jeunes roumains.  En effet, le dernier sondage Inscop de décembre 2014  montrait que  21 %  des  18- 30 ans interrogés se démarquaient par leur vote en faveur du retour du Roi Michel. Un sondage qui montrait aussi la triste complexité de la politique roumaine. 58% des roumains interrogés se prononçaient en faveur du maintien de la République contre 30 % pour la monarchie tandis que 29% de ces mêmes sondés affirmaient que la Roumanie aurait  malgré tout dû opter pour la monarchie dès 1989 contre 21% pour la République. Malgré un regain de popularité (de 26 % en 2011,  il est monté à 61% d’opinion favorable en avril 2015), le retour du  Roi Michel va d’abord surtout dépendre de la volonté des politiques roumains à faire campagne en ce sens (tant la corruption est un sport national) et des monarchistes à montrer leur capacité à se faire entendre sur le terrain politique au-delà de leurs divisions.

    C’est le président du Sénat roumain, Calin Popescu-Tariceanu  qui a donné le premier, le ton de cette campagne électorale. Le 7 octobre,  il  n’a pas hésité à déclarer publiquement, qu'il était temps que « la Roumanie retrouve sa monarchie constitutionnelle » !  Allons-nous bientôt assister au retour d’un souverain sur son trône en Europe ?  Aujourd’hui tout est permis de le croire !

    Frédéric de Natal

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/1623-la-roumanie-a-l-heure-de-la-restauration-de-la-monarchie