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écologie et environnement - Page 11

  • Les prévisions du GIEC sont beaucoup plus politiques que scientifiques

    Les prévisions du GIEC sont beaucoup plus politiques que scientifiques

    Entretien avec Jacques Laurentie, auteur de Climat de peur. D’autres questions de cet entretien peuvent être retrouvées sur les 4 Vérités.

    Vous venez de publier “Climat de peur”, dénonçant l’alarmisme. Vous qualifieriez-vous de “climato-sceptique”?

    Il est intéressant de noter que ce qualificatif de sceptique est aujourd’hui employé par une partie de la presse et certains intervenants scientifiques, pour dénigrer les personnes qui ont l’outrecuidance de s’interroger. Intéressant, car, et ce depuis des siècles, le doute est un des piliers de la science. En fait, le scepticisme est la meilleure des démarches scientifiques. Je me souviens que lorsque j’étais élève ingénieur, l’intégralité de nos professeurs nous enjoignaient à ne jamais faire confiance par défaut aux résultats d’un calcul ou d’une mesure.

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  • Plaidoyer pour l’enracinement et la biodiversité (entretien avec Pierre Rabhi)

    Inconnu du grand public, Pierre Rabhi n’en est pas moins un spécialiste réputé de l’écologie. En 2002, il a voulu se présenter à l’élection présidentielle au nom de l’« insurrection des consciences ». Mais, n’ayant obtenu que 184 parrainages sur les 500 requis, il a été contraint d’y renoncer.

    Pierre Rabhi sait « penser avec ses mains », pour reprendre un titre célèbre de Denis de Rougemont. Ancien ouvrier en région parisienne, il décida aux débuts des années 1960 de s’installer dans les Cévennes vivaraises pour y mener, avec sa famille, une vie paysanne. Il est l’un des premiers à appliquer les techniques d’agriculture biologique et écologique. Fort de cette expérience, il participe à des programmes d’agro-écologie en Afrique afin de favoriser l’auto-suffisance alimentaire. Expert auprès de l’O.N.U. pour les questions alimentaires, il a participé à la fondation de plusieurs organismes dont le C.I.E.P.A.D. (Carrefour international d’échanges et de pratiques appliquées au développement), Oasis en tous lieux et Terre et Humanisme

     

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  • Guerre de l’énergie

    Guerre de l'énergie, au cœur du nouveau conflit mondial, par Fabien Bouglé

    Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, a publié en 2021 Nucléaire, les vérités cachées et en 2019 Eoliennes, la face noire de la transition écologique. Il est l’auteur de nombreuses études et tribunes sur le sujet. Son nouveau livre Guerre de l’énergie nous rappelle que l’énergie est au cœur des enjeux géopolitiques et des conflits mondiaux.

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  • Notre écologie authentique

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    La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

    Il y a 44 ans, une violente campagne de presse contre la « Nouvelle Droite » marquait l’été 1979. La saison estivale de cette année a vu une autre campagne, moins violente et plus insidieuse, contre le spectre fantasmatique de l’« écofascisme ».

    L’Obs (du 17 au 23 août 2023) se demande « Pourquoi l’écofascisme nous menace » et interroge Pierre Madelin, auteur de La tentation écofasciste. Écologie et extrême droite (Éditions Écosociété, 2023, 264 p., 18 €). Coup sur coup, le tristement célèbre quotidien qui sort en début d’après-midi s’empare du sujet. L’éditorial de sa livraison des 15 et 16 août 2023 alerte sur « Écologie et extrême droite : un dangereux mélange ». Comme quoi tous les mélanges ne se valent pas... La veille, son édition des 13 et 14 août 2023 prévenait que « Le RN veut tirer parti du clivage sur l’écologie ». Quelques mois plus tôt, Le Monde (du 24 décembre 2022) s’inquiétait de « Ces jeunes identitaires qui virent au vert ».

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  • Écocides et paradis fiscaux : révélations sur les dérives du soutien européen à l’industrie minière

     27 oct. 2023

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    Pour développer l’industrie des batteries électriques ou des éoliennes, l’Union européenne finance des entreprises minières au travers du programme Horizon. 

    Une partie de ces fonds profite à des sociétés impliquées dans des catastrophes environnementales, voire, pour l’une d’entre elles, domiciliée dans un paradis fiscal.

    C’est une immense tâche blanche, un entrelacs de tuyaux et de cuves, au milieu d’un écrin vert-bleu, à l’embouchure du fleuve Amazone, au Brésil. Ici, l’usine de la société minière française Imerys a laissé un souvenir amer aux communautés autochtones. En 2007, plusieurs dizaines de familles ont été contraintes à l’exil lorsque le leader mondial de la production de minéraux industriels a déversé 200 000 m3 de déchets toxiques dans les rivières alentour. Cadmium, baryum et autres métaux lourds cancérigènes se sont déposés au fond des cours d’eau dans lesquels puisent les populations, aux confins de la plus grande forêt pluviale du monde.

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  • Comment résister au despotisme vert qui vient ?

    Comment résister au despotisme vert qui vient ?

    Academia Christiana, institut de formation, organise le samedi 4 novembre un grand colloque à Paris sur le thème de l’écologie. Ce colloque est organisé en partenariat avec le TV Libertés, la Nouvelle Librairie et The European Conservative.

    Pourquoi ce colloque ?

    Partant du constat, que le camp conservateur, et l’Eglise catholique ont souvent du mal, d’une part à proposer des réponses concrètes, et d’autre part à sortir de la critique systématique du camp progressiste, il nous paraît essentiel de prendre la question écologique à bras le corps.

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  • Quelques penseurs de l’écologie (Bernard Charbonneau, Edward Goldsmith, Robert Hainard, Serge Moscovici)

    Bernard Charbonneau

    Bernard Charbonneau (1910-1996) est une personnalité à part du monde écologiste. Pour quelle raison ? Parce qu’il a su, avant les autres, que l’existence de partis écologistes serait une erreur avec le risque de renier leurs convictions pour des avantages à court terme tant qu’une véritable révolution culturelle, un bouleversement volontaire des mentalités, ne serait pas réalisé.

    Issu du Sud-Ouest de la France - il naquit à Bordeaux - et d’origine protestante, quoique relativement agnostique, doublement agrégé en histoire et en géographie, Bernard Charbonneau développe dans ses ouvrages une critique radicale de la société moderne. Ses critiques constituent une convergence toute personnelle entre l’anarchisme fédéraliste et le personnalisme. Cependant, il ne verse jamais dans le passéisme, la nostalgie ou le traditionalisme. Doté d’un solide bon sens, il observe son temps, constate la mutation de l’espace, décrit l’invasion de la Technique dans tous les pans de la vie quotidienne. Grand lecteur, il n’hésite pas à faire la dissection de la modernité. Il en dénonce toutes les manifestations : l’État centralisateur, les grandes entreprises, l’administration bureaucratique, les modes de consommation, l’automobile... Sa réflexion a grandement stimulé l’œuvre de son ami, le philosophe et juriste Jacques Ellul. A la différence des autres penseurs de l’écologie (sociologues, naturalistes, économistes...), Charbonneau pose toujours un regard d’historien et de géographe sur les faits qu’il analyse. Ainsi, il fait du pays, du paysage et du paysan les éléments centraux de sa recherche.

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  • Qu’est-ce que l’écologie ?

    Néologisme forgé par le naturaliste allemand Ernst Haeckel en 1859 à partir des termes grecs Oïkos (habitat) et Logos (étude), l’écologie se veut la science du milieu. Sa définition étymologique reste bien vague. Longtemps ignorée du grand public, l’écologie commence à se faire connaître dans les années 1960 avec les effets de la Contre-Culture et des contestations sociales sans que sa signification soit clairement précisée. Le mot comporte deux grandes acceptions. Il faut distinguer l’écologie scientifique ou « naturelle » de l’écologie culturelle ou « idéologique » (adjectif connoté, imparfait et imprécis employé faute de mieux afin de le différencier du précédent).

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  • Le crash économique de la voiture électrique

    samedi 28 octobre 2023

    L’industrie automobile est contrainte de ralentir l’électrification de ses modèles.

    C’est la tendance qui prédomine aux États-Unis, et dans le monde entier, les responsables des firmes se montrent de plus en plus inquiets devant le rejet des clients et par les prix exorbitants des pièces de rechanges comme les batteries.

     Mary Barra, PDG de General Motors, avoue abandonner ses objectifs initiaux de production de véhicules électrique. “Au fur et à mesure que nous avançons dans la transformation vers les véhicules électriques, les choses se compliquent un peu plus“.

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