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économie et finance - Page 316

  • Croissance en 2018 à 1,5 % : une « fake news » ?

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    La lutte contre les « fake news » a abouti, récemment, à la publication d’une loi. Certes, elle concerne les périodes préélectorales.

    En dépit de la spécificité de cette loi, que dire d’une information des plus officielles lue en ce mois de décembre dans TOUS les journaux, y compris les journaux économiques, citant leur source, l’INSEE : la croissance en France, pour 2018, serait de 1,5 %.

    Or, à partir des publications trimestrielles officielles de l’INSEE consultables sur son site, il apparaît que la croissance en France a été de :
    – 0,2 % au premier trimestre ;
    – 0,2 % au second trimestre ;
    – 0,3 % au troisième trimestre (rectificatif publié en décembre).

    Toujours selon l’INSEE (publication de décembre 2018), la croissance devrait s’élever à 0,2 % pour le quatrième trimestre.

    Partant d’une base 100, si on ajoute 0,2 %, puis 0,2 %, puis 0,3 %, puis, enfin, 0,2 %, le résultat est : 100,903.

    Conclusion : la croissance, en France, devrait atteindre légèrement plus de 0,9 % pour l’année 2018, et non 1,5 %.

    On peut ajouter :
    – que la prévision de croissance pour le quatrième trimestre, estimée à l’origine à 0,4 %, a été révisée à la baisse à 0,2 % ;
    – que la croissance au troisième trimestre a été révisée à 0,3 % après avoir été estimée à 0,4 %.

    Sans que l’estimation officielle de la croissance de 1,5 % ait été révisée, y compris dans les publications de la mi-décembre !

    Imperturbable, l’INSEE annonce, en décembre 2018, une croissance de 0,5 % pour le premier trimestre 2019, suivie de 0,4 % pour le second trimestre. Informations reprises sans commentaire dans la presse. Au-delà des erreurs de l’INSEE dans ses prévisions pour 2018, qui ne voit que la tendance est totalement différente de ces nouvelles prévisions ?

    Certes, mais voilà !
    – le budget 2018 a été « construit » sur une prévision de croissance de 1,7 % ;
    – le budget 2019 a été conçu sur la même prévision de croissance.

    Le gouvernement, l’INSEE, la presse nous tromperaient-ils délibérément pour éviter de reconnaître que les budgets 2018 et 2019 sont fondés sur des hypothèses de croissance erronées ?

    Toujours dans les communications officielles de l’INSEE, la dette de la France est passée de 2.218,4 milliards, au 31/12/2017, à 2.323,3 milliards, au troisième trimestre 2018. Soit une augmentation de 104,9 milliards en neuf mois, alors que le déficit prévu pour l’année 2018 était estimé, dans la loi de finances pour 2018, à 86,7 milliards.

    La dette étant alimentée par le déficit, pourquoi cet écart de 18 milliards à trois mois de la fin d’année, et avant la crise des gilets jaunes ?

    Quelle est la situation réelle de la France ? La dette est-elle encore en deçà des 100 % du PIB ? Le déficit est-il en deçà des 3 % du PIB ?

    En définitive, la question se pose : quand les Français auront-ils droit à la vérité et non à des « fake news » officielles ?

    Marc Devarieux

    http://www.bvoltaire.fr/croissance-en-2018-a-15-une-fake-news/

  • Acte 7 : Les Gilets Jaunes toujours présents aux Champs Élysées.

  • Gilets jaunes: Jean-Michel Aphatie enterre Emmanuel Macron

    aphatie-Dreuz.jpgJ’ai d’abord cru à du fake : Jean-Michel Aphatie mesurant l’ampleur réelle de la crise des gilets jaunes, de la colère, et appelant à une solution politique – législatives ou présidentielles anticipées. 
    Jean-Michel Aphatie reprenant à son compte les analyses développées sur Boulevard Voltaire par un Frédéric Sirgant, un Georges Michel, un Pascal Célérier, un Christian Vanneste et bien d’autres. Avec un ou deux mois de retard, certes. Mais tout de même.
    Et puis, j’ai écouté la totalité de la séquence. Verbatim :
    « On voit bien qu’il y a toujours du monde sur les ronds-points. Le ministre de l’Intérieur a dit qu’on allait tous les évacuer. Ce n’est pas le cas. Ce mouvement n’a pas vocation à s’arrêter mais à durer. Je ne sais pas pendant combien de temps le pouvoir va gérer ça. Je ne crois pas du tout à l’effet calmant du grand débat national. Nous sommes devant un problème majeur. On ne peut pas rester longtemps comme ça. Il va falloir trouver une solution, une sortie de crise, et il n’y en a pas trente-six. Je suis frappé que les actes de violence du 1er et du 8 décembre n’aient pas détourné l’opinion de ce mouvement. Ça veut dire que la colère est immense, que le lien avec celui qui incarne le pouvoir est complètement rompu. On a un problème politique d’une gravité que nous n’avons pas connue depuis très longtemps. Donc, il y a les législatives et la présidentielle. Nous en sommes là, à ce niveau de gravité. Ce n’est pas une crise ordinaire. Je ne connais pas d’autre moyen, pour résoudre une crise de cette ampleur, que de redonner la parole au peuple. »
    Après avoir avoir eu des mots très durs sur les gilets jaunes, voici que Jean-Michel Aphatie effectue un retournement de veste complet en direct sur LCI. S’il en est là, je vous laisse imaginer l’ambiance à l’Élysée. Et celle de la Saint-Sylvestre, sur les Champs-Élysées…
    Pierre Leclerc pour bvoltaire.fr

  • L’émergence d’un international-nationalisme ?

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    La fièvre nationaliste s’étend de part et d’autre de l’Europe, et ce, avec ou sans gilets jaunes : du Portugal à la Hongrie en passant par la France et la Belgique. Par exemple, la majorité de centre droit au Danemark a décidé, récemment, de mettre en place des mesures drastiques en matière d’immigration, celles-ci visant principalement la communauté musulmane (baisse des allocations pour les réfugiés, peines de prison doublées, éviction des caïds de cité et crèche obligatoire). À cela s’ajoutent l’élection de Trump aux États-Unis (en 2016) et celle, plus récente, de Bolsonaro au Brésil.

    Assurément, une lame de fond frontiériste traverse le monde occidental. La crise du libre-échangisme est en train d’éclater au grand jour. Le monde de la « flexisécurité », du « bonus-malus », du « microcrédit », du « contrat gagnant-gagnant » et du « migrant » n’arrive plus à convaincre les masses submergées par l’hyperconsumérisme prédéterminé.

    La crise de l’Occident n’est plus un fantasme pour des pessimistes patentés, mais clairement une réalité. Le nomadisme forcené, inhérent à un creusement assumé des inégalités, ne peut plus fonctionner à long terme ; si ce n’est à marche forcée. À partir de la révolution humaniste du XVIIIesiècle, l’ordre libéral-libertaire avait amorcé la libre-circulation exponentielle des biens, des marchandises, des capitaux, des actions ainsi que des familles et des individus. Mais aujourd’hui, la machine technologique s’est emballée à un niveau tel que les peuples finissent par comprendre que le nomadisme ne leur est point réservé. Ainsi, des irréductibles préfèrent leur terre à la Terre.

    Le péché originel de cet ordre consiste à faire de l’argent une fin en soi, et non un simple moyen (de même pour l’outil administratif). Celui qui est frappé par le déclassement plonge logiquement dans le sentiment d’insubsistance : il a la sensation de ne plus exister. L’ordre libéral-libertaire, faisant l’objet de tant de prédictions (de Spengler, avec Le Déclin de l’Occident, en 1918, à Fukuyama, avec La Fin de l’histoire et le dernier homme, en 1992), n’arrive plus à faire rêver les foules. Car une misère intégrale ne peut être seulement financière, mais également affective et sexuelle. De Tokyo à Los Angeles, chacun s’enferme dans son petit écran pour tenter vainement de se rendre vivant. Sans complétude, rien ne résiste à la solitude. L’homme moderne est déjà un être électrisé : à jamais connecté, c’est-à-dire sciemment immatriculé. En attendant la contamination généralisée, le paysan et l’agriculteur ont encore le courage de ne pas abdiquer. Ravaisson avait écrit, dans son Testament philosophique : « Être c’est agir ; l’action est l’existence même. » Au bout du compte, on ne réagit plus quand on ne demande qu’à agir.

    L’ordre libéral-libertaire risque de se rebiffer, autrement dit de se radicaliser. Dans ce cas, il soumettra ceux qui ne demandent qu’à être soumis (notamment à un « dieu vengeur ») et ne fera qu’un avec un totem numérique constitué par les plus performants algorithmes. Alors, tous ceux qui n’accepteront pas ce modèle civilisationnel seront voués à s’effacer d’eux-mêmes. Inéluctablement, l’ordre libéral-libertaire ne peut plus se contenter d’être totalitaire, mais ouvertement autoritaire. En attendant que s’accomplisse ce destin funeste, les « résignés-réclamants » (de Jacques Attali) veulent encore croire que le bonheur est dans le pré, voire sur les ronds-points. Dans tous les cas, ils ne veulent plus se contenter de la télé et du canapé.

    Henri Feng

    http://www.bvoltaire.fr/lemergence-dun-international-nationalisme/

  • Gilets jaunes: «C'est le mouvement de la France qui souffre»

    Gilet jaune.pngComme chaque samedi, les reporters de RT France sont allés à la rencontre des Gilets jaunes lors du septième acte de mobilisation. Si certains regrettent la faible affluence, ils comptent sur une recrudescence en début d'année prochaine.
    Ce 29 décembre, lors du 7e acte de la mobilisation des Gilets jaunes, les reporters de RT France ont rencontré et recueilli des témoignages de manifestants à Paris.
    Marcel est là pour son cinquième samedi de mobilisation à Paris. Pour lui, le mouvement des Gilets jaunes est celui de «la France qui souffre». Selon lui, la situation des personnes en situation de précarité envoie un très mauvais signal aux générations futures. «Les jeunes veulent aller vers le travail en pensant qu'ils vont vivre de leur travail et pouvoir se faire plaisir encore un peu», explique Marcel, qui compte poursuivre la mobilisation «tant que le gouvernement ne veut pas entendre» les Gilets jaunes.
  • Hausse du diesel : WikiLeaks révèle le pot aux taxes

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    Le MacronLeaks n’en finit pas de révéler des secrets. Rappelons qu’il s’agit d’un fatras d’emails de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, détournés par WikiLeaks, cette « organisation » un peu trouble qui se fait une spécialité de craquer les boîtes aux lettres électroniques des puissants de ce monde et d’en dévoiler leur contenu. Le MacronLeaks avait éclaté en pleine campagne électorale 2017, mais la pêche avait été jugée, sur le coup, maigre et aucun scandale n’avait suivi ces révélations, car personne n’avait eu le temps (et le courage) de parcourir le millier de messages qui, le plus souvent, n’avaient aucun intérêt.

    Certains de ces messages refont surface et viennent d’être publiés. Il s’agit d’échanges entre Alexis Kohler et Laurent Martel, deux personnages qui avaient un rôle essentiel de conseiller du candidat Macron durant sa campagne et qui, depuis lors, l’ont suivi à l’Élysée, l’un comme secrétaire général, l’autre comme conseiller fiscalité. Daté de novembre 2016, un échange de mails débat de la possibilité d’une convergence entre les prix de l’essence et du diesel. Une convergence qui rapporterait un peu moins de sept milliards d’euros (en comptant une augmentation de 13 à 15 centimes le litre de ce carburant). Ces recettes fiscales devaient permettre de financer une baisse des cotisations patronales pour les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le SMIC.

    Dans cet échange, Alexis Kokhler note bien que « le financement d’une baisse de cotisations patronales par une hausse de la fiscalité diesel est potentiellement progressive sous la réserve forte de faire fi des règles d’incidence (et qu’en gros, on considère que la baisse des cotisations patronales bénéficiera à l’emploi ou aux salaires) »« On considère que… » On reste donc au niveau de l’hypothèse de travail. Rien n’est moins certain.

    Dans cet échange, Laurent Martel explique à Alexis Kohler que la bascule de cotisations patronales (pour les salaires allant jusqu’à 1,6 SMIC) vers la fiscalité diesel aurait pour conséquence de peser pour 50 % sur les six premiers déciles de la population qui financerait cette mesure. Mais qu’en retour, cette population « bénéficiera » (le conseiller met lui-même les guillemets) de cette mesure « soit parce qu’ils sont déjà salariés, soit parce que leur employabilité sera accrue ». En clair : paye ton carburant plus cher pour garder ton emploi ou trouver du boulot !

    On appréciera à sa juste valeur ce passage du mail de Laurent Martel : « Mais d’autres histoires peuvent se raconter, bien sûr, pour justifier une convergence partielle gazole/essence qui rapporterait ce que l’on cherche. » Il ne s’agissait donc, dans cette tête bien faite, que de trouver la bonne fable qui permettrait de faire passer la pilule ? L’écologie avait donc bon dos !

    Les Français ont eu raison de se révolter.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/hausse-du-diesel-wikileaks-revele-le-pot-aux-taxes/

  • Révolte populaire des Gilets Jaunes avec André Gandillon

  • Acte 7 des Gilets jaunes : une mobilisation bien plus forte en province qu'à Paris (EN CONTINU)

    Acte 7 des Gilets jaunes : une mobilisation bien plus forte en province qu'à Paris (EN CONTINU)
    © Lucas Léger/ RT France
    Des Gilets jaunes rassemblés devant France tv, le 29 décembre, à Paris.

    Ce 29 décembre, les Gilets jaunes, rejetant l'idée d'un essoufflement du mouvement, se sont donné rendez-vous pour l'acte 7. Un peu partout en France, les manifestants se réuniront pour un nouveau samedi de mobilisation.

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    • Notre reporter est en direct des Champs-Elysées, où des Gilets jaunes se sont rassemblés.

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  • Gilets jaunes : forte mobilisation pour l’enterrement d’Olivier Daurelle et poursuite des actions

    Manifestation_des_gilets_jaunes_sur_le_périphérique_parisien_en_2018-845x475.jpg

    Beaucoup pensaient que les vacances, avec le déblaiement des ronds-points et la remise des compteurs à zéro que constitue toujours une fin d’année, allaient mettre un point final au mouvement des gilets jaunes.

    Or, vu d’ici, du Lot-et-Garonne, cela ne semble pas être le cas. Certes, ce coin de France périphérique a été fortement impacté et médiatisé : une journaliste célèbre du Monde est venue faire un reportage à Marmande et un responsable gilet jaune de Villeneuve est mort à Agen après avoir été percuté par un poids lourd. On peut donc comprendre que les gilets jaunes restent mobilisés. Sur le rond-point du Campanile de Villeneuve, il n’y a plus que des croix, mais on y aperçoit encore des gilets jaunes. Ils se sont rassemblés en nombre, hier après-midi, pour l’enterrement d’Olivier Daurelle au cimetière Sainte-Catherine de Villeneuve-sur-Lot. Cortège de voitures et de motards dans la ville.

    Mais ce n’est pas seulement en Lot-et-Garonne qu’on constate la persistance du mouvement : dans le Sud-Ouest, avec la région bordelaise, mais aussi en Bretagne et dans la région de Saint-Étienne, des actions sont annoncées pour samedi. Sur les réseaux sociaux, un appel a aussi été lancé à fêter la Saint-Sylvestre sur les Champs-Élysées, toujours de façon pacifique et festive. Pour Lætitia Dewalle, « les gilets jaunes sont toujours aussi mobilisés ». Leur force a été leur mobilité, leur caractère insaisissable, aussi bien dans leurs modes d’action que dans leurs revendications. Ils sont certainement capables de poursuivre dans cette inventivité.

    Un mouvement de lycéens ou d’enseignants passe rarement les vacances. Ce qui en dit long sur leur détermination ou leurs priorités. Avec les gilet jaunes, rien de tout cela. Ils ont passé des nuits, des week-ends, créé des liens, rompu parfois avec leur solitude. Une association des gilets jaunes du Grand Villeneuvois a été constituée.

    Le feu de novembre-décembre est retombé, mais les braises sont vives. Les braises ? J’apprends que, dans la nuit de mercredi à jeudi, le célèbre radar de Monbalen, entre Villeneuve et Agen, a été incendié sans qu’on puisse, bien sûr, en attribuer la responsabilité aux gilets jaunes.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-forte-mobilisation-pour-lenterrement-dolivier-daurelle-et-poursuite-des-actions/

  • Gilets jaunes : un acte 7 pour prouver que le mouvement ne s'essouffle pas ? Suite

    Gilets jaunes : un acte 7 pour prouver que le mouvement ne s'essouffle pas ?
    © STEPHANE MAHE Source: Reuters
    Manifestation des Gilets jaunes à Nantes, le 22 décembre 2018.

    Ce 29 décembre, les Gilets jaunes, rejetant l'idée d'un essoufflement du mouvement, se sont donné rendez-vous pour l'acte 7. Un peu partout en France, les manifestants se réuniront pour un nouveau samedi de mobilisation.

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    • A Rouen, le cortège – fort d'un millier de personnes selon un journaliste sur place – poursuit sa marche, et entonne une puissante Marseillaise sous les applaudissements.

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