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économie et finance - Page 320

  • TOUS LES PARTIS SONT CONTRE, SAUF EN MARCHE, C'EST... LES AÉROPORTS DE PARIS PRIVATISÉS

  • L’Italie lance le “revenu de citoyenneté”, destiné aux plus défavorisés

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    En Italie, c’est ce mercredi qu’est entré en vigueur le “revenu de citoyenneté”. C’est la concrétisation d’une des mesures-phares du gouvernement populiste. Cette sorte de “revenu universel” est destinée à la population la plus défavorisée.

    Vincenzo au chômage depuis 2011 témoigne :

    Moi, je n’ai plus de quoi payer toutes les factures : l’eau, le gaz, l’électricité… Ma femme aussi est sans emploi. C’est pour ça qu’on a fait le demande pour ce revenu de citoyenneté.

    Ce revenu de citoyenneté s’élèvera à 780 euros maximum pour un célibataire, 1 300 euros pour une famille.

    Par ailleurs, les allocataires chômeurs recevront des offres d’emploi qu’ils ne pourront refuser sous peine de perdre leur allocation.

    https://fr.novopress.info/213842/litalie-lance-le-revenu-de-citoyennete-destine-aux-plus-defavorises/

  • Une fuite en avant

    macron-bis.jpgNous évoquions en janvier l’humiliation faite à l’UE par l’administration Trump qui avait « rétrogradé le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’avait pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. » Devant les plaintes de l’UE, rapportait Euractiv mardi, « le département d’État des États-Unis a déclaré qu’il reconnaîtra désormais la représentation de l’UE à Washington en tant que mission bilatérale dans l’ordre de préséance du corps diplomatique  et que  le secrétaire d’État Mike Pompeo avait demandé au Chef du protocole de prendre les mesures nécessaires à ce rétablissement ». «Les diplomates européens (avaient) interprété cette décision (de rétrogradation) comme le reflet d’une tension entre Washington et Bruxelles, l’administration américaine n’ayant pas notifié l’UE au préalable, comme le requiert la courtoisie diplomatique. » « Le rétablissement du statut de l’ambassadeur européen correspond toutefois à l’entrée en fonctions du nouvel ambassadeur de l’UE à Washington. » Il s’agit du socialiste, Stavros Lambrinidis,  ancien eurodéputé grec, ex ministre des affaires étrangères du gouvernement Papandréou, ancien représentant de l’Union Européenne pour les droits de l’Homme.  « Lors d’une visite à Bruxelles en février, une délégation de haut-rang de législateurs américains dirigée par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a tenu à rassurer l’UE de l’engagement continu de Washington dans les relations transatlantiques et l’OTAN. »  Une promesse en effet apte à rassurer tous nos impeccables européistes qui n’oublient pas que l’Europe bruxelloise est une création américaine et qui se satisfont pleinement de cette vassalité.

    La laisse est courte, la soumission bien intégrée, mais quand elle est contestée dans sa légitimité, la caste européiste est aussi capable d’une grande violence qu’elle n’hésiterait pas à qualifier de fasciste si elle s’appliquait contre des manifestants dans les rues de Moscou ou de Téhéran. La Chilienne et femme de gauche Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU lit-elle  David Dufresne ? Le journaliste a compilé entre l’acte I et l’Acte XVII de  la mobilisation des Gilets Jaunes 500 signalements de blessures attribuées aux policiers et CRS agissant sur ordre de Christophe Castaner, 483 cas de violences policières, 202 blessures et 21 personnes éborgnées par des tirs de LBD. Hier sur LCI, Ivan Rioufol du Figaro, s’indignait de nouveau de «l’extrême brutalité» de la répression policière contre les Gilets Jaunes, « qui n’est pas à la mesure d’une démocratie se disant ouverte et bienveillante » et qui contraste «  «  avec le maintien de l’ordre dans les cités en ébullition ». L’actualité brûlante en apporte la démonstration à Grenoble avec les émeutes en cours depuis trois jours suite à la mort de deux « jeunes » dans un accident de deux roues alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police.

    Or, Mme Bachelet a demandé au gouvernement français « une enquête approfondie » sur « l’usage excessif de la force » depuis la mi-novembre contre les GJ, ce qui a fait bondir Edouard Philippe, invité hier soir de BFMTV. Le Premier ministre a préféré insisté sur «  (les) violences commises à l’égard des forces de l’ordre », certes parfaitement condamnables mais aux conséquences corporelles fort heureusement moins dramatiques  que celles dont ont été victimes de nombreux Gilets jaunes manifestant  pourtant pacifiquement . « J’ai beaucoup de respect pour l’ONU en général et pour la Haut-commissaire a assuré M. Philippe, mais je voudrais rappeler à tout le monde que, en France, nous sommes un Etat de droit: quand il y a une plainte, elle est instruite, et à chaque fois que nous avons considéré qu’il y avait des faits qui justifiaient l’ouverture d’une enquête administrative – je ne parle même pas des enquêtes judiciaires – nous l’avons fait ».  Une affirmation fortement contestée par beaucoup d’observateurs et de manifestants.

    « En France, on est un Etat de droit, et (…) la République, à la fin, est la plus forte »  a  encore assuré M. Philippe. Mais apparemment pas plus forte avec l’Europe et la monnaie uniqueL’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) vient ainsi d’annoncer mercredi que la zone euro ne confirme toujours pas les espoirs placés en elleL’économie mondiale devrait progresser au rythme de 3,3% en 2019, et de 3,4% 2020 mais l’OCDE a revu fortement à la  baisse, « de 0,8 point de pourcentage,  sa prévision de croissance pour la zone euro en 2019, un ralentissement plus prononcé pour l‘Allemagne (-0,9 point) et l’Italie (-1,1 point) que pour la France (-0,3 point). « La croissance dans la zone euro a brutalement ralenti en 2018 et devrait rester faible, à environ 1% en 2019 et 1,2% en 2020. » « La croissance a été revue très fortement en baisse en Allemagne et en Italie, reflétant des expositions relativement élevées au ralentissement du commerce mondial comparées à celle de la France », moins dépendante des exportations, est-il  expliqué.

    Plus largement, l’OCDE semble anticiper une crise majeure qui pourrait se profiler à  un horizon très proche: « Au regard des précédentes projections, les perspectives macroéconomiques dénotent un fléchissement de l’activité dans la quasi-totalité des pays du G20. Les vulnérabilités liées à la conjoncture chinoise et à la perte de dynamisme de l’économie européenne s’inscrivent dans un contexte marqué par le ralentissement des échanges et du secteur manufacturier mondial, par de fortes incertitudes quant à l’action publique, et par des risques élevés sur les marchés financiers, et pourraient compromettre l’atteinte d’une croissance mondiale soutenue et durable sur le moyen terme. »

    Un contexte que n’ignore pas Emmanuel Macron.  Dans les Echos,  Guillaume Maujean s’inquiète lui aussi de la pérennité de cette UE et de ce système  qui tourne en déconfiture : « il y a ce Brexit qui semble foncer toujours plus vite dans le mur. Au point que dans trois semaines, le Royaume-Uni pourrait quitter l’UE sans aucun accord de divorce. Il y a ces populismes qui continuent de remuer le fer dans la plaie et qui pourraient encore gagner du terrain après les élections européennes de mai (…). Les nuages s’accumulent, les vents contraires s’intensifient. Et les économistes de l’OCDE mettent en garde : la conjoncture se dégradera davantage en cas d’effets collatéraux sur les marchés financiers. »

    Pourtant note Stéphane Dupont avec une pointe d’admiration dans ce même quotidien, M Macron  « entend bien continuer à se faire entendre et à réformer la France comme l’Europe,  avec ses grands projets de relance de la construction européenne ».« Face à la vague populiste et nationaliste, il reste le seul à se dresser et à proposer une alternative. Depuis son élection, Emmanuel Macron s’est beaucoup démené pour faire bouger l’Europe (…).  Sans grand résultat jusqu’à présent, faute en partie de répondant du côté allemand. Et ce chantier demeure l’une des matrices d’En marche. Réussir le 26 mai est aussi crucial de ce point de vue. »

    Dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir  et relayé par le blog  Les crises ,  le philosophe Marcel Gauchet espère lui que la crainte (qu’il partage) du danger populiste permettra un sursaut d’une Europe totalement bloquée et incapable de se réformer : «  Si les autres Européens ont soudain très peur de ce qui se passe en France, peut-être que Macron obtiendra des concessions. Les autres Européens n’ont pas plus envie que nous d’un scénario à l’italienne, avec une alliance Mélenchon-Le Pen. Il n’est pas exclu que l’Europe évolue sous la pression d’un danger. »

    « Le vrai problème de fond note cependant M Gauchet, c’est le fait que  « Sarkozy, Hollande et Macron ont tous mené une politique de l’offre, constituée autour de l’adhésion au cadre européen. Mais le projet de changer l’Europe tout en redonnant à l’économie française son dynamisme et sa compétitivité perdue, c’est une folie. Tant que l’on est dans ce schéma, toutes les politiques françaises sont vouées à l’échec. Parce que l’euro est surévalué par rapport aux capacités productives. Alors l’appareil productif s’enfonce inexorablement. Un abîme sépare l’économie française de l’économie allemande et même de l’économie du Nord de l’Italie. Le pari économique est intenable. Et l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est aussi une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout. Le premier échec date de l’été 2017, avec la négociation sur le travail détaché. Si Macron avait réussi à arracher aux Européens une réforme significative, il aurait marqué un point décisif. Mais il n’a obtenu que des micro-aménagements qui n’entreront en vigueur qu’en 2022. »

    Autant d’échecs, note Bruno Gollnisch, qui loin d’ouvrir les yeux des européistes, poussent au contraire sa frange la plus radicale, à laquelle  appartient  M Macron,  à militer pour une intégration européenne encore plus forte.  L’avènement d’un fédéralisme européen multiculturaliste et grand ouvert sur le monde,  construit sur les débris de nos nations. C’est  un objectif  rarement assumé publiquement, mais il reste plus que jamais d’actualité au sein des réseaux euromondialistes.

    https://gollnisch.com/2019/03/07/une-fuite-en-avant/

  • Pendant la crise des « gilets jaunes », les banksters continuent à se gaver.

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    Pieter Kerstens

    Durant la première semaine du mois de novembre 2018, le docteur Micron est allé écouter ses patients lors de sa tournée des commémorations de l’Armistice de 1918. En même temps, le mouvement des « gilets jaunes » préparait les occupations des ronds-points et le blocage des centres commerciaux.

    Au cours de ces quatre derniers mois, la colère des travailleurs et des « classes moyennes inférieures », qui se cristallisait sur la hausse des taxes sur les carburants et refusait la forte pression fiscale, s’est transformée en une charte officielle des gilets jaunes et propose 25 points pour sortir de la crise.

    A ce jour, le mécontentement persiste et malgré quelques saupoudrages homéopathiques le docteur Micron n’a pas encore réussi à éradiquer la fièvre jaune. Allons-nous assister à un Acte XXVIII le jour des élections européennes, le 26 mai ?

    Outre le Ralliement d’Initiative Citoyenne, (RIC) de Jérôme Clément -successeur d’Ingrid Levavasseur- on attend aussi la présentation aux élections du 26 mai des listes EUR de Thierry Paul Valette, de France Jaune de Francis Lalanne, de Union Jaune avec Pascal Cribouw à Nice, de Evolution Citoyenne de Christophe Chalençon ou encore d’une liste présentée par Marcel Trollé en Artois. Il existe dès lors une demi-douzaine d’initiatives qui devraient d’abord s’adresser au 58% d’abstentionnistes lors des élections européennes de mai 2014.

    Cette saga occupe les médias et le « Grand Débat » enfume le public, mais le Pouvoir profite de ces diversions qui masquent les maux quotidiens auxquels sont confrontés les travailleurs :

    Chômage persistant, insécurité permanente dans les banlieues et les transports publics, immigration incontrôlée, taxes et impôts non stabilisés ainsi que les fraudes fiscales et sociales massives (1,8 million de cartes vitales frauduleuses).

    A cela, on peut aussi ajouter un déficit budgétaire chronique et une dette publique incontrôlée.

    Les ravages de l’Etat Providence et de la DGSI (Davos Goldman Sachs Idéologie).

    A quelques semaines des élections européennes, afin de s’attirer le suffrage des électeurs, aucun gouvernement n’aura le courage ni la volonté d’expliquer à la population les raisons d’une politique de rigueur. En France, comme en Italie, en Belgique, en Espagne ou en Grèce, les états sont en faillite ! Depuis des décennies, on dépense plus que ce que l’on reçoit et l’addition astronomique devra être payée par les générations futures. Si les écoliers, lycéens et étudiants manifestent chaque jeudi par un jour de grève, ce ne doit pas être pour « sauver la Planète » ni pour combattre le réchauffement climatique, mais surtout pour « faire le ménage dans les dépenses publiques » ! La France n’est coupable que de 1,8% des rejets de CO2 et la Belgique de 0,6% : ces deux pays ne jouent AUCUN ROLE dans le réchauffement du climat, même si leurs gouvernements interdisent tous les moyens de transports, toutes les formes de chauffage et toutes productions industrielles par les énergies fossiles.

    La Chine, l’Inde et les Etats-Unis devraient balayer devant leurs portes et les khmers verts et autres trolls scandinaves cesser de culpabiliser les Européens.

    En infantilisant les citoyens, en formatant les esprits dès la maternelle, en imposant des chimères à nos peuples, les responsables de l’Europe nous ont imposé un dogme de « tout va très bien, on vous prend en charge toute votre vie durant, ne vous occupez plus de rien » ce qui a engendré une kyrielle de revendications, de droits acquis et de protections multiformes, sans contreparties, ni devoirs. Ce fut la période de crédits à outrance, de l’hédonisme sans limites et d’un égoïsme exacerbé. Crise morale, abandon des valeurs ancestrales, refus des responsabilités, déclin et décadence assurés. Ce laxisme et la lâcheté des élites ont conduit à la faillite du Système et un réveil douloureux s’annonce quant au choix entre le superflu et l’indispensable.

    Un risque grave de tempête mondiale.

    Christine Lagarde, directrice du Fond Monétaire Internationale (FMI) et ardent soutien de la politique mondialiste a pourtant mis en garde le monde occidental des risques de tempête économique et financière qui s’amoncellent sur la planète, le 11 février devant le World Gouvernement Summit, après avoir déjà sonné l’alarme fin janvier au Forum de Davos.

    Et ce n’est pas par hasard que la patronne du FMI revient sur les sujets qui fâchent, malgré une armada d’économistes qui analysent l’évolution de la situation mondiale et diffusent des communiqués aussi tranquillisants que soporifiques.

    N’oublions pas que le FMI a été créé en 1945, regroupe 189 pays et dont le but est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer le chômage ».

    Les avertissements de Christine Lagarde concernent surtout 4 points essentiels :

    • Les incertitudes économiques et financières liées au Brexit.
    • Le ralentissement de la croissance chinoise.
    • L’évolution des taux d’emprunt, au moment d’une accumulation de dettes très lourdes.
    • La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, pour le rééquilibre commercial des USA.

    On peut également constater que des économistes comme Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, Philippe Bechade et Nouriel Roubini qui, lui, avait prédit la crise des subprimes dès 2006, observent pour leur part que le risque d’explosion de bulles financières ou immobilières est réel en Chine, comme aux Etats-Unis ou en Europe.

    La dette mondiale a atteint 185.000 milliards de dollars en 2018.

    Aux USA, le 16 mars 2018, la dette publique était de 21.000 milliards de dollars et le 13 février 2019 elle atteignait 22.009 milliards de dollars. Mille milliards de nouvelles dettes en moins d’un an : merci Donald !

    Dans le même temps, les actions des GAFAM augmentaient de 50% et qui peut sincèrement confirmer la valeur réelle d’une action Google actuellement, tenant compte que d’innombrables transactions boursières se font par le trading à haute fréquence (HFT) et à l’aide d’équations mathématiques (les algorithmes) ultra perfectionnées qui sont totalement coupées des réalités.

    Profitant des rachats d’actions et d’obligations pourries par les banques centrales (dans le but illusoire d’accorder de nouveaux crédits aux entreprises et aux consommateurs), les banksters se sont empressés de procéder au rachat de leurs propres actions et aussi de persévérer dans des pratiques discutables afin d’embellir leur bilan. En Europe, de nombreuses grandes banques souffrent de manque de rentabilité et il ne serait pas étonnant d’en voir un certain nombre disparaître prochainement.

    Dans ce contexte, Nouriel Roubini prévient :

    « Quand la crise et la récession surviendront demain, elles pourraient se révéler encore plus sévères et prolongées que celles d’hier ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/06/pendant-la-crise-des-gilets-jaunes-les-banksters-continuent-6133925.html

  • Politique & Eco n°205 – Quand la société n’est pas un marché avec Alain de Benoist

    Alain de Benoist, philosophe, auteur du livre « Contre le libéralisme » paru aux éditions du Rocher Interrogé par Olivier Pichon et Pierre Bergerault

    1. Le libéralisme : une erreur anthropologique ?

    – Définition du libéralisme
    – Une même racine, une même école, le primat de l’individu
    – La religion des droits de l’homme et du progrès
    – La société première dans l’histoire, non l’individu
    – Comment retrouver les anciennes solidarités ou en inventer de nouvelles ?
    – Un couple maudit : l’Etat providence et la souveraineté absolue de l’individu
    – Mais c’est l’Etat moderne qui invente les marchés pour des raisons fiscales
    – La folie anthropologique du contrat social
    – Le politique l’emporte sur l’économique et non l’inverse
    – Les droits subjectifs en question
    – Le citoyen peut-il se sacrifier pour la patrie ?
    – Le juste ou le bien ?

    2. L’efficacité du marché de l’ordre des moyens non des fins

    – Le paradigme de l’homo oeconomicus
    – Equilibre, ordre spontané, concurrence pure et parfaite, demande solvable
    – De plus en plus de demande non solvable
    – Pierre Manent et le refus du libéralisme d’examiner les fins sous l’angle du bien. Problème de l’intérêt général
    – Pourquoi les sociétés libérales ont-elles du mal à légiférer sur la bioéthique ?
    – Evocation de Péguy et Bernanos, ce qui est né par l’argent périra par l’argent !
    – Société de marché ou société du marché.
    – L’emballement capitaliste de l’argent. Illimitation du capitalisme, hybris, démesure…
    – Suis-je ce que j’ai ou ai-je ce que je suis ?
    – Le néocapitalisme financier, dévalorisation de la valeur et absence de soubassement réel à la monnaie, le QE et la financiarisation de l’économie
    – Une banque de la transition écologique ?

    3. Libéralisme et démocratie

    – Crise de la représentation
    – La démocratie parlementaire représentative dite libérale, deux réalités disjointes désormais
    – Quand le peuple n’est souverain que le jour des élections
    – Lisbonne, Brexit les exemples se multiplient
    – Un homme une voix différent de un citoyen une voix
    – Le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des DDH contre les peuples
    – Les démocraties illibérales à l’est de l’Europe
    – Le libéralisme est impolitique par nature (C. Schmidt)
    – Macron : droite et gauche dépassées par le libéralisme
    – Ecrasement des partis de gouvernement
    – Un monde s’efface, les Gilets Jaunes comme manifestation de l’épuisement de la démocratie libérale
    – Un point de rupture significatif, progressistes contre populistes.
    – Effacement des modes de légitimation du libéralisme (consommation, emploi etc.)
    – La davocratie (Michel Geoffroy) la super classe mondiale contre les peuples
    – Retour du localisme, des nouvelles sociabilités illustrées par les GJ sur les ronds points
    – Conservateurs et libéraux désormais en voie de séparation
    – Les Gilets Jaunes une répétition générale

    Conclusion : recréer du commun, ces liens qui libèrent, et pas seulement le bien commun, le commun est déjà un bien !

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n205-quand-la-societe-nest-pas-un-marche-avec-alain-de-benoist

  • Les nouvelles mesures (à mourir de rire) de Philippe pour le pouvoir d’achat

    Apaiser cette colère est une nécessité politique et c’est aussi du bon sens. 
    Bon sens, qui pour le moment ne prévaut pas véritablement.
    C’est dans ce contexte tendu que le premier ministre Edouard Philippe « a dévoilé mardi une série de mesures qui doivent permettre de résorber les « dépenses contraintes », « angles morts » du pouvoir d’achat qui grèvent le budget des ménages, une question au cœur de la crise des « Gilets jaunes ».
    Une nouvelle notion apparaît dans le discours politique, celui « d’angles morts »
    Il va donc y avoir un site internet de comparaison des offres entre les auto-écoles…. super. 
    Voilà qui va nous changer le quotidien…
    Il vont également « faciliter la mise en concurrence des Syndics »…
    Ils veulent aussi « ouvrir le marché des pièces détachées » pour faire baisser le prix…
    Mais ce n’est pas tout, pour « les assurances-santé, le gouvernement souhaite l’adoption rapide de la proposition de loi sur la résiliation des contrats en cours d’année ».  
    Ou encore réduire les contraintes sur les laboratoires d’analyses médicales comme supprimer le fait de réaliser l’essentiel des analyses sur place – pour leur permettre de baisser leurs prix… (et permettre l’émergence de très gros groupes qui pourront vendre des analyses aux laboratoires qui ne feront plus que « piquer » le patient mais c’est un autre sujet), ou encore la vente de médicaments en ligne, autorisée en 2015 mais encore quasi inexistante en France (1% contre 15% en Allemagne), l’exécutif souhaite « aller plus loin » en permettant notamment aux pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne. »
    Bref, vous l’aurez compris nous en sommes au niveau des moulins à vents puisqu’il n’y a rien pour répondre à la révolte fiscale.
    Le seul sujet fondamental à aborder est la meilleure manière de diminuer sensiblement la dépense publique.
    Plus nous dépensons collectivement, plus nous prélevons sur une base toujours identique qui n’est pas les pauvres qui n’ont rien, ni les riches qui dans un monde ouvert peuvent partir.
    Nous taxons donc abusivement les classes moyennes les plus nombreuses.
    Acheter mon Doliprane chez Amazon, ou me faire piquer chez Pierre Paul ou Jacques qui fera analyser mes globules par un grand groupe ne changera rien à mon pouvoir d’achat.
    Quand on ne comprend rien, on ne comprend rien.
    Charles SANNAT
    Source Agence de presse américaine Reuters via Boursorama.com ici
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/les-nouvelles-mesures-mourir-de-rire-de.html#more

  • Fin du financement public du Planning familial

    Fin du financement public du Planning familial

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Le 22 février dernier, le président américain Donald Trump approuvait les nouvelles règles du programme de financement fédéral du planning familial pour les familles pauvres ou non assurées, connu sous le nom de Title X.Désormais, les organisations qui perçoivent ces financements vont devoir séparer leurs activités de planning familial de leurs activités d’avortement pour garantir que les fonds du programme de planning familial Title X ne servent qu’aux premières. Dans un premier temps, il s’agit d’une séparation comptable de ces activités, mais d’ici un an ces deux types d’activités devront avoir été séparés physiquement : les avortements ne pourront plus être réalisés dans le même bâtiment et par le même personnel que les services de planning familial financés avec des fonds fédéraux.

    C’est un coup dur pour le principal avorteur américain, Planned Parenthood, car ce programme est sa deuxième source de financement, à raison de 60 millions de dollars environ par an, et il va lui être très difficile de séparer ces deux types d’activités. La mesure avait été annoncée dès le mois de mai de l’année dernière, et la justice fédérale a déjà été saisie et a confirmé que le président avait le droit d’introduire ces nouvelles règles puisque le programme de planning familial Title X n’a jamais eu pour but de financer des avortements.

    Les organisations pro-vie américaines ont à nouveau vanté la politique du président Donald Trump avec cette mesure qui va sans doute permettre de réorienter les fonds fédéraux vers des organismes qui offrent uniquement des services de planning familial : conseil, contraception, mais aussi dépistage des cancers et autres services de santé. […]

    Une mesure de bon sens, simple à mettre en oeuvre, qu’avait proposé Marion Maréchal en son temps.

    https://www.lesalonbeige.fr/fin-du-financement-public-du-planning-familial/

  • L'industrialisation du bio : un piège mortel pour l'agriculture biologique.

    lys racines.jpgLe Salon de l’Agriculture bat son plein, avec son lot de promenades électorales et de cris d’enfants devant les animaux exposés, et il accueillera sans doute plus de 650.000 visiteurs, heureux pour certains de retrouver des odeurs d’avant, de celles du temps où chacun avait un parent paysan, un temps de plus en plus lointain pour une nostalgie de plus en plus imaginaire… Pourtant, la France possède encore plus de 27 millions d’hectares de Surface agricole utile (SAU), dont 2 millions d’agriculture biologique, ce qui n’est pas si mal mais encore insuffisant et bien moins qu’il y a un siècle quand l’agriculture n’était pas encore chimique et pétrolière. Mais la conversion de nombreux cultivateurs et éleveurs au bio est freinée par les retards de l’administration pour financer les aides promises, ce qui fragilise certains de ces nouveaux convertis et provoque la colère (éminemment légitime) de nombre de ceux-ci. D’autre part, une autre menace pèse sur les producteurs en agriculture biologique, c’est l’industrialisation qui risque bien de changer la nature même de cette forme d’agriculture réputée (et espérée) plus respectueuse de la nature comme des productions elles-mêmes.

    Les grandes multinationales et les adeptes du capitalisme libéral, souvent fanatiques du Tout-Marché, ont saisi tout l’intérêt, pour leurs revenus de demain, du bio, et l’offensive pour imposer leur modèle et mettre la main sur cette agriculture est largement commencée, au grand dam de ceux qui, comme les écologistes intégraux (1), préconisent une agriculture à taille humaine, vivante et « naturelle », une agriculture qui suit le rythme des saisons et laisse du temps au temps, une agriculture fondée sur le local et les circuits courts.

    L’article de Jean-Francis Pécresse, paru dans Les échos (vendredi 22 février 2019), est tristement révélateur (et laudateur !) des appétits et des intentions du « capitalisme vert » qui n’est jamais que le même capitalisme « mondialisationniste » qui a gaspillé les ressources de la planète et ne raisonne qu’en termes de profits et de dividendes, selon la sinistre logique franklinienne du « Time is money ». Bien sûr, il se cache derrière le « consumérisme, défenseur des consommateurs », et il fera illusion, sans doute, profitant de la paresse intellectuelle d’un vaste public qui ne demande qu’à consommer encore et toujours en se donnant une vague bonne conscience « écologiste » (sic !). Et M. Pécresse, en bon libéral, nous fera encore et toujours le coup du « libre choix » qui, à bien y regarder, n’est jamais que le choix que le système agroalimentaire fera pour vous, « pour votre bien », forcément et faussement, en définitive… Eternelle ruse du globalitarisme !

    « Puisque cette agriculture respectueuse de l’environnement arrive à maturité, qu’un modèle économique semble exister avec des consommateurs prêts à payer plus cher, pourquoi faudrait-il se priver d’industrialiser le bio ? » : M. Pécresse nous refait le coup de la modernisation des années 1960-80 qui a entraîné l’endettement massif des paysans ; l’emploi massif des intrants phytosanitaires et le remplacement de l’énergie animale par l’énergie fossile et pétrolière, fortement polluante de l’atmosphère comme des eaux et des terres ; la destruction des paysages agricoles traditionnels par le remembrement dévastateur et la construction de hangars infâmes pour concentration de volailles ou de porcins condamnés à ne jamais voir ni herbe ni soleil avant le jour de leur abattage ; la dépendance des producteurs aux grands groupes semenciers et aux fournisseurs d’énergie ; « la fin des paysans », en somme et selon la triste expression du sociologue Henri Mendras… Veut-on vraiment refaire les mêmes erreurs avec les mêmes conséquences mortifères pour l’agriculture et les agriculteurs, pour les petites et moyennes exploitations, pour l’équilibre même des zones rurales ? Cela ne me semble pas souhaitable et, au-delà, cela me paraît condamnable.

    Mais, d’ailleurs, M. Pécresse ne se cache pas derrière son petit doigt et il souhaite la fin du modèle initial de l’agriculture biologique, trop rigoureux à son goût et, bien sûr, à celui des grands acteurs de l’agroalimentaire : « Au sein du monde agricole, la nouvelle ligne de démarcation (…) passe entre ceux qui veulent à tout prix conserver des exploitations bio de petite dimension, à taille humaine, obéissant à des cahiers de charges toujours plus stricts, et ceux qui entendent, au contraire, développer des exploitations bio à grande  échelle, soumises à des obligations et des contrôles un peu moins sévères qu’aujourd’hui. (…) Il y a certainement une forme d’idéalisme dans le combat des puristes du bio (…) qui aimeraient que le label garantisse mieux le bien-être animal ou l’exclusion de toute semence hybride. » Le propos de M. Pécresse est inquiétant et nous alarme sur la possible confiscation du bio par les grands profiteurs de l’agroalimentaire, avec des critères de moins en moins proches de la nature et du respect des paysages et de la biodiversité : car, qu’est-ce, par exemple, qu’une semence hybride, sinon une graine « dont la particularité est de ne pas repousser. De fait, les paysans deviennent dépendants des semences qu’ils doivent racheter car les variétés hybrides sont travaillées en laboratoire de manière artificielle afin de produire en grande quantité.(2) » Ainsi, l’agriculture bio tomberait complètement sous la coupe de grands groupes semenciers ou agroalimentaires, et cela ruinerait tous les efforts de ceux qui souhaitent une agriculture plus soucieuse de l’environnement, de la biodiversité végétale comme animale et d’un modèle plus familial, mais aussi de l’indépendance maximale des producteurs, quelle que soit la taille de leur exploitation ou, pour nombre de particuliers, de leur potager. Là encore, ce n’est pas souhaitable !

    Et tout cela est annoncé et écrit par M. Pécresse sous le titre « Industrialiser le bio pour le démocratiser», qui nous rappelle, a contrario, la colère de Georges Bernanos qui avait bien saisi que la démocratie politique, celle qui se dit « représentative » dans nos sociétés contemporaines et loin des modèles antiques ou médiévaux, n’est rien d’autre que le règne légal du capitalisme, bien loin des libertés souhaitables et nécessaires des peuples de France. Il semble que les écologistes intégraux aient, aujourd’hui comme demain, le devoir de défendre le modèle d’une agriculture biologique fondé principalement (3) sur les petites unités, familiales ou villageoises, et sur la volonté de « redéploiement rural » sur notre territoire national, condition de la vie et de la respiration de notre nation, sans méconnaître pour autant mais sans forcément valoriser la métropolisation « jacobine » qui, depuis quelques décennies, « dessèche » la France… 

    Notes : (1) : formule synonyme de royalistes si l’on se réfère à la naissance de la théorie de l’écologisme intégral au début des années 1980 sous la plume de Jean-Charles Masson, dans la publication de l’époque de l’Union Royaliste Provençale.

    (2) : extrait d’un article d’Anne-Sophie Novel, « Il y a bio et bio… », publié dans Le 1, 25 octobre 2017.

    (3) : ce soutien à la petite et moyenne exploitation agricole ne signifie pas un refus des grands domaines, mais plutôt la volonté d’un équilibre et d’une équité territoriales comme sociales, et le souhait d’une présence agricole plus nombreuse en emplois et en activités dans des campagnes (et, pourquoi pas demain, au cœur des villes) aujourd’hui menacées de désertification humaine comme d’uniformisation paysagère.

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1545:lindustrialisation-du-bio-un-piege-mortel-pour-lagriculture-biologique&catid=53:2019&Itemid=64

  • Sont-ils tous irresponsables ?

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    3346094578.jpgpar Louis-Joseph Delanglade 

    « Sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. » 

    Une étude du Centre de Politique Européenne (CEP), un think tank allemand européiste et libéral, vient de confirmer, en le chiffrant, ce que tout le monde sait mais qu’il ne faut pas dire : la monnaie européenne nous a appauvris.

    En effet, la disparition du franc aurait coûté, de 1999 à 2017, 56 000 euros à chaque Français. A comparer avec les deux extrêmes : l’Italie (perte de 73 605 euros par habitant pour avoir abandonné la lire) et l’Allemagne (gain de 23 116 euros pour avoir « renoncé » au mark). Les auteurs de l’étude soulignent volontiers la part de responsabilité de la France elle-même, de ses gouvernants donc qui ont privilégié la dévaluation (jusqu’en 1986) puis favorisé une désindustrialisation massive du pays avant et après le passage à l’euro, l’affaiblissant ainsi au point de le rendre incapable de profiter de la force de la nouvelle monnaie unique. 

    On peut en effet se demander pourquoi, devant bien en prévoir les exigences, les gouvernements français, qui se sont succédé sous les présidences de MM. Mitterrand à Chirac dans les années 90, ont fait le choix de l’euro. Que ce soit illusion sur notre capacité de résilience ou idéologie européiste, le résultat est le même. On a voulu penser que l’Allemagne, soucieuse de sa réunification, donnait ainsi des gages en sacrifiant son mark sur l’autel de l’union alors qu’en réalité, vu la solidité structurelle de son tissu industriel, elle ne pouvait que profiter de la nouvelle donne - gagnant ainsi sur les deux tableaux. Aujourd’hui, la France est dans le piège : sortir de l’euro serait très risqué ; y rester dans les conditions actuelles l’est sans doute tout autant. 

    Certains penseront que ce sont là les inconséquences fâcheuses d’un temps politique révolu. Qu’on se détrompe. Nous avons un exemple très actuel et très inquiétant pour l’avenir, car cela pourrait aussi nous coûter très cher. En janvier, l’annonce du désengagement de Casil Europe, l’actionnaire chinois (49,99%) de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, lequel actionnaire prétend désormais récupérer 500 millions d’euros (soit un gain d’environ 200 millions par rapport au prix d’achat de 2015), a prouvé que l’opération de privatisation (avalisée en son temps par M. Macron, alors ministre de l’Economie) risque de tourner au fiasco. L’inquiétant est que la leçon n’en soit pas tirée au plus haut niveau de l’Etat puisque M. Macron, nouvelle loi PACTE à l’appui, persiste dans son idéologie libérale de désengagement de l’Etat en privatisant d’autres sites stratégiques comme (et ce n’est qu’un exemple) Aéroports de Paris. L’opération de concession à un groupe privé pour soixante-dix années constituerait non seulement un non-sens économique et financier (pour quelques milliards d’euros, l’entreprise florissante qui rapporte jusqu’à 200 millions par an à l’État profitera à des investisseurs privés qu’il faudra encore dédommager à terme), mais aussi un non-sens sécuritaire (Aéroports de Paris est avec cent millions de passagers par an notre plus importante frontière et on ne peut raisonnablement imaginer que l’opérateur privé, qui ne recherche que le profit, ne privilégiera pas le commercial au détriment de la sécurité). Ce fol entêtement idéologique et libéral se cache derrière une motivation apparente dérisoire (gain immédiat de quelques milliards d’euros pour l’Etat). 

    Qu’on le veuille ou non, l’État reste le seul garant possible des intérêts nationaux, comme vient de le rappeler fort à propos le gouvernement du royaume des Pays-Bas qui a fait ce qu’il fallait pour garder la main sur le stratégique aéroport d’Amsterdam-Schipol.

    Désengager l’État de certaines missions régaliennes constitue donc plus qu'une faute politique grave, une sorte de trahison ; tout comme, à l’inverse et en son temps, l’engager dans une voie monétaire douteuse et de toute façon exigeante sans s’en donner les moyens. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/03/03/sont-ils-tous-irresponsables-6133056.html

  • «Les nouvelles gueules cassées. La vidéo à voir sur les 2000 gilets gravement blessés » L’édito de Charles SANNAT

     «Les nouvelles gueules cassées. La vidéo à voir sur les 2000 gilets gravement blessés » L’édito de Charles SANNAT

    Le coût du coup!
    Ma femme me dit, « Charles, ce n’est pas un sujet économique arrête avec tes Gilets Jaunes, tu vas encore nous attirer des ennuis »!!!
    Mais chérie, c’est totalement économique comme sujet.
    Tu n’imagines pas ce qu’un tir de flash ball dans la tête coûte à la sécurité sociale.
    Cela va faire grossir le trou de la sécu vitesse grand V!
    Tu connais le coût du coup ma chérie?
    Pour le coup, il faut tordre le cou au sujet des idées reçues (comme le coup) sur le coût d’un flash ball.
    Si la munition ne coûte que quelques euros, soigner les blessures infligées coûte nettement plus cher à la collectivité.
    Si tu veux mais arrête quand même avec ce sujet… grrrr me dit-elle. Hélas, je suis un peu buté. Têtu peut-être même un tantinet « réfractaire » comme dirait l’autre.

    Si j’osais ma chérie, je te demanderai si tu sais combien ça coûte de tirer un coup…

    Ma vulgarité lui a arraché un bref soupir de désespoir comme si son époux était un cas incurable.
    Revenons-en au coût donc.
    Et oui, le pauvre gus qui passe 10 jours en soins intensifs coûte plus de 30 000 euros et creuse le trou de la sécu.
    Puis il faut les opérations de chirurgie pour la reconstruction des mâchoires et puis, il y a les handicaps lourds et à vie comme la perte de la vue et du travail.
    Et hop, encore une branche de la sécu qui va devoir payer.
    Si nos mamamouchis trouvent normal de tirer au flash ball peut-être cesseront-ils de le faire si nous leur expliquons que cela va faire déraper le déficit de la France et que les chefs, à Bruxelles, ne seront pas contents…
    Peut-être connaissez-vous la « blague »… car même blessés, fracassés et matraqués, les Gilets Jaunes ont encore un sens de l’humour acerbe. Il faut bien.
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