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économie et finance - Page 717

  • Payer ses impôts est un devoir glorieux !

    Il est glorieux de payer près de 2 milliards pour faire bénéficier de notre système carcéral une population pénale à 70 % d’origine étrangère.

    « Payer ses impôts est un devoir glorieux ». La formule est du regretté président Mao-Tsé-toung. Et c’est vrai !

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour effacer les dettes (4 millions) du journal L’Humanité. Et apporter 2 milliards de subventions (directes et indirectes) à la presse écrite car il faut bien aider les miséreux à se faire entendre : Le Point (Pinault propriétaire), Les Échos (Arnault), Le Monde (la banque Lazard et Pierre Bergé), Libération (Rothschild), la PQR (les banques mutualistes et le Crédit agricole).

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour subventionner à hauteur d’un milliard des syndicats de moins en représentatifs, et de plus en plus inutiles, sinon nuisibles.

    Oui, il est glorieux de subventionner (État et collectivités territoriales) à hauteur de près d’un milliard des associations politiquement correctes : SOS Racisme, France terre d’asile, la LICRA, le CRAN, la LGBT et tant d’autres qui le valent bien ; et ils en ont bien besoin pour nous formater et nous censurer.

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  • Qu'est-ce que l'aliénation capitaliste?

    Le capitalisme n’est pas seulement un système économique, il est la matrice qui a engendré le monde moderne et aussi un type humain, que certains ont appelé Homo Oeconomicus, fruit d’une véritable transformation anthropologique. Il a réalisé ce que les régimes totalitaires du XX° siècle avaient rêvé de faire sans pouvoir le réaliser: donner naissance à un homme nouveau et cela à l’échelle mondiale. Armé de sa technique et de son dieu unique, l’Argent, il a conquis le monde, c’est-à-dire qu’il l’a transformé en désert. Désert autour des hommes mais désert aussi en l’homme. Pour comprendre ce nouveau monde et ce nouvel homme, pour savoir comment une telle chose a pu se produire, il faut revenir à un concept fondamental mis en lumière par Karl Marx dans son analyse du capitalisme: l’aliénation.

    L'aliénation comme une dépossession

    La définition que l’on trouve dans le dictionnaire du mot aliénation nous dit que c’est «l’état de l’individu qui, par suite des conditions extérieures (économiques, politiques, religieuses) cesse de s’appartenir, est traité comme une chose, devient esclave des choses et des conquêtes même de l’humanité qui se retournent contre lui». Le seul mot français aliénation traduit deux termes allemands utilisés par Marx: Entäusserung (v. entäussern: se défaire de; adj. äusser: extérieur, externe) et Entfremdung (v. entfremden: éloigner, détacher, détourner; adj. fremd: étranger). Ce terme traduit donc un sentiment d’extériorisation, de dépossession de soi et d’étrangeté face au monde et à soi-même. Mais pour Marx il ne peut se comprendre qu’au sein du processus de domination du capital qui passe par l’exploitation, l’aliénation, la réification.

    Car cette dépossession est le résultat de l’exploitation capitaliste, c’està-dire du fait que dans l’entreprise capitaliste les salariés produisent une valeur équivalente à celle de la force de travail (travail concret qui leur est versé sous forme de salaire) mais aussi une valeur additionnelle (travail abstrait qui donne la plus-value, la valeur, que gardent les capitalistes). Le travail vivant (concret) est transformé en abstraction (la valeur), c’est à dire en argent. Dans le monde capitaliste l’immense majorité des individus ne possèdent pas leur outil de travail, ils sont obligés de rejoindre des entreprises qui leur fournissent les moyens de travailler. Ils en sont réduits à vendre leur seul bien, leur force de travail, c’est-à-dire eux-mêmes, pour fabriquer des marchandises. Dés lors leur travail n’est plus qu’une marchandise parmi d’autres et ils doivent agir comme des capitalistes: pour survivre ils doivent impérativement vendre leur marchandise-force de travail sur un marché du travail où les salariés du monde entier sont mis en concurrence.  Le salarié est celui qui extériorise sa propre puissance subjective (sa force de travail) en lui donnant, sous la forme d’une marchandise, une existence objective et cela dans le but de gagner un salaire lui permettant d’acquérir d’autres marchandises.

    Elle n'est pas une fatalité

    Ce que Marx a critiqué ce n’est pas le travail en lui-même mais la forme spécifique qu’il a pris dans le monde capitaliste, la forme-marchandise. Le travail n’était pas aliéné, il l’est devenu à la suite d’une transformation sociale dont on peut faire l’histoire (ce que Marx a fait dans le livre I du Capital).  Cette forme d’aliénation n’est pas une conséquence inéluctable de l’histoire humaine et elle n’a pas toujours existé comme voudraient nous le faire croire les idéologues du système. Alors que le travail avait permis à l’individu de s’affirmer en tant qu’homme, de dépasser l’animalité, la seule nécessité, pour agir sur son milieu et le maîtriser, il est devenu une forme de servitude.  Il n’est plus un but en lui-même, il est devenu un moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail. Ce qui devrait permettre l’affirmation de soi est devenu l’instrument de la négation de soi. Le travail qui était liberté et indépendance devient servitude et enfermement dans un processus abstrait et technique que personne ne maîtrise plus. L’individu aliéné perd toute conscience de sa force, de son pouvoir d’agir et de transformer le monde.  Il est dépossédé de la maîtrise du monde qu’il habite et de son destin.  De la naissance à la mort, en passant par l’enfance, l’école, le travail, la sexualité, la politique, les loisirs, la vieillesse, tout est laissé aux mains des experts, des techniciens, des gestionnaires.  Tout ce qui reste à l’homme, c’est vendre et acheter, c’est se vendre et consommer. La loi du commerce a remplacé les valeurs du travail. Et cette servitude est appelée à ne pas connaître de fin car dans le système capitaliste la production, rebaptisée croissance, est un moyen qui n’a d’autre fin qu’elle même.

    L’aliénation capitaliste ne touche pas seulement ceux qui travaillent, elle s’est étendue à tous les humains et au monde entier à travers la domination absolue de l’argent. L’argent est la marchandise- reine, celle qui permet d’avoir toutes les marchandises, celle qui est là pour remplacer tous les liens traditionnels que le développement du capitalisme et l’atomisation des individus ont détruits. L’argent, comme le travail dans le système capitaliste, réduit l’individu à n’être qu’une abstraction.  On ne travaille que pour en gagner car il est le signe de la puissance, qui s’appelle aujourd’hui «le pouvoir d’achat». Celui qui en possède n’a aucun pouvoir mais il offre tous les moyens d’en obtenir. L’argent est l’objet absolu de tous désirs, le Désir objectivé, matérialisé. En posséder permet de consommer, d’acquérir tous les objets techniques qui s’offrent comme le moyen d’échapper à cette solitude, à cette angoisse face à un mode devenu étranger et incompréhensible. Mais le sentiment de puissance que procurent ces objets n’est qu’éphémère et, tout comme la production de marchandises, il ne peut avoir de fin car il renforce ce qu’il est censé combattre: l’aliénation et la réification. Ce qui se présente comme un remède n’est que le renforcement du mal et ceux qui le possèdent sont tout autant aliénés que ceux qui n’en ont pas.

    Une marchandisation de l'humain

    Ainsi la particularité de l’aliénation et de la réification capitalistes ne peuvent se comprendre qu’au sein de l’exploitation.  D’un travail qui dans les sociétés traditionnelles était intégré dans la vie, le capitalisme a fait quelque chose d’extérieur, une marchandise comme une autre. L’individu aliéné en arrive à considérer le monde, les choses, les autres comme il considère son travail: un moyen pour autre chose. Le monde, la nature ne sont plus que «l’environnement», le décor plus ou moins naturel dans lequel il évolue; les choses ont acquis une vie propre: les objets techniques et les machines qui devaient le servir et l’aider l’emprisonnent toujours davantage en se transformant en prothèses indispensables entre lui et la réalité; les autres sont au mieux des amis virtuels avec qui on n’a de lien que par écran ou téléphone portable interposés mais le plus souvent ils ne sont que des objets vivants mais insignifiants pour lesquels on ne ressent ni haine, ni amour, ni aucune sorte d’empathie, juste de l’indifférence.  Enfin «libéré» des devoirs et des obligations traditionnels perçus comme des liens entravant sa liberté, persuadé de n’avoir aucun pouvoir sur ce monde où de toute façon il se sent étranger et qu’il accepte passivement tel qu’il est, il ne reste à l’individu aliéné que lui, que cet ego que la publicité flatte pour mieux l’exploiter.  Il cultive sa différence et son originalité, qui ne sont rien d’autre que le produit de l’aliénation.

    Il ne se préoccupe que de son «développement personnel» en exploitant de son mieux son entreprise: lui-même. Il considère son corps, ses capacités, ses sentiments, ses relations comme des investissements qu’il pense pouvoir gérer rationnellement, en bon manager. Il n’est plus soumis à la dictature de la marchandise, il est devenu marchandise. Il a fait siennes les lois du système capitaliste dont il n’est que le produit et il reproduit à son échelle, envers lui-même et les autres, les mécanismes de domination: exploitation, aliénation, réification. Dés lors le monde ne peut avoir comme seul sens que celui d’un grand marché où tout se vend, où tout s’achète, où tout le monde est en concurrence avec tout le monde, où rien n’est vrai et où tout est permis.

    Retour à l'essentiel

    On rejoint alors la deuxième définition du mot aliénation donnée par le dictionnaire: «trouble mental passager ou permanent qui rend l’individu comme étranger à lui-même et à la société où il est incapable de se conduire normalement». Dans le système capitaliste les hommes ne contrôlent pas leur propre activité productive mais sont dominés par les résultats de cette activité. Cette forme de domination prend l’aspect d’une opposition entre les individus et la société, qui se constitue en tant que structure abstraite.  Cette domination abstraite est exercée sur les individus par des structures de rapports sociaux quasiment indépendantes, médiatisées par le travail déterminé par la marchandise.  Le système capitaliste c’est cette société individualiste où se sont constitués des rapports sociaux tellement objectivés qu’ils ont pris une indépendance complète à l’égard des individus.  C’est cette domination abstraite qui amène à la domination de classe et non le contraire. Dénoncer les banques et les oligarchies financières, prendre l’argent aux riches pour le donner aux pauvres, ne changeront en rien les structures du système de domination capitaliste et ne mettront donc pas fin à l’aliénation. Comprendre l’aliénation ce n’est pas en sortir car personne n’est en dehors de ce système et ne peut s’en faire le critique en prenant une position extérieure. Mais la comprendre c’est déjà faire un effort pour en prendre conscience, comprendre que cette domination a une histoire et chercher les voies permettant de la dépasser. Car il ne s’agit pas de revenir à «un bon vieux temps» d’avant l’aliénation, il s’agit de s’approprier ou de se réapproprier ce qui s’est constitué sous une forme aliénée.

    Texte paru initialement dans le #54 de la revue Rébellion.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/12/03/temp-58a67d81167c90e76aa67d9422692a7e-5237484.html

  • Le médiateur de la mairie de Bordeaux pour les roms poursuivi par la justice

    BORDEAUX (NOVOpress/Infos Bordeaux) – Militant au sein du Parti socialiste, Jérôme Lobao a été le directeur de campagne de la socialiste Michèle Delaunay – actuelle ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie -  lors des législatives de 2007 en Gironde. Membre du collectif Romeurope et président de l’association Procom, Jérôme Lobao est très estimé par la classe politique et médiatique locale, celle-ci louant sa « démarche civique ». Il semble que cette lune de miel avec le médiateur de la ville de Bordeaux risque de prendre rapidement fin.

    En effet, ce Portugais à qui les expulsions de Roms rappelaient « les moments sombres de l’Histoire » a été placé en garde à vue au commissariat central de Mériadeck. Le 21 janvier prochain, Jérôme Lobao (photo) comparaîtra à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux pour répondre de corruption et d’abus de confiance.

     

    Selon nos confrères du Sud-Ouest, on lui reproche « des détournements d’argent des caisses de l’association Procom pour plusieurs milliers d’euros ». « Concrètement, Jérôme Lobao est soupçonné d’avoir soudoyé des chefs d’entreprise du BTP pour alimenter la trésorerie de Procom. Il aurait ensuite détourné cet argent pour son compte personnel » !

    http://fr.novopress.info/148210/le-mediateur-de-la-mairie-de-bordeaux-pour-les-roms-poursuivi-par-la-justice/#more-148210

  • Gabrielle Cluzel : "La famille est porteuse de valeurs aujourd'hui réputées détestables"

    La journaliste Gabrielle Cluzel répond aux questions de Medias Presse Info :

    "Avec toutes les mesures sociétales et fiscales comme la baisse du quotient familial, peut-on dire que ce gouvernement ne fait rien pour les familles ?

    Non, on ne peut pas le dire, car il ne fait pas «rien »… Il  fait pire que rien ! Il les persécute. A travers le mariage dit pour tous, c’est la famille dont on a cherché à ébranler les fondations.  Et les autres mesures, fiscales notamment, sont encore des coups de butoir supplémentaires. Et pourquoi s’acharner sur la famille ?  Parce que l’entité traditionnelle qu’elle représente est porteuse de valeurs aujourd’hui réputées détestables. Elle est un lieu de hiérarchie et d’autorité, entre les parents et les enfants.  Elle est un  lieu d’identité, de traditions communes. Elle est un lieu de transmission,  transmission d’un patrimoine génétique, matériel, culturel, civilisationnel même.  Elle est par essence un lieu, disons le mot même s’il est un peu provocateur,  d’exclusion, d’amour exclusif, où les liens filiaux, les liens du sang priment sur les autres. J’ose le dire, je préfère mes enfants à ceux des autres et je défie n’importe quelle mère  de prétendre le contraire…

    Après le vote de la loi Taubira, Hollande et son gouvernement ne comptent pas s’arrêter là. On a évoqué la PMA et la GPA. Croyez-vous qu’après plus d’un an de manifestations, le gouvernement se montrera plus prudent et qu’il faudra donc davantage se méfier ?

    Le brouillage des cartes, la fragmentation de la parentalité que sont la PMA et la GPA  (qui atteint son summum avec dissociation, dans le cas de la GPA, entre mère porteuse et mère biologique  pour éviter qu’une mère porteuse, déchirée de laisser la chair de sa chair, change d’avis et s’avise de vouloir garder le bébé…), induits par le mariage pour tous, viennent la ronger de l’intérieur faute de pouvoir totalement l’abattre par des réformes extérieures.

    Le gouvernement se montrera-t-il plus prudent ? Oui, sans doute. C’est pour cela qu’il a mis pour le moment de côté la PMA et la GPA. Mais cela reviendra tôt ou tard. D’abord parce que ce gouvernement nous a montré, que chez lui l’idéologie finissait toujours par avoir le dessus sur la plus élémentaire prudence politique. Ensuite, parce que le mariage dit pour tous ne trouve pleinement son sens qu’à travers la PMA et la GPA. On commencera par la PMA, plus facile à gober. Puis on viendra naturellement à la GPA, car sinon il y aurait discrimination patente entre les lesbiennes qui ont la chance d’avoir été dotées à la naissance d’un utérus et les gays, brimés par la nature, qui n’ont tiré qu’une prostate à la loterie de la vie. Elisabeth Badinter et Najat Belkacem ont déjà parlé du concept de « GPA éthique ». Un oxymore qui passera rapidement dans le langage courant. Il y aura au préalable un tir d’artillerie nourri, entre émotion (avec une instrumentalisation de cas particuliers qui nous tireront les larmes), et stigmatisation des opposants (« racistes », « fachos », « homophobes »…pas besoin de vous faire un dessin, je pense ?).

    Divorce, avortement, mariage homosexuel et adoption, maintenant la PMA. Peut-on parler d’un processus de destruction de la famille ?  Ne fait-on pas tout pour casser les liens qui peuvent unir les membres d’une même famille ?

    Oui, c’est évident. La famille devient  une espèce de puzzle compliqué, dont les pièces finissent par s’éparpiller. L’euthanasie sera rendue plus facile, Les liens seront tellement distendus…

    Peut-on penser que certains partis ont compris le poids électoral « Manif Pour Tous » comme on peut le voir avec le rapprochement  de Nicolas Dupont-Aignan avec Frigide Barjot ? Doit-on en profiter pour agir auprès des candidats pour les municipales et les européennes ?

    Les sentinelles et les veilleurs dans les rues doivent devenir des « sentinelles «  et des veilleurs dans les urnes. Ils doivent faire comprendre aux candidats qu’ils les tiennent à l’œil, qu’ils n’accorderont pas leurs suffrages sans certaines garanties. Deux écueils néanmoins : celui d’être instrumentalisé par tel ou tel parti et celui d’imaginer que l’on pourra créer soi-même un parti politique, reposant sur les seules questions éthiques, ce qui serait un peu réducteur.  

    Pour en revenir au sujet de la loi Taubira, n’a-t-on pas perdu pour avoir privilégié le nombre et manqué d’un discours clair et ferme politiquement ?

    C’est l’éternel dilemme quant à la stratégie à adopter… On est sur une ligne de crête. Faut-il privilégier le nombre comme vous dites en cherchant un dénominateur commun qui «ratisse large », mais  qui se révèle tellement petit in fine que l’on peut avoir perdu de vue  l’essentiel de la substance du message initial, ou au contraire par détestation de la compromission, rester entre soi, au risque de rester très «confidentiel », ce qui est moralement et intellectuellement séduisant, mais potentiellement assez stérile. L’arbitrage, en conscience, est compliqué. Si compliqué que je ne me permettrais de juger ni les uns ni les autres. Peut-être, au fait, la juxtaposition des deux points de vue par des combats parallèles, n’est-elle pas mauvaise ?  Les uns et les autres se servant mutuellement de garde-fou, de modérateur. A condition qu’ils ne perdent pas leur temps et leur énergie à se tirer mutuellement dans les pattes, évidemment.

    Le fait de dire qu’on est « contre la loi Taubira » ne donne-t-il pas un aspect négatif au combat au lieu de dire qu’on est « pour la famille » ?

    Il ne faut pas avoir peur d’être dans l’opposition, en signifiant clairement l’objet de son opposition. Et puis être « pour la famille » est un peu vague, non ? Le  gouvernement aussi prétend être pour la famille, sauf que ce qu’il appelle famille n’en est plus une.

    Justement pour plus de clarté, n’aurait-on pas intérêt à revenir aux bases et à redéfinir plus clairement ce qu’est la famille et son bien-fondé ?

    Vaste chantier ! Mais vous avez raison. Quand il n’y a plus qu’un champ de ruine il faut se retrousser les manches et rebâtir pierre par pierre. Avec patience et persévérance. Et surtout sans écouter les bonnets de nuit qui prétendent que tout est foutu."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Conférence : «Crise ou offensive du capital ?» le samedi 14/12/2013 dans le Nord

    Le 14 décembre 2013, le Cercle Non Conforme et Terre et Peuple organisent dans le Nord (59) à partir de 18h30 une conférence ayant pour thème: Crise ou offensive du capital ? Les invités seront Roberto Fiorini, secrétaire général de Terre et Peuple, grand connaisseur des questions socio-économiques, et Xavier Eman, journaliste non-conforme et militant associatif.

    Informations et réservations sur le blog de Roberto Fiorini

  • Les actionnaires accaparent 60% des bénéfices des grandes entreprises

    L’équivalent de 60% de leurs bénéfices : c’est ce qu’ont versé à leurs actionnaires les 47 grandes entreprises françaises cotées en bourse que nous avons étudiées. Alors même que les suppressions de postes se multiplient et que l’investissement est en berne, plusieurs grands groupes hexagonaux continuent de redistribuer une proportion considérable de leurs profits aux actionnaires – y compris lorsque ces profits sont faibles voire inexistants. Notre enquête sur ce « coût du capital » révèle également que l’Etat est un actionnaire aussi gourmand que les autres.

    Les actionnaires nuisent-ils à la « compétitivité » de leur entreprise ? Combien coûte la rémunération du capital pour les entreprises cotées ? Chaque année, les dividendes versés aux actionnaires s’élèvent de quelques dizaines de centimes à plusieurs euros par action. Insignifiant ? Loin de là. Car les grandes entreprises françaises sont plutôt très généreuses avec leurs actionnaires.

    En moyenne, les 47 entreprises que Basta ! et l’Observatoire des multinationales ont étudiées (elles figurent parmi les plus grosses sociétés cotées en France, voir notre tableau ci-dessous) ont versé en 2012 l’équivalent de 60% de leurs bénéfices aux détenteurs de leur capital. Soit 32 milliards d’euros environ sur les 54 milliards de « résultats nets » des entreprises, après acquittement de l’impôt. Le montant total de ces dividendes varie de 15 millions d’euros (Atos) à près de 5,3 milliards (Total). Huit grandes entreprises françaises ont choisi de verser à leurs actionnaires des dividendes supérieurs à leurs bénéfices.

    Pour les conseils d’administration, maintenir un dividende élévé permet, en théorie, de fidéliser les actionnaires. Plusieurs administrateurs y consentent d’autant plus facilement qu’ils détiennent eux-mêmes une forte participation au capital de l’entreprise. Parmi notre panel, seule une poignée de groupes sont plutôt raisonnables, redistribuant moins de 20% de leurs bénéfices.

    Rémunérer fortement le capital, c’est se priver de financements qui auraient pu bénéficier à la recherche, à de nouvelles stratégies industrielles, à la réduction des impacts environnementaux ou à l’amélioration des conditions de travail.

    Priorité aux financiers, quoiqu’il en coûte

    Plusieurs groupes sont d’une générosité à toute épreuve à l’égard de leurs investisseurs. Même en perdant de l’argent, ils leur distribuent des dividendes ! Chez ArcelorMittal, ST Micro, Accor et Areva, à tous les coups, les actionnaires gagnent.

    Malgré une perte de 2,8 milliards, le n°1 de l’acier a ainsi ponctionné 910 millions d’euros au profit de ses actionnaires ! La fortune de la famille Mittal, qui détient près de 40% du groupe sidérurgique – et donc perçoit environ 40% des dividendes, soit 360 millions d’euros – passe avant tout. Les métallos sont les grands perdants. En 2013, le groupe supprime 1 600 emplois en Belgique après avoir fermé, l’année précédente, l’aciérie de Florange en Moselle.

    Même ambiance chez l’hôtelier Accor. Malgré une perte de 600 millions d’euros l’année dernière, le groupe (Sofitel, Novotel, Ibis, Mercure…) a versé 269 millions d’euros de dividendes… Ce qui ne l’a pas empêché de lancer un « plan d’économie en Europe de 100 millions d’euros » et de supprimer 172 postes en France en 2013. Bref, priorité aux financiers. En l’occurrence, le fonds d’investissement Colony Capital, allié au fonds Eurazeo, premiers actionnaires d’Accor avec 21% du capital. Le nouveau PDG du groupe, Sébastien Bazin, en est d’ailleurs issu. « D’autres emplois sont menacés. Chaque fois ce sont des compétences fortes qui disparaissent en même temps que des collègues qui perdent leurs emplois. Dans le même temps l’entreprise continue de distribuer de forts dividendes », dénonce de son côté la CGT au sein de ST Micro. Et pour cause, la direction a maintenu le versement de 273 millions d’euros de dividendes malgré un résultat négatif de 903 millions en 2012. La réduction des dettes, c’est pour les autres.

    Entreprise

    Résultat net (en millions d’euros)

    Dividendes distribués (en millions d’euros)

    Montant des dividendes comparé au résultat net (en %)

    Montant des dividendes par salarié (en euros)

         
    TOTAL 10694 5288 49 54445
    BNP PARIBAS 6553 406 6 2153
    SANOFI 4967 3487 70 31141
    AXA 4152 1720 41 18227
    LVMH 3424 1448 42 13616
    EDF 3316 2125 64 13303
    L’OREAL 2868 1268.2 44 17459
    VIVENDI 2550 1245 49 21447
    SCHNEIDER ELECTRIC 1927 919 48 6031
    VINCI 1916.7 951.9 50 4940
    DANONE 1787 835 47 8154
    RENAULT 1772 338 19 2660
    AIR LIQUIDE 1609 803 50 16222
    MICHELIN 1571 378 24 3523
    GDF SUEZ 1550 1887 122 8603
    CARREFOUR 1233 257 21 704
    EADS 1228 379 31 2699
    PERNOD RICARD 1201 411 34 22449
    ORANGE 1104 3632 329 21298
    KERING (PPR) 1048 473.3 45 14154
    SAFRAN 1025 300 29 4796
    BOLLORE 804.3 132.6 16 2387
    ALSTOM 802 243 30 2616
    SOCIETE GENERALE 774 508 66 3299
    SAINT-GOBAIN 766 700 91 3631
    PUBLICIS 737 189 26 3287
    SOLVAY 710 278 39 9552
    BOUYGUES 633 504 80 3767
    ESSILOR 584 176.6 30 3485
    CASINO 564 332 59 1042
    TECHNIP 543.1 172.6 32 4728
    SODEXO 525 221 42 524
    LEGRAND 507 245 48 6950
    LAFARGE 432 145 34 2254
    VEOLIA ENVIRONNEMENT 393.8 353.8 90 1111
    CAPGEMINI 370 154 42 1264
    SUEZ ENVIRONNEMENT 251.4 601 239 7555
    ATOS 228 14.9 7 194
    VALLOUREC 216.8 150.5 69 6494
    GEMALTO 201 26 13 2600
    ILIAD 186.5 21.2 11 3259
    ERAMET 8 59 738 4111
    AREVA -99 112   2408
    ACCOR -599 269   2009
    ST MICRO -903 273   5634
    ARCELORMITTAL -2826 910   3716
    PEUGEOT -5010 0 0 0

     

    Sur les cinq entreprises déficitaires de notre panel, seul Peugeot a renoncé à rémunérer ses actionnaires. Mais c’est surtout pour sauver l’activité financière du groupe, la Banque PSA Finance, que la famille Peugeot, actionnaire à 25%, ne s’est pas versée un seul euro de dividendes. En échange d’une garantie de l’État sur 7 milliards d’euros d’emprunts, le groupe a promis en octobre 2012 de « ne pas procéder à des distributions de dividendes ou à des rachats d’actions, et à ne pas attribuer aux membres du directoire d’options de souscription ou d’achat d’actions ni d’actions gratuites ». Et ce, pendant trois ans. De leur côté, les salariés de PSA paient le prix fort : plus de 8 000 emplois sont supprimés, l’usine d’Aulnay-sous-Bois en région parisienne a fermé, celle de Rennes est menacée. Au printemps 2012, les effectifs de l’activité automobile s’élevaient à 67 100 personnes. Selon les syndicats, ils devraient fondre à 55 900 employés d’ici à mi-2014. Les actionnaires, eux, devraient de nouveau percevoir des dividendes en 2015. Les salariés au chômage arriveront, eux, en fin de droits.

    L’État, un actionnaire aussi gourmand que les autres

    L’État, directement ou via l’une de ses institutions – Caisse des dépôts, Fonds stratégique d’investissement (FSI), Commissariat à l’énergie atomique (CEA)… – est présent au capital d’une vingtaine d’entreprises de notre panel. Dans neuf d’entre elles, la puissance publique pèse plus de 10% des actions, donc des voix (Areva, EADS, EDF, Eramet, GDF Suez, Orange, Renault, Safran, ST Micro). Comment se comporte l’État actionnaire ? Est-il aussi gourmand que les gros fonds ou portefeuilles d’actions privés ?

    Le cas Areva montre que l’État peut privilégier ses propres intérêts financiers, quel que soit l’état de santé de l’entreprise. Actionnaire à plus de 85% du champion du nucléaire, via notamment le CEA, l’État a empoché la plus grande part des 112 millions d’euros de dividendes, quand le fabricant de combustible nucléaire déplore une perte de 99 millions.

    Areva n’est pas le seul exemple. En plus des multinationales déficitaires, quatre autres grands groupes français ont distribué à leurs actionnaires davantage d’argent qu’ils n’en ont gagné. Ils ont un point commun : l’État est très présent au sein du capital. Eramet, l’une des rares sociétés minières hexagonales, a ainsi versé l’équivalent de 738% de ses bénéfices en dividendes ! Parmi ses actionnaires figurent le FSI et le Bureau de recherche géologique et minière, un établissement public (27% à eux deux). Les actionnaires d’Orange – dont l’Etat et le FSI (toujours 27%) – peuvent également se réjouir : ils ont perçu 328% des bénéfices du principal opérateur de téléphonie. Un pactole non négligeable : 3,6 milliards d’euros. La rémunération, longtemps fixée à 1,4 euro par action, a entravé les investissements et a provoqué de sérieux remous en interne. « Depuis dix ans, Orange a versé 27 milliards d’euros de dividendes, c’est plus que son poids en Bourse aujourd’hui ! », dénonçait la Confédération générale des cadres lors de la dernière assemblée générale des actionnaires fin mai 2013. Une proposition de baisse des dividendes à 0,78 euro par action a plusieurs fois été refusée par les actionnaires… avec le soutien de l’Agence de participation de l’État, qui représente le ministère des Finances. Elle est désormais en vigueur.

    Même scénario pour GDF Suez. Prétextant une hausse des coûts d’approvisionnement, GDF Suez ne cesse de réclamer – et d’obtenir – de nouvelles hausses des tarifs du gaz. Tout en redistribuant des dividendes représentant 122% de ses bénéfices à ses actionnaires, au premier rang desquels l’État (39% avec la Caisse des dépôts). Quand à Suez environnement, elle a distribué 239% de son résultat après impôt, dont un bon tiers à son principal actionnaire… GDF Suez.

    Enfin, EDF, la seconde entreprise cotée en bourse, avec Areva, où l’État est majoritaire (84%), a reversé l’équivalent des deux tiers de ses bénéfices à ses propriétaires, soit 2,1 milliards d’euros. Toujours ça que les énergies renouvelables n’auront pas ! Reste à voir comment seront répartis les résultats de l’exercice 2012 pour vérifier si le gouvernement socialiste infléchit ces pratiques. Ou s’il préfère de l’argent frais à court terme quitte à fragiliser des entreprises.

    Sept mois de salaires pour les actionnaires

    S’il existait en France la palme du salarié le plus rentable au regard de l’argent qu’il fait gagner aux actionnaires de son entreprise, elle serait remise aux salariés de Total.

    Chacun des 97 126 employés du groupe pétrolier a rapporté plus de 54 000 euros de dividendes aux propriétaires de l’entreprise en 2012 ! Soit les trois quarts de ce que le groupe pétrolier dépense en moyenne par salarié chaque année. Et l’équivalent de trois années de Smic ! Total est aussi celle qui, parmi les 47 entreprises que nous avons étudiées, a reversé à ses actionnaires les plus gros dividendes : 5,3 milliards d’euros, soit quasiment la moitié de ses bénéfices.

    A ce concours des salariés les plus « stakhanovistes » du point de vue de la rentabilité boursière, le personnel de Sanofi arrive en deuxième position : chacun des 112 000 employés du labo pharmaceutique, dont 28 000 en France, a permis à ses actionnaires d’engranger plus de 31 000 euros. Mais le capitalisme financier ne connaît pas la gratitude : entre 900 et 1 500 postes devraient être supprimés en France d’ici 2015, en particulier dans la recherche. Parallèlement, 70% des bénéfices, soit près de 3,5 milliards, ont été distribués aux actionnaires du groupe.

    Les salariés de Pernod Ricard, de Vivendi et d’Orange ont également fait gagner plus de 20 000 euros à leurs actionnaires. Pour la moitié des opérateurs et techniciens de l’ancienne France Télécom, qui gagnent moins de 2 950 euros bruts, cela représente sept mois de salaire ! Ils récupéreront cependant l’équivalent d’un mois de salaire au titre de l’intéressement, et se consoleront peut-être en se rappelant que les salariés, via un fonds commun de placement, possède environ 4% des actions d’Orange.

    Ces actionnaires qui en profitent le plus

    La bourse est un vaste monde. Les petits actionnaires et leurs PEA (Plan d’épargne en actions) y côtoient les grandes fortunes, françaises mais aussi belges, états-uniennes, égyptiennes ou russes. On y croise une multitude de gestionnaires de portefeuilles d’actions des grandes banques françaises ou nord-américaines, des fonds de pension, des fonds souverains norvégiens, koweïtiens ou qataris, des États – la France bien sûr mais aussi l’Italie (dans le capital de ST Micro), l’Allemagne (EADS) ou le Grand Duché du Luxembourg (ArcelorMittal). Les salariés de plusieurs groupes y détiennent, via les fonds communs de placement de leur entreprise, des participations parfois non négligeables : chez Bouygues (23%), Safran (15%), Vinci (10%), Essilor (8%), ou Vallourec (7%) [1] Y apparaissent aussi quelques « humanitaires », comme le fonds britannique « Children’s Investment Fund Management » (Fonds d’investissement pour les enfants) qui possède une petite participation dans le groupe Safran, spécialiste en matière de défense et de drones. Et des multinationales elles-mêmes actionnaires d’autres multinationales. Tous sont unis vers un même objectif : percevoir des dividendes.

    Si l’État est loin d’être le dernier à profiter du « coût du capital », plusieurs grosses entités bénéficient pleinement de ce généreux régime de redistribution. Le Groupe Bruxelles Lambert est ainsi présent en force : au sein de Lafarge (20,9%), de Pernod-Ricard (7,5%), de Suez environnement (7,2%), de GDF Suez (5,1%) et de Total (4%). Il s’agit d’une holding détenue par le milliardaire belge Albert Frère et la famille du milliardaire canadien Paul Desmarais, décédé en octobre. Tous deux étaient proches de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

    Du CAC 40 aux sociétés coopératives

    Le groupe Arnault, qui gère les intérêts de la première fortune de France, possède 46,2% de LVMH, qui a reversé 1,4 milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires, et 15,6% de Carrefour (en alliance avec Colony Capital, très présent dans Accor). La société Wendel, dans laquelle officie l’ancien président du Medef Ernest-Antoine Seillières, possède 19,4% du groupe industriel Legrand et 17,4% de Saint-Gobain. Cette dernière est l’une des sociétés du CAC 40 les plus généreuses avec ses actionnaires. Ils se sont vu accordés des dividendes équivalent à 91% des bénéfices, soit 700 millions d’euros. Famille Bouygues ou Bettencourt, Financière Pinault… La liste des autres gros propriétaires de capitaux est loin d’être exhaustive.

    Dans un monde parallèle au capitalisme financier, une autre répartition des richesses est à l’œuvre. Tout n’est pas parfait au sein des 2 000 sociétés coopératives et participatives (Scop) qui existent en France. Mais un autre partage de la valeur créée y est pratiquée entre détenteurs du capital et les 43 800 salariés qui y travaillent. « En 2011, 43,2 % des excédents nets ont été distribués aux salariés sous forme de participation, 44,1 % ont été mises en réserve et 12,7 % ont rémunéré le capital investi dans les entreprises », explique la Confédération générale des Scop. L’État actionnaire pourrait, au moins, s’en inspirer.

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    Notes

    [1Des fonds communs de placement existent dans plusieurs autres grandes entreprises mais ils dépassent rarement les 5% du capital.

    Méthodologie du tableau

    Pour élaborer ce classement, l’Observatoire des multinationales et Basta ! ont étudié les documents de référence 2012, remis à l’Autorité des marchés financiers, de 47 grandes entreprises cotées. Nous avons comparé le montant des dividendes versés au résultat net, équivalent au bénéfice après impôt, de chaque entreprise. Cela permet de donner une idée des choix des dirigeant d’entreprise : favoriser la rentabilité financière à court terme ou consacrer davantage de bénéfices à de nouveaux investissements futurs.

    Nous avons ensuite rapporté ces dividendes à l’effectif salarié du groupe dans le monde pour donner une idée des dividendes généré par chaque employé. Et pour que celui-ci constate, au vu de son salaire, la part de la richesse créée qui part rémunérer le capital. Exemple ? Un ouvrier de Renault au Smic générera presque l’équivalent de deux mois de son salaire en profits pour les actionnaires.

    Précisons que les grands groupes non cotés en bourse ( comme Auchan) n’ont pas l’obligation de publier leur document de référence. Ils n’apparaissent donc pas dans ce panel.

    Bastamag!

    http://fortune.fdesouche.com/337151-les-actionnaires-accaparent-60-des-benefices-des-grandes-entreprises

  • Élus parisiens : abus de pouvoir dans l’accession au logement social

    PARIS (Bulletin de réinformation) – 74 m² pour 1.170 € par mois, soit 60 % moins cher qu’un logement privé : les privilèges de Geoffroy Boulard, un adjoint UMP à la sécurité dans le XVIIème arrondissement font scandale.

    Alors que beaucoup d’élus de tous bords abusent largement de leur situation politique, les partis politiques du Système se sont indignés d’un tel abus, cela dans un contexte immobilier particulièrement tendu en région parisienne. En 2012, on comptait en effet plus de 380.000 demandeurs de logement sociaux en Ile‑de‑France dont seuls 20 % ont obtenu satisfaction. Pour 2013, le nombre de demandes est proche des 500.000, selon le bailleur Paris Habitat.

    Deux têtes de liste UMP aux élections municipales de Paris occupent un logement social

    Les ressources financières dont disposent MM. Bohbot (un patronyme qui ne s’invente pas) et Giannesini, dépassent pourtant largement les seuils fixés pour bénéficier d’un tel logement. Mediapart a par ailleurs publié cette semaine la liste des adjoints PS et PC au maire de Paris qui bénéficiaient de logements sociaux avant leur élection, et qui ont « oublié » de déclarer leur changement de situation financière. Parmi ces resquilleurs, Jean Vuillermoz, (qui loue un 53 m² pour 300 € par mois) ; Liliane Capelle (100 m² pour 1.800 €), Pierre Mansat, Claudine Bouygues, Didier Guillot, ou encore Catherine Vieu‑Charier, une ancienne directrice d’école qui bénéficie encore de son logement de fonction : 68 m² pour 300 €. A ces élus parisiens se rajoutent des élus nationaux, dont notamment l’ancienne ministre Delphine Batho ou encore Jean‑Pierre Chevènement. Alors que le personnel politique prône l’égalité et la transparence à tout crin, c’est toujours : « Faites, ce que je dis, mais pas ce que je fais »…

    http://fr.novopress.info/148082/elus-parisiens-abus-de-pouvoir-dans-laccession-au-logement-social/

  • Mafia politicienne : des adjoints au maire de Paris (5500 € mensuels) profitent de HLM

    Alors que 140.000 ménages sont inscrits comme demandeurs de logements sociaux à Paris, cinq adjoints du maire Bertrand Delanoë vivent dans des logements sociaux au cœur de la capitale, selon les informations de Mediapart.

    Le Figaro a déjà révélé le cas de Claudine Bouygues, chargée de l’intégration, qui loue un 56 m2 à 700 euros dans le XVIIIe, et  celui de Liliane Capelle, en charge des seniors et conseillère PS du XIe, qui loue un appartement de 1 800 euros pour 100 m2.

    Mediapart en cite trois autres: Jean Vuillermoz conseiller (PCF) de Paris depuis 2011, qui vit seul près du métro Saint-Fargeau (XXe) dans un appartement de 53m2 pour un loyer de 300 euros ! Didier Guillot (PS), adjoint à la vie étudiante depuis 2008, qui vit dans un appartement de 113m2 près du métro Jules Joffrin (XVIIIe) et dit payer 1900 euros par mois; Pierre Mansat, adjoint (PCF) en charge de «Paris Métropole», qui occupe un 75m2 dans le XIIe et dit payer 1100 euros.

    Le site d’information évoque enfin le cas de Catherine Vieu-Charier, adjointe (PCF) chargée de la mémoire et du monde combattant, qui habite un logement de fonction dans une école maternelle dont elle n’est plus directrice depuis 2002.

    Précisons que les adjoints au maire de Paris touchent, rien qu’à ce titre, 5 512 € mensuels !

    A quand une révolution ?!

    http://www.contre-info.com/mafia-politicienne-des-adjoints-au-maire-de-paris-5500-e-mensuels-profitent-de-hlm

  • Le fléchage des dons du Téléthon : mission impossible?

    Chaque année, la polémique au sujet de l'utilisation des dons du Téléthon repart de plus belle.  Investissements immobiliers hasardeux, notes de frais étonnantes, salaires exhorbitants et achat d'une maison pour la direction ont été pointés en 2004 par la Cour des comptes ; des chercheurs ont accusé l'association de donner de faux espoirs aux patients en misant excessivement sur la thérapie génique, en dépit de ses résultats décevants, quand des évêques rappellent, eux, chaque année, qu'une partie des dons finance la recherche sur l'embryon. Famille chrétienne pose donc la question : pourquoi ne pas flécher les dons ?

    "L’Association française contre les myopathies (AFM) pourrait pourtant mettre fin à cette polémique en prenant exemple sur la Fondation maladies rares. Que ce soit pour les dons ou les legs, cette structure créée en 2012 accepte le ciblage des contributions financières de ses donateurs. « Vous pouvez faire une donation, un legs, donner le bénéfice d’une assurance vie, en l’adressant particulièrement à la cause qui vous touche. Dans ce cas, sur le formulaire de don en ligne, indiquez là simplement dans la case « commentaires ». En cas de legs ou d’assurance vie sans indication particulière sur la cause choisie, votre patrimoine pourra financer un programme d’intervention ou le fonctionnement de la Fondation maladies rares », peut-on lire sur le site Internet de ladite fondation. L’AFM pourrait d’autant plus s’en inspirer qu’elle fait partie des membres fondateurs de la Fondation maladies rares Pourquoi le fléchage serait-il possible chez l’une et pas chez l’autre ?"

    Réponse de l'AFM :

    « Cela risquerait de remettre en cause la stratégie de l’association »

    ... qui compte bien continuer à choisir elle-même la façon dont elle dépense les dons.