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Europe et Union européenne - Page 1036

  • L ‘exception culturelle c’est (aussi) défendre son peuple

    Le 26 mai  1946, deux figures de la  gauche européiste (déjà)  en gestation, Léon Blum et Jean Monnet, signaient une convention  avec le secrétaire d’Etat des Etats-Unis James F. Byrnes, connu sous le nom d’ « accord Blum-Byrnes ». En contrepartie des milliards de dollars d’aides pour la reconstruction de la France (largement  détruite pas les bombardements anglo- américains….)  ledit accord ouvrait en grand  les portes de nos salles de cinéma aux films américains trois semaines par mois. Washington y voyait, avec lucidité,  un moyen d’imposer l’american way of life dans notre pays, son hégémonie politico-culturelle, de contrer l’influence communiste sur les esprits. L’industrie du cinéma yankee –car c’est bel et bien avant tout  une industrie outre-Atlantique…-  se voyait nettement favorisée  par l’exportation massive de sa production pléthorique, déjà amortie par sa diffusion  aux Etats-Unis.

    La levée de boucliers contre cette trahison du cinéma français par  les sociaux-démocrates  fut énergique. La manifestation parisienne du   4 janvier 1948 contre l’accord Blum-Byrnes rassembla plus de dix  mille personnes,  avec aux premières loges la fédération CGT du cinéma  à laquelle appartenait alors le très grand cinéaste  et futur député européen FN Claude Autant-Lara, mais aussi des réalisateurs comme Yves Allégret,  Jacques Becker, Louis Daquin, Jean Grémillon,  les acteurs Jean Marais, Simone Signoret, Madeleine Sologne, Raymond Bussières…

    Cette réaction fut salutaire puisque  les  accords Blum-Byrnes furent renégociés  en septembre 1948 (accords de Paris), et que cette fronde  engendra  le vote de la première loi d’aide au cinéma français grâce à laquelle il  retrouvera dès 1949 son niveau d’avant-guerre.

    Une preuve que  la soumission à l’impérialisme  économique ou culturel n’est pas une fatalité, même s’il y a aussi  beaucoup à dire sur la qualité de notre cinéma français et comme nous l’avons souvent souligné ici, sur les tropismes et les inclinaisons de la Commission d’avance  sur recettes par exemple…

    Aujourd’hui,  les  héritiers de MM.  Blum et Monnet crient  au scandale au motif que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a dénoncé la volonté du gouvernement français (mais aussi de  la majorité des ministres de la Culture européens)  que la culture soit exclue du traité de libre-échange UE-Etats-Unis  (Grand marché transatlantique). La France a finalement   remporté gain de cause vendredi.

    Lundi, dans un entretien  à l’International Herald Tribune, M. Barroso, débitant son crédo de parfait petit mondialiste soumis à l’Empire,   a ainsi déclaré que « Certains (de ceux qui défendent l’exception culturelle) disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires ». Selon lui, les défenseurs de l’exception culturelle « ne comprennent pas les bénéfices qu’apporte la globalisation de la culture, pour élargir nos perspectives et avoir le sentiment d’appartenir à la même humanité » (sic).

     François Hollande a réagi peu après, aux propos de José Manuel Barroso : « je ne veux pas croire  que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi formulés, pas même sur les artistes qui se seraient exprimés », a-t-il  déclaré.

    Réactionnaire ; c’est à dire  en propre,  vouloir  réagir, se battre, ne pas abdiquer, refuser le déclin et la décadence,  un mot particulièrement choquant aux oreilles du  ministre de la culture Aurélie Filippetti  pour qui « ces propos (de M. Barroso)  sont absolument consternants. Ils sont inacceptables ». « Certains nous ont traité de réactionnaires. Ceux qui ont traité la France de réactionnaire devraient se souvenir que la France n’était pas seule dans ce combat. Notre position, elle n’est pas défensive, elle n’est pas conservatrice et encore moins réactionnaire, c’est une position résolument moderne .»

    Être moderne, le mot magique ! Cette réaction, même si le mot blesse les chastes oreilles socialistes, s’explique aussi plus benoitement  par la volonté du pouvoir de ne pas se mettre à dos les acteurs d’un  microcosme culturel qui reste encore majoritairement un des  (rares) soutiens de la gauche au pouvoir.

     Bruno Gollnisch  rappelait le 28 mai  au parlement européen, que   ce Grand marché transatlantique n’a «  aucune  urgence ni nécessité absolue ».   « Sauf peut-être les espoirs de récompense de M. Barroso qui lorgne, dit-on, sur le secrétariat général de l’OTAN ou de l’ONU. »

    Car « l’enjeu de cet accord est la soumission de l’Europe, le maintien du leadership américain mondial contre la Chine et la primauté du droit commercial sur tout autre ». Notamment  nous l’avons vu  dans le domaine de la « culture »,  certes mot-valise, terme fourre-tout  bien galvaudé,  pour y inclure aujourd’hui  par un incroyable glissement sémantique, par démagogie ou  confusion, ce qui devrait ressortir du simple « divertissement ».

    Constatons qu’au-delà de petits sursauts conjoncturels,  droite et gauche au pouvoir   communient dans le même atlantisme culturel.  C’est l’Academicien et philosphe  Michel Serre et non pas Bruno Gollnisch, Marine ou Jean-Marie Le Pen, qui a relevé qu’il  y a plus de panneaux et d’enseignes en anglais à Paris de nos jours, qu’il n’y en avait dans la langue de Goethe  du temps de l’occupation allemande.

    Le  projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), défendu par le  ministre Genevieve Fioraso  -voir notre article en date du 7 mars-  illustre cette soumission, tout  autant que la promulgation  du mariage gay d’obédience californienne, ou notre soutien aux islamistes en Syrie dans les pas du progrès et   des voeux du Nouvel ordre mondial…

     L’exception culturelle c’est aussi défendre la survie du  peuple qui en est le support et en assure la transmission affirme Bruno Gollnisch.  Or , à titre d’exemple, UMP et PS s’accommodent parfaitement  que comme à Bruxelles, Milan, en  Angleterre, Mohammed ait été  dans le Gard en 2012, comme c’est le cas depuis longtemps en   Seine-Saint-Denis et dans les  Bouches-du-Rhône, le prénom masculin le plus donné, à égalité avec  Hugo . «  Je suis tombé dans le caniveau c’est le faute à Rousseau, le nez par terre c’est la faute à Voltaire… »

    http://www.gollnisch.com

  • Grèce : Retour à la case départ

    Une chronique du journal grec « I Kathimerini ».  « Le Quotidien » est considéré comme l’un des journaux les plus sérieux du pays. Conservateur et de centre droit.
    En décidant de fermer l’audiovisuel public contre l’avis de ses partenaires, le premier ministre Samaras risque de provoquer la rupture de sa coalition. Mais de nouvelles élections replongeraient le pays dans le chaos et le blocage politique d’il y a tout juste un an.
    En Grèce, l’unité du gouvernement de coalition est mise à rude épreuve et le pays pourrait être contraint d’organiser de nouvelles élections générales. Or, il est clair que les élections de mai et de juin 2012 ont mis à mal le programme fiscal du pays : elles ont créé de nouvelles dettes alors que les caisses publiques étaient déjà vides, tout en exacerbant la récession et le chômage.
    Ces deux scrutins ont eu également diverses conséquences sur le plan politique. Le parti de gauche SYRIZA en est sorti comme le principal parti d’opposition, le groupe [d'extrême droite] Aube Dorée est devenu le plus vigoureux du Parlement, PASOK [socialiste] s’est presque fait éliminer du paysage, et Nouvelle Démocratie [conservateur] connaît des tensions croissantes.
    PASOK et son leader actuel, Evangelos Vénizelos, ne sont guère dans le cœur des électeurs. Le chef de la Gauche démocrate [Dimar], Fotis Kouvelis, peut parfois être très barbant. Dimar, qui est exclue depuis un certain temps du pouvoir exécutif – exception faite de quelques très courtes périodes –, a une vision plutôt théorique de la politique. Malheureusement, ce sont les seules forces politiques sur lesquelles le Premier ministre Antonis Samaras peut pour le moment compter. Et il ne doit ni les froisser ni les confronter à de profonds dilemmes – que le problème soit grave ou insignifiant, et que leur avis diverge ou non.

    Le provincial de l’Europe
    La crise souligne le côté primitif des dirigeants politiques grecs. Dans le nord de l’Europe, la classe politique travaille à renforcer la stabilité du système et à l’adapter aux besoins d’un environnement en constante évolution. Le leader politique grec, lui, ne pense qu’à s’affirmer et à survivre. Il est allergique aux autres. C’est l’homme provincial de la scène européenne.
    Nouvelle Démocratie pourrait bien remporter les prochaines élections, mais ni le Pasok ni Dimar ne s’allieraient de nouveau avec M. Samaras, ce qui laisserait le pays dans une impasse. Et même si un gouvernement était formé, nous aurions un autre Premier ministre. Le camp conservateur risquerait d’être encore plus divisé. Au demeurant, même si, grâce à la loi électorale grecque, Nouvelle Démocratie parvenait à obtenir la majorité absolue au Parlement, le parti se trouverait dans l’impossibilité de gouverner : en l’absence d’un appareil d’Etat solide, et vu la situation de corruption généralisée, il aurait tous les autres partis contre lui.
    Pour le meilleur ou pour le pire, le système bipartite du pays n’est plus. Voter pour Aube Dorée est un un acte politique qui exprime une volonté de détruire le système politique – le Crépuscule des dieux de Wagner, pas à l’opéra, mais dans la vie réelle.
    Devons-nous pleurer la mort de nains politiques à un moment où le pays risque de partir en flammes ?

    Costas Iordanidis
    I Kathimerini

    13/06/2013
    Traduction : Valentine Morizot
    (Press Europ.eu)

    Article original – I Kathimerini.com

    Voir aussi :

    Christine Lagarde : le FMI a fait son mea culpa sur le plan de sauvetage de la Grèce… décidé par DSK

    http://www.polemia.com

  • Libre-échange transatlantique : les Européens paieront !

    L’Europe paiera. C’est ce que pensent très fort et que disent – pas si bas que cela – les responsables de la négociation sur le futur accord de libre-échange transatlantique aux Etats-Unis. Avec un argument de base : l’Europe a désespérément besoin de croissance. Plus que les Etats-Unis, où la situation est meilleure sans être néanmoins brillante. L’Europe est demandeuse et doit donc payer, c’est-à-dire faire davantage de concessions.

    Et nos amis américains de faire la preuve par neuf et de demander des gages que la Commission n’a été que trop heureuse et prompte à donner dans le domaine agricole en particulier : les Etats-Unis ont posé un ultimatum en décembre, exigeant que l’Europe prouve sa bonne foi en acceptant, par exemple, la viande de bœuf d’animaux élevés et abattus dans des conditions sanitaires indescriptibles, mais nettoyés à l’acide lactique avant envoi aux consommateurs. Les prétendues contreparties que la Commission affirmait exiger de leur partenaire américain n’ont toujours pas été mises en œuvre.

    À lire les remerciements enthousiastes qui ont accompagné l’annonce du lancement des négociations par le Président américain dans son discours sur l’état de l’Union, en provenance des différents chefs de gouvernement européens, à voir l’empressement servile de la présidence irlandaise à faire avancer le mandat de négociation, on comprend que l’exercice est moins un dialogue d’égal à égal qu’un rapport de vassal à suzerain.

    S’il fallait une preuve supplémentaire, elle vient d’être donnée. En décembre dernier, le régulateur financier américain, la Réserve Fédérale, a publié de nouvelles exigences à l’encontre des banques étrangères – et européennes en particulier – qui ont deux conséquences : réduire mécaniquement le champ d’activités des banques européennes aux Etats-Unis, et rompre avec la tradition de dialogue avec les régulateurs européens. Deux conséquences qui s’inscrivent directement contre l’esprit de l’accord de “partenariat”, mot choisi par l’administration américaine, manteau de Noé pour couvrir un accord de libre-échange que le parti démocrate ne saurait voir.

    À ceux qui espéraient que le sujet pourrait être évoqué dans le cadre des négociations transatlantiques le négociateur américain a apporté un démenti cinglant devant le Sénat : il y aura, a-t-il assuré, une “exception prudentielle” pour les services financiers, et la question sera placée hors du champ des négociations. Une délégation de cinéastes européens a posé la question de cette exclusion à José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne n’obtenant pour réponse qu’un silence édifiant.

    C’est dans ce contexte que la question de l’exception culturelle prend tout son sens. Il en va bien sûr de la question du rapport entre commerce et culture, de la volonté – ou non ? – de l’Europe d’échapper au “tout marchandise” qui est la règle américaine, de défendre une identité et une diversité à l’opposé du monde hollywoodien. Mais il en va aussi, au-delà, du premier test de la volonté et de la capacité européenne d’échapper à l’oukase américain.

    Si, pour des raisons qui sont les leurs (un président de la Commission qui a déjà démontré sa capacité à rentrer dans la “coalition of the willing” chère à George W. Bush ; un commissaire – plus libéral tu meurs ; un français à la tête de la DG Commerce – on n’est jamais trahi…), la Commission met son drapeau dans sa poche, les citoyens français et les citoyens européens ont du souci à se faire.

    Demain, ce sont les lobbies agricoles américains qui exigeront l’ouverture des frontières européennes aux produits OGM. Le blé Monsanto, qui n’avait, parait-il, pas quitté les laboratoires pousse actuellement gaiement dans l’Oregon.

    Après demain, les multinationales de l’Internet exigeront que les Européens respectent les règlementations américaines en matière de protection des données. Autant dire que l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA) aura un accès plus facile encore à nos conversations téléphoniques, nos échanges de courriels, et notre intimité.

    Non, l’exception culturelle n’est pas négociable. Car avec elle c’est l’art de vivre européen, ce sont les valeurs de notre continent qui seraient mises à l’encan.

    Le Monde  http://fortune.fdesouche.com

  • Zone euro : l’embellie imaginaire

    Tous les indicateurs pointent vers une détérioration profonde de la situation

    Un certain nombre de déclarations semblent accréditer l’idée d’une lente, mais réelle, sortie de crise dans les pays du « sud » de la zone Euro.

    Elles reposent avant tout sur le constat d’une forte réduction du déficit commercial de ces pays, voire de leur capacité à dégager un excédent commercial. Mais cette vision des choses est marquée par un court-termisme évident accompagné d’une myopie redoutable quant aux effets réels de la crise.

    En effet, si l’on regarde les chiffres des importations et des exportations, on constate que les importations ont été très fortement réduites en Grèce et au Portugal, et qu’elles sont en baisse en Espagne et en Italie. Les exportations ont aussi très fortement chuté en 2010 et, sauf en Espagne, n’ont toujours pas retrouvé leur niveau de 2008. C’est donc bien par contraction très forte de la demande interne que la balance commerciale s’est améliorée. [...]

    Jacques Sapir - La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net

  • Sondage : Forte percée du Front National aux Européennes

    PARIS (NOVOPress via Kiosque courtois) – C’est ce que révèle un sondage publié jeudi, réalisé par l’institut britannique YouGov pour l’édition française du site Huffington Post et la chaîne i-Télé. Le nombre de personnes favorables à un vote FN pour les élections européennes de 2014 augmente de manière substantielle, positionnant le mouvement de Marine Le Pen à la deuxième place, a seulement 1% derrière l’UMP, mais nettement devant le PS.

    Les personnes interrogées répondaient à la question: “Si les élections européennes avaient lieu dimanche prochain, pour quelle liste y a-t-il le plus de chances que vous votiez ?”. Le Front National recueille 18% des intentions de vote, juste à un point derrière l’UMP (19%). De son côté, le Parti Socialiste dévisse à 15% des intentions de vote. Il ne semble pas que les Français soient dupes de la théâtralisation du « danger fasciste » par la caste politicomédiatique au sujet de l’affaire Méric. Pour près de 54% des 35000 internautes qui se sont exprimés lors d’un sondage proposé par Le Point en ligne : « La récupération politique consécutive à la mort de Clément Méric est abjecte, dangereuse et ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu ».

    Signalons également que le sondage YouGov a été réalisé avant les révélations de Stéphane Richard concernant le rôle de Claude Guéant dans l’affaire Tapie/Crédit lyonnais, et avant l’ouverture hier de l’enquête préliminaire sur les primes en liquide, quelque 10.000 euros par mois, que l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a perçu au ministère de l’Intérieur, entre 2002 et 2004.

    http://fr.novopress.info

  • Olivier Delamarche : Le Bitcoin, alternative à un nouveau système monétaire ? / 12 Avril 2013

  • « Bardèche et l’Europe » de Georges Feltin-Tracol

    Le dernier livre du camarade Georges Feltin-Tracol nous explique la vision qu’avait Maurice Bardèche de l’Europe.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux grandes puissances règnent en maître : le bloc soviétique et le bloc américain. Contre le communisme et contre le capitalisme représenté par les États-Unis, Maurice Bardèche envisageait une troisième voie : une Europe forte totalement indépendante et reposant sur des nations souveraines.  Bardèche – tout en étant un fervent européen – croît au rôle essentiel des Nations : « La position dont le nationalisme doit s’emparer, comme une armée au combat,  est celle du jacobinisme. »

    Cette vision de la France va à l’encontre de celle que promeuvent d’autres farouches Européens comme Jean Mabire. En effet, le militant normand plaide plutôt pour une Europe ethno-régionaliste.

    Une fois l’État-nation renforcé, Maurice Bardèche estime que la construction de l’Europe doit prioritairement et principalement reposer sur une puissance militaire. L’économie est certes importante mais il estime que cela est secondaire. L’économie doit bien évidemment aider à la création d’une Europe puissante. Mais en aucun cas elle doit en être le moteur. D’ailleurs il n’aura de cesse de dénoncer cette Europe économique que nos ennemis veulent créer. Son anticommunisme ne lui fait pas oublier que « le libéralisme sauvage nous expose non seulement à une invasion, mais à une dépossession. Il entraîne à la fois notre assujettissement économique et la paupérisation de tous ceux qui travaillent dans les branches détruites ou fragilisées de chaque production nationale ». Ou encore : « Le libéralisme économique, c’est-à-dire l’acceptation des lois de la concurrence sur le marché mondial, est à l’origine de la plupart des maux de la civilisation moderne. ». Écrits prophétiques.

    À l’heure où l’Europe de Bruxelles mènent à la ruine les nations et les peuples, peut-il y avoir un avenir pour une Europe vraiment européenne ? Le beau-frère de Robert Brasillach nous répond par l’affirmatif : « L’heure de l’Europe reviendra. Elle reviendra quand viendra l’heure du courage et celle de la volonté. » Des propos qui nous rappelle la philosophie de Dominique Venner, cet autre Grand Européen récemment disparu.

    Un livre incontournable pour tout ceux qui veulent connaître le modèle européen que nous proposait Maurice Bardèche. L’Europe de Bardèche, un modèle en devenir ?

    Yann Darc http://www.europemaxima.com/

    • Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Les bouquins de Synthèse nationale, 112 p., 18 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.


    D’abord mis en ligne sur Yanndarc.com, le 1er juin 2013.

  • La faillite c’est maintenant ? 42,3 % : le vrai chiffre du déficit de l’Etat depuis le début 2013

     

    L’information commence à être réellement difficile à dissimuler, la France est foutue, avec l’aide entre autres nations de l’Allemagne qui souhaite la mise sous tutelle complète des pays européens à Bruxelles, des Etats-Unis qui sont à l’origine de l’Europe et qui avec leur pacte transatlantique veulent nous bouffer, etc… Nous y revenons donc continuellement, nous-en revenons à l’article sur la baisse des salaires à venir pour les français et à la véritable situation du pays.

    Le déficit budgétaire s’est réduit en 2012, mais pas autant que le gouvernement le prévoyait. La dette a quant à elle explosé, dépassant le seuil de 90% du PIB.

    Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards.  Crédit flickr

    1 – La Faillite, nous voilà !

    Alors que le gouvernement, sous la houlette de l’Enfumeur en chef, sis au palais de l’Elysée à Paris, nous montre du doigt un hypothétique résultat de 3,8 %, censé figurer le déficit prévisible en 2013 par rapport au produit intérieur brut, ne faisons pas comme l’imbécile du dicton, regardons plutôt la vieille lune de ses promesses et les tristes réalités d’un déséquilibre astronomique.

    Résumons-nous. Depuis le début 2013, sur quatre mois, les recettes fiscales se sont élevées à 90,8 milliards d’euros et le déficit à 66,8 milliards. Le premier collégien venu peut se livrer à deux petits calculs. D’une part, le déficit représente 42,3 % de la masse totale des dépenses lesquelles sont par construction égales aux recettes augmentées dudit déficit. D’autre part, ce fameux déficit s’élève à 73,56 % des recettes ! Curieusement, il apparaît que ce genre de rapprochement n’intéresse pas le gouvernement et les médias.

    Autant dire que nous sommes d’ores et déjà en faillite. Imaginez que, sans espoir réel d’amélioration de vos revenus, vous dépensiez chaque mois 7 880 euros avec des rentrées s’élevant à 4 900 euros. Puis allez voir vos banquiers Mario et Angela. Un conseil : soyez poli !

    D’où vient ce désastre ? Sur les quatre premiers mois de l’année, les recettes sont quasiment stables par rapport à la même période de 2012 malgré une hausse sensible du produit de l’impôt sur le revenu. Le coup de massue fiscal donné à la plupart des contribuables et non aux seuls « riches » produit ses effets. L’impact du gel du barème et de la suppression du régime antérieur de fiscalisation des heures supplémentaires joue à plein, au détriment des petits revenus.

    À l’inverse, les rentrées de TVA, qui représentent la moitié des recettes de l’État, reculent de 2,3% du fait du ralentissement de la consommation des ménages. La collecte de l’impôt sur les sociétés baisse quant à elle de 5,8% et celle de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques de 6,1%.

    Deux facteurs récessifs se liguent pour nous faire boire la tasse : la conjoncture européenne, toujours tirée vers le bas par un euro surévalué et la hausse de la fiscalité doublée d’un discours anti-riches, qui produit indubitablement un effet de Laffer. Bref, le serpent socialiste se mord la queue et blesse gravement au passage l’économie française.

    Combien de temps cette saignée va-t-elle pouvoir durer ?

    Quand les marchés financiers, aujourd’hui les meilleurs soutiens de François Hollande, nonobstant ses déclamations de campagne, commenceront à s’inquiéter, la pression d’une hausse des taux d’intérêt se fera à nouveau sentir.

    Soit Mou-Président prend alors des mesures drastiques de baisse des dépenses publiques qui feront passer le projet hypocrite de réforme des retraites pour un conte de fée, soit il va rapidement à la crise diplomatique avec l’Allemagne, Bruxelles et nos partenaires nord-européens. Quand on parle de réduction des dépenses, il faut par exemple avoir en tête, qu’au rythme actuel, le déficit public annuel représente plus des deux-tiers de l’ensemble des traitements et pensions versés aux fonctionnaires actifs et retraités. Pour simplement rétablir l’équilibre budgétaire, il faudrait suspendre la rémunération de la quasi-totalité des fonctionnaires !

    Source et suite de l’article : Atlantico.fr

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Emoi chez les démocrates après la fermeture de la TV publique grecque

    autoc-net-CI.jpgEn fermant en quelques heures les écrans des cinq chaînes de télévision publiques et toutes les radios d’Etat, le premier ministre grec Antonis Samaras, qui rend des comptes cette semaine à la troïka des créanciers internationaux du pays, a sans doute voulu montrer sa détermination à s’attaquer aux « vaches sacrées » du service public, expression péjorative utilisée par le porte-parole du gouvernement.
    En tout cas, l’Europe officielle (commission européenne, merdias, politiciens, syndicats, etc.) est en émoi et les condamnations fusent.

    Le ministre français de la culture  Filippetti  a déclaré que « C’est une tragédie pour la démocratie ».  La Commission européenne a insisté sur la place « essentielle » du service public « dans la démocratie européenne », etc. etc.

    Si l’on entend par « démocratie » le Système, nous sommes tout à fait d’accord avec eux et nous ne pouvons que nous réjouir de la fermeture de certaines chaînes (malheureusement provisoire, on peut le craindre) : le Système maçonnico-capitalo-mondialiste asservit mentalement les peuples en large partie grâce à l’influence colossale des médias. On comprend que l’Oligarchie et tous ceux « qui en croquent » s’émeuvent à ce point.

    En Grèce, où tout le monde est « sous le choc », le parti « patriotique », nommé « Les Grecs indépendants » s’oppose à la fermeture de la télévision publique, alors que le parti nationaliste « Aube dorée » approuve et apprécie la fermeture.

    http://www.contre-info.com/

  • Suisse: raz de marée populaire pour une restriction du droit d'asile, par Yves Darchicourt

    Il est dangereux pour certains de consulter le Peuple ! En Suisse, une votation sur le durcissement du droit d'asile a eu lieu le 9 juin à l'initiative des "jeunes verts" et de quelques officines mondialistes soutenus par le parti socialiste.
    Les référendaires ne voulaient pas que soient maintenues les mesures restrictives d'urgence appliquées par le Conseil Fédéral depuis septembre 2012, mesures soutenues notamment par l'Union Démocratique du Centre (UDC). Pan sur le bec des vilains oiseaux de l'immigration échevelée et du cosmopolitisme qui ont subi une défaite d'une rare ampleur : par 78,50% de OUI, les citoyens helvètes ont entériné la législation restreignant le droit d'asile.
    Le OUI l'emporte largement partout : de 61% à Genève à 76% dans le Valais et 80,50% à Berne. Ce fut clairement une victoire du peuple suisse sur les idéologues fumeux, une victoire de "l'helvète moyen" quotidiennement exposé à la promiscuité allogène financée avec ses impôts sur les nantis de l'intelligentsia mondialisante; parmi les grands perdants de la consultation, on signalera les Églises Protestantes et leurs évêques engagés en faveur d'un accueil universel libéralisé à outrance et qui apparaissent nettement coupés de leur base populaire.
    Actuellement, la Suisse comptabilise environ 48 000 candidats à l'asile dont 28 000 nouveaux arrivants pour 2012 et le pays enregistre 4 à 5 fois plus de réfugiés que l'Allemagne, l'Italie ou la France, pays beaucoup plus vastes et plus peuplés.
    On ne s'étonnera pas du résultat de la votation qui va considérablement entraver l'obtention du droit d'asile et faire que la Suisse "soit moins attractive" pour les candidats "réfugiés" ou "pseudo-réfugiés" allant de l'objecteur de conscience érythréen au pédéraste du Zimbabwé en passant par toutes les "victimes" de persécutions invérifiables englobant nombre de courageux à qui les ONG mondialistes ont su faire comprendre qu'ils vivraient mieux en Helvétie (comme partout en Europe) à ne rien foutre que chez eux en travaillant.
    Le peuple suisse a bien de la chance d'être consulté directement sur de tels sujets et de pouvoir librement s'exprimer pour la défense de son identité. En France - république mère des droit de l'homme paraît-il - le citoyen n'a pas voix au chapitre sur les sujets qui fâchent les "grandes consciences" comme l'immigration, la peine de mort ou la famille naturelle.
    Le Gaulois au front bas n'a le droit que d'élire des représentants interchangeables soumis peu ou prou à la même idéologie mondialiste dans un Système soigneusement verrouillé.
    Il faut que cela cesse : un grand coup de pied dans les urnes et un grand coup de balai, vite ! Rassemblement - Résistance - Reconquête !

    Yves Darchicourt pour Synthèse Nationale