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Europe et Union européenne - Page 1034

  • Gollnisch à Villeneuve-Lès-Avignon, l’Europe dans tous ses états

    Gollnisch-villeneuve-les-avignon-1.jpgBruno Gollnisch présidait  ce  vendredi 30 juin  un dîner débat à Villeneuve-Lès-Avignon (Gard) sur le thème de l’Europe qui a réuni plus de 200 personnes. Une réunion  précédée d’une  conférence de presse à Nîmes couverte par de  nombreux médias, au cours de laquelle il a  apporté également son soutien aux listes FN qui seront en lice en 2014, en présence notamment de Julien Sanchez (photo),  Conseiller  régional et  délégué national FN, de Gilles Caïtoculi, Secrétaire départemental du Gard et tête de liste à Villeneuve-Lès-Avignon, du Colonel François Bonnieu,  ex conseiller  régional et ex conseiller municipal, de Yoann Gillet responsable de la première circonscription et membre du bureau départemental…  Au cours du dîner débat, le député européen  a tenu aussi à rendre hommage au vieux militant frontiste, essayiste et historien Lucien Ruty qui vient de nous quitter mais a aussi présenté la candidature  à Milhaud  d’Isabel Durand-Martin, commune où le FN est arrivé en tête lors des dernières consultations électorales.

     Le président de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN)  a pu mesurer l’intérêt, la curiosité, mais aussi la perplexité,  les inquiétudes bien légitimes  des sympathisants frontistes sur  Bruxelles et la place de la  France au sein de l’UE, puisqu’il a  répondu aux questions de l’assistance sur ce thème…jusqu’à une heure du matin !

     Bruno Gollnisch  a  notamment  rappelé l’indécence des politiciens français qui attaquent aujourd’hui le président de la Commission européenne, José  Manuel Barroso, alors que les élus  de l’UMP comme du PS ont voté  non seulement pour son investiture mais aussi pour  sa réinvestiture en souhaitant ainsi qu’il  fasse  deux mandats à la tête de la Commission ! Le Front National  lui,  a  au moins une totale pertinence  dans ses critiques de l’entité bruxelloise et de la   politique euromondialiste  menée par la Commission et  qui est soutenue, quoi qu’ils en disent, par tous les tartuffe des partis de l’Etablissement.

     Il est ainsi dans l’ordre des choses qu’un Alain Juppé écrive sur son blog que « L’UMP est désormais la seule force électorale de résistance au Front National  », que   « la responsabilité du combat »  contre le FN revient désormais à la droite atlanto-bruxelloise, notamment « pour éviter que le prochain Parlement européen ne soit dominé par des partis anti-européens ».

      « Le programme économique et social du FN (…) précipiterait la France dans la spirale du déclin », car il représente « la déconstruction pure et simple de l’Union européenne »; «  l’arrivée du FN au pouvoir serait une catastrophe pour la France », affirme encore l’ancien Premier ministre dont les états de service et les amis politiques ont pourtant tellement  contribué au déclin français dans tous les domaines…

     Alors que les adversaires  de l’Europe des patries libres  et des identités que  sont Juppé et ses amis  ont mis sur pied un golem bruxellois   qui aussi un échec économique retentissant,  c’est hier que la Croatie est devenue officiellement le 28e pays membre de l’Union européenne.  Le premier État à la  rejoindre  depuis l’adhésion, en 2007, de la Roumanie et de la Bulgarie. En janvier 2012,   66%  des seulement  43,58 % de Croates qui s’étaient déplacés,  avaient voté OUI    lors du référendum pour l’adhésion de leur pays à l’UE.

    gollnisch villeneuve  les avignon 3  La capitale croate, Zagreb, accueillait hier  pour la  circonstance les présidents de tous des pays des Balkans,   le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le   président de la Commission européenne José Manuel Barroso pour  assister à la Fête de l’adhésion….qui a été très largement boudée par les Croates.

     Malgré la propagande officielle, y compris (surtout) dans les médias européens et français,   les plans serrés dans les reportages télévisés  pour faire croire que la foule était au rendez-vous, les Croates qui voient  l’état de  la situation de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie, etc.,  croient de moins en moins à  l’Europe, au fur et à mesure que celle-ci s’enfonce dans le marasme.  L’Afp le rappelait, « La Croatie est en récession depuis 2009 et le chômage touche 20% des quelque 4,2 millions d’habitants( …).  En Croatie, le PIB est de 39% en dessous de la moyenne européenne, seules la Roumanie et la Bulgarie se plaçant derrière Zagreb, selon l’office des statistiques de l’UE. »

      Lors du vote concernant l’adhésion de la Croatie à l’Union européenne le 30 novembre 2011, Bruno Gollnisch mettait en garde dans l’hémicycle européen  les Croates sur une construction européenne qui « évolue (…) dangereusement vers un Etat supranational centralisé (…), imposant ses diktats ultralibéraux et mondialistes (…) l’œil plus rivé sur la satisfaction des marchés que sur le bien-être des hommes (…). »

     « Je comprends la valeur symbolique, pour le peuple croate, d’une adhésion à l’Union européenne. Mais je sais aussi que ce peuple déchantera rapidement. Les bénéfices qu’il en retirera seront bien moindres qu’espérés et les contraintes bien plus insupportables que prévues. Demandez aux peuples grec, irlandais, portugais, ce qu’ils en pensent aujourd’hui ! Je ne vends pas un billet à un ami pour qu’il embarque sur le Titanic ».

    Titanic qui a choisi sous l’impulsion de ses maîtres véritables de se livrer  au Grand marché transatlantique, dont on  nous dit aujourd’hui qu’il pourrait être remis en cause -il n’en sera rien bien sûr-, suite aux révélations de l’ancien consultant américain de  l’Agence nationale de sécurité (NSA), Edward Snowden.

     Documents à l’appui publiés  notamment par  l’hebdomadaire allemand Der Spiegel,  M. Snowden  affirme que les Etats-Unis ont mis sur pied un  programme d’espionnage visant les institutions de l’UE,  notamment les bureaux des négociateurs de ce Grand marché transatlantique,   et des millions de citoyens européens,  via le programme PRISM d’écoute des communications téléphoniques et sur internet.  Le  quotidien britannique The Guardian a affirmé hier  que la France, l’Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 « cibles » surveillées par  la NSA.

      gollnisch villeneuve les avignon 2 Devant l’étendue de ses révélations embarrassantes,  tous les eurocrates ont  fait mine de tomber des nues et ont  réclamé des explications, à l’instar des commissaires européens  Michel Barnier, Karel De Gucht,  Viviane Reding. Le ministre  de la Justice, Christiane Taubira a évoqué  « un acte d’hostilité inqualifiable »;   le  ministre des  Affaires étrangères  Laurent Fabius a demandé des explications « dans les plus brefs délais ».

     La Direction nationale du renseignement américain (ODNI), qui coiffe  17 agences de renseignement  dont la NSA, a indiqué que les Etats-Unis « répondront de façon appropriée » à l’UE et à ses Etats membres par les canaux diplomatiques…

    Rappelons ce que  disait   Bruno Gollnisch sur ce programme PRISM  il y deux semaines –voir notre blog-  dans une déclaration écrite au Parlement européen,  qui relevait alors que « la quasi-absence de réaction de M. Barroso ou de Mme Ashton (suite aux révélation sur PRISM)  est navrante ».

    Un  programme PRISM, « une étape de plus dans le fichage généralisé de la population par les Services d’information américains », «aujourd’hui un véritable programme d’espionnage permettant la collecte de données privées d’utilisateurs de plateformes de grandes entreprises informatiques (…). Les agissements des autorités américaines, avec la complicité de grandes compagnies de ce pays, méritent une condamnation ferme de la part de la Commission, et une réaction immédiate visant à garantir aux Européens la protection de leurs données personnelles, ainsi d’ailleurs que la mise en œuvre d’un droit à l’oubli, et ce malgré les pressions des lobbyistes stipendiés. »

    Bref, là encore,  gardons nous d’attendre de cette  Europe bruxelloise  structurellement antinationale,  lâche, hypocrite, atlantisée et mondialisée,  toute réelle volonté de résister aux ingérences de Washington.

    http://www.gollnisch.com

  • Gender : objection des parents en Espagne

    Leonor Tamayo, objectrice, mère de famille nombreuse, fut la coordinatrice de la campagne contre l’Education pour la Citoyenneté (EpC), contre le gender à l'école. Elle déclare :

     

    "Notre combat contre les enseignements idéologiques de l’ Education pour la Citoyenneté (EpC), que Zapatero a imposé avec sa réforme des programmes scolaires, a commencé il y a déjà sept ans. Dès le début, nous avons clairement vu que la meilleure arme dont nous disposions pour défendre le droit des parents à éduquer leurs enfants était l’objection de conscience, et que les parents eux-mêmes devaient être les acteurs de ce mouvement. Le rôle des grandes associations nationales, des partis politiques ou de l’Eglise devait être de les soutenir mais en aucune façon de se substituer à eux dans leur responsabilité de premiers éducateurs.

    La première étape de l’engagement fut l’édition d’un Guide pour parents, sous forme de questions réponses, permettant de percevoir la gravité du danger, la nécessité de se soulever contre celui-ci, la façon de le faire, tout en incluant quelques notions juridiques élémentaires.

    Nous nous sommes mis en relation avec toutes les associations nationales parentales, familiales et de la liberté de conscience, en leur demandant de soutenir l’initiative et de collaborer à la diffusion de ce guide. Le soutien a été unanime et il englobait les principales associations familiales, les associations officielles de parents des écoles catholiques (qui en Espagne ont un poids très important dans le système éducatif), la direction des centres de l’enseignement privé (le CECE).

    [...] Nous étions loin d’imaginer que notre résistance et notre projet deviendraient un mouvement social sans précédent en Espagne et probablement en Europe, même si nous le désirions et étions prêts à tout donner. En effet, nous ne nous attendions pas à l’énergie, au courage et à la fermeté des parents qui voient la liberté, leurs droits fondamentaux et surtout la formation et l’avenir de leurs enfants menacés. Voilà la clé du succès. [Lire la suite]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Etats-Unis et Europe : le poids politique du vote des immigrés

    WASHINGTON (NOVOpress) – Le Sénat américain vient d’approuver la réforme sur l’immigration voulue par Barack Obama, par 68 voix contre 32. Elle va ouvrir la voie, si la Chambre la soutient aussi, à la naturalisation de millions d’immigrés clandestins. Pour faire passer la pilule auprès de l’opinion publique, l’administration Obama promet plus de sécurité à la frontière avec le Mexique : 38 000 agents devront patrouiller le long de la frontière équipés d’un arsenal paramilitaire de surveillance dont des drones. Mais en 1986, l’administration Reagan avait procédé de la même façon : régularisation de trois millions d’immigrés, en promettant une fermeture hermétique de la frontière. Ce qui n’a jamais été le cas.

    Depuis Dakar (Sénégal), Barack Obama, s’est félicité du vote du Sénat : « Nous sommes une nation de lois et d’immigrants. Il faut juste que le Congrès finisse le travail ». Le président des Etats-Unis pousse à la roue car le vote latino est devenu déterminant à l’instar du vote musulman en faveur de François Hollande l’année dernière en France. Ainsi, en 2012, lors de l’élection présidentielle américaine, Mitt Romney a enregistré 44 points de retard sur Barack Obama chez les hispaniques. Ce jeu politicien risque d’aggraver l’insécurité multiraciale aux Etats-Unis et de provoquer d’innombrables drames humains. Comme en Europe à cause de la mondialisation.

    http://fr.novopress.info/

  • PAC 2014 : accélération de la désintégration de l'agriculture européenne

    La prochaine PAC de l'UE 27 annoncée pour 2014 et qui démarrerait en 2020 obéira à deux mots d'ordre : haro sur la productivité et respect de l'environnement. L'Europe citadine n'aura qu'à se nourrir à l'Est, à l'Ouest et au Sud. Faut-il s'étonner de la collusion enfin flagrante entre la Confédération Paysanne de Bové et la FNSEA, à la remorque des Jeunes Agriculteurs, plus progressistes et plus à gauche que jamais, et pendant un demi-siècle moteurs de l'éradication de notre agriculture paysanne avec expulsion de 90 % des agriculteurs ? La Conf', au-delà d'un discours trompeur et mensonger, dressée elle aussi depuis des décennies contre l'agriculture traditionnelle, n'étant intéressée que par la révolution dans le Tiers-Monde. Comme la FNSEA et son CNJA, les gauchistes de la Confédération Paysanne se sont acharnés à faire disparaître les ultimes structures ancestrales rurales, résidus de pétainisme, paraît-il. Lequel serait de nature à pérenniser une « idéologie française » qui n'en finit pas de terroriser les nouvelles élites gavées de modernisme.
    La Confédération perçoit dans la communication du Commissaire à l'Agriculture Dacien Ciolos, « des objectifs louables » et y voit comme une porte entrouverte sur « la réflexion vers un changement des systèmes de production agricole ». Considérant comme des orientations importantes « le rééquilibrage des aides entre États membres et entre producteurs, le développement de l'emploi, le soutien aux petites fermes et le plafonnement des aides que le Commissaire appelle de ses vœux ». Elle se sent d'autant plus confortée dans ses vieux discours faisandés, que ce qu'annonce la Commission y ressemble fort et lui semble aller dans la bonne direction : « Les grands objectifs que sont une production alimentaire durable, une gestion durable des ressources naturelles, la préservation de la biodiversité, l'atténuation des effets du changement climatique et un développement territorial équilibrée sont pertinents ». Catalogue à peu près complet de la vacuité intellectuelle d'extrême gauche qui, depuis une trentaine d'années n'a cessé d'exercer ses ravages dans des milieux qui à défaut d'avoir accès aux grandes écoles, conserva pendant des générations le bon sens lui permettant de résister à toutes les sottises du temps. Pour ne s'en tenir qu'à cette seule observation, faut-il être à ce point ignorant des réalités de la nature pour s'imaginer capable d'atténuer en quoi que ce soit « les effets du changement climatique » !
    Les Jeunes Agriculteurs, adeptes de l'humanisme à deux balles et plus naïfs que jamais, ont décelé une "avancée" réjouissante dans « la volonté de replacer l'homme au centre de la future PAC et de maintenir une agriculture forte dans toute l'Europe ». Pataquès auquel on nous aura familiarisés depuis le Traité de Rome. Il est vrai qu'on leur aura jeté un os alléchant sous forme d'une mission de grande confiance : réaliser « l'adaptation au changement climatique et le développement des énergies renouvelables ». Comme il y a quarante ans leurs pères avaient été chargés de nourrir à tout prix la population en voie d'urbanisation. Ce qu'on ne cesse de leur reprocher depuis. Inconscients, semble-t-il, que la seule interrogation qu'il faille soulever est de savoir comment cette Europe-là envisage-t-elle, justement, de nourrir 700 millions d'Européens. Certainement pas en étranglant brutalement l'agriculture productiviste et, sacrifiant au mantra écologiste, subventionnant l'autre agriculture, certes bien sympathique, mais peu productive et menacée par les multinationales de l'agro-industrie. Lesquelles, outre leur puissance de frappes, sont protégées par les lois de libre-échange et n'ont à se soucier ni de biodiversité, ni de durabilité et encore moins de changement climatique.
    LA COORDINATION RURALE : LA PAC EST UN ÉCHEC TOTAL
    Quant à Jean-Michel Lemétayer, président du syndicat croupion FNSEA, il est ravi. « Les orientations de ce document vont dans le bon sens », s'enthousiasme-t-il. « Il y a deux ans, beaucoup ne donnaient pas cher de la PAC mais la situation de crise, la volatilité des prix, et le travail syndical font qu'aujourd'hui nous avons un document qui a l'ambition de conforter une politique agricole européenne ». Et de mentionner les trois objectifs poursuivis par la Commission : une production alimentaire "viable", une gestion "durable" des ressources naturelles, et l'action en faveur du climat. C'est sûrement ainsi que l'on préservera ce qu'il reste d'agriculture et que l'on sauvera les derniers agriculteurs rescapés de quarante années de massacres. À se demander si ce Lemétayer est un imbécile ou s'il fait semblant.
    Seule la Coordination Rurale a vu dans ce projet tout ce qu'il renferme de menaces pour les agriculteurs résiduels, notamment à l'Ouest de l'Europe. Des trois scenarii imaginés, celui qui possède les faveurs de la Commission et sera l'objet de toutes les préférences est « axé sur une surenchère environnementale (qui) punira ceux qui ne pourront pas y faire face en réduisant leurs aides ». Mais les autres ne seront pas mieux lotis, « ils verront certes l'aumône de l'Europe augmenter, mais sans pouvoir compter couvrir leurs coûts de revient, puisque aucune régulation des productions et des marchés ne viendra les protéger de la concurrence du marché mondial ». Un tel projet risque donc « d'hypothéquer le potentiel de production agricole européen, de poursuivre l'élimination des agriculteurs, d'accroître le déficit camouflé de la production agricole européenne, donc sa dépendance alimentaire, et de léser les intérêts des consommateurs ». Insistant sur le mensonge manifeste qui tend à convaincre les populations que l'Europe serait en situation de surproduction alimentaire alors qu'elle est importatrice - la quasi-totalité de ses protéines végétales par exemple - en volume comme en prix, la Coordination Rurale attire l'attention sur le fait que l'abandon de la préférence européenne a eu pour conséquence une disparition massive des agriculteurs et un effondrement de la qualité de produits de plus en plus importés de régions qui ont des instruments de contrôle infiniment moins pointilleux que l'Europe. Alors même que selon l'INSEE, depuis 1992, les prix à la production ont augmenté de 5 % et de 32 % à la consommation.
    La Coordination Rurale juge donc avec sévérité le projet de nouvelle PAC tel que l'a présenté le Commissaire Dacien Ciolos, observant que, « alors que la sécurité alimentaire est annoncée comme un défi majeur, les options envisagées ne résoudront en rien l'échec unanimement reconnu d'une PAC qui ne respecte plus les objectifs des traités de Rome et de Lisbonne ». La seule réussite de l'Europe "verte" aura été, pendant un demi siècle, de mettre en place un productivisme certes parfaitement efficace, basé sur une modernisation acharnée des techniques, des méthodes et de l'idéologie, mais qui aura eu pour conséquences la disparition de 90 % des agriculteurs et la destruction irrévocable de la structure des sols et de la configuration des terres.
    La Commission Européenne a fait le pari de revenir brutalement sur cette situation qu'elle avait elle-même créée. Laissant l'agro-chimie industrielle se débrouiller toute seule avec des charges prohibitives et des prix très inférieurs aux coûts de production. Depuis 1957 les crânes d'œuf de Bruxelles ont patiemment détruit l'agriculture européenne. Soutenus par la FNSEA/CNJA et par la Confédération Paysanne ils entendent dans les prochaines années lui asséner le coup de grâce.
    Petrus AGRICOLA. RIVAROL du 3 décembre 2010

  • Charlemagne impose la monnaie unique à l’Europe (781)

    Depuis la chute de l’empire romain le commerce s’est anémié. Les échanges sont réduits, l’économie tourne au ralenti. Les souverains francs et mérovingiens se contentent d’imiter la monnaie romaine, d’ailleurs de plus en plus délaissée au profit du troc. Il faut attendre Charlemagne pour que l’Occident retrouve enfin une monnaie forte.

    Les Germains avaient adopté le système monétaire de l’Empire Romain, dont la monnaie de référence était le sou d’or, c’est à dire le solidus d’or créé par l’empereur Constantin. Cependant, le précieux métal étant rare en Europe occidentale, c’est en Orient que les Francs se le procuraient.

    Les conquêtes de l’Islam au VIIème siècle rendirent l’approvisionnement de plus en plus difficile. Dès la fin du VIIème siècle, le sou d’or n’est presque plus frappé en Occident, mettant ainsi le système bi-métallique (or-argent) en faillite. Charlemagne arrive au pouvoir, la situation s’est encore dégradée. Le droit de monnayage n’est plus alors un droit royal : il a été accaparé par les Eglises et les particuliers. Seul le denier d’argent (40 deniers pour un sou d’or au VIIème siècle), reste en circulation. La disparition du numéraire oblige la population à faire le plus souvent usage du troc : en grains, en chevaux, en bétail, en volailles. Dans certaines régions, on compte en grains de poivre pour calculer de petites valeurs !

    Une fois son pouvoir affirmé et son royaume unifié sous sa seule autorité, Charlemagne limite la frappe de monnaie à l’usage royal et impose en 781 une monnaie uniquement constituée d’argent. Décision qui lui permet de contourner la pénurie de métal jaune.

    Le roi des Francs change également la présentation des pièces : d’un côté son monogramme entouré du nom de la ville où il a été frappé, de l’autre son titre “Carolus rex” (puis imperator) entourant une croix.

    Dans la livre de 491,179 grammes qu’il a choisie comme étalon (et qui correspondait au poids qui servait aux moines du mont Cassin à peser le pain) il taille 240 pièces et non plus 264 comme le faisait son père, Pépin le Bref. Un denier valait donc 1/240e de la livre. Même si la livre disparaît concrètement, tout comme le sou, ces deux monnaies subsistent comme monnaie de compte. Toutefois, pour faciliter les échanges les plus usuels (il faut payer l’indispensable sel en monnaie et non plus en grains de poivre ou en dizième de vache), Charlemagne impose le demi-denier qu’on appelle obole et même des quarts de denier (encore appelés pistes). Il arrive même à l’empereur d’être obligé de vendre ses manuscrits les plus précieux pour trouver de la monnaie, comme le veut la coutume, à distribuer aux pauvres.

    En revanche , l’argent est abondant depuis que les mines d’argent de la montagne du Harz (en Allemagne) produisent du minerai de grande qualité, fondu sur place. Et surtout, depuis que le souverain victorieux a fait main basse en 795 sur le trésor des Avars, dont l’empire couvrait une partie de l’actuelle Hongrie et de l’Autriche.

    La monnaie est enfin saine, abondante, unique, donc honnête ce qui ne signifie pas qu’elle ait été acceptée aussitôt. On ne saura jamais comment les gens ont vécu cette réforme. Interdiction est faite de recevoir les vieux deniers. Obligation d’utiliser les nouvelles pièces “acceptées” par tous, en tout lieu, toute cité, tout marché. L’homme libre qui désobéira paiera 15 sous l’amende. L’esclave fraudeur perdra sa marchandise et sera fouetté nu devant le peuple. Si l’esclave a agi sur ordre de son maître, celui-ci paiera l’amende de 15 sous.

    Une seule exception à la dictature de l’argent métal : les pièces d’or frappées à Uzès, qui sont si belles et si rares que l’on a longtemps cru que c’étaient des médailles.

    chrisagde.free.fr   fortune.fdesouche.com

  • Scandale au Parlement Européen : argent facile, champagne à gogo et autres privilèges

    Tom Staal, l’animateur hollandais de GeenStijl TV, s’est rendu aux parlements européens de Strasbourg et de Bruxelles en compagnie du député européen Daniël van der Stoep, également hollandais. L’animateur expose les gaspillages et les excès que leur simple visite a permis de mettre en évidence.


    Scandale au Parlement Européen : Argent facile... par LeJournalduSiecle

    http://www.contre-info.com/

  • Violation des libertés publiques : L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe rappelle à l’ordre la Turquie, la France et la Suède

    Lors de la procédure dite de débat d’urgence, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté ce 27 juin 2013 par 106 voix contre 15 et 14 abstentions une Résolution intitulée « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias, et la liberté d’expression » (doc. 13258).

    Cette résolution dont l’objet initial était de dénoncer la répression des manifestations en Turquie a été étendue à la situation française et aux évènements ayant eu lieu à Stockholm. Par cette Résolution, « L’Assemblée déplore les récents cas de recours excessif à la force pour disperser les manifestants et réitère son appel aux autorités de veiller à ce que l’action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée » ; elle demande en outre à ces Etats de respecter les droits et libertés.

    L’introduction dans cette résolution de la situation française fait suite à l’audience publique organisée le 26 juin 2013 à l’APCE à l’initiative du Parti Populaire Européen et du European Centre for Law and Justice, en présence notamment de Luca Volontè, député, de Ludovine de la Rochère, Présidente de la Manif pour Tous, de Béatrice Bourges, du Printemps française et de Madeleine et Jean-Baptiste, des Veilleurs. Durant cette audience fut présenté notamment un rapport présentant des témoignages de victimes de répressions policières.

    Addendum 15h : Le texte final de la résolution est publié. Le texte final est disponible sur le site de l’APCE.

    Lire ici le texte du projet initial de Résolution

    Le Salon Beige

  • UE : élus pour toucher leurs indemnités journalières

    Lu ici :

    "Tom Staal, l’animateur hollandais de GeenStijl TV, s’est rendu aux parlements européens de Strasbourg et de Bruxelles en compagnie du député européen Daniël van der Stoep, également hollandais. Dans cette vidéo, l’animateur dénonce les gaspillages que leur simple visite a permis de mettre en évidence. Par exemple, les expositions d’œuvres artistiques qui coûtent 20.000 euros par exposition, au cours desquelles le champagne est servi à volonté aux officiels visiteurs (aux environ de 3 :00). « Je passais par là », explique l’un d’eux pour motiver sa venue. Comme presque tous ceux qui sont interrogés, il manifeste de la difficulté à mémoriser le nom de l’artiste dont les œuvres sont exposées.

    Mais il y a pire : le cameraman surprend les évolutions étranges du député européen Miroslav Ransdorf, du Parti Communiste de Bohème et de Moravie, à, l’intérieur du bâtiment (aux environs de 5 :00). Arrivé à 18h00, il en ressort seulement 5 minutes plus tard. Lorsque l’animateur lui demande pourquoi il ne ressort que 5 minutes plus tard, le député explique qu’il habite à proximité. Et lorsque le journaliste insinue qu’il a pénétré dans le bâtiment uniquement pour pouvoir prétendre à son indemnité journalière de subsistance de 306 euro par jour de présence, le député s’emporte, il a des gestes brutaux vers le micro de l’animateur, et refuse de répondre. L’animateur recueille encore plus d’animosité du député italien Raffaele Baldassarre du parti Il Popolo della Liberta, arrivé à 18H30. Feignant initialement de ne pas comprendre les questions de l’animateur, il finit par s’en prendre physiquement à ce dernier."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Chronique du terrorisme islamique : les autorités allemandes déjouent un attentat

    BERLIN (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Outre Rhin, la lutte contre les filières islamistes se poursuit avec vigueur. La police allemande a procédé à la fouille de neuf locaux. Une enquête pour complot terroriste et blanchiment d’argent est ouverte.

    Aucune arrestation n’a encore été faite : les deux principaux suspects, des Tunisiens, sont activement recherchés.

    Ils auraient bénéficié de la complicité de cinq personnes, toutes d’origine maghrébine. Parmi eux se trouvent plusieurs étudiants de Stuttgart spécialisés en aéronautique. L’idée est plus originale qu’il n’y paraît à première vue. Loin de vouloir rééditer le 11 septembre, ces islamistes souhaitaient commettre leur attentat grâce à de petits avions télécommandés.

    Une autre personne était chargée de blanchir de l’argent afin de financer le jihad islamique international.

    http://fr.novopress.info/

  • Conseil de l’Europe : la Russie soutient la Hongrie dans le cadre de la mise sous surveillance et dénonce la répression à l’endroit des opposants du «mariage» homosexuel

    Depuis plusieurs années, la Hongrie dirigée par Viktor Orbán fait l’objet de nombreuses critiques, tantôt pour sa politique économique (qui a notamment consisté à s’attaquer aux déficits en créant des taxes exceptionnelles pour les multinationales étrangères installées en Hongrie), tantôt pour ses réformes politiques, constitutionnelles et sociétales. Cette hostilité est plus ou moins déclarée selon les personnalités (cf. l’article publié lundi sur NDF.fr concernant Viviane Reding).

    En avril, le Conseil de l’Europe – organisme siégeant à Strasbourg et compétent dans le domaine des droits de l’homme, libertés fondamentales – a lancé une procédure de mise sous surveillance de la Hongrie. C’est durant la plénière de cette semaine (24-28 juin 2013) que le cas de la Hongrie va être étudié et qu’il y aura un vote.

    Cette mise sous surveillance est liée à certains points des réformes constitutionnelles mises en œuvre par Orbán depuis 2010. Il est vrai que depuis son retour au pouvoir, avec une majorité absolue des 2/3 pour son parti le Fidesz, Orbán a entrepris de nombreuses réformes de fond en Hongrie car il dispose d’une majorité des 2/3 (nécessaires pour la révision des dispositions constitutionnelles et des lois organiques) jamais vue auparavant et qu’il ne devrait pas retrouver après les élections de 2014 (bien qu’il devrait sans doute remporter de nouveau les élections). [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net