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Europe et Union européenne - Page 356

  • Les États-Unis augmentent les droits de douane pour une série de produits issus de l’Union européenne

    L’augmentation des droits de douane annoncée par les États-Unis sur toute une série de produits européens est entrée en vigueur ce vendredi. En tout, 7,5 milliards de dollars de droits de douane supplémentaires seront désormais appliqués sur un éventail de produits européens : avions, vins français, fromages italiens ou encore whiskys écossais.

    Une décision validée par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui a autorisé Washington à imposer des droits de douane alourdis sur des biens européens importés outre-Atlantique, pour une valeur équivalente aux effets nocifs, estimés à 7,496 Milliards de dollars par an, qui ont notamment été engendrés par les subventions européennes (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne et France) attribuées à l’avionneur Airbus, faussant ainsi la concurrence avec l’américain Boeing.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/comme-annonce-les-etats-unis-augmentent-les-droits-de-douane-pour-leurope

  • Pendant que la Turquie bombarde les Kurdes, l’UE n’interrompt pas les négociations d’adhésion

    Pendant que la Turquie bombarde les Kurdes, l’UE n’interrompt pas les négociations d’adhésion

    Le groupe parlementaire Identité et Démocratie, auquel appartiennent les députés RN élus au Parlement européen, a organisé le 15 octobre un colloque intitulé “Où va la Turquie ?”

    Ce sujet était choisi il y a plus d’un mois, bien avant l’offensive turque contre les Kurdes de Syrie… car la dérive d’Erdogan n’est pas nouvelle. Mais avec cette nouvelle agression (la Turquie occupe toujours la partie nord de Chypre), les députés ont demandé à l’UE de sortir de l’ambiguïté et de mettre fin au processus d’adhésion de la Turquie.

    Les dirigeants de l’UE n’osent pas trop s’en prendre à Erdogan, qui menace de son côté de laisser entrer en Europe les milliers de réfugiés stationnés sur son territoire suite à la guerre en Syrie… Le Conseil des affaires étrangères de l’UE, qui s’est tenu le 14 octobre, a débattu de l’action militaire menée par la Turquie. Mais sans évoquer le processus d’adhésion à l’UE…

    Dans son communiqué de condamnation de l’offensive turque, la France n’évoque pas la rupture des négociations d’adhésion :

    La France réitère sa ferme condamnation de l’offensive unilatérale engagée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie. Cette offensive remet en cause les efforts sécuritaires et de stabilisation de la Coalition globale contre Daech. Elle entraîne des conséquences humanitaires importantes. Elle porte donc atteinte à la sécurité des Européens.

    Voici le communiqué du groupe ID du 14 octobre :

    « La délégation française du groupe Identité et Démocratie demande à la France et à l’Union Européenne d’adopter une position ferme contre l’invasion turque. »

    Le président Erdogan a bombardé le territoire syrien, notamment la ville de Qamishli, habitée par des tribus arabes, des chrétiens d’Orient et des Kurdes. D’après nos informations, de nombreuses victimes sont déjà à déplorer notamment dans les familles chrétiennes.

    Ce Vendredi, le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, était présent à Istanbul au milieu d’une crise internationale qui souligne les ambigüités de la communauté internationale au Proche Orient et tout spécialement de la France.

    En effet, l’opération menée par la Turquie engage tout l’OTAN puisque nous faisons partie de l’alliance. Une position que Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-présidente de la Commission européenne, a souvent souligné, allant jusqu’à fortement associer la Turquie aux trois éditions de la conférence internationale intitulée : Supporting the Future of Syria and the Region.

    La délégation française du groupe Identité et Démocratie demande à la France et à l’Union Européenne d’adopter une position ferme contre l’invasion turque. Pourquoi ne dénoncèrent-elles pas le soutien turc aux factions islamistes de la « rébellion » syrienne ? Pourquoi l’Union Européenne continue-t-elle de soutenir la Turquie alors que Recep Tayyip Erdogan nous menace d’utiliser l’arme de la submersion migratoire à chacune de ses décisions ? Pourquoi Josep Borrell, candidat au poste de Haut Représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères continue-t-il à souhaiter le retour des djihadistes de nationalité européenne ?

    Nous disons toute notre fraternité aux habitants du Nord Est de la Syrie, avec une pensée toute particulière aux chrétiens d’Orient qui y vivent.

    Notre délégation organise une conférence au sujet de la Turquie ce mardi 15 octobre.

    https://www.lesalonbeige.fr/pendant-que-la-turquie-bombarde-les-kurdes-lue-ninterrompt-pas-les-negociations-dadhesion/

  • Brexit : enfin la fin ? – Journal du jeudi 17 octobre 2019

     

    Brexit : enfin la fin ?

    L’Union Européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un nouvel accord pour le Brexit… un accord qui pourrait cependant être remis en cause par le vote de la Chambre des communes…

    Les radars en perte de vitesse

    Les recettes des radars automatiques en chute libre. Après avoir considérablement augmenté depuis 2011, les radars n’ont rapporté que 864 millions d’euros en 2018. Un manque à gagner pour l’Etat qui cible, une nouvelles fois, les gilets jaunes.

    Pollution lumineuse : un drame écologique peu connu

    Alors que la question écologique occupe largement l’espace médiatique, un phénomène demeure méconnu : la pollution lumineuse. L’omniprésence de la lumière artificielle en milieu urbain a fait disparaître l’obscurité de la nuit pour bon nombre d’êtres humains… les conséquences pour l’Homme, la faune et la flore sont dramatiques.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/brexit-enfin-la-fin-journal-du-jeudi-17-octobre-2019

  • Brexit : accord à l’arraché entre Londres et Bruxelles

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a annoncé sur Twitter qu’un accord avait finalement été trouvé.

    Londres et Bruxelles sont finalement parvenus à un accord sur le Brexit jeudi. Et ce, à deux semaines de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, programmée pour le 31 octobre. C’est ce qu’a annoncé en fin de matinée le président sortant de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. «Là où il y a une volonté, il y a un #deal – on en a un ! C’est un accord juste et équilibré pour l’UE et le Royaume-Uni et il témoigne de notre engagement à trouver des solutions. Je recommande que #EUCO approuve cet accord», a tweeté le chef de l’exécutif européen.

    Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/brexit-accord-a-larrache-entre-londres-et-bruxelles

  • « Une soumission française à Berlin »

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    Le Conseil des ministres franco-allemand a lieu ce mercredi 16 octobre à Toulouse. Les média célèbrent cette rencontre sous l'angle du « tout va bien » entre la France et l'Allemagne. Observateur Continental a demandé dans un entretien le point de vue de Bernard Monot, ex-député européen et membre de Debout la France (DLF) depuis 2018. Bernard Monot a également publié « L'Eurovision pour les peuples » en mai 2019 où il explique que l'Union européenne est en train de tuer la France et évoque l'arrivée d'un krach financier violent. « La zone euro met les pays, à l'exception de l'Allemagne, à genoux car l'euro a été adapté sur le DM »

    Que pensez-vous de cette rencontre du Conseil des ministres franco-allemand ?

    Il faut voir les aspects économiques, institutionnels et politiques. Le premier économique, c'est le rapprochement de chefs d'Etat concernant la coopération sur le dossier Airbus notamment, ce qui va plutôt dans le bon sens puisque le consortium est très ancien et date même d'avant l'Union européenne. C'est le grand succès que l'Union européenne essaie de s'accaparer. Airbus est la suite logique de Concorde puisque toute la technologie a été acquise à l'époque du projet Concorde dans les années 60. Tout cela va là-dessus plutôt dans le bon sens pour la coopération franco-allemande. Le seul problème est que tout cela s'inscrit d'un point de vue politique et institutionnel dans le cadre du traité d'Aix-la-Chapelle qui est pour moi une forfaiture contre la République française dans le sens où je ne vois pas pourquoi il y aurait un traité franco-allemand et pourquoi il n'y aurait pas un traité franco-italien ou franco-espagnol, voire franco-anglais ? Pourquoi toujours l'Allemagne ? Pourquoi toujours le modèle économique allemand, alors que, je dirais d'un point de vue économique, nous sommes beaucoup plus en rapport avec l'Italie. Quelque part cela cache une soumission politique de la France à l'Allemagne qui représente une suprématie économique indéniable dans la zone euro et plus largement dans l'Union européenne. Politiquement chez Debout la France (DLF) nous ne sommes pas d'accord. C'est une soumission politique à l'Allemagne qui est intolérable et non plus une coopération. Pour moi, c'est la germanisation de la zone économique de la zone euro et en particulier de la France.

    Pourquoi une soumission à l'Allemagne ?

    Oui, c'est une soumission politique, économique et institutionnelle de la France d'abord à Bruxelles mais à travers tout ça à l'Allemagne derrière le traité d'Aix-la-Chapelle. Vous savez, je fus le premier homme politique à dénoncer ce traité en janvier dernier qui prouvait que nous étions en train de perdre un peu plus d'indépendance. Notamment, il y a l'aspect territorial et hexagonal mais il y aussi notre siège au Conseil de sécurité des Nations unies que tout doucement nous partageons avec l'Allemagne en attendant qu'un représentant de l'Union européenne nous remplace au siège permanent de l'ONU. C'est intolérable. C'est un recul permanent du poids de la France au niveau international. C'est la négation de la victoire de 1945 et de la chute de l'Allemagne à cette époque. C'est bien la France qui a obtenu à côté du Royaume-Uni un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Et tout doucement, la France se trouve écartée. Nous n'avons plus une coopération mais une soumission. Nous ne pouvons plus prendre une décision indépendante sans la présence de l'Allemagne dans toutes les décisions stratégiques. Le traité signé à Aix-la-Chappelle le 22 janvier dernier vient sceller la soumission déjà implicite de la France depuis des décennies à l'Allemagne dans les domaines financiers, budgétaires, économiques, industriels, dans la défense où on s'aperçoit que nous allons perdre l'industrie de l'armement. On est en train de faire une France-Allemagne.

    C'est l'Allemagne qui dirigerait l'armée française ?

    Non, ce n'est pas le cas mais nous avons les prémices d'une fusion avec une perte de contrôle de la France dans les décisions d'armements sans oublier que militairement l'Allemagne a une armée extrêmement modeste, un budget beaucoup plus faible. Ils vont se renforcer aux frais des contribuables français. Il y a un vrai problème d'indépendance et stratégique de la France dans ce traité d'Aix-la-Chapelle qui est en train d'animer Emmanuel Macron et Angela Merkel.

    Peut-on parler d'une réécriture de l'Histoire par l'Allemagne ?

    L'Allemagne a perdu la Seconde Guerre mondiale mais ils l'on gagnée économiquement soixante ans après par la soumission des Alliés à leur cause.

    Pourquoi personne ne parle du fait que l'Allemagne n'ait jamais signé de traité de paix avec la France ?

    Effectivement. C'est comme la question du remboursement des dettes auprès de la Grèce et de la Pologne. L'Allemagne nazie a fait de nombreux dégâts en Grèce mais ils ont, en l'absence de la Grèce, répudié en 1953 le remboursement de la dette de l'Allemagne nazie à la Grèce. Cela représente environ aujourd'hui 162 milliards d'euros que l'Allemagne actuelle devrait rembourser à la Grèce. Par contre l'Allemagne d'aujourd'hui réclame à la Grèce le remboursement de sa dette de 360 milliards d'euros. C'est toujours en sens unique. On sent bien cette hégémonie allemande partout dans la zone euro. Pourquoi nous avons un Conseil franco-allemand et pas franco-italien, franco-espagnol, franco-britannique ? Pour moi à ce sommet avec Angela Merkel, on aurait dû inviter les premiers ministres d'Italie, du Royaume Uni, d'Espagne...

    Avez-vous vu au Parlement européen les « petites mains allemandes » ?

    Oui bien sûr ! Il y a cet état d'esprit suprémaciste de l'Allemagne sur toute l'Europe et qui elle-même se plie au diktat de Washington. On a en permanence un édifice au-dessus de nous et nous ne sommes plus indépendants. Ce qui explique pourquoi le pays (la France) a une dette mirobolante, un déficit permanent, un chômage de masse énorme. On pourrait dire la même chose pour l'Italie, l'Espagne ou la Grèce.

    Dans son livre « L'Eurovision pour les peuples » Bernard Monot explique la situation avec le traité d'Aix-la-Chapelle, sur le pacte de Marrakech et d'un point institutionnel comment nous en sommes arrivés là tout en donnant la réponse comment s'en sortir. « Mon livre est optimiste pour trouver des solutions » précise Bernard Monot.

    Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1183

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/une-soumission-francaise-a-berlin-218609

  • L’Europe, c’est l’Eldorado, j’ajouterais… l’Eldorado de la méduse !

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    Source Riposte laïque cliquez ici

    Samedi 12 et Dimanche 13 octobre se tenaient les treizièmes journées de « Synthèse Nationale », qui ont accueilli – notamment – Monsieur Jean-Marie Le Pen. Le père de la Droite nationale patriote nous a offert un discours d’une grande clarté, d’une grande humanité et d’une grande vérité, comme toujours.

    L’Occident s’est construit durant des siècles et a déjà, par le passé, fait face à deux invasions migratoires. L’une, Al Andalus, en Espagne, a duré du VIIe au XIIe siècle sans jamais apporter de progrès, l’autre fut arrêtés à Vienne, au XVe siècle. Dans les deux cas, ces invasions furent permises non seulement par la détermination sauvage des disciples de Mahomet, pourtant souvent inférieurs en nombre, mais également et souvent par la complicité et la trahison de certains potentats locaux…

    On le voit, l’Histoire se répète. Pourtant, souligne Monsieur Jean-Marie Le Pen, le monde occidental et l’Europe en particulier n’ont jamais été dans la situation où ils se trouvent aujourd’hui. « Il vient de se produire, dans les cinquante dernières années, l’un des phénomènes les plus extraordinaires de l’humanité. C’est la révolution démographique qui a porté la population mondiale de deux à huit milliards d’individus. » Et d’ajouter : « Le seul continent qui échappe à ce phénomène est celui que j’appelle le continent « Boréal », de Vladivostok à Gibraltar et qui comprend également les pays slaves… ». Huit milliards d’individus, donc, dont la majorité, grâce à une natalité non maîtrisée : « vivent dans des pays qui sont déjà aux limites de la catastrophe sociale et aux limites de la misère et si l’on augmente de telle façon les populations de ces pays sans y adjoindre les productions de biens qui correspondraient aux besoins, on entre dans une période de troubles extrêmement graves. Ces populations chercheront à fuir [comme on le constate aujourd’hui - NDLR] pour rejoindre l’Europe. » Cette Europe que l’on vante à travers le monde, attractive pour ceux qui ont peu, parfois rien, ces populations veulent la rejoindre. L’Europe, ajoute Monsieur Le Pen, décidément, ne perd pas son sens de la formule « C’est l’Eldorado… L’Eldorado de la Méduse !» On comprend que ce problème majeur dans notre monde occidental n’est pas près de trouver sa solution, si l’on ne réagit pas massivement ! Note d’espoir, toujours selon notre Patriarche : « Il n’est pas trop tard ! cependant, il faudra du courage et de l’imagination pour refouler ces gens qui ne sont pas compatibles avec notre conception du monde. Il ne faut pas croire, comme le pensent un certain nombre de benêts, qu’il suffit d’être gentils et courtois pour être admis pour se partager le pouvoir… Dans ce genre de conflits, il y a un vaincu et un vainqueur et, généralement, le sort du vaincu est peu enviable. »

    Si l’on veut éviter cet avenir désastreux pour notre pays, « il faudra impérativement envoyer un message fort à ces populations et à leurs dirigeants, et il faudra dans le même temps changer nos législations sociales, car c’est à cause de ces législations que ces populations viennent en France. On ne peut pas leur faire le grief de vouloir sauver leur peau, chez eux, ils sont menacés de mort ou crèvent de faim ou de soif… » souligne Monsieur Le Pen.

    Pour finir, toujours avec cette clairvoyance à laquelle ce grand patriote nous a habitués, il nous prévient : « Nous devons poser en principe que nous avons le droit et le devoir de nous défendre en priorité. On me demande souvent, que feriez-vous si vous arriviez au pouvoir ? La première chose que je ferais, c’est une adresse que je lancerais à l’égard du monde en leur disant : écoutez, nous savons que vous avez de grandes difficultés dans vos pays – et qu’elles vont s’aggraver. Nous avons pour vous de la sympathie et nous ferons pour vous tout ce que nous pourrons – au-delà de ce qui est nécessaire à notre peuple lui-même – pour vous aider. Mais il faut que vous sachiez que, si vous venez chez nous, sans titre et sans autorisation, vous n’aurez droit à rien, à strictement rien. Ni logement, ni travail, ni école pour vos enfants, ni place dans nos hôpitaux à l’exception d’accidents particuliers… »

    Sortir l’Europe de la repentance et l’Afrique de l’infantilisme

    La faiblesse, le manque de courage politique et la « fameuse » repentance largement soutenue jusque par Macron à propos, notamment – de l’Algérie, caractérisent à ce point nos dirigeants, depuis des décennies, qu’ils sont responsables, avec une partie consentante du peuple français, de la situation catastrophique que nous connaissons aujourd’hui. Et tout sens critique nous étant interdit, nous acceptons de voir arriver sur notre sol des populations qui seraient plus utiles au développement de leurs pays. Il nous faut entendre ceux qui se lèvent avec courage pour nous aider à comprendre. Parmi les « lanceurs d’alerte » et il y en a de plus en plus. Éric Zemmour, Céline Pina, et aujourd’hui, parmi d’autres, Ernest Tigori, un Africain intellectuel ivoirien engagé exilé en France qui a reçu le Prix Mandela de littérature en 2017.

    Il dénonce avec vigueur, depuis les années 90, la classe politique qui ruine son pays et le manque de courage et de clairvoyance de ses dirigeants. Il est venu, avant Monsieur Jean-Marie Le Pen, nous expliquer « qu’il faut cesser d’accabler à tort l’Europe repentante à propos de l’esclavage, la traite négrière, la colonisation, le néocolonialisme, le racisme ou l’immigration massive. » Tout ce qui pollue aujourd’hui le comportement social et politique d’une majorité de Français, permet aujourd’hui à la France d’accueillir massivement des populations exogènes, surtout venues d’Afrique, au nom des droits de l’homme, d’une grande inconscience, d’une parfaite naïveté et d’une non moins grande repentance, largement diluée dans une grande ignorance historique. Et puis, il faut bien l’avouer, notre pays est une terre d’accueil fertile en aides de toutes sortes, idéales pour ces migrants, leur permettant de « s’installer » durablement sans avoir aidé le moins du monde à construite le pays, pendant que sur leurs terres natales le niveau de vie baisse inexorablement, leur sécurité également jusqu’à leurs vies qui sont parfois considérées comme de la marchandise vivante.

    Et pour venir en complément des alertes de Monsieur Jean-Marie Le Pen, au cas où certains trouveraient encore à redire sur sa clairvoyance, son humanisme et son courage politique, Ernest Tigori avance également, dans son livre, à propos de l’immigration massive (page 403) «  Il y a aussi ceux qui cherchent de la publicité, qui se font passer à bon compte pour des humanistes, qui s’achètent une bonne conscience de pure ostentation […] parfois même à profiter d’une certaine naïveté de l’opinion pour jouer les humanistes pendant qu’ils s’empiffrent dans de juteuses filières de passeurs… » Et plus loin : « À toutes ces catégories, nous préférons celles qui s’engagent sur le terrain pour combattre le mal là où il se produit, c’est-à-dire en Afrique. […] Le mal est en Afrique où des potentats corrompus détruisent la vie de centaines de millions d’êtres humains, en toute impunité, couverts par la souveraineté des États ou protégés par des réseaux occultes internationaux. Et Ernest Tigari de finir par cet avertissement qui rejoint celui de Monsieur Jean-Marie Le Pen : « Si rien n’est fait, les migrations massives de populations du Sud vers le Nord de la Méditerranée déstabiliseront tout l’attelage Europe-Afrique. »

    Ernest Tigari est donc, parmi d’autres nous le disions, un lanceur d’alerte majeur, d’autant plus crédible sur le sujet africain très mal connu des Occidentaux qu’il est originaire de Côte d’Ivoire. « Sa logique rigoureuse dans l’analyse des faits ainsi que son courage politique font de lui un auteur qui sort des sentiers battus. » nous révèle l’éditeur dans la présentation de son dernier livre « L’Afrique à désintoxiquer », paru il y a peu aux éditions « Dualpha » cliquez ici. « Ernest Tigori se distingue de cette élite noire, majoritairement incapable d’autocritique, qui perd son temps en jérémiades au lieu d’être exigeante avec elle-même. […] Pour que l’attelage Europe-Afrique retrouve de la vigueur, il importe que les Africains sortent de l’irresponsabilité et de l’infantilisme… et les Européens de la repentance. » Il rejoint en cela la position de Monsieur Le Pen lançant aux peuples migratoires son message d’alerte. Sera-t-il entendu une bonne fois pour toutes quand, dans le concert lénifiant de « L’humanisme dégoulinant » sa voix avisée s’élève avec le courage patriote qu’on lui connaît pour défendre la vérité sur le devenir de notre nation ?

    Jean-Louis Chollet

     * Le titre est de Monsieur Jean-Marie Le Pen

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Société de vigilance : le flou d’Emmanuel Macron – Journal du 16 octobre 2019

     

    Société de vigilance : le flou d’Emmanuel Macron

    5 jours après l’attentat de la préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a appelé à une société de vigilance face à l’hydre islamiste. Une déclaration fourre-tout du chef de l’Etat dont les contours manquent de clarté et peuvent conduire à une société de délation, aux antipodes du politiquement correct martelé depuis des années.

    Assises de l’agriculture : vers une révolution de l’alimentation ?

    Économie, éthique, redistribution et écologie… Comment répondre aux enjeux de l’alimentation de demain ? C’est la question sur laquelle planchent les intervenants des assises de l’agriculture organisées à Rennes en Bretagne depuis mardi à la veille de la journée contre le gaspillage.

    Catalogne : c’est reparti pour une crise ?

    La condamnation lundi de meneurs indépendantistes catalans a relancé les mobilisations dans l’autonomie. Plusieurs actions ont été menées à travers le territoire sans, pour l’instant, susciter autant d’intérêt qu’en 2017.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/societe-de-vigilance-le-flou-demmanuel-macron-journal-du-16-octobre-2019

  • Le mouvement belge NATION fête ses 20 ans – Entretien avec son président Hervé Van Laethem

    Belgique – Hervé Van Laethem est le président fraichement réélu (lors du Congrès du 28 septembre) du Mouvement NATION de Belgique francophone. Il a 54 ans et est un militant nationaliste de longue date. Il a accepté de répondre à nos questions.

    NATION fête ses 20 ans cette année. Pourquoi s’est créé un tel Mouvement ?
    Le Mouvement NATION ne s’est pas créé, il est apparu ! Il est apparu naturellement oserait-on dire, car en 1999, il était une ABSOLUE nécessité face à l’incurie, à l’indiscipline, à l’incohérence, bref à la nullité de « l’extrême-droite » francophone d’alors. NATION est apparu de par la rencontre de quelques hommes et femmes qui avaient en commun, outre l’expérience militante, l’envie, la formidable envie de faire de la politique autrement. De la faire entre camarades et non entre concurrents. De la faire entre amis et non pas entre opposants. Mais surtout de la faire de manière cohérente, disciplinée, moderne, décomplexée et pour défendre des positions sociales et identitaires.
    Tout au long de ces années, nous avons construit en Belgique francophone, un mouvement avec de réelles et efficaces structures, possédant une véritable doctrine et, de plus, actif sur le terrain. NATION est un mouvement qui a développé des méthodes d’action et de propagande modernes, ayant des militants formés tant sur un plan politique que technique et qui, de plus, applique la démocratie interne.
    Nous avons voulu que ce mouvement travaille sur 3 axes que nous estimons profondément liés les uns aux autres : l’action militante, la formation politique, la participation électorale.

    Sur le plan idéologique, comment se positionne aujourd’hui NATION ?
    Comme un mouvement identitaire et solidariste. Mais attention, le terme identitaire doit être pris dans son sens premier et ne doit pas être confondu avec la version occidentaliste de cette notion.
    Nous sommes solidaristes dans le sens de notre attachement au combat social et dans l’idée que l’on peut être solidaire mais avec ceux qui le méritent et dans le cadre de la Nation !

    Quel est le bilan de ces 20 ans ?
    S’il faut bien reconnaître que si sur un plan électoral, NATION n’a pas encore à ce jour connu un vrai succès, il n’en reste pas moins qu’il est déjà un mouvement unique en Belgique francophone de par sa longévité, sa structuration et son activisme.
    Nous avons été présents dans la rue comme jamais notre camp ne l’a été en Belgique francophone. Nous avons mené des actions que tout le monde pensait impossible dans une Belgique francophone totalement soumise au pouvoir socialiste. Avec d’ailleurs en point d’orgue, avoir totalement encadré les premières et les plus médiatisées actions des gilets jaunes belges, au grand désespoir de la gauche.
    Je n’oublie bien évidemment pas non plus toutes les actions communes menées avec les nationaux-catholiques de Belgique & Chrétienté. Actions qui ont connues de belles réussites telles qu’une grande manifestation contre l’homoparentalité, l’organisation d’une Family Pride et diverses autres actions de protestation.
    Car même si NATION n’est pas un mouvement confessionnel, nous avons bien conscience que les attaques contre la famille ou le catholicisme, c’est en fait aussi une attaque contre l’Europe que l’on veut affaiblir en s’attaquant à la cellule familiale et à son identité.
    Un autre point positif que l’on peut tirer de ces 20 ans, c’est que nos structures sont uniques pour un mouvement de notre tendance, et sont solides comme nous en avons récemment eu la démonstration.

    En effet, pour les 20 ans, il y a eu quelques soucis internes à NATION ?
    Effectivement, quelques transfuges de l’ex-FN belge (pâle et piètre copie de ce que fut le FN français) se sont regroupés au sein de NATION pour reprendre leurs sales habitudes scissionnistes. Mais ils ont été mis en échec par le fait que des règles internes précises existent et ils n’ont donc pu prétendre à aucune légitimité puisqu’ils ont fait leur tentative de coup de force 15 jours avant notre Congrès statutaire. Résultat, nous avons fait le plein tandis qu’eux n’ont pu rassembler qu’un petit groupe d’aigris constitués de ceux que nous avons, tout au long de ces années, dû écarter du Mouvement. Car pour nous, radicalité ne rime pas avec excès, outrance et indiscipline.
    Il est assez marquant que ces putschistes aux petits pieds ont immédiatement insisté sur le fait que leur nouvelle structure ne serait « plus d’extrême-droite » et qu’il fallait être moins intransigeant sur les questions éthiques comme la question de l’avortement, le droit des minorités sexuelles… Enfin là aussi, c’est classique.

    La Belgique a-t-elle encore un avenir et comment NATION se positionne-t-il à ce sujet ?
    Avant tout, il fait savoir que nous avons de la sympathie pour le combat identitaire des peuples, qu’il soit flamand ou autre. Et d’ailleurs, nombre de cadres présents au début de NATION avaient une sensibilité plutôt régionaliste. Mais l’évolution du monde a aussi fait évoluer notre perception de la chose. En effet, face au mondialisme, nous pensons qu’il vaut mieux représenter une force unie que de morceler les états nations afin d’en faire des pions à utiliser, les uns contre les autres, pour le plus grand profit des mondialistes. Et donc nous défendons le principe d’une Belgique unie, mais dans le respect des peuples qui la composent.
    Le récent Congrès de NATION a d’ailleurs accepté le principe de lancer un parti national des deux côtés de pays. Ça peut paraître aller à contre sens de l’histoire mais j’ai l’habitude de l’être… Et je crois que là aussi, sur le long terme, les événements nous donneront raison !

    Est-ce que cela a un sens de continuer à faire vivre un mouvement qui, s’il est indiscutablement solide, actif et sympathique, reste néanmoins très minoritaire ?
    D’abord imaginez ce que serait le camp patriote de Belgique francophone si NATION n’avait pas existé : pas ou peu de militants, de simples formations électoralistes sans aucune vie de parti, SANS aucune innovation politique ou idéologique, sans aucune action de rues, bref le néant.
    Quant au fait que nous sommes minoritaires, notre analyse est que nous arrivons à la fin d’un cycle ! Le capitalisme va probablement imploser et là, les populations se tourneront vers ceux qui ont toujours été en dehors et contre le système qui se sera effondré.
    On l’a vu en Grèce voici quelques années avec Aube Dorée : lorsque les gens ont faim (ou ont peur), ils se tournent vers ceux qui peuvent les aider/les protéger. Mais pour cela, il faut être prêt ! Il faut être organisé et il faut donc faire une sorte de maillage sociétal. Et qui d’ailleurs, s’il est bien fait, pourrait aussi nous aider sur un plan plus politique.
    Il faut nous organiser en vue des grands basculements qui s’annoncent. Mais pour cela, il faut recruter et se préparer dès maintenant. Et pour y arriver, le mouvement (notez que je ne dis pas parti…) politique est le meilleur moyen. De plus en plus, nous allons devoir développer un outil dont il ne faudra plus juger l’efficacité aux résultats électoraux ni aux actions de rue mais bien à sa capacité à s’organiser en contre-société.

    PS : A l’occasion des 20 ans de NATION, une brochure est sortie. Brochure qui parcourt ces 20 années de militantisme.
    Cette brochure de 48 pages en couleurs donne une grande place aux photos et permet d’avoir une bonne idée de ce que fut l’histoire de ces 20 premières années de celui qui est aujourd’hui le plus ancien mouvement patriote subsistant en Belgique francophone.
    Vous pouvez commander cette brochure en versant 18 € (avec les frais d’envoi) sur le compte BE45 1430 7431 0589.

    https://www.medias-presse.info/le-mouvement-belge-nation-fete-ses-20-ans-entretien-avec-son-president-herve-van-laethem/113225/

  • Interdiction de faire de la politique !

    Numériser.jpegDe toutes parts, on nous l’assure : le populisme, où qu’il se dresse, est un échec. Bien entendu, la réalité est un peu plus compliquée. Analyse.

    De l'Italie à la France, du Royaume-Uni à la Pologne, de l’Autriche à la Hongrie - et combien d'autres encore - partout, semble-t-il, ceux qu'on nomme, avec un brin d'emphase et de mépris tout à la fois, les « populistes » semblent perdre du terrain, alors que partout (ou presque) ils progressent dans les urnes. Cherchez l'erreur…

    Le populisme, voilà l'ennemi ! Tel semble être aujourd'hui la devise des successeurs indigents d'Alphonse Peyrat et des continuateurs étriqués de Gambetta. Orban, Le Pen, Salvini, Johnson… tant d'autres se dressent qui agacent, semble-t-il par leur seule présence, les sectateurs dévots de Bruxelles.

    Inquiets des résultats électoraux successifs qui agitent les démocraties européennes, ceux-ci ne cessent d'aller répétant que le populisme est partout en échec. Mais il n'est pas sûr que faire l'autruche soit la meilleure manière, aujourd'hui, de se rassurer.

    Les européistes les plus décidés ont ainsi applaudi bien vite à la solution rapide de la crise italienne ils soupirent de soulagement en constatant les défaites successives que Boris Johnson enregistre depuis son arrivée à la tête du gouvernement britannique, et en additionnant les manifestants qui, ici et là, protestent contre les politiques de leurs leaders populistes.

    De fait, à Rome, Matteo Salvini n'a pas pu tirer, comme il le souhaitait, les marrons du feu qu'il avait lui-même allumé. Et Boris Johnson multiplie, comme atteint d'une scoumoune insensée, les difficultés sur le chemin qui doit mener le Royaume-Uni au Brexit.

    Le risque de gouverner et décider

    Dans l'un et l'autre cas, on nous explique que, en réalité, la chute des leaders populistes est due à une incompréhension fondamentale de la chose publique, incompréhension doublée d'incompétence. C'est faire un peu vite, nous semble-t-il, le procès d'adversaires qui ne devraient leurs victoires électorales qu'à une honteuse démagogie. Et, au passage, c'est prendre des millions de citoyens, d'électeurs, d'Européens, pour des imbéciles.

    Certes, on peut considérer que le coup de poker de Matteo Salvini a été un coup perdant, le président de la République italiens n'ayant pas suivi son idée de provoquer des élections anticipées. Mieux, il a réussi à se trouver une majorité qui, en lui évitant le recours aux urnes, lui a permis de se débarrasser d'un trublion qui aggravait la tension déjà palpable, entre Rome et Bruxelles.

    L’exemple italien est, à ce point, aussi typique que peut l'être l’actuelle crise britannique. À savoir que l’on se trouve devant des dirigeants politiques qui ignorent la réalité plutôt que d'avoir à prendre le risque de décider, de gouverner. De prendre des décisions.

    Que s’est-il passé à Rome, en effet ? Une nouvelle coalition a pris le pouvoir qui se trouve constituée de deux partis que tout ou presque oppose, et qui n'ont eu de cesser ces dernières années, de s’opposer.

    Est-il politique de nommer des gouvernants dont le seul but semble être de se refuser à poser des actes ? Et dont la coalition est fondée sur ce refus, et le refus de l'homme qui incarnait une volonté politique (qu’elle soit bonne ou mauvaise est une autre histoire ?

    Bruxelles agite l’épouvantail du populisme, et cela lui suffit pour mener la barque de l'Union européenne, chaque pays se contentant de suivre les décisions et directives européennes. Certains pays en se dotant, comme l'Italie, de gouvernements contre-nature. Certains en se passant même, comme la Belgique, d'avoir un gouvernement.

    Et ainsi, alors que le gouvernement Conte I était perçu comme populiste, le gouvernement Conte II est désormais un gouvernement proeuropéen. Tout et l'inverse de tout. Combien de temps un tel gouvernement pourra-t-il tenir ?

    Peu importe, en définitive, puisque l’on arrive même aujourd'hui à persuader les électeurs que, lorsqu'ils ont voté pour de « mauvais » gouvernements, c'est qu'ils avaient été trompés. Mais comment peuvent-ils désormais, en votant à l'inverse de ce qui semblait faire leurs convictions d'hier, être persuadés de ne pas l'être de nouveau ?

    Un échec, oui ! Celui de la politique.

    En criant « au loup » à chaque fois qu'un homme politique assure à ses compatriotes qu'ils n'ont pas à se repentir de préférer leur patrie à celles de leurs voisins, les européistes pensent prouver que l'expérience populiste est un échec.

    Or il n'en est rien. Ce à quoi conduit cette culpabilisation permanente des électeurs, c'est à un rejet non du populisme, mais du politique en lui-même. Détruire la confiance n'est jamais une saine manière de faire de la politique.

    Qu'importe ! On va nous répétant que le populisme est fondé sur une vision fausse d'un affrontement entre le peuple et les élites. Mais ce sont bien les élites qui, en dénonçant les peuples qui votent « mal », creusent ce fossé.

    Un jour où il avait tâté plus encore que d'ordinaire, sans doute, de la dive bouteille, Jean-Claude Juncker, président sortant de la Commission européenne, l’a déclaré sans faux-semblant. Interrogé au mois de janvier 2015 sur la volonté qu exprimerait un pays de sortir, démocratiquement, de l'Union européenne (il s’agissait alors de la question grecque), Jean Claude Juncker avait répondu « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Autrement dit, un vote qui va à rencontre de l'Union européenne ne peut pas être démocratique.

    Démocratie confisquée

    C'est pour cela que le Brexit en particulier, et le populisme en général, sont des dangers pour Bruxelles. Pour cela, c'est-à-dire parce que la démocratie a été confisquée par une oligarchie qui s'en veut l'incarnation.

    À partir de là, on peut faire dire ce que l'on veut à tout - à commencer par les chiffres. On trouve extraordinaires les élections des candidats qui nagent dans le sens du courant, en oubliant d'observer les taux d'abstention qui ne cessent de gonfler. En revanche, lorsqu'une foule manifeste contre un gouvernement populiste - prenez le cas du premier ministre tchèque fin juin - on oublie qu'il est arrivé au pouvoir parce que ses concitoyens lui ont accordé leurs suffrages.

    La dialectique est telle, qu'elle met en péril l’équilibre du système démocratique. Si le peuple prend réellement conscience de ce qu'il est floué, la réaction peut être violente.

    C'est pour cette raison, n’en doutons pas, qu'un Jean-François Kahn pouvait écrire, il y a deux ou trois ans, qu'il ne fallait pas dénoncer le populisme, mais au contraire distinguer les populismes. Nuancer le propos. « Nous sommes aujourd'hui confrontés, pour l’essentiel, à des populismes pour le pire, affirmait-il. Or, ne nous y trompons pas ce populisme-là, qui gagne partout du terrain, on ne pourra le mettre en échec que si on parvient à refonder un populisme pour le meilleur »

    À l'époque, il donnait comme modèle de ce « meilleur » populisme Benoît Hamon. Il faut se pincer, et comprendre que, avec un peu d'intelligence, on peut faire dire aux mots ce que l'on veut. Et le faire admettre par le plus grand nombre. Pour le fondateur de Marianne, cela consisterait donc à « fédérer en un vaste mouvement de renouveau démocratique les différentes couches sociales constitutives du peuple réel ». En clair, à réinjecter du peuple dans la démocratie confisquée par les oligarques afin de pouvoir, de nouveau, le canaliser.

    On est, ou non, démocrate. Mais on ne peut prétendre jouer sur les deux tableaux. Endormir le peuple pour lui faire croire qu’il décide quand il ne cesse de se faire berner, bercer de l'illusion qu'un jour sa souveraineté le conduira au bonheur, pendant que des technocrates, non élus parfois, se partager gâteau.

    Non, le peuple, ce n est pas eux !

    Hugues Dalric monde&vie 3 octobre 2019

  • Recalée à la Commission européenne, Sylvie Goulard devrait revenir à la Banque de France avec une rémunération conséquente

    Sylvie Goulard, candidate malheureuse à la Commission européenne, pourrait revenir à la Banque de France, avec une rémunération conséquente à la clé : environ 24 351,25 euros par mois.

    Avant d’échouer à la propulser à Bruxelles, via le siège réservé à la France, le président de la République l’avait déjà nommée à un autre poste de prestige, en janvier 2018. Celui de sous-gouverneur de la Banque de France. Une fonction dont elle a pris congé à compter du 1er septembre dernier – sans percevoir son salaire, précise l’institution – pour se consacrer à la procédure de nomination des commissaires européens à Bruxelles. Celle-ci venant de prendre fin, Sylvie Goulard s’apprête, selon toute vraisemblance, à retrouver ses fonctions. […]

    Selon le rapport d’activité annuel de la l’institution, la rémunération brute totale de la seconde sous-gouverneure s’est élevée à 210.251 euros bruts en 2018, soit un peu moins de 18.000 euros par mois. Un salaire “au prorata de sa présence”, précise l’institution à Capital. En clair, payée du 22 janvier au 31 décembre seulement, Sylvie Goulard aurait normalement dû percevoir quelques milliers d’euros supplémentaires. À ce confortable salaire, il convient d’ajouter l’indemnité de logement brute imposable de 5.712 euros par mois, dont elle bénéficie. De son côté, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Gahlau – qui rend public son salaire depuis 2016 – a touché 288.098 euros bruts en 2018, soit environ 24.000 euros bruts par mois. […]

    capital

    http://www.fdesouche.com/1277677-recalee-a-la-commission-europeenne-sylvie-goulard-devrait-revenir-a-la-banque-de-france-avec-une-remuneration-consequente