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Europe et Union européenne - Page 356

  • Rome brûle, et demain sera un nouveau monde par Luc Brunet

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    Cet article est de Luc Brunet, consultant à Moscou, et membre du comité de rédaction de Europe Solidaire. L'original est sur son blog, référencé ci-dessous

    https://www.lbs-letter.com/

    Rome brûle, et demain sera un nouveau monde

    J'ai constaté une évolution étonnante dans la musique que j'écoute au cours des dernières semaines. Beaucoup de chansons et de groupes de la vague Punk sont revenus dans à mémoire et j'ai recommencé à les écouter, comme par exemple les Stranglers. Rome is burning, No Future, etc ... 

    Ce retour de vieilles chansons est-il lié au COVID-19? Je pense que oui. Ce que nous voyons actuellement n'est pas simplement un virus qui se propage à travers le monde, sans être vraiment un tueur en termes absolus. Au mieux, il tue les personnes âgées et les personnes ayant un problème de santé majeur existant. Dans une certaine mesure, quelque chose qui pourrait être bien accueilli par les gestionnaires de fonds de pension ou les eugénistes qui plaident pour une réduction de la population.

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  • Sur le site officiel de l'Action française, l'Europe est nue, l’éditorial de François Marcilhac.

    «  Au niveau national, le gouvernement commence à réagir, mais cela reste chaotique. […] Nous avons été loin d’être efficaces pour des raisons économiques. […] Depuis trop longtemps, on a laissé les intérêts financiers et personnels prendre le pas sur l’intérêt général. Dans la gestion de cette crise, on s’aperçoit que finalement l’Europe est complètement invisible. La crise montre que les concepts et les idées sont loin de la réalité des gens qui sont confinés chez eux. L’économie en prend un coup et pour la santé, la réalité que le monde médical a toujours pointée du doigt apparaît au grand jour. […] J’espère que le gouvernement saura redresser la barre.  

    En peu de mots simples, accessibles à tous les Français, le comte de Paris a tout dit, ce 3 avril dernier, sur M Ta Ville, un magazine en ligne drouais. [1]  La gestion «  chaotique  » de la crise par le gouvernement, appelé à «  redresser la barre  », une politique à court terme, privilégiant «  les intérêts financiers et personnels  » aux dépens de l’intérêt général, notamment en matière de santé publique, et là, si Macron a encore aggravé les choses, depuis juin 2017, il s’est toutefois inscrit dans la lignée de ses deux ou trois prédécesseurs  ; la déconnexion de la communication gouvernementale avec le vécu des Français et, plus encore, celle de l’idéologie avec la réalité du terrain — Macron est passé maître en la matière  ! —  ; enfin, l’invisibilité totale de l’Europe, en matière d’efficacité, bien sûr, car elle s’agite, elle ne sait même ne faire que cela, mais exécuter des moulinets avec les bras n’a jamais fait reculer le covid-19  !

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  • Dis, c'est quoi une « Amap » ?

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    Les « Amap » - association pour le maintien d’une agriculture paysanne - sont un mode de production et de consommation alternatif. Le producteur vend directement ses fruits et légumes au consommateur, en général un citadin, sans recourir à la grande distribution. C'est meilleur moins cher plus sûr et contribue au maintien de agriculture familiale.

    Des obstétriciens français ont détecté plus de vingt traces de pesticides distincts dans le cor don ombilical de nouveau-nés tandis qu'un rapport de l'OMS « Stratégie mondiale pour l'alimentation, l'exercice physique et la santé » estime que 60 % des 56 millions de décès annuels viennent de maladies chroniques (cardio-vasculaires, diabètes, cancers, hypertension…) engendrées plus ou moins directement par une alimentation dégradée.

    C'est peut-être en ayant le pressentiment de ces effroyables catastrophes sanitaires, que, dès les années 60, au moment du basculement de l'agriculture traditionnelle dans la course folle au productivisme pétrochimique, des mères de familles japonaises, soucieuses de la santé de leurs enfants, se sont regroupées pour initier une relation directe et solidaire avec des fermiers locaux.

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  • Les géants de l’auto à Merkel : sans l’Italie et l’Espagne, nous ne pouvons plus produire…

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    Fidèle à sa stratégie intransigeante de défense des intérêts des épargnants allemands, Merkel refuse catégoriquement le principe des corona bonds, ces dettes à échelon communautaire pour aider les pays les plus touchés à repartir au plus vite. Ces corona bonds sont réclamés par l’Italie, l’Espagne, la France et d’autres pays. Dans ce cas d’espèce, cette mutualisation de la dette se justifie par le fait que les difficultés sont dues à un cas de force majeure, non à un dérapage dans la gestion, et au fait que les économies de la zone euro sont aujourd’hui très liées et ne peuvent se passer les unes des autres.

    Si l’Italie, ou l’Espagne venaient à s’écrouler, le reste de l’Europe suivrait quelques jours après. L’, arrimée à la dette italienne via les contrats TARGET2, souscrits à hauteur de 400 milliards d’euros, qui l’obligeraient à pallier un défaut de paiement de l’État italien, serait d’ailleurs la première impliquée dans une éventuelle faillite de la péninsule. Pourtant, Mme Merkel reste droite dans ses bottes : pas question de financer la reprise des autres. Une posture qu’elle avait déjà adoptée quand la Grèce sombrait et qu’elle avait dû largement adoucir par la suite, tant les marchés spéculaient contre l’euro et la dette grecque. Le retard à l’allumage de Mme Merkel, en 2011, avait ainsi coûté des milliards, le temps que les marchés spéculent et ne fassent ainsi leur beurre sur le dos des Grecs et des Européens.

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  • Des scientifiques contre le confinement

    Des scientifiques contre le confinement

    Le site Strategika a eu la bonne idée de publier les déclarations de 12 scientifiques du monde entier, critiquant la gestion de l’épidémie de coronavirus, et notamment l’enfermement général. Naturellement, ce ne sont pas parce qu’ils sont “dissidents” qu’ils ont raison, mais un peu d’esprit critique, cela donne un bon bol d’air – ce qui, par ces temps “d’assignation à résidence”, est assez plaisant!

    Extraits :

    Nous craignons qu’un million d’infections par le nouveau virus n’entraînent 30 décès par jour au cours des 100 prochains jours. Mais nous ne réalisons pas que 20, 30, 40 ou 100 patients positifs pour des coronavirus normaux meurent déjà chaque jour.

    Je n’ai jamais rien vu de tel, ni de si près. Je ne parle pas de la pandémie, car j’en ai vu 30, une par an. On appelle cela la grippe. Et d’autres virus de maladies respiratoires, nous ne savons pas toujours ce qu’ils sont. Mais je n’ai jamais vu cette réaction, et j’essaie de comprendre pourquoi. […] Dans la province de Hubei, où le nombre de cas et de décès a été de loin le plus élevé, le nombre réel de cas signalés est de 1 pour 1000 personnes et le taux réel de décès signalés est de 1 pour 20 000. Cela permettrait peut-être de mettre les choses en perspective.

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  • Coronavirus – La Belgique avait détruit des millions de masques de protection pour faire de la place pour les “réfugiés”

    En Belgique aussi, la pénurie de masques de protection se fait cruellement sentir durant l’épidémie de coronavirus et laisse éclater quelques scandales. Ainsi, les Belges ont appris qu’un stock de plusieurs millions de masques stockés dans un entrepôt militaire a été  détruit en 2015. Or, selon Marc Caekebeke, l’adjudant responsable de la gestion de ces masques, ils ont été détruits pour faire place… aux demandeurs d’asile ! Il a expliqué cela dans le quotidien flamand Het Nieuwsblad .

    Selon le gouvernement belge et le ministre fédéral de la Santé Maggie De Block (Open Vld, parti libéral flamand), ce stock de masques de protection avait été détruit car ils étaient périmés et en très mauvais état. Mais cette explication est mensongère selon Marc Caekebeke, un adjudant à la retraite qui était responsable de la gestion de ces masques et qui a vécu cette affaire en première ligne.

    Les masques devaient faire place aux “réfugiés”

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  • Coronavirus : rien ne sera plus jamais comme avant… Vraiment ?

    Tout le monde va de sa prophétie concernant l’après-coronavirus. Si la crise rendra peut-être les Occidentaux un peu plus sobres, il faudrait néanmoins bien davantage pour les rendre plus modestes ou plus raisonnables. L’économie sociale pourrait avoir un rôle à jouer, mais il est fort à parier, selon notre chroniqueur Philippe Kaminski, que nous passions à côté.

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  • Coronavirus : En Bulgarie, les députés et les ministres offrent leur salaire à la santé publique

    Pendant toute la période de confinement, les députés et les ministres bulgares vont reverser leur salaire au système de santé publique pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, a décidé le Parlement, ce lundi soir.

    Les députés ont voté, à l’unanimité, la proposition du parti conservateur au pouvoir, Gerb, de renoncer à leur salaire à partir du 1er avril. Les élus ont également prolongé l’état d’urgence qui permet au gouvernement d’imposer des mesures de confinement jusqu’au 13 mai.

    20 minutes

    https://www.tvlibertes.com/actus/coronavirus-en-bulgarie-les-deputes-et-les-ministres-offrent-leur-salaire-a-la-sante-publique

  • Comment l'Europe réinvente le bio... chimique

    1.jpegIl est prouvé depuis longtemps maintenant que, si toutes les terres cultivées du monde étaient en agriculture biologique, cela suffirait à nourrir la population mondiale. C'est bien ce qui ennuie l'industrie agroalimentaire (ainsi que ces Messieurs de l’industrie phytosanitaire et pharmaceutique), qui a besoin du mode de culture conventionnel (intensif chimique, etc.) pour continuer à faire des bénéfices. Avec le blanc-seing de Bruxelles.

    On sait combien l'Union européenne, au moins depuis les accords de Marrakech en 2004 (qui vinrent clore le cycle de l'Uruguay et instituèrent l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce), cultive un laxisme qui va bien dans le sens des intérêts américains. Pour preuve, la lassitude de certains députés européens - pourtant très endurants - face à l’ultralibéralisme forcené de la Commission européenne. Des observateurs, rompus aux subtilités du « machin » européen, tel Robert Tinlot (juriste spécialisé dans le droit de la vigne et du vin), s'attendent même à « une probable atténuation des effets pervers d'un libéralisme sauvage ». Selon ce dernier, « il apparaît dans la position du Parlement [européen] que l'on va amortir les effets abusifs de l'accord OTC » (accord sur les Obstacles techniques au commerce), pour la raison que, « les problèmes d'environnement [étant] devenus incontournables », on devrait voir « les contraintes environnementales [peser] sur les importations européennes ». Autrement dit, certains eurodéputés seraient tentés de rétablir des règles contraignantes pour bloquer (ou limiter) les importations de produits à l'impact environnemental excessif. Tout le monde convenant que « l'agriculture bio devient une nécessité ». Il n'est jamais trop tard…

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  • Une autre crise dans la crise économique qui suivra la crise sanitaire.

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    Pieter KERSTENS

    Les gouvernements occidentaux, particulièrement en Europe, ont imposé l’assignation à résidence à leurs populations, contrairement à certains pays asiatiques qui, eux en première ligne, ont permis une liberté de circulation à leurs concitoyens, forts de leurs expériences passées face à diverses épidémies.
    En effet, la « grippe de Hong Kong » en 1968 avait entrepris le tour du monde et tué 31.226 personnes en France en décembre 1969 et janvier 1970 (soit 2 fois plus de morts que la canicule en 2003). L’Asie avait affronté le SRAS en 2003, et la grippe H1N1 en 2009. La Chine, le Japon, Singapour, Hong Kong, la Corée du Sud ou la République de Taïwan conseillent le port d’un masque pour tous, le dépistage massif, une hygiène stricte et disposent par ailleurs d’une infrastructure hospitalière adéquate et rapidement mobilisable pour une épidémie mortelle.

    Le Monde est « un village » ?

    C’est avec cette affirmation chère aux laquais du mondialisme, que les Eurocrates de Bruxelles ont facilité les échanges et la circulation incontrôlée des biens, des hommes et des finances, avec la bénédiction de Pascal Lamy, ancien commissaire européen pour le commerce de 1999 à 2004 et directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS) de 2005 à 2013. Ce sont eux, les Romano Prodi, les Jacques Delors, les Pascal Lamy, les principaux responsables du chaos social, économique, culturel, financier et sanitaire que nous vivons depuis des décennies. Car les mêmes nous ont imposé leurs dogmes socialauds-humanistes et leur credo d’une mondialisation « heureuse », pour le plus grand bénéfice de l’Empire du Milieu.

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