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Aux deux scrutins régionaux - Saxe et Brandebourg - qui se tenaient le1er septembre dernier en Allemagne, l’Alternative fur Deutschland (AfD) a connu une nouvelle progression que d’aucun qualifient d’historique.
Dans ces deux Lander de l'Est, l'AfD, six ans après sa création, arrive en seconde position - et ce, alors même que la participation au scrutin était en hausse. Au Brandebourg, l’AfD est passé de 12,2 % à 23,5 % deuxième derrière le SPD. En Saxe, de 9,7 % à 27,8 %, deuxième derrière la CDU La progression, on le voit, est d'autant plus importante, que les partis habituels connaissent un tassement de voix plus de sept points de moins pour la CDU aux alentours de cinq pour le SPD.
Aussi, malgré toutes les protections oratoires avec lesquelles, tant chez nous qu'en Allemagne, les média arrivent à évoquer une défaite de l'AfD, les politiques s'inquiètent. Car l'AfD, c'est le parti anti-immigration, anti-islam, antiBruxelles. Bref, c'est le parti qui s’oppose à la politique européiste, et qui exprime, de plus en plus nettement, la volonté de nos voisins allemands de ne pas subir les oukases des apparatchiks européistes.
Face au verbiage crispé de ses adversaires, l'AfD exulte. « Ça peut difficilement aller mieux », a commenté, de façon laconique mais très claire, Jôrg Meuthen, co-président du tout jeune parti qui s'attend à un résultat similaire en Thuringe où des élections se tiendront le 27 octobre.
En face, l'inquiétude croît, multipliant les points d'interrogation. Les habituels partis n'ont - semble-t-il - pas encore compris que, trente ans après la chute du Mur, les Allemands de l'Est ont toujours la désagréable impression de n'être que des citoyens de seconde zone. Et, lorsque, en outre, on ouvre les frontières à des millions d'étrangers, le déclassement est total !
Cela dit, il va bien falloir, en attendant d'écrire la suite de l'histoire, gouverner en Saxe et au Brandebourg. Inconcevable de le faire avec l'AfD, impossible désormais de le faire à deux. Il va falloir réaliser des coalitions à trois, entre partis que tout (ou presque) oppose, et que seule leur horreur de « l'extrémisme » rassemble. C'est peu de dire qu'un tel assemblage sera hétéroclite, et qu'il aura, ici et là, bien du mal à gouverner. Mais, au-delà de la situation de ces deux Lander, le résultat de ces élections pose la question du devenir de la « grande coalition » - la « GroKo » - d’Angela Merkel. De justesse, conservateurs et sociaux-démocrates ont évité le pire, qui aurait été de disparaître derrière l'AfD. Mais, tant à la CDU et plus encore au SPD, les tenants de l'orthodoxie idéologique, déjà mal à l'aise avec l'actuelle coalition, ruent plus encore qu'à l'accoutumée dans les brancards. Et, de part et d'autre, les « centristes » voient leur équilibre s'amenuiser comme peau de chagrin.
Sujets délicats pour frères ennemis
Les prochaines semaines seront d'autant plus délicates que deux textes - sur le climat et sur le projet de retraite minimum - doivent être débattus qui opposent déjà les partenaires de la coalition. Le climat électoral devrait pesamment rajouter à l'électricité, déjà tangible, des débats.
De son côté, l'AfD peut être sereine. Si les partis classiques vont trouver, malgré tout ce qui les oppose, moyen de s'entendre au Brandebourg et en Saxe, l'avenir s'annonce sous de beaux auspices. Déjà présente au sein de la Chambre des députés, et des assemblées des seize États qui composent le pays, l'AfD pourra certes protester contre le traitement réservé à ses électeurs. Mais, à terme, son succès ne fait guère de doute.
Comme le souligne en effet Die Welt, les deux principales formations politique du pays - à savoir la CDU et le SPD - n'ont dû d'éviter une totale défaite dans les deux Lander de l'Est ( 12 % du corps électoral allemand tout de même) qu'au « vote de la vieille génération ». Selon les études, en effet, les plus jeunes électeurs se sont très majoritairement détournés du rapport habituel entre droite et gauche pour donner leur vote à l'AfD. Et exprimer ainsi ce qu'ils veulent que soit leur pays, l'Allemagne.
L'Allemagne avant tout ! Et surtout avant une politique européenne de plus en plus perçue comme indigeste.
Il en est en matière boursière comme en matière d’immigration. Les médias mentent et les boursiers se mentent à eux-mêmes, si ce n’est que les chiffres sont beaucoup moins truqués en matière économique et financière. C’est ainsi qu’après le recul des Bourses à plusieurs reprises pendant la semaine passée, jusqu’à 3,12 % en une seule séance pour le CAC 40, la bourse de New York a terminé en hausse de 1,42 %, le vendredi 4 octobre, sous le seul prétexte que le taux de chômage à 3,5 % était au plus bas depuis cinquante ans. Ce chiffre est contesté par de nombreux experts qui estiment le taux réel de chômage, aux États-Unis, à un minimum de 8 %.
En fait, les nouvelles ne sont pas bonnes puisqu’on nous avait annoncé, le 2 octobre, que l’activité du secteur manufacturier (indice ISM) aux États-Unis avait encore reculé en septembre pour tomber à son plus bas niveau depuis dix ans, tandis que le secteur privé a créé seulement 135.000 emplois en septembre, soit moins que le mois précédent et les attentes des analystes. La vérité, c’est que les créations d’emploi ralentissent, que l’augmentation des salaires stagne, que l’activité manufacturière diminue constamment (+3,5 % en septembre 2018, -0,4 % en août 2019), que le taux à 10 ans de la dette américaine est de 1,534 % (inversion de la courbe des taux). L’unique raison de la hausse de vendredi, à Wall Street, c’est que, suite à ces mauvaises nouvelles, il est à peu près certain que la Fed va baisser à nouveau ses taux d’intérêt fin octobre.
Le commerce mondial connaît une nette décélération constante (+4,6% en 2017, +0,5 % pour 2019) selon les dernières prévisions de l’OMC. L’Allemagne devrait entrer en récession au troisième trimestre 2019. L’indice PMI manufacturier, en raison de l’affaiblissement de la demande de biens d’équipement sur les marchés clés, est tombé en septembre à 49,1, soit en dessous du chiffre critique de 50, et son plus bas niveau depuis 2009. Quant à l’Italie, elle ne va pas sortir du marasme avec l’arrêt des investissements et de la progression des revenus, des gains de productivité trop faibles, une démographie défavorable, des banques dans une situation critique et une lourde dette de 134 % du PIB.
La France, avec une dette de 99,5 % du PIB, rejoint le « club » des pays surendettés dépassant les 100 % du PIB, soit les États-Unis (106 %), la Belgique (102 %), la Grèce (181 %) et le Japon (238 %).
Il suffirait que les rebelles houthis envoient de nouveau quelques drones sur des sites pétroliers en Arabie saoudite pour que les prix mondiaux du pétrole en baisse, suite à la récession économique, remontent à la verticale.
Les emprunts des États et des entreprises affichant des rendements négatifs viennent d’atteindre 17.000 milliards de dollars, soit 20 % du PIB mondial. Les fonds en euros d’assurance-vie, acheteurs obligés de ces titres, selon les réglementations prudentielles, continuent donc leur lente marche vers l’agonie en prélevant, pendant quelque temps encore, sur les réserves de la PPB (provisions pour participation aux bénéfices). Mais ces fonds seront un jour dans l’incapacité de faire face à la liquidité et de garantir le capital des épargnants.
Dès novembre, avec la nomination de Lagarde, se posera le problème de la survie de la zone euro. Ou bien les Allemands, tétanisés par les souvenirs de l’hyperinflation de 1923, tapent du poing sur la table et sortent de la zone euro avec, peut-être, les Hollandais et les Autrichiens, ou ils acceptent de sombrer lentement et inexorablement avec le navire européen, suite à la récession en vue, la perte de débouchés dans le monde et en Europe, et les difficultés supplémentaires pour leur économie que provoquerait une réévaluation du Deutsche Mark par rapport à l’euro.
L’Europe économique vit en fait, comme en matière migratoire, le supplice programmé de la mort de la grenouille dans sa casserole d’eau dont la température augmente régulièrement et inexorablement. La volatilité des Bourses augmente partout dans le monde et les épargnants français ont raison de se méfier des actions au moment où, véritable supplice de Tantale, Macron leur propose le plan d’épargne retraite (PER) avec la grande avancée de la déductibilité des versements du revenu imposable.
Plus les mois passent et plus nombreuses sont les autorités financières qui mettent les gouvernements en garde contre une nouvelle crise qui sera bien plus dévastatrice que celle que nous avons connue en 2007/2008. Depuis janvier 2019, ce sont plus de 50.000 emplois qui ont été supprimés dans les banques européennes.
Les médias et les politiciens nous parlent de « sauver la Planète » ou la forêt amazonienne, en ralliant la bannière du méchant petit troll nordique. Les mêmes monopolisent les antennes avec les dangers d’un Brexit, qui partage les actualités avec une guerre commerciale entre l’Asie et l’Occident, pimentée d’un risque de nouveau conflit au Moyen-Orient.
Peu de choses en ce qui concerne les bourses surévaluées où l’économie réelle a cédé la place aux algorithmes et aux échanges à haute fréquence, capables de créer le chaos en quelques minutes, mais également d’enrichir en un clin d’œil les spéculateurs avides.
Quelques rares esprits lucides, comme Nouriel Roubini, Georges Ugeux, Christine Lagarde, Charles Gave, Jean-Claude Trichet et certains autres tirent le signal d’alarme. Car il est faux de croire que les déficits des budgets successifs et la hausse des dettes publiques permettront la mise en œuvre des réformes structurelles indispensables à une bonne gestion des affaires.
Pour ceux et celles qui en ont encore la possibilité et veulent se préparer à la pire crise financière en gestation, il y a lieu de réduire sa dépendance aux banques et à l’Euro. Comment ?
En possédant des espèces (de 3 à 6 mois) afin de couvrir ses dépenses courantes.
En convertissant son épargne en or (napoléons) ou en argent métal.
En se procurant diverses devises (telles que des francs suisses, des livres sterling, des couronnes norvégiennes ou des dollars)
Eventuellement en investissant dans l’économie réelle (immobilier, secteur alimentaire ou encore dans la production d’énergie).
Les ennemis de l’Europe, les mondialistes, qui nous ont imposé le traité de Maastricht et qui rêvent d’un homo consuméris universel, nous traitent d’oiseaux de mauvais augure et tentent de convaincre les populations d’un risque zéro concernant les finances mondiales.
Certes, certains secteurs d’activités ont permis une amélioration de notre niveau de vie ces dix dernières années, mais cela au prix de déficits des comptes publics, dont bien sûr nos enfants et petits-enfants vont hériter.
Après 40 ans de gabegie, il est grand temps de tenir un langage de vérité et de restaurer des mesures de bon-sens. On ne peut pas éviter les problèmes en dépensant plus que l’on gagne. Et ce n’est pas non plus en matraquant les riches de taxes et d’impôts divers que l’on va aider les pauvres.
Pour revenir à un équilibre sain des comptes publics, il faudra se serrer la ceinture, tout en travaillant plus et plus longtemps. Il y a 40 ans (avant Mitterrand) on pouvait travailler 40 heures/semaine et prendre sa retraite à 65 ans. Est-ce que les gens étaient plus malheureux pour cela ? Les élèves et les étudiants étaient-ils moins éduqués que maintenant ?
Carola Rackete, l'infâme capitaine du navire de transport de migrants Sea-Watch 3, une ONG, a amené trois hommes qui dirigeaient un centre de détention pour migrants en Libye, où des migrants ont été violés, torturés et assassinés.Selon Il Giornale, trois des 40 migrants qui ont été accueillis par le bateau de Rackete sont des hommes accusés de viol, de torture et d’assassinat de personnes en Libye. Les suspects auraient été arrêtés au centre d'accueil de Messine, en Italie. La police avait initialement dissimulé les arrestations qui auraient eu lieu le jour même où les migrants ont débarqué du navire. «Le capitaine a transporté trois immigrés accusés d'avoir torturé Sea Watch», écrit Franco Grilli, de Il Giornale. "Nous ne pouvons pas l'exclure, mais nous n'avons aucune information précise", a déclaré le porte-parole de Sea Watch, Ruben Neugebauer, à l'agence de presse allemande DPA. Les trois hommes ont été officiellement accusés d ’« association de malfaiteurs dédiée à la gestion d’un centre pénitentiaire illégal », de torture, de viols, d’enlèvements et même de meurtres. En réponse à cette nouvelle, Matteo Salvini, homme politique et dirigeant du parti populiste national Lega en Italie, a écrit: «Non seulement elle a violé les lois et a percuté un bateau de patrouille de la Guardia di Finanza; le 29 juin, Carola Rackete du Sea Watch 3 aurait débarqué trois immigrants accusés de violence, de viol, d'enlèvement et de meurtre en Italie. Les parlementaires du Parti démocratique (PD) ont exigé le débarquement de tous les immigrants, y compris ceux qui sont maintenant soupçonnés d'être des criminels féroces. " Selon Chiara Giannini, qui cite des "sources fiables", la nouvelle ministre de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, avait demandé que les nouvelles embarrassantes ne soient pas publiées. Mais au lieu de cela, des membres de la vraie presse ont rendu publiques les arrestations, ainsi que les noms des trois suspects - Mohammed Condè, 27 ans, Hameda Ahmed, 26 ans et Mahmoud Ashuia, 24 ans.voiceofeurope traduction Google
A moins d’un mois du divorce, Boris Johnson met la pression sur l’Union européenne. Le Premier ministre britannique a proposé une alternative sur le sort de la frontière irlandaise tout en rappelant que le Brexit aurait lieu, quoiqu’il arrive, le 31 octobre prochain.
2) Réforme des retraites : Macron l’hyperprésident
En tournée pour défendre sa réforme des retraites, le président se met en scène avec le haut-commissaire Delevoye… une réforme controversée et une tournée d’Emmanuel Macron qui s’inscrit de plus en plus comme un “hyperprésident”.
3) Le Big Brother gouvernemental
Les réseaux sociaux, nouveau terrain de jeu du fisc. Dans le projet de loi de finances 2020, le gouvernement veut autoriser l’administration à traquer les fraudeurs sur les plateformes numériques. Une collecte de masse pas au goût de la CNIL.
« Crise ouverte à la Banque Centrale Européenne : l’euro est-il en danger ? » c’est le titre du dernier édito économique d’Axel de Tarlé sur Europe 1
Voilà. Nous sommes en 2019. Nous avons créé le MES le mécanisme de stabilité Européen, nous voulions créer un FME un fonds monétaire européen. Nous avons fait une « union bancaire »…. avec tout cela vous deviez voir ce que vous alliez voir…
Sauf que nous sommes en 2019 et que nous y sommes depuis 2009… et depuis 2009 en réalité rien.
Rien de rien…
Il ne s’est rien passé. Il ne s’est tellement rien passé que Moscovici qui va prochainement quitter ses fonctions de camarade commissaire politique à Bruxelles, nous explique qu’il faut « que la prochaine Commission européenne effectue « un sérieux toilettage » du pacte de stabilité et de croissance, pour permettre à la fois de réduire l’endettement des Etats et favoriser la croissance ». Source AFP ici.
« Crise ouverte à la Banque Centrale Européenne, les Pays du Nord ne supportent plus la politique de taux négatifs menée par la BCE ».
Axel de Tarlé part de cette histoire de démission de Sabine LautenSchlager (représentante de l’Allemagne à la Banque Centrale Européenne) et précise qu’il est même très surpris car « le gouverneur de la Banque de France s’est rangé du côté des pays nordiques car cette politique de taux négatifs fragilise nos banques. Dans les banques, il y a beaucoup d’argent, il y a l’épargne des Français. Or, l’argent est taxé avec les taux négatifs ».
Il faut peut-être dire à notre Axel national que le gouverneur de la Banque de France, n’est autre que l’ancien patron et grand mamamouchi mamamouchant de la BNP Paribas, la plus grande banque française et LE poids lourd européen de la banque ! Alors les banques il connaît. Il connaît bien le gouverneur.
Et Axel de Tarlé de conclure « en tous les cas, c’est une vraie crise ouverte au sein de la Banque Centrale Européenne. Les Pays-Bas et l’Autriche sont également vent debout contre les taux négatifs. C’est donc un vrai défi pour Christine Lagarde qui va prendre la présidence de la BCE dans un mois. Ça risque de faire des étincelles car elle s’est déjà clairement prononcée en faveur de ces taux négatifs »….« Le risque, si la crise persiste, c’est que se pose à nouveau la question de la pérennité de l’Euro. Peut-on avoir la même monnaie avec des pays du nord qui aiment épargner et des pays du sud qui aiment s’endetter ? »
Et oui mes amis… c’est la quadrature du cercle. Rien n’est réglé, car rien n’a été réglé. Nous avons fait semblant, les autorités européennes ont fait essentiellement du vent et de la communication. Ce qui a permis de maîtriser la situation et de faire croire en la solidité de l’euro, c’est seulement Mario Draghi, c’est uniquement Mario Draghi.
Quand Mario Draghi dit « l’euro est irréversible, je ferai tout ce qu’il faudra et croyez moi ce sera assez », il dit aux marchés qu’il fera marcher les rotatives quoi qu’il en coûte et que cela plaise ou non à l’Allemagne… Depuis nous vivons sur cet acquis. Nous vivons sur cette affirmation de Mario Draghi, une affirmation qui a trouvé une matérialisation dans les QE (les rachats d’obligations pour faire baisser les taux) et dans les taux directeurs négatifs.
Pour tout le reste ?
Rien.
Rien n’a changé en Europe.
Les fragilités et les incohérences économiques de la zone euro sont toujours les mêmes.
Si demain la BCE cesse de colmater les brèches d’une monnaie unique qui prend l’eau de toute part, le roi européen apparaîtra pour ce qu’il est à savoir nu !
Axel de Tarlé pose donc une question que nous n’aurions jamais du cesser de poser sur la viabilité de l’euro entre des économies totalement hétérogènes. Sans union de transfert, c’est-à-dire si les « riches » ne payent pas pour les pauvres alors, il ne peut pas y avoir d’euro viable.
Si l’euro ne peut pas être viable et que les pays européens ne sont pas capables de se mettre d’accord sur les moyens de le rendre viable alors l’euro cessera d’exister.
Il est d’ailleurs assez remarquable de constater qu’à partir du moment où la situation économique commence à nouveau à se tendre, le sujet de l’euro revient sur le devant de la scène.
L’euro est tellement fragile qu’il sera systématiquement remis en question à chaque crise, récession, ou difficulté économique.
C’est donc 10 ans après toujours le même sujet… soit plus d’Europe et le grand saut fédéral soit plus d’Europe du tout et le retour aux monnaies nationales.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Les causes sont multiples et diffèrent en fonction des pays, mais la disparition progressive des classes moyennes dans les économies ultralibérales au profit d’armées de pauvres et de quelques « très fortunés », s’accélèrent. Si des politiques de gauche réclament un « revenu universel » afin d’assurer au peuple quelques subsides, c’est également une idée défendue par beaucoup de libéraux – notamment américains – qui espèrent en contrepartie supprimer des aides sociales, baisser les salaires et empêcher des révoltes.
Trouvé sur la Tribune de Genève : « Les bas salaires progressent fortement en Allemagne. Plus d’un retraité sur cinq vivra sous le seuil de pauvreté dans 20 ans.
Malgré la pauvreté qui augmente chez les personnes âgées, l’Allemagne n’a toujours pas engagé une réforme de fond de son système de retraite par répartition. Plus les années passent, plus le nombre de retraités qui vivent dans la précarité progresse. Selon le dernier rapport de l’Institut de conjoncture à Berlin (DIW), plus d’un retraité sur cinq (21,6%) vivra sous le seuil de pauvreté dans vingt ans, contre 16% aujourd’hui.
Ces chiffres sont d’autant plus alarmants qu’ils sont calculés avec l’hypothèse d’une économie évoluant «positivement». «Le fond du problème n’a pas été réglé», constate Johannes Geyer, l’auteur de l’étude. «Les ajustements, comme une meilleure prise en compte du congé maternité ou la retraite à 63 ans à partir de quarante-cinq ans de cotisations, n’apportent rien de significatif sur le fond. Ce ne sont que des réformes cosmétiques», poursuit l’expert du DIW.
Glaner pour survivre
«Les retraités glanent aujourd’hui des bouteilles consignées pour arrondir leurs fins de mois. Ils n’ont plus honte», déplore Sabine Werth, directrice de la soupe populaire de Berlin. «Le développement du secteur des bas salaires décidé par le gouvernement social-démocrate de Gerhard Schröder (ndlr: dans les années 2000) a été une catastrophe. Les retraités sont de plus en plus nombreux à venir chez nous», insiste la bénévole.
Selon le DIW, l’Allemagne compte 6,5 millions de contrats en «minijob», qui permettent une dispense partielle des cotisations sociales. Or, 4,5 millions de ces derniers sont considérés comme l’emploi principal des gens concernés, et non pas, comme le voulait l’idée de départ, un job d’appoint. «Tous ces gens seront dans des situations de précarité quand ils arriveront à la retraite», prévient Sabine Werth.
«Les retraités d’aujourd’hui ont également une biographie complètement différente de leurs aînés. Ils n’ont pas accumulé autant de trimestres – ou points – parce que le marché du travail s’est transformé. Ils comptent plus de périodes de rupture (chômage, formation, etc.) et ont moins cotisé», ajoute Johannes Geyer.
La grande coalition d’Angela Merkel, une alliance entre conservateurs (CSU/CDU) et sociaux-démocrates (SPD), a tenté une réforme des retraites pour anticiper cette pauvreté de masse. L’objectif est la stabilisation d’ici à 2045 du niveau des pensions à 46% des revenus nets (contre 48% aujourd’hui) et un financement des déficits par l’impôt (4,5 milliards d’euros à partir de 2030 et 8 milliards en 2040). L’âge légal de la retraite va passer progressivement de 65 à 67 ans. Cette réforme a prévu aussi des cotisations retraites obligatoires pour les travailleurs indépendants.
En 2018, 100 actifs en Allemagne finançaient les retraites de 31 personnes de plus de 67 ans. Avec l’arrivée des «baby-boomers» (pic de natalité de la fin des années 60), ce sera en 2038 pratiquement deux actifs pour un retraité (100 pour 47).
Cotisations trop faibles
L’introduction en 2015 du salaire minimum (8 euros 50 de l’heure) n’a pas réglé le problème. Les cotisations restent trop faibles. «Il faudrait être payé au moins 14 euros de l’heure. Un tiers de la population active est en dessous de ce barème», remarque Ulrich Schneider, président de l’Union des associations caritatives d’Allemagne.
Pour freiner les effets pervers du système, le gouvernement prépare un projet de loi sur une retraite minimum accordée à ceux qui ont cotisé au moins trente-cinq ans. «Mais elle concernera surtout les classes moyennes. Elle ne permettra pas de lutter contre la pauvreté. Ceux qui n’ont pas cotisé cette durée resteront à l’aide sociale, qui est très faible, comme les chômeurs de longue durée, les travailleurs indépendants, qui n’ont pas d’obligation de cotiser, et les étrangers qui sont arrivés tard dans le pays», poursuit l’expert.
Le phénomène devrait s’amplifier avec l’arrivée à l’âge de la retraite des chômeurs de longue durée est-allemands qui n’ont jamais retrouvé de travail après la réunification. «Aucune catégorie de la population n’est autant concernée par la précarité», estime Ulrich Schneider. «Avec eux, la pauvreté des retraités va exploser dans les vingt prochaines années», ajoute-t-il. C’est également la conclusion du rapport du DIW. »
Avec 16% des suffrages, la droite nationale autrichienne perd 10 points par rapport au scrutin de 2017 et n'arrive qu'en troisième position derrière les conservateurs et les sociaux démocrates.
Le FPÖ qui, il y a deux ans étaient aux portes du pouvoir et avait conclu un accord de gouvernement avec les conservateurs paie la légèreté de certains de ses dirigeants qui, devenus ministres, avaient cru que tout leur était permis. La droite nationale doit être irréprochable. Notre combat est tout aussi spirituel et éthique que politique. Il doit se situer dans l'ascèse et exclure toute facilité liée aux attraits du pouvoir.
C'est ce qu'a bien compris le nouveau président du FPÖ, Norbert Hofer (ci-dessus), qui, prenant acte de l'échec de son parti a exclu tout accord avec la droite conservatrice et déclaré « Nous nous préparons à l'opposition ». « Pas ravi » du résultat du scrutin, Hofer a surtout annoncé que le FPÖ allait être totalement réorganisé et entreprendrait un travail sur lui même de grande ampleur.
C'est en effet par l'organisation, la structuration et l'instauration d'un esprit militant, conquérant et débarrassé des contingences politiciennes que la droite nationale accédera durablement au pouvoir. Par le haut.
Par Nicolas Faure, journaliste ♦ Qu’est-ce que l’identité européenne et qu’est-ce qu’en être un défenseur ? Voilà la question qui m’a été posée récemment et à laquelle je vais tenter de répondre du mieux que je peux dans les lignes suivantes. Je suis un défenseur de l’identité européenne. C’est-à-dire que je combats pour la préservation des caractéristiques biologiques et culturelles de l’Europe et des Européens. Être un identitaire européen, c’est aussi être amoureux des nations qui composent notre civilisation, dont la France évidemment. Cela ne veut pas dire que j’éprouve la moindre haine pour quiconque appartient à un autre espace civilisationnel que moi. Par contre, cela signifie que je considère que l’Europe, en tant que civilisation, doit être aimée et préservée.
Claude Lévi-Strauss, en défense des identitaires
En 1971, Claude Lévi-Strauss donnait une conférence pour l’UNESCO sur le thème Race et culture.
Je ne suis jamais friand d’utiliser le patronage d’une personne inattaquable, en l’espèce par son aura universitaire et sa judéité, pour valider des propos de bon sens, diabolisés par les tenants du cosmopolitisme. Néanmoins, les propos tenus lors de cette conférence sont si limpides qu’ils méritent d’être largement partagés : la protection des particularismes d’une société implique une fermeture minimum aux sociétés extérieures.
« […] La lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes. »
« […] Il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller […]. [Les cultures] ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports persiste entre elles une certaine imperméabilité. »
Aimer et défendre son identité n’est donc pas un crime. C’est une constante vitale dans toutes les sociétés, dans toutes les cultures.
Mais qu’est-ce que l’identité européenne ?
Un continent qui a forgé les Européens
La première chose qui vient en tête lorsqu’on évoque l’Europe, c’est le continent. Un espace géographique au sein duquel a eu lieu la rencontre entre un territoire particulier et un peuple. Ce territoire, qui s’étend des fjords nordiques aux calanques méditerranéennes, des îles celtes aux plaines russes, est extraordinairement diversifié. Les paysages varient énormément, les types de climats également. La faune et la flore sont d’une richesse stupéfiante. Le plus frappant en Europe, c’est sans doute qu’il y a peu d’endroits qui soient vierges de toute intervention humaine. Nos aïeux ont défriché, asséché, inondé, aménagé… Ils ont transformé ce continent autant qu’il les a modelés. En effet, le territoire a aussi eu son influence, produisant au gré des variations environnementales et géographiques, des familles d’Européens bien distinctes malgré leur souche commune.
Mais l’Europe n’est pas qu’un continent. Mieux, l’espace géographique au sein duquel les Européens se sont développés n’est rien comparé aux Européens eux-mêmes. La vraie richesse, c’est le peuple européen lui-même !
Les gènes européens, trésor à préserver
Il est aujourd’hui impossible de nier l’existence d’une population européenne, distincte génétiquement des autres populations qui composent la mosaïque mondiale (Africains subsahariens, Arabes et Proche-orientaux, Asiatiques, etc.). Les travaux de tous les généticiens – de Cavalli-Sforza jusqu’à David Reich en passant par Evelyne Heyer – démontrent bien que l’identité européenne est une réalité génétique. Une étude récente démontre que les différences moyennes de taille, de masse corporelle et de propension à la schizophrénie entre Asiatiques, Européens et Africains sont significativement génétiques.
Il existe également un consensus sur le fait que les différences intellectuelles moyennes entre les populations humaines vivant dans un même environnement – par exemple l’Europe – sont significativement génétiques.
Evidemment, les Européens ne sont pas un ensemble génétique strictement homogène. Un Nordique est différent d’un Méditerranéen tandis qu’un Celte et un Slave seront eux-aussi éloignés génétiquement l’un de l’autre. Reste que ces différences sont immensément moins grandes que celles avec les Africains subsahariens ou les Asiatiques.
Et c’est de cette prise de conscience d’une unité génétique que part tout combat identitaire. Puisque l’identité d’un peuple, c’est sa génétique !
Si vous mettez demain les Européens en Afrique subsaharienne ou sur une grande île déserte, ils mettront le temps qu’il faudra mais ils rebâtiront une autre Europe. C’est exactement ce qu’il s’est passé aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou en Australie. Des Européens se sont installés dans des endroits, parfois hostiles, puis ont recréé une société performante. Une nouvelle Europe.
Les premières richesses à défendre pour tout identitaire conséquent, ce sont donc bien les gènes de son peuple !
Ce sont ces gènes qui ont permis à la civilisation européenne d’être la plus grande de l’histoire de l’humanité. Dans son livre Human Accomplishment, Charles Murray démontre que la quasi-totalité des innovations et réalisations scientifiques majeures proviennent des Européens.
Voilà donc la première mission d’un identitaire européen : préserver l’identité biologique européenne.
Défendre une culture européenne vivante
Et la culture européenne dans tout ça ? Et bien, en tant que défenseur de l’identité européenne, il me paraît évidemment fondamental de se battre pour la préserver. Mais il est presque plus important encore de ne pas la cantonner à une représentation figée, morte. L’idée est avant tout de faire perdurer les grandes structures de cette culture européenne.
Un exemple : l’architecture. Vous avez tous vu ces immondes lotissements standardisés et sans âme. Concrètement, agir en défenseur de l’identité européenne, c’est refuser de vivre dans ce genre d’habitations mais ce n’est pas faire construire une maison semblable à celles du XIXe siècle… C’est plutôt essayer de retrouver des éléments architecturaux typiques de la région dans laquelle on se trouve ou de l’esprit esthétique européen. Un peu de pierre sur la façade et autour des ouvertures, un toit en matériau local, un arbre européen dans le jardin…
Ce raisonnement peut être appliqué à tous les autres domaines de la vie courante : habillement, cuisine, activité sportive ou musicale, etc.
Reste que la culture est une composante minoritaire de l’identité européenne. C’est la génétique qui prime. On peut perdre sa culture puis la retrouver. La perte de la richesse génétique d’un peuple est, elle, irrémédiable.
Quel engagement concret ?
Pratiquement, comment défendre l’identité européenne au quotidien ?
Chacun peut évidemment l’être à sa manière, selon ses moyens et ses obligations, même à petite échelle. Les possibilités de valoriser et défendre l’identité européenne sont infinies. Pour ceux qui le peuvent, il n’est pas interdit de lutter plus activement encore, en soutenant ou en rejoignant ceux qui ferraillent sur le champ de bataille !
Pour ma part, je suis aujourd’hui animateur de l’émission I-Média sur TV Libertés. Un moment hebdomadaire de lutte contre la tyrannie médiatique où j’ai le plaisir de donner la réplique à un résistant identitaire hors-norme, par ailleurs président de la fondation Polémia : Jean-Yves Le Gallou.
En novembre dernier, j’ai également rejoint l’équipe de Sunrise, un média qui produit des vidéos courtes et sous-titrées destinées à être partagées massivement sur les réseaux sociaux, notamment par les jeunes Français et Européens. L’idée est simple : tenter d’influer sur le débat public et de structurer idéologiquement une jeunesse avide de repères. Le tout grâce à la puissance des réseaux sociaux et d’internet.
Le combat identitaire est plus que jamais d’actualité. Absolument tout ce qui se passe aujourd’hui en Europe nous donne raison. Mais le réveil ne pourra avoir lieu que si une véritable structuration idéologique identitaire est mise en œuvre, notamment auprès des jeunes générations.
Il est urgent que les Européens comprennent qu’ils forment un ensemble bioculturel extraordinaire et que la civilisation européenne est menacée par le péril migratoire comme jamais elle ne l’a été dans son histoire.
L’orage est là, plus d’excuses : transmettez, soutenez, agissez !