
Certains se font des gorges chaudes de la décision de la justice Européenne qui vient de juger illégale la non-transmission des SMS échangés de janvier 2021 à mai 2022 entre Ursula Von-der-Leyen et le patron de Pfitzer. Avant de parler de vent de justice qui soudainement soufflerait sur l’Europe, il convient de rester prudent, il s’agit juste d’une petite brise pour le moment. Rappelons que ce verdict fait suite à une plainte déposée par la journaliste du New York Time, Matina Stevis, qui demandait, au nom du droit d’accès aux documents publics, de consulter ces échanges. Elle avait subi une fin de non-recevoir de la kommandantur européenne. C’est aussi pour cette raison qu’il n’y a pas de quoi se réjouir outre mesure, tant la princesse Ursula nous a habitués à se moquer des décisions de justice à son encontre et s’est systématiquement placée au-dessus de l’institution pour s’exonérer de devoir répondre à des convocations, ou se plier à une exigence de transparence. Comme chez nous, certains personnages d’État comme Alexis Kholer. Avant donc d’imaginer la chef inamovible contrainte de s’exécuter, il y a un monde, et des inconnues, notamment la contrainte qui pourrait lui être opposée si la dame refuse toujours de se conformer à la décision.