Macron aurait dû être à Bruxelles pour tenter de bloquer l’accord sur le Mercosur, au lieu de ça, il humiliait les Mahorais chez eux. Aux mêmes instants, son Premier ministre présidait le conseil municipal de Pau et parlait de déjections canines et autres vicissitudes locales. Un fait de bonnes gouvernances : Bayrou aurait dû être à Mayotte et Macron à Bruxelles. On pourrait penser que cette « désorganisation » était le fait d’une mauvaise gestion des plannings, ou ? D’une stratégie tordue…
Europe et Union européenne - Page 6
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Mercosur. Haute Trahison de Macron
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Dmitri Medvedev : «L’Europe doit être punie par tous les moyens à notre disposition»
par Andrei Martyanov
Ce qu’ils omettent de dire, c’est que Medvedev exprime l’opinion et le sentiment de l’écrasante majorité des Russes. Comme je le répète ad nauseam, jamais de ma vie (et je suis de la Guerre froide 1.0) je n’ai rencontré autant de mépris, de ressentiment et de haine envers l’Europe de la part de la société russe.
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Allemagne : le président dissout le Parlement, l’AfD en embuscade
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Que signifie l’instabilité politique de la France pour l’Europe ?
par Matthias Matthijs
La chute du gouvernement français et l’incertitude politique en Allemagne ont accru la pression sur le président Emmanuel Macron dans un contexte de tensions européennes croissantes sur la migration, l’Ukraine et la politique énergétique.
Après la défaite de son mouvement centriste Ensemble aux élections européennes de juin 2024, le président français Emmanuel Macron a décidé de convoquer des élections législatives anticipées pour tenter de stabiliser la situation politique intérieure. Mais le pari de Macron que les citoyens français le récompenseraient avec une nouvelle majorité et un nouveau mandat s’est retourné contre lui, et il s’est retrouvé avec une Assemblée nationale «sans majorité» divisée entre trois factions à peu près égales et politiquement incompatibles.
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Un député d’opposition polonais obtient l’asile politique en Hongrie, une première dans l’UE ? Explication.
Coup de tonnerre en cette fin d’année 2024 dans les relations polono-hongroises traditionnellement excellentes : le gouvernement de Viktor Orbán a décidé d’accorder l’asile politique au député polonais Marcin Romanowski, du parti Droit et Justice (PiS), qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par Varsovie.
Le même jour, alors que la présence de Romanowski en Hongrie était déjà connue, la police polonaise perquisitionnait sur ordre du parquet national un monastère dominicain de Lublin à la recherche de cet ancien secrétaire d’État au ministère de la Justice qui est également numéraire d’Opus Dei.
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Maccarthysme à l’européenne. La répression des élites contre ceux qui ne sont pas d’accord au sujet de l’Ukraine
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine est cadrée par les politiciens et commentateurs au pouvoir en Europe et en Amérique dans le cadre d’une prétendue lutte mondiale entre démocraties et autocraties, la qualité de la démocratie en Occident elle-même en a pris un coup.
Les voix dominantes plaidant pour la victoire de l’Ukraine et la défaite de la Russie, toutes deux définies en termes maximalistes et de plus en plus inaccessibles, cherchent à étouffer les perspectives plus réfléchies et nuancées, privant ainsi le public d’un débat démocratique sur les questions existentielles de la guerre et de la paix.
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Magdebourg et la fin du « déséquilibré »…
L’attentat de Magdebourg marque un genre de tournant dans le traitement de ce type d’épisode. Ces attentats ont tous en commun d’être perpétrés par des ressortissants étrangers, ou convertis à l’islam et vont donc à l’encontre des doxas européennes qui voudraient que cette religion soit compatible avec l’Occident, même Marine Le-Pen le dit, et entaillent sérieusement le narratif du vivre ensemble qui n’existe pas, puisque même nos dirigeants appellent à plus de « mixité sociale », traduire « mixité ethnique », comme quoi, cette mixité n’existe pas ou pas assez. Gérard Collomb, ancien ministre de l’intérieur et ancien maire de Lyon parlait plus justement de deux sociétés qui vivent côte à côte, sans se croiser donc et qui allaient bientôt se retrouver face à face, on y est.
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La Géorgie prise en tenaille: l'Occident impose des sanctions aux «amis de Moscou»
Source: https://report24.news/georgien-im-zangengriff-westen-verh...
Les événements se précipitent en Géorgie. Les dernières vicissitudes dans ce petit pays, mais stratégiquement important, situé sur le littoral de la mer Noire, révèlent un jeu de pouvoir complexe entre l'Est et l'Ouest, jeu dans lequel la Géorgie se retrouve de plus en plus entre les mailles du filet des grandes puissances. Washington et Londres ne veulent manifestement pas respecter les résultats des élections démocratiques. Cela sent le chantage.
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L’OTAN veut détruire nos droits sociaux pour faire la guerre à la Russie
C’est ce jeudi 12 décembre 2024 que le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a donné son premier discours dans l’exercice de ses « fonctions » à l’occasion d’un débat organisé à Bruxelles par Carnegie Europe.
J’en ai lu la retranscription trouvée sur le site officiel de l’OTAN.
Vous retrouverez la retranscription (je crois complète) de son discours à la fin de ce texte, disponible bien sûr sur le site de l'OTAN.Dans mon texte, je ne m’arrêterai pas à contester les propos obsessionnels de Mark Rutte dans sa description du mal absolu que représentent pour l’Occident la Russie, la Chine, la Corée-du-Nord et l’Iran, cela sera pour une autre fois.
Je me suis contenté, pour l'occasion, de lire les propos du patron de l'OTAN au sujet de la mise de l'Union européenne en état de dictature militaire, contre les droits sociaux et démocratiques des citoyens européens, pour le plus grand plaisir du complexe militaro-industriel.
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Roumanie: le rôle (pas si caché) des Etats-Unis derrière le chaos électoral
par Roberto Vivaldelli
Source: https://www.ariannaeditrice.it/articoli/romania-il-ruolo-...
La semaine dernière, la décision de la Cour constitutionnelle roumaine d'annuler le premier tour des élections présidentielles, quelques jours avant que devait se tenir le second, a fait couler beaucoup d'encre. Cette décision a eu pour effet de réinitialiser le processus électoral, le gouvernement étant appelé à fixer une nouvelle date pour le scrutin. Le premier tour, qui s'est tenu le 24 novembre, avait été remporté à la surprise générale par Călin Georgescu, indépendant de droite et critique à l'égard de l'OTAN, qui devait affronter au second tour la pro-européenne Elena Lasconi, du parti Sauver l'Union roumaine. Voici ce qui se cache derrière tout cela.