Madame la Ministre,
Depuis plusieurs semaines, dans nos campagnes, des décisions s’abattent avec une froideur presque clinique. Elles ne laissent derrière elles ni débats ni alternatives, seulement des exploitations mutilées, des bâtiments vidés, des cours de ferme figées. Des éleveurs sont contraints d’assister, sans pouvoir s’y opposer, à l’anéantissement de leurs cheptels. Ce qu’ils vivent n’est pas une simple mesure sanitaire. C’est un choc. Une violence imposée.







