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Europe et Union européenne - Page 596

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

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    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Déferlement migratoire : La lettre des Bompard au pape François, par Franck Delétraz

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    Reçus lundi au Vatican avec quelque 150 élus de la région PACA, Jacques et Marie-Claude Bompard, accompagnés de Marie-France Lorho, Marie-Thérèse Galmard, Yann Bompard et Xavier Fruleux, ont à cette occasion remis en mains propres au Saint-Père une lettre qu’ils ont joliment tournée pour lui faire part des « doutes » et « incompréhensions » que suscitent les multiples interventions de l’Eglise en faveur de l’accueil des « migrants » et attirer son attention sur la menace que fait peser l’immigration massive sur l’Europe.

    « Une profonde confusion »

    Une démarche particulièrement bienvenue, au moment où de nombreux fidèles s’interrogent en entendant François leur rappeler régulièrement leur devoir d’accueil et où « les paroles et admonestations de quelques clercs sur le sujet » les laissent « dans une profonde confusion ». C’est que, souligne cette lettre, à l’heure où « l’Europe dans son ensemble est en proie à une crise identitaire et politique majeure » et où « la France demeure incertaine dans sa volonté de maintenir (son) identité hellénico-chrétienne », ces paroles créent en nous, catholiques, « un écartèlement moral entre d’une part la nécessité de présenter la paix civile par l’unité et d’autre part l’accueil inconditionnel des migrants, souvent présenté comme un devoir absolu ». Une confusion volontairement aggravée par les médias qui, la plupart du temps, ne rapportent des interventions de François que ce qui sert leur combat immigrationniste. Ainsi, écrivent les Bompard, « dans le discours contemporain, majoritairement véhiculé par des médias ignares et idéologiquement orientés, la parole de l’Eglise n’est perçue qu’à l’aune des valeurs en vogue de la propagande ». Une allusion à ceux qui s’appuient sur une interprétation abusive du Bon Samaritain, en oubliant que Saint Thomas d’Aquin nous a enseigné qu’« il faut que l’affection de l’homme soit ordonnée par la charité, que d’abord et principalement il aime Dieu, ensuite soi-même, enfin le prochain, et parmi les prochains, davantage ceux qui sont les plus proches et plus à même de nous aider ».

    Risque de déstabilisation

    Or, souligne la lettre, « alors même que nombre de nos proches souffrent de la misère matérielle et spirituelle la plus grave », la France et l’Europe « auraient l’obligation morale d’accueillir non seulement les réfugiés de toutes les guerres mais aussi les émigrés de tous les pays, et ce au risque de la déstabilisation politique et sociale ». Il faut d’ailleurs rappeler ici la constitution apostolique Exsul familia de 1952, dans laquelle Pie XII précisait non seulement que l’immigration doit concerner « des étrangers nécessiteux et honnêtes », mais aussi que celle-ci peut être limitée pour des « motifs d’utilité publique ». Or, ce sont précisément ces « motifs d’utilité publique » que mettent en avant les Bompard dans leur lettre. Lorsqu’ils soulignent par exemple que « cette convergence de migrations pour la plupart économiques voile parfois l’arrivée de combattants qui ont pour objectif avoué la conquête religieuse de l’Occident ».

    Aussi demandent-ils au Saint-Père en conclusion de bien vouloir participer « à l’éclaircissement de ces lacunes » afin de « saisir avec clarté où se trouve notre devoir de charité ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 mars 2018

    https://fr.novopress.info/210132/deferlement-migratoire-la-lettre-des-bompard-au-pape-francois-par-franck-deletraz/

  • Suède : 75% des mineurs clandestins sont en fait majeurs

    Il s'agit des résultats de tests faits sur les pseudos mineurs migrants. En France, combien de temps va-t-on berner la population?

    La affirme que sur 10 000 test osseux effectués sur des clandestins "adolescents", 75% d'entre eux révèlent qu'ils sont majeurs.

  • Un ministre : « Le dernier attentat en France prouve qu’il y a un lien étroit entre immigration et terrorisme. »

    6a00d83451619c69e201bb09fe7884970d-200wi.jpgC'est le ministre hongrois des Affaires étrangères qui déclare cela :

    « La dernière attaque terroriste en France prouve qu’il existe un lien étroit entre immigration et terrorisme. La Hongrie estime que l’immigration n’est pas utile mais est un danger vital, c’est le devoir d’un gouvernement de protéger ses citoyens »

    En France, nos ministres sont convaincus que cela n'a rien à voir... D'ailleurs, l'identité des terroristes le prouve :

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/un-ministre-le-dernier-attentat-en-france-prouve-quil-y-a-un-lien-%C3%A9troit-entre-immigration-et-terror.html

  • « La qualification dépréciative » : petite leçon de propagande

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°193 – mars 2018)

    Qualifier pour disqualifier, étiqueter pour discréditer, préciser pour déprécier : dans la propagande du Système, les adjectifs qualificatifs occupent une place privilégiée. La technique de « qualification dépréciative » étant utilisée de façon systématique et pourvue d’une incontestable efficacité, il n’est pas inutile de l’examiner en détail.

    Pour tenter de freiner l’influence croissante des forces politiques qui lui sont opposées (le FN en France, l’AFD en Allemagne, le FPO en Autriche, La Ligue et ses alliés en Italie, les partis au pouvoir dans les pays de Visegrad), le Système et ses relais médiatiques leur attribuent de façon systématique des étiquettes dépréciatives et des qualificatifs négatifs ou infâmants. Comme quiconque peut aisément le constater, en écoutant un journal télévisé par exemple, les noms des partis anti Système ne sont jamais prononcés par les politiciens, les journalistes et les commentateurs sans que leur soit accolé un adjectif destiné à les disqualifier : « europhobe », « populiste » ou encore « extrémiste »…  (nous illustrerons la chose à l’aide des articles que Le Monde, l’un des principaux organes de propagande du Système, fait paraître ces jours-ci sur l’Italie).

    L’efficacité de la technique tient à deux paramètres : le choix du terme utilisé, premièrement, sélectionné parmi ceux qui provoqueront le plus sûrement dans l’opinion un réflexe de rejet ; l’effet de répétition, deuxièmement, qui dans l’esprit de chacun finit par rendre le lien entre le nom et l’adjectif évident et incontestable.

    Le lexique utilisé par la propagande du Système pour discréditer les opposants est composé de quatre qualificatifs principaux, qu’il convient de recenser et de décrypter :

    • « L’europhobie »

    Les partis opposants sont qualifiés tout d’abord par le Système et ses relais médiatique de partis « europhobes », ou « eurosceptiques » ou même « anti-européens » (voir cet article et cet autre).

    Le procédé est efficace. La grande majorité des gens en effet sont favorables à l’Europe, à la coopération entre Européens et à la paix en Europe, bien sûr, avant toute chose : ils y regardent donc à deux fois avant d’apporter leur appui à des partis réputés hostiles à la « construction européenne ».

    Or l’accusation est mensongère. Tous les partis anti Système sont certes hostiles à l’UE, à ses méthodes anti démocratiques, à ses orientations mondialistes et libérales, à sa politique immigrationniste. Aucun des partis opposants du Système ne souhaite en revanche la rupture entre pays européens. Aucun ne refuse de rechercher entre eux des coopérations. Aucun ne remet en cause la nécessité de disposer d’institutions permettant d’organiser la coopération entre européens.

    Contrairement à ce que prétend la classe dirigeante, les opposants au Système ne sont donc nullement europhobes : dire non à l’UE, ce n’est pas dire non à l’Europe.

    • « Le populisme »

    Le deuxième qualificatif dépréciatif accolé aux partis anti Système est lui aussi largement utilisé : « populisme ». Les partis en question sont présentés comme « populistes », hostiles aux élites et « adeptes de la théorie du complot » (voir cet article).

    L’effet recherché par le choix du mot populisme est de sous-entendre que les opposants sont des démagogues. Or la démagogie, technique de pouvoir consistant à séduire en proférant des mensonges, en se servant des élites comme boucs-émissaires et en dénonçant des complots imaginaires, ne peut que susciter la réprobation.

    On notera tout d’abord que le terme de populisme n’est jamais clairement défini par ceux qui l’utilisent : la propagande se contente de prononcer le mot, en comptant sur son effet péjoratif.

    De même, concernant l’accusation implicite selon laquelle les opposants sont des démagogues, c’est-à-dire des menteurs, les défenseurs du Système ne donnent jamais de précision sur les mensonges dont il s’agit.

    L’accusation de complotisme est tout aussi floue et infondée. Le concept de « théorie du complot » a été inventé par la propagande du Système pour assimiler les opposants à ces groupuscules délirants qui croient détecter à tout propos des opérations souterraines menées par des forces occultes. Or, s’ils mettent en cause les politiques et les projets du Système, les opposants ne dénoncent en revanche aucun « complot ». Et pour cause : les politiques du Système ne peuvent relever du complot puisqu’elles n’ont rien de secret : elles sont à l’agenda de toutes les réunions internationales, à Bruxelles, à Washington, à Davos (voir cette chronique).

    De même enfin, le Système accuse les opposants de cultiver « la haine des élites ». Là encore la mise en cause est malhonnête. Si les électeurs des partis anti Système se défie des élites actuelles, ce n’est évidemment pas par anti élitisme de principe, mais parce qu’ils sentent bien que ces élites n’agissent pas en fonction de l’intérêt général.

    Le « populisme » est donc pleinement légitime. Les élites d’aujourd’hui trahissent le peuple, qu’elles méprisent : le peuple commence à s’en rendre compte et vote en conséquence. 

    • « L’extrémisme »

    Une autre série de qualificatifs destinés à déprécier vise le positionnement politique : le Système accuse les opposants d’être « d’extrême-droite », d’être « anti républicains » et même d’être en réalité des « fascistes » (voir cet article).

    Là encore ces accusations sont efficaces. La plupart des gens n’aiment pas l’extrémisme, porteur de violence. Ils aiment encore moins le fascisme, l’allié du nazisme. Enfin la majorité des gens s’estiment républicains : toute autre position leur paraît relever de l’obscurantisme et conduire à la négation des libertés.

    Toutes efficaces qu’elles soient, les accusations portées par le Système contre ses opposants sont, là encore, mensongères. Fascisme ? L’accusation n’a pas de sens. Le fascisme ne s’est jamais implanté en France. Au contraire, l’extrême-droite d’avant-guerre, qui était violemment anti allemande, s’est massivement engagée dans la résistance (tandis que la plupart des figures de la collaboration venaient de la gauche…). Quant à Mussolini, faut-il le rappeler, il était socialiste…

    Extrême-droite ? Les partis anti Système sont hostiles à l’immigration. Mais ils sont également opposés à la mondialisation, facteur d’enrichissement des capitalistes et d’écrasement de la classe moyenne : ils rejoignent ainsi sur ce point… l’extrême-gauche. Rappelons au passage que l’extrême-droite française historique, avec Barrès, avec Maurras, était anticapitaliste et favorable aux politiques sociales.

    Anti républicains ? Parmi les opposants « de droite » au Système, la plupart ne se disent pas opposés à la république. Ils aimeraient même que l’un des principes républicains, la démocratie, soit mieux respecté, que les partis d’opposition soient mieux représentés au parlement et que soient organisés des référendums sur les principaux sujets qui engagent l’avenir du pays.

    Apportons au passage cette précision. Pour notre part, nous pensons que les opposants au Système ne devraient plus hésiter à mettre désormais en cause ouvertement les « valeurs républicaines », l’individualisme, la laïcité anti catholique, le matérialisme, la haine de la tradition, l’universalisme. Ce sont ces « valeurs » qui, selon-nous, sont à l’origine de la ruine probable de la civilisation européenne. Pour se ressourcer et se renforcer, les opposants au Système auraient intérêt désormais, nous semble-t-il, à rompre avec les valeurs et le cadre mental imposés par l’élite dirigeante, en France et en Europe, et à assumer, revendiquer et expliquer une position de transgression idéologique. Nous y reviendrons.

    Terminons sur l’accusation « d’extrémisme ». Les oligarques au pouvoir dans la plupart des pays d’Europe mènent une politique mondialiste et immigrationniste radicale. Ils n’ont pas hésité à délocaliser les emplois dans les pays à bas coût, réduisant au chômage une fraction considérable de la population. Ils abolissent les frontières économiques, enrichissant les riches comme jamais et déstabilisant les classes moyennes. Ils ont entrepris d’organiser une immigration massive, qui aboutira à la mise en minorité prochaine de la population de souche sur son propre territoire. Nous sommes là aux antipodes du registre des politiques modérées et raisonnables.

    L’accusation d’extrémisme est donc parfaitement malhonnête. C’est le mondialisme et l’immigrationnisme qui sont extrémistes. Les extrémistes ? : ils sont au pouvoir !

    • « La haine raciste »

    L’accusation la plus grave porte, comme de juste, sur la question de l’immigration, la plus vitale de toutes : le Système accuse les opposants d’être mus par « la haine raciste » (voir cet article).

    Là encore l’accusation porte, et nuit à ceux qu’elle vise. Personne en effet n’aime la haine, la violence qu’elle provoque, les guerres qu’elle annonce. Personne n’aime le racisme, marque de fabrique des crimes nazis.

    Mensonge, pourtant, là encore. Les tensions raciales ? Ce sont les dirigeants qui les provoquent en organisant une immigration massive. La haine ? Ce sont plutôt les immigrés qui manifestement l’éprouvent bien souvent à l’égard du pays d’accueil et des autochtones. La haine, encore ? Elle est souvent du côté du Système et de ses partisans, qui ne se privent pas de brandir celle qu’ils éprouvent pour les « fascistes », les « racistes », « l’extrême-droite » (voir cette chronique).

    Quant aux anti Système, ils n’ont généralement pas de haine pour les immigrés, qui franchissent une porte qu’on leur tient grand ouverte. La haine, quand il y en a, c’est à l’oligarchie immigrationniste qu’ils la réservent.

    La haine ? Ceux qui la dénoncent à tout propos sont ceux qui l’ont installée.

    Europhobie, démagogie, extrémisme, haine raciste…. : toutes ces grosses ficelles tiendront-elles encore longtemps (voir également cette chronique et celle-ci) ? Combien de temps encore les Français et les Européens, confrontés à l’invasion de leur continent, se laisseront-ils intimider, subjuguer et inhiber par la propagande du Système ?

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • ÇA FUME EN AUTRICHE ? LE FPÖ FAIT UN TABAC !

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    On savait depuis longtemps que ce qu’il est convenu de nommer « l’extrême droite » a toujours eu le sens de la fête et de la convivialité. Cela se vérifie une fois de plus en Autriche, là où le FPÖ populiste participe à la coalition gouvernementale et vient de faire appliquer l’une de ses principales promesses de campagne : pouvoir, dans des zones prévues à cet effet, à nouveau fumer dans les bars et les restaurants.

    Le vice-chancelier Heinz-Christian Strache, chef du parti en question, lui-même fumeur invétéré, affirme ainsi : « Il faut en revenir avec la liberté de choix pour tous. Les gens devraient décider eux-mêmes s’ils veulent s’asseoir dans la zone fumeurs ou non-fumeurs. » Et d’invoquer à ce propos le nécessaire « esprit de libre entreprise ». Aussitôt, le camp du bien et de la bonne santé fait bloc et part en guerre contre la « tschick » – soit la « cigarette », comme on dit en langue vernaculaire.

    Le patron du FPÖ, connu pour ne pas donner dans le light et le sans-filtre, dénonce en retour les « fétichistes de la santé » et adopte, pour cri de ralliement : « Vive le Tschickistan libre ! » À entonner à pleins poumons, SVP. On notera encore que, là-bas comme ici, la délationnite se répand comme un cancer, avec une pétition déjà signée par 540.000 Autrichiens dénonçant cette mesure gouvernementale.

    Si cette dernière atteignait les 900.000 signataires, Heinz-Christian Strache prévient toutefois que cette loi pourrait être « repensée », estimant que « la démocratie directe doit rester gagnante ». Non contente de prôner la jovialité, « l’extrême droite » est donc respectueuse de la voix du peuple ; cela, encore une fois, se savait un peu déjà. Ce qui n’est pas tout à fait le cas de ses opposants locaux qui, non contents de titrer leur pétition en anglais, « Don’t smoke! », utilisent de plus une forme impérative propre à dresser les uns contre les autres, pour reprendre la formule désormais consacrée.

    De plus, on remarquera que la même « extrême droite » incarne ici une indéniable forme de résistance, tandis que la coalition du beau et du vrai se contente de lâchement baisser les bras, déplorant seulement que « l’Autriche s’entête à rester le dernier bastion fumeur dans une Europe presque entièrement dénicotinée », même s’agissant d’un antique fantasme hitlérien, le défunt chancelier étant aussi connu pour son anti-tabagisme militant. Comme quoi l’esprit munichois n’en finit plus de gravement nuire à la santé. À propos de santé, il va de soi que les experts en la matière se liguent en force contre les fumeux projets gouvernementaux ; logique, les experts ont toujours raison et campent immanquablement du bon côté de la barrière. Autrement, ce ne seraient pas des experts dignes de ce nom.

    D’un strict point de vue économique, on conviendra certes que les fumeurs peuvent effectivement coûter cher à soigner. On rétorquera que, censés mourir avant les autres, on devrait, au lieu de les stigmatiser, leur dresser des statues pour les économies réalisées grâce à eux par les caisses de retraite. Comme quoi, les seules logiques comptables…

    On ajoutera, pour finir, que Heinz-Christian Strache aggrave son cas en faisant tourner à plein régime l’industrie locale du houblon. Pourtant, un Autrichien sans sa chopine de bière, c’est un peu comme Dupond sans Dupont, la Castafiore sans ses bijoux ou le capitaine Haddock sans son whisky : une sorte d’anomalie ; au même titre que cette « extrême droite », d’ailleurs, qui persiste à défendre les libertés les plus élémentaires dans des sociétés de plus en plus punitives.

    ¿No pasarán? Prefero aller fumar una clopa! si vous me passez l’expression.

    http://www.bvoltaire.fr/ca-fume-autriche-fpo-tabac/

  • La Pologne, nation résistante

    « France, fille ainée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » La question posée par Jean-Paul II au Bourget en 1980 avait fait tiquer certains commentateurs : pouvait-on parler du baptême d’une nation ?

    Pourtant, en 1996, à Reims, le pape 'polonais parlait encore de « l'âme française ». Certes, le mot n'a pas le même sens que lorsque l'on parle de l'âme d'une personne mais les nations font partie du plan de Dieu elles ont des saint patrons et des saintes patronnes - pour la nôtre, la Sainte Vierge, sainte Jeanne d'Arc, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, sainte Pétronille et aussi des anges gardiens, comme le rappelle sainte Thérèse dans une poésie « Je suis Michel, le gardien de la France, grand général au royaume des deux. »

    Sainte Thérèse écrit aussi, en s'adressant à Notre-Seigneur, « Ta face est ma seule patrie » mais cette priorité absolue donnée à Jésus Christ n'interdit pas aux hommes d'aimer leur patrie charnelle, au contraire. Le Catéchisme de l'Église catholique enseigne, au chapitre concernant le quatrième commandement (« Honore ton père et ta mère ») que « l'amour et le service de la patrie relèvent du devoir de reconnaissance et de l'ordre de la charité ». Dans Mémoire et identité, saint Jean-Paul II rapporte lui aussi le patriotisme au quatrième commandement. Il y définit en outre la nation comme « une communauté qui réside dans un territoire déterminé et qui se distingue des autres nations par une culture propre. La doctrine sociale catholique considère que tant la famille que la nation sont des sociétés naturelles et ne sont donc pas le fruit d'une simple convention. C'est pourquoi, dans l'histoire de l'humanité, elles ne peuvent être remplacées par rien d'autre. »

    C'est aussi en vertu du quatrième commandement que le chrétien dans la cité est tenu d'obéir à l'autorité politique, pour autant toutefois qu'elle ne contrevienne pas à la loi divine « Le citoyen est obligé en conscience de ne pas suivre les prescriptions des autorités civiles quand ces préceptes sont contraires aux exigences de l'ordre moral. "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" », résume le Catéchisme. La situation des chrétiens diffère donc, selon que le gouvernement qui préside aux destinées de la nation est respectueux ou pas de la loi divine - dont l'ordre naturel porte l'empreinte.

    La mission de la Pologne

    L'exemple de la Pologne fournit des illustrations de ces deux cas. Dans le premier, la nation est entrée en résistance contre un pouvoir communiste illégitime et imposé par l'étranger. L'opposition fut d'autant plus résolue et efficace qu'elle s'appuyait sur le catholicisme professé par une large partie de la population. Dans le second, on voit aujourd'hui la nation polonaise faire bloc derrière ses dirigeants pour résister aux oukazes de l'Union européenne, concernant non seulement l'immigration de masse, mais aussi une évolution des mœurs qui va à l'encontre de la loi naturelle et divine, en matière d'avortement ou de dénaturation du mariage.

    Le 22 octobre dernier, à Varsovie, le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin, évoquait à l'occasion du 1050e anniversaire du baptême de ce pays, « la mission de la Pologne dans une Europe désorientée », à laquelle elle montre « le chemin lorsqu'elle refuse de se plier automatiquement à certaines injonctions portées par la mondialisation libérale ».

    Après avoir évoqué le nazisme et le communisme dont les Polonais ont eu à souffrir, le cardinal met en garde contre une nouvelle idéologie du mal, « animée par l'ivresse de la transgression de toute limite au profit du dieu argent et par la volonté de démolir systématiquement la conscience morale », qui veut aussi « construire un homme nouveau, et à ce titre (…) n’est pas moins totalitaire que ses prédécesseurs. Son idole est non pas l'État total mais l'Individu total, délié de tout enracinement dans ses communautés naturelles que sont la famille et la nation. Au nom du progrès technique et économique, cet Individu devient un nomade soumis aux flux d'un monde gouverné par l'impératif de la mobilité généralisée et le désir fou de quitter la condition humaine avec ses limites pour jouir toujours davantage. »

    Au « drame de l'humanisme athée », qui se manifeste par la destruction de la famille et du mariage, le transhumanisme, l'immigration de masse (le cardinal Sarah met en garde contre « l'idéologie de l'individualisme [qui] promeut le métissage pour mieux araser les limites naturelles de la patrie et de la culture et engendrer un monde post-national et uni-dimensionnel dont les seuls critères seraient la production et la consommation »), le préfet pour la Congrégation pour le culte divin oppose « l'authentique humanisme européen [qui] a été fécondé par l'Évangile ».

    Et la France ? En apparence, sa réponse à la question du pape Jean-Paul II au Bourget a été négative et les « élites » politiques du pays n'ont eu de cesse, depuis, de nier ses racines chrétiennes au nom de la laïcité. Pourtant, une large fraction de sa population et, surtout, de sa jeunesse s'est aussi levée pour résister avec la Manif pour tous, en montrant qu'une partie de la nation française au moins veut rester fidèle, elle aussi, aux promesses de son baptême.

    Par Hervé Bizien monde&vie  15 février 2018

  • La Marine Le Pen finlandaise

    Laura Huhtasaari, la candidate anti-immigration du parti des Vrais Finlandais pour les élections présidentielles de 2018.
    Laura Huhtasaari

    Sur les huit prétendants à la présidence de la Finlande, aucun ne se distingue tout à fait comme Laura Huhtasaari.

    Le candidat du parti d’extrême droite finlandais est une aberration tant sur le plan du style que sur le fond. Elle ne gagnera pas l’élection présidentielle de dimanche, mais elle utilise son temps sous les feux de la rampe pour faire passer le message anti-immigration et anti-establishment de son parti.

    Elle déteste l’Union européenne, a applaudi le Brexit et soutenu Donald Trump – et pense que la Finlande est plus que prête pour son populisme.

    Laura Huhtasaari, 38 ans, est dans son élément sur la piste de campagne. S’adressant au centre-ville d’Helsinki à une foule dévouée qui a bravé l’hiver pour l’entendre parler, elle a lancé les plus grands succès de son programme populiste: elle s’est déchaînée contre une Union européenne autoritaire qui a fait de la « Finlande sa province », une élite politique finlandaise hors du commun indifférente à la classe ouvrière, et contre les dangers de l’immigration à grande échelle – principalement musulmane.

    Elle a rompu son discours en sortant du scénario et en s’engageant avec la foule, serrant la main et compensant sa rhétorique enflammée par un sourire, avant de dire à ses supporters de « reprendre leur pays » et de terminer la réunion de 30 minutes avec son cri de ralliement de son choix: « La Finlande d’abord! »

    « Je suis ici pour rappeler aux gens que le Parti Finlandais est vraiment une alternative au courant dominant », a dit Laura Huhtasaari à POLITICO dans une interview. « Je veux changer la direction de la Finlande et reprendre notre indépendance. »

    Ses commentaires percutants sur les immigrants et l’homosexualité ont brisé le moule de la politique traditionnellement terne de la Finlande et ses cheveux blonds d’argent et ses discours à la mode ont valu à Huhtasaari le surnom de « la Marine Le Pen finlandaise » dans la presse locale.

    Mais contrairement à Le Pen, les chances de Huhtasaari de gagner la présidence sont très faibles. Le président Sauli Niinistö est extrêmement populaire et les sondages du radiodiffuseur d’Etat YLE montrent qu’il recuielle 63 % des voix. Huhtasaari est à 6% selon un sondage récent, la plaçant en quatrième position derrière le candidat de Green League Pekka Haavisto et à égalité avec l’indépendant Paavo Väyrynen. Et alors que la course est sur le point de se resserrer dans les jours précédant le vote, la principale tension a été de savoir si Niinistö gagnera au premier tour de scrutin le dimanche ou s’il devra aller au second tour le 11 février.

    Cependant, Laura Huhtasaari n’a pas perdu sa campagne. La femme politique inexpérimentée – elle n’est au parlement que depuis trois ans – a utilisé la plateforme nationale pour préparer la base du Parti finlandais en vue des élections législatives et européennes de 2019 et reprendre son élan après son retrait du gouvernement de coalition l’été dernier.

    La candidature présidentielle a également été une répétition générale pour affiner ses compétences politiques et introduire son message dans la politique finlandaise traditionnelle, ce qui, selon Laura Huhtasaari, est un terrain fertile pour ses idées populistes.

    « La Finlande est un peu en retard si on la compare à d’autres pays européens », a dit Huhtasaari. « Les partis anti-immigration gagnent et les gens se réveillent partout. Ils se réveillent ici aussi. »

    Rendre la Finlande encore plus grande

    Le style de Huhtasaari est un patchwork d’autres politiciens populistes anti-immigration, empruntant à Le Pen la fusion du nationalisme et du maternalisme durs, adoptant l’eurosepticisme de Nigel Farage, ancien dirigeant du parti de l’indépendance britannique, et remixant les slogans de Trump en versions locales – « Finland first! « Reprenons la Finlande! » Même la casquette de baseball emblématique du président américain a été réinterprétée comme un bonnet violet avec « Laura » écrit sur le côté.

    « Elle fait circuler la rhétorique de nombreux autres dirigeants populistes », a déclaré Tuija Saresma, spécialiste du populisme de droite à l’Université de Jyväskylä. « Peu importe si ce qu’elle dit est vrai ou non, ses partisans la soutiennent toujours. C’est un phénomène nouveau pour la Finlande. »

    Avant d’entrer au Parlement, Laua Huhtasaari était enseignante de religion et enseignait aux enfants ayant des besoins spéciaux, et elle a étendu cette touche personnelle à sa politique. Cela a permis à Huhtasaari, vice-présidente du parti finlandais, de se faire connaître publiquement, tandis que Jussi Halla-aho, le dirigeant du parti et membre du Parlement européen, reste à l’arrière-plan en tant que stratège.

    Halla-aho a la réputation d’être l’enfant terrible de la politique finlandaise, choquant l’établissement dans le passé en décrivant l’islam comme une religion de pédophiles, en disant que les Somaliens étaient génétiquement prédisposés au vol, et que les problèmes de la dette de la Grèce ne pouvaient être résolus qu’avec une junte militaire.

    « Avant l’ascension du Parti finlandais, nous étions habitués à une forme de politique très maîtrisée », a dit Saresma. « Mais cela change. La politique devient plus émotive. »

    « Ils ont réussi à pousser l’aiguille en avant », a dit Vuorelma. « Ils ont réussi, mais ils ont perdu des voix. »

    Pour aller de l’avant, selon Emilia Palonen, spécialiste du populisme à l’Université d’Helsinki, Huhtasaari doit trouver un moyen d’élargir l’attrait du parti au-delà de l’immigration.

    Ils ont doublé sur une plate-forme très étroite et ils se sont peut-être endormis dans un coin.

    Dans l’esprit de Huhtasaari, cependant, les jours les plus brillants de son parti sont encore à venir et elle a l’intention de « s’en tenir à ses valeurs ».

    Son inexpérience s’est parfois manifestée pendant la campagne électorale: elle s’est débattue avec des questions politiques dans des débats télévisés, a été critiquée parce qu’elle ne pouvait pas cesser de réciter des slogans lors d’une interview avec le radiodiffuseur public YLE, et a été accusée de plagier sa thèse. Malgré tout, elle a réussi à sortir de la mêlée en grande partie intacte et n’ a pas l’intention de changer sa marque en tant que principal insurgé populiste de Finlande.

    « Je regarde l’exemple de Nigel Farage. Cela a pris 17 ans, mais Brexit est venu », dit Huhtasaari. « Je n’ai pas l’intention d’attendre si longtemps. »

    Source : Politico

    http://grandfacho.com/marine-pen-finlandaise/

  • Scandale pédophile de Telford : pour L’Obs, c’est embêtant car cela fait « le miel » de la « fachosphère », par Charles Demassieux

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    Au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère ».

    Officine progressiste où se concoctent des mixtures idéologiques destinées au plaisir sadomasochiste des Blancs qui se sentent ontologiquement coupables, L’Obs vient encore de sévir en titrant « Le scandale de pédophilie de Telford fait le miel de la fachosphère ».

    Donc, au lieu de compatir pour les victimes de ce durable réseau de pédophilie en Grande-Bretagne, L’Obs préfère pointer du doigt la « fachosphère », qui s’en est légitimement émue quand le silence faussement pudique des médias relevait non seulement de la faute journalistique, mais encore d’une autocensure, les responsables de cette abomination étant sans doute immaculés par leur origine non blanche et ne pouvant être balancés parce qu’ils n’aiment pas le porc !

    L’hebdomadaire accuse ainsi le « tweet outré de Gilbert Collard, plusieurs billets caricaturaux sur plusieurs sites d’extrême droite, et une tribune dans le FigaroVox », à savoir celle de Gilles-William Goldnadel qui, fort justement, « évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d’associations osent parler ».

    L’Obs ne s’arrête pas en si bon chemin et pinaille sur le nombre de victimes du réseau pédophile, estimé à environ un millier par le Sunday Mirror – qui a révélé ces crimes après une longue enquête –, rapportant de son côté, comme caution morale, les doutes d’un officier de police – laquelle, police, n’a pas vraiment brillé dans cette affaire de plus de trente ans – qui a déclaré à la BBC : « J’ai des inquiétudes sur le nombre de 1.000 car je ne sais pas sur quoi il se base et surtout parce que nous travaillons avec un nombre de jeunes personnes qui ont été victimes d’abus sexuels depuis plusieurs années, et il n’est pas du tout proche de 1.000. »

    Et de retranscrire, avec des pincettes, les propos de Lucy Allan, députée conservatrice de Telford – « Ces jeunes filles étaient très souvent issues de la classe ouvrière blanche, souffrant de fragilités multiples et c’est pour cela que leurs agresseurs les ciblaient » –, et ceux du Sunday Mirror – désignant les responsables de ces crimes comme étant « majoritairement des hommes asiatiques », issus notamment « de la communauté pakistanaise », et affirmant que « les autorités locales n’auraient pas tenu de dossiers sur certains agresseurs, issus de la communauté pakistanaise, “par crainte de racisme” ». Autant de propos qui semblent destinés à horrifier le lectorat de L’Obs et décrédibiliser leurs auteurs.

    Enfin, L’Obs prétend avec force que les faits n’ont pas été passés sous silence, soulignant que Libé Désintox – autre décodeur de la bonne pensée – a joint la BBC, qui va dans son sens. Chacun jugera en constatant la couverture médiatique a minima d’un scandale à contre-courant du vivre ensemble.

    À l’instar d’une Clémentine Autain obsédée par le mâle blanc dominant, L’Obs ne saurait-il admettre qu’il existe bel et bien des prédateurs sexuels en dehors de chez les visages pâles ?

    Si la honte était une ivresse, nombre de journalistes auraient une cirrhose !

    Charles Demassieux

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/210126/scandale-pedophile-de-telford-pour-lobs-cest-embetant-car-cela-fait-le-miel-de-la-fachosphere-par-charles-demassieux/