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Europe et Union européenne - Page 613

  • L’Europe des peuples face à l’Union européenne

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    2786715063.jpgFranck Buleux avait écrit un livre fort intéressant l'an passé sur la logique réunification de la Normandie. Il récidive ces derniers jours avec un nouvel ouvrage consacré à l'Europe des peuples. Notre confrère et ami EuroLibertés l'a interrogé. Cela donne :

    Vous publiez un essai sur l’Europe par opportunisme, du fait de l’actualité porteuse ?

    L’Europe fait effectivement couler beaucoup d’encre, mais surtout du point de vue des obligations faites aux États et aux citoyens par les normes impératives issues de l’Union européenne. Il est plus question de directives que de peuples dans le discours ambiant, même si un « réveil » se fait perceptible, ici ou là.

    Un réveil ?

    Oui, un réveil des peuples : l’Europe est constituée de nations-États, nous ne remettons pas cela en cause, mais aussi de patries charnelles fortement identifiées à l’intérieur des structures étatiques constituées. En effet, une nation ne pourrait-elle pas être constituée de plusieurs peuples ? Eh bien, au sein des États, des peuples se réveillent, de la Catalogne à la Lombardie, de l’Écosse à la Corse, chaque patrie charnelle revendique sa propre identité, parfois issue du fond des âges, spécifique. Cette identité peut être fondée sur une langue, une histoire, des traditions ancestrales communes…

    Vous évoquez dans votre titre les peuples contre l’Europe. Est-ce toujours le cas ?

    C’est effectivement un raccourci médiatique. Un peuple peut d’abord vouloir s’émanciper de la nation-État dont il est issu et, a contrario, souhaiter s’intégrer au sein d’une volonté européenne, et donc d’une structure de type fédérale. Chaque courant identitaire a ses propres options. Enfin, il faut distinguer l’Europe, véritable Finistère du bloc eurasiatique et l’Union européenne, structure humaine et, par nature, éphémère.

    On peut donc être régionaliste et européen ?

    Oui, vouloir, comme une grande partie de la population de l’Écosse, se défaire du Royaume-Uni pour mieux réintégrer l’Union européenne est un exemple emblématique de ce type de choix. Par contre, il est clair que ce type de régionalisme, de populisme identitaire, n’est pas persona non grata au sein de l’Europe actuelle. Par contre, un régionalisme antieuropéen est le plus souvent diabolisé par les institutions. Mais, au-delà des institutions, on peut être régionaliste et européen, sur le modèle d’une Europe aux cent drapeaux. La notion de nation est parfois très récente, en tout cas plus récente qu’un territoire enraciné.

    Les régionalismes européens ne sont donc pas homogènes ?

    Ni même unis, loin de là ! Dans mon essai, vous lirez qu’il existe des régionalismes proches des Verts, donc de l’ultra-gauche, mais aussi des communistes, de la droite souverainiste, libérale ou identitaire. En matière idéologique, il n’y a pas d’unicité. Il y a une volonté émancipatrice issue d’un fondement, parfois l’identité étatique sera perçue comme une manifestation colonialiste, d’où l’évolution, dès les années 1960, de certains régionalistes vers la gauche idéologique.

    Peut-on parler de populisme ?

    Absolument, le populisme est une réaction populaire à un certain ordre, issu d’une élite. Ici, il s’agit d’une réaction contre un État jacobin ou considéré comme tel (Tous les États européens ne sont pas aussi jacobins que le nôtre…). Ce populisme s’appuie sur l’histoire des peuples, sur la mémoire européenne : en ce sens, il se veut pérenne.

    Cette forme de populisme identitaire est-elle purement historique, voire ethnique ?

    Non, justement, le populisme fiscal a largement investi les programmes politiques des régionalismes, même les plus enracinés. On constate que, le plus souvent, les régions les plus riches sont les plus revendicatrices en matière d’autonomie, de délégations de pouvoirs issues de l’État central. Le Pays basque, la Catalogne, l’Écosse, la Lombardie et la Flandre sont des territoires qui se plaignent de payer pour les autres territoires, plus pauvres. L’Italie du Nord contre le Mezzogiorno ! Il y a, aussi, une forme de « régional-égoïsme ». Mais à l’heure de l’homo economicus, comment pourrait-on leur en vouloir ? Il y a bien longtemps que le régionalisme identitaire basque est devenu un régionalisme européo-compatible. La fonction économique a dépassé, dans le contexte basque, la fonction biologique… Je fais référence à cette tradition indo-européenne qui fait de la population basque, un peuple issu d’une langue homogène.

    Quel est le rôle de l’Union européenne dans cette poussée des régionalismes ?

    L’Union européenne prend en compte les régions, notamment via un système de dotations financières. Elle a compris que certaines régions étaient plus fidèles à l’Union que les États dont ces régions sont issues… Parfois, le mouvement régionaliste rejette les deux structures, l’État et l’Union… L’Union européenne est une structure mutante, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune figure préalable, elle peut-être un assemblage d’États comme une fédération supranationale ; en réalité, elle se situe entre les deux, mais elle pourrait favoriser les régions, pour pouvoir survivre. L’Union européenne est ce que les États en font, et surtout les majorités politiques issues de ces mêmes États… Elle ne théorise rien.

    Et la France ? Est-elle concernée ?

    Plus faiblement que la plupart de ses voisins.

    La France jacobine est menacée par l’autonomisme corse sur le Continent. Nous l’avons vu lors des élections régionales de 2005 : la victoire de l’union des autonomistes et des indépendantistes a choqué le pouvoir central. Vous lirez dans mon essai les liens entre les autonomistes et les institutions européennes. En métropole, les régionalistes obtiennent de bons scores en Alsace et en Bretagne (entre 5 et 8 %), des terres aux identités reconnues et maintenues. Au-delà, les territoires d’Outre-Mer sont plus sensibles aux sirènes indépendantistes, ce qui est logique compte tenu de leur éloignement géographique.

    L’Europe a perdu le Groenland…

    Oui, cela peut paraître anecdotique, mais je l’ai souligné dans mon essai car, outre le point de vue dimensionnel, cette terre est un véritable « pont » entre l’Europe et le Nouveau monde. La découverte de ce territoire par un homme du Nord est le début de la découverte du continent américain. La « perte » du Groenland est donc, symboliquement, dommageable car il isole l’Europe alors que notre territoire fut le véritable catalyseur du monde. Le Groenland fait toujours partie de la Couronne danoise, c’est une consolation.

    Et demain ?

    Je pense que l’Europe devrait se refonder sur les peuples qui la composent. Chaque ère de notre sous-continent a ses propres qualités : le Nord est porté, naturellement, vers la Mer, le Sud vers les relations méditerranéennes, l’Est a un rôle essentiel à réaliser avec notre partenaire russe.

    Et surtout, ne confondons pas l’Europe et l’Union européenne. L’une est éternelle, comme la vitalité de ses peuples.

    L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, préfacé par Georges Feltin-Tracol, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros.

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  • "LA HONGRIE SENTINELLE DE L'EUROPE", JEAN-CLAUDE ROLINAT S'EXPLIQUE...

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    Jean-Claude Rolinat, vous publiez aux éditions les Bouquins de Synthèse Nationale, votre 20e ou 21ouvrage, avec vous on ne sait plus ! Il est consacré à la Hongrie. D’où vous vient ce goût pour « l’étranger », au sens noble du terme. Vous trainez dans votre sillage la réputation d’être un « grand voyageur ». Vous avez d’ailleurs signé de nombreux papiers et reportages dans des titres amis comme National-Hebdo, Ecrits de Paris, Rivarol, Présent, Synthèse nationale et vous tenez chaque jeudi matin une petite chronique de politique étrangère sur RADIO LIBERTES, pourquoi ?

    JCR – Réputation un peu usurpée tout de même, il manque à ma collection, excusez du peu, l’Iran, la Chine, l’Australie, la Corée ou Taïwan, sans compter la…Corse, la plus proche de nos iles lointaines ! Les lectures de TINTIN, SPIROU et BUCK DANNY m’inspiraient plus que Le CID de Corneille ou LES PLAIDEURS de Racine ! J’ai sans doute été influencé par toutes ces aventures qui se déroulaient dans des pays réels ou imaginaires. Des occasions ici ou là, se sont présentées et j’ai un peu « bourlingué » partout où l’histoire s’écrivait. Ça continue, mais en classe « pépère ». Je pars en Pologne très bientôt, à la recherche du « plombier polonais » ! (rire…).

    Oui mais, la Hongrie, pourquoi consacrer un livre à la Hongrie ?

    JCR – C’est le premier titre d’une collection appelée, je l’espère, à s’enrichir d’un nouveau livre tous les 8 ou 9 mois, le temps d’une gestation en quelque sorte. La Hongrie est un pays à la longue mémoire, injustement traité par l’histoire, une terre matrice d’un peuple courageux : on l’a vu dans ses révoltes contre l’Autriche avant qu’il ne devienne un sage partenaire de l’Empire, face à la mainmise du bolchévique Béla Kun, dans son engagement – risqué – sur le front de l’Est, contre les Soviétiques par son héroïque résistance. Justement, l’année dernière, nous commémorions le 60e anniversaire de la révolte de Budapest qui, en 1956, fit l’admiration du monde entier. Les anciens du PC « F » à Paris doivent s’en souvenir encore, les murs de « l’HUMA » avaient eu chaud ! Ayant visité cet agréable pays - il y a de bonnes tables et la bière y est fraiche ! - et sa non moins séduisante capitale, Budapest, j’ai proposé à Roland Hélie ce titre, « La Hongrie, sentinelle de l’Europe ». Ce livre résume son histoire, analyse sa position actuelle de résistance – encore ! – à L’Union européenne, qui n’est plus qu’une sorte d’Union soviétique sans le goulag. Viktor Orban incarne cette fierté nationale, cette volonté de refuser l’invasion de sa patrie malgré le chantage et les diktats de Bruxelles. Pour cela, il est soutenu par les nationalistes de ce pays, notamment le JOBBIK, une variante très curieuse de l’espace nationaliste européen. Le seul mouvement classé à « l’extrême-droite » qui a, un peu, les « yeux de Chimène » pour la Turquie d’Erdogan.

    Mon éminent confrère Georges Feltin-Tracol, développe admirablement cet aspect dans un chapitre spécial.

    Cette collection « Notre belle identité européenne », est-elle appelée à s’enrichir ?

    JCR- Je l’espère. Le nombre de lecteurs de ce premier titre sera un indicateur. Il y a dans les terres de nos pères tant et tant de merveilles artistiques, touristiques, tant et tant de légendes et d’actes héroïques à vulgariser, qu’une vie ne suffirait pas à venir à bout de la tâche. Je pense à des Etats comme le Portugal ou la Grèce, et j’espère que des amis, spécialistes d’autres pays, pourront se joindre à nous et enrichir, au fil des ans, cette collection, une sorte « d’arsenal historico-politico-touristique » si vous me passez cette expression un peu « barbare » , pour lutter contre la désinformation qui gangrène nos chères petites têtes, de moins en moins blondes d’ailleurs….

    Jean-Claude Rolinat, nous vous remercions.

    Propos recueillis par Anne Ravinet

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  • Poutine à Versailles : j’y étais, je vous raconte

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    Voici un récit de la rencontre de Versailles vécue par Gabrielle Cluzel pourBoulevard Voltaire, publié hier mardi. Par ses référence historiques, mais aussi littéraires, ses réflexions d'ordre politique mais aussi culturel, on le verra, cet article de choses vues et les remarques qu'elles induisent, intéressera le lecteur royaliste, ou seulement patriote, de Lafautearousseau.  Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous)LFAR 

    110754293.jpgHier, Emmanuel Macron a reçu Vladimir Poutine à Versailles. Ils y ont tous deux donné une conférence de presse dans l’après-midi. J’ai eu la joie et le privilège d’y participer pourBoulevard Voltaire.

    Un journaliste de la presse alternative dans ce genre de rassemblement, c’est un peu Proust chez la duchesse de Guermantes. « C’est pour quel média ? », claironne, à l’entrée, la dame qui compulse ses listes d’un doigt mouillé, telle l’aboyeur à l’entrée du bal. « Boulevard Voltaire », chuchoté-je, en regardant à droite et à gauche comme si j’avouais être vendeuse dans un sex-shop. Non, tout va bien. Le cameraman, devant, me tient encore la porte. Il n’a pas dû entendre.

    Mais oui, j’ai pu rentrer. Mais non, on ne m’a pas refusé mon accréditation. Dites donc, on ne vit pas en Union soviétique, quand même… pour rester dans le registre géographique de la journée.

    Les journalistes sont invités à attendre dans la galerie des Batailles. Le cadre est somptueux, les murs sont couverts d’immenses tableaux chantant l’épopée militaire française sous l’Ancien Régime. Ils sont virils, guerriers, figuratifs, regorgent d’étendards dorés, d’uniformes chamarrés et de fierté française glorifiée : tout ce que déteste la gauche, mais on n’a rien trouvé de mieux pour en imposer au dirigeant d’une grande puissance avec lequel on souhaite négocier.

    « Il n’y a pas une culture française, mais des cultures françaises », a dit Emmanuel Macron, mais c’est pourtant celle-là – la grande, l’éternelle, la belle, la seule qui incarne notre pays dans l’imaginaire étranger, à défaut de peupler encore celui des Français – qu’il a choisie. Eh pardi ! Je le comprends : le premier qui réussit à inspirer le respect à qui que ce soit à l’ombre d’un plug anal vert pomme, assis dans l’entonnoir du vagin de la reine, me prévient.

    Si la ponctualité est la politesse des rois, on se souvient vite qu’en dépit du cadre, on est en république. Les journalistes poireautent, poireautent, poireautent. Les plus à plaindre sont les chaînes d’information continue. Elles se refilent le micro pour commenter, sur l’air d’une pièce de Beckett En attendant Macron. « Les deux présidents ont passé une heure à discuter ensemble, ils avaient beaucoup de choses à se dire. » Certes. Ils ont aussi passé une heure à table. Ils devaient avoir très faim, hein ? 

    Les présidents arrivent enfin.

    Macron évoque dès le début Pierre le Grand, et Poutine Anne de Kiev. Tous deux une amitié franco-russe qui n’a jamais cessé. Hollande, devant sa télé, doit s’étrangler. Poutine avoue être très impressionné par Versailles, qu’il n’avait jamais visité. Macron cite son ministre de la Culture, éditeur, qui a publié Tchekhov et Dostoïevski. L’un et l’autre annoncent un partenariat culturel, dans lequel les jeunesses des deux pays auront grande part.

    Puis vient le tour de la Syrie : la priorité absolue est la lutte contre Daech, et elle passe par la coopération des deux pays. Ils parlent même – à l’initiative d’un journaliste de l’AFP – de la rencontre entre Poutine et Marine Le Pen. Poutine ne renie rien, bien au contraire – « Marine Le Pen a toujours œuvré pour le rapprochement avec la Russie ». Macron ne lui en fait pas grief puisque, finalement, c’est lui qui a gagné.

    Le parcours d’Emmanuel Macron aurait été d’ailleurs presque sans faute… sans la question d’une journaliste de Russia Today : celle-ci s’étonne de l’ostracisme dont son média a fait l’objet durant sa campagne. « RT et Sputnik sont des organes d’influence, pas des journalistes », s’emporte-t-il, se prenant de ce fait légèrement les pieds dans le tapis : parce que tous ces braves gens de la presse française ici présents ont toujours été, peut-être, à l’endroit de Vladimir Poutine, d’une parfaite neutralité ?

    On retiendra cependant un mot de son discours : « Je suis un pragmatique », qui laisse enfin espérer un retour salvateur à un peu de realpolitik. On peut être de la presse alternative et constater les évolutions positives, non ?   

     Ecrivain, journaliste

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un migrant ougandais viole une femme mais ne peut être expulsé car homosexuel

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    L’Ougandais Emanuel G. est demandeur d’asile en Allemagne car il prétend être persécuté pour son homosexualité dans son pays d’origine. L’individu, âgé de 37 ans, a suivi, en septembre 2016, dans la rue à Freising en Bavière, une femme se déplaçant à vélo.

    Il a saisi le guidon de l’engin, a attrapé la dame âgée de 29 ans, lui a déclaré désirer avoir une relation sexuelle, a jeté sa victime au sol, l’y a maintenue puis lui a abaissé avec l’autre main le pantalon et la culotte. Lorsque la victime a crié, l’Africain l’a menacée de tirer avec un pistolet. Après le viol, il a fui et a été arrêté un peu plus tard.

    L’agresseur vient d’être condamné à quatre ans de prison, mais devrait pouvoir sortir après avoir accompli la moitié de sa peine.

    Il ne pourra alors cependant pas être expulsé d’Allemagne vers l’Ouganda car, en tant qu’homosexuel, sa vie serait menacée dans ce pays.

    La victime a été incapable de travailler durant six semaines et a dû être prise en charge par un psychothérapeute.

    Le 22 mai 2017, toujours en Bavière, à Bad Reichenhall, un Allemand de 51 ans se déplaçant à pied a été agressé sexuellement par quatre individus à peau sombre après avoir été poussé dans un buisson, mais est arrivé à s’échapper. Il est légèrement blessé. Les agresseurs ont été arrêtés peu de temps après les faits à l’intérieur du foyer où ils résident.

    Alors que les autorités de divers pays d’Europe sont confrontées à la question de savoir comment déterminer si un réfugié prétendant être homosexuel l’est réellement, l’Allemagne a ouvert des centres pour demandeurs d’asile réservés aux homosexuels afin d’éviter à ceux-ci d’être agressés par des cohabitants peu enclins à accepter de les côtoyer. Au sein de foyers pour réfugiés, les agressions de personnes LGBT (lesbiennes, gay, bisexuelles ou transsexuelles) sont monnaie courante : violences physiques et psychiques, refus de traducteurs de parler avec elles, crachats, agressions et parfois même tentatives de meurtre.

    Si les agressions contre les femmes et enfants se produisent souvent en rue ou dans les piscines, les Allemands ne sont pas pour autant en sécurité à leur domicile. Ainsi, dans une autre partie de l’Allemagne, près de Wismar, au Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, une fille de 13 ans a été abusée sexuellement à son domicile par deux Turcs âgés de 19 et 31 ans, un vivant à Lübeck, au Schleswig-Holstein, et l’autre en Turquie. Lorsque la mère est rentrée à la maison, les agresseurs ont fui et ont été appréhendés par la police peu de temps après.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Il y aurait 23 000 djihadistes potentiels au Royaume-Uni !

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    8871-20170531.jpg« Le Royaume-Uni abrite 23 000 djihadistes », titrait samedi le Times. Jusqu’ici, les autorités faisaient croire aux Britanniques qu’il y avait environ 3 000 djihadistes potentiels dans leur pays, dont 500 faisant l’objet d’une enquête active des services chargés de la sécurité intérieure (MI5). Mais après l’attentat de Manchester, commis par un ressortissant britannique d’origine libyenne qui avait été suivi par le MI5, l’on apprend que ces 3 000 djihadistes sont en fait ceux qui font l’objet d’une surveillance active et que ce nombre correspond en fait aux capacités de surveillance du MI5. Quand un nouvel individu doit être incorporé à ce lot, il faut en transférer un autre dans le lot des 20 000 ne présentant plus qu’un « risque résiduel ».

    Aussi bien Salman Abedi, 22 ans, revenu de Libye peu avant de commettre le massacre de Manchester, que Khalid Masood, 52 ans, qui a volontairement écrasé des piétons avec sa voiture et a poignardé un policier devant le palais de Westminster en mars, faisaient partie de ces 20 000 djihadistes potentiels ne présentant plus qu’un « risque résiduel ». Depuis l’attentat-suicide de Manchester du 22 mai qui a fait 22 morts et 116 blessés (dont 19 très graves), parmi lesquels des enfants et des adolescents, la police britannique a procédé à une vague d’arrestations et quatorze hommes sont toujours détenus sur des soupçons de liens avec l’entreprise macabre du musulman Salman Abedi.

    Parmi les personnes arrêtées, le cousin de Salman Abedi qui s’était déjà distingué en regrettant sur les réseaux sociaux qu’Hitler ne soit plus en vie pour brûler les juifs.

    Cela pourrait être pire, rassurent les autorités britanniques, puisque cinq projets d’attentat terroriste ont été déjoués entre l’attaque de Westminster et celle de Manchester. Certes, mais à l’instar des autorités françaises, les autorités britanniques font preuve d’une grande légèreté. C’est ainsi qu’elles laissent courir libres les djihadistes qui reviennent des zones de combat comme la Libye ou la Syrie. C’est encore une fois le Times qui a forcé la ministre de l’Intérieur Amber Rudd à reconnaître que la loi votée en 2015 pour permettre de bloquer provisoirement le retour des citoyens britanniques ayant lutté aux côtés des islamistes à l’étranger n’avait été à ce jour utilisée que pour un seul djihadiste.

    Pourtant, un sondage YouGov conduit après l’attentat de Manchester pour le Sunday Times montre que 55 % des Britanniques souhaiteraient que ces combattants musulmans jouissant de la nationalité britannique soient interdits de retour.

    Olivier Bault

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 31 mai 2017

    https://fr.novopress.info/206033/il-y-aurait-23-000-djihadistes-potentiels-au-royaume-uni/

  • Politique & éco n°133, la tribune des économistes N° 3 - La vérité sur l’Euro : un faux problème

  • Trump met un coup d’arrêt à la folie immigrationniste du G7

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    En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ».

    Donald Trump divise. Le nouveau président états-unien est la cible préférée des médias qui ne manquent pas de relever son attitude grossière. Il sera? d’ailleurs? difficile de leur donner tort à chaque fois, tant l’homme peut se montrer aussi irrespectueux que peu intéressé par les détails. Toutefois, il faut porter au crédit de Donald Trump sa volonté de tenir face à la pression sur un certain nombre de sujets essentiels pour notre avenir, à commencer par la crise migratoire à laquelle l’ensemble du monde occidental est désormais confronté.

    Ainsi, lors du dernier sommet du G7 de Taormine (Italie), le « POTUS » a tenu à rajouter deux éléments au texte de six pages intitulé « Vision du G7 sur la mobilité humaine », élaboré par le Conseil italien, en collaboration avec différents services gouvernementaux d’autres pays membres, pour tenter de donner un cadre collectif à la gestion des crises migratoires :

    « En même temps, tout en garantissant le respect des droits de l’homme des migrants et des réfugiés, nous réaffirmons les droits souverains des États à contrôler leurs propres frontières et à fixer des limites claires sur les niveaux de migration nette, en tant qu’éléments clés de leur sécurité nationale et de leur bien-être économique. Cela peut consister en un renforcement des contrôles douaniers, en le développement de processus de retour au pays et une amélioration des dispositifs de coopération avec les pays d’origine. »

    Des ajouts qui ont passablement agacé Paolo Gentiloni, chef du Conseil italien, artisan principal d’un texte qu’il espérait à même de valoriser « l’aspect positif de la mobilité humaine et de l’intégration des migrants ».

    Malheureusement pour lui, et heureusement pour nous, Donald Trump avait fait de ce sujet l’une de ses priorités, se déclarant prêt à ce que le G7 ne communique pas du tout si la vision américaine n’était pas prise en considération. Il était temps de mettre un coup d’arrêt au chantage délirant des ONG, qui entendent dicter aux États, toujours garants de l’ordre international (jusqu’à preuve du contraire), leurs politiques migratoires.

    La position américaine au G7 trouvera certainement un appui auprès des pays d’Europe centrale, en première ligne contre le choc démographique en cours. Beata Szydło, Premier ministre polonais conservateur, s’est par exemple récemment opposée à Dimítris Avramópoulos, commissaire européen aux Migrations qui voudrait forcer la Pologne, l’Autriche et la Hongrie à accueillir des demandeurs d’asile « selon les quotas imposés ». Dans une intervention vibrante à la Diète, madame Szydło a interrogé les consciences de ses partenaires européens : « La Pologne ne cédera à aucun chantage de la part de l’Union européenne. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises. Moi, j’ai le courage de demander aux élites politiques : Où allez-vous ? Où vas-tu, Europe ? Relève-toi. Sors de ta léthargie ! Sinon, tu pleureras tous les jours tes enfants. »

    Le monde ne peut plus laisser faire. En 2015, un être humain sur 112 était « réfugié » ou « demandeur d’asile ». Dans un contexte économique marqué par l’augmentation de la dette souveraine de pays industrialisés, dans l’incapacité de retrouver un niveau de croissance convenable, nous sommes présentement beaucoup trop fragiles pour recevoir des « migrants » qu’il sera impossible d’intégrer, et encore moins d’assimiler. Il faut donc remercier Donald Trump, lequel a réagi de la meilleure des manières dans ce dossier brûlant.

    http://www.bvoltaire.fr/trump-met-coup-darret-a-folie-immigrationniste-g7/

  • Face au terrorisme islamique, nos dirigeants se comportent en munichois

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    La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel.

    On en sait un peu plus sur le « kamikaze » qui s’est fait exploser à la sortie d’un spectacle, à Manchester. Il est né dans cette ville, en 1994, de parents libyens qui avaient fui le régime du colonel Kadhafi. Ses voisins le décrivent comme « un jeune homme très discret », bon joueur de football, consommateur régulier de cannabis. Il aurait suivi, puis abandonné des études de management. Quelqu’un de « normal », comme disent régulièrement, en France, les proches des terroristes.

    Pas si normal que cela, cependant. Selon plusieurs journaux britanniques, il fréquentait une mosquée qui, dit-on, aurait autrefois levé des dons pour le djihad. Le ministre de l’Intérieur français a précisé que, selon les enquêteurs, « après un voyage en Libye, puis sans doute en Syrie, il se radicalise et décide de commettre cet attentat ». Il était, d’ailleurs, connu de la police, sans qu’on en sache les raisons exactes. L’enquête se poursuit. La police soupçonne un réseau. Sept interpellations ont déjà eu lieu…

    Beaucoup de points communs avec ce qui se passe en France. Certes, le Royaume-Uni est adepte du multiculturalisme, à un degré que notre pays n’a pas encore atteint, mais nous en prenons le chemin.

    Certes, plusieurs attentats ont été déjoués grâce aux services de renseignement, mais des mosquées salafistes subsistent, des « fichés S » sont dans la nature, des combattants djihadistes reviennent de Syrie ou d’Irak. Et, comme d’habitude après un attentat, le gouvernement annonce que l’état d’urgence sera prolongé et qu’une nouvelle loi de sécurité sera examinée par le futur Parlement.

    En France comme en Angleterre, c’est après coup qu’on réagit. On ne prend pas les devants. On renforce les mesures de sécurité, mais on ne s’attaque pas aux causes.

    Tout d’abord, on ne veut pas nommer le mal. Peut-on distinguer le terrorisme islamique de l’islam ? Force est de constater que tous les terroristes sont des musulmans, parfois convertis. Amedy Coulibaly, dans l’Hyper Casher, a pris le temps de faire sa prière avant l’assaut des forces de l’ordre. C’est peut-être un islam primaire, intégriste, caricatural – laissons les spécialistes se prononcer –, mais il prend sa source dans l’islam.

    Il faut avoir le courage de le reconnaître et prendre des mesures qui permettent de protéger les Français de confession musulmane qui veulent s’intégrer des pressions d’une minorité militante. Le terrorisme islamique n’a pas seulement pour objectif de s’attaquer aux mécréants : il veut aussi intimider ceux qui partagent leur religion et obtenir, sinon leur complicité, du moins leur passivité.

    Ensuite, on met en avant les principes de la démocratie avec lesquels il ne faudrait jamais transiger. Malheureusement, en temps de guerre, il faut savoir, momentanément, faire passer la sécurité avant le respect strict des droits de l’homme. La guerre, hélas, n’a jamais été un exercice de bonnes manières.

    Enfin, le modèle communautariste ne protège pas du terrorisme : plutôt que de se montrer complaisant à l’égard du multiculturalisme, il faut entreprendre une véritable politique d’assimilation. Dans ce domaine aussi, force est de constater que ce ne sont pas les immigrés d’origine européenne ni asiatique qui posent le plus de problèmes.

    La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel, qui met toutes les cultures sur le même plan, leur abandon de nos racines, des valeurs que la France a forgées à travers son histoire. Quand on fait table rase du passé, quand on remplace le sentiment national par le mondialisme, on s’offre désarmé aux coups de l’adversaire. Nos dirigeants ne sont que des munichois irresponsables qui nous livrent au totalitarisme.

    Philippe Kerlouan

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Horreur islamo-terroriste sans guillemets

    Sur le site du Figaro l'annonce du crime islamo-terroriste de Manchester, car c'est bien évidemment de cela qu'il s'agit, est annoncé ce matin comme une "attaque terroriste" avec des guillemets. Sans doute cette bizarrerie typographique d'apparence, résultant en fait de la reproduction d'une citation, a-t-elle vocation à être corrigée au cours de la journée.

    Beaucoup plus inhabituel un autre fait est souligné par Nadine Morano sur son compte Twitter : le fait qu'Emmanuel Macron n'avait pas encore réagi à l'attentat survenu à Manchester.

    Nadine Morano ne fait ici que constater : "5 h 24, pas encore de réaction du président Macron".

    Puisque l'on a fait de M. Le Drian un ministre des Affaires étrangères, et "de l'Europe" ce silence, que certains peuvent juger scandaleux, ne s'explique pas par une quelconque erreur de jeunesse d'un vieux ministre. Celui-ci, qui fut pendant 5 ans ministre de la Défense, sait parfaitement que nous sommes en guerre, que nous autres Européens sommes tous en guerre avec l'islamo-terrorisme. Le silence ne vient pas de lui.

    Il ne vient pas non plus du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dont la réaction officielle était apparue à 4 h 47…

    Il durera 3 heures de plus … jusqu'à 8 h 19 et 8 h 26 pour le couple exécutif parisien… qui parle alors de son "effroi" … de sa "compassion"… de la "lâcheté"… mais non de l'inspiration du terrorisme.

    À l'heure où ces lignes sont écrites voilà donc que l'on sait de cette attaque terroriste hier soir à Manchester.

    Cette explosion a fait au moins 19 morts, chiffre donné au départ, et près de 50 blessés lundi soir à l'issue d'un concert d'Ariana Grande dans la salle Arena à Manchester. Le bilan s'alourdira sans doute au fil des heures. Il était passé à 22 morts dont des enfants comptés à 8 h 41

    Les spectateurs, pour beaucoup des mineurs, ont dit avoir entendu une explosion juste à la fin du concert, alors qu'ils commençaient à sortir de la salle, vers 22 h 30, heure locale. Dans la salle, des scènes de panique ont eu lieu. Les spectateurs se trouvant du côté d'où semble être partie l'explosion se sont précipités de l'autre côté de la salle, provoquant une bousculade pour sortir.

    Chef du gouvernement britannique, Theresa May, a dénoncé dans la nuit une "épouvantable attaque terroriste" et a exprimé sa sympathie aux victimes et à leurs familles. Elle devait présider une réunion d'urgence à neuf heures, ce mardi matin.

    Quant au gouvernement de la France, premier ministre comme président, pseudo-droite ralliée et gauche molle recyclée, centre gris comme gauche caviar rebaptisée société civile, si sa réaction tarde n'y voyons pas le fruit du hasard. Mme Thérésa May au Royaume-Uni ainsi que le chef des travaillistes Jeremy Corbyn ont interrompu leur campagne électorale alors que le scrutin doit se dérouler dans moins de 15 jours.

    Les politiciens parisiens ne l'ont pas fait, au contraire, ils ne pensent qu'au vote communautariste qu'il faut encore et encore ménager. Donald Trump s'est sans doute trompé en acceptant, pour complaire à ses hôtes saoudiens, de désigner, avec 30 ans de retard, l'Iran actuel, celui qui vote pour Hassan Rohani, comme centre de l'islamo-terrorisme mondial (1)⇓. Mais au moins a-t-il plus ou moins qualifié l'adversaire qu'il pense devoir combattre.

    Les tartuffes que nous prenons pour des jésuites, les professionnels de la désinformation qui voudraient nous faire croire qu'ils représentent la liberté de la presse alors qu'ils en démontrent la servitude, vont tous, comme d'habitude, nous faire traîner en longueur.

    Comme s'il fallait attendre bien sagement que Daech daigne confirmer que les assassinats sont reliés aux assassins !

    Dans d'autres régions du monde ce n'est peut-être pas le seul terrorisme islamique qui frappe et qui tue. En d'autres temps l'Europe et sa civilisation ont été confrontées à d'autres monstres totalitaires, tel le bolchevisme, que sais-je encore. Mais ici et maintenant, hic et nunc, nous savons où est l'ennemi. Sans périphrase. Sans litote. Sans hésitation inutile. Sans retard à l'allumage. Sans complaisance pour ceux qui croient, toujours, devoir ménager, sans d'ailleurs rien en connaître, la RATP, religion d'amour, de tolérance et de progrès.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. (1) cf. "Iran : une défaite des totalitaires" et article de Renaud Girard dans Le Figaro du 22 mai.

    http://linsolent.typepad.fr/.a/6a00d8341c715453ef01bb085871ad970d-pi