Poutine ne s’y est pas trompé. Lui qui sait reconnaître les individus d’exception, et les apprécie, il traite Viktor Orbán d’égal à égal. Il n’a jamais refusé de le prendre au téléphone. Et de discuter avec lui de la marche du monde. Comme avec Donald Trump d’ailleurs, avec lequel il lui arrive d’avoir de longues conversations, bien qu’il ne soit plus officiellement président depuis 2020.
Ça change du traitement réservé à Fripounette. Après lui avoir plusieurs fois raccroché au nez, Vlad l’a blacklisté. S’il s’annonce, le standard du Kremlin le renvoie sur un répondeur qui diffuse sans fin de la musique cosaque. Ce serait une forme d’humour russe, m’a-t-on dit.