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Europe et Union européenne - Page 694

  • Une armée pénètre sur notre continent et l’UE surveille nos légumes…

    70 % des Européens considèrent que l’Union est une source de « tracasseries administratives »

    Connaissez-vous le règlement d’exécution n° 543/2011 du 7 juin 2011 ? Il prévoit des « normes obligatoires pour dix produits normalisés » (sic). Ces « normes de qualité » fixent des règles de calibrage pour toute une série de fruits et de légumes, prévoyant l’obligation de respecter des calibres minima et maxima, ou des échelles de calibrage. Obsédés par les normes, les hiérarques européens mesurent tout : diamètre, longueur, largeur, poids…
     
    Bien entendu, la France doit se conformer aux normes voulues par l’Union européenne, et les diverses institutions qui lui sont liées. Nous sommes les obligés d’une machine kafkaïenne, plus préoccupée par le diamètre des tomates que par la guerre qui menace. Vous pourrez, d’ailleurs, retrouver toutes les informations relatives au règlement susmentionné dans le Guide d’achat public de fruits, légumes et pommes de terre à l’état frais, publié  par le ministère de l’Économie et des Finances en avril 2012.

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  • La Hongrie dénonce le leurre de l’« asile politique »

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Il faut distinguer « l’invasion » de la « colonisation » : une invasion est une action sinon militaire, tout au moins violente, agressive… la « colonisation », elle, est non-violente ; elle n’en est que plus perverse.

    Ainsi, l’Europe ne subit-elle pas depuis plusieurs décennies une quelconque invasion migratoire, mais une réelle colonisation, débutée avec une immigration de main-d’œuvre et accélérée par des lois comme celle du regroupement familial. Soutenue par les partisans du « Village mondial » et de la repentance obligatoire de l’homme blanc pour son « lourd fardeau » d’un passé colonialiste mensongèrement présenté comme d’exploitation, cette colonisation est désormais ouvertement prônée depuis l’année dernière par Angela Merkel, la chancelière allemande, qui a imposé à son pays d’accueillir un million de migrants, prétendument réfugiés politiques.

    Mais tous les gouvernements européens ne sont pas complices de cette imposture de langage ; ainsi Zoltán Kovács, porte-parole du gouvernement hongrois, a dénoncé en juin dernier, lors d’une conférence de presse, que « les réfugiés syriens arrivant en Hongrie ne sont plus qu’à la troisième, quatrième, ou même cinquième place des arrivées en Hongrie, en fonction des jours. Cela prouve bien que les migrants viennent d’autres régions du monde et que l’Europe n’est plus face à une crise des réfugiés, mais à un gros problème d’immigration » (propos rapporté par le site Euractiv).

    Zoltán Kovács a par ailleurs dénoncé la duplicité de l’Union européenne dans l’aide apportée à la lutte contre cette colonisation avérée de notre continent : « Notre collaboration avec la Macédoine et la Serbie a été plus fructueuse que l’ensemble de l’approche européenne (…) Les mécanismes efficaces de gestion de la crise ne sont pas des actions communes ou plus de solutions européennes, mais des efforts des États membres eux-mêmes. »

    La Hongrie n’a désormais de cesse de dénoncer les pays qui ont capitulé face au tsunami migratoire : « Nous estimons que les propositions de la Commission, des institutions européennes, tentent de gérer des conséquences de ce qui nous arrive. Leur formulation elle-même est parlante. Ces propositions tentent de suggérer que nous devrions gérer la migration, au lieu de stopper la migration. »

    Et pour preuve de leurs accusations, les Hongrois indiquent que c’est plus de 100 nationalités différentes qui ont été répertoriées parmi les flots de migrants : preuve que l’asile politique a bon dos, qu’il n’est qu’un leurre, la réalité est bien celle d’une arrivée massive de colons extra-européens, comme l’a déjà démontré le nombre extrêmement faible de personnes âgées, d’enfants et de femmes parmi les colonnes de « réfugiés ».

    Une fois acceptés en Europe, nul doute que ces hommes jeunes exigeront un regroupement familial pour les leurs et que dans un long sanglot de charité mal-ordonnée, l’Union européenne accèdera à leurs desiderata.

    « Nous estimons que le système de quotas est une fausse mesure de solidarité. Est-il vraiment conseillé de forcer un État membre ou des États membres à accepter des politiques à cause de l’échec d’autres États ? Je fais ici référence au comportement de certains grands États membres l’an dernier, quand ils ont refusé d’appliquer le système de Dublin et les protocoles de Schengen, sans consulter les autres États », a encore ajouté Zoltán Kovács.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les slogans clairs et nets de la campagne hongroise contre l’immigration

    A deux mois et demi du référendum sur la politique d’immigration, le gouvernement hongrois a diffusé les premiers slogans de sa campagne d’information en faveur du rejet des quotas d’immigrés voulus par l’Union européenne. Ça dépote ! A se demander si le gouvernement de la Hongrie ne s’est pas inspiré de la communication directe de Robert Ménard à Béziers !

    Articulés autour de « Tudta ? » (« Le saviez-vous ? »), les slogans clament : « Le saviez-vous ? Les attentats de Paris ont été commis par des migrants », « Le saviez-vous ? Les abus contre les femmes ont augmenté de manière exponentielle depuis le début de la vague migratoire en Europe », « Le saviez-vous ? Depuis le début de la vague migratoire, plus de 300 personnes sont mortes du terrorisme en Europe », « Le saviez-vous ? Bruxelles veut que nous recevions un nombre de migrants équivalant à la taille d’une ville », etc. Le référendum est fixé au 2 octobre.

    Hongrie immigration

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  • La CEDH interdit à la France de lutter contre la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour Européenne des Droits de l'Homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l'enfant

    La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.

    Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l'homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu'elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d'enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats...

    Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que «La GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Et il assurait que «En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA.»

    Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.

    Par ses propos, Manuel Valls dénonçait à juste titre l'imposture des"fantômes de la République" : ce mythe développé par les partisans de la GPA consiste à faire croire que les enfants issus de GPA sont condamné à ne pas avoir d'identité civile en l'absence de transcription de leur acte de naissance à l'état civil français. Cette imposture doit cesser car ces enfants - et heureusement - ont bien des actes de naissance. Certes, ils sont établis à l'étranger mais cela n'a rien d'extraordinaire : des dizaines de milliers de personnes vivent en France alors que leur acte de naissance a été établi à l'étranger et ne sont pas retranscrits en France.

    Concrètement, seuls les parents d'intention sont gênés administrativement quand ils ont besoin d'obtenir un extrait d'acte de naissance attestant de la filiation de l'enfant. Autrement dit, cette affaire de retranscription à l'état civil français n'est qu'une manière de faire avancer la cause de la GPA pour ceux qui osent y recourir ou la défendre tout en prétendant être favorable à l'égalité homme-femme ! "De telles retranscriptions ne sont en rien une nécessité impérative" dénonce Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. "Ces recours devant la CEDH n'ont pour seul objectif que de faire avancer à petits pas la légalisation de la GPA en France. Ca suffit ! La marchandisation des femmes et des enfants, ça ne s'encadre pas, ça s'abolit" poursuit-elle.

    Pour toutes ces raisons, La Manif Pour Tous appellent les candidats à la prochaine échéance présidentielle à considérer la possibilité d'inclure dans leur programme la dénonciation du protocole liant la France à la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci trahissant gravement la mission qui est sa raison d'être.

    Quelques jours après les annonces du gouvernement sur la "PMA sans père", le risque d'une reconnaissance progressive du "droit à l'enfant" est une menace pour l'intérêt supérieur de l'enfant et la famille en général. La Manif Pour Tous sera attentive à la réaction du gouvernement qui doit impérativement faire appel de cette décision de la CEDH. Dans le cas contraire, ce serait un signal majeur en faveur du développement de la GPA, pratique sordide et intolérable. "C'est pourquoi nous étudions toutes les formes de mobilisation à la rentée, sans écarter l'hypothèse de nouvelles manifestations massives" conclue Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous."

    Marie Bethanie

  • La dictature Merkel : non l’Allemagne n’est pas une démocratie ! [rediffusion]

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia ♦ Angela Merkel a pris la décision de laisser entrer en Allemagne 800.000 immigrés supplémentaires (plus qu’il n’y a de naissances en Allemagne) – des immigrés appelés pour la circonstance « réfugiés » – et d’imposer aux Länder et aux communes de les accueillir en échange d’une aide du budget fédéral.

    Même s’il y a aussi derrière ce choix politique une opération de propagande internationale (montrer que cette fois l’Allemagne est dans le camp du bien !), cette décision ne manque pas de surprendre.

    En 2010, l’ancien ministre des Finances du Land de Berlin et membre du collège des directeurs de la Bundesbank, Thilo Sarrazin, a publié un livre choc consacré à l’immigration : L’Allemagne disparaît a été vendu à 2 millions d’exemplaires, preuve de l’ampleur des préoccupations du peuple allemand à propos de l’immigration. (*)


    A la même époque la construction d’une immense mosquée-cathédrale à Cologne a suscité d’intenses débats et de nombreuses manifestations.

    En 2014, le mouvement PEGIDA (Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) a multiplié les marches de protestation en Allemagne.

    Malgré cela Angela Merkel, utilisant la sidération provoquée par l’image d’un enfant mort sur la côte turque, impose une vague d’immigration supplémentaire.

    La raison est simple : l’Allemagne n’est pas une démocratie.

    • Malgré la préoccupation des Allemands à propos de l’immigration, aucun parti politique n’est en mesure de tenir un discours critique sur le sujet. Les grands partis se l’interdisent. Les petites formations – électeurs libres ou Alternative pour l’Allemagne – osent aborder la question de l’euro mais pas celle de l’immigration qui mobiliserait davantage d’électeurs mais les exposerait au risque d’être qualifiées « d’extrême droite », voire de « nazies ». Or la reductio ad hitlerum est particulièrement redoutable en Allemagne.
    • Le risque est d’autant plus grand pour des partis politiques alternatifs ou un mouvement comme PEGIDA que le gouvernement a à sa main une puissante police politique : « l’Office fédéral de protection de la constitution ». Cette police politique, qui emploie 3000 personnes (et qui a des relais dans les polices des Länder), utilise massivement l’infiltration et la provocation. Comment se développer quand il faut en permanence chercher à distinguer le militant de bonne foi de l’agent provocateur qui s’infiltre ?
    • En 2001, le gouvernement, le Bundestag et le Bundesrat avaient tenté d’obtenir la dissolution du parti nationaliste NPD. La Cour fédérale de Karlsruhe avait refusé de suivre les ministres et les parlementaires car le dossier visant à prouver le caractère subversif du NPD était constitué de déclarations… d’agents infiltrés par la police ! De telles méthodes – filles de la GESTAPO et de la STASI – rendent difficile toute démarche tant soit peu politiquement incorrecte.
    • L’opération Merkel d’accueil de 800.000 immigrés supplémentaires met aussi en œuvre l’art allemand de la propagande : elle est rendue possible par un battage médiatique hallucinant accompagnant les mises en scène d’accueil des réfugiés. Quand on voit les haies d’honneur organisées dans les gares on se dit que Merkel a de beaux restes de son passé militant comme pionnière de la RDA !
    • La démocratie c’est le pluralisme, la liberté d’expression, la prise en charge des préoccupations des citoyens par les représentants politiques, l’absence de police invasive dans la vie des citoyens : aucune de ces conditions n’est remplie en Allemagne.

    Jean-Yves Le Gallou
    8/09/2015

    Article paru le 8 septembre sur Bd Voltaire

    (*) Note de la rédaction :

    Voir aussi : « L’Allemagne disparaît » de Thilo Sarrazin. Note de lecture de Michel Geoffroy.

    http://www.polemia.com/la-dictature-merkel-non-lallemagne-nest-pas-une-democratie-rediffusion/

  • Les 8 mesures de Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard contre l’islamisme

    Marion Maréchal-Le Pen, député (FN) du Vaucluse, et Gilbert Collard, député (RBM) du Gard, ont présenté aujourd’hui les huit « mesures parlementaires » qu’ils vont mettre en œuvre et qui devraient permettre, selon eux, de « lutter efficacement contre l’islamisme ». Les voici ci-dessous.

    Mesures Marion Collard islamisme

    http://fr.novopress.info/

  • Paris, Bruxelles, Magnanville, Nice : des multirécidivistes fichés d’origine étrangère tolérés par l’idéologie droit-de-l’hommiste

    Connus pour faits de délinquance ou liens évidents avec l’islamisme radical, ils n’ont pas été expulsés et/ou déchu de la nationalité française (lorsqu’ils l’ont acquise par le droit du sol ou une naturalisation). La fin de l’automaticité de la « double peine » décidée en 2003 par Nicolas Sarkozy alors à l’Intérieur, fait que nombre de délinquants étrangers restent en France malgré une condamnation pénale. La Cour européenne des droits de l’homme  (CEDH) interdit l’expulsion des terroristes dans leurs pays d’origine car ils y risquent des mauvais traitements, notamment au Maroc, Algérie et Turquie. Ce laxisme conduit à des attentats à répétition.

    Voici les profils des terroristes ayant frappé la France et la Belgique depuis le début 2015 :

    • Mohamed Lahouaiej Bouhlel : Tunisien de 31 ans ayant bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans en 2009, époque où le gouvernement Sarkozy décida de porter à 80 000 le nombre de visas annuels pour les tunisiens. Condamné pour vol, puis agression d’un automobiliste avec une planche cloutée en janvier 2016 (6 mois avec sursis), il a pu rester sur le territoire à cause de la fin de l’automaticité de la « double peine » décidée par Sarkozy en 2003, permettant aux délinquants étrangers condamnés de rester en France.
    • Larossi Abballa, 25 ans, célibataire et né à Meulan (Yvelines), était connu pour de nombreux faits de droit commun (vol, recel, violences). Surtout, il avait déjà été condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis en 2013 pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mis en examen en 2011 par les juges d’instruction antiterroristes Marc Trévidic et Nathalie Poux aux côtés de sept autres personnes originaires de la banlieue parisienne, Larossi Abballa était accusé d’avoir recruté des candidats, de les avoir endoctrinés et de s’être préparé physiquement avec eux pour aller mener le djihad dans la zone tribale entre le Pakistan et l’Afghanistan. Entre le 5 décembre 2010 et le 26 février 2011, les huit hommes s’étaient retrouvés régulièrement en fin de semaine pour s’entraîner physiquement dans les parcs de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) et d’Argenteuil (Val-d’Oise).
    • Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
    • Samy Amimour Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : « c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité ». Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au  Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de  déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour « devait » pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la « vigilance » des policiers chargés de le suivre.
    • Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
    • Abdelhamid Abaoud: Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
    • Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad: Le premier a  été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
    • Jawad Bendaoud: Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
    • Fabien Clain Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.

    http://islamisation.fr/2016/07/18/paris-bruxelles-magnanville-nice-des-multirecidivistes-fiches-dorigine-etrangere-toleres-par-lideologie-droit-de-lhommiste/

  • Dislocation politique et financière de l’Union européenne

    Lorsque David Cameron décida de laisser les Britanniques voter sur le « Brexit », il n’avait pas réalisé qu’il ouvrirait une boîte de Pandore. Avant le référendum, j’avais déclaré que le « Brexit » ne serait pas la raison d’un effondrement de l’économie mondiale, mais qu’il serait le catalyseur d’un tel effondrement.

    Il y a eu quelques jours de réaction avec l’intervention massive des banques centrales mondiales, mais vu l’énorme volatilité observée jusqu’ici, il y a maintenant une forte probabilité que débute un déclin séculaire majeur de l’économie mondiale.

    Les semaines et mois à venir seront probablement pires que lors de la crise de 2007-2009

    Des bureaucrates non élus et non redevables ne devraient pas décider pour 500 millions de personnes

    Les problémes ne seront pas qu’au niveau économique, mais aussi sur la scène politique mondiale. L’élite n’est pas contente de Cameron, qui a laissé les citoyens britanniques voter démocratiquement sur la question d’appartenance à l’Union européenne. Les leaders politiques savent qu’il est très dangereux de donner le choix aux gens de décider d’un enjeu important. Seuls les Suisses ont ce droit, et ils l’utilisent régulièrement. Dans la plupart des pays, le gouvernement élu prend toutes les décisions importantes sans consulter la population. Dans l’Union européenne, c’est même pire que cela, parce que la plupart des décisions contraignantes pour les États-membres sont prises par des officiels non élus et non redevables. La Cour européenne de justice trône au-dessus des systèmes judiciaires des membres. Les Britanniques ont, avec une faible majorité, exprimé leur intention de refuser que leur souveraineté soit aux mains de Bruxelles. Ils ont aussi clairement indiqué ne pas vouloir accepter les règles européennes sur l’immigration illimitée et incontrôlée qui, si elle se continue, détruira le tissu-même du Royaume-Uni et du reste de l’Europe.

    L’élite n’a pas réussi à faire peur au Royaume-Uni pour qu’il reste dans l’Union européenne

    Il est très étonnant que Cameron et le gouvernement britannique aient perdu le vote, malgré le fait que tous les experts économiques mondiaux, aussi bien qu’Obama, Lagarde, et Carney (gouverneur de la Banque d’Angleterre) étaient de leur côté. Ils ont aussi publié des rapports selon lesquels les salaires déclineraient, ainsi que les prix de l’immobillier, et que les taxes augmenteraient. Mais, au final, toute cette propagande est devenue contreproductive. Les Britanniques ne croyaient plus ce qu’ils entendaient et ont pris le contre-pied de l’élite. C’est pourquoi il y a de la panique dans les hautes sphères. Mais l’élite va essayer par tous les moyens de renverser la décision des Britanniques. Tony Blair, l’ex-Premier ministre, s’est même proposé comme négociateur du Royaume-Uni envers Bruxelles. Blair est un membre de l’élite et engrange des dizaines de millions de dollars en accords confortables au nom de l’élite, un peu comme Bill Clinton. Il n’y a qu’un seul but à intervenir dans les négociations avec Bruxelles, car si ce retrait de l’Union se concrétise, cela sera de mauvais augure pour le Royaume-Uni. Mais je doute que les Conservateurs apprécieront qu’un ancien politicien du Labour Party, membre de l’élite, agisse en leur nom.

    Pour les officiels de l’Union européenne, c’est une défaite retentissante et une dangereuse érosion de leur autorité à réglementer l’Europe en tant que super-État. Des demandes de référendum jaillissent dorénavant dans plusieurs pays européens comme la France, la Hollande et le Danemark. L’élite européenne fera tout en son pouvoir pour ne pas laisser les 27 pays restants tenir un vote démocratique. Mais le chat est sorti du sac, et il sera très difficile de stopper cette envie de se libérer des chaînes de Bruxelles.

    Les problèmes de l’Union européenne ne sont que les premiers à frapper le monde en 2016

    Le dilemme pour l’Europe, et aussi pour le monde, est que cette agitation politique survient dans une économie mondialisée et dans un système financier proche de l’effondrement. Depuis le début de la crise en 2006, les banques centrales et les gouvernements ont créé environ 100 000 milliards de dette supplémentaire, réduit les taux d’intérêt à zéro ou moins, et ont manipulé la plupart des marchés. Malgré cela, les problèmes très graves au sein du système financier qui ont vu jour en 2006 n’ont pas été résolus. Au contraire, ces problèmes ont augmenté de manière exponentielle, avec la dette mondiale qui a doublé et les produits dérivés, à hauteur de 1 500 000 milliards $, pour la plupart sans valeur et échappant à tout contrôle. Le système bancaire européen est au bord de l’effondrement, et cela s’étendra aussi aux banques, fragiles, aux États-Unis et en Asie.

    À venir : panique sur les marchés

    Le vrai gagnant, évidemment, c’est l’or qui, à un certain moment, avait grimpé de 100 $ et qui est maintenant 80 $ plus haut qu’il ne l’était. Peu d’investisseurs réalisent que l’or a mieux performé que toutes les classes d’actifs, durant ce siècle et en 2016. Vu que les conseillers en investissement ne comprennent pas l’or, moins de ½% des investisseurs à travers le monde détiennent de l’or dans leur portefeuille. Quasiment chaque pays établit la valeur de l’or en dollars. Mais ceci est une illusion totale, car l’or devrait être mesuré en onces ou en kilogrammes, vu qu’il ne s’agit pas d’un actif basé sur le dollar. Deuxièmement, la valeur de l’or ne peut qu’être établie dans la devise de l’investisseur. Il existe un prix local de l’or dans chaque devise. L’or, en dollars, a grimpé de 26% en 2016, tandis que l’or, en livres sterling, a grimpé de 43% cette année. La meilleure assurance contre les problèmes de l’économie mondiale est l’or, quelle que soit la devise dans laquelle vous l’évaluez. Ce que la plupart des investisseurs ne réalisent pas et que leurs conseillers ne leur disent jamais, est que, en termes réels, leurs actions boursières ont décliné de 60-70% ce siècle, et 20% cette année. « En termes réels » signifie évidemment de comparer les indices boursiers avec l’or.

    L’or est la meilleure assurance

    Ce n’est que le début du mouvement haussier de l’or. Après une longue correction de quatre ans au milieu d’un marché haussier à long terme, nous sommes maintenant en route vers de nouveaux sommets qui pourraient être touchés en 2016. À mesure que nous verrons les bulles exploser dans les actions, les obligations, l’immobilier et les produits dérivés, et que les devises continueront de décliner à cause des déficits et de l’impression monétaire, l’or continuera de performer mieux que toutes ces classes d’actifs. Mais l’or ne devrait pas être considéré comme un investissement conventionnel. L’or est une assurance contre un système financier pourri, et il protège contre l’irresponsabilité des gouvernements, qui achètent des votes en imprimant des quantités infinies de monnaie papier et, ainsi, détruisent leurs devises. De l’or détenu hors de son pays de résidence constitue aussi une protection vitale contre les contrôles de change à venir. Il n’est même pas conseillé de détenir de l’or dans l’Union européenne, même de façon privée. Avec la disparition potentielle du système bancaire européen, les renflouements internes d’actifs d’investissement dans ou à l’extérieur du système sont une possibilité. La Suisse et Singapour, évidemment, ne font pas partie de l’Union européenne.

    De l’or physique (et un peu d’argent) est une bien meilleure forme de préservation de richesse que tous les autres actifs, à condition qu’il soit détenu hors d’un système financier qui ne survivra probablement pas dans sa forme actuelle.

    Egon von Greyerz, Matterhorn Asset Management, 6/07/2016

    Source : http://www.goldbroker.fr
    http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-l-union-europeenne-se-disloque-politiquement-et-financierement.aspx?contributor=Egon+von+Greyerz.&article=8662521926H11690&redirect=False

    http://www.polemia.com/dislocation-politique-et-financiere-de-lunion-europeenne/