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Europe et Union européenne - Page 693

  • La Lettre d’Allemagne N°15

    Autriche : Les leçons du deuxième tour

    Ce lundi 23 mai, c’est donc d’un cheveu que Norbert Hofer a échoué aux portes de la Hofburg. Si la déception de ses partisans était palpable, il était difficile de trouver, chez ceux de son adversaire, la moindre trace de joie triomphante et d’exubérance.

    Cette modération dans la victoire, cette commune sobriété des deux camps pourrait surprendre, en particulier en France où l’on fait profession de comprendre les situations politiques étrangères après leur avoir appliqué une grille de lecture passablement manichéenne et très franchouillarde.

    Il est en fait très douteux que l’Autriche se soit réellement fait peur lors de ce deuxième tour, comme il est parfaitement improbable que l’on eût assisté à des manifestations monstres de vaillants défenseurs de la Liberté et des Droits de l’homme si Hofer l’avait emporté, n’en déplaise à nos modernes frères-prêcheurs. La réalité, c’est qu’à la déception, certaine mais relative, d’un camp, qui a montré au premier tour sa capacité à susciter l’adhésion – dans l’ensemble constitué par les suffrages en faveur du FPÖ, le vote de conviction peut désormais être considéré comme majoritaire – sans réussir, pour cette fois, à remporter l’élection, répond en écho une coalition hétéroclite ayant pour seul dénominateur commun la volonté de faire barrage aux Libéraux, dépourvue de vision politique – si tant est que le président de la République alpine ait la moindre vision à incarner, une simple accumulation de votes par défaut.

    Parmi ces votes par défaut, il faut évidemment accorder une attention particulière à ceux qui se sont exprimés par correspondance, les fameux « Briefwähler ». Dimanche soir, déjà, la perspective d’une victoire de Hofer s’était éloignée, ce que les observateurs avertis ne manquaient pas de signaler. Qui sont donc ces électeurs, qui ont choisi de s’exprimer par voie postale ? La loi électorale autrichienne ne met en réalité aucune restriction à cette pratique. Aucune justification n’est requise pour user de cette facilité. Bien plus, chaque électeur reçoit par la poste, avant l’élection, avec les bulletins et programmes ou tracts de campagne des candidats en présence, les documents nécessaires pour le faire. Libre à ceux qui le souhaitent d’opter pour ce moyen d’accomplir son devoir électoral. Seuls les Autrichiens résidant à l’étranger sont tenus d’utiliser cette procédure. Dans la pratique, ce sont donc principalement les électeurs peu ou pas mobiles qui en ont usé – pensionnaires des maisons de retraite et autres personnes âgées ou handicapées – et… les électeurs les plus mobiles, c’est-à-dire ceux qui possèdent une résidence secondaire, et passent leurs week-ends à la campagne.

    On pourra gloser à l’infini sur cette courte victoire du candidat écologiste, et sur le rôle du vote par correspondance, auquel on reproche principalement sa faible résistance aux manipulations. Il faudra se souvenir que les tricheries électorales et les bourrages d’urne ne sont pas une spécialité autrichienne, quoi qu’aient pu raconter certains après la guerre. La manière, sereine, dont le candidat du FPÖ a accueilli le résultat, devrait suffire à le confirmer.

    En revanche, le taux de participation, autour de 70%, en très forte hausse par rapport à l’élection de 2010 – +15% : cette élection, sans enjeu, avait été marquée par un effondrement de la participation après 40 années de baisse régulière – montre tout juste un retour à l’étiage de 2004 ; il n’y a pas eu de mobilisation contre la « peste brune ». Parallèlement, il est vraisemblable que nombre d’électeurs des classes bourgeoises conservatrices, orphelins de leur candidat de l’ÖVP, aient préféré s’abstenir plutôt que d’aller glisser dans l’urne un bulletin pour Hofer, même en se bouchant le nez. Enfin, la démission du chancelier Werner Faymann deux semaines avant le deuxième tour, et surtout son remplacement par Christian Kern, issu du sérail du SPÖ, président des Chemins de Fer autrichiens, sans mandat électif mais jouissant d’une bonne réputation de gestionnaire innovant – toutes choses étant égales par ailleurs, une sorte de Macron autrichien – a pu convaincre les électeurs modérés que les vieux partis de gouvernement avaient encore de la ressource, et qu’il convenait, cette fois encore, de préférer le prévisible van der Bellen.

    S’il faut donc tirer quelques leçons, voire enfoncer quelques portes ouvertes après cette élection, la première est certainement que personne, en Autriche, n’a véritablement senti le sang, la poudre ou le vent du boulet. C’est sans doute en prenant connaissance des relations qu’en faisaient les médias et journaux étrangers que les citoyens les plus éclairés de la République alpine ont pris conscience du caractère pré-apocalyptique de leur situation…

    La deuxième leçon est que le FPÖ est aujourd’hui, sans conteste, le 1er parti autrichien. Avec plus de 35% au 1er tour de l’élection, il peut envisager sereinement la prochaine élection au Nationalrat, le parlement autrichien, en 2018. Le président Alexander van der Bellen devrait, selon toute vraisemblance, avoir l’immense plaisir d’inviter Heinz-Christian Strache à former un gouvernement. La question épineuse du moment sera celle du partenaire de coalition. Une fois tranchée, et quel qu’en soit le résultat – il y aura, selon toute vraisemblance, un « junior partner » –, on pourra se réjouir sans retenue de la perplexité mêlée de dégoût qui devrait assombrir les visages des autres chefs de gouvernement d’Europe occidentale.

    La troisième leçon est une confirmation, celle que le FPÖ est devenu le 1er parti ouvrier autrichien, raflant plus de 85% de ce potentiel électoral. Il obtient ce résultat, le fait mérite encore une fois d’être souligné, sans rien renier de son programme national-conservateur, axé sur la défense des artisans et des petits entrepreneurs. En revanche, il est à la peine dans les couches plus aisées de la population, y compris les plus conservatrices, comme le montrent ses résultats en demi-teintes dans les Länder de l’Ouest, plutôt acquis à l’ÖVP. Strache, s’il veut y asseoir son parti, va devoir partir à la recherche de ces « cœurs nobles », chez qui, selon Ernst Jünger (Sur les falaises de marbre), « la souffrance du peuple trouve son écho le plus puissant ».

    François Stecher, 26/05/2016

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n15/

  • Eric Zemmour : « La réalité lente et inexorable du grand remplacement »

    FRANCE (NOVOpress) : Dans Le Figaro Magazine, sous le titre « A Béziers, une défaite aux allures de prise de conscience », Eric Zemmour revient sur Le Rendez-Vous de Béziers organisé le week-end dernier par Robert Ménard. Sur les claquements de porte, sur les maladresses, sur l’« échec » – estime-t-il – de la jonction entre une tendance proche du FN et une autre proche de LR : « Béziers est venu trop tôt ou trop tard, pense-t-il. Trop tard pour influencer les programmes des candidats du FN et des Républicains à la présidentielle. Trop tôt pour éclairer l’électorat du FN et lui faire admettre que la ligne solitaire de sa patronne est une impasse. »

    Mais l’éditorialiste ne se satisfait de ce constat, qui porte après sur tout sur les aspects conjoncturels. L’essentiel est ailleurs. L’essentiel, note Eric Zemmour, est que « Béziers restera avant tout la ville où le “peuple de droite“ a fait comprendre à ceux qui ne voulaient pas le comprendre où était l’essentiel : immigration, islam. Les journalistes se moqueront ou mépriseront, mais les classes populaires française, les fameux habitants du “péri-urbain“, craignent avant tout “le grand remplacement“. Car ce grand remplacement n’est ni un fantasme paranoïaque, comme le prétendent les journalistes, ni même une manifestation ridicule du complotisme, comme en sont persuadés les leaders du FN eux-mêmes, mais la réalité, une réalité lente et inexorable que vivent ceux qu’on ne veut pas entendre. Ce n’est pas pour rien si Renaud Camus fut le personnage le plus acclamé à Béziers et si ses thèses sur la “remigration“ font peu à peu leur chemin dans les têtes. Un chemin lent et inexorable… »

  • Des « réfugiés » syriens préparaient d’importants attentats à Düsseldorf en Allemagne

    islamisation

    Trois  Syriens hébergés en Allemagne au titre de « réfugiés » s’avèrent, au terme d’une enquête, être de vrais terroristes islamistes formés en Syrie qui s’apprêtaient à commettre à Düsseldorf en Allemagne des actions similaires à celles du 13 novembre à Paris. Ils ont été arrêtés jeudi en Allemagne. C’est par un quatrième terroriste, livré de lui-même à la police à Paris, que ce complot a pu être éventé et un abominable drame prévenu. Le terroriste dénonciateur s’est semble-t-il enfui d’Allemagne pour aller se livrer en France, probablement mu par la panique.

    Selon l’enquête en cours, les suspects envisageaient de perpétrer, pour l’État islamique, comme à Paris le 13 novembre,  simultanément des attentats suicides et des attaques à l’arme à feu dans un quartier très fréquenté de la vieille ville de Düsseldorf, selon un communiqué du parquet fédéral allemand.

    C’est le quotidien Spiegel Online qui le premier a dévoilé l’affaire:

    « Selon les informations obtenues par SPIEGEL, deux kamikazes devaient s’exploser près de la Heinrich-Heine-Allee, » pendant que des attaques auraient été perpétrées ailleurs, selon le mode opératoire du 13 novembre à Paris.

    Le procureur fédéral de Karlsruhe a confirmé l’implication de quatre hommes en provenance de Syrie  dans un complot terroriste. Deux d’entre eux, Saleh A. et C. Hamza, avaient déjà voyagé entre 2014 et 2015 de Syrie en Turquie. Ils ont emprunté la route des Balkans vers l’ Allemagne, où ils devaient retrouvé leur complice Syrien Mahmoud, déjà en place. Ils y ont également rejoint un quatrième homme, Abd Arahman A., qui était arrivé en Allemagne en 2014,  et qui travaillait pour l’organisation terroriste syrienne, le Front-Al-Nosra, comme expert en explosifs. C’est lui qui devrait fabriquer les bombes sur place.

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  • LE VENT DU BOULET

    Pierre Vial Président de Terre et peuple cliquez ici

    « Venu de Vienne, le vent du boulet a sifflé très près des oreilles des dirigeants européens ». C’est Le Monde, le journal du Système lu par les bobos voulant jouer aux intellos, qui l’écrit (25 mai) au sujet de l’élection présidentielle en Autriche. Et qui ajoute : « Le soulagement sera de courte durée : sous ses différentes variantes, extrême droite, antilibéralisme, nationalisme ou ultraconservatisme, le populisme de droite est aujourd’hui un courant politique ancré en Europe, qui structure la plupart des compétitions électorales ». Il y a là « une progression de fond à travers l’Europe, y compris dans des pays non membres de l’UE comme la Suisse, de partis qui ont en commun l’euroscepticisme, l’hostilité à la mondialisation, un rejet de l’immigration qui va parfois jusqu’au racisme et à la xénophobie, le rejet des élites ainsi qu’une forte critique du féminisme et des droits des homosexuels (…) En Europe comme aux Etats-Unis, ce rejet est particulièrement élevé chez les hommes, en dehors des grandes villes et dans les classes populaires ». En effet, en Autriche, 71% du vote ouvrier s’est porté sur le candidat du FPÖ (Parti de la Liberté d’Autriche).

    Cette « grande colère » se manifeste par une chute des partis traditionnels qui, en bons copains-coquins, se tiennent les coudes, comme en Autriche ou en Allemagne (où la « grande coalition « SPD-CDU n’est plus soutenue que par un électeur sur deux, après le traumatisme créé dans l’opinion par le laxisme de Merkel à l’égard des migrants-envahisseurs). Et l’élimination des conservateurs et des sociaux-démocrates à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche est révélatrice.

    Est plus révélateur encore un phénomène que même un observateur aussi avisé que Jean-Yves Le Gallou n’a pas relevé : Alexandre Van der Bellen, le nouveau président de la République autrichienne, doit son élection aux immigrés. Les chiffres sont clairs : il a gagné avec 31.026 voix d’avance ; or il y a 700 000 musulmans en Autriche, dont 270 000 Turcs – et 115 000 d’entre eux, disposant de la nationalité autrichienne, peuvent donc voter. Des bulletins en langue turque appelant à voter Van der Bellen ont d’ailleurs été diffusés. Un autre vote communautariste a joué : Alexandre Van der Bellen a participé en 2012 à une réunion de la « Conférence judéo-musulmane », qui a appelé les 15 000 Juifs d’Autriche à voter contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.

    Celui-ci a annoncé la couleur : son résultat à l’élection présidentielle « représente un investissement pour l’avenir ». C'est-à-dire pour les élections législatives de 2018 avec, au bout, la Chancellerie, c'est-à-dire la réalité du pouvoir. Tous les représentants du Système, à travers l’Europe, savent que la victoire de Van der Bollen est une victoire à la Pyrrhus. Et serrent les fesses.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Academia Christiana du 15 au 21 août : L’identité contre la nouvelle tour de Babel

    Academia Christiana, "think tank catholique de la jeunesse" propose pour sa 4eme édition un débat autour de la mondialisation : « L’identité contre la nouvelle tour de Babel ». La mondialisation n'est pas un phénomène entièrement nouveau. Mais les techniques contemporaines telles qu'internet, l'automobile ou le transport aérien ont permis une intensification qualitative des flux, flux migratoires, flux d'informations, de capitaux, de marchandises etc. Cette mondialisation n'est pas innocente car elle transforme en profondeur notre monde, non seulement en réduisant l'espace et le temps mais surtout en détruisant les frontières et en uniformisant les cultures sur un unique modèle.

    Academia Christiana propose cet été d'analyser la mondialisation avec un œil nouveau : en tant que catholiques nous ne pouvons pas écarter cette question, car comme partisans d'une religion universelle nous pourrions involontairement devenir aussi les partisans du mondialisme, c'est à dire d'une idéologie, qui à l'image de celle du "gender", faisant abstraction des cultures, des hiérarchies et des sexes, détruit toutes les identités particulières. Si le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles, peut-on encore être catholique sans propager ces idées folles ?

    Réservez dès maintenant votre place pour cet été en cliquant ici.

    L'université d'été aura lieu à Sées (61) du 15 au 21 août. Il est aussi possible d'y participer pour une durée plus courte.

    Michel Janva

  • Présidentielle en Autriche : Heinz-Christian Strache dénonce des fraudes !

     VIENNE (NOVOpress) : Deux semaines après la très courte victoire d’Aleksander Van der Bellen sur le candidat du FPÖ, Norbert Hofer, à la présidentielle en Autriche, Heinz-Christian Strache dénonce des fraudes et pourrait saisir la justice. Dans une interview au quotidien autrichien Kronen-Zeitung, le président du FPÖ affirme : « Nous allons demander à un organisme neutre et indépendant d’examiner les innombrables indications d’irrégularités et nous déciderons ensuite. » « Le résultat de l’élection pourrait changer ! », clame-t-il.

    Il est déjà avéré que, « dans cinq ou six districts, les enveloppes des bulletins de vote ont été ouvertes sans observateurs électoraux ». Strache émet également les plus grandes réserves sur les votes par correspondance, qui avaient été anormalement déséquilibrés en faveur de Van der Bellen.

    Selon le chef de l’administration des élections au ministère de l’Intérieur, Robert Stone, si cette contestation devait déboucher sur une plainte, elle devrait être adressée à la Cour constitutionnelle, qui « décidera formellement si les présents faits peuvent provoquer une inversion des résultats des élections ».

    Avec 50,3 % des suffrages, Alexander Van der Bellen, ancien dirigeant des Verts, ne l’avait emporté que de 31 026 voix sur Norbert Hofer.

    http://fr.novopress.info/

  • Leur Europe, le chemin des drames

    Verdun, image de l’horreur de la Première guerre mondiale n’a pas la même résonance, le même poids des deux côtés du Rhin. 75%  des soldats français sont passés sur ce champ de bataille qui  a fait 700.000 victimes en dix mois : 163.000 Français et 143.000 Allemands  tués et disparus 216.000 Français et 190.000 Allemands blessés. Pour l’Allemagne  c’est la bataille de la Somme qui incarne le mieux toute l’horreur de conflit (450.000 soldats allemands y ont été tués et  blessés).  Ce qui est en tout cas commun  à  nos deux peuples,  ce sont les grands symboles de la réconciliation franco-allemande:  la rencontre Adenauer-De Gaulle pour la signature du traité de l’Elysée en 1963,  Helmut Kohl et François Mitterrand main dans la main à Douaumont en 1984, symbole de la paix retrouvée après les  boucheries des deux guerres mondiales, de la coopération, entre les deux  nations phares, colonne vertébrale  de la «construction européenne». Si ces images du passé, à commencer par celles des commémorations antérieures  de la terrible bataille de  Verdun,  gardaient encore toute leur dignité dans leur simplicité bienvenue, l’épure n’est plus de mise.

    La sobriété du recueillement de Mme Merkel et M. Hollande a été de courte durée. «J’avais un camarade» a vite laissé place aux  membres des Tambours du Bronx (quand on parle de symbole…) courant au milieu des tombes en compagnie de jeunes Français et Allemands poursuivis  par une incarnation de la Mort juchée sur des échasses, selon une scénographie confiée au cinéaste allemand Volker Schlöndorff. «Jogging au milieu des tombes», «spectacle  vraiment indécent», «le repos éternel des héros piétiné  au son des tam-tams», «l’honneur bafoué de nos ancêtres», «vulgarité de la gauche»… Marine Le Pen, les dirigeants et élus FN n’ont pas manqué de manifester leur indignation.

    Une mise en scène qui en dit long sur la perte élémentaire de repères d’un Hollande qui a validé cette pitoyable bouffonnerie. Elle  fait écho à la triste propagande européiste à laquelle il s’est livré en compagnie d’Angela Merkel,  comme le craignait dimanche matin Bruno Gollnisch invité de Claude Askolovitch sur i télé. Ils ont tour à tour  évoqué «l’esprit de Verdun» pour  expliquer,   qu’il ne saurait y avoir d’autres voies possibles que celle de l’Europe de Bruxelles.

    Les deux dirigeants  ne se sont pas en effet  contentés  de remettre au  maire socialiste de  Verdun, Samuel Hazard, le prix De Gaulle Adenauer, «récompensant les actions en faveur de la paix»,  pour le consoler de  l’annulation du spectacle de Black M. Leurs communicants respectifs ont expliqué que leur  déjeuner de travail à la sous-préfecture de Verdun a été l’occasion d’évoquer les préoccupations du moment : le  calamiteux  traité de commerce transatlantique, de libre échange avec les Etats-Unis  en cours de négociation,  que veut Angela Merkel  mais que François Hollande refuse (pour le moment) soucieux de ne pas braquer  encore un peu plus les électeurs français avant la présidentielle;  le referendum du 23 juin au Royaume-Uni sur la question du Brexit;  le réveil des peuples européens  refusant   l’euromondialisme , l’accueil des vagues de migrants.  Rien qu’en Allemagne ils seront d’ici la fin de l’année  1,5 million en 2016,  2,2 millions en 2017…

    La semaine dernière, dans la foulée de la présidentielle autrichienne, le commissaire européen socialiste Pierre Moscovici avait estimé  « préoccupant » le niveau de résistance des Européens,  du courant  patriote . « Face au populisme et à l’extrême-droite, nous avons besoin d’Europe », avait-il assuré. Devant deux apparatchiks de tout premier plan,  de  président de la Commission européenne, le libéral  Jean-Claude Juncker et de celui du Parlement européen, le socialiste  Martin Schulz,  Mme Merkel et M. Hollande ont rappelé  qu’il était impératif, obligatoire  de continuer à accueillir les migrants.

    Il est  vital  pour la survie de l’Union européenne  «de ne pas nous renfermer sur nous-mêmes, mais d’être ouverts pour l’autre», a estimé la chancelière allemande. «La France et l’Allemagne ont des responsabilités particulières» dont celle  «d’accueillir les populations qui fuient les drames et les massacres» a renchéri  le président de la république. Le site Polemia indiquait à ce sujet que «d’ici 2020 le gouvernement allemand prévoit de dépenser quelque 93,6 milliards d’euros , soit environ 20 milliards d’euros par an an pour l’accueil des demandeurs d’asile, rapportait  samedi 14 mai 2016 l’hebdomadaire  Spiegel, citant un document émanant du ministère fédéral des Finances en vue de négociations avec les seize Länder.»

    De son côté, M. Hollande «a promis d’accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires sur 2 ans». Selon les travaux de Jean-Paul Gourévitch, et «sur la base des coûts estimés par la Cour des comptes, le coût des 24.000 réfugiés peut être évalué à  324 millions d’euros  sur 2 ans. -Selon l’Ofpra, 79.130 demandes d’asile ont été enregistrées en 2015. Sur une base minimale du chiffre allemand de 12.500 euros  du coût d’un demandeur d’asile, J.P.Gourévitch estime le coût d’accueil de ces demandeurs à 1,3 milliard d’euros. L’auteur est convaincu que les dirigeants européens devront s’accorder sur la répartition des arrivées prévues pour 2016. Sur une base minimale de 1 million de  réfugiés  et selon les clefs de calcul de l’UE, la France devrait en recevoir 192.500. En supposant qu’elle parvienne à réduire ses délais d’instruction à 12 mois, le coût serait de 2,41 milliards d’euros  (en fait probablement 1,5 fois plus, soit 3,6 milliards d’euros) ». Bien évidemment, mais est-il besoin de le préciser, si par par malheur un candidat de la droite pro-bruxelloise comme Alain Juppé ou un Nicolas Sarkozy était élu en 2017, la promesse d’accueil de M Hollande serait reconduite.

    «Aimons notre patrie, mais protégeons notre maison commune, l’Europe»  déclarait dimanche le président de la république, utilisant comme souvent une formule assez ambiguë, car s’il n‘y a pas d’amour sans désir de protéger ce que l’on aime, il eut été loisible qu’il appelle d’abord à protéger notre patrie tout en appelant en un second temps  à aimer l’UE, ce qui certes ne va pas de soi!  Il est en effet évident que cette Europe là ,  technocratique, frileuse, sans souffle, soumise à la finance internationale, au mondialisme, à l’atlantisme, n’est qu’une mauvaise caricature, voire une ennemie résolue de l’Europe réelle, du génie de ses nations,  de ses valeurs, de ses identités enracinées. Leur Europe  emprunte le chemin des drames à venir si elle ne change pas résolument de cap, ne se réforme pas en profondeur. Toutes choses qui ne pourront  se faire  que  sous la  pression de la volonté des peuples, de leurs aspirations à une liberté retrouvée. Voilà  ce  qu’il faut le dire haut et fort quand on aime sa patrie et la civilisation européenne. 

    http://gollnisch.com/2016/05/31/europe-chemin-drames/

  • Nouvelle nuit d’agressions sexuelles par des migrants en Allemagne

    DARMSTADT (NOVOpress) : Cinq mois après la nuit tragique du réveillon, l’Allemagne vient de connaître une nouvelle nuit d’agressions sexuelles commises par des migrants. Dix-huit femmes, qui participaient à un festival de musique à Darmstadt, dans l’ouest de l’Allemagne), ont porté plainte, affirmant avoir été victimes d’agressions sexuelles dans la nuit de samedi à dimanche. Pour le moment, trois demandeurs d’asile pakistanais ont été arrêtés.

    Selon un communiqué de la police, trois femmes se sont directement manifestées auprès de policiers présents sur les lieux, ce qui a permis l’arrestation de trois demandeurs d’asile originaires du Pakistan, âgés de 28 à 31 ans. Et quinze autres femmes, « majoritairement jeunes », ont depuis contacté la police, affirmant que les hommes qui les ont agressées « sont originaires d’Asie du Sud ».

    Les victimes ont décrit un scénario similaire à ceux qui s’étaient produit à Cologne et dans d’autres villes d’Allemagne dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2016, à savoir qu’elles se sont retrouvées entourées d’hommes qui se sont livrés à des attouchements sexuels.

    http://fr.novopress.info/

  • La dictature européenne veut sanctionner la Pologne

    La commission européenne vise notamment le projet de réforme de la législation sur l'avortement :

    6a00d83451619c69e201bb090a8965970d-320wi.png"Après le Parlement de Strasbourg en avril, la Commission bruxelloise tance à son tour le pouvoir conservateur polonais. L'organe exécutif de l'Union européenne a annoncé ce mercredi 1er juin avoir adopté un "avis sur l'Etat de droit" en Pologne. Le document adressé à Varsovie constitue un avertissement formel au gouvernement polonais après ses réformes controversées, notamment de son tribunal constitutionnel.

    Parmi les projets et les propositions de loi étudiés au Parlement (...) figure la très sensible réforme du droit à l'avortement. Le texte vise à interdire totalement toute tentative d'IVG, sauf si et seulement si la vie de la mère est en jeu. Alors que la législation actuelle autorise également l'avortement si un examen prénatal indique une grave pathologie irréversible chez l'embryon ou si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste. Deux autres dérogations qui seraient donc supprimées en cas d'adoption du projet. Est également prévu le relèvement de la peine maximale pour la personne qui pratique l'avortement en dehors de ces cas, qu'elle soit patiente ou médecin, à 5 ans de prison contre 2 actuellement(...)

    Le pouvoir polonais dispose (...) de deux semaines pour répondre aux observations bruxelloises. Mais si la Commission estime par la suite que ses préoccupations n'ont pas été levées "dans un délai raisonnable", elle pourra "formuler une recommandation". L'absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement polonais à cette éventuelle recommandation déclenchera à son tour "la procédure de l'article 7" du traité sur l'Union européenne.

    Cette procédure inédite prévoit que lorsque la violation des valeurs démocratiques de l'Union est constatée, "le Conseil (européen), statuant à la majorité qualifiée, peut décider de suspendre certains des droits découlant de l'application des traités à l'État membre en question, y compris les droits de vote du représentant du gouvernement de cet État membre au sein du Conseil". Avec cette sanction, la Pologne serait alors le premier pays de l'UE mis au ban du Conseil…"

    Pour la commission européenne, un gouvernement démocratiquement élu qui décide souverainement de ses propres lois pourrait donc être coupable de violer les valeurs démocratiques... 

    Philippe Carhon