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Europe et Union européenne - Page 704

  • BREXIT : POUR LA SOUVERAINETÉ ET LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

    Carl Lang, Président du Parti de la France

    A l’issue du vote historique des électeurs du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord qui viennent de décider de quitter l’Union européenne, Le Parti de la France réaffirme son attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et au respect du principe de souveraineté nationale.

    Brexit : Pour la souveraineté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    Certaines réactions d’hystérie politique et médiatique à l’encontre des peuples du Royaume-Uni sont une intolérable ingérence dans les affaires intérieures d’un royaume souverain.

    C’est d’ailleurs au nom de ce même principe de souveraineté que les peuples d’Ecosse et d’Irlande du Nord appellent à nouveau aujourd’hui à la sortie du Royaume-Uni au motif qu’ils ont voté non à la sortie de l’Union européenne.

    En application de l’article 50 du Traité de Lisbonne, le gouvernement du Royaume-Uni va devoir engager avec les instances européennes le processus de négociation afin de fixer les modalités du retrait ainsi que de leurs relations futures. Ce seront les conditions du divorce qui devront être approuvées par le Parlement européen avant d’être officielles. Tout ne fait que commencer.

    Le grand coup de pied dans la fourmilière européenne donné par ce vote de Brexit est l’occasion de ré-ouvrir le nécessaire débat sur les politiques et les institutions européennes qui sont aujourd’hui calamiteuses.

    Le Parti de la France rappelle sa volonté de construire une nouvelle Europe des nations souveraines et des peuples libres, une Europe qui défende l’identité et les valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, une Europe libérée de la tutelle de l’OTAN, une Europe refusant la Turquie en son sein et établissant un partenariat privilégié, économique, politique et de sécurité avec la Russie.

    Si le Royaume-Uni conformément à son histoire et à sa géographie a choisi de couper le lien continental en privilégiant le Commonwealth et l’axe atlantique avec les USA, l’occasion nous est donnée de refondre le projet européen autour de notre bloc continental de civilisation.

    Etant aujourd’hui libérés de nos obligations européennes vis-à-vis du Royaume Uni, Le Parti de la France demande au gouvernement français de dénoncer immédiatement le traité du Touquet signé le 4 février 2003 qui transforme de fait Calais en ville frontière de la Grande Bretagne et les douaniers et policiers français en garde-frontières britanniques. Il appartient désormais au gouvernement britannique de gérer sur le territoire britannique le flux des dizaines de milliers de migrants qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Il en va de l’intérêt national français et il serait temps, sur cette question devenue insupportable des migrants, que le gouvernement français défende les intérêts de la France.

     
  • Nicolas Sarkozy nous refait le coup du "nouveau traité européen"

    Après les non français et hollandais au traité constitutionnel européen (TCE), Nicolas Sarkozy avait sorti de son chapeau un "mini traité" qui n'était autre que le TCE, rebaptisé "mini traité" ou "Traité de Lisbonne", qu'il a fait adopter de force, sans consulter les peuples.

    A la suite du Brexit, il ressort le même artifice :

    "L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership [...] la lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer". "L'Europe peut fonctionner sans les Britanniques et nous avons d'ailleurs du temps pour repenser notre relation avec notre voisin. En revanche, l'Europe désormais à 27 ne peut plus fonctionner de cette manière".

    Sic : de la manière dont le Traité de Lisbonne la fait fonctionner...

     "La question de sa refondation profonde est donc urgente". "Je demande qu'une réunion de chefs d'État et de gouvernement européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité qui montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main".

    Ou comment s'asseoir une nouvelle fois sur ce que veulent les peuples.

    Demandons donc un référendum sur ce sujet.

    Michel Janva

  • Nicolas Dupont-Aignan : « Un peuple a-t-il encore le droit d’exister par lui-même en démocratie ? »

  • Les enjeux du foot spectacle

    L’euro 2016 est sur le point de débuter (a certainement débuté lorsque vous lirez ces lignes) et le monde du football est abasourdi. Après la sortie d'Eric Cantona considérant la non-sélection de Benzéma et de quelques autres joueurs maghrébins comme le fruit d'un racisme socialement prégnant, comme une chose ne pouvant s'expliquer que par une certaine maghrébophobie, c'est Benzéma lui-même qui rebondissait sur la polémique orchestré par le narcissique de Manchester pour essayer d'enfoncer un peu plus le coin de l’ethnomasochisme dans la bonne conscience européenne. Pour le bon Karim, le sélectionneur officiel Didier Deschamp aurait « cédé à une partie raciste de la France ». Il lui fallait bien un tel toupet pour faire oublier, momentanément au moins, la sombre affaire de moeurs à laquelle il est lié (peu ou prou) avec cette pathétique histoire de "sextape" (Thémis n'a pas encore rendu jugement sur ce scandale dans lequel fut encore ridiculisé l'attaquant Matthieu Valbuena).

    Cantona et Benzema crient au racisme

    Cantona a choisi sa famille et il ne nous surprendrait pas qu'il ait commandité le coup avec le cracheur du Real de Madrid. Après tout, beaucoup de choses rapprochent les deux hommes. Le foot bien entendu, l'impolitesse évidemment, l'idiotie, c'est une certitude, le narcissisme assurément et la religion mahométane puisque l'épouse de Canto en est tout comme son fils (son propre fils) et nous ne nous prononcerons pas sur la spiritualité du bonhomme qui vient des abysses de la lie mondaine. Le faux manchot rigolo Djamel, grand intellectuel devant l'Eternel, a apporté, lui aussi, sa caution morale en estimant implicitement que sa communauté n'était pas représentée dans l'actuelle équipe d’Anti-France de football. Cependant, les propos de l'Algérien Karim (il l'est) n'ont pas eu un succès formidable dans l'opinion qui ne s'est pas émue de ses larmes de crocodile vraiment trop grosses pour paraître honnêtes. La sélection française s'est ainsi levée comme un seul homme pour balayer d'un revers de la main les accusations fabuleuses du lourdaud. Et force est de constater que cette récusation massive fut efficiente, grâce à la densité africaine qui est si importante dans ce regroupement de joueurs censés représentés notre pays sacré. Benzéma se retrouvait bien pâle face aux noirs anthracites composant la garde de l'équipe d'Hexagonie.

    Que peut bien en effet peser ses accusations de racisme (pour être raciste, il faut par ailleurs avoir des convictions et il ne nous semble pas que Didier Deschamps en soit pourvu) face à une armada de plus foncés que soi ? Las, personne au sein de l'élite dirigeante n'est raciste (raciste comme l'entendent les bonnes consciences), tous, au contraire, suivent une ligne directrice cosmopolite. D'ailleurs, la caractéristique principale des gens comme Deschamps, Blanc, Platini, c'est leur grande docilité envers le discours officiel, la doxa. Les idées, pour eux, ne servent qu'à être adoptées lorsqu'elles sont dominantes. Bref, Benzema a encore craché en l'air et il fut facile pour le patron de SOS-Racisme, Dominique Sopo, d'épingler le foutriquet : « c'est un peu facile d'essayer de se soustraire à ses propres responsabilités avec des accusations lancées à la légère. Il me semble que M. Benzema est un adulte et qu'il peut assumer ses erreurs. » Dans le même temps, on entendait de grands noirs musclés de la sélection "française" s'écrier : « C'est du n'importe quoi ! ». Oui, en effet, c'est une ineptie qui ne surprend d'ailleurs pas lorsqu'elle sort de la bouche d'un Benzema. Une plaisanterie ! Et pourtant...

    Benzema, l’instrument de ceux qui ont la haine de la nation chevillée au coeur

    Nous aurions pu penser qu'aucun commentateur sérieux n'allait utiliser la sortie de Benzema pour une nouvelle fois faire le procès de la France raciste pour parler comme Michel Wiervorka. L'idée de rebondir là-dessus ne nous avait même pas effleuré l'esprit. Eh bien, nous avions fait preuve d'une belle naïveté. Toujours en première ligne, à l'avant-garde (et c'est ce qui est inquiétant), le sacro-saint journal de référence Le Monde profita de l'occasion pour amorcer un nouveau débat sociologique et politique avec pour toile de fond la volonté de sortir le monde des "carcans" nationaux et même de le libérer de toutes les formes possibles de représentation nationale, de tout symbole s'y afférant. Une nouvelle charge antifrançaise qui eut pour point d'orgue l'interview d'un maître de conférence en sciences politiques, Emmanuel Blanchard, enseignant à l'université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et déjà auteur d'un article universitaire fumeux sur le racisme anti-algérien dans le milieu du foot.

    Ses propos diffusés le 1er juin dépassent l'entendement. Pour lui et Le Monde, les propos de Benzéma sont pertinents voire puissants. L'incongruité provient d'ailleurs, en l'occurrence de l'attitude raciste des dirigeants footballistiques. Lisons l'intello : « Il y a une forme d'incongruité à voir que, jusqu'au rappel d'Adil Rami suite à la blessure de Raphaël Varane, l'équipe de France choisie pour l'Euro n'accueillait aucun joueur dont l'histoire familiale s'ancre en Afrique du Nord. Et une seconde incongruité à constater que ce choix de se priver du meilleur avant-centre français a visiblement été largement téléguidé par des déclarations politiques, à la fois du Premier ministre et du ministre des Sports ». Si vous trouvez que ces propos sont tirés par les cheveux, vous ne serez pas déçu par les suivants. Que le demi-prof s'étonne que, pendant un court laps de temps, il n'y ait pas eu de joueur maghrébin dans l'effectif est déjà sidérant (alors que, régulièrement, il n'y a aucun joueur d'origine française dans l'équipe), mais qu'il soupçonne implicitement le gouvernement de notre Indigénat de racisme anti-algérien (alors qu’il piétine la mémoire de nos Poilus et fait tout pour accélérer l'invasion du pays!), c'est carrément bluffant !

    Vers la diabolisation du seul patriotisme autorisé : le patriotisme sportif ?

    Benzéma a défrayé la chronique pour son rôle d'intermédiaire trouble dans une affaire de chantage. Mais ce n'est pas tout. Son insolence et ses insultes avec ses crachats affreux balancés pendant une Marseillaise avaient déjà sévèrement entamé son capital sympathie. La France peut se passer de ce genre de personnages, et de bien d'autres. On dit qu'il vaut mieux être battu sur ses idées plutôt qu'élu sur celles des autres. Eh bien, il vaut mieux, aussi, perdre avec son peuple plutôt que gagner avec les gugusses d'un autre. Mais nous nous égarons car la vérité n'intéresse absolument pas ce drôle d'enseignant qui ne veut pas voir les choses comme nous et comme les présente la réalité. Pour lui, c'est acte, la société française est "racisée" (sic) depuis trois lustres au moins : « Depuis une quinzaine d'années, il y a une lecture en termes raciaux de la société française qui s'est imposée. Cela vient avant tout de la montée de l'extrême droite mais aussi de revendications d'appartenances multiples de personnes nées et grandies en France. L'équipe de France de football est soumise (où va-t-il chercher cela?!), depuis le début des années 2000, à ce regard "racisé", à la fois par des observateurs extérieurs, mais aussi, dans une certaine mesure, par les intéressés eux-mêmes. »

    Notre intello a-t-il observé de près l'évolution ethno-démographique de l'équipe de football depuis 2000 où il y avait encore Petit, Blanc, Lizarazu, Barthès, Deschamps, Dugarry et d'autres qui y jouaient ? A-t-il remarqué que toutes les digues ont sauté depuis 2002, que les Français de souche ont disparu ou presque en son sein alors qu'ils restent majoritaires en France ? Le bonhomme n'en parle pas, préférant évoquer un racisme irrationnel facile à démoniser. Mais c'est plus loin dans l'interview que l'on trouve la pierre angulaire du monde nouveau pour lequel il travaille, pour lequel il est payé. Là, le chercheur remet en cause tout le cadre national qui, en fait, gêne les aspirations et les intérêts des gens comme Benzéma. Il y a bel et bien conflit latent (et parfois explosif) entre le cadre national général (et une équipe nationale de foot en fait partie) et une vaste population immigrée, déracinée, frustrée, vindicative, partagée entre le désir de briller, de gagner de l'argent et celui de glorifier sa communauté ancestrale. Il faut bien dire que, présentée ainsi, la situation semble inextricable et exige une solution radicale, un couperet, la destruction d'une des deux entités enjeu. On pourrait penser qu'il serait plus honnête que ce soit le dernier arrivé qui quitte la partie, surtout qu'il retrouverait ainsi les siens et un avenir collectif qui semble tant lui manquer. Pas pour notre zozo de Versailles qui postule, comme ça, que c'est toute « la vieille croûte » nationale qu'il faut faire sauter ! Il faut tout dissoudre, tout ce qu'il reste pour que les allogènes se sentent bien. Evidemment, ces délicates intentions ne sont qu'un prétexte pour proposer une lecture mondialiste du « sens de l'histoire ». Elles sont un moyen, à l'instar de toutes les pleurnicheries antiracistes que l'on nous fait subir depuis 40 ans, pour rendre progressivement illégitimes les impératifs nationaux au fur et à mesure de l'intensification du psychodrame axé autour du malheur de l'Autre. En outre, à force de focaliser l'attention du gros média uniquement sur le mal-être des déplacés, des déracinés, le peuple originel n'est plus perçu que comme une sorte de gros bonhomme Michelin dont la seule caractéristique qui vaudrait serait sa capacité élastique et infinie à absorber l'Autre sans vomir. Les propos de Benzéma permettent aux postmodernes (postnationaux) de prolonger cet exercice dialectique.

    « Les sportifs de haut niveau possédant la double nationalité sont les seuls qui doivent choisir une nationalité, même si elle n 'est que sportive. Ils doivent trancher, alors que dans leur vie, ils sont fondés sur ces liens multiples. »

    Ceci à cause des changements de règles sur la sélection des binationaux édictés par la FIFA, qui ont permis à des joueurs de changer de nationalité sportive, pour ceux n'ayant aucune sélection en équipe A. Ensuite, le contexte politique et social de ces années - avec les émeutes, la montée de l'extrême droite, le climat de suspicion visant la jeunesse des banlieues - a déteint sur le football. Autour des jeunes joueurs assimilés à la « jeunesse des banlieues » ou/et binationaux se posent désormais des questions comme « Vont-ils chanter l'hymne national ? » ou « Ont-ils fait un choix commercial plutôt que patriotique en optant pour le maillot bleu ? Comme si le patriotisme était encore au cœur d'une carrière footballistique ! ». Tout est dit. Le patriotisme n'est au cœur de rien. Pourtant, ce fut longtemps le seul toléré, le patriotisme sportif, pour la simple et bonne raison qu'il s'appuyait très souvent et qu'il s'appuie de plus en plus sur des équipes multiraciales starisant des immigrés présentés comme plus forts que l'Indigène de base. Derrière la France Black-blanc-beur, ce n'était que sa dilution qui était applaudie et la disparition de la figure héroïque de l'homme blanc. Pour preuve, ce fut un Algérien, Zidane, qui revêtit la cape du héros pendant 10 ans. On voulait nous la refaire avec Benzéma, cet homme impoli et interlope à qui l'on pardonnait tout, comme l'on pardonnait tout aux insolents Ben Arfa et Nasri. Le moindre but redorait leur blason instantanément, comme si une victoire dans un jeu de ballon prévalait sur lest principes, la morale et sur le véritable patriotisme qui s'oppose à angle droit à ce sale mercenariat. Les pauvres petits supporters dépendants de leurs plus primitifs sentiments étaient pris en otage par le pouvoir qui leur imposait des tas de petits héros "patriotiques" de plus en plus difficiles à admirer, auxquels il était de plus en plus ardu à s'identifier. Par ce procédé, car c'en est un, le petit Français se sentait contraint d'accepter encore un peu plus l'africanisation de son pays et donc, aussi, de relativiser ce patriotisme-là qui le représente moins. Le pays légal a fabriqué une sorte de patriotisme légal qui détruit aussi sûrement l'amour de la France que le premier assèche la vie sociale du pays.

    Benzéma est un symbole du tribalisme postnational

    Paradoxalement, pour des raisons supranationales , on a réactivé (pour un moment) le patriotisme des paillettes et des flonflons afin de lutter contre le terrible islamisme, l’antisémitisme et peut-être contre la Russie non conforme. Bon, c'est un patriotisme très spécial qui fait de l'homosexualité et de l’avortement des actes de résistance contre les intégrismes, et qui, de fait, propose une "drôle" image de la France. Un patriotisme dévitalisé (incapable de sortir de la zone d'influence fabriquée par ses initiateurs sionistes) qui va servir des entreprises étrangères et les guerres des consortiums mais qui doit se reposer sur une pseudo-patrie de la tolérance et de la liberté. En cela, notre professeur Blanchard a raison dans le sens où l'on assiste peut-être, actuellement, à la mise en place d'une nouvelle tactique de l'engeance américano-sioniste pour préserver sa domination mondiale. Après tout, on peut toujours chanter la nation si elle n'est plus qu'une coquille vide ne servant qu'à leurrer les bonnes gens et le foot-spectacle est l'un de ses vernis.

    Mais tout cela (le néo-patriotisme) est à relativiser devant l'énorme importance prise par les championnats européens où les grosses métropoles deviennent de plus en plus les vedettes au détriment des équipes nationales. On assiste depuis 20 ans à un scénario à la Rollerball (d'après ce film américain des années 1970 dans lequel le monde est unifié et les nations ont disparu au profit de grandes villes dont la seule identité repose sur leur équipe de rollerball, jeu ultraviolent qui tient en haleine des peuples métissés en pleine déréliction), en le dépassant cependant car il gomme subrepticement non seulement les frontières nationales mais en fabriquant en plus de nouveaux supporters transnationaux (de Madrid, de Munich,d'Arsenal,de Paris, de Barcelone) qui se créent une identité de plus en plus artificielle. Le bling-bling pour les pauvres et l'identité à la carte grâce au règne du jeu.

    Le sport, outil privilégié du mondialisme

    Pareillement, les matches de tennis retransmis à la télévision (et qui font absolument toute l'économie de ce sport dans sa partie professionnelle) étaient auparavant toujours présentés en définitive comme des confrontations entre nations par le biais de joueurs qui représentaient fièrement leur patrie. Mais à la fin des années 1990, la nationalité des joueurs qui était indiquée au côté de leur nom sur l’écran lors de l'affichage du score a subitement disparu (et sur toutes les chaînes) sans que l'on sache d'où venait cette directive, cette décision. Quant à la Coupe Davis, elle n'intéresse véritablement que ceux qui ne l'ont jamais gagnée. .. Et puis, finalement, que valent ces victoires qui, après coup, peuvent être ternies par de vraies ou fausses histoires de dopage ou par des soupçons de tricherie (pensons aux propos étonnants qu'Emmanuel Petit émit récemment lors d'un documentaire sur le football diffusé sur Arte dans lequel il disait lui arriver de douter de la victoire "spontanée" de 1998 !), des soupçons fabriqués pour démoraliser tel ou tel peuple (pensons à la Russie qui est actuellement la cible des Américains, mais aussi à l'Allemagne de Beckenbauer qui jouait à la baballe sous captagon comme nous le savons maintenant ou aux Pays-Bas sous Cruyff qui carburaient aux amphétamines sans parler de l'Espagne et de ses nombreux Docteur Folamour...), et qui sappent en premier lieu ce patriotisme autorisé. Benzéma n'a pas de souci à se faire pour la suite de sa carrière de badboy face à ces équipes nationales en proie à tous les vents de la mondialisation et à sa marche en avant forcée.

    François-Xavier Rochette. Rivarol du 9 juin 2016

  • Le Royaume Uni inflige à la dictature européenne sa première blessure

    D'autres pays pourraient suivre l'exemple du Royaume-Uni :

    "Et si finalement le Brexit n'était que la première secousse d'un séisme politique qui pourrait ébranler pendant encore longtemps l'Union européenne ? (...) Ce scrutin est aussi le symptôme d'un mal plus profond qu'a parfaitement résumé l'ancien ministre des Affaires Etrangères Hubert Védrine sur Europe 1 : "Le vrai problème en Europe, c'est le décrochage des peuples par rapport à la construction européenne." Car le cas britannique n'est pas isolé.

    Les Pays-Bas. Après le "Brexit", aura-t-on droit au "Nexit" (...) ? C'est en tout cas ce que promet Geert Wilders, le sulfureux leader du Parti pour la liberté, classé à l'extrême droite, s'il venait à devenir Premier ministre. Et il n'en est pas si loin, puisqu'il caracole en tête de toutes les enquêtes d'opinion. Après l'annonce de la victoire du "oui" au référendum britannique, il a donc pris la parole renforcé dans ses convictions et demandé la tenue d'un référendum sur le maintien des Pays-Bas dans l'UE : "Si je deviens Premier ministre, il y aura un référendum aux Pays-Bas. Nous voulons être en charge de notre propre pays, notre propre monnaie, nos propres frontières, et avec notre propre politique d'immigration" (...) 

    Le Danemark. C'est l'autre place forte de l'euroscepticisme dans le nord de l'Europe. Les Danois ont déjà prouvé qu'ils se méfiaient de l'Union européenne en 2015, en votant à 53% contre le renforcement de leur coopération en matière de police et de sécurité. "C'est un non net. Je respecte totalement la décision des Danois" qui "ont eu peur de perdre le contrôle" de leur destinée, avait déclaré le Premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen à l'époque. 

    La Suède. La Suède, alliée historique du Royaume-Uni au sein de l'UE, est très sensible aux résultats du Brexit. C'est du moins ce que semble indiquer un sondage, publié le 20 avril dernier, et qui affirme que 36% des Suédois voudraient quitter l'UE en cas de Brexit contre 32% partisans d'un maintien (...)

    La Finlande. Autre pays nordique concerné : la Finlande. Si Helsinki n'a jamais agité directement la menace d'une sortie de l'UE, le gouvernement a déjà envisagé une sortie de la zone euro en pleine crise de la monnaie unique en 2012. A l'époque, la BCE envisageait d'autoriser l'achat d'obligations par le Mécanisme Européen de Stabilité Financière. Une proposition pas vraiment du goût de la ministre des Finances Jutta Urapilainen : "La Finlande ne s'accrochera pas à l'euro à n'importe quel prix et nous sommes prêts à tous les scénarios, y compris à abandonner la monnaie unique."

    Selon un sondage paru en février 2016, 53% des Français souhaiteraient être consultés par référendum sur le maintien du pays dans l'UE. Un chiffre significatif quand on sait que de nombreux partis, à la droite de la droite (FN, Debout la France) ou à gauche de la gauche (Front de Gauche) prônent a minima une sortie de l'euro. Ou une sortie complète de l'UE, comme le souhaite Marine Le Pen." 

    Victoire de la liberté ! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l'UE MLP

    Du au : Il est désormais temps d'importer la démocratie dans notre pays. Les Français doivent avoir le droit de choisir !

    Le mur de Maastricht est tombé. Il faut un référendum en France.

    Philippe Carhon

  • Marine Le Pen: Brexit, casseurs, Loi travail, UE, élections autrichiennes…

    Marine Le Pen s’exprime sur l’actualité: Elle expose son opposition à la loi du Travail-El-Khomri, les raisons bien plus importantes de la France de sortir de l’UE que la Grande Bretagne puisque la France, à la différence du Royaume-uni fait partie de Schengen et est enfermée dans la zone euro. Elle parle de la différence de traitement entre la Manif pour tous et les casseurs autour des manifestations de la CGT, elle s’est rendue auprès de M. Hofer en Autriche et revient sur les tricheries concernant cette élection. Le tout face à un journaliste peu amène.

     

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-brexit-casseurs-loi-travail-ue-elections-autrichiennes/56835

  • Brexit! à qui le tour?

    Bruno Gollnisch l’affirmait mardi lors de son entretien vidéo depuis le Parlement européen, le meurtre ignoble de la travailliste Jo Cox, adversaire du Brexit, était de nature à faire basculer le référendum britannique dans le camp des partisans du maintien dans l’UE, de la même manière que François Mitterrand avait mis dans la balance la révélation de son cancer de la prostate pour faire gagner le oui au traité de Maastricht lors de référendum de 1992. Cela n’a pas été le cas. Malgré les pressions, les annonces catastrophistes, les sondages divers et variés, notamment ceux de la dernière heure commandités par  des fonds de pension(hedge funds) annonçant le maintien dans l’UE,   les bookmakers enregistrant pareillement une défaite des pro-Brexit, près de 52% des sujets de sa gracieuse majesté ont dit goodbyeà Bruxelles.

    Cette consultation a matérialisé aux yeux des Français, comme l’ont  fait il y a quelques semaines la présidentielle autrichienne, mais aussi les élections en Pologne, en Hongrie, voire les toutes récentes élections municipales italiennes, la montée continue d’un  populisme (ce n’est pas un gros mot), d’une hostilité à Bruxelles, d’une exigence de défense  d’une Europe des patries  libres, des identités et des souverainetés nationales.  La  nature de  ce  refus des diktats européistes  diffère  parfois sensiblement d’un pays à l’autre, même si le refus de l’immigration  est très largement partagé  chez les différentes formations  dites eurosceptiques; il n’a échappé à personne  que les soutiens britanniques en faveur du Brexit émanaient principalement des libéraux,lesquels chez nous y étaient  (très majoritairement) farouchement opposés.

    Interrogé   dans Libération, l’écrivain britannique « à succès »  Robert Harris, « européen convaincu »  expliquait quelques heures avant le vote outre-manche  qu’interroger le peuple  sur son avenir était une idée aberrante  au motif que le « système politique  (britannique) n’est pas conçu pour répondre à une seule question. La vie est bien trop compliquée pour la réduire à une simple réponse, oui ou non.(…). « Des électeurs qui devraient donc abandonner leur destin à des grands initiés, des cénacles  éclairés ? Car manifester son euroscepticisme serait une  marque de débilité (au sens étymologique du terme) intellectuelle affirme M. Harris, réaffirmant tout haut ce que  le microcosme assène plus ou moins mezzo voce à longueur de temps. Pour preuve dit-il encore,  » Le rejet systématique, par le camp du (Brexit), de la parole des experts, des élites, c’est une version britannique du trumpisme. L’attaque populiste classique que l’on retrouve un peu partout. Ce référendum est en fait un exercice d’anti-intellectualisme. Il répond à une désaffection générale pour la politique. » Manière commode d’évacuer le fond du problème car il s’agit plus certainement dune désaffection  générale pour  LEUR  politique ce qui  n’est pas la même chose!

    Et Robert Harris d’asséner l’argument ultime, entre une description de raz de marée et de nuées de sauterelles s’abattant son peuple : « le référendum aura été notre affaire Dreyfus à nous. Si nous quittons l’UE, ce sera le début d’un très long et difficile processus. Et le Parti conservateur pourrait bien imploser. Avec en toile de fond la chute de la livre sterling, la hausse des taux d’intérêts, la panique des marchés… Nous ferons face à un profond chaos politique. Si le remain l’emporte, je suspecte que pas mal de partisans du leave qui n’ont jamais espéré gagner  seront secrètement soulagés (sic). Parce qu’ils sont un peu dépassés, un peu alarmés par la perspective de devoir gérer ce qu’ils auront généré. Si le remain l’emporte, le soupir de soulagement sera collectif et les vacances d’été pourront démarrer. » Le bonheur couché attendra donc encore un peu M. Harris…

    Il  existe, ô combien, des raisons formelles,  fondées, légitimes à cette défiance vis-à-vis de  cette Union européenne , de son évolution (involution), largement étrangère au génie européen, au message, aux  enseignements, aux valeurs de notre civilisation.

     Les critiques formulées par le FN  contre le fonctionnement de l’UE ne sont que le fruit du constat  de ses tares, et non d’une hostilité a priori  comme Bruno Gollnisch a souvent eu l’occasion de le dire.  Le Royaume-Uni est souvent décrit comme le cheval de Troie de Washington, le porte-avion du monde anglo-saxon, des Etats-Unis en Europe - mais Albion n’est pas la seule à faire allégeance à l’atlantisme… Un  article de Henri Langeau (« Apocalypse Brexit ? ») paru dans Minute mercredi, rappelle, et c’était aussi un des arguments de vente de François Mitterrand au moment de Maastricht, qu’ « on nous avait aussi affirmé pour construire l’Union européenne (…) que  l’Europe représentait un pôle de résistance à la suprématie des Etats-Unis (…). Aujourd’hui l’Europe bruxelloise  négocie avec les Etats-Unis un traité transatlantique (auquel  Donald Trump est  d’ailleurs opposé, NDLR) qui consacra sa vassalité. »

    « L’Europe allait assurer la prospérité des économies nationales. L‘Allemagne en a bénéficié. La France a perdu son maillage de PMI et PME. Les Britanniques s’en sont bien tirés, justement parce qu’ils avaient refusé de rentrer dans la monnaie commune. Ils ont le plein emploi, une croissance à plus de 2% et… le contrôle de leur monnaie, tandis que les Français sont sous la coupe  de la banque européenne de Francfort. Giscard estimait déjà, lorsqu’il était président de la République, que la plus grande ambition que puisse avoir notre pays, était d’occuper un strapontin à la Bundesbank... » Nous avons  au Front National d’autres ambitions, d’autres espoirs, d’autres  projets pour la France et les Français,  nous les patriotes de l’espèce amoureuse! 

    http://gollnisch.com/2016/06/24/brexit-a-tour/

  • Eric Zemmour : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée »

    Prenant exemple sur l’incapacité de l’Union européenne à défendre Airbus face à Boeing pour conquérir le marché iranien, Eric Zemmour ne s’en montre pas surpris : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée », dit-il. Mais commençons par le début de sa chronique de ce matin, sur RTL.

    « Des Airbus ou des Boeing ? Telle est la question existentielle que se pose l’Iran », explique Zemmour. Ils en veulent plus d’une centaine. « A Toulouse et à Chicago, on a la langue pendante comme le loup de Tex Avery devant une jolie fille. Mais comme tous ceux qui ont été privés pendant trop longtemps de gâteau au chocolat, les Iraniens ont les yeux plus gros que le ventre. Les avions, ils les veulent mais ils n’ont pas d’argent pour se les offrir.

    « Mais pour les gros contrats du commerce international, péché d’argent est faute vénielle. Les vendeurs amènent leurs banquiers, qui prêtent à l’acheteur. Airbus vient avec les banques européennes et Boeing avec les banques américaines. Mais voilà… Cette fois les banques européennes se planquent, se terrent, se font toutes petites, regardent leurs chaussures, prennent la poudre d’escampette. Elles aimeraient bien mais n’osent point. Elles tremblent de peur. Elles se souviennent de l’amende faramineuse que la justice américaine a infligée à la BNP pour avoir financé des accords commerciaux avec l’Iran. Banquier échaudé craint l’eau glacée. […]

    « La BNP et les autres demandent que l’administration américaine leur donne l’autorisation par écrit. A Washington, on fait la sourde oreille. […] Pendant ce temps-là, les patrons de Boeing rient sous cape et font les jolis cœurs dans le Téhéran by night. »

    Le pouvoir politique aurait pu venir en appui d’Airbus mais non, se désole Zemmour :

    « Que fait la France ? Rien. Que fait l’Allemagne ? Rien. Que fait Bruxelles ? Rien. Que fait la Banque centrale européenne à Francfort ? Rien. L’Europe aujourd’hui c’est ça : l’impuissance institutionnalisée. Bruxelles a été assez fort pour abolir les souverainetés des vieilles nations mais pas assez pour édifier une souveraineté européenne.

    « Loin des querelles métaphysiques autour du Brexit, loin des statistiques tronquées et de prophéties apocalyptiques, loin des slogans dont on nous a abreuvés (“A plusieurs, on est plus forts“, “Seule l’Europe a la taille pour résister aux Etats-Unis“, “Seul l’euro concurrence le dollar comme monnaie de réserve mondiale“), illusions perdues… Ou plutôt, agenda caché. »

    « Depuis l’après-guerre, estime Eric Zemmour, les Etats-Unis ont toujours favorisé l’émergence et le développement de l’Union européenne. Mais tant que celle-ci restait à sa place, c’est-à-dire la seconde. Comme un petit frère qui a toujours besoin de la protection de son grand frère et ne songe jamais à remettre en cause le droit d’aînesse… »


    http://fr.novopress.info/202009/eric-zemmour-leurope-cest-limpuissance-institutionnalisee/