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Europe et Union européenne - Page 704

  • Le Front national salue la large victoire du candidat du FPÖ en Autriche

    « Mes plus sincères félicitations à nos amis du FPÖ pour ce résultat magnifique. Bravo au peuple autrichien », s’est réjouie Marine Le Pen, après que Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, est arrivé largement en tête de l’élection présidentielle en Autriche. Selon les estimations, Norbert Hofer, qui était crédité de 18 à 22 % des suffrages par les sondages, a obtenu 35,5 % des voix ! Il affrontera au second tour de cette élection présidentielle au suffrage universel direct, comme en France (il est prévu pour le 22 mai seulement), l’écologiste Alexander Van der Bellen, arrivé loin derrière avec 21 %. Comme en France, seuls les deux premiers sont qualifiés pour le second tour.

    Autre coup de tonnerre : les candidats des deux partis se partageant le pouvoir depuis l’après-guerre, le social-démocrate Rudolf Hundstorfer (SPÖ) et le conservateur Andreas Khol (ÖVP) sont éliminés avec seulement 11 % des voix chacun. C’est la candidate indépendante Irmgard Griss qui se classe troisième avec 19 % des suffrages.

    Le FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs) est l’allié du Front national au Parlement européen au sein du groupe ENL, Europe des nations et des libertés.

    http://fr.novopress.info/

  • Election en Autriche : un avant-goût de la France en 2017 ?

    Lors du premier tour de l'élection présidentielle dimanche en Autriche, les deux grands partis au pouvoir depuis 1945 ont été éliminés d'entrée, selon des projections basées sur des résultats partiels et des sondages de sortie des urnes.

    Le candidat du parti FPÖ, Norbert Hofer, remporterait 36,7% des voix, réalisant le meilleur résultat de ce parti depuis la guerre à une élection nationale en Autriche.

    Un écologiste, Alexander van der Bellen, et une candidate indépendante, Irmgad Griss, sont au coude-à-coude pour la deuxième place, à respectivement 19,7% et 18,8% des suffrages.

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    Pour rappel, les sondages donnaient le candidat FPÖ à 21% et le candidat Vert à 26%...

    La crise des migrants qui a particulièrement touché le pays en plein sur la route des Balkans, a fait largement progresser la droite nationale.

    Michel Janva

  • Turquie : Bruxelles cède

    hs.pngLe 19 avril, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré qu’Ankara cesserait de remplir ses obligations envers l’Union européenne concernant les « migrants » si cette dernière n’exemptait pas les Turcs de visas pour pénétrer librement dans l’espace européen. Dès le lendemain, la commission Junker a cédé et a programmé pour le 4 mai la mise en œuvre de cette disposition. Aussitôt demandé, aussitôt exécuté ! Ankara invoque l’accord signé à Bruxelles à la mi-mars entre la Turquie et l’Union européenne prévoyant, entre autres, cette exemption de visas, les Turcs s’engageant à conserver momentanément les « réfugiés » sur son territoire et à accepter le retour de ceux qui sont déjà arrivés en Grèce. Et ce, contre paiement de 75 milliards pour leurs frais. Or, pour l’instant, seuls 750 « migrants » ont été transportés à bord de deux ferries du port de Mytilène sur l’île de Lesbos vers la Turquie. En revanche, Erdogan, est prêt à envoyer en Europe 25 000 « réfugiés » syriens en Europe après avoir vérifié qu’ils sont éligibles à la générosité européenne.

    Les autorités turques avaient exigé le 18 mars que le projet d’exemption soit déposé avant fin avril, d’où l’ultimatum à la Commission, laquelle avait accepté cette date butoir en espérant sans doute qu’Ankara ne serait pas à cheval sur le calendrier. D’ailleurs, elle avait tout accepté ! Notamment que les négociations pour l’intégration de la Turquie reprennent alors que la plupart des pays membres y sont hostiles, d’où l’arrêt du processus en 2011, car le pays ne satisfaisait pas aux conditions d’intégration, malgré les 4,8 milliards d’euros reçus de l’Union européenne (685 millions d’euros par an) pour faciliter son adaptation aux critères européens. Mais les dirigeants turcs, eux, considèrent que l’entrée dans l’Union est quasiment acquise, le premier ministre n’a-t-il pas déclaré mardi devant le Conseil de l’Europe que son pays est « partie inséparable de l’Europe » ? Une nation de 70 millions d’habitants dont 96 % sont musulmans serait donc européenne ! Si telle est aussi leur conviction, que Merkel et Hollande informent leurs ressortissants de cette nouvelle.

    La Turquie ne satisfait toujours pas aux critères posés par l’Union – elle n’en honore que 35 sur 72 – elle s’en est même éloignée sur le respect des droits de l’homme et ne reconnaît pas Chypre, pays membre de l’Union ! Mais nécessité fait loi pour Bruxelles. L’accord irresponsable du 18 mars a été pris dans la panique devant l’afflux massif des « réfugiés » invités par Mme Merkel, celle-là n’a vu de salut qu’en Ankara qui a évidemment profité de cet avantage pour faire monter les enchères et ses exigences. La Commission, prise à la gorge par sa propre inconscience, va évidemment céder, ne disposant pas de plan B pour arrêter l’invasion des « migrants ». Ou, plutôt, il n’y en a qu’un qui aurait empêché le recours à la Turquie : la fermeture des frontières et la dénonciation des accords de Schengen. Mais c’est ce à quoi les obstinés de l’utopie européiste ne se résoudront jamais, c’est aux peuples de les y contraindre.

    Par Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 22 avril 2016

    http://fr.novopress.info/200567/turquie-bruxelles-cede/#more-200567

  • Le coût de l’accueil des réfugiés : les vrais chiffres

    Le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

    Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

    Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.

    À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

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  • l’Economie du Diable

    L’Europe submergée, c’était prévu !

    De temps en temps, j’aime bien fouiller dans ma bibliothèque où règne bien sûr le plus grand désordre. Lors de l’un de ces moments de redécouverte, je suis tombé sur un livre d’Alfred Sauvy, publié en 1987, et qui avait pour titre « L’Europe submergée, Sud Nord dans trente ans ».

    Dans ce livre, Sauvy s’intéressait à l’inévitable déferlement du Sud vers le Nord, en utilisant les statistiques démographiques disponibles à l’époque.

    En s’appuyant sur une analyse assez simple des différences de taux de fécondité entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, il arrivait à la conclusion que vers 2017, il risquait d’y avoir quelques problèmes d’immigration dans le vieux continent. Plutôt bien vu…

    Mais ce n’était pas la première fois. En 1959, il avait publié un autre livre où il expliquait que compte tenu du baby boom, on risquait d’avoir une révolution dans les universités vers 1968 en raison de la surpopulation étudiante. Et il conseillait de préparer l’arrivée de ces centaines de milliers d’étudiants… Comme rien ne fut fait, nous eûmes les événements de mai 68 « à la surprise générale ».

    Dans son livre « L’Europe submergée », dès 1987, il s’essayait à analyser ce qu’il fallait faire puisque l’on allait avoir des mouvements de population massifs et que l’on avait trente ans pour agir et se préparer. Et bien entendu, rien de ce qu’il préconisait ne fut fait, le court terme et les expédients l’emportant comme souvent hélas sur les analyses raisonnées, en tout cas dans les milieux politiques.

    Mais retrouver ce livre m’a ramené bien des années en arrière, car Sauvy fut certainement l’un de ceux qui m’ont les plus marqué au début de mes années de formation. (Je suis toujours en formation, je tiens à le préciser ici, mais plutôt à la fin de cette dernière). J’ai tout aimé chez lui.

    Il était catalan, fils de vigneron, grand blessé de guerre, polytechnicien ayant intégré après la première guerre mondiale où il avait servi avec honneur, joueur de rugby (il est rentré sur un terrain de rugby comme joueur pour la dernière fois à 72 ans), skieur, se disant de gauche et ne s’appuyant que sur une analyse impitoyable de la réalité, fondateur de l’INSEE et de l’INED (Institut national d’études démographiques), de la revue Population, auteur de dizaines d’ouvrages et de centaines d’articles.

    On raconte (en fait c’est lui qui le racontait) que Léon Blum l’avait contacté pour faire partie de son cabinet en 1936. Hésitant, il avait répondu au dirigeant socialiste : « Je ne sais pas si je vais accepter tant à l’évidence vous ne connaissez rien à l’économie ». Et il avait dit à Léon Blum : « Votre expérience socialiste durera deux ans. C’est en général ce que durent les expériences socialistes ».

    On songe à l’expérience de 1981 à 1983 et on sourit.

    A cela, Blum avait répondu superbement : « Mais enfin Sauvy, si j’y connaissais quelque chose, je ne serais pas socialiste !» On ne saurait mieux dire, et toute l’histoire de France confirme ce qui n’était pas à l’évidence un jeu de mots mais une vérité profonde et qui ne s’est jamais démentie depuis. Comme le disait l’un de mes amis, homme politique : « On ne peut être à la fois socialiste, compétent et honnête. Il faut choisir deux des qualités sur trois ». C’est ce que semblait croire Léon Blum. En tout cas, les évènements depuis 1981 confirment cette plaisanterie, qui n’est après tout qu’une évidence factuelle.

    Fin 1936, Sauvy est au cabinet de Paul Reynaud, en charge d’écrire les décrets pour relancer l’économie française, plombée à mort par l’expérience socialiste.

    Et il suit, à la stupéfaction générale, une politique que l’on appellera quarante-cinq ans après une politique « de l’offre », totalement à rebours du consensus de l’époque, et tout le monde lui tombe dessus. Et bien entendu l’économie repart à toute allure, la croissance s’interrompant hélas avec l’arrivée de la guerre.

    C’est lui qui inventa l’expression « le tiers monde », vouée à un succès planétaire, mais qu’il reniera à la fin de sa vie, tant les situations entre les différents pays avaient évolué.

    C’est chez lui que j’ai vu mentionner pour la première fois la hausse du CO2 dans l’atmosphère, qui pouvait selon lui amener à terme à de graves problèmes

    Tout ce qui était vivant l’intéressait.

    En 1976, il publie son livre qui m’a sans doute le plus influencé, « L’économie du Diable », où il s’essaie à traiter des causes de la stagflation, c’est-à-dire la présence simultanée de l’inflation et du chômage. Dans ce livre, il explique fort clairement les raisons qui président à l’irruption de ce phénomène et il cite nommément le salaire minimum (qui empêche les plus faibles de travailler puisqu’ils ne sont pas rentables), la limitation du temps de travail, l’interdiction faite aux retraités de travailler, l’existence de professions monopolistiques et protégées, le blocage des prix dans des professions concurrentielles et bien d’autres encore.

    Tous les facteurs qu’il cite sont de nature à empêcher le développement d’une offre susceptible de rencontrer une demande solvable. Les contraintes mises à la production empêchent en effet toute embauche, ce qui fait que l’offre insuffisante amène fort naturellement à des hausses de prix et à la faiblesse de la monnaie.

    Eh bien, le lecteur peut vérifier tout cela en lisant ce livre qui n’a pas pris une ride : le programme commun de la gauche est signé en 1978 entre les communistes, les socialistes et les radicaux de gauche, et toutes les mesures préconisées étaient celles dont Sauvy avait dit dans son livre qu’elles amenaient toujours à des désastres. Et les socialistes, n’apprenant jamais de leurs erreurs, remettront le couvert avec les 35 heures sous Jospin et la hausse sur la fiscalité du capital sous Hollande.

    Et bien entendu, à chaque fois que ce programme fut appliqué, nous eûmes un désastre. La seule différence entre 1936, 1981 et 1995 fut qu’au lieu d’avoir la Wehrmacht à Paris, nous avons eu la Bundesbank d’abord en attendant l’euro.

    C’était aussi un homme plein d’humour.

    Visitant un chantier avec le Président Mitterrand qui, en voyant un grand nombre de pelleteuses lui confiait « Ah Sauvy, si tous ces hommes avaient des pelles à la place d’avoir des machines, vous imaginez le nombre d’emplois créés ?» Il avait répondu « En effet, monsieur le Président. Mais imaginez s’ils avaient des petites cuillères ? ».

    Mais ce qui m’avait séduit chez Sauvy, c’était le slogan qu’il répétait à qui voulait l’entendre : « Le rôle de l’économiste c’est d’éclairer pour guider ».Et il ne pouvait s’empêcher de constater avec une certaine tristesse que dans toute sa carrière « d’éclaireur, » il n’y avait eu que deux hommes politiques qui s’étaient donné du mal pour comprendre ce qu’il disait, Paul Reynaud et Mendes-France. Et du coup, il les admirait beaucoup certes pour leur intelligence mais bien plus pour leur capacité à essayer de s’informer dans un domaine qu’ils maîtrisaient mal. Il en concevait un certain dédain pour la chose politique, tout en sachant que son rôle envers et contre tout était de continuer à éduquer pour éclairer.

    Mais la vraie raison pour lequel je l’admire est plus profonde : un peu comme Schumpeter, il disait que celui qui commence une analyse doit partir des données disponibles et non pas des préjugés qu’il pouvait avoir au départ de l’analyse. Par là, il voulait dire qu’une analyse scientifique doit partir d’abord de la réalité c’est-à-dire des chiffres.
    Ces chiffres, il faut comprendre ce qu’ils recouvrent et comment ils ont été calculés. C’est lui qui disait : « Si vous torturez suffisamment les chiffres, ils finiront toujours par avouer ».
    Ensuite, il faut trouver une explication aux relations qui peuvent exister entre ces séries de chiffres, en se méfiant toujours de ne pas tomber dans des explications hasardeuses. En termes simples, il faut se souvenir que corrélation ne veut pas dire causation. Par exemple, dans toutes les statistiques de santé mondiale on découvre que les fumeurs de cigares vivent plus longtemps que les autres. Et bien sûr cela ne veut pas dire que fumer le cigare est bon pour la santé, mais que les fumeurs de cigares ont tendance à être beaucoup plus riches que la moyenne et sont donc beaucoup mieux soignés.
    Enfin, et c’est là qu’apparaît l’esprit scientifique, si l’étude que l’on a commencée montre à la fin quelque chose auquel on ne s’attendait pas du tout et qui heurte vos croyances profondes, eh bien on doit la publier même si les conclusions vous fâchent avec tous vos amis Toutes ses études à lui montraient que le responsable de la croissance était la flexibilité dans l’appareil de production, et donc il préconisait en tant qu’homme de gauche une politique qui favorisait l’entrepreneur et donc l’emploi, et par conséquent une politique fort nuisible au capitalisme de connivence ou aux « syndicats représentatifs » qui ne sont qu’un rouage du capitalisme de connivence. C’est ce qu’a redécouvert à grands frais une commission présidée par un grand « farceur tranquille » nommé Attali trente cinq ans au moins après, et bien entendu, aucune de ses propositions n’a été suivie de la moindre réalisation.
    Et c’est là où je voulais en venir.
    Depuis 1987, le nombre d’économistes a littéralement explosé dans le monde entier, et aussi curieux que cela paraisse, jamais l’esprit scientifique n’a été aussi peu présent dans les décisions économiques.
    Jamais nous n’avons eu autant d’économistes à la tête des banques centrales, jamais les banques centrales n’ont eu autant de pouvoir, et jamais la pensée magique et non scientifique n’a eu une telle place dans nos sociétés.
    Mais il n’y a pas que la pensée magique qui fasse des dégâts : il y a aussi les fraudes. D’après un papier fort sérieux que j’ai lu, pour plus de la moitié des thèses présentées en économie dans les grandes universités américaines, les résultats ne sont pas vérifiables par de tierces parties. Ce qui veut dire que ces braves gens fraudent en utilisant un langage mathématique extrêmement compliqué pour ne pas être dévoilés.
    On imagine mal Rueff, Sauvy, Fourastié ou Raymond Aron se laissant aller à de telles bassesses.
    Le mélange de compétence et de modestie qui caractérisait cet homme n’existe pour ainsi dire plus. Aujourd’hui, nous avons autant d’exemples que nous le souhaitons d’arrogance mélangée à de l’incompétence et à pas mal de malhonnêteté intellectuelle. Je refuse de donner ici l’identité de ceux à qui je pense, la place étant insuffisante, mais je suis sûr que les lecteurs ont quelques noms d’Oints du Seigneur en tête et s’ils en cherchent d’autres, ils peuvent toujours aller voir la liste des économistes qui ont recommandé de voter pour François Hollande et qui sont curieusement silencieux depuis quelques temps. On se demande pourquoi ?
    Bref, aux lecteurs qui ne connaitraient pas Sauvy et voudraient savoir ce qu’était un économiste, un vrai, je propose de relire quelques uns de ses livres.
    Mes préférences iraient à « La machine et le chômage » et à « l’Economie du Diable ».
    Bonne lecture.
    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/143202603146/leconomie-du-diable#.VxoxyJOLRXs

  • Pourquoi Washingon prépare sa guerre antirusse en Europe

    Donald Trump a promis la fin de l’Otan, mais Washington prépare sa guerre contre la Russie, et sur notre sol.
    Le New York Times ne tarit pas d’éloges sur Frau Merkel, sa générosité, ses réfugiés et sa russophobie. Selon le quotidien des requins humanitaires, il était temps que l’Allemagne cessât de penser au commerce, temps qu’elle pensât plutôt à la guerre avec la Russie qui menace d’occuper Rome ou Riga…
    On rappellera qu’en 1940 Roosevelt ne déclara pas la guerre à Staline qui martyrisait les pays baltes. Le communisme étant bien vu par sa camarilla, F.D. Roosevelt avait rétabli en 1933 les relations diplomatiques avec l’URSS de l’oncle Joe, au moment où ce dernier terminait, avec quelques comparses, d’exterminer dix millions de paysans russes et ukrainiens. Mais il y a des morts qui ne comptent pas, a dit Noam Chomsky. Et à la fin de la guerre, Washington remit la moitié du monde au communisme ; car la Chine devait suivre.
    Ni la Chine ni la Russie ne sont communistes maintenant, et c’est vraisemblablement pourquoi nos élites les menacent d’opérations militaires et de cette guerre nucléaire qui en finirait enfin avec les méfaits de l’effet de serre ! Une planète sans humains pollueurs ! Les deux pays ne demandaient qu’à nous vendre leur gaz ou leur camelote ; mais c’était sans compter sur la « nation indispensable » destinée depuis leur président Wilson à faire du monde « un lieu sûr pour la démocratie », vous savez, cette démocratie US qui truque ses élections, suscite 200 guerres dans le monde, enferme trois millions d’Américains sous les barreaux, en tue treize mille par an et concentre grâce à la Fed de Yellen-Warburg la moitié des richesses entre les mains de cent oligarques profilés comme George Soros ou Tim Cook.
    Les historiens libertariens permettent de comprendre les raisons de la guerre froide.
    En 1948, une agitation médiatique permit de créer l’Otan et de faire réélire Truman, président jusque-là pas très convaincant. Apprentie sorcière dotée du dollar, l’Amérique créa ou arma le Vietminh, Al Qaeda, Daesh, la menace soviétique (aussi bien en 1917 qu’en 1941 ou 1945), avant de choisir fermement de mobiliser son Europe contre la Russie. Le complexe militaro-industriel est déjà bien inspiré.
    À propos de ce bellicisme impérial (les partisans des guerres sont aussi partisans de l’immigration de masse et des dépenses publiques), lisez Ralph Raico, Joe Stromberg, John V. Denson, Murray Rothbard ; tous ces livres sont disponibles sur le site Mises.org.
    La suite ? Vous la comprendrez mieux en relisant Thucydide(1). Périclès ruine les alliés de sa thalassocratie impériale, pille le trésor de la ligue de Délos, Puis décide de répandre le modèle démocratique et d’anéantir Sparte. S’ensuit une guerre de trente ans, les massacres bouleversants de Mélée ou de Corcyre, la destruction de la plus belle civilisation de notre histoire.
    Mais quand on aime la « démocratie », on ne compte jamais.
    (1) « Nous sommes ici, comme nous allons vous le prouver, pour consolider notre empire et pour sauver votre ville. Nous voulons établir notre domination sur vous sans qu’il nous en coûte de peine et, dans notre intérêt commun, assurer votre salut… Non, votre hostilité nous fait moins de tort que votre neutralité ; celle-ci est aux yeux de nos sujets une preuve de notre faiblesse ; celle-là un témoignage de notre puissance » (Thucydide Guerre du Péloponnèse, V, XCI).

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyEkVVZuufgKrevRE.shtml

  • À Bruxelles, on va parler turc !

    On assiste à l’ottomanisation insidieuse de l’Europe dans le dos des Européens.

    Et voilà ! C’est l’Europe comme on l’aime, l’Europe démocratique, généreuse, attentive aux souhaits de ses 500 millions de nationaux.

    Cette Europe vient de faire une stupéfiante proposition. Chypre – que je connais bien pour y avoir vécu deux ans – est un pays aimable, direct, nature, sympa. Les Chypriotes sont naturellement accueillants et amicaux. Par malchance, ils sont en guerre ! Depuis 1974 et la honteuse invasion de la partie nord de l’île par les troupes turques, le régime appliqué est celui du cessez-le-feu sous contrôle des Casques bleus de l’ONU. Le pays est sectionné par une sinistre balafre, la « green line » ou « ligne verte », qui isole un gros tiers de l’île : au sud, la République de Chypre, État indépendant depuis 1960 ; au nord, la RTCN – République turque de Chypre du Nord – faux État fondé sur la brutalité militaire, reconnu par aucun pays au monde, à l’exception de la Turquie. On a cru « régler » la question chypriote en faisant entrer Chypre dans l’Europe et en lui faisant accepter l’euro : quelle erreur !

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  • Vers une Allemagne communautarisée

    Philippe Delbauve

    Animateur du site Les villes contre l'islamisation cliquez ici

    C’est le 14 avril 2016 que les trois partis représentant la coalition au pouvoir ont présenté un texte de loi visant à favoriser l’accueil des immigrés en Allemagne. Il s’agit du fruit de plusieurs semaines de concertation visant à satisfaire les uns et les autres. Chacun des cadres dirigeants concernés voit dans cette loi une véritable opportunité pour l’Allemagne, considérant – un peu vite – que l’intégration allait nécessairement réussir, nonobstant les cruels exemples connus dans toute l’Europe.

    Deux aspects sont à prendre en considération au sujet de cette loi. Elle impliquerait pour chacun des migrants, un investissement personnel en matière d’intégration sous peine de sanctions économiques. C’est ainsi par exemple que les cours d’intégration se verront obligatoires pour chacun des migrants. Autre aspect, est aussi rendue obligatoire l’apprentissage de la langue allemande sauf à se voir retirer le permis de séjour. De façon similaire, chaque migrant verra la formation de son choix financée par l’État, sauf à voir l’intéressé l’abandonner, engendrant de facto la fin de l’allocation.

    Autre évolution, les emplois naguère réservés aux Allemands, mais aussi aux Européens, seront désormais ouverts aux migrants. Idem pour le – nouveau – droit au travail intérimaire. Autre aspect, les migrants n’auront pas le choix de s’installer où souhaité : ils se devront donc d’habiter là où le gouvernement leur imposera.

    Ces différentes mesures restrictives visent à ne pas favoriser la montée en puissance des populismes qui ont le vent en poupe (voir par exemple le dernier score obtenu par l’AfD).

    Même au sein de la CSU, aile droite de la CDU, la loi semble bien passer. Encore une fois donc, le distinguo gauche/droite n’est pas opérant.

    Il se pose cependant des problèmes majeurs.

    L’Allemagne fait le choix quantitatif du chiffre aux dépens d’une approche qualitative. Plutôt, grâce à une politique nataliste hardie – ce qu’elle eut du pratiquer depuis bien longtemps – l’Allemagne fait le choix d’un potentiel numérique qui n’a rien d’allemand. Et l’apprentissage de la langue allemande ne fera pas de ces migrants d’authentiques Allemands.

    Se profile donc à l’horizon des problèmes majeurs de communautarisme, aussi bien ethnique que religieux. Et chaque groupe communautaire, via un lobby concurrentiel, tentera de tirer la couverture à lui.

    Il est peut être utile de rappeler que le pays de l’immigration n’est autre que les États-Unis et que c’est à une américanisation de l’Allemagne à laquelle nous assistons.

    La politique du chiffre – un travailleur/consommateur en vaut un autre – montre une inféodation majeure à la pensée (?) économique, source de la plupart des maux dont souffrent les Européens. Il y aura changement majeur en Europe lorsque sera privilégiée une politique qualitative, célébrant la famille via une politique nataliste, dans le respect des ethnies et religions originelles.

    Source EuroLibertés cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/04/22/vers-une-allemagne-communautarisee-5791917.html

  • Béglé - Houellebecq avait raison !

    L'écrivain était attaqué pour sa description dans "Soumission" d'une France défaitiste, l'actualité récente lui donne malheureusement raison...
    PAR JÉRÔME BÉGLÉ
    Des enseignes internationales comme Marks&Spencer, H&M ou Uniqlo mettent en vente des hidjabs ou des maillots de bain couvrant l'intégralité du corps, excepté le visage et les mains. La griffe italienne Dolce & Gabbana a créé une ligne de voiles et de tuniques longues destinée spécialement aux femmes musulmanes. Pierre Bergé, cofondateur d'Yves Saint Laurent, s'est indigné contre ces marchands du temple, mais cette bassesse mercantile n'a pas été accueillie avec les cris d'orfraie qu'elle mérite. Lorsqu'il a publié Soumission, Michel Houellebecq fut l'objet de toutes les critiques. Dans son livre, il prédisait la réélection de François Hollande et surtout la lente progression et acceptation des idées des fondamentalistes musulmans dans une France qui oublie ses racines judéo-chrétiennes et s'adonne à une laïcité à géométrie variable... Résultats de cette paresse intellectuelle et de nos lâchetés : en 2022, le leader du parti musulman accède à l'Élysée... Beaucoup de critiques ont trouvé le raccourci excessif voire d'un goût douteux. Quinze mois plus tard - le livre est sorti le 7 janvier 2015 -, le constat est accablant : Houellebecq avait raison !
    Menteur ou oiseau de mauvais augure
    Deuxième renoncement que nous offre l'actualité : les réactions que suscitent les déclarations de Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse et des Sports – "il y a une centaine de Molenbeek en France" –, Samia Ghali sénatrice de Marseille – "il y a des camps d'entrainement dans les quartiers" – et Malek Boutih qui dénonce la lâcheté des élus et les petits arrangements avec des associations douteuses ne suscitent plus guère de réactions. Ou plutôt si, celles de leurs amis politiques qui raillent leurs excès de langage, fustigent ces "pompiers pyromanes" et jurent leurs grands dieux qu'ils sont des oiseaux de malheur...
    Troisième symptôme, les travaux de Farhad Khosrokhavar, et de quelques autres chercheurs ou sociologues qui démontrent chiffres et études à l'appui que les prisons françaises sont le principal foyer de la radicalisation religieuse. Leurs travaux sont mis sous le boisseau quant ils ne sont pas purement et simplement censurés ou déconsidérés pour le seul motif qu'ils sont repris par Éric Zemmour et Ivan Rioufol dans leurs livres et leurs articles.
    Dernière alerte (dernière en date !), cette demande d'Air France qui souhaite que les hôtesses de la liaison Paris-Téhéran descendent voilées de l'avion. La classe politique fut, une fois encore, lente à monter au créneau. Après 36 heures de polémique, la compagnie a annoncé qu'elle allait instaurer "un dispositif d'exception" pour remplacer les femmes pilotes et hôtesses qui ne voudront pas être contraintes à ce régime d'exception. Il faut donc comprendre que seules les volontaires couvriront leurs cheveux... Encore heureux !
    Demain on parlera d'autre chose
    Tout cela se passe dans une résignation quasi généralisée. Comme si le plus sage était de ne rien dire, de faire comme si on ne voyait pas, de se concentrer sur autre chose... Les médias, comme dans Soumission, n'accordent qu'une importance relative à ces événements. Ils les rangent entre les malheurs de l'OM, le voyage aux Antilles d'Alain Juppé, les révélations du scandale Panama Papers ou le troisième opus des Visiteurs... Nous sommes dans l'épicentre du livre de l'écrivain. Notre confort matériel et intellectuel nous incite à n'accorder aucune importance à ces renoncements qui deviennent nos lâchetés collectives. Mais la facture arrivera tôt ou tard.

  • La Crimée fait des émules: L’Ossétie du Sud organise un référendum pour son rattachement à la Russie

    Le président de l’Ossétie du Sud, Leonid Tibilov, a annoncé l’organisation d’un référendum pour le rattachement de son pays à la Russie prévu avant le mois d’août 2016.  Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de s’opposer à la volonté qui sera exprimée, tout en émettant certaines réserves.

    «Un choix historique», selon Leonid Tibilov, rendu possible par les «réalités politiques actuelles». En rejoignant «ce pays frère qu’est la Russie, [il s’agit] d’assurer pour les siècles à venir la sécurité et la prospérité de l’Ossétie du Sud et de son peuple»« Je suis certain à 100 % que le peuple dira oui ».

    Le président de Russie avait évoqué ce référendum le 14 avril dernier: « Nous ne pouvons pas nous y opposer. Rien ne nous retient, outre les intérêts du peuple sud-ossète lui-même, a déclaré le président russe. Simplement, nous ne savons pas encore ce qui reposera à la base de ce référendum, comment les questions seront formulées définitivement – en fonction de cela, nous y réfléchirons de plus près. » (Source Kremlin.ru)

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