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Europe et Union européenne - Page 708

  • Nos oligarques terrorisés par internet et le réveil des peuples

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    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Les oligarques sont manifestement terrorisés, non pas par les terroristes, mais par le réveil des peuples qui menace leur pouvoir et leurs prébendes. En particulier, ils s’inquiètent beaucoup du développement d’internet et du fait que de moins en moins de personnes écoutent avec le sérieux et la soumission requis les « grands » médias. Ils ont bien essayé de limiter l’hémorragie.

    D’abord, en disant que, sur internet, on trouvait « de tout » et qu’il fallait donc s’en méfier et ne s’y aventurer qu’avec un tuteur, dûment mandaté par l’oligarchie. C’est, notamment, à cela que servaient les innombrables admonestations nous enjoignant de nous garder du « conspirationnisme », version contemporaine du péché mortel. Ensuite, en multipliant les lois liberticides pour restreindre la liberté d’expression. Enfin, en autorisant l’administration à interdire un site internet sans même passer par le juge. Las, rien de tout cela ne suffit à endiguer le flot.

    Bien sûr, les condamnations judiciaires se multiplient. Les procédures administratives contre les sites dissidents également. Mais rien n’y fait : plus personne ne croit sérieusement que les dirigeants disent la vérité. Tout le monde sait bien que M. Cahuzac, pris en flagrant délit de mensonge « les yeux dans les yeux », n’est qu’un excellent représentant de la caste dirigeante. Et, par conséquent, pour le meilleur et pour le pire, la plupart d’entre nous allons chercher d’autres sources d’information sur internet.

    Les oligarques n’ont pas absolument tort : on y trouve effectivement de tout et bien crédule serait celui qui croirait un fait simplement parce qu’il l’a lu sur internet. Mais ne faut-il pas être aussi crédule pour croire ce qui est « vu à la télé » ? Même les fameux « décryptages » proposés par les « grands » médias pour nous garder de croire à ce qu’on lit sur internet ne sont pas exempts d’erreurs ou d’approximations. La vérité, c’est que ce que la plupart d’entre nous cherchons sur internet, c’est bien plus la diversité d’informations qu’une vérité révélée. Bref, internet ne cesse de gagner du terrain.

    [...] La nomenklatura peut certes freiner le développement de l’information alternative, mais je crois qu’il n’est déjà plus en son pouvoir de l’empêcher, fût-ce en utilisant les méthodes du gouvernement chinois: nous sommes trop nombreux, les sources alternatives sont trop nombreuses pour que les cerbères de l’ordre établi ne soient pas dépassés…"

    Michel Janva

  • L’Europe est entrée dans un hiver démographique par un nihilisme fertile

    Extraits de l’éditorial de Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans la Lettre de la Fondation de septembre 2016 :

    « A la question, "la vie vaut-elle encore la peine d'être donnée ?" les différentes politiques conduites depuis cinquante ans répondent clairement « non » ! D’où la succession ininterrompue jusqu’à ce jour de lois mortifères sur la famille, la contraception, l’avortement, la procréation artificielle, l’eugénisme et ces nouvelles formes de sacrifices humains que constituent les expériences sur l’embryon. Pour ne parler que des agressions contre le début de la vie, des dérives analogues s’ingéniant à hâter la fin de vie. L’Europe est entrée dans une sorte "d’hiver démographique", non plus à cause d’une guerre mais par un nihilisme fertile en raison de non-vivre (malthusianisme, hédonisme, écologisme, etc.). La « disparition » française de 10 millions d’enfants depuis plus de quarante ans est l’objet d’une célébration permanente et fait notre fierté nationale. Toute critique publique de cette hécatombe est formellement interdite au profit d’un masochisme auquel succombent les meilleurs. Il faudrait même se repentir, au nom d’un terrorisme de la bienveillance, d’évoquer ce cortège de morts, par égard à l’idéologie féministe et à ses prêtresses, c’est-à-dire que ce sont bel et bien les victimes qui sont devenues les bourreaux.

    Les fruits de cette tragédie pour la France sont gravement sous-estimés : « nous sortons de l’Histoire parce que nous sortons de la vie ! ». La fondation Jérôme Lejeune est la seule institution à combattre l’avortement (et ses avatars, y compris la GPA) non seulement en tant qu’acte individuel mais parce qu’il entraîne aussi des conséquences collectives, morales, juridiques, financières, démographiques et géopolitiques dévastatrices. Pour le Pr Jérôme Lejeune « un pays qui tue ses enfants tue son âme ».

    Nous en sommes là, anémiés spirituellement et physiquement face aux nouvelles menaces. Par son action concrète, inlassable et unique, la Fondation ne se résigne pas à voir la France renoncer à protéger ses propres enfants et perdre son âme. Elle n’accepte pas que l’on sacrifie la victime pour ne pas avoir à affronter l’agresseur, que l’on ne livre pas bataille par peur de déplaire aux grandeurs d’établissement, que l’on cède pour ne pas perdre. Le salut de la France dépend de ses raisons de vivre. C’est le trésor que nous voulons partager. D’urgence, aidez la Fondation à redonner à nos compatriotes le goût de cette « incroyable signification de la vie humaine ». Pour ne pas sortir de l’Histoire. »

    Michel Janva

  • Regard sur l'Actu #31: L'Europe saignée par l'oligarchie et les migrants

    Le divorce entre les peuples d'Europe et leurs dirigeants est une réalité bien connue. L'actualité ne fait encore une fois que le confirmer.

    Les "migrants" encore et toujours

    Les mois passent et l'invasion de l'Europe par les pseudo-migrants continue de plus belle. Qui s'en étonnera ? Seuls les idiots pouvaient penser que ceux qui l'ont promue allaient reculer. L'oligarchie mondialiste n'abandonnera jamais son dessein profond: la destruction de l'Europe comme puissance et celle de ses peuples. Ecoutez-les! Il faut en accueillir toujours davantage mais surtout les répartir le plus largement possible afin que plus aucun endroit de ce continent ne soit épargné. Le pape François vient d'ailleurs (encore une fois) de se poser en champion des migrants, lui qui, exemplaire, va héberger au sein du Vatican deux familles! Son dernier appel est sans équivoque :

    "Que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d'Europe accueille une famille"

    Oligarchie catholique et oligarchie mondialiste main dans la main pour nous détruire; nous avons l'habitude. Le financier apatride Georges Soros, qui nous voue une haine rabique comme chacun sait, vient encore de débloquer 500 millions de dollars pour les "besoins spécifiques des migrants, des réfugiés et des communautés d'accueil". "Je vais investir dans des start-up, des sociétés établies, des initiatives sociales et des activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes" explique ce grand ami de l'humanité (qui cherche en outre d'autres investisseurs dans son projet afin d'accélérer notre déclin).

    Heureusement, les faits sont têtus et l'opinion publique européenne n'est pas entièrement dupe de la situation. Cologne ou Calais sont deux noms qui parlent bien plus qu'un long discours. De plus, on n'en finit pas de découvrir l'ampleur de la manipulation que le Système a ourdie. Dernier exemple que j'ai relevé : de pauvres migrants qui ont quitté leur pays d'origine à cause des inhumaines persécutions qu'ils y subissaient y retournent pourtant... pour y passer leurs vacances ! On vient en Europe se poser en victime (ça marche toujours!), profiter du pognon (normal, on y obtient tout!) tout en retournant de temps à autre au soleil. La vie est belle.

    « Selon une enquête de l'hebdomadaire allemand Die Welt am Sonntag, des réfugiés enregistrés en Allemagne, et à ce titre bénéficiaires d'allocations, feraient de courts séjours dans leurs pays d'origine. On note parmi ces destinations la Syrie, l'Irak et l'Afghanistan. Autant de pays dont certains ressortissants obtiennent le statut de réfugié en Occident compte tenu des dangers et des persécutions dont ils pourraient être victimes en y vivant. »

    Pour contrer l'invasion, les initiatives fourmillent de plus en plus. De simples citoyens ou associations (à l'image du LiEn ou de l’association des maires « ma commune sans migrants » présidée par Steeve Briois) font un utile travail local pour saper le projet mondialiste; à un niveau supérieur, ce sont les pays d'Europe de l'Est qui, au sein de l'UE, tentent de combattre la marée humaine de pseudo-réfugiés. La Bulgarie, soutenue par la Hongrie, va ainsi bientôt doter sa frontière avec la Turquie d'une clôture de barbelés de 259 kilomètres! Victor Orban le dit clairement : c'est là que se joue « l'avenir de l'Europe » et non à Bruxelles ! 

     

    La Scandinavie trahie par ses élites

    L'avenir de l'Europe ne semble pas non plus se jouer en Scandinavie... à en juger de la sombre situation d'un pays comme la Suède, dictature multiculturelle encore pire que ce que nous connaissons en Europe de l'ouest. Je reprends ce qu'en dit le site breizatao:

    « Ce laboratoire à ciel ouvert a absorbé jusqu’à la dernière goutte le poison de la psychopathie gauchiste: ethno-masochisme, féminisme pro-musulman, athéisme nihiliste, invasion migratoire du tiers-monde, etc. L’élite au pouvoir dans ce pays est lancée dans la destruction totale de la Suède comme nation historique. »

    En témoigne ce clip issu d'une organisation caritative alliée au gouvernement afin de tuer la Suède à petit feu. On y voit « la nouvelle société » dans toute sa splendeur tolérante et ethnodestructrice.


    En Norvège ? C'est le roi qui prend la direction des opérations pour liquider son pays et son héritage. Face à un gouvernement conservateur qui a pris des mesures afin de lutter contre le flot migratoire, Harald V a déclaré combien il les aimait, lui, les migrants et les étrangers (et les homosexuels!):

    «Les Norvégiens sont aussi des immigrés originaires de l'Afghanistan, du Pakistan, de la Pologne, de la Suède, de la Somalie et de la Syrie», a martelé le roi, avant d'ajouter, laissant peu d'ambiguïté quant à son parti-pris en faveur de l'ouverture du pays aux migrants : «Notre "chez-soi" est là où notre cœur est. Il ne peut pas toujours se situer à l'intérieur des frontières d'un pays.»

    Plus globalement, le suzerain a affirmé que les Norvégiens étaient notamment «des femmes qui aiment les femmes, des hommes qui aiment les hommes», mais aussi des personnes qui «croient en Dieu, en Allah, en tout et en rien».

     

    Les animaux à la rescousse !

    La seule barrière à l'installation des hordes de réfugiés serait-elle la défense de l'environnement ? Enfin, tout dépend de quel environnement l'on parle... ASteinfort, paisible bourgade du Luxembourg peuplée de 5000 âmes, doit se construire un village d'accueil pour migrants depuis quelques mois... mais, horreur !, des chauve-souris intolérantes (et en plus protégées!) vivent sur l'emplacement de ce futur Calais luxembourgeois ! Une association locale a ainsi réussi à faire retarder les travaux en demandant une étude environnementale afin de protéger les chauve-souris qui, il est vrai, sont chez elles!

    Restons chez nos amis les volatiles et écartons-nous de notre sujet de base en évoquant cette belle initiative qui nous vient des Pays-Bas. Pour lutter contre le fléau représenté par les drones, la police néerlandaise a choisi une méthode archéofuturiste : les aigles! « Les animaux seront appelés à la rescousse quand les drones poseront un danger pour la population, lors d'un événement particulier, comme une visite d'État, ou s'ils volent trop près d'un aéroport. » Il serait stupide de ne pas les utiliser  car « les aigles voient les drones comme des proies et l'interceptent en vol avant d'aller se poser là où ils se sentent en sécurité, le drone toujours entre leurs serres »... Une centaine de policiers va être entraînée au maniement de l'oiseau impérial et des pays comme la France ou l'Allemagne seraient déjà intéressés pour imiter cette idée novatrice.

    La France toujours au top !

    Je ne pouvais pas terminer cet article sans évoquer la grandeur de notre pays par le biais de François Hollande. Celui-ci, détesté et raillé par toute la France (et une bonne partie du monde), n'en souffre pas le moins du monde dès qu'il est jugé par ses pairs. En effet, la fondation américaine Appeal of Conscience lui a décerné le titre d' «homme mondial de l'année» et a loué « son leadership dans la sauvegarde de la démocratie et de la liberté dans un moment d'attaques terroristes et pour sa contribution à la stabilité et à la sécurité mondiales ». Traduisons. L'oligarchie le félicite pour avoir été un infatigable agent de l'anti-France et un serviteur zélé du projet mondialiste et droit-de-l'-hommiste. Mais, que savons-nous de cette fondation qui le décore de si belle manière ? Appeal of Conscience a été:

    « Fondée en 1965 par le rabbin Arthur Schneier, survivant de la Shoah et rabbin de la Park East Synagogue de New York, la fondation Appeal of conscience promeut "la paix, la tolérance, et la résolution des conflits ethniques". »

    On comprend mieux.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Paris-Berlin-Moscou…

    Sur le site de La Tribune, Romaric Godin a jugé sévèrement le bilan du sommet européen extraordinaire de Bratislava qui s’est tenu vendredi et qui  » devait relancer l’UE après le Brexit« . « De ce point de vue, c’est une défaite complète. » « Dans la capitale slovaque, personne n’était d’accord sur rien. Rien n’aura donc été décidé d’autre que la défense d’un statu quo dont on sait pourtant les dangereuses limites (…) Tout se passe désormais comme si les dirigeants européens considéraient encore que le Brexit était unebonne leçon pour ceux qui sont tentés de sortir et qu’il va permettre de réutiliser l’argument du chaos et de la peur pour calmer les mécontentements. » Propagande qui ne fonctionne plus malgé les consignes des grands partis, le journaliste rappelant que » le vote britannique sur le Brexit a montré combien une partie de la population, parmi la plus fragilisée par la mondialisation, estimait que l’UE n’était pas en état de les défendre. Ce sont les ouvriers anglais et gallois qui n’ont pas écouté les consignes des Travaillistes qui ont fait basculer le vote.  » Il remarque encore que « pas un mot » n’a été dit lors de ce sommet « sur une éventuelle réflexion concernant la zone euro et sa réforme, pourtant considérée après la crise grecque de l’été 2015 une priorité. En réalité, la poussée d’AfD en Allemagne interdit le dossier tout autant que celle du FN en France. »

    Alternative pour l’Allemagne (AfD) de Frauke Petry qui, dans une ville comme Berlin, qui lui est sociologiquement très peu favorable, a confirmé sa percée dimanche aux élections régionales. La gauche reste majoritaire, mais avec avec 14,2 % des voix (dont 27 % de celles des ouvriers) les nationaux auront des élus et talonnent la CDU d’Angela Merkel (17,6 % des suffrages). Celle-ci vient d’admettre de manière très confuse et alamabiquée qu’elle avait peu être commis une erreur  dans sa décision d’accueillir de manière démentielle  une immigration non européenne torrentielle.

    Difficile  de faire plus con…venu, Céline Boff dans 20 minutes, sans grande finesse,  tente d’expliquer ce vote national par la fait que des deux côtés du Rhin, « face à un monde ouvert et globalisé, l’AfD et le FN invitent leurs peuples respectifs au repli sur soi » (sic). Isabelle Bourgeois, chargée de recherche au Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine (Cirac) confirme : « Ces deux mouvements demandent aux citoyens de penser national.Logiquement, ces partis sont donc eurosceptiques. Ils pointent également du doigt  l’étranger  (…) mais ils s’appuient sur une réalité très différente :  Un million de réfugiés ont été accueillis en Allemagne, contre moins de 20.000 en France. Outre-Rhin, l’accueil des migrants est une difficulté concrète, ce qui n’est pas le cas en France ».

    Madame Bourgeois n’a sans doute pas encore réalisé que la France n’a pas attendu la crise migratoire de ces derniers mois pour accueillir sur son sol une immigration de peuplement parfois agressive, revendicative, prosélyte, rétive à nos moeurs, à notre culture, qui a transformé nombre de nos villes et de nos quartiers, en a changé le « climat » et l’aspect, ce qui inquiète légitimement nos compatriotes.

    Inquiets, les Russes le sont aussi certainement en cette période de récession économique, mais ils ont réaffirmé dimanche leur confiance dans la majorité au pouvoir lors des élections législatives. En 2011 l’opposition, les ONG financées par les Etats-Unis, diverses officines mondialistes et l’UE avaient crié à la fraude, des manifestations  avaient eu lieu pour dénoncer des tricheries. Les 330 observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient consigné de nombreuses irrégularités dans le déroulement de ce scrutin.

    Pour couper court, Vladimir Poutine a placé cette fois à la tête de la commission électorale centrale l’ex-déléguée aux droits de l’Homme auprès du Kremlin, Ella Pamfilova, en lieu et place deVladimir Tchourov, devenu la bête noire de l’opposition. Même de l’avis de la presse la plus hostile, le scrutin de dimanche s’est déroulé sans  accroc ni contestation susceptible d’ altérer la sincérité du résultat.

    Une opposition  à Poutine si peu crédible et populaire que la participation à ce scrutin  était sensiblement en baisse dimanche (47,8% des électeurs ont voté, contre 60% en décembre 2011) . Les anti Poutine des partis Parnas et Iabloko n’ont recueilli  que des scores symboliques.  Le parti  du président, Russie Unie a obtenu pour sa part  la majorité absolue avec 54,3% des voix, et devrait passer de 238 siéges à 338 sièges sur les 450 sièges de la Douma, la chambre basse du Parlement.

    Le Parti libéral démocrate (LDPR) du dirigeant nationaliste Vladimir Jironovski augmente score de trois points (13,3%),  le Parti communiste (PC) en perd cinq (13,5%), la  petite formation  soutenant le gouvernement,  Russie Juste,  gagne son ticket d’entrée à la Douma ( 6,2%).

    Une Russie poutinienne  qui est, si ce n’est toujours, du moins souvent présentée sous un jour sombre, voire comme un des piliers de l’Axe du Mal par les médias Français relayant la propagandeprogressiste de différents lobbies, de  la Maison blanche et de Bruxelles. Il est reproché à la Russie sa défense du  patriotisme  et des valeurs traditionnelles, son retour sur la scène internationale contrariant le jeu des anglo-saxons, son engagement en faveur d’un monde multipolaire…

    Il y a neuf ans déjà, le professeur Georges Nivat, slaviste de renommée internationale, co-traducteur avec son épouse agrégée de russe des textes de beaucoup des dissidents du régime soviétique pour les éditions de l’Age d’Homme,  aujourd’hui directeur de l’extension genevoise de l’université Lomonossov de Moscou, s’ inquiétait de ce fossé entre la Russie et l’Europe.

    Le choc du Mois rapportait ses propos: « Le temps du désir russe d’Europe ne correspond plus désir européen de Russie« , relayant « le doute qui saisit une certaine élite russe. Observant l’Europe de l’Ouest, les médias russes font leurs gros titres quand il s’agit de pointer la grave évolution due à l’immigration depuis des pays et des peuples non européens. Certains spécialistes prédisentun effondrement et en concluent même que la Russie a intérêt à se tenir à l’écart. Pessimiste Georges Nivat prévient:  il n’est pas sûr qu’aujourd’hui l’amour soit au rendez-vous.« 

    Autant dire que la décennie qui vient de s’écouler, les quinquennats Sarkozy puis Hollande, la soumission de l’Allemagne aux diktats mondialistes, celle plus générale de l’Europe de Bruxelles à l‘Otan, aux Etats-Unis, aux dogmes cosmpolites, l’implication de nos dirigeants  dans les drames du Proche-Orient ne peuvent que renforcer les craintes russes.

    Une Russie avec laquelle il faudra pourtant s’entendre, dialoguer et avec laquelle nous avons des choses à partager et à bâtir assure Bruno Gollnisch. Il est certain que Marine Le Pen élue à l’Elysée, les relations franco-russes prendraient un nouveau départ.

    http://gollnisch.com/2016/09/20/paris-berlin-moscou/

  • Incroyable percée de l’AfD à Berlin !

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    Lionel Baland  EuroLibertés cliquez ici

    Ce dimanche 18 septembre 2016, les électeurs berlinois se sont rendus aux urnes afin d’élire les représentants du parlement du Land, ainsi que des douze conseils de quartier. Le nouveau venu, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), est le grand vainqueur du scrutin. Malgré les attaques en tous genres, tant politiques que physiques, conduites contre ce parti patriotique, celui-ci obtient 14,2 % des voix et 25 mandats sur 160, dont 5 mandats directs. Le chef de file de l’AfD à Berlin lors de ce scrutin, Georg Pazderski, déclare : « Nous sommes passés de zéro à un résultat à deux chiffres. »

    Pour un nouveau parti ne disposant pas d’implantation, percer dans une cité, qui compte 3,5 millions d’habitants, dont les différentes parties sont l’apanage de formations politiques établies depuis longtemps et qui est connue dans le monde entier en tant que ville « tolérante », ouverte aux autres cultures et peuples, est un exploit.

    Les post-communistes de Die Linke augmentent leur score de 3,9 % et obtiennent 15,6 % des voix. Les libéraux-centristes du FDP progressent fortement et entrent au sein de l’assemblée. Les Pirates s’effondrent électoralement et ne sont plus présents au sein de ce Parlement. Les deux partis qui gouvernent Berlin, les sociaux-démocrates du SPD et les chrétiens-démocrates de la CDU, reculent chacun d’environ 6 %. Ils récoltent désormais ensemble moins de 40 % des voix.

    Une ville morcelée politiquement

    De par son histoire complexe, Berlin est une ville morcelée politiquement. Seul le Parti social-démocrate SPD arrive à y être fort partout. Dans l’Est de la ville, les post-communistes sont puissants alors que dans le centre de l’Ouest, les écologistes sont forts. La CDU obtient de bons résultats dans certains quartiers périphériques de l’Ouest.

    Le Land de Berlin présente la particularité d’être le résultat de la fusion de deux zones au passé très différent. Avant la chute du Rideau de fer, Berlin-Ouest était entourée d’un mur et constituait une enclave capitaliste au sein du monde communiste, alors que Berlin-Est était, de fait, la capitale de la République Démocratique Allemande au sein de laquelle régnait le communisme. [Officiellement, la capitale de cet État était Pankow qui est un quartier périphérique de Berlin].

    Est de Berlin

    À l’époque du communisme, Berlin-Est était peuplée de nombreux apparatchiks du parti qui exerçaient des fonctions au sein des administrations, de l’enseignement et des autres organismes d’État. Ces gens ont souvent gardé la nostalgie de cette époque et accordent volontiers leurs suffrages au parti post-communiste Die Linke. Seul le parti social-démocrate SPD arrive à y obtenir des résultats proches. Pourtant, cette fois, l’AfD est arrivée à concurrencer dans l’Est de Berlin à la fois Die Linke et le SPD. La CDU, le FDP et les écologistes y restent faibles.

    Ouest de Berlin

    L’AfD a eu beaucoup plus de difficultés à percer dans l’Ouest de la cité car la population est sous le contrôle idéologique du système en place, via les médias et l’enseignement, depuis la fin de la IIe Guerre mondiale, alors que, dans l’Est, ce phénomène n’a pu être mis en place qu’après la chute du communisme à la fin de l’année 1989. L’Ouest est plus riche que l’Est et cela influe également sur les résultats des partis : la CDU, le FDP et les écologistes captent plus facilement les voix des couches aisées de la population.

    Notons qu’en janvier 1989, alors que le système communiste tanguait à l’Est, un parti nationaliste intitulé les Republikaner (les Républicains) avait fait son entrée au sein du Parlement de Berlin-Ouest en décrochant 7,5 % des voix. La réunification de l’Allemagne et de Berlin ont eu ensuite raison de cette formation politique.

    Forte concurrence pour l’AfD

    La concurrence a été rude, lors du scrutin de ce 18 septembre 2016, entre diverses forces de type patriotique. L’Alternative pour l’Allemagne a dû faire face au parti de son ancien dirigeant Bernd Lucke : Alfa obtient 0,4 %. Pro Deutschland, un parti actif à Berlin et fondé à partir de pro Köln (Pour Cologne) – qui dispose d’élus au sein de Conseil municipal de Cologne en Rhénanie du Nord-Westphalie –, décroche 0,4%. Le parti ultranationaliste NPD obtient 0,6 %.

    5 Mandats directs

    Les électeurs allemands disposent de deux voix. La première est accordée lors d’un scrutin majoritaire uninominal à un tour et la deuxième lors d’un scrutin de listes au niveau de l’ensemble du Land. Au sein de cinq des circonscriptions du Land de Berlin, situées dans l’Est à la périphérie, l’AfD est arrivée première lors du scrutin majoritaire uninominal à un tour.

    L’AfD présente partout dans l’Est de l’Allemagne

    L’AfD siège désormais dans l’ensemble des Parlements des Länder de l’Est du pays : Thuringe, Saxe, Brandebourg, Saxe-Anhalt, Mecklembourg-Poméranie occidentale et Berlin.

    Qui a voté AFD ?

    L’AfD est surreprésentée chez les personnes de 45 à 69 ans et sous-représentée chez les électeurs de moins de 35 ans. Ce parti obtient avant tout du succès auprès des ouvriers et des chômeurs. 18 % des hommes et 11 % des femmes ont voté AfD. Les électeurs qui ont accordé leurs voix à l’AfD viennent de l’abstention ou ont voté la fois précédente pour de petites formations politiques. L’AfD prend également des voix à tous les partis en place, surtout à la CDU.

    Le prochain gouvernement

    Le SPD et la CDU ne disposant plus d’une majorité au sein du parlement du Land de Berlin, le SPD devrait y former une coalition gouvernementale avec les écologistes et les post-communistes de Die Linke.

    Le début de la fin pour Merkel ?

    Ce type de gouvernement rouge-rouge-vert pourrait présager la formation d’un gouvernement national aux mêmes couleurs à l’issue des élections législatives de 2017 qui pourraient mettre un terme au règne de la Chancelière CDU Angela Merkel.

    Cette dernière, en virant politiquement vers la gauche tout en refusant toute alliance avec l’AfD, a conduit son parti dans une impasse. Cependant, la situation n’est pas encore perdue pour l’Union (CDU+CSU) car Angela Merkel, qui a souvent fait preuve d’opportunisme politique, pourrait très bien tenter d’assurer sa survie politique en virant de bord politiquement et en ramenant la CDU vers des eaux plus conservatrices. De plus, le parti libéral-centriste FDP pourrait passer la barre des 5 % et un gouvernement national CDU-CSU-FDP pourrait voir le jour.

    Un autre facteur peut aussi intervenir. La très conservatrice CSU bavaroise pourrait tenter d’imposer son candidat au poste de chancelier, le ministre-président de Bavière Horst Seehofer, opposé à la politique migratoire de la porte ouverte conduite par Angela Merkel et mettre ainsi hors-jeu Angela Merkel et sauver l’Union (CDU+CSU) d’un naufrage électoral. Notons que, par deux fois, la CSU est arrivée à imposer son candidat à la chancellerie (Franz Josef Strauß puis Edmund Stoiber) à la CDU et que, dans ces deux cas, l’Union a perdu les élections législatives.

    Angela Merkel n’est pas encore politiquement morte, mais elle est désormais dans une situation plus que délicate. Son parti doit affronter le 26 mars 2017 des élections pour le Parlement de la Sarre, le 7 mai des élections pour le Parlement du Schleswig-Holstein et le 14 mai des élections pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie, avant le grand rendez-vous, en septembre 2017, des législatives. Il reste quelques mois à l’Union pour redresser la barre.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/09/19/incroyable-percee-de-l-afd-a-berlin-5849784.html

  • Nouvelle défaite pour l'immigrationniste Merkel

    6a00d83451619c69e201bb09380a32970d-800wi.pngLe parti d'Angela Merkel a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, dans un climat de mécontentement croissant sur l'immigration, à un an des prochaines élections législatives. Il s'agit du deuxième revers électoral consécutif en deux semaines lors d'un scrutin régional pour l'Union chrétienne-démocrate (CDU).

    Berlin, la CDU n'a recueilli que 18% environ des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011, tandis que l'AfD fait son entrée dans le parlement local de la capitale allemande avec plus de 12% des voix.

    Le parti social-démocrate (SPD) essuie lui aussi à Berlin de lourdes pertes mais il reste le premier parti de la ville avec un peu moins de 23% des voix.

    L'AfD ne s'est pas privé de saluer "une résultat fantastique" :

    "Dans une ville tellement à gauche comme Berlin, notre score supérieur à 10% est un grand succès".

    L'AfD, née il y a trois ans, va entrer dans un dixième parlement régional, sur les seize que compte le pays.

    Suite à ce nouvel échec de la chancelière, l'allié bavarois de la CDU, la CSU, pourrait réclamer une politique beaucoup plus restrictive en matière d'immigration.

    Michel Janva

  • Les chefs des « partis de gouvernement » pris de vertige

    Devant les déferlantes populistes qui, à travers l’Europe entière, s’abattent sur les partis encore dits de gouvernement, il est de notre devoir d’apporter à leurs dirigeants une aide « citoyenne », ne serait-ce qu’en leur rappelant certains principes que, dans ces moments de panique, il ne faut surtout pas oublier.

    Léon Gambetta énonçait un postulat que tous les chefs de parti devraient inscrire sur les portes de leurs toilettes pour le méditer dans la profonde solitude qui sied à tout homme de réflexion : « On gouverne avec son parti, on administre avec ses capacités. »

    S’il succède au lendemain d’un revers quelconque à tel ou tel camarade plus ou moins en disgrâce, le chef de parti, dans les jours qui suivront, fustigera les siens en rappelant le truisme de Péguy : « Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique. »

    Pour peu qu’il ait la foi, il pourra même adresser au Tout-Puissant cette prière vieille comme le monde : « Mon Dieu, protégez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe. »

    Lorsqu’il accède à la conduite de son parti, l’infortuné adoubé doit tout d’abord savoir « qu’il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé des problèmes pour les résoudre. »

    Il devra aussi admettre le théorème de Paul Valéry : « La politique est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde », y compris et surtout ceux de son propre camp. Il veillera à la propreté presque corporelle de ces derniers en pensant à la précieuse remarque de Jean Yanne : « S’il existait une école de la politique, les locaux devraient être édifiés rue de la Santé. Les élèves pourraient s’habituer. »

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  • « Ils » ont la gueule de bois? 2016-2017, la période de tous les possibles!

    Un  document de la commission des affaires étrangères du Parlement britannique, rendu public hier,  pointe les conséquences de l’intervention militaire contre la Libye en 2011, voulue en France  par Nicolas Sarkozy,  soutenue par son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, et à laquelle se rallia David Cameron. Le rapport note Le Monde, « met en cause le processus de décision qui a transformé une intervention censée venir en aide à des civils, à Benghazi, menacés par la répression du colonel Mouammar Kadhafi – une menace surestimée, affirment les députés –, en une opération visant le régime. » Il est fait état  également de  « la pression  des Libyens exilés en France disposant d’alliés au sein de l’establishment intellectuel français »…comment ne pas penser en effet  au  rôle très nocif joué dans cette tragédie par le « philosophe » pipo(le)  BHL. Le rapport de 49 pages conclut très sévèrement mais très justement  que « le résultat de l’intervention des Français, des Britanniques et des Américains (fut)  un effondrement politique et économique, des affrontements entre milices et tribus, des crises humanitaires et migratoires, des violations des droits de l’homme à grande échelle, la dissémination des armes du régime de Kadhafi dans toute la région et l’expansion de l’Etat islamique en Afrique du Nord. »

    Les pontes de l’Europe bruxelloise seront eux aussi très sévèrement jugés par l’Histoire au regard de leur aveuglement coupable, de leur dogmatisme , de leur incapacité si ce n’est  à comprendre, du moins  à entendre les peuples dont ils entendent guider les destinées vers le paradis supranational…

    « Bien fol qui ne s’enivre jamais » disait Rabelais…qui ne s’enivre jamais à grand coup de doxa européiste pourrait affirmer Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, qui  tenait hier son second discours sur « L’état de l’Union« . Dans  une sorte d’inventaire à la Prévert,  il a  annoncé le déploiement, de la 5 G en 2025, le doublement (bien hypothétique…) du « plan Juncker » pour soutenir les investissements des entreprises, sa volonté de permettrre aux commissaires européns de cumuler les mandats en se présentant aux élections…Il ne s’est pas arrêté en si » bon chemin » en militant pour la création d’ un « corps européen de solidarité »  qui rémunérerait 100 000 jeunes (qui paiera?) et qui serait activé en cas de crise; il appelé aussi de ses vœux « un quartier général militaitre commun » aux pays de l’UE car celle-ci « ne peut plus se permettre de dépendre des capacités de défense de pays individuels »; la création imminente d’un « fonds européen de la défense » , mais aussi la mise en place d’un « véritable ministre européenne des Affaires extérieures », qui parlerait au nom de tous les Etats membres…

    Sans surprise,  M. Juncker a appelé à dépasser la « crise existentielle » générée par le Brexit,  n’a pas remis en cause l’accueil de l’immigration massive,  et  a exhorté  les gouvernements à résister aux aspirations souverainistes, identitaires de leurs citoyens, aux « populismes. »

    Comme le notait récemment un article paru sur slate.fr, « l’Union européenne a tout pour être une cible préférentielle du FN, qui peut la désigner avec crédibilité comme un artefact supranational, postdémocratique, technocratique, turbocapitaliste. » Bref, « Jamais Marine Le Pen, Florian Philippot ne pourront faire mieux que José Manuel Barroso et Jean-Claude Juncker pour écœurer l’opinion publique de la construction européenne »!

    Cette fébrilité des euromondialistes s’explique  aussi par le calendrier  électoral dans les mois à venir,  lourd de menaces pour les tenants du Système bruxellois. Au délà du cas de l’Espagne qui verra sans doute se dérouler des législatives avant la fin de l’année, se tiendra  cet automne   en Italie   un référendum constitutionnel. Le chef du gouvernement Matteo Renzi (élu par ses pairs et non  par les urnes),  a déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Ce qui aurait pour effet  de déclencher  des élections législatives au printemps 2017, dans un contexte, comme l’ont prouvé les  municipales de juin dernier,  de regain de forme de la formation eurosceptique et anti euro  Mouvement cinq étoiles, (Movimento 5 Stelle) et avec une Ligue du Nord qui continue de peser dans ses bastions.

    Sur décision de la cour suprême autrichienne, octobre verra le peuple autrichien revoter pour désigner son président de la République, suite aux fraudes qui avaient entaché le deuxième tour au détriment du sympathique  candidat des nationaux du Fpö, Norbert Hofer. Une victoire possible qui consoliderait la naissance, au sein de la Mitteleuropa,  d’un bloc de nations ( Pologne, Autriche, Hongrie, Tchéquie) qui se réclament et entendent défendre avec fierté les racines helléno-chrétiennes de l’Europe,   dirigées par des patriotes souverainistes,  des nationaux-conservateurs…  des « réactionnaires » selon la terminologie des grands prêtres du clergé progressiste européiste. Un véritable  cauchemar pour certains!

    En mars 2017,   les Néerlandais désigneront leurs députés, élections législatives que  le PVV antibruxellois et anti-immigration   de Geert Wilders  peut gagner.   Rappelons qu’une pétition rassemblant au moins  300.000 Néerlandais rendrait possible la tenue d’un référendum (certes consultatif)  sur l’adhésion des Pays-Bas à l’UE.  Un nouveau gouvernement Wilders l’écarterait-il, a fortiori après le précédent britannique?  Cela donnerait en tout cas  des ailes aux eurosceptiquesDanois et Suédois

    En avril et en  juin de l’année prochaine,  Marine et le FN porteront bien évidemment en France tous  les espoirs du camp patriotique à la présidentielle et aux législatives.  L’Allemagne bouclera  en septembre 2017 ce cycle électoral  avec les législatives (die Bundeswahlen). Le parti souverainiste et identitaire  de Frauke Petry, l’AFD,  peut confirmer  à cette occasion sa spectaculaire percée de ces derniers mois, nos cousins germains imitant alors  en cela leurs cousins Autrichiens…

    Il va sans dire également que le score qui sera celui de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine de novembre, face à la candidate chouchou de la Commission européenne,  de Goldman Sachs   et de Davos,  participera au climat général des mois à venir, que Bruno Gollnisch espère riches en rebondissements  et  en heureux évènements! L’Europe des patries n’a pas dit son dernier mot!

    http://gollnisch.com/2016/09/15/ont-gueule-de-bois-2016-2017-periode-de-possibles/

  • La Caste contre nos libertés

    « Que l’Etat descende de mon dos et retire ses mains de mes poches ». Ce slogan  fut  utilisé par  Ronald Reagan lors de sa première campagne présidentielle victorieuse en 1981 aux Etats-Unis. Il  fut aussi souvent repris par le FN et Jean-Marie Le Pen. Il n’a rien perdu de son actualité. Incapable d’anticiper les problémes d’Alstom, pourtant connus depuis 2012, et notamment les interrogations sur la pérennité de son site de Belfort, l’Etat socialiste reste très fort pour ponctionner et persécuter les Français. Notamment au nom du vivre-ensemble, de la poursuite de l’immigration. Il y a quelques semaines, Thomas Piketty, longtemps proche du PS mais qui a refusé l’année dernière la légion d’honneur en taclant ce gouvernement, s’interrogeait  sur la volonté réelle de l’exécutif socialiste de lutter contre la « ségrégation sociale » dans les collèges de la capitale. Il a été entendu…mais il s’agit  d’imposer cette babélisation de manière totalitaire,  parfois avec des méthodes orwelliennes.

    C’est le cas avec la mise en place annoncée à Paris d’un algorithme élaboré par Julien Grenet, chercheur au CNRS (comme quoi les chercheurs du CNRS peuvent  trouver des choses,quoi qu’en disent les mauvais langues…), afin de favoriser la mixité ethnico-religieuse dans les établissements, baptisée sur un mode plus politiquement correct « mixité sociale« . Mixité, cosmopolitisme que les bobos parisiens aiment avoir dans le choix de leur restaurant, de leur nounou, de leur femme de ménage ou de leur épicier mais dont ils ne veulent pas pour la scolarité de leurs enfants car c’est mauvais pour le niveauL’immigration subie c’est réservée aux petitsgaulois de la France d’en bas !

    Les soviets immigrationnistes veulent aussi imposer aux communes, par l »intermédiaire des préfets, les  maires n’ayant aucun droit de s’y opposer, la dispersion, la ventilation des immigrés clandestins qui ont  échoué à Calais et essayent de gagner l‘Angleterre. L’écolo-gauchiste Emmanuelle Cosse, ministre du Logement, explique qu' »Il faut une meilleure répartition sur l’ensemble du territoire national ».  Dans les faits,  plusieurs dizaines de mini-Calais seront ouverts dans les régions françaises.  A l’exception  de l’Ile-de-France  déjà submergée  -mais Anne Hidalgo a  annoncé la création d’un camp de « réfugiés « porte de La Chapelle en octobre- et de laCorse…par crainte d’une  réaction virile des Corses… Et puisque l’on parle d’obligation  d’accueil, hier, ce sont aussi  trois « réfugiés »,  islamistes-terroristes présumés,   qui ont été arrêtés dans le nord de l’Allemagne,  soupçonnés d’être venus Outre-Rhin  » grâce à la même organisation de passeurs que les assaillants de Paris », a  affirmé  le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, sur ordre de l’Etat Islamique,   pour y constituer une nouvelle cellule.

    « Le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire (français) a été validé », selon un document du ministère de l’Intérieur révélé par Le Figaro. Plus de 9.000 nouvelles places dans les 161  Centres d’accueil et d’orientation (CAO) présents dans 76 départements,   doivent être trouvées d »ici la fin de l’année. Pas de quoi emballer certainement le Dalaï-lama,  actuellement en visite en France (du 12 au 18 septembre), mais boycotté par le gouvernement qui craint de se mettre Pékin  (et son carnet de chèques) à dos.

    En juin dernier,  le chef spitriuel des  Tibétains, dans un entretien au quotidien allemand Frankfuter Allgemeine Zeitung expliquait que  « sur le  plan moral, (il trouvait) que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent (dans leur pays d’origine) et aident à reconstruire leur pays (…). L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. »  Il est peu probable  les députés  Noël Mamère (écologiste), Jean-Pierre Gilles (PS) ou les sénateurs qui ont accepté de le rencontrer,  interrogent sur ce point le prix Nobel de la paix…

    En Europe même, on le sait,  les Résistants, ceux qui refusent de courber l’échine devant l’idéologie cosmopolite, l’euromondialisme  à front de taureau,  sont l’objet de tous les procès en sorcellerie  et ces dernières heures la Hongrie a été de nouveau l’objet d’attaques virulentes.   L’année dernière le président de la Commission européenne,  le luxembourgeois  Jean-Claude Juncker, avait violemment pris à partie le   Premier ministre  hongrois, le conservateur Viktor Orban, qui avait annoncé un possible rétablissement de la peine de mort dans son pays. « Tout n’est pas inscrit dans le marbre, on peut en débattre. (…) Les traités européens ne sont pas des commandements divins » affirmait-il. M. Juncker lui promettait alors  une « bataille »  en cas de réintroduction de la peine capitale,  interdite par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne . M. Orban avait été pareillement  voué aux gémonies pour avoir osé affirmer que la déferlante sur l’Europe d’immigrés-réfugiés, « musulmans dans leur majorité », constituait « une menace pour l’identité chrétienne en Europe. »

    Cette fois, c’est  un  compatriote de M. Juncker, Jean Asselborne,  chef de la diplomatie luxembourgeoise, qui charge bille en tête contre la Hongrie et son gouvernement lequel, faut-il le rappeler  aux commissaires politiques européistes,  a été démocratiquement élu par une large majorité de Hongrois. « Ceux qui, comme la Hongrie, bâtissent des clôtures contre des réfugiés de guerre, qui violent la liberté de la presse ou l’indépendance de la justice, devraient être temporairement, voire même définitivement, exclus de l’UE »… ce qui nécessiterait un avis  l’unanimité des États membres. »C’est le problème, et Orban le sait bien (…) cela aiderait si l’on pouvait changer les règles afin que l’exclusion d’un pays de l’UE ne requiert plus l’unanimité », a ainsi déclaré   hier M.  Asselborne dans un entretien au quotidien allemand Die Welt.

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, n’a pas mâché ses mots pour répondre à son homologue luxembourgeois : « Nous savions déjà que Jean Asselborn était une personne peu sérieuse (…).  c’est un homme frustré et arrogant. Il parle d’exclure la Hongrie de l’UE mais il s’est lui-même exclu du cercle des politiciens sérieux. En bon nihiliste, il travaille de manière infatigable à la destruction de la culture et de la sécurité européennes ». « Les Hongrois ont le droit d’exprimer leur opinion, et de décider avec qui ils veulent vivre et avec qui ils ne veulent pas vivre. Etce droit, ni les bureaucrates de Bruxelles ni le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères ne peut leur enlever. »

    Des propos de bon sens constate Bruno Gollnisch, même si cette liberté des Hongrois, des Français, des Européens est finalement l’objet de toutes les craintes de la Caste européiste,  dont les projets profonds différent radicalement des aspirations populaires…

    http://gollnisch.com/2016/09/14/la-caste-contre-nos-libertes/