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Europe et Union européenne - Page 707

  • « Le Traité transatlantique et autres menaces », d’Alain de Benoist [rediffusion]

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste ♦ « Mais ce qui frappe le plus les observateurs, c’est l’extraordinaire opacité dans laquelle se sont déroulées jusqu’à présent les discussions. Ni l’opinion publique ni ses représentants n’ont eu accès au mandat de négociation. La classe politique, dans son ensemble, s’est réfugiée dans un silence qui laisse pantois.

    Les traités confiant à la Commission européenne une compétence exclusive en matière commerciale, le Parlement européen n’a même pas été saisi. […] Les citoyens n’ont en rien été informés, sinon par quelques informations qui ont « fuité » – ce qui n’est pas le cas, en revanche, des « décideurs » appartenant aux grands groupes privés, aux multinationales et aux divers groupes de pression, qui sont au contraire régulièrement associés aux discussions. » (Alain de Benoist – extrait du livre)

    livre-alain-de-benoist-193x300.jpgLe Traité transatlantique et autres menaces. P.G. de Roux éditeur

    « On n’en parle guère, alors que l’on est en présence d’un des plus grands événements de ce début du XXIe siècle, et d’une des plus grandes menaces. De quoi s’agit-il ? D’un projet de « grand marché transatlantique », et même du plus important accord commercial bilatéral jamais réalisé, puisqu’il s’agit de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, […] la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à l’union économique et commerciale de l’Europe et des États-Unis ». Ainsi commence le dernier ouvrage d’Alain de Benoist, Le Traité transatlantique et autres menaces.

    Alain de Benoist nous a habitués à apparaître souvent là où on ne l’attend pas. Mais il ne prétend pas jouer pour autant les experts en économie. Son propos est dans le prolongement direct des réflexions qu’il mène, avec d’autres auteurs de plus en plus nombreux, sur la dérive du libéralisme depuis les années 1970, d’Hervé Juvin à Jean-Claude Michéa et de Wolfgang Streeck à Yves-Marie Laulan. On trouvera dans les notes qui suivant chacun des chapitres de nombreuses autres références en la matière.

    Le « TAFTA », illustration de la diplomatie secrète

    Du Traité transatlantique – TAFTA : Transatlantic Free Trade Agreement – il sera en fait assez peu question, car « beaucoup n’hésitent pas à parler de “négociations commerciales secrètes” pour qualifier ces tractations qui se déroulent à huis clos ».

    C’est dire que l’information disponible est en quantité limitée. Pas au point cependant de ne pas être en mesure d’apprécier la dangerosité du projet : intégration au sein d’une véritable « OTAN économique » sous tutelle américaine. « Il s’agit bien, pour les Etats-Unis, de tenter de maintenir leur hégémonie mondiale en enlevant aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. » (p. 21) ; mise en place à terme d’une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents ; alignement sur les normes les plus « libérales », en pratique les plus « dérégulatrices », en l’occurrence celles des États-Unis ; etc. Dans ce système, des entreprises multinationales seraient en mesure de porter plainte contre des Etats pour entrave à la libéralisation des marchés!

    Le Traité transatlantique est un avatar paroxystique d’un mouvement plus général qui a commencé à la fin des Trente Glorieuses, et qui a pris une intensité particulière depuis la crise des « subprimes » de 2008 et les convulsions à répétition qui l’ont suivie. C’est aux différents volets de cette évolution, ces « autres menaces », que notre auteur consacre les autres chapitres de son ouvrage, avec sa lucidité habituelle et son habileté à déceler les convergences et les « transversalités » entre phénomènes à première vue hétérogènes.

    Il revisite ainsi le piège du « mécanisme européen de stabilité », la mondialisation, l’idéologie de la « gouvernance planétaire », et la question des institutions européennes. Sur chacun de ces volets, un constat s’impose : tous les mécanismes à l’œuvre concourent à l’éviction de la démocratie et à la confiscation du pouvoir de décision politique par une oligarchie économique et financière dépourvue de légitimité, une technocratie d’experts autoproclamés. Cette endogamie de l’hyperclasse est désormais bien connue, mais on n’insistera jamais assez sur le fait qu’il s’agit là de la plus grave menace civilisationnelle à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés.

    Parmi les points évoqués par l’auteur, je m’arrêterai un instant sur deux sujets qui font l’objet de considérations particulièrement intéressantes, car au-delà d’un état des lieux qui fera l’unanimité auprès des lecteurs qui refusent la pensée dominante, elles ouvrent la voie, même parmi ceux-ci, à la disputatio.

    Faut-il tuer l’Etat-providence ?

    Le premier sujet est abordé dans le chapitre consacré à la gouvernance. Il s’agit de la question de ce que devient le rôle de l’Etat dans le monde globalisé. Pour Alain de Benoist,

    « L’Etat-providence est aujourd’hui ravalé au rôle d’acteur engagé dans des problèmes dont il n’est plus la source, ce qui signifie qu’il n’est plus l’auteur d’une quelconque norme susceptible de fonder son autorité. L’action de l’Etat est purement et simplement assujettie à la demande sociale [ndlr : à savoir l’assistanat généralisé découlant notamment du « traitement social » du chômage et de l’immigration résultant de la mondialisation] au moment même où il n’est plus producteur de socialité. […] En même temps qu’il décline dans ses fonctions politiques classiques « régaliennes », l’Etat se renforce par sa capacité de surveillance et de contrôle social généralisé. […] Il se fait à la fois veilleur dans le domaine économique et gendarme dans l’ordre social […] Il devient un « Etat thérapeutique », « qui cherche à soumettre les faits sociaux à une surveillance organisée de l’intimité par le biais de tout un appareil d’experts, de conseillers, de psychologues et de médecins, grâce auxquels l’autorité patriarcale discréditée est remplacée par une autorité sociale d’apparence non coercitive, mais plus manipulatrice encore, car en plaçant la société tout entière au régime des soins intensifs, elle la soumet du même coup au pouvoir du Bien […] C’est le régime de la servitude volontaire ».

    Celui du Brave New World d’Aldous Huxley, celui où Winston attendra la mort en aimant Big Brother dans le 1984 de George Orwell.

    Dans son ouvrage de 2013 consacré au nouvel ordre moral et à l’idéologie du genre, Alain de Benoist nous a mis en garde contre les « Démons du Bien », et pour ma part, je souscris très largement à sa pénétrante analyse sur ce sujet. Ses propos sur l’Etat bousculent un peu plus nos idées reçues, car il est de bon ton dans notre mouvance de pensée de vouer aux gémonies l’Etat-providence. L’auteur adopte une position nuancée, en montrant que le rôle « social » de l’Etat, et donc dans une certaine mesure la notion d’Etat-providence, sont légitimes et pertinents tant qu’il s’agit de contribuer à la « cohésion sociale » entendue comme la préservation d’un lien communautaire et identitaire, et non pas, comme c’est le cas dans la novlangue actuelle, comme l’aide à toutes les populations marginales et de préférence non autochtones.

    Il ne faut jamais perdre de vue que ce sont la mondialisation et la libéralisation économique déchaînée qui sont la cause de l’hypertrophie et du « déviationnisme » de l’Etat-providence. Il ne faut donc pas se tromper de cible : si l’on veut soigner les effets, il faut d’abord s’attaquer aux causes. A titre d’exemple, ne faut-il pas s’interroger sur l’appétence que nous avons souvent pour plus de « flexibilité », pour une remise en cause du Code du travail et pour une déréglementation du marché de l’emploi ? Cette position, marquée par l’époque du débat entre « libéralisme » et « collectivisme », et par la méfiance envers des syndicats encore puissants et très politisés, ne fait-elle pas le jeu des partisans du « tout-marché », que nous pouvons considérer désormais comme un ennemi de premier rang ? Alain de Benoist ne cherche pas à nous imposer un point de vue, mais pose les données du débat et nous interpelle : à nous de faire notre « auto-maïeutique ».

    L’Europe des patries a-t-elle un avenir ?

    Le second sujet important sur lequel nous sommes invités à réfléchir est celui de l’avenir de l’Europe. Là encore, nous ne pouvons qu’être d’accord sur le constat, qui rejoint celui de nombreux autres penseurs : les institutions de l’Union européenne ne marchent pas, en particulier parce que l’Union européenne repose sur une reductio ad economicum, parce que cette prédominance de la vision marchande conduit à une extension indéfinie du nombre des membres, et parce que l’édifice se caractérise par une éviction de la démocratie à tous les niveaux, ce qui le rend fondamentalement illégitime.

    La réflexion se fait plus corrosive lorsqu’il s’agit d’esquisser les moyens de sortir de l’impasse. On ne discutera pas les différentes hypothèses envisagées, qui vont de l’Europe à plusieurs vitesses à l’idée d’un empire européen de type carolingien. Chacune d’entre elles comporte sa part de pertinence, mais Alain de Benoist est le premier à reconnaître qu’elles ont peu de chances de voir le jour dans le contexte présent.

    Un point cependant pourra heurter les lecteurs abreuvés à la source du souverainisme : pour l’auteur, compte tenu de l’état d’avancement, d’une part, des transferts de souveraineté des Etats-nations vers les centres de décision européens, d’autre part, de la mondialisation, il est vain de rechercher l’avenir de l’Europe dans un retour à une « Europe des nations » ou une « Europe des patries ». Il remarque au passage que l’attachement à l’Etat-nation est inscrit dans les gènes des Français du fait de l’historicité de cette forme de gouvernement dans notre pays, mais que c’est beaucoup moins vrai chez bien d’autres membres de l’Union européenne.

    Cette critique des positions des mouvements souverainistes fera grincer des dents, mais force est de constater qu’elle fait mouche, car elle est étayée par des arguments de bon sens. Au demeurant, elle ne consiste pas à dire que les Etats-nations doivent disparaître. Elle préconise l’abandon de la verticalité technocratique et uniformisante des institutions actuelles, au profit d’une Europe à géométrie variable, ou à plusieurs cercles, qui préserverait l’identité culturelle des nations et des régions. En définitive, le souci d’Alain de Benoist, à l’instar d’auteurs comme Gérard Dussouy, est de se donner les moyens d’ériger l’Europe au rang de grande puissance politique, alors qu’elle n’est aujourd’hui qu’une puissance économique vassale des Etats-Unis.

    L’ouvrage d’Alain de Benoist ouvre donc le débat sur des sujets d’une importance capitale pour notre avenir. En guise de postface figure le texte d’une conférence prononcée en 2002 sur « la rébellion », qui n’a pas pris une ride. L’auteur y expose les ravages de « l’idéologie de la Mêmeté », dont la mondialisation est une parfaite illustration, et qui n’a fait que s’amplifier depuis plus de dix ans. Face à cette offensive de la pensée unique, il préconise de garder le « cœur rebelle », « cette pensée qui observe et dessine des clivages inédits, esquisse une topographie nouvelle, préfigure un autre monde. »

    C’est dans cet esprit qu’il a analysé le Traité transtlantique et les autres menaces. C’est dans le même esprit et sans a priori que le lecteur doit aborder le livre, et il en tirera de grandes satisfactions.

    Bernard Mazin, 11/02/2015

    Alain de Benoist, Le Traité transatlantique et autres menaces, Ed. Pierre-Guillaume de Roux, janvier 2015, 232 pages.

    http://www.polemia.com/le-traite-transatlantique-et-autres-menaces-dalain-de-benoist-rediffusion/

  • Victoire : le public force le retrait des « réfugiés » de Rostock, en Allemagne

    Nous, les Blancs, aimons l’ordre. Nous n’avons pas inclination à semer la zizanie.

    Mais les autorités craignent par-dessus tout la violence.

    Bien sûr, quand ce sont des émeutes noires ou arabes, le politiquement anti-raciste intervient : « il ne faut pas stigmatiser ». Alors que quand il s’agit de blancs qui menacent de violences, les médias ont une approche très hostile.

    Il n’empêche que les autorités ont tout de même tendance à plier. Nous l’avons vu aux Pays-Bas après l’émeute de Geldermalsen. Nous le voyons encore ici à Rostock.

    Si en France en 2013 les manifestants de la Manif pour Tous au lieu d’avoir été très gentils et ordonnés avaient menacé de tout casser, le gouvernment Hollande aurait cédé.

    Daily Express :

    Une VAGUE de manifestations anti-réfugié a forcé les autorités d’une ville allemande à annuler les plans de constructions d’un centre pour réfugiés – les autorités décidant à la place d’évacuer presque tous les réfugiés hors de la ville.

    Les responsables dans la ville de Rostock ont déclaré que « la sécurité des réfugiés » et des « inquiètudes de sécurités » étaient derrière ce revirement inattendu.

    Même si les autorités déclarent que c’est fait pour le bien des « réfugiés », cela n’empêche pas que ceux qui ont résisté contre l’imposition de ces envahisseurs ont gagné ! Quand nous leur faisons assez peur, elles se plient.

    La décision contre le centre de réfugiés intervient au milieu de tensions croissantes entre les allemands locaux et la population de migrants en augmentation après une séries d’attaques terroristes en Europe ces dernières semaines.

    À Rostock, une série de manifestation et d’agressions contre les réfugiés dans la ville ont suscité un changement d’esprit brutal.

    La ville, située dans le Nord-Est du pays, a prévu d’établir un centre d’hébergement pour réfugiés dans le district local de Gross Klein, pour faire face à l’augmentation d’arrivée de migrants en Allemagne.

    Mais, selon la police, un groupe de jeunes allemands a récemment essayé de prendre d’assaut le bâtiment, alimentant les craintes que les nouveaux arrivants seraient en danger.

    Sans cet élément de violence, ces jeunes allemands courageux et prêts à défendre leur peuple n’auraient pas pu changer les choses.

    Le délégué aux Affaires Sociales de Rostock, Steffen Bockhahn a dit que cela « blesse » de prendre cette décision mais que la colère croissante envers les réfugiés signifiait que la situation était trop dangereuse.

    En plus de cela, une maison proche pour réfugiés mineurs [sic] non-accompagnés a du être partiellement évacuée une semaine plus tôt en raison de craintes sur la sécurité.

    Le président du conseil de district Uwe Michaelis a déclaré au journal Ostee Zeitung : « Je trouve que c’est contestable de nous laisser dicter par l’extrême-droite où les réfugiés sont autorisés à vivre et ou non. »

    Parce que bien entendu, décider unilatéralement d’importer un million d’envahisseurs et de les placer de force à travers tout le pays, jusque dans de petits villages, ça c’est le comble du bien ? Non mais vraiment !

    « Ils vont considérer cette décision comme une victoire pour eux. »

    Tu m’étonnes !

    Bien sûr que c’est une victoire, et bien sûr que tous les nationalistes et racistes pro-blancs s’en réjouissent !

    Ulrike Seemann-Katz, du conseil consultatif sur les réfugiés de Mecklemburg-Poméranie Occidentale, était d’accord que la décision envoyait un mauvais signale.

    Elle a déclaré à DW : « C’est vraiment une grave erreur. »

    « Ce signal signifie ‘Tout ce que nous avons à faire est de faire asssez de bruit ou de jeter assez de pierres ou quoi que ce soit d’autres, et ils vont abandonner’. Et je ne crois pas que ce soit acceptable.

    Mais tenter de génocider les Allemands c’est acceptable, bien sûr ?

    En tout cas elle a raison, cela envoie un signal, et un très bon signal !

    Maintenant les Allemands dans le reste du pays savent qu’en insistant assez et avec des menaces de violence ils peuvent faire céder les autorités anti-blanches. C’est un exemple qui n’attend que d’être imité.

    http://www.blancheurope.com/2016/08/10/victoire-public-force-retrait-refugies-a-rostock-allemagne/

  • Sondage : les Belges disent non à l’immigration

    Une personne sur dix : c’est la proportion de Belges observant de façon favorable et bienveillante l’arrivée de migrants dans le pays, selon un sondage Le Soir/Ipsos publié le 11 août. Autant écrire qu’il n’y a pas grand monde, en dehors des cénacles bien-pensants, pour qualifier de positifs les mouvements migratoires ayant transformé l’image de la Belgique depuis plusieurs décennies.

    Par ailleurs, dans ce même sondage, six personnes sur dix estiment que les immigrés sont trop nombreux dans une contrée où le nombre d’étrangers a déjà allègrement dépassé le million sur une population totale avoisinant les 11 millions d’habitants.

    Sur les terres de la bien-pensance, on « relativise » les chiffres qu’il importerait de remettre dans le contexte de l’arrivée de migrants et des 39.000 demandes d’asile parvenues l’an dernier. Les bonnes âmes n’ont pas manqué de tracer un parallèle avec un précédent historique : en 2000, 45.000 personnes avaient remis un dossier et, selon le très politiquement correct François De Smet, directeur de Myria, le centre fédéral chargé des migrations, « une bonne partie de ces gens sont repartis, sont allés ailleurs ou sont restés ou ont été parfaitement intégrés […] Deux demandeurs d’asile pour mille habitants en Europe, ce n’est pas cela qui peut bouleverser notre démographie, notre identité et nos valeurs. »

    Lire la suite

  • Un touriste chinois perdu dans la « jungle bureaucratique » pour réfugiés en Allemagne

    Un touriste chinois visitant l’Europe a été envoyé dans un camp de réfugiés pendant deux semaines après une série absurde d’incompréhensions, d’erreurs et d’absence de communication, illustrant ce que la Croix-Rouge allemande appelle « la jungle bureaucratique » d’un pays confronté à un afflux de demandes d’asile depuis plusieurs années.

    L’homme de 31 ans, appelé « Mr. L » par l’association, s’est fait voler son portefeuille en visitant la ville de Heidelberg. Ne parlant que mandarin, il veut signaler le vol mais se rend à la mairie au lieu du commissariat. Ne parlant pas mandarin, le fonctionnaire prend  « Mr. L » pour un réfugié et lui tend une demande d’asile, qu’il remplit et signe, raconte Christoph Schlütermann, le responsable de la Croix-Rouge qui a découvert l’improbable imbroglio.
    « Il a lancé une machinerie dont il ne pouvait plus se sortir », a constaté Christoph Schlütermann après coup. Le touriste chinois est envoyé en bus dans un centrepour réfugiés à Dülmen, près de Dortmund, à 360 kilomètres.

    « Il a dit qu’il n’imaginait pas l’Europe comme ça »

    Comme pour chaque demande d’asile, la procédure est appliquée : son passeport est confisqué, ses empreintes digitales sont enregistrées, il passe un examen médical et reçoit une somme d’argent pour pouvoir se nourrir. Le ressortissant chinois ne peut pas communiquer, mais il ne fait pas de scandale. Il ne se plaint pas, ce qui explique que la situation ait pu durer aussi longtemps. Christoph Schlütermann :

    « Il semblerait qu’il y ait eu beaucoup de soumission à l’autorité de sa part. Il a simplement fait ce qu’on lui demandait ».

    Entre 2015 et 2016, 1,3 million de migrants sont arrivés en Allemagne, essentiellement en provenance de pays en guerre comme la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan. La Croix-Rouge dit que le nombre de réfugiés chinois est minuscule en comparaison, mais il existe.
    Les bénévoles du centre pour réfugiés ont commencé à se douter que quelque chose n’allait pas en regardant le comportement de cet étranger, bien mieux habillé que ses voisins, et qui « demandait à récupérer son passeport, à l’inverse de la plupart des réfugiés ».
    C’est finalement une application traduction mandarin-allemand et l’aide d’un restaurateur chinois du coin qui aideront la Croix-Rouge à découvrir leur erreur, et ce que voulait leur dire « Mr. L » : essentiellement, je veux aller en France et enItalie, pas demander l’asile ici. Les affaires du malheureux touriste lui furent restituées, mais pas avant que les services allemands perdent son passeport, ce qui retarda encore son départ.
    La Croix-Rouge dit ne pas avoir connaissance d’un autre incident de ce type.

    « Malheureusement, l’Allemagne est un pays extrêmement bureaucratique, dit Christoph Schlütermann. Nous avons une montagne de paperasse, surtout pendant la crise des réfugiés. »

    Selon l’ONG, l’homme était content de quitter le camp de réfugiés et, fidèle à l’amabilité qu’il montra pendant presque deux semaines, remercia tout le mondepour leur aide et leur gentillesse. « C’était un moment extraordinaire, se rappelle Christoph Schlütermann. Il a dit qu’il n’imaginait pas l’Europe comme ça. »
    Lu sur Le Monde

    http://www.oragesdacier.info/

  • Autriche, Grande Bretagne, Hongrie... les peuples contre les pseudo élites !

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    Editorial du n°43 (été 2016)cliquez ici

    1121466765.jpgNous vous le disions dans la précédente livraison de Synthèse nationale : le monde change. En effet, regardez ce qui s'est passé au cours de ces derniers mois autour de nous.

    En Autriche d'abord, le candidat nationaliste du FPO arrive au second tour de la Présidentielle en avril, ce qui est déjà en soit une belle performance. Au second tour, évidemment, il doit faire face à l'éternelle coalition des nantis et des profiteurs du Système, regroupés derrière un écologiste sur le retour. Ceux-ci n'ont que de mots assez sévères et de coups bas suffisamment malhonnêtes pour tenter de discréditer celui qui incarne l'espérance nationale et identitaire du peuple autrichien. Pour être sûr de conserver leurs prébendes, ces faiseurs n'ont pas hésité à truquer le bon déroulement de l'élection présidentielle. Mais ce qui est trop gros ne passe plus et les irrégularités constatées furent tellement nombreuses que la Cour constitutionnelle a annulé le scrutin litigieux. Les Autrichiens retourneront donc voter. La camarilla politico médiatique dans son ensemble s'était égosillée pour saluer "la victoire de la démocratie". Pas un mot pour condamner les forfaitures avérées des démocrates autrichiens... Ce qui nous intéresse pour notre part, c'est que pour la première fois depuis longtemps un nationaliste, qu'il soit au final élu ou non, arrive à casser un Système qui, pour beaucoup, y compris dans nos rangs, est jugé inébranlable...

    Passons en Grande Bretagne maintenant. Là aussi l'exemple du Brexit mérite d'être médité. Tout d'abord, il y eu l'arrogance d'un Premier ministre en difficultés qui s'auto persuada qu'il allait être plébiscité par un référendum sur l'Europe. Puis, toutes les forces du Système, avec les énormes moyens que cela représente, se sont mises en branle pour faire avaler aux Britanniques la sauce bruxelloise. Tous les arguments, même les plus fallacieux, ont été exploités. Pour faire peur aux Anglais, en cas de mal vote, tout a été imaginé. Et toc, le jour venu, malgré la chape de plomb du prêt à penser, les Anglais ont souverainement décidé de sortir du carcan européen. Nouveau coup dur pour le Système... L'avenir nous dira comment ce Brexit se passera concrètement, mais ce qui compte pour l'heure c'est que, là aussi, le peuple à ceux qui pensaient une fois de plus le maîtriser...

    Dur printemps pour les tenants de la pensée unique !

    Ces deux exemples démontrent que rien n'est fatal lorsque les peuples se réveillent. Il est vrai que l'endormissement est tel que l'on peut comprendre que certains finissent par se décourager. L'exemple du référendum de 2005 reste dans la mémoire collective. Le peuple français avait alors nettement (55 % de non) refusé le projet constitutionnel européen et celui-ci lui a été imposé malgré tout, avec le Traité de Lisbonne, par les petits valets du Système qui sont sensés gouverner notre pays. Mais 2005, c'était il y plus de dix ans... Depuis, qu'on le veuille ou non, beaucoup de choses ont changé.

    Le Nouvel Ordre mondial que voulait nous imposer l'hyper classe mondialiste après la chute de l'URSS au début des années 90 a prit du plomb dans l'aile. La Russie a relevé la tête et l'Amérique, si par chance elle échappe l'hystérique Clinton, adoptera, peut on espérer, une attitude différente de celle qui est la sienne depuis un siècle. Il ne faut donc pas désespérer. La France et l'Europe, telle que nous la concevons, n'ont peut être pas dit leur dernier mot.

    Et au-delà de l'Europe, nous pourrions aussi citer l'exemple de la courageuse Syrie baasiste du Président Bachar Al-Assad. Afin d'étancher leur soif de "démocratie" et surtout leur contrôle sur le pétrole, les mondialistes pensaient mettre à bas ce pays, comme il l'ont fait il y a quelques années en Irak, en Lybie ou ailleurs, en se servant des islamistes sanguinaires pour imposer un gouvernement fantoche à leurs bottes. Mais là aussi, ils se sont heurtés à la résistance farouche du peuple et de ses chefs ainsi qu'à la Russie. L'Amérique a visiblement de plus en plus de mal à s'imposer comme gendarme du Monde.

    L'exemple hongrois

    Prenons maintenant l'exemple de la Hongrie. Nous avons eu le plaisir, lors de notre journée régionale près de Lille fin avril, de recevoir le journaliste magyar Ferenc Almassy venu de Budapest. Celui-ci nous a expliqué la situation dans son pays où le gouvernement semble beaucoup plus s'intéressé au sort du peuple hongrois, lui aussi menacé par l'invasion, qu'aux intérêts de la haute finance apatride. En l'écoutant, je me disais la chose suivante : nous sommes en 2016, il y a 60 ans, en novembre 1956, Budapest et toute la Hongrie se soulevaient contre l'effroyable dictature communiste qui asservissait le pays. Cette insurrection fut réprimée dans le sang par les soviétiques sans que personne, à l'exception bien sûr des nationalistes en Europe, ne réagisse. Les patriotes hongrois, bâillonnés, emprisonnés, assassinés ou contraints à l'exile, s'imaginaient-ils alors un seul instant que, 60 ans plus tard, la Hongrie serait l'exemple à suivre pour les nationalistes européens ? Je n'en suis pas sûr et pourtant, c'est ce qui se passe aujourd'hui.

    Le XXIe siècle sera celui du réveil des identités. Dans le cas contraire, le monde deviendrait un vaste cloaque métissé et robotisé juste bon à obéir docilement à ces pseudo élites qui ne pensent qu'à leurs profits. Pour nous le choix est clair. Face à la soumission, nous appelons à une vaste offensive nationaliste et identitaire. C'est de celle-ci dont nous parlerons le dimanche 2 octobre prochain à Rungis (94) lors de notre Xe journée qui marquera aussi le dixième anniversaire de Synthèse nationale.

    SN 43 flyer 2.jpg

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  • Slobodan Milosevic a été disculpé de toute accusation de crimes de guerre

    L'ancien président yougoslave était accusé de génocide, de crimes contre l'humanité, d'infractions graves aux conventions de Genève et de violations des lois ou coutumes de guerre. Son procès avait été entaché d'irrégularités, de faux témoignages achetés ou obtenus sous la contrainte. C'est dans la page 2590 du verdict rendu en mars 2016 contre son compatriote Radovan Karadzic, que le Tribunal spécial pour la Yougoslavie déclare innocent des accusations de crime de guerre l'ancien président de la Serbie :

    "(...) La fable officielle, tout comme celle qu'on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l'Irak (...) était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.

    La conclusion du TPIY qu'une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n'en a rien été. Le TPIY lui-même a bien pris soin d'enfouir la nouvelle aussi profondément que possible dans son verdict de 2.590 pages du procès du leader serbe bosniaque Radovan Karadzic, condamné en mars dernier pour génocide (à Srébrénica), crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

    Pas la moindre annonce officielle ni la plus infime conférence de presse concernant la disculpation de Milosevic. Sans le journaliste et chercheur Andy Wilcoxon qui l'a déterrée pour nous, on n'en aurait rien su (...)

    La vérité, c'est que Milosevic n'a jamais été un nationaliste serbe mais - pendant toute sa vie - un socialiste qui s'est toujours efforcé de maintenir une Yougoslavie multi-raciale, multi-ethnique, stable.

    Son but, tout au long de ses années de pouvoir, n'a jamais été de bâtir une « Grande Serbie » mais d'essayer de maintenir entière et cohérente une Yougoslavie fédérale, ainsi que le reconnaît aujourd'hui, mais un peu tard, le TPIY.

    Non seulement Milosevic n'a rien eu à voir avec le nettoyage ethnique de Bosnie, mais il l'a au contraire condamné. Le jugement du TPIY not e« les critiques et la désapprobation répétées [de Milosevic, NdT] de la politique suivie par l'accusé (Karadzic) et les dirigeants serbes de Bosnie. »(...)

    Quand Milosevic est mort, ses accusateurs ont clamé qu'il « flouait la justice ». Mais, dans la réalité, ainsi que le TPIY lui-même vient de le reconnaître, c'est « la Justice » qui a floué Milosévic.

    Pendant qu'il était occupé à se défendre à La Haye contre des accusations fallacieuses à motivation politique, les USA et leurs alliés déclenchaient leur attaque aussi brutale qu'illégale contre l'Irak, dans une guerre qui devait causer la mort d'un million de gens. L'an dernier, un rapport de Body Count (« Décompte de cadavres ») révélait qu'au moins 1.3 millions de personnes auraient péri, du fait de la « guerre au terrorisme » des USA en Irak, en Afghanistan et au Pakistan.

    Des chiffres de ce genre nous aident à remettre le Kosovo en perspective. Même si on considérait Milosevic et le gouvernement de l'époque responsables d'une partie des morts survenues dans le pays en 1999 (en combattant dans une guerre que l'Occident avait incontestablement voulue et provoquée) un nombre infiniment plus grand - et de très loin - de morts et de destructions a été le fait des pays qui se sont montrés les plus anxieux de flanquer l'ex-président de Yougoslavie au trou (...)"

    Slobodan Milosevic est mort sans avoir été condamné, dans sa geôle de La Haye le 11 mars 2006...

    Philippe Carhon

  • Attaques et pilonnages ukrainiens en Crimée: 2 soldats russes tués – Vladimir Poutine réagit

    « La Russie a subi des pertes, deux militaires ont été tués. Nous n’allons pas rester de marbre face à cette action », a prévenu le président Poutine qui annule le G20 sur la paix en Ukraine suite à cette attaque. Dans la nuit de dimanche à lundi, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont tenté une percée en Crimée qui a avorté, alors qu’un important pilonnage à partir du territoire ukrainien soutenait l’attaque qui a causé la mort de deux militaires russes.

    Selon Vladimir Poutine cette attaque « dangereuse » n’est qu’un acte de diversion de la part du pouvoir ukrainien pour détourner l’attention des citoyens de la situation économique catastrophique dans laquelle il les a plongé.

    « Ce sont des informations très inquiétantes. C’est vrai, nos services spéciaux ont déjoué l’infiltration d’un groupe de saboteurs du ministère ukrainien de la Défense sur le territoire de la Crimée. Et bien sûr, une rencontre au format Normandie dans cette ambiance, surtout en Chine, est dénuée de tout sens »,  « Selon toute apparence, ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev et le détiennent toujours, continuent de semer la terreur au lieu de chercher des compromis et une solution pacifique ». « Il s’agit d’un acte stupide et criminel: stupide car il est impossible d’influencer les Criméens de cette façon et criminel puisque des gens auraient pu périr — ce qui est de fait advenu. » « Pourtant, la situation est plus inquiétante qu’on ne le croit, parce qu’il n’y a aucun autre sens dans l’attaque que de distraire l’attention du public ukrainien de son économie en crise, de multiples citoyens étant en situation précaire, a-t-il poursuivi.

    Quant aux alliés occidentaux de l’Ukraine, ils doivent définir leur position et décider s’ils souhaitent un règlement pacifique ou bien faire de nouvelles provocations. Dans le premier cas, l’Occident doit faire pression en conséquence sur l’État ukrainien.

    « Grâce aux mesures prises sur le territoire criméen, un réseau du Bureau général de renseignement du ministère de la Défense des forces armées ukrainiennes a été éliminé », a annoncé pour sa part le FSB (service Fédéral de Sécurité russe). Ce réseau mis en œuvre par le ministère ukrainien de la Défense, était impliqué dans des préparatifs d’attentats, à cet effet des ressortissants d’Ukraine et de Russie, ont été interpellés. 

    Le FSB russe précise que« des infrastructures vitales pour la péninsule » étaient visées, dont l’objectif est de « déstabiliser le climat sociopolitique ».

    Dans la nuit du 7 au 8 août, les réseaux sociaux régionaux étaient déjà en ébullition, diffusant des informations parcellaires sur une attaque subie par un poste militaire russe frontalier au Nord de la Crimée. Le 8 août au matin une première information structurée apparaissait sur la toile à ce sujet, mais ce n’est que le lendemain que le FSB dénonçait les attaques, et aujourd’hui, 10 août, alors que les coupables ont été arrêtés, le président Poutine est intervenu officiellement pour dénoncer un réseau d’attentats organisé par le gouvernement ukrainien visant la Crimée, dont le bilan est de deux morts parmi les militaires russes.

    L‘État islamique est-il impliqué ?

    Il y a quelques jours Le vice-premier ministre de Crimée, Rousslan Baalbek, avait affirmé à l’occasion de la visite de la délégation française en Crimée« Nous disposons d’informations fiables concernant des camps d’entraînement situés dans l’Oblast de Kherson où le groupe terroriste de l’Etat islamique forme ses combattants. Nous sommes très préoccupés par le fait que nos homologues ukrainiens ferment les yeux sur leur activité illicite et leur permettent de former des structures parallèles au sein de l’Ukraine en échange d’actions antirusses« .

    Le Président Poutine n’a fait aucun lien pour le moment entre ces camps d’entrainement de l’État islamique en Ukraine qui seraient destinés à des « actions antirusses« , et cet attentat du 8 août contre la souveraineté de la Russie en Crimée.  Il n’est pas exclu qu’il y en ait un cependant puisque la police russe précise que des dispositifs de sécurité spéciaux sont disposés dans les lieux publics et de loisirs, les infrastructures critiques et de subsistance, ainsi que les pouvoirs le font généralement face à la menace islamiste. Cela au moment où l’aviation russe est particulièrement active en Syrie contre ses infrastructures. Les suites de l’enquête le révéleront.

    Le groupe de saboteurs a été appréhendé dans les parages de la ville d’Armiansk. L’un des organisateurs des attentats déjoués est Evgueni Panov, employé du Bureau général de renseignement du ministère ukrainien de la Défense, qui est actuellement interrogé par la police russe.

    La sécurité à été renforcée sur tout le territoire de Crimée et notamment à la frontière ukrainienne. Les accès à la péninsule sont fermés.

    Réactions en Ukraine

    L’Ukraine dément avoir mené quelque action que ce soit sur le territoire de la Crimée. Les forces de sécurité ukrainiennes (SBU) expliquaient mercredi : « L’Ukraine n’a aucunement l’ambition de récupérer par la force les territoires qui lui ont été pris. » La Crimée a demandé son rattachement à la Russie suite à un référendum en 2014.

    Selon le Monde, « le député Anton Gerachtchenko, par ailleurs fonctionnaire du ministère de l’intérieur [ukrainien ndlr], a donné sa propre explication de la fermeture des accès à la péninsule. Selon M. Gerachtchenko, connu pour ses déclarations à l’emporte-pièce, les forces russes chercheraient à empêcher la fuite de déserteurs désireux de rejoindre l’Ukraine. Ce sont ces déserteurs qui auraient provoqué des échanges de tirs avec des soldats russes. »

    Si la version de ce fonctionnaire du ministère de l’Intérieur ukrainien est effectivement très fantaisiste, elle a au moins l’avantage de reconnaître qu’il y a eu un problème grave à la frontière criméo-ukrainienne.

    « Si Kiev accuse régulièrement – et sans preuve – la Russie de chercher à« déstabiliser » la situation en Ukraine par des actes terroristes, ces accusations sont inédites venant de Moscou. De même, la tension qui règne autour de la Crimée est une donnée nouvelle », poursuit le journal qui ajoute que « Cette activité militaire et la fermeture inexpliquée des points de passage ont alimenté les craintes de la partie ukrainienne de voir un embrasement dans le sud de son territoire. »

    Ces « craintes » du pouvoir ukrainien pourraient en réalité, en plus de distraire les Ukrainiens de leur crise économique, cacher une volonté de rompre les pourparlers de paix dans le Donbass alors que Porochenko continue de faire pilonner régulièrement les républiques de Donetsk et de Lougansk, en dépit des accords de Minsk et tandis qu’il refuse de mettre en application ses propres engagements. Cette attaque ainsi que la présence d’un camp del’Etat islamique en Ukraine ne peuvent que susciter des inquiétudes pour la paix en Europe, déjà fort compromise, alors que les mouvements islamistes servent les intérêts inavoués des USA qui chapeautent l’Ukraine depuis le coup d’Etat du Maïdan. Les guerres sous faux drapeau pourraient bien encore s’étendre et risquent même de se transformer en conflit généralisé.

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/attaques-et-pilonnages-ukrainiens-en-crimee-2-soldats-russes-tues-vladimir-poutine-reagit/59483

  • La Mémoire d'un ordre naturel

    Ce billet a paru dans la rubrique Libres propos du Lien légitimiste n°69, tombé dans les boîtes fin juin (p.17). Ecrit bien avant le référendum britannique, il anticipait sans le savoir la fracture du Royaume Uni par l'exercice du procédé démocratique le plus brutal possible. Galles et Angleterre s'opposent désormais à l'Ecosse et l'Ulster. Londres fait sécession intérieure. L'ancrage monarchique qui tenait ensemble tout l'attirail grand-breton ne semble pas suffire, mais un Premier ministre adroit fait le projet de circonvenir ses pairs au Conseil européen pour satisfaire les brexiteurs sur la forme et les hérauts du libre échange sur le fond.
    Le RU est une fédération de quatre nations, la France un Etat-nation. C'est la différence entre nos deux pays qui laisse tout son intérêt au billet du Piéton réclamant de ré-aimanter la société autour d'un souverain. Cet intérêt est décuplé par la demande anxiogène des Français d'être enfin gouvernés par des hommes en lieu et place des bêtes à concours qui trustent le pouvoir par le jeu mortifère des partis politiques. La constitution de 1958 était faite pour un chef d'Etat naturellement fort, elle fut de bonne application pour son "dauphin" Pompidou, mais montra bien des défauts quand les coteries partisanes la submergèrent ensuite. Il n'est plus besoin d'avoir autorité et charisme aujourd'hui pour prétendre à gouverner la France, mais de soumettre à ses vues un parti rassemblé et convaincre de nombreux sponsors. Nous sommes bien loin de l'ordre naturel. Ce billet entre en archives Royal-Artillerie sous le libellé LLL.
    Bimestriel sur abonnement pour dix euros en version électronique et trente euros pour la version papier (6 numéros). Envoyer le chèque à : Le Lien Légitimiste 2, Le Petit-Prix 37240 La Chapelle Blanche Saint Martin.
    « Puisque donc l'âme est immortelle, qu'elle a éprouvé de multiples réapparitions, et contemplé toutes choses, celles de ce monde et celles de l'Hadès, il n'est rien qu'elle n'ait appris, si bien qu'il n'est nullement surprenant qu'à l'égard de la vertu comme de tout le reste, elle soit en état de se ressouvenir de cela même qu'elle savait antérieurement. Car, puisque la nature tout entière est liée par des affinités, et que l'âme a appris toutes choses, rien n'empêche qu'en se remémorant une seule chose, on ne retrouve de soi-même toutes les autres, à condition d'être courageux et d'une endurance sans faille dans la recherche ; car ce qu'on nomme chercher et apprendre n'est en somme que réminiscence.» (Socrate* à Ménon dans un dialogue de Platon sur la vertu).
    Comme s'il se souvenait d'un ordre naturel vieux comme le Temps, le petit d'homme organise d'instinct son environnement social en pyramide (famille, école, équipe sportive) et l'âge venant il ne s'en départit pas jusqu'à ce qu'on le force à raisonner sur d'autres bases. Est-ce cette inclination qui fait le succès des rois dans l'esprit humain ? Depuis l'aube du monde, l'espèce s'est organisée en pyramide et si d'aventure il s'est vu un peuple différent du modèle courant, il n'en reste rien, à croire qu'il n'a jamais existé. C'est le drame de l'impossible organisation par l'horizontalité, par la démocratie : l'être humain en ressent d'abord le côté artificiel, plaqué sur sa nature profonde, avant que d'être forcé d'y croire par une doxa politique de consommation courante, même si au bout du bout, il s'avère que ça ne marche pas. C'est le point où est rendu notre bel occident, pour paraphraser Maurras. La démocratie d'étage régalien ne marche pas. Pour preuve, à l'étage fédéral on lui substitue la technocratie, seule organisation capable apparemment de développement cohérent. En revanche, au niveau local l'arbitrage démocratique reste pertinent, soyons juste.

    Les défauts inhérents au suffrage universel ont partout suscité des protocoles d'application censés les surmonter. Notre pays, dans ses modes de scrutins avantageant le bipartisme, est un champion de la fabrication des résultats électoraux, dès lors que le peuple est un souverain incapable. Mais le constat n'est pas nouveau. Proudhon** allait jusqu'à nier en termes définitifs le peuple remis en selle par la Deuxième République :

    «Le Peuple, non plus que Dieu, n'a des yeux pour voir; des oreilles pour entendre, une bouche pour parler. Que sais-je, s'il est doué d'une espèce d'âme, divinité immanente dans les masses, comme certains philosophes supposent une âme du monde, et qui, à certains moments, les émeut et les pousse; ou bien si la raison du Peuple n'est autre que l'idée pure, la plus abstraite, la plus compréhensive, la plus dégagée de toute forme individuelle, comme d'autres philosophes prétendent que Dieu n'est que l'ordre dans l'univers, une abstraction ? Je n'entre point dans ces recherches de haute psychologie: je demande en homme pratique de quelle manière cette âme, raison ou volonté, telle quelle, du Peuple, se pose, pour ainsi dire, hors de soi, et se manifeste ? Qui est-ce qui peut lui servir d'organe ? Qui a le droit de dire aux autres : c'est par moi que le Peuple parle ?»

    (Solution du problème social, 1848).
    Et le même de pulvériser ensuite le suffrage universel qui n'est que l'arithmétique d'un arbitrage atomisé par des individus tous inégaux dans leurs capacités d'appréhension des questions sociales, en d'autres termes : faire droit à la quantité jusqu'à ce qu'une fraction de l'Opinion dépasse, même d'un cheveu, les autres pour les combattre légalement, les pressurer, le comble de la stupidité ! C'est le ferment des guerres civiles rampantes qui hantent la République depuis son rétablissement.
    Nos concitoyens sentent bien au fond d'eux-mêmes que notre société est dans l'erreur. Ils ne perçoivent pas l'âme collective dans le désordre ambiant, il faut leur signaler qu'il n'y en a jamais eue. Le peuple n'a pas d'âme, son expression est fabriquée. Dans le passé, on le leur a fait croire mais dans les faits, la démocratie en ses meilleurs moments ne fut que le socle d'élection d'une nouvelle aristocratie capable de gouverner les corps sociaux jusqu'à ce que la dispute intrinsèque au modèle achète l'un et l'autre par le débondage de privilèges dévorant le capital de la nation pour en distraire le plus possible au profit d'intérêts particuliers, relançant déjà l'affrontement des factions que l'on avait su un moment apaiser. Le peuple, certes sans "âme" mais pour le coup unanime, constate la chienlit générale et l'incapacité des procédures politiques à y porter remède : les taux actuels d'impopularité sont accablants. De quelque bord qu'on l'observe, le système est récusé tous les jours dans son financement, ses modes opératoires, sa pseudo-aristocratie.
    Le pays est écrasé de dogmes étatiques portés par une caste de fonctionnaires pléthorique qui finit par engloutir la valeur ajoutée de l'activité économique du secteur libre, sous le regard impuissant d'une caste politique, immense elle-aussi, et dont beaucoup de membres sont des fonctionnaires protégés, caste qu'il faut nourrir d'abondance dans ses réclamations et ses inutilités. Conscients de la captation de l'héritage républicain par une nomenklatura plus habile que savante, certains bégaient une resucée de la Quatrième république sous un numéro Six, plus encore soviétisée que le gouvernement provisoire de la Libération ; d'autres poussent à réduire un Etat impotent au bénéfice d'une approche technique des défis mondiaux par des équipes compétentes au niveau européen ; les rêveurs appellent ànationaliser des capacités de décisions qui ont disparu à jamais du fait de l'incurie crasse de notre propre Etat-nation ! Aucun, du moins si peu, n'appelle à revenir au modèle naturel ressenti en chacun depuis toujours : la pyramide et sa pointe immobile qui sert d'amer à tout le pays.
    Nous devons retrouver le sens du monde en reconstruisant nos sociétés dispersées aujourd'hui en groupuscules hostiles. Le plus simple n'est-il pas d'y réintroduire d'abord l'aimantation générale que constitue partout ailleurs l'affection des peuples pour leurs souverains de chair et d'os ? Et d'accord enfin sur ce premier point, commencer à hiérachiser nos priorités d'intérêt général pour construire le Projet commun dont la France a maintenant un besoin urgent, à peine de fondre comme neige au soleil dans le magma global dont elle n'a pas su tirer tout le parti possible. Il nous reste peu de temps pour exercer ce qu'il nous reste d'autonomie à réparer notre pays. Le temps ? L'organisation mondiale des blocs en cours pourrait bien nous le prendre. Hâtons-nous !

    * « Non seulement Socrate est la plus pure incarnation du bon sens et de la philosophie pratique dont la Grèce ait fourni le modèle, mais il demeure l'immatérielle image du beau moral et du vrai, non moins que l'exemple de la valeur civique et militaire, le symbole de la mort du juste » (Joseph Orsier). Lisez Socrate (chez Platon) un philosophe des plus modernes et des plus "clair" dans sa tête, qui vous changera des philosophes germaniques obscurs à la mode ! Nous avons été créés par la thalassocratie grecque et nous ne venons pas des landes de Courlande ni des marais de Poméranie, l'agonie du néant.
    ** Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), un des plus éminents publicistes du parti républicain socialiste (selon le Lachâtre de 1856), inventeur de slogans définitifs comme "la propriété, c'est le vol" ou "la démocratie, c'est l'envie".
     
  • Les extrémistes gagnent encore en popularité en Slovaquie

    Le néonazi Marian Kotleba, fraîchement élu député au Parlement slovaque, a fait retirer récemment le drapeau européen lors d’une de ses conférences de presse. « Seul notre Seigneur trône au-dessus du drapeau slovaque », a-t-il lancé à l’occasion. Lui et ses bras droits n’en sont pas à leur première provocation. Depuis l’élection surprise de quatorze de ses hommes en mars dernier, le parti d’extrême droite, raciste et antieuropéen Notre Slovaquie (L’SNS) se sent pousser des ailes.

    En l’espace de cinq mois à peine, ce microparti a organisé, dans la capitale Bratislava, une contre-manifestation à la Gay Pride rebaptisée « Parade des déviants ». Ses membres ont défilé « contre le diktat de Bruxelles » et les réfugiés; un événement qui s’est terminé par le procès soi-disant improvisé des hommes politiques que les manifestants voulaient « pendre ». Et ce n’est pas tout : un des députés du parti a été intercepté alors qu’il s’apprêtait à entrer dans l’enceinte du Parlement avec un pistolet 9 mm.

    Des milices très actives

    Marian Kotleba, le chef du parti, a en outre officiellement déclaré qu’il envisageait d’utiliser 5 des 5,2 millions d’euros, versés par l’Etat à la suite de son succès électoral, pour créer des milices qui patrouilleraient en uniforme afin de « faire régner l’ordre là où la police n’y parvient pas ».

    Le quotidien slovaque « Sme » relève d’ailleurs que les milices paramilitaires créées par des groupuscules d’extrême droite sont plus actives ces derniers mois. « Le fait d’être représenté au Parlement renforce leur popularité et leur confiance en eux », assure Jaroslav Nad, spécialiste des questions de défense et sécurité. Depuis le début de l’année, la police slovaque a enregistré une hausse du nombre d’actes criminels perpétrés par des groupes extrémistes. Et sur Internet, les autorités observent un déferlement de haine à l’encontre des Juifs, des Roms et des migrants, les cibles privilégiées de L’SNS.

    Une contribution politique nulle

    En fait, « c’est à l’extérieur du Parlement que les fascistes restent les plus actifs et les plus agressifs », explique Grigorij Mesežnikov, directeur de l’Institut slovaque des affaires publiques. Pourquoi ne se démènent-ils guère dans l’hémicycle, alors que 8 % des électeurs slovaques leur ont confié un mandat ? D’après le politologue, ils en seraient bien incapables. « La plupart de leurs membres n’ont aucune expérience politique et ont reçu peu d’éducation. Leur contribution pour l’heure est absolument nulle. Ils n’ont aucun impact sur les réformes en cours. » De fait, sur les quatorze extrémistes élus, aucun n’est un professionnel de la politique, ils sont vendeur, policier municipal, enseignant, charpentier ou électricien.

    Et leurs collègues parlementaires leur mettent volontiers des bâtons dans les roues. Une seule personne a voté pour que Marian Kotleba devienne vice-président de la commission de défense et de sécurité, tandis que l’un de ses bras droits a lui aussi échoué à prendre la tête de la commission économique faute de soutiens. Que pense le leader du parti de l’isolement dans lequel ses pairs le tiennent ? « Cela changera au fil du temps », croit-il savoir.

    En attendant, les élus de Notre Slovaquie ne parviennent pas à imposer leurs idées. Ainsi leur proposition d’instaurer une minute de silence en mémoire de Josef Tiso, le président de la Slovaquie amie de l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, a été sèchement refusée.

    Malgré leur relatif silence au Parlement, « ils font désormais partie du paysage politique et je pense qu’ils sont partis pour y rester longtemps », poursuit Grigorij Mesežnikov. En outre, les extrémistes sont plus visibles dans les médias, et de plus en plus populaires. Selon un sondage récent, si les élections législatives avaient eu lieu fin juin, 10,7 % des Slovaques auraient voté pour le parti néonazi, soit près de trois points de plus que lors des élections de mars dernier…

    Laure de Charette

    http://www.voxnr.com/426/extremistes-gagnent-popularite-slovaquie

  • Sanctionner, interdire, éradiquer les No Borders, ces soutiens radicaux des migrants, voilà une urgence !

    Le point - édifiant - publié par le Figaro, le 8 août [Extraits]

    Après Calais, c'est à la frontière avec l'Italie que ces militants de l'ultra-gauche défendent la liberté de circulation. Des manifestations ont eu lieu ce week-end, certaines émaillées d'incidents.

    Les No Borders se sont une nouvelle fois fait remarquer. Cette fois-ci ce n'est pas dans le nord de la France mais à la frontière avec l'Italie, à Menton et Vintimille. Vendredi, ces militants qui prônent l'abolition des frontières avaient encadré une action de migrants qui sont parvenus à entrer de force en France avant d'être arrêtés et renvoyés en Italie. La préfecture a indiqué que 4 militants avaient été interpellés, dont l'un a été placé en garde à vue et un autre reconduit à la frontière.

    Samedi, ces mêmes militants ont participé à une manifestation de protestation à Vintimille où des échauffourées ont éclaté. Les militants assurent avoir été reçus par des tirs de gaz lacrymogènes puis pris en chasse par la police. Un policier italien a succombé à un infarctus en marge de ces heurts. « Nous avons appris le décès, de mort naturelle, de ce policier, par les médias. On n'a pas participé à ça », a indiqué dimanche un militant.

    Le climat étant monté d'un cran, une manifestation prévue dimanche à Vintimille a été annulée. « Dans le climat de répression et d'instrumentalisation actuels, faire une manifestation aurait été un suicide », a déclaré à l'AFP un des militants No Borders. « Nous ne voulons pas tomber dans le piège, et pour cela nous avons (...) opté pour un sit-in en défense des personnes ‘en voyage' qui sont enfermées » à Vintimille, ont ajouté les militants.

    Dimanche, plusieurs groupes de Français ont rejoint les militants italiens.

    À Vintimille, les No Borders veulent défendre la liberté de circulation et dénoncer un « système d'apartheid » dans la mesure où selon eux les voyageurs blancs franchissent la frontière sans encombre alors que les migrants, tous originaires d'Afrique sub-saharienne, sont bloqués.(...)

    Refus de la hiérarchie

    Ce groupuscule est apparu en Allemagne dans les années 90. Depuis 2009, il apporte un soutien inconditionnel aux migrants de Calais qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Les activistes aident ainsi les migrants à s'installer, à entreprendre des démarches administratives et ouvrent parfois des squats pour les accueillir. D'après le ministère de l'Intérieur, qui surveille le mouvement, ces anarchistes sont d'origine française, allemande et hollandaise. La presse outre-Manche évoque également la présence de nombreux militants britanniques dans leurs rangs.

    A priori, No Border ne fait mention d'aucun organigramme et refuse le principe même d'une hiérarchie.Il s'agit davantage d'un réseau transnational d'activistes que d'un groupe véritablement organisé. Le Monde rappelait qu'il est « difficile de décrire cette mouvance dont les membres fuient la presse ». Comme l'indique leur nom, ils se battent principalement pour l'éradication des frontières et la distinction entre « citoyen et non citoyen ».

    Leur présence à Calais ? : « Un ensemble d'activités variées qui a pour but de construire la résistance face aux agressions policières, d'éveiller les consciences sur la situation calaisienne, de montrer notre solidarité avec les migrants, et tout simplement d'essayer de rendre la vie des gens un peu plus facile », lit-on sur leur blog.

    Rue 89 rapportait que les militants filmaient depuis 2009 les interventions policières, « pour avoir des preuves en cas de bavures mais surtout pour témoigner du harcèlement policier dont sont victimes les migrants et les militants ». Une compilation d'images qui ont permis à l'organisation de saisir en 2011, le Défenseur des droits, qui a enquêté sur le sujet et publié, en 2012, un rapport dénonçant des violations des droits des migrants.

    « Ils essaient d'endoctriner les migrants »

    Il n'empêche, ces activistes sont mal vus des associations locales, notamment dans le Calaisis. « Les No Borders sont une nuisance. Ils essaient d'endoctriner les migrants. (...) Pour Emmanuel Agius, premier adjoint au maire de Calais, ces « gens de bonne famille qui connaissent le droit sur le bout des ongles pour mieux contourner la loi », utilisent les migrants « pour servir leur cause ».

    Début novembre 2015, après une série de heurts avec les forces de l'ordre, le mouvement avait été critiqué par le gouvernement. « Il y a des militants No Borders qui ont été identifiés (...) qui profitent du désarroi, de la détresse de ces migrants, qui instrumentalisent cette détresse, et les poussent à faire n'importe quoi», avait indiqué sur France Info le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre Henry Brandet. Pour ce dernier, ces militants « poussent les migrants à l'émeute, à des violences envers les policiers, à essayer coûte que coûte d'arrêter des camions sur la rocade pour pouvoir passer en Angleterre ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/