
L’actualité de ces dernières semaines aura – de nouveau – mis à dure épreuve les discours angéliques sur les bienfaits de l’immigration et la réalité de l’intégration. Entre deux reportages vantant la bonté de Mamadou qui fait du jardinage bio pour nourrir les Italiens et le civisme d’Habib qui lave son pot de yaourt avant de le jeter au tri (véridique), elle était plutôt faite d’émeutes avec la police, de viols à répétition et d’agressions dans les transports en commun.
Le 24 août, à Rome, une centaine de réfugiés mettaient à feu et à sang la place de l’Indépendance pour protester contre la proposition de relogement de la mairie, alors qu’ils occupaient illégalement un immeuble depuis 2013 (où furent retrouvés plusieurs milliers d’euros d’argent liquide et des biens de luxe). De violents affrontements eurent lieu avec les forces de l’ordre, qui essuyèrent jets de pierres, de cocktails Molotov, mais aussi de bouteilles de gaz. Les sempiternels gardiens de la bonne conscience, qui dénoncèrent l’utilisation des canons à eau pour calmer les émeutiers, ne purent que se taire devant les images où est clairement visible l’attaque contre la police. Seules quatre personnes ont été interpellées.
Des images parlant d’elles-mêmes aussi, celles qui montrèrent un groupe de Subsahariens jetant à terre et rouant de coups un chauffeur de bus. Étrangement, les gardiens de la bonne conscience n’ont pas commenté l’incident.
Silence analogue quant au viol, d’une rare violence, perpétré quelques jours plus tard à Rimini (le quotidien La Repubblica a quand même produit un article dénonçant… les commentaires à caractère raciste publiés sur la page Facebook d’un des violeurs !). Une bande de quatre « jeunes » (dont trois mineurs) – deux Marocains, un Nigérian et un Congolais (à qui le statut de réfugié avait été refusé) – massacrèrent un couple de touristes polonais, violant la jeune femme à tour de rôle, et étouffant son compagnon en lui mettant la tête dans le sable. Non contents de leur agression, que la police a qualifiée de « brutale et bestiale », ils s’en prirent à un transsexuel péruvien rencontré quelques centaines de mètres plus loin, le sodomisant six fois. La Pologne a demandé l’extradition des quatre auteurs.
Le problème, ce n’est pas – seulement – que ces « faits divers » soient tous l’œuvre d’hôtes d’origine étrangère, immigrés de fraîche date ou nés en Italie. Mais plutôt qu’ils bénéficiaient tous de la solidarité et de la générosité du pays d’accueil. Pire : dans le cas des frères marocains, malgré la décision d’expulsion de toute leur famille tombée en 2014 (ils faisaient l’objet de plusieurs plaintes), ils vivaient aux frais de la princesse, mairie et Caritas s’acquittant de leur loyer, de leurs factures d’énergie et de leurs courses.
On pourra alors rétorquer que de nombreux délits ont été commis par des Italiens durant la même période. Certes. Or, si de tels crimes sont difficilement prévisibles, il est néanmoins possible et impératif de contrôler les entrées sur son territoire, comme cela fut le cas des siècles durant. Ces racailles (aucune ne provenant d’une zone de guerre) n’avaient rien à faire sur le sol italien. La politique de la porte ouverte et de l’argent facile ne pourra que drainer vers nos contrées ce que la démographie explosive africaine produit de pire. Puisque les gens bien, eux, quand ils ne s’engagent pas pour l’amélioration de leur lieu de vie, restent au moins chez eux, auprès de leur famille 1.
Notes:
- Rappelons que, selon l’UNHCR, sept migrants sur dix qui débarquent en Italie sont des hommes dont l’âge est compris entre 18 et 34 ans.
http://www.bvoltaire.fr/affrontements-police-viols-criminalite-ete-normal-migrants-ditalie/


"[...] On ne comprend rien à la Pologne si l’on ne prend pas la mesure du « fait religieux ». Et si l’on ne prend pas la mesure du patriotisme irrigué par la foi. La Pologne avait été un grand pays d’Europe, et elle avait disparu de la carte politique pendant plus d’un siècle. C’est le clergé qui était le mieux à même de maintenir la flamme polonaise. Et quand la Pologne ressuscita, notamment par les efforts du grand pianiste Paderewski (cela aussi, c’est polonais…) elle fut bientôt soumise au joug soviétique, et c’est encore le clergé qui maintint la flamme. Cela culmina avec la célébration du millénaire du baptême de la Pologne, en 1966. Le pouvoir communiste avait lui aussi organisé des célébrations, et tout tenté pour réduire celles de l’Église. Peine perdue. Au milieu des innombrables manifestations, il apparut de façon spectaculaire que la personne qui représentait véritablement la nation polonaise était le primat de Pologne, le cardinal Wyszynski. D’ailleurs on ne le désigna plus, à partir de ce moment-là, que sous le titre de « Primat du Millénaire ».

