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Europe et Union européenne - Page 732

  • Violents affrontements entre agriculteurs et forces de l’ordre dans l’Ouest

    De violents affrontements se sont déroulés pendant plus de 4 heures entre agriculteurs et forces de l’ordre à Saint-Lô devant les bâtiments administratifs de la préfecture de la Manche.

     

    Les restes de la manifestation agricole devant la Direction départementale des territoires et de la mer à Saint-Lô dans la Manche. (Crédit photo/ AFP / Charly Triballeau).

    La rencontre au sommet entre le président de la République, François Hollande, et celui de la FNSEA, Xavier Beulin, ce mardi matin à Paris n’aura pas réussi à calmer la colère des agriculteurs. Bien au contraire, sur le terrain, la mobilisation s’est étendue à toute la France avec des opérations escargots, comme à Boulogne-sur-Mer avec plus de 500 tracteurs mobilisés ou dans le Tarn-et-Garonne. C’est à Saint-Lô dans la Manche, premier département laitier français, que la tension entre agriculteurs et force de l’ordre a été la plus vive. Environ 250 agriculteurs, venus à bord de 60 à 80 tracteurs avec leurs bennes pleines de détritus, ont participé à une manifestation qui a démarré peu avant midi devant la préfecture de la Manche pour se finir dans une ambiance de gaz lacrymogène plus de 4 heures après devant la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer). « L’ambiance a été très tendue parce que le préfet nous a envoyé dès le départ de la manifestation les CRS, indique au Figaro Ludovic Blin, président de la branche laitière de la FNSEA dans la Manche, lui-même éleveur. On attend des mesures à la hauteur de la situation dramatique des agriculteurs. Les gens tirent la langue et le désespoir est à son comble ». Ce dernier déplore d’ailleurs deux suicides d’agriculteurs lors de ces derniers jours dans le sud du département et qui ont été confirmés par les pouvoirs publics. « On a l’impression que le gouvernement n’a rien d’autre à répondre que la force, ajoute Jean-Hugues Lorault, président des JA (Jeunes Agriculteurs ) de la Manche. Cela a mis tout le monde sur les nerfs ». [....]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Violents-affrontements-entre

  • La Lettre d’Allemagne – N°4

     Un véritable homme d’Etat se distingue souvent par sa plume, toujours par sa culture. Ce qui caractérise nos politiciens aux petits pieds, en revanche, c’est leur maîtrise de l’analyse mathématique. Nul mieux qu’eux ne saurait manier, avec une telle dextérité, les notions de position, de vitesse et d’accélération, et les concepts d’extremums et de points d’inflexion, en un mot, de la dérivée.

    De ce côté-là de la frontière, on applique cette maîtrise bien utile à la courbe du chômage, évoquant par exemple (Nicolas Sarkozy, mars 2012) « une baisse tendancielle de l’augmentation du nombre de chômeurs ». De ce côté-ci, ce sont bien évidemment les migrants qui donnent à la classe politique l’occasion de faire des mathématiques appliquées.

    C’est entendu, Mutti restera intraitable sur la question du nombre maximal de réfugiés à accueillir. Il faut pourtant trouver une solution pour convaincre le « deutscher Michel » que les dirigeants qu’il s’est choisis s’emploient avec énergie et efficacité à prévenir la submersion de son Atlantide domestique. Horst Seehofer, souhaitant visiblement apporter la preuve qu’il sait résoudre un problème de robinet, avait bien suggéré de définir un contingent annuel : si l’on ne pouvait admettre une limite supérieure (Obergrenze) au nombre de réfugiés, on pourrait peut-être définir un débit annuel maximal. Las, la chancelière avait éventé le piège grossier et retoqué la proposition. C’est maintenant le tour de la sémillante Julia Klöckner, vice-présidente et étoile montante de la CDU, et surtout candidate à la présidence de la Rhénanie-Palatinat à l’occasion des élections du 13 mars prochain. Le succès du plan « A » d’Angela reposant pour l’essentiel sur un très improbable accord européen, incluant la protection des frontières extérieures de l’Union – ce que cela signifie, personne ne sait le dire, mais tous reprochent à la Grèce de n’en rien faire – il fallait remettre sur la table une option nationale : voici donc le plan « A2 » de Julia, selon lequel on devrait, entre autres mesures, fixer un contingent quotidien pour l’admission de réfugiés. Avec ce plan, nous passons du débit moyen annuel à un débit quasi instantané : Julia nous initie subtilement à la dérivée, et nous lui en savons gré. Horst approuve, satisfait, parce qu’il a su faire de tête l’intégration de la fonction « débit quotidien = constante » de 0 à 365 – ou 366, 2016 est une année bissextile. Il apprécie aussi beaucoup la proposition afférente de création de centres d’enregistrement à la frontière, corollaire indispensable, idée qu’il avait lui-même déjà avancée, mais qui avait horrifié la gauche – certains avaient alors évoqué les camps de concentration. Angela apprécie la contribution au débat, comprend les impératifs politiques locaux dans la perspective des élections au Landtag, et ne bouge pas d’un pouce.

    Cette question de l’Obergrenze est pourtant fondamentale, comme l’a souligné dimanche dernier avec justesse l’évêque Heinrich Bedford-Strohm, président du conseil de l’Eglise évangélique en Allemagne, sur un plateau de télévision : si l’on fixe une limite supérieure au nombre de réfugiés admis, au flux annuel ou même au flux quotidien, que faudra-t-il faire lorsque cette limite sera atteinte – et nul ne doute qu’elle le sera ? Cette question, aucun dirigeant politique – singulièrement en Allemagne – ne souhaite avoir à y répondre. Ce qui fait monter les intentions de vote pour l’AfD, c’est sans doute pour une bonne part la capacité qu’on lui prête, à tort ou à raison, à trouver et à mettre en œuvre ces moyens dont on ne veut rien savoir. Evidemment, sans pudeur aucune, à Berlin comme à Bruxelles, on exige du gouvernement grec qu’il le fasse mais… quoi, au juste ? Pendant ce temps, la tension continue à monter, et avec elle le niveau de violence : à Cologne, ce sont désormais plus de 900 plaintes qui sont enregistrées pour la fatale nuit de la Saint-Sylvestre, c’est un élu de l’AfD qui trouve des douilles vides déposées sur le seuil de sa porte, c’est une permanence de l’AfD attaquée avec un pétard de « taille inhabituelle » – 25 cm de long, 4 cm de diamètre –, ce sont des voitures brûlées à Dresde parce qu’elles appartenaient peut-être à des manifestants de PEGIDA, c’est enfin un colleur d’affiches de l’AfD en chair et en os qui essuie un coup de feu à Karlsruhe, tandis qu’un humanitaire facétieux se permet un canular grossier en annonçant la mort d’un jeune migrant – virtuel – devant le LaGeSo de Berlin.

    Le renoncement à la force, que l’Etat ne veut plus ni montrer ni a fortiori employer (voir revue de presse), expose le peuple à la violence. Comme l’écrit justement Reinhard Müller dans la Frankfurter Allgemeiner Zeitung (27 janvier, voir revue de presse), « la chancelière n’est pas tenue de rechercher l’approbation du monde, mais de veiller au bien du peuple allemand ». En Allemagne aussi, la question de la légitimité de l’Etat est posée.

    François Stecher, 29/01/2016

    Revue de presse

    • Angela Merkel

    Die Welt – 26.01.16 – Puissance en berne
    Cinq raisons pour lesquelles l’ère Merkel touche à sa fin en Europe
    L’Allemagne est visiblement isolée en Europe. Cela tient à des différences de fond. Mais cela tient aussi à la personne d’Angela Merkel : elle a trop peu d’alliés, même parmi ses propres fonctionnaires.

    http://www.welt.de/wirtschaft/article151450620/Fuenf-Gruende-warum-die-Aera-Merkel-in-Europa-endet.html

    Die Welt – 26.01.16 – Politique des réfugiés
    Comment la physicienne Merkel est devenue métaphysicienne
    On a prétendu longtemps que la chancelière agissait en toute chose sans perdre de vue le but final. Absurdité. Angela Merkel improvise, et laisse ensuite à son personnel politique le soin d’en donner l’interprétation orthodoxe. Cependant, on ne peut durablement masquer la réalité.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article151371642/Wie-die-Physikerin-Merkel-zur-Metaphysikerin-wurde.html

    Huffington Post – 25.01.16
    Selon le psychanalyste Hans-Joachim Maaz, « Angela Merkel se conduit de manière totalement irrationnelle »
    Chaque jour, la pression augmente sur la chancelière fédérale Angela Merkel. Une majorité des citoyens ne croit plus au cours qu’elle a donné à la politique des réfugiés. De plus en plus de membres de son propre parti s’opposent à elle. En Europe, elle est de plus en plus isolée. La question se pose : pourquoi la chancelière maintient-elle le cap, en apparence imperturbable ? Le psychanalyste Hans-Joachim Maaz a une explication inhabituelle : selon lui, Merkel souffre, comme beaucoup de puissants, d’une surestimation de ses propres capacités, qui la rendent étanche à la critique.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/24/psychoanalytiker-hans-joachim-maaz-angela-merkel-_n_9064278.html

    Huffington Post – 18.01.16
    Thilo Sarrazin demande un vote de défiance contre Merkel
    L’ancien politicien SPD Thilo Sarrazin considère comme nécessaire un vote de défiance contre la chancelière fédérale. « Une chancelière fédérale qui est convaincue de sa ligne et ne se laisse pas troubler ne peut être stoppée que par un vote de défiance constructif au Bundestag », a déclaré Sarrazin – mal vu au SPD à cause de ses thèses de droite populiste – à la Passauer Neuen Presse de lundi.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/18/sarrazin-misstrauensvotum-merkel_n_9006974.html

    Die Welt – 29.01.16 – Un économiste d’Oxford
    « La crise des réfugiés est-elle la faute de Merkel ? Et de qui d’autre voulez-vous qu’elle soit la faute ? »
    Le spécialiste des migrations Paul Collier impute à la seule Angela Merkel la faute de la crise des réfugiés. La politique migratoire allemande n’a sauvé personne, mais aurait au contraire « plutôt des morts sur la conscience ».

    http://www.welt.de/wirtschaft/article151603912/Ist-Merkel-schuld-an-Fluechtlingskrise-Wer-sonst.html

    Handelsblatt – 29.01.16 – Le plan de fuite de Merkel
    Comment la chancelière veut sauver son pouvoir
    Tout doit ressembler à une continuité, mais en réalité le gouvernement prépare une correction de la politique des réfugiés : avec une sécurisation robuste des frontières, un nouvel ordonnancement de l’Espace Schengen et des milliards pour les camps de réfugiés. Voilà à quoi ressemble son agenda 2016.

    http://www.handelsblatt.com/my/politik/deutschland/merkels-fluchtplan-wie-die-kanzlerin-ihre-macht-retten-will/12893998.html

    • Crise des réfugiés

     FAZ – 25.01.16 – La police s’exprime sur la crise des réfugiés
    « Beaucoup de ceux que nous reconduisons à la frontière reviennent quelques heures plus tard dans le pays »
    Selon le ministre de l’Intérieur de Maizière, la plupart des réfugiés seraient désormais enregistrés à la frontière – et beaucoup d’entre eux seraient renvoyés. « Foutaise », lui répond le chef de la Deutsche Polizeigewerkschaft, Rainer Wendt. Et d’ajouter dans une interview donnée à FAZ.NET-Interview : c’est un chaos complet qui continue à régner à la frontière.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/polizei-zur-fluechtlingskrise-viele-die-wir-abweisen-kommen-ein-paar-stunden-spaeter-ins-land-14032870.html

    Die Welt – 25.01.16 – Crise des réfugiés
    Bienvenue dans l’Union est-européenne !
    Les Etats du sud-est de l’Europe n’attendent plus Bruxelles et Berlin. Ils transforment les Balkans en forteresse, et le premier ministre hongrois Orban en est l’architecte. Voyage à travers un continent obstiné.

    http://www.welt.de/politik/ausland/article151407495/Willkommen-in-der-osteuropaeischen-Union.html

    Die Welt – 26.01.16 – Réfugiés
    Pour l’Europe, l’Allemagne est moralement un parvenu
    Les grands sociologues, de Max Weber à Helmuth Plessner en passant par Norbert Elias, savaient bien que les Allemanfds ont un penchant pour la mégalomanie morale. Comment pouvons-nous sortir de cette exaltation ?

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article151484113/Fuer-Europa-ist-Deutschland-ein-moralischer-Parvenue.html

    Die Welt – 26.01.16 – Lettre de la CSU
    « C’est l’annonce officielle de l’implosion de la coalition »
    Comme cela était annoncé, la CSU exige maintenant par écrit un tournant dans la politique des réfugiés de la chancelière. Cela fait monter le SPD au créneau. La CDU en appelle au rassemblement.

    http://www.welt.de/politik/article151508154/Das-ist-die-Ankuendigung-des-Koalitionsbruchs.html

    FAZ – 26.01.16 – Borjas, chercheur et spécialiste des migrations
    « Un million de réfugiés c’est certainement trop »
    La classe politique et les médias enjolivent les succès de l’immigration, explique l’économiste. Les expériences positives qu’a pu faire l’Amérique dans les années 1920 ne peuvent être transposées. Un entretien.

    http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/migrationsforscher-george-borjas-eine-million-fluechtlinge-sind-gewiss-zu-viel-14031850.html

    Die Welt – 25.01.16 – La vice-présidente de la CDU
    Tout ce que Julia Klöckner peut aujourd’hui se permettre
    La vice-présidente de la CDU, Julia Klöckner, a proposé de ne laisser entrer les réfugiés qu’en passant par des centres frontaliers. Le SPD parle d’un « Anti-plan-Merkel ». Au sein de l’Union, elle trouve des soutiens. Il y a une raison à cela.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151449776/Was-Julia-Kloeckner-derzeit-so-alles-darf.html

    FAZ – 27.01.16 – Crise des Réfugiés
    Héroïque
    « Wir schaffen das » – un slogan héroïque. Pourtant, la chancelière n’est pas tenue de rechercher l’approbation du monde mais bien de veiller au bien du peuple allemand.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/fluechtlingskrise-heroisch-14037542.html

    FAZ – 28.01.16 – Comment se comporter avec les réfugiés
    Pas de poursuite en cas de vol à l’étalage ?
    La police et le parquet de Kiel se sont visiblement mis d’accord en octobre dernier pour ne pas poursuivre les petits larcins et les dégradations commis par des réfugiés sans papiers. Dans quelle mesure cet accord provisoire a été mis en œuvre et s’il est encore en vigueur, cela reste encore à éclaircir.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/umgang-mit-fluechtlingen-keine-strafverfolgung-bei-ladendiebstahl-14038889.html

    FAZ – 27.01.16 – LaGeSo [Landesamt für Gesundheit und Soziales] à Berlin
    Le mort inventé de toute pièce est « l’une des actions les plus abominables et perfides » qu’on puisse imaginer
    L’histoire de la mort d’un migrant à Berlin est un mensonge. L’homme qui a inventé cette mort s’est dénoncé. Le sénateur de Berlin à l’Intérieur [= ministre de l’intérieur du Land de  Berlin, ndT] s’exprime en faveur de conséquences juridiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/geschichte-vom-toten-fluechtling-vor-lageso-war-eine-luege-14038277.html

    FAZ – 27.01.16 – La lettre de Seehofer
    Drame antique
    La lettre du ministre-président bavarois à la chancelière et la réaction du SPD font songer à une pièce de théâtre antique. Sécuriser les frontières semble une tâche pratiquement insoluble.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/horst-seehofers-brief-an-angela-merkel-in-fluechtlingsdebatte-14035817.html

    FAZ – 28.01.16 – Immigrés criminels
    De la banlieue à Ostalb
    Au cours d’une opération sans exemple jusque-là, la police a conduit de force un petit groupe d’Algériens jusqu’à un site d’accueil initial pour y être enregistré. Il ne s’agissait ni de réfugiés, ni de personnes arrivant directement d’Algérie.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/sondereinsatz-der-polizei-in-erstaufnahmestelle-14039918.html

    Die Welt – 29.01.16 – Paralysie
    2299 réfugiés portent plainte contre le BAMF
    Avant la fin de l’année 2015, de nombreux réfugiés avaient engagé une procédure contre l’office fédéral pour les Migrations et les Réfugiés, auquel ils reprochent le grand nombre de demandes en souffrance. La plupart d’entre eux viennent d’Afghanistan.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151618163/2299-Fluechtlinge-klagen-gegen-das-BAMF.html

    Handelsblatt – 29.01.16 – Réfugiés et 2e paquet législatif sur l’asile
    Rien de plus qu’un marché de maquignon
    Les décisions des chefs de parti et des ministres-présidents sur le 2e paquet législatif relatif à l’asile ne résolvent aucun des problèmes de la politique des réfugiés. Leur nombre va encore augmenter. Parce qu’il y manque une solution européenne. Un commentaire.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/fluechtlinge-und-asylpaket-ii-nur-ein-kuhhandel/12895076.html

    • Politique intérieure, liberté d’expression, AfD, PEGIDA, sondages, etc.

    Die Welt – 24.01.16 – Karlsruhe
    Un homme masqué aurait tiré sur un colleur d’affiches de l’AfD
    A Karlsruhe aurait eu lieu une attaque contre un colleur d’affiches de l’AfD. L’homme masqué aurait tiré sur le militant à travers le pare-brise.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151397357/Vermummter-schiesst-angeblich-auf-AfD-Plakatierer.html

    Die Welt – 25.01.16 – Dresde
    Des autos en feu en marge de la manifestation de PEGIDA
    Le mouvement xénophobe PEGIDA a rassemblé de nouveau des milliers de personnes à Dresde. Parallèlement, des centaines d’opposants ont protesté contre le cortège. Plusieurs autos à proximité de la manifestation ont brûlé.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151460168/Brennende-Autos-am-Rande-von-Pegida-Demonstration.html

    FAZ – 26.01.16 – Attaque contre l’AfD
    Des douilles de balle sur le seuil de la porte
    Comment les extrémistes de gauche se font de plus en plus agressifs dans leurs attaques contre les politiciens de l’AfD, et acceptent l’idée de faire des blessés.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/aggressiver-kampf-gegen-afd-politiker-14035639.html

    Huffington Post – 25.01.16
    Angoissant : l’AfD devient le troisième parti politique d’Allemagne
    C’est effrayant : l‘Alternative für Deutschland (AfD) est grimpée à la troisième place des forces politiques en Allemagne derrière la CDU et le SPD. Selon le Sonntagstrend que l’institut EMNID établit pour le Bild am Sonntag chaque semaine, elle atteint pour la première fois les 10%.

    http://www.huffingtonpost.de/2016/01/24/afd-umfrage-parteien-wahl_n_9063540.html?utm_hp_ref=germany&icid=maing-grid7%7Cgermany%7Cdl1%7Csec3_lnk5%26pLid%3D423522

    FAZ – 28.01.16 – Critique TV : Sandra Maischberger
    Qui peut encore gâter le soir d’élection de madame Petry ?
    Ralf Stegner voulait démystifier l’AfD au cours de l’émission de Sandra Maischberger. Le politicien SPD aurait pu y parvenir s’il avait essayé d’argumenter. Au lieu de cela, il a préféré la polémique maladroite.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/tv-kritik-sandra-maischberger-wer-kann-frau-petry-den-wahlabend-verderben-14038454.html

    Die Welt – 23.01.16 – Après de violentes critiques
    Planifiée, une manifestation du SPD contre les réfugiés est annulée
    Avec leur appel à manifester contre les sites d’hébergement de réfugiés, des élus locaux du SPD de Rhénanie du Nord-Westphalie ont provoqué l’indignation dans leur propre parti. Maintenant, ils battent en retraite.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article151375869/Geplante-SPD-Demonstration-gegen-Fluechtlinge-abgesagt.html

    Handelsblatt – 29.01.16
    Plus de trois millions d’euros de dons pour l’AfD
    Le gouvernement fédéral a fermé le commerce de l’or de l’AfD en 2015. Selon certains médias, le parti de droite populiste aurait renfloué ses caisses par une autre voie : par l’appel aux dons.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/medien-spenden-bringen-afd-ueber-drei-millionen-euro/12894814.html

    FAZ – 29.01.16 – Attentat
    Des inconnus lancent une grenade à main contre un bâtiment hébergeant des réfugiés
    Dans la nuit de jeudi à vendredi, des inconnus ont lancé une grenade à main contre un hébergement de réfugiés. Elle n’a pas explosé et a été détruite par la police. Les autorités mettent en garde contre des conclusions hâtives sur les auteurs.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/anschlag-unbekannte-werfen-handgranate-auf-fluechtlingsunterkunft-14040637.html<
    NdT : ce soir, vendredi 29, on évoquait à la radio une implication du personnel de garde …

    FAZ – 30.01.16 – Emploi des armes
    « La patronne de l’AfD n’exclut pas l’emploi des armes pour sécuriser les frontières. »
    Selon la patronne de l’AfD, Frauke Petry, considérant la crise des réfugiés, la police doit utiliser ses armes en cas de nécessité : « aucun policier ne veut tirer sur un migrant. Mais l’emploi des armes appartient aux mesures d’ultime ressort ».(entretien accordé au Mannheimer Morgen, édition d’aujourd’hui samedi 30/01/2016).
    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/frauke-petry-afd-chefin-schliesst-waffengewalt-zur-grenzsicherung-nicht-aus-14042643.html

    • Etranger proche

    FAZ – 28.01.16 – Conversation avec Renzi
    « Des fonctionnaires de l’UE tiennent des propos populistes contre l’Italie »
    Le président du conseil italien Renzi a pris clairement position contre la politique des réfugiés d’Angela Merkel. Dans son entretien avec la FAZ, il justifie sa position et reproche à l’Allemagne et à la France de dominer l’Europe.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/ausland/europa/italiens-ministerpraesident-renzi-ueber-merkels-fluechtlingspolitik-14037757.html

    • Culture

    Die Welt – 23.01.16 – Recherche sur les contes de fées
    Et pourtant, les frères Grimm avaient raison
    Il était une fois, il y a 6.000 ans : deux scientifiques ont recherché l’origine de nos contes. Et elles sont certaines que certaines histoires étaient déjà racontées aux temps anciens des Indo-Européens.

    http://www.welt.de/kultur/article151369664/Warum-die-Brueder-Grimm-doch-recht-hatten.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n4/

  • Qui finance donc les « no borders » ? Des « anarchistes » à la solde de l’oligarchie

    En prenant le risque d’être accusés de paranoïa et de succomber à la théorie du complot nous prenons la responsabilité de soumettre à nos lecteurs ce document troublant qui converge singulièrement avec de multiples signaux qui nous ont déjà alertés par le passé. Oui, le délitement constaté des nations européennes sert des intérêts puissants. Des puissances financières économiques et politiques au service d’un « ordre d’outre Atlantique » sont évidemment impliqués dans cette manipulation.
    OD

    Depuis quelques jours, et notamment depuis l’altercation qui a opposé une famille de Calaisiens et un groupe hétéroclite de migrants et d’activistes politiques (dont certains affiliés au NPA), impossible de ne pas entendre parler, que ce soit via les médias traditionnels ou via l’Internet et les réseaux sociaux, des « no-borders ».

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  • Pour le maire de Bad Schlema, en Allemagne, les fautives, ce sont les petites filles de 10 ans

    Quand bien même leurs dirigeants décideraient de réduire l’invasion migratoire, cela ne changerait strictement rien au sort réservé aux peuples européens. La preuve : ils sont maintenant sommés de se plier aux comportements les plus abjects de certains étrangers. La scène se passe à Bad Schlema, en Allemagne, petite bourgade de 5.500 habitants dans laquelle ont élu domicile 85 migrants.

    Lors d’une réunion municipale, un homme, grand-père, laisse éclater sa colère. Sa petite-fille n’en peut plus : sur le chemin de l’école comme en cours d’éducation physique, elle se fait harceler par des enfants de demandeurs d’asile. Et, à juste titre, il s’inquiète de ce qu’il adviendra, les beaux jours venus, quand les petites filles seront plus légèrement vêtues : « C’est facile, elles n’ont qu’à pas aller les provoquer dans ces endroits-là ! » lui rétorque le maire, tout de go.

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  • PEGIDA à Dresde, bastion de la Résistance allemande - PEGIDA in Dresden, Hauptstadt des Widerstands

  • « La peur comme argument »

    Reprenant à son compte une campagne initiée par la gauche britannique, le Premier ministre britannique David Cameron s’est emparé d’un nouveau thème : la lutte contre les discriminations.  Il entend  remédier à la sous-représentation des minorités ethniques dans les universités – les statistiques du même nom  sont autorisées au Royaume-Uni -  en les obligeant  à  publier  les profils de leurs candidats à l’admission. C’est -à-dire le le sexe, dénommé  «genre» en novlangue politiquement correct, l’ethnie et l’origine socio-économique des postulants. Une démarche démagogique et simpliste ? Le Figaro rapporte  ce jugement de «Wendy Piatt, la directrice générale duRussel group, un réseau de 24 universités d’élites britanniques», qui  souligne assez logiquement que «les inégalités sociales existent déjà avant qu’un enfant ne débute sa scolarité», sachant que «les établissements ont déjà investi beaucoup de temps, d’efforts et de ressources pour renforcer la mixité des étudiants.» Mais ce combat là n’est pas celui qui inquiète le plus les grands médias, qui s’inquiètent de la permanence de la  fièvre anti bruxelloise chez nos voisins d’outre-Manche.  Pressé par l’électorat conservateur et eurosceptique,  David Cameron avait promis lors de la campagne qui avait vu son élection à la tête du gouvernement  d’organiser un référendum sur une sortie de l’Europe. Une perspective de «Brexit» (pour «British exit») contre laquelle s’était dressée la City et certains  milieux d’affaires.

    En octobre dernier, dans son discours de clôture du congrès annuel des tories, David Cameronavait dénoncé  une UE «trop autoritaire, trop interventionniste», affirmant qu’il n’avait  «aucun attachement romantique à l’Union européenne et à ses institutions». Il avait redit  sans surprise son souhait d’un  «Royaume-Uni plus grand est un pays puissant dans le monde, avant d’ajouter, sur un mode   plus ambigu,  que « cela devrait aussi signifier puissant en Europe», « le plus grand marché unique du monde». Il promettait aussi de «batailler durement dans cette renégociation, de manière (…) à  obtenir un meilleur arrangement».

    Qui pourrait l’en blâmer ? N’est-ce pas ce qu’un peuple est en droit  d’attendre d’un gouvernement en charge de  la défense de ses intérêts ? Pourtant,  l‘ancien diplomate  Christian Lambert  le soulignait sur le site des quatre vérités, « Dès que l’un des 28 pays de l’UE s’efforce de préserver ses intérêts par une politique de fermeté et de bon sens, il est dénoncé par Bruxelles comme fasciste. Et la presse de gauche le stigmatise sans concession. La Hongrie de Viktor Orban est ainsi mise à l’index, comme la Pologne et son nouveau gouvernement, pourtant démocratiquement élu… »

    Certes M. Cameron ne suscite pas au sein du microcosme autant de rejet que  les dirigeants des  deux pays précités. Il est vrai aussi que  sa sincérité est mise en doute. Il n’a pas dissipé les doutes  du camp eurosceptique qui craint une capitulation du Premier ministre conservateur, dissimulée derrière quelques concessions symboliques,  de façade,  obtenues de « l’Europe ». Au nombre de celles-ci (leur application réelle est d’ailleurs sujette à caution par les souverainistes anglais), figurent  la possibilité de stopper certains  projets législatifs de la Commission européenne. Ou encore un meilleur contrôle de l’immigration intra européenne, notamment des travailleurs de l’Est. Cette «migration » là  n’apparait pourtant pas la plus problématique lorsqu’on se promène dans les villes du royaume de sa très gracieuse majesté…

    Dans le climat de fronde contre les oukases européistes, l’économiste Jacques Sapir a accordé un long et intéressant entretien accordé au Figaro le 29 janvier, à l’occasion de la sortie de son dernier livre «Souveraineté, Démocratie, Laïcité »…Il ne ménage pas, comme à son habitude ses critiques contre la pensée unique bruxelloise, les partis du Système, des républicains à  Mélenchon, lamarchandisation des corps, les réformes désastreuses de l’Education dite  nationale…

    Il n’épargne pas non plus totalement le  FN,   citant au nombre de ses critiques «un discours (frontiste)  qui n’assume pas toutes les conséquences de sa revendication d’une souveraineté monétaire en matière d’organisation de l’économie »,  la «préférence nationale dans les emplois du secteur marchand», «le rapport (du FN)  à la laïcité et à l’islam», ses désaccords avec  «les positions de type  identitaires…» Autant de  sujets  sur lequel l’argumentation de l’économiste n’apparait  pas forcément comme  la plus solide, la plus étayée,  la plus convaincante.

    Pour autant,  M. Sapir rappelle aussi, à notre sens très justement, le terrorisme intellectuel qui règne en France autour de la question de la monnaie unique.  Si «les Français sont effrayés (par la fin de l’euro), il faut bien dire que tout est fait actuellement pour les effrayer. On ne compte plus les déclarations à l’emporte pièce, que ce soient celles de hiérarques du parti dit socialiste ou des amis de Monsieur Sarkozy, qui ne sont faites que dans le but d’effrayer le chaland. A cela il ne peut y avoir qu’un seul remède, c’est le débat démocratique.»

    « Dans ce débat, on pourra montrer pourquoi l’euro provoque aujourd’hui une crise à l’échelle du continent européen, pourquoi les solutions que l’on veut y apporter ne sont pas viables, et pourquoi les Français ont tout à gagner d’une dissolution de l’euro. Dans ce débat, les Français pourront mesurer le nombre d’économistes qui se sont prononcés contre l’euro. Ils pourront voir que la rigueur intellectuelle et l’honnêteté sont du côté des opposants à l’euro et que les partisans de la monnaie unique n’ont que la peur comme argument. Les partisans de l’euro sont enfermés dans un discours de nature religieuse, voire sectaire, qui leur impose de présenter la fin de l’euro comme l’équivalent d’une mort. Ce discours ne pourrait résister à un débat réel. Mais c’est aussi pourquoi je pense l’élite actuellement au pouvoir, qu’elle soit celle dite socialiste ou qu’elle soit celle que l’on trouve chez certains ex-UMP, ne veut sous aucun prétexte d’un débat démocratique sur l’euro.»

    Un débat démocratique, un débat de clarification nécessaire aussi,  qui lui,  a cours au FN, et dans lequel Bruno Gollnisch prendra toute sa part.

    http://gollnisch.com/2016/02/03/35271/

  • Euro(pe), orientations pour des années décisives

    Lors d’une conférence de presse tenue le 15 janvier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, faisait part de son pessimisme sur l’avenir de la monnaie unique, et implicitement de l’Union européenne bruxelloise sous sa forme actuelle. M. Juncker constate ce que chacun peut voir: sur fond de croissance en berne ,le ras le bol populaire croissant devant  des oukases de la commission, la  montée en puissance des mouvements  souverainistes, nationaux patriotiques, les craintes des Européens, ô combien légitimes,  devant la submersion migratoire et les  menaces terroristes. La remise en cause de  la libre circulation au sein de l’UE,  suite à l’invasion des migrants, est un signe avant-coureur de graves dangers…pour  la position dominante occupée par M. Juncker et ses amis frayant dans les mêmes eaux idéologiques.  «Personne ou presque personne ne parle de ce rapport entre Schengen et l’Union économique et monétaire» affirmait le président de la Commission. «A quoi bon avoir une monnaie unique si nous ne pouvons pas voyager librement ? Schengen (les clauses de l’accord  qui permettent un rétablissement aux frontières nationales, NDLR)  risque de mettre fin (à l’euro)». «L’Union ne se trouve pas dans un bon état» constatait M. Juncker,  avant d’ajouter, lucide:  «Ma génération n’est pas une génération de géants »…

    Cette question de l’euro est bien évidemment centrale. Elle sera débattue lors du séminairequi réunira les dirigeants du FN et quelques personnalités extérieures entre le 5 et le 7 février pour discuter des orientations stratégiques, tactiques, programmatiques de notre Mouvement et de la campagne  de Marine en 2017.

    Les médias s’interrogent aussi sur la voie qui sera suivie par le FN  dans son appréhension de lamonnaie unique,  sujet qui fait débat car très clivant au sein de l’électorat.  Là ou la grille de lecture frontiste sur l’immigration, l’insécurité,  la défense des valeurs  traditionnelle est très largement validée par nos compatriotes, notre analyse sur l’euro est perçue moins nettement et moins favorablement au sein d’une partie non négligeable des Français,  y compris chez certains électeurs frontistes.

    Le site d’Europe 1 croit  même savoir que « la sortie de l’euro est devenue la phobie (sic) des cadres du parti frontiste, qui ne veulent plus être interpellés sur cette question. Cette proposition avait pourtant été centrale lors de la campagne de Marine Le Pen en 2012. A l’époque, la présidente du Front National prônait une renégociation des traités européens pour abandonner la monnaie unique. »

     «Mais cette idée a coûté de nombreuses voix (au FN), notamment aux dernières élections régionales. Tout comme les CSP+, les retraités, inquiets pour leur épargne, sont très réfractaires à la sortie de l’euro. Pour élargir sa base électorale, le parti doit donc infléchir son programme économique. Le 20 janvier, Louis Aliot, vice-président du Front National, annonçait dans un entretien au Figaroattendre un changement important». Le vice-président du FN Florian Philippot, a cependant rappelé  que la souveraineté ne se divisait pas et que «le retour à une monnaie nationale est une mesure indispensable. Le Front National ne se dirige donc pas vers un enterrement brutal de la mesure, mais devrait opter pour davantage de pédagogie et de communication», tout en mettant  en avant des « propositions plus libérales » en matière économique.

    La semaine dernière,  lors de sa visite amicale aux  militants réunis à Onzain (Loir-et-Cher)  autour de Michel Chassier, Mathilde Paris, et Miguel de Peyrecave,  Bruno Gollnisch a  rappelé le discours frontiste sur la nécessité de  «protéger les grandes entreprises françaises contre les appétits de la mondialisation». Mais il aussi précisé que ce souhait n’est pas antinomique  avec «notre attachement  à la liberté économique»,  «notre refus du   fiscalisme» et des dérives de la «bureaucratie.»  Là aussi il nous faudra certainement  l’expliquer plus en  détail.

    Sur le  site Atlantico, Raul Magni Berton,  professeur de sciences politiques,  à l’IEP de Grenoble,  affirme  que  «le Front National fait face à un dilemme. D’un côté il se présente comme le parti de la protection des citoyens français» et «de l’autre côté, il offre des solutions de rupture forte avec le statu quo qui sont présentés par les autres partis et perçues par l’opinion comme extrêmement risqués. La sortie de l’Euro, notamment, est perçue comme un risque considérable».

    « Or, la protection est l’inverse du risque. Tant que le programme du FN sera vu comme risqué, le message principal ne touchera pas assez de citoyens pour gagner une élection. Donc, en résumé, l’abandon de la sortie de l’euro pourrait entrainer une diminution, notamment chezla classe moyenne, de la peur des conséquences d’un vote FN ».

    En revanche, poursuit-il, «l’euro est l’outil central de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux. Il est difficile d’accepter l’euro et, dans le même temps, de promouvoir un discours protectionniste et nationaliste. A vrai dire, je crois même que l’abandon de l’euro va plutôt produire une importante faiblesse dans la cohérence et la solidité du discours tenus par leurs membres, et je ne crois pas qu’ils vont retenir cette option. »

    Aussi suggère-t-il au FN  de défendre  «l’option soutenue notamment par le Premier ministre britannique David Cameron. Au lieu d’insister sur la sortie de l’euro, les conservateurs britanniques ont insisté sur le rôle démocratique que les citoyens devraient retrouver au sein de l’Union européenne. Le référendum systématique sur toute question liée à l’UE est alors mis en avant. »

    « Cette solution de recours au référendum – qui à mon avis va être retenue par le FN – a plusieurs avantages. D’une part, la dureté du message de sortie de l’euro s’assouplit. D’autre part, cela vadans le sens de la demande forte de plus de démocratie en France et en Europe. Enfin, cela permet d’avoir des comparaisons avec d’autres pays de l’UE très respectables, comme leRoyaume-Uni ou le Danemark. L’option référendaire (…)  permet au votant de se dire qu’il auraune seconde chance avant la sortie de l’euro, et qu’on votant FN, cela ne s’enchainera pas inéluctablement. Pour cette raison, cette option sera plus apaisante pour lui. »

    Précisons à l’adresse de M. Berton  que la mise en place d’un  référendum sur la sortie de l’euro, mais aussi sur d’autres grands sujets centraux, engageant l’avenir de notre pays,  figure déjà en bonne place dans le programme du FN.    Ce recours à la démocratie directe a d’ailleurs  été expliqué et avancé par Marine régulièrement ces  dernières années…

    Dans Marianne, en février 2014, l’économiste  Philippe Simonnot détaillait  pour sa part  les raisons de cet attachement viscéral de la Caste à la monnaie unique : «En France, ce n’est pas seulement la bourgeoisie, c’est toute une classe de politiciens, de gauche comme de droite, dont le sort est lié à l’euro, et c’est donc cette même classe qui sombrerait corps et biens si l’euro explosait. Je compare cette erreur collective à celle qui a fait croire après la Grande Guerre, pour justifier les sacrifices énormes exigés du peuple français, que l’Allemagne paierait – et d’une certaine manière, les deux erreurs, à quatre-vingts ans d’intervalle, se rejoignent puisqu’il s’agit dans l’un et l’autre cas de faire payer l’Allemand, même si on ne l’appelle plus le boche. Dans l’un et l’autre cas, il est impossible à cette classe politique de reconnaître son erreur et ses mensonges, sauf à perdre soit le pouvoir qu’elle détient soit  l’espoir de le reconquérir. Et cette persévérance dans l’erreur conduit à la catastrophe. »

    Une catastrophe qu’il s’agit d’anticiper. Bruno Gollnisch a exposé  sa position personnelle par rapport à l’euro : « Je ne suis pas d’avis que l’on provoque notre sortie de la zone euro, mais qu’on la prépare. » Gouverner c’est prévoir.

    http://gollnisch.com/2016/02/02/europe-orientations-pour-des-annees-decisives/

  • Allemagne : les immigrés pourraient coûter 50 milliards aux contribuables


    A noter : l’argument de la sauvegarde des régimes de retraite par l’immigration massive n’est pas recevable.
    Si les cotisations des réfugiés qui travaillent allègent provisoirement le déficit, c’est oublier que les immigrés restent et touchent eux-même une pension retraite. Ça ne fait que déplacer et amplifier le problème. C’est la raison pour laquelle le C.O.R (Conseil d’orientation des retraites) prend en compte le paramètre de l’immigration pour faire des hypothèses sur la baisse des pensions de retraite.

    Combien va coûter aux contribuables allemands l’accueil massif de migrants qui depuis 2015 cherchent refuge dans la première économie d’Europe? C’est la question à laquelle un think tank proche du patronat a tenté de répondre dans une étude qui fait grand bruit outre-Rhin.

    Révélées par le quotidien Rheinisches Post, les conclusions des experts de l’Institut estiment en effet ce coût à 50 milliards d’euros ainsi répartis: 17 milliards d’euros en 2016, puis 22,6 milliards d’euros en 2017 pour l’hébergement et les repas servis dans les centres d’accueil, auxquels s’ajoutent les cours de langue et d’intégration évalués pour les deux années à 10 milliards d’euros.

    http://www.contre-info.com/allemagne-les-immigres-pourraient-couter-50-milliards-aux-contribuables