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Europe et Union européenne - Page 899

  • Affaire Leonarda : Fabius a tort "parce que c’est l’Europe et puis voilà"

    Léonarda a confirmé les informations de Valeurs actuelles : elle a un passeport Croate. Elle peut donc rentrer en France en toute légalité. Et ce n'est pas Laurent Fabius qui va pouvoir s'y opposer. Le ministre a en effet osé déclarer :

     « S’il y a eu une tentative de fraude, parce que c’est ça si je comprends bien, la réponse [de l’ambassade de France au Kosovo] a été non. Et donc cette dame et sa famille qui n’ont pas leur place en France n’auront pas leur place en France, point à la ligne. On ne peut pas faire des fraudes à la nationalité, ce n’est pas possible, donc à partir du moment où il y a une tentative de fraude - je ne sais pas si c’est exact ou pas exact - la réponse sera non. C’est un faux événement, c’est un non-événement. »

    Evidemment, à quelque jours des élections européennes, on ne voyait pas Fabius avouer : "Si Léonarda est de nationalité Croate, alors les règles de l'Union européenne, et notamment le traité de Schengen, nous empêchent de nous opposer à sa venue en France"...

    Léonarda, elle, a bien compris que le droit européen est en sa faveur :

    « on attend que notre passeport (croate) soit prêt et on est libre, on peut aller où on veut après. Parce que c’est l’Europe et puis voilà ».

    Michel Janva

  • L’absurdité c’est Bruxelles : le président Queyranne à 2cm du vote FN !

    Communiqué de presse de Bruno GOLLNISCH
    Député européen
    Président du groupe FN en Rhône-Alpes
     

    La bourde des nouveaux trains express régionaux un peu trop larges pour les quais a fait réagir très légitimement M. Jean-Jack Queyranne, président du Conseil Régional de Rhônes-Alpes, dans la presse : « Le système de gouvernance du ferroviaire partagé entre la SNCF et RFF connaît de graves dysfonctionnements. Il confine à l’absurde », conclut-il, oubliant peut-être que ce partage a été imposé par l’Union européenne dans une directive de 1991, contre laquelle on a peu entendu les socialistes ! Depuis le discrédit règne sur ces deux structures.

    Ces règles technocratiques européennes, dénuées de pertinence, sont insupportables. Nous les dénonçons depuis longtemps. Encore un effort, Président Queyranne : nos diagnostics sont bons, essayez maintenant le bon remède !

    rer.

  • « Nationaliste » le FN ?

     Plusieurs internautes, adhérents ou sympathisants du FN, salariés du groupe Airbus,  nous ont informé ces derniers jours du courrier, daté du 19 mai,  envoyé aux employés du groupe par son Chief Executive Officer, comme il se présente lui même en bon français,  monsieur Tom Enders. Il s’y livre à un  vibrant plaidoyer en faveur de l’Europe de Bruxelles qu’il crédite du succès d’Airbus. « Nous sommes devenus aujourd’hui un leader du secteur aéronautique et spatial, une entreprise admirée, plus européenne et internationale qu’aucune autre. Croyez-vous que nous y serions parvenus sans l’intégration européenne et le soutien politique actif de nos gouvernements? ». Et bien oui M. Enders!  L’intégration européenne n’était pas un préalable obligatoire et nécessaire au succès d’Airbus qui doit a contrario en effet son magnifique décollage  aux accords interétatiques entre la France et d’autres  nations européennes,  qui ont les faveurs du FN et  dans lesquels  « Bruxelles » ne compte pour rien. Et nous pourrions aussi rappeler à M. Enders que la cherté  de l ‘euro-monnaie unique,   est un puissant handicap pour le  groupe Airbus, notamment face à Boeing… Le leader d’Airbus achève sa lettre par une recommandation d’une hypocrisie assez savoureuse: « Je ne cherche évidemment pas à influencer votre choix électoral (sic), mais je vous encourage tous vivement à aller voter dimanche prochain pour une Europe démocratique, résiliente, forte politiquement, économiquement et militairement ».  Suivez son regard…

    Nous le savons, nous qui avons souvent traité ici de l’indispensable « bataille du vocabulaire », les mots ne sont pas neutres.  Cette  bataille  nous devons la  gagner car comme l’a bien vu Gramsci, il  n’y  a pas de prise possible  du pouvoir politique dans les sociétés développées, sans prise préalable du pouvoir culturel. Prise du pouvoir qui  passe  certes par le contrôle  de l’Etat, mais aussi par un travail idéologique dans la société civile.  Lors du débat Itélé-Europe 1  opposant Marine Le Pen au premier  secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, comme dans celui hier sur France 3  opposant   Bruno Gollnisch àVincent Peillon  , les caciques du PS ne cessent ainsi  de fustiger  le « nationalisme »  du FN qu’ils opposent à leur « patriotisme ».

    Un patriotisme des idéologues du  PS  dont M.  Peillon a donné les curieux  contours, celui d’un patriotisme bien dévoyé,  s’appliquant uniquement à célébrer non pas tant unerépublique française qu’une  république universelle, désincarnée, s’attachant à une France née en 1789,  réduite aux immortels principesUne vision bien hémiplégique de notre nation, faisant l’impasse sur sa réalité physique,   harnelle, spirituelle,   ouvrant de facto la voie à toutes les dérives du mondialisme et disons-le tout net, à sa disparition.

    En taxant les dirigeants du FN  de  nationalisme, c’est bien un procès en extrémisme qui leur est fait. Si un nationaliste serait comme disent certains,  « un patriote de l’espèce amoureuse« , nous savons qu’il existe des passions outrancières, excessives, destructrices,  et que l’ultra nationalisme exacerbé, belliqueux  fut aussi la cause de bien des maux.  Les  deux dernières guerres mondiales, terribles guerres civiles  européennes qui ont mis nos nations à genoux, qui ont conduit à leur déclin,  à celui de la civilisation helléno-chrétienne qui est notre héritage commun,  sont notamment là pour en témoigner.

    Bruno Gollnisch,  l’ a déjà dit,  il faut savoir se   méfier  des doctrines en  « isme » qui exercent encore leurs ravages,  et ce constat vaut particulièrement pour le communisme, le socialisme, le libéralisme débridé,  les différentes facettes   d’un mondialisme, tronc idéologique  commun des adversaires de l’opposition nationale.

    Pour que les choses soient claires, Bruno aime aussi à  le souligner,   le FN est un mouvement national  modéré mais n’est pas modérément national!  Le nationalisme qui lui est reproché, et ce n’est pas un gros mot, est  un nationalisme pacifique, sans excès,  sans agressivité aucune vis-à-vis de ses voisins. Il ne répond pas à la définition   lapidaire qu’en donnait De Gaulle et qui est reprise commodément par le  microcosme politico-médiatique : « un patriote est quelqu’un qui aime son pays, un nationaliste quelqu’un qui déteste celui des autres ».

    Notre « nationalisme »  n’est autre que la défense de la France et des Français d’abord,  des identités, des souverainetés, de nos particularismes nationaux.   Le  procès en sorcellerie qui nous est fait ne doit rien au hasard. Cette diabolisation du FN  par ce Systèmeaux abois  n’existe que par ce que nous ne résignons pas  à la disparition  de notre  Europe des patries conforme au vrai génie de l’Europe et parce que nous  luttons  contre la triple invasion dont elle est victime.  Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui  la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix  hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers-mondise.     Face au  mondialisme mortifère, patriotes,  nationalistes de tous les pays unissez-vous ! Et votons le 25 mai !

    http://gollnisch.com/2014/05/22/nationaliste-fn/

  • Union transatlantique : la grande menace

    On n’en parle guère, alors que l’on est en présence de l’un des plus grands événements de ce début du XXIe siècle. Et d’une des plus grandes menaces. De quoi s’agit-il ? D’un projet de « grand marché transatlantique » dont dépend pour une large part l’avenir même de l’Europe. Et même du plus important accord commun bilatéral jamais négocié, puisqu’il s’agit de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, une gigantesque zone de libre-échange, correspondant à un marché de plus de 800 millions de consommateurs, à la moitié du PIB mondial et à 40% des échanges mondiaux. Bref, de créer la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à l’union économique et commerciale de l’Europe et des Etats-Unis. 

         La « libéralisation » totale des échanges commerciaux est, on le sait, un vieil objectif des milieux financiers et libéraux. Un premier cycle de négociations, dit « Uruguay Round », s’était conclu en avril 1994 avec les accords de Marrakech, qui avaient abouti un an plus tard à la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le projet de grand marché transatlantique, lui, a discrètement mûri depuis plus de vingt ans dans les coulisses du pouvoir, tant à Washington qu’à Bruxelles. On en repère aisément les étapes. 

    Nouvel Agenda transatlantique 

    Dès le 22 novembre 1990, un an après la chute du Mur de Berlin, les Etats-Unis et l’Europe avaient adopté une première « Déclaration transatlantique » par laquelle ils s’engageaient à « promouvoir les principes de l’économie de marché, à rejeter le protectionnisme, à renforcer et ouvrir davantage les économies nationales à un système de commerce multilatéral ». En décombre 1995 s’était ensuite tenu un sommet américano-européen, qui avait conclu à la nécessité d’institutionnaliser la relation transatlantique au moyen d’une déclaration commune d’engagement politique. Ce fut le « Nouvel Agenda transatlantique » (NAT), patronné par Bill Clinton, Jacques Santer, alors président de la Commission européenne, et Felipe Gonzalez. En 1995 fut également créé, sous le nom de « Dialogue économique transatlantique » (Trans-atlantic Business Dialogue, TABD), une coalition de grandes entreprises privées et de multinationales qui entama aussitôt d’intenses activités de lobbying pour que s’engagent des négociations. Trois ans plus tard, en mai 1998, lors du sommet américano-européen de Londres, un premier Partenariat économique transatlantique était signé. 

         Le projet fut réactivé en juin 2005, au sommet américano-européen de Washington, sous la forme d’une déclaration solennelle en faveur d’un « Nouveau partenariat économique transatlantique ». Le 30 avril 2007, un « Conseil économique transatlantique » était mis en place par George W. Bush, président des Etats-Unis, Angela Merkel, alors présidente du Conseil européen, et José Manuel Barroso président de la Commission européenne, sous la direction conjointe de Karel De Gucht, commissaire européen au Commerce, et de l’Américain Michael Froman. Cette nouvelle instance se fixait pour objectif de négocier le marché transatlantique dans tous ses aspects législatifs liés à la production, au commerce et aux investissements. Il fut convenu de se réunir tous les ans. En mai 2008, une résolution du Parlement européen approuvait officiellement le projet. Elle prévoyait la suppression de toutes les barrières au commerce, ainsi que la libéralisation des marchés publics, de la propriété intellectuelle et des investissements. 

         A peine élu, Barack Obama décida de faire entrer le projet dans une phase concrète. Les Européens ne furent pas en reste. Le 2 février 2009, le Parlement européen adoptait une résolution sur « l’état des relations transatlantiques » invitant à la création effective d’un grand marché transatlantique calqué sur le modèle libéral et impliquant une liberté de circulation totale des hommes, des capitaux, des services et des marchandises. Le texte précisait que ce partenariat transatlantique se fondait « sur des valeurs centrales partagées, telles que la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de droit », et qu’il devait « demeurer la pierre angulaire de l’action extérieure de l’Union ». Le même document se félicitait de « la présence croissante d’organisations d’origine américaine à Bruxelles », soulignait « l’importance de l’OTAN en tant que pierre angulaire de la sécurité transatlantique », prônait une « intégration progressive des marchés financiers », et se déclarait partisan de la « suppression des obstacles qui entravent les investissements et la prestation de services transatlantique ». Orientations sans équivoque, par conséquent. Le processus, dès lors, pouvait s’engager, la Commission européenne mettant les bouchées doubles à partir de janvier 2011. 

    La France muette 

    En février 2013, le Conseil européen se prononçait à son tour « pour un accord commercial global EU-USA ». Le 13 février, Obama signait avec José Manuel Barroso et Herman Von Rompuy une déclaration adoptant le principe d’un accord de partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement. François Hollande, censé représenter la France, restait muet et laissait faire. Le 12 mars, la Commission européenne approuvait le projet de mandat concernant la conclusion d’un tel accord avec les Etats-Unis. 

         Le 14 juin 2013, les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne ont donc officiellement donné mandat à la Commission européenne pour négocier avec le gouvernement américain la création d’un grand marché commun transatlantique, qui a reçu le nom de Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (Trans-atlantic Trade and Investment Partnership, TTIP). Quelques jours plus tard, le 17 juin, le Conseil de l’Union européenne adoptait un rapport concernant les directives pour la négociation de ce partenariat, qualifié par José Manuel Barroso de « plus important au monde ». 

    Les mensonges de la Commission européenne 

    Les premières négociations officielles se sont ouvertes à Washington le 8 juillet 2013, suite au sommet du G8 organisé le mois précédent en Irlande du Nord. Les négociations ont jusqu’à présent été conduites par Karel De Gucht, qui est actuellement poursuivi pour fraude fiscale en Belgique, assisté de l’Espagnol Ignacio Garci Bercero, directeur à la Commission européenne pour le Développement durable et le commerce bilatéral. Les partenaires espèrent parvenir à un accord d’ici 2015. 

         Pour quel objectif ? L’élimination des barrières commerciales transatlantiques, dit-on, apporterait entre 86 et 119 milliards d’euros par an à l’économie européenne, et entre 65 et 90 milliards aux Etats-Unis, ce qui pourrait entraîner d’ici quinze ans une augmentation moyenne des revenus de 545 euros par ménage européen. Selon un rituel bien au point, on assure que l’accord bénéficiera à tout le monde, qu’il aura un effet favorable sur l’emploi, etc. Rapportées à l’horizon 2027, qui est celui que l’on a retenu, de telles promesses sont en réalité dépourvues de sens. En 1988, la Commission européenne avait déjà affirmé que la mise en place du grand marché européen, prévue pour 1992, créerait entre 2 et 5 millions d’emplois. On les attend toujours. Concernant les effets du marché transatlantique, les analystes les plus optimistes parlent de quelques dixièmes de point de PIB (entre 0,27% et 0,48%), ou encore d’un « surcroît de richesse » de 3 centimes par tête et par jour à partir de 2029 ! Le projet table par ailleurs sur les exportations comme moyen de relance de la croissance. Il sera donc un frein à toute relocalisation des activités de production. La hausse escomptée des exportations entraînera en revanche une forte augmentation des émissions de gaz à effet de serre, alors que l’Union européenne était au contraire censée les réduire. 

         Mais ce qui frappe le plus les observateurs, c’est l’extraordinaire opacité dans laquelle se sont déroulées jusqu’à présent les discussions. Ni l’opinion publique ni ses représentants n’ont eu accès au mandat de négociation. La classe politique, dans son ensemble, s’est réfugiée dans un silence qui laisse pantois. Les traités confiant à la Commission européenne une compétence exclusive en matière commerciale, le Parlement européen n’a même pas été saisi. Beaucoup n’hésitent pas à parler de « négociations commerciales secrètes » pour qualifier ces tractations qui se déroulent à huis clos. 

    Elément n°151, Alain de Benoist

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/union-transatlantique-la-grande-menace.html

  • URGENCE SERBIE : Convoi exceptionnel de 18 tonnes de nourriture pour les victimes des inondations

    22/05/14 – PARIS (NOVOpress via l’association humanitaire Solidarité Kosovo)

    18 tonnes de nourriture récoltées en France, mais il faut encore financer les frais de transport

    Un grand malheur frappe en ce moment même la Serbie, plongée entre chaos et désolation. Plus d’un million de personnes sont victimes des terribles inondations qui ont paralysé une partie de la région. Le bilan humain faisant état d’une cinquantaine de morts s’aggrave d’heure en heure.

    Depuis vendredi dernier, la Serbie est en proie aux pires inondations survenues en Europe. En une seule journée, il est tombé l’équivalent de quatre mois de pluie. Les pluies torrentielles ont fait gonfler les cours d’eau jusqu’à leur débordement provoquant des ravages terrifiants. Les conséquences sont dramatiques : un million de personnes sont privées d’eau potable, cent mille foyers n’ont plus d’électricité, la circulation a été interrompue sur la plupart des grands axes routiers et ferrés, les écoles ont été fermées. Entièrement évacuées, plus de dix villes sont encore assiégées par les eaux allant jusqu’à cinq mètres.

    Au calvaire des sinistrés, un nouveau danger est venu s’ajouter: le spectre de l’épidémie. Au cours des ces prochains jours, les météorologues annoncent des températures allant jusqu’à 30°C. Une fois les eaux retirées, les villes ensevelies de boue et de cadavres devront être rapidement nettoyées pour éviter la prolifération de bactéries par les eaux contaminées.

    Pour l’heure, l’urgence est d’enrayer le drame humanitaire qui se joue aux portes de l’Europe. Plus de 20.000 personnes ont été extirpées de leurs domiciles piégées par les eaux. Les familles sinistrées ont été évacuées vers des centres d’accueil de la capitale serbe. Elles ont besoin en urgence de denrées humanitaires.

    Depuis les premières heures du drame, une équipe de Solidarité Kosovo déploie son action sur le terrain pour prodiguer aux victimes les premiers secours,. Grâce à une aide exceptionnelle immédiatement débloquée par l’association française, plus de 15.000 articles d’hygiène et de nourriture pour enfants ont pu être achetés sur place et distribués aux victimes. 

    URGENCE SERBIE : Convoi exceptionnel de 18 tonnes de nourriture pour les victimes des inondations

    Dans le centre d’accueil à Belgrade où conjointement avec ses homologues serbes, Solidarité Kosovo prodigue les premiers secours

     

    URGENCE SERBIE : Convoi exceptionnel de 18 tonnes de nourriture pour les victimes des inondationsHier soir, Solidarité Kosovo était l’invitée des chaînes nationales serbes B92 et RTS, l’équivalent des M6 et TF1 français (image ci-contre). Première ONG internationale à avoir secouru les victimes des inondations sur le terrain, les médias ont vivement salué sa réactivité d’intervention.

    A cette occasion, Arnaud Gouillon, fondateur-dirigeant de Solidarité Kosovo, a annoncé qu’au cours de ces prochaines heures, l’aide d’urgence de Solidarité Kosovo allait être amplifiée par un convoi exceptionnel de nourriture en partance de la France.

    18.000 boites de conserve en partance de France pour les centres d’accueil pour les évacués

    URGENCE SERBIE : Convoi exceptionnel de 18 tonnes de nourriture pour les victimes des inondations

    Au centre d’accueil de Belgrade, une pause récréative pour le petit Stefan qui avec ses parents a été évacué d’urgence de leur appartement du centre ville d’Obrenovac entièrement enseveli par les eaux.

    Alors qu’une partie de l’équipe de Solidarité Kosovo se trouve au cœur des efforts de secours en Serbie, en France une cellule d’urgence a été créée pour récolter des fonds financiers et des denrées alimentaires non périssables.
    En moins de trois jours, une campagne d’appels marathon a permis de récolter en France plus de 18 tonnes de nourriture d’une valeur dépassant les 60 000 euros.

    Dans l’entrepôt humanitaire isérois de l’ONG, les petites mains des bénévoles se sont affairées à charger les 18.000 boites de conserve recueillies.

    L’expédition est d’envergure. Pour couvrir les frais de ce convoi exceptionnel et apporter aux victimes ces denrées indispensables, Solidarité Kosovo en appelle à votre générosité.

    Les  dons peuvent être adressés:
    - Par chèque : A libeller à Solidarité Kosovo – A envoyer à : Solidarité Kosovo – BP 1777 – 38220 Vizille – France
    - Par virement Paypal : rendez-vous sur le site de l’association en cliquant ici et suivez les instructions « Dons en ligne ».
    - Par virement bancaire, contactez l’association : contact@solidarite-kosovo.org

    Solidarité Kosovo étant reconnue d’intérêt général, chaque don ouvre droit à une déduction d’impôt correspondant à 66% du montant du don.

    http://fr.novopress.info/167139/urgence-serbie-convoi-exceptionnel-18-tonnes-nourriture-les-victimes-inondations/

  • Des sentinelles au Parlement européen

    Sentinelles-Strasbourg
    Vendredi 23 mai, avant-veille de l’élection du Parlement Européen

    174 députés européens (sur 766) sont membres de l’inter groupe LGBT. Soit22% des députés. « Cela en dit long sur la puissance de ce lobby et sur une planification des actions préparées depuis bien longtemps… »

    21 eurodéputés rien que pour la France (Eva Joly, Harlem Désir, José Bové, Catherine Trautmann… pour ne citer qu’eux).
    Fait intéressant, on peut noter que 83% des députés chypriotes (5 sur 6) en sont membres 50% des députés irlandais. Bien étrange pour des pays si conservateurs.
    Source : http://www.lgbt-ep.eu/about/members/

    Plus d’info sur la page facebook des Sentinelles de Strasbourg

  • Euthanasie en Belgique:à l’approche des élections, une vidéo pour alerter les électeurs sur les politiques qui ont voté son extension

    Alors que les Belges sont appelés aux urnes ce 25 mai pour les élections fédérales et européennes, une vidéo résume le processus législatif de l’extension de l’euthanasie avec le nom de ceux qui ont voté pour, appelant par cette démarche à les sanctionner dans les urnes. Il y a peu, les médias belges catholiques révélaient l’apposition sur les affiches électorales d’un autocollant:ils ont voté pour l’euthanasie. C’est bien le signe d’un réveil des consciences en Belgique.

    Il faut rappeler que le vote est obligatoire en Belgique sous peine d’amende. 

  • Est-Ouest : une union internationale pour la Famille et la Vie

    Dans la continuité de ses voyages à la Douma à Moscou (au mois de juin dernier), pour soutenir le projet de loi interdisant la propagande homosexuelle devant mineur, à Belgrade pour soutenir les Serbes contre la propagande homosexuelle, ou encore à la Rada de Kiev, pour avertir les députés de toutes les lois anti-famille en vigueur au sein de l'UE,  Fabrice Sorlin continue son tour des pays d'Europe de l'est afin d'appeler au rassemblement des défenseurs de la famille et d'oeuvrer à la création d'une internationale pour la défense des valeurs traditionnelles.

    En tant que représentant de la France pour le World Congress of Families, il était invité le week-end dernier à Tbilissi, en Géorgie, à venir prendre la parole devant journalistes et responsables de la société civile.

    Voici son discours :

    "Chers Amis,

    Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement nos hôtes pour leur excellent accueil.

    C’est un honneur pour moi de prendre la parole devant vous, ici à Tbilissi. L’honneur d’un Français qui ne peut se résoudre à voir son pays assister à ses propres funérailles, en acceptant une série de lois toutes plus mortifères les unes que les autres.

    Je tiens aussi à vous remercier pour votre belle initiative, d’organiser un colloque pour la défense de la vie et de la famille !

    Comme vous le savez, ce combat est mondial. Nos adversaires, les partisans de la culture de mort, les idéologues de la théorie du genre et les lobbies LGBT l’ont compris depuis longtemps. Il est temps pour nous de nous organiser aussi, et c’est pourquoi je salue ce genre d’initiative, qui permet le rapprochement et les échanges entre les partisans de la culture de Vie, ceux qui défendent la famille et les valeurs traditionnelles.

    Ainsi, une loi anti-discrimination et pro-LGBT vient de passer en Géorgie. Beaucoup ici en Géorgie, pourraient se dire que cette loi est peu de choses, qu’elle ne représente pas de danger, d’autres pourraient même s’en désintéresser, pensant que cette loi ne concerne qu’une minorité de personnes, certains s’imagineront peut-être qu’elle ne sera même jamais véritablement appliquée dans les faits.

    Et c’est là chers amis, que je me dois d’intervenir auprès de vous, au nom de ma conscience de chrétien, de ma conscience de Français et d’européen, mais aussi au nom de ma conscience de père de famille, car dès maintenant, par cette nouvelle victoire du lobby LGBT, une épée de Damoclès vient de se suspendre au-dessus de vos têtes et de celles de vos enfants : Demain, ils viendront dans l’école de vos enfants, apprendre à vos fils à devenir des filles, et à vos filles à devenir des garçons !

    Peut-être pensez-vous que j’exagère ! Ecoutez plutôt ce qui se passe aujourd’hui en France, et laissez-moi ensuite vous expliquer comment le lobby LGBT a réussi à légaliser de telles inepties, à marginaliser ceux qui s’y opposent, et à opérer une inversion totale des valeurs de notre Civilisation.

     

    Lire la suite "Est-Ouest : une union internationale pour la Famille et la Vie"

    Michel Janva

  • L’Union européenne : broyeur politique de la subsidiarité

    Aymeric Chauprade dénonce l'atteinte permanente au principe de subsidiarité par l'Union européenne, alors que ce principe est l'un des fondamentaux de la doctrine sociale de l'Eglise :

    C"La construction européenne s’est fondée à l’insu de beaucoup, sur des transferts progressifs de souveraineté nationale. Loin d’être la communauté de nations libres promue avec brillo lors du référendum de Maastricht, elle s’est substituée en entité omnipotente, de manière totalement inédite dans l’histoire de l’humanité. Ni nation, ni empire dans l’ordre de la philosophie politique et du droit constitutionnel, elle est un monstre-broyeur de souveraineté nationale qui paralyse et rend impuissante toute nation qui ne se soumet pas à son projet.

    Vice de forme ou vice de fond ? Simple mécanisme à posteriori ou postulat de base ? Les vices sont à la fois de fond et de forme, la forme étant au service du fond. Quoi qu’il en soit, vice de fond et vice de forme se retrouvent dans la définition même du principe de subsidiarité.

    On sait que la construction européenne a été initiée par la chrétienté sur le principe de subsidiarité, élément essentiel de la politique classique.Ce principe de subsidiarité a été rappelé à maintes reprises par l’Eglise au XXème siècle pour contrer l’étatisme grandissant des systèmes totalitaires et des Etats providence. Pour Pie XI : « de même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ainsi ce serait commettre une injustice en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes. L’objet naturel de toute intervention en matière sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les détruire ni de les absorber.»

    La subsidiarité privilégie intrinsèquement la liberté d’initiative des individus et des communautés (famille, entreprise, commune, nation) et leur capacité à assumer elles-mêmes leurs responsabilités. Cette subsidiarité protectrice de la souveraineté et de la liberté est chaque jour bafouée : le programme de l’ABCD de l’égalité en est une magnifique illustration… Alors que l’Education nationale téléguidée par LGBT et autres lobbies parties du ministère des droits des femmes, tente de nous imposer une emprise idéologico-éducative ; il n’en reste pas moins que les parents restent les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, l’école n’étant que subsidium (aide) et son intervention subsidiaire. Imposer une éducation sexuelle scolaire, orientée qui plus est, revient bien à enlever aux parents leurs responsabilités élémentaires pour les transférer à l’Education nationale, alors même qu’ils ne sont pas dans l’incapacité de le faire… L’intervention n’est donc ni légitime, ni conforme et de fait, pour reprendre l’expression de Pie XI, «trouble d’une manière très dommageable l’ordre social» …

    Il en est de même pour l’Union européenne qui procède des mêmes contre-sens, étant elle-même initiatrice de la rhétorique : «en vertu du principe de subsidiarité dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, l’Union intervient seulement si, et dans la mesure où, les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être atteints de manière suffisante par les Etats membres, tant au niveau central qu’au niveau régional et local, mais peuvent l’être mieux, en raison des dimensions ou des effets de l’action envisagée, au niveau de l’Union» (art.5)

    En parlant de compétence exclusive, l’Union se définit de facto au-dessus des nations : L’Union est souveraine, quand les Etats sont sujets…Auto-dotée de pouvoirs régaliens, elle fixe elle-même les objectifs de SA souveraineté, elle jauge la capacité de ses sujets à les réaliser, et en cas d’insuffisance, s’arroge le pouvoir de soumission ou de sanction… L’intrusion étatique française sur l’éducation au genre fait couler beaucoup d’encre –et c’est heureux ! – l’intrusion européenne sur nombre d’autres sujets tous aussi préoccupants parait laisser de marbre… et pourtant : au nom de la subsidiarité, Schengen ouvre les portes de la France à 200 000 titres de séjour par an à une population non européenne ; au nom de la subsidiarité, la France a accueilli 13 millions d’immigrés ces 30 dernières années ; au nom de la subsidiarité, ce sont entre 70 et 80 milliards d’euros, sans compter l’insécurité qui ajoute 120 milliards supplémentaires que la France accorde, alors même que sa propre population s’enlise dans le chômage, que sa croissance est à zéro, et que ses entreprises fuient une fiscalité suicidaire…

    Nous sommes bien loin du principe de subsidiarité… pilier de l’adage l’union fait la force ! Laissons à l’Union Européenne sa conception de la subsidiarité qui plonge la France dans le tiers-mondisme, relevons nous pour reconstruire l’Europe basée sur la souveraineté seule condition de la vraie subsidiarité, celle qui rend plus forts car libres ! C'est pourquoi, ce dimanche 25 mai, aucune voix ne doit manquer dans cette élection européenne à la proportionnelle et à un seul tour pour défendre, au Parlement européen et avec moi, l'un des grands principes fondateurs de notre civilisation européenne et chrétienne!"

    Michel Janva