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Europe et Union européenne - Page 903

  • Sécurité en Europe: cette menace vient de l'arrière-front

    Le voisinage des composantes du « système fiable de protection de défense », capable de porter des frappes nucléaires et abattre des satellites, ne permettra pas aux européens de dormir paisiblement

    Il y a quelques jours les États-Unis ont déclaré que la Russie enfreint le Traité sur l'élimination des forces nucléaires à portée intermédiaire (INF). Selon le gouvernement américain, depuis 1988, les Etats-Unis et l'Union soviétique se sont engagés à ne pas produire, tester ou déployer des missiles balistiques et des missiles de croisière basés au sol avec un rayon d’action entre 500 et 5500 kilomètres.
    C’est une histoire ancienne. Il y a quelques années, la Maison Blanche exprimait des craintes en ce qui concerne le fait que pendant les tests, les missiles intercontinentaux russes étaient lancés à une distance inférieure à la limite supérieure, définie par le traité. Cependant, ce traité n’interdit pas les essais de missiles à une portée réduite. Ensuite les américains s’en sont pris aux missiles de croisière. Au début de l'année, ils ont commencé à affirmer que les missiles de croisière russes volent plus loin que le traité ne l’autorise. Dès le mois de juillet, Barack Obama a écrit à Vladimir Poutine une lettre à ce sujet. Mais récemment, de nouvelles accusations de la part des Etats-Unis ont été formulées.
    Cette fois-ci, on ne donne aucune précision sur le type de missiles utilisés. Il s’agirait de missiles de croisière R-500, développés pour le complexe Iskander. Mais il n’est pas exclu que les espions aient tout simplement pu découvrir des entrepôts avec de vieux missiles de croisière. Ces missiles ne sont pas interdits par le traité. Quant aux vérifications de leur conformité aux paramètres techniques, il serait mieux de les réaliser sur la terre ferme, comme tout le monde le sait.
    On passe sous silence en outre le fait que le Pentagone a trouvé un moyen intelligent de contourner cet accord. En 2011, les États-Unis ont commencé à mettre en œuvre la première phase de « L’approche adaptative européenne ». Tel est le nom officiel du projet de défense antimissile en Europe. Pour éliminer toute interrogation, ce système sera déployé au sol. Des navires militaires américains assureront des missions de surveillance dans les mers européennes. Ces navires seront équipés des composantes de ce système qui s’appelle Aegis Combat System. Mais en réalité, ce n’est pas un système de défense.
    Pour la première fois ce système est apparu en 1983 sur les navires de la marine américaine. En 2013, cinq croiseurs et 25 destroyers de la flotte américaine ont été équipés avec un système antimissile. Deux destroyers américains équipés de ce système se trouvent actuellement sur une base dans la ville espagnole de Rota. Deux autres navires arriveront sur cette base en 2015.
    Le fabriquant de ce système antimissile Lockheed Martin explique à quoi il sert. « Aegis Combat System peut en même temps attaquer des cibles au sol, des sous-marins et des navires de surface, assurant automatiquement la défense active de la flotte des aéronefs et des missiles ». En outre ce système a été utilisé pour faire tomber un satellite américain. Et la mission a réussi.
    En plus des intercepteurs réguliers, le système naval de lancement vertical Mk 41 (Mark 41) est également adapté aux missiles de croisière Tomahawk, y compris avec des ogives nucléaires.
    Ainsi, les systèmes américains basés au sol ont été détruits en vertu du traité. Le traité ne fait pas mention des missiles de croisière. Quant aux navires équipés avec des nouveaux systèmes, ils feront apparition en mer Noire et en mer Baltique. Le traité n’a donc pas été enfreint.
    Mais ce n’est pas tout. Les forces militaires américaines ont élaboré un « Aegis » pour l’Europe. Comme l’indique le constructeur Lockheed Martin, Aegis Ashore est une « solution qui a fait ses preuves et dont le prix est abordable, permettant d’assurer une protection pour le système de combat Aegis Combat System au sol ». En Espagne, cette clarification a été bien comprise, et seuls les radars ont été autorisés pour protéger la zone des missiles balistiques de moyenne portée.
    La seconde phase de « l’approche adaptative » en Roumanie inclut le déploiement des systèmes de lancement Mk 41, qui peuvent égalent servir pour les 24 missiles intercepteurs et les systèmes Tomahawk. La même opération devrait être réalisée en Pologne en 2018.
    Le fameux Aegis déployé au sol est une copie presque identique des systèmes dont sont équipés les navires. En outre, les systèmes antimissiles pourraient être remplacés par des Tomahawk de façon légale. Sauf que ce sera difficile pour les américains de garder en secret ce « redémarrage ». Mais même sans cette opération, le voisinage des composantes du « système fiable de protection de défense », capable de porter des frappes nucléaires et abattre des satellites, ne permettra pas aux européens de dormir paisiblement.

    La Voix de la Russie :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuElVlplVllRJkRitl.shtml

  • Pegida : début d’un réveil populaire en Allemagne contre l’immigration ?

    économiques du modèle allemand et la popularité d’Angela Merkel, outre-Rhin un réveil populaire semble émerger contre l’islamisation et l’immigration en Allemagne. En effet, le modèle multikulti et autres fadaises du vivre-ensemble exploqe face aux manifestaions salfaistes et aux affrontements violents entre salafistes et Kurdes à cause de l’Etat islamique. Sans oublier que l’Allemagne, elle-aussi, connait une sorte de Camp des saints avec la poussée exponentielel d’uen immigration extra-européenne.

    C’est ce réveil populaire dont s’alarment nos confrères bien pensants de Libération. Notamment à travers les manifestations qu’organise désormais le mouvementPegida, manifestations qui connaissent une large succès et qui dépassent la simple “extrême droite” :

    Personne n’avait vu venir la manifestation. Lundi soir (8 décembre, note de Novopress), 10 000 personnes ont protesté pacifiquement dans les rues de Dresde malgré le froid mordant «contre l’islamisation de l’Occident» à l’appel de Pegida, un mouvement inconnu voici deux mois. En face, 9 000 habitants protestaient contre le développement de l’intolérance. Pegida est l’abréviation d’un slogan aux relents douteux qu’on pourrait traduire par « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident ». Ce mouvement parti de rien et échappant à tout contrôle des partis inquiète la classe politique allemande alors que le pays est confronté à un mouvement d’immigration sans précédent (souligné par nous, Novopress).

    (…)

    Chaque lundi à la nuit tombée, le mouvement enfle. De 500 participants, on est passé à 10 000 en quelques semaines. Jeunes, vieux, hommes, femmes et même des familles ; la société civile semble se mobiliser. Et si quelques centaines de néonazis et une poignée de fonctionnaires du parti d’extrême droite NPD se mêlent aux drapeaux noir, rouge et or ou aux croix hissées au-dessus de la foule, ils semblent noyés dans le mouvement.« C’est très surprenant, explique Werner Patzelt, politologue à l’université de Dresde.C’est comme si quelque chose qui n’attendait que ça venait de se cristalliser… Pegida est né du fait qu’une partie importante de la population se rebelle contre un développement sur lequel on ne l’a pas consultée et qui n’a jamais été débattu : le fait que l’Allemagne devienne une terre d’immigration. »

    (…)

    Pegida menace de déborder les frontières de la Saxe. Wurtzbourg, Bochum, Munich, Cassel ou Bonn voient fleurir des mouvements similaires. A Leipzig, Pegida s’appelle Legida, et Dügida à Düsseldorf. Ces boutures ne mobilisent pour l’instant que quelques centaines à quelques milliers de personnes. Mais le mouvement pourrait s’étendre. « Pegida répond à une peur économique et sociale, souligne Johannes Kiess, sociologue à l’université de Siegen. L’Allemagne est un pays riche, mais tout le monde ne profite pas de cette richesse. Sa situation d’île de bien-être au milieu de l’Europe peut prendre fin très rapidement. La crainte d’un déclassement social est forte jusque dans les classes moyennes. Et se retourne facilement contre les plus faibles, les étrangers, les minorités. »

    >> Pour lire l’article dans son intégralité

    http://fr.novopress.info/

  • La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

    La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural. 

    À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM. 

    Planetsave rapporte : 

    Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il. 

    Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM. 

    Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées. 

    La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM. 

    Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année. 

    Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • [Tribune libre] Chers babtous, redevenons maîtres chez nous ! – par Stella Costanzo

    Dimanche 23 novembre, il est 17h quand un CRS et sa femme sont en voiture. Victimes de la mauvaise conduite d’un automobiliste, ils vont être pris à partie par ce dernier et son passager, qui vont leur faire vivre un véritable calvaire. Descendus de leurs voitures, la situation va vite, comme toujours, dégénérer : insultes, coups de poing et de pieds pleuvent sur le CRS. Sa femme, qui tente de s’interposer, va alors goûter aux joies du multiculturalisme : « Sale française ! Sale race ! », lui lancent-ils. Aussi choquant que ce fait – pas si divers – puisse paraître, il est pourtant loin d’être isolé et… anodin.

    Mars 2014, Reims : un garçon se promène et se fait traiter de« Sale Blanc ! », avant d’être roué de coups ; juin 2014, Ormesson : un père de famille policier et sa femme sont tabassés à coup de« Sales Blancs ! »… sans oublier ce désormais célèbre mais néanmoins sordide viol qui a eu lieu à Évry, où une mineure a été torturée puis battue jusqu’au sang parce qu’elle est« blanche », qu’elle« mange du porc »et que « toutes les Françaises sont des putes ».Inutile de préciser l’origine des criminels qui ont été inculpés pour viol, et pour racisme… un racisme qui n’est pourtant pas reconnu malgré l’extrême et progressive récurrence des faits, et même déclaré comme une« imposture » par Sihem Souid, chargée de mission au ministère de notre très chère Taubira. Tout un symbole.

    Journalistes, politiques, et associations prétendument antiracistes sont restés bruyamment muets suite à cette horrible affaire : l’omerta et la négation sont de mise lorsque les victimes ne sont pas d’origine immigrée. Dominique Sopo, président de SOS Racisme, soutenait même au micro de RMC en 2011 :« Le racisme antiblanc est une notion qui a été forgée par l’extrême droite et le FN depuis des années ». Étrange de rendre coupable l’extrême-droite quand le racisme antiblanc n’est le fait que de la diversité, des« chances pour la France ». Un phénomène bien ancré dans la réalité, et dans les centaines de clips de rap qui appellent à la haine du Blanc, du « babtou » bien trop souvent. Tout aussi réel quand même un élu de la Nation ose se lamenter, à plusieurs reprises, de voir« trop de Blancs »au Sénat. SOS Racisme ne représente décidément plus personne, et surtout pas les Blancs, puisque 84% des Français reconnaissaient l’existence du racisme antiblanc (enquête Fondapol, novembre 2014) et trouvaient même qu’il se développe selon 56% d’entre eux (sondage TNS-Sofres, septembre 2012).

    Le racisme antiblanc, tout comme la natalité extra-européenne, est aujourd’hui en pleine expansion en France et en Europe. La société multiculturelle, jadis présentée comme le remède à tous nos maux, est en fait la principale coupable de cette barbarie francophobe. Les tensions communautaires sur notre sol ne sont dûes qu’à la pluralité ethnique engendrée par 40 années d’immigration massive. On peut souvent entendre que les sociétés multiculturelles sont multiracistes : le racisme antiblanc en est bien la preuve. Pour lutter efficacement contre ce tabou, les sanctions judiciaires, quand elles sont données, restent profondément insuffisantes étant donné que ces agressions puisent leurs racines dans ce terreau multiethnique. Cette violence à l’égard des Blancs, des autochtones, est l’énième confirmation que le vivre-ensemble ne peut fonctionner. Par conséquent, la seule solution pacifique pour mettre fin à ce drame est la remigration, soit le retour au pays.

    Pour la paix civile, il est temps de renvoyer chez elles les personnes qui ont pour unique moteur la haine de la France et des Français. Chers babtous, redevenons maîtres chez nous !

    Stella Costanzo, militante à Génération Identitaire, @JeuneAthena

    http://fr.novopress.info/179764/chers-babtous-redevenons-maitres-chez-nous-par-stella-costanzo/#more-179764

  • Beau fixe en Angleterre, crachin en France

    Au Royaume-Uni, l’éclaircie du chômage s’accentue. La courbe est repassée sous la barre des 2 millions en septembre.

    En politique, le brouillard, c’est à Paris plutôt qu’à Londres. Au Royaume-Uni, l’éclaircie du chômage s’accentue. La courbe est repassée sous la barre des 2 millions en septembre. En France, il y a 3,46 millions de chômeurs sans activité en métropole et 3,72 avec l’outre-mer après une hausse de 5,5 % en un an. Si on compte les chômeurs en activité réduite, on parvient à plus de cinq millions ! D’où vient cette situation météorologique désastreuse sur le front de l’emploi dans notre pays ?

    La comparaison avec le Royaume-Uni est facile. Ce pays a gardé sa monnaie. Son système politique permet au gouvernement qui dispose de la majorité à la Chambre des communes de mener une politique claire, voire brutale, sans être entravé par les obstacles qui s’accumulent chez nous. Au-delà des obstacles institutionnels et des pesanteurs traditionnelles qui existent chez nous, depuis la monnaie européenne jusqu’à l’anachronisme idéologique de la gauche, en passant par les organismes qui freinent les réformes (comme le Conseil constitutionnel), la cause la plus redoutable de notre faiblesse est l’absence de courage, cette vertu que Churchill et Maggie avaient déjà incarnée en leur temps.

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  • L’euro, monnaie de singe

    Messieurs Draghi et Juncker veulent sauver, coûte que coûte, un euro né d’une volonté politique impériale et non d’une nécessité économique.

     

    Le président de la BCE, Mario Draghi, aimerait bien jouer au père Noël. Mais chacun sait qu’il y a cadeaux et cadeaux empoisonnés. Regardons-y de plus près. Messieurs Draghi et Juncker veulent sauver, coûte que coûte, un euro né d’une volonté politique impériale et non d’une nécessité économique.

    Aujourd’hui, l’euro est un échec, car les économies nationales n’étant toujours pas homogènes – et elles ne le seront pas de sitôt –, une monnaie unique et forte accentue les déséquilibres, essentiellement au profit de l’Allemagne. Pour éviter l’éclatement de la zone euro, ils seraient prêts, si l’Allemagne y consentait, à utiliser la planche à billets pour racheter 1.000 milliards de dettes souveraines et réaliser 350 milliards de grands travaux. Or, le monde pâtit déjà d’une crise de surendettement dont les tenants et les risques ont été révélés lors de la crise financière de 2008. Pour la circonscrire, les Américains avaient choisi, par réflexe de conservation de leurs acquis, la planche à billets, ce qui a eu pour effet d’abaisser tendanciellement vers zéro les taux d’intérêt de l’argent. Cet automne, les USA ont incité les Japonais à prendre le relais, l’Europe étant censée être le troisième relayeur.

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  • Des élections truquées en Pologne ? Vous avez bien dit en Pologne ?

    Le 16 novembre dernier, les Polonais élisaient leurs maires, leurs conseillers municipaux et les conseillers des voïvodies (régions). Pour la première fois depuis la transition démocratique de 1989-90, l’opposition parlementaire, de droite comme de gauche, conteste les résultats officiels et demande de nouvelles élections.

    Des voix se sont mêmes élevées pour exiger la présence d’observateurs de l’OSCE, chose inédite pour un membre plutôt respecté de l’Union européenne. On imagine ce qu’aurait pu être la réaction des médias européens si la chose avait eu lieu dans la Hongrie actuelle dirigée par Viktor Orbán. Mais dans la Pologne dirigée par la très europhile Plateforme civique (PO) du nouveau président du Conseil européen Donald Tusk, si les médias et les politiciens d’opposition crient à la fraude, cela ne mérite sans doute pas d’y prêter attention.

    C’est d’ailleurs ce que semblent penser une majorité des députés au Parlement européen puisqu’ils ont refusé le 24 novembre de s’intéresser au déroulement des élections polonaises comme le demandait le groupe politique Conservateurs et Réformistes européens qui réunit notamment les Tories britanniques et le parti Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński. Ces mêmes députés européens, qui s’inquiètent régulièrement de l’état de la démocratie en Hongrie, n’ont donc pas jugé bon de relever les signaux très inquiétants qui leur viennent de Pologne, ce qui dénote une appréhension très particulière des exigences démocratiques. Il semble en effet que le danger pour la démocratie vu de Bruxelles et de Strasbourg ne provienne pas des irrégularités observées lors d’élections mais plutôt des choix, réels ou truqués, faits par les électeurs.

    L’opposition polonaise a pourtant de bonnes raisons de s’inquiéter, et si les conservateurs du PiS et les sociaux-démocrates post-communistes du SLD disent la même chose, ce qui arrive extrêmement rarement, c’est peut-être qu’il est en train de se passer quelque chose. Car si le président Bronisław Komorowski (PO) et le nouveau premier ministre Ewa Kopacz (PO), qui a succédé à Donald Tusk, crient aux pyromanes, reprochant à Jarosław Kaczyński et à Leszek Miller, le leader du SLD, de mettre le feu à la maison et de chercher à discréditer la Pologne à l’étranger, depuis 21 ans que je réside en Pologne, je n’avais encore jamais vu plusieurs grands journaux titrer sur des élections volées ni les principales chaînes de télévision débattre pendant des heures pour savoir si les irrégularités et les bizarreries constatées mériteraient ou non de nouvelles élections. [....]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Des-elections-truquees-en-Pologne

  • Le Système, économiquement à bout de souffle

    Bien évidemment, chacun est libre de ses choix politiques et économiques. Cela ne signifie pas pour autant que tous ont raison. Plus exactement, chaque système porte en lui même avantages et inconvénients. Il n'en reste pas moins que ce que l'on appelle « avantages » pour les uns n'est autre que défauts pour les autres. Il est dès lors bien difficile de porter un jugement objectif, de type scientifique, sur telle ou telle structure politico-économique.

    Le système dans lequel nous vivons en France est à l'image de ce que connaissent tous les Occidentaux. Avec une tradition française d'interventionnisme de l'Etat qui n'est nullement récente puisque Colbert n'est certes pas l'un de nos contemporains. En 1981 eut lieu, pour reprendre le terme de l'époque le « changement » se traduisant par une mise au pas de l'Economie, principalement pour des raisons idéologiques. C'est ainsi que passèrent rapidement au rouge de nombreux voyants majeurs suite à la politique menée par les socialistes qui, à l'époque, méritaient encore leur nom.

    On sait l'histoire. Fut décrétée une pause que l'on appela parenthèse, qui depuis 1983 ne s'est jamais refermée. Guère surprenant dès lors si c'est sous Lionel Jospin alors premier ministre (1997/2002) que la dette fut stabilisée et même baissa. On évoqua progressivement au vu des politiques menées par les divers gouvernements de gauche depuis 1983, un « Bad Godesberg » à la française, c'est à dire la fin du socialisme au profit de la social-démocratie.

    On est bien obligé avec le temps qui s'écoule, de constater que même l'idée de social-démocratie paraît de plus en plus inadaptée pour qualifier les politiques économiques menées par la gauche. Cette dernière est tout simplement devenue libérale. La terminologie faisant la seule différence, on est désormais confrontés au choix entre libéraux-sociaux (la droite) et sociaux-libéraux (la gauche). Dans les faits, rien n'indique d'ailleurs que les sociaux-libéraux soient davantage sociaux que les libéraux-sociaux. A titre d'exemple, c'est sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy que furent augmentées les ressources attribuées aux invalides de 25%, bloquées depuis sous Hollande.

    De façon similaire en Allemagne, c'est sous le magistère de Schröder ( « gauche »)qu'eut lieu la grande libéralisation incarnée par les lois Hartz.

    Ces réformes, menées par les gauches européennes, reçoivent bien évidemment l'assentiment de la droite, même si celle ci s'en défend, pour des raisons de politiques politiciennes.

    On pourrait croire, au motif du consensus majeur présent en Europe en matière d'économie, que nous allons dans la bonne direction. Or, et ce même dans les pays majeurs constituant l'Europe (Espagne, Italie, France, Allemagne), la situation économique n'est pas bonne, même pour un œil capitaliste.

    L'Allemagne, dont on avait tant vanté le succès, est aujourd'hui à la peine (1). On peut donc en déduire que, quand bien même un pays capitaliste est bon élève en la matière, que cela ne l'empêche nullement d'échouer. Plus grave, lorsqu'on quitte la fascination pour les indicateurs économiques, le désastre social appert (2). C'est ainsi que :

    "L'Allemagne n'a jamais été aussi profondément divisée qu'aujourd'hui", a déclaré Ulrich Schneider, président de la très respectée Paritätische Gesamtverband, une fédération qui regroupe environ 10 000 associations actives dans le domaine de l'aide sociale et de la santé, lors d'une conférence de presse à Berlin. "Le taux de pauvreté, à 15,2 %, a atteint un nouveau et triste record en 2012", souligne l'édition 2013 du rapport annuel de cette organisation, qui s'appuie sur des données de l'institut allemand des statistiques (Destatis). "Une personne sur sept est pauvre ou menacée de pauvreté", avec un revenu inférieur à 60 % du revenu médian, a noté M. Schneider en relevant la hausse quasi constante du taux de pauvreté depuis 2006, selon le texte de son intervention diffusé dans un communiqué.

    Mais aussi,

    Ainsi, le taux de pauvreté dépasse à peine 11 % dans les riches États régionaux du sud (Bavière, Bade-Wurtemberg) mais dépasse 20 % dans plusieurs États du nord (Berlin, Brême, Saxe-Anhalt et Mecklembourg-Poméranie-Occidentale). "Des centres pour jeunes ou personnes âgées, des bibliothèques, des piscines ferment dans beaucoup d'endroits", s'alarme le rapport. "Des régions entières sont plongées dans une spirale du déclin", selon M. Schneider, qui désigne la région de la Ruhr, ancien bastion industriel de l'ouest de l'Allemagne, comme la plus problématique.

    La situation n'est pas plus réjouissante en Italie que ce soit dans le domaine économique ou social. Citons :

    « La pauvreté "absolue" concerne 9,9% des Italiens, soit 6,20 millions d'entre eux, alors qu'ils n'étaient "que" 4,81 millions (8%) en 2012. » (4)

    "En 2013, 1,434 million de mineurs sont en état de pauvreté absolue", un chiffre en légère amélioration par rapport à 2012 (1,58 million), souligne le rapport.  (4)

    « Dans le Sud, tous les indices sont en augmentation: on y compte en effet 725.000 personnes pauvres "absolues" en plus, soit 3,72 millions, la pauvreté relative étant quant à elle passée de 21,4% à 23,5%. » (4)

    L'Espagne n'est pas en reste :

    « Dans l’Espagne qui, selon Zapatero [président du gouvernement espagnol entre 2004 et 2011], arriverait à dépasser en 2013 la France en termes de revenu par tête, il y a aujourd’hui trois millions de personnes qui vivent avec moins de 307 euros par mois. » (5)

    « Cette enquête révèle que le taux de pauvreté a doublé au cours des derniers six ans et cela en dépit du fait que le seuil de pauvreté est passé de 15’900 euros de revenu annuel par ménage (soit deux adultes et deux enfants) en 2009 à 14’700 en 2012. » (5)

    « Pourtant, le fait d’avoir un travail n’est pas pour autant une garantie d’échapper à la pauvreté. Caritas prétend qu’il y a 13% de travailleurs pauvres en Espagne. Selon la Croix Rouge, 8,9% des personnes avec un emploi en Union européenne (UE) se trouvent au seuil de la pauvreté. Les inégalités, cependant, ne cessent de croître: selon Caritas, le 20% de la population la plus riche concentre 7,5 fois plus de richesses que le 20% de la population la plus pauvre. » (5)

    Quant à notre Vieille France, nous constatons jour après jour ce qu'il en devient. Le vieux slogan de la gauche, « les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres », naguère erroné, est aujourd'hui validé dans les faits. Ce qui est tout aussi certain, c'est que lorsque l'on prend la peine de lire la presse capitaliste (les echos, la tribune, …), on s'aperçoit que l'avenir est noir avec un risque majeur de spirale déflationniste. Fatalement, il faut s'attendre à ce que le chômage continue d'augmenter, phénomène non seulement français mais aussi européen de façon plus générale. Il est donc temps de rappeler le crime qui fut celui d'accepter une concurrence mondiale débridée. Par voie de conséquence, le segment politique qui s'étend de la droite de l'ump à la gauche du ps constitue une impasse.

    Il est bon de le souligner avant les élections qui auront lieu en 2015.

    Alain Rebours

    (1) "L'Allemagne est un géant de pacotille" :
    http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20141205.OBS7147/l-allemagne-est-un-geant-de-pacotille.html
    (2) Allemagne : la pauvreté à un niveau record :
    http://www.lepoint.fr/economie/allemagne-la-pauvrete-a-un-niveau-record-19-12-2013-1772677_28.php
    (3) La rechute de l’économie italienne, premier revers pour Matteo Renzi :
    http://www.lesechos.fr/06/08/2014/lesechos.fr/0203689153581_la-rechute-de-l-economie-italienne--premier-revers-pour-matteo-renzi.htm
    (4) 10% des Italiens sont dans une situation de pauvreté absolue :
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140714trib000839788/10-des-italiens-sont-dans-une-situation-de-pauvrete-absolue.html
    (5) Espagne. La pauvreté devient chronique :
    http://alencontre.org/europe/espagne/espagne-la-pauvrete-devient-chronique.html
    (6) Les inégalités s’accroissent et freinent la croissance :
    http://www.lemonde.fr/economie-francaise/article/2014/12/09/le-fosse-entre-riches-et-pauvres-n-a-jamais-ete-aussi-prononce_4536906_1656968.html

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EuElkAFZFuApofpKDb.shtml

  • Des «patriotes» allemands se mobilisent contre l’immigration

    L’Allemagne a assisté avec stupeur lundi soir au défilé à Dresde de 10 000 personnes contre l’islamisation du pays. Le mouvement Pegida échappe à tout contrôle des partis allemands et inquiète la classe politique

    Personne n’avait vu venir la manifestation. Lundi soir, 10 000 habitants ont protesté pacifiquement dans les rues de Dresde «contre l’islamisation de l’Occident» à l’appel de Pegida, un mouvement inconnu voici deux mois. En face, 9000 personnes protestaient contre le développement de l’intolérance.

    Pegida est l’abréviation d’un slogan qu’on pourrait traduire par «Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident». Ce mouvement échappant à tout contrôle des partis inquiète la classe politique allemande alors que le pays est confronté à un mouvement d’immigration sans précédent.

    Pegida est né en octobre dernier. Lutz Bachmann, 41 ans, repris de justice impliqué dans différentes affaires de vol à main armée, s’indigne devant son téléviseur: des Kurdes et des salafistes se livrent à des batailles de rue dans plusieurs bourgades allemandes. Choqué, Lutz Bachmann annonce via les réseaux sociaux l’organisation d’une manifestation contre l’islamisme. Depuis, chaque lundi soir, le mouvement enfle. De 500 participants, on passe à 10 000 en l’espace de quelques semaines. Jeunes, vieux, hommes, femmes et même quelques familles, la société civile semble se mobiliser. Et si quelques centaines de néonazis et une poignée de fonctionnaires du parti d’extrême droite NPD se mêlent au milieu des drapeaux noir, rouge et or ou des croix hissées au-dessus de la foule, ils semblent noyés dans le mouvement.

    «C’est très surprenant, explique Werner Patzelt, politologue de l’Université de Dresde. C’est comme si quelque chose qui n’attendait que ça venait de se cristalliser. Pegida est né du fait qu’une partie importante de la population se rebelle contre un développement sur lequel on ne l’a pas consultée et qui n’a jamais été débattu: le fait que l’Allemagne devienne une terre d’immigration.»

    L’Allemagne est de fait devenue un pays d’accueil. Deuxième pays d’immigration derrière les Etats-Unis (avec 450 000 migrants, pour la plupart européens, pour 80 millions d’habitants, contre 970 000 migrants pour 315 millions d’Américains), la République fédérale a en outre accueilli cette année plus de 200 000 demandeurs d’asile. Le pays, qui avait accueilli 28 000 réfugiés en 2008, a vu leur nombre passer à 77 000 en 2012 et à 127 000 en 2013 avec le conflit syrien. Municipalités et Länder sont dépassés. A Munich, 200 personnes ont dû passer le début de l’hiver dans la cour d’une caserne, enveloppées de couvertures. Les villes répondent aux besoins des réfugiés avec des solutions d’urgence – implantations de camps de tentes, de piles de containers, réquisition d’écoles ou de casernes désaffectées – auxquelles les riverains ne sont pas préparés.

    Partout à travers l’Allemagne l’opinion publique se mobilise contre l’installation de ces camps de fortune. «Les gens qui protestent sont des citoyens ordinaires, constate Werner Patzelt, pas des gens de gauche bien sûr, mais pas non plus des néonazis. Ce sont des gens que la CDU pourrait atteindre si elle cessait de faire l’autruche sur le thème de l’immigration.» Présentée comme le salut des systèmes sociaux face à une démographie en berne, l’immigration est un sujet tabou dans un pays toujours confronté à ses vieux démons.

    Pour l’heure, Pegida menace de déborder les frontières de la Saxe. Würzburg, Bochum, Munich, Kassel ou Bonn à l’ouest du pays voient fleurir des mouvements similaires. A Leipzig, Pegida s’appelle Legida, et Dügida à Düsseldorf. Ces boutures ne mobilisent pour l’instant que quelques centaines à quelques milliers de personnes. Mais le mouvement pourrait s’étendre.

    «L’Allemagne est un pays riche, souligne Johannes Kiess, sociologue à l’Université de Siegen. Mais cette situation d’île de bien-être au milieu de l’Europe peut prendre fin très rapidement. La crainte d’un déclassement social est forte jusque dans les classes moyennes. Et se retourne facilement contre les plus faibles, les étrangers, les minorités.» Seuls 2,2% des habitants de Saxe sont étrangers; la proportion chute à 0,2% à Dresde!

    Débordés, la CDU et le SPD au pouvoir à Berlin se contentent pour l’instant de dénoncer le mouvement, sans rivaliser de déclarations pour soutenir la communauté musulmane. Quant au petit parti anti-européen AfD, qui se développe sur la droite de la CDU depuis des mois, il demande simplement à ses sympathisants de quitter les manifestations de Pegida si y apparaissaient des insignes nazis.

    Nathalie Versieux

    source  : letemps.ch :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuElFkFkyuRfUIucec.shtml   

  • En Allemagne une victoire peut en cacher une autre

    La réélection triomphale d'Angela Merkel à la tête de la droite allemande à Nuremberg, avec 96,7 % des mandats, ce 9 décembre ne semble appeler aucun commentaire sinon que cette dirigeante, au service de son pays, mérite mieux que les grossiers abois de M. Mélenchon, déshonorants pour le nôtre.

    Notre attention hélas doit se porter sur la nomination, le 5 décembre, pour la première fois depuis l'unification, d'un néocommuniste en tant que chef de l'exécutif d'un Land. L'apparatchik marxiste et dirigeant syndical Bodo Ramelow est donc, après 3 mois de tractations, arrivé aux manettes de la Thuringe.

    "Le Journal du Dimanche" daté du 6 décembre était bien bon pour ses lecteurs, et bien indulgent pour les communistes. C'est en effet en lui consacrant quelques lignes très neutres, qu'il évoquait cet événement survenu la veille. Au contraire, comme on pouvait s'y attendre, cette "grande première en Allemagne" était saluée à juste titre par "L'Humanité" du 8 décembre. L'ancien "organe central" se réjouit que "Die Linke gouverne" et publie une photo de son héros du jour exultant.

    L'accession mécanique au poste de ministre-président de cette région historique n'est cependant qu'indirectement la conséquence du scrutin du 14 septembre. On doit immédiatement préciser, en effet, qu'elle résulte d'une manipulation intérieure des socialistes allemands et aucunement d'une victoire électorale du parti néocommuniste "die Linke".

    Reprenons en effet les résultats. La CDU dirigeait sans interruption le Land de Bavière depuis 1990. Au scrutin de septembre elle obtenait 33,5 % des voix, contre 31 % en 2009. Elle n'a donc nullement été désavouée par les électeurs. Au contraire. Deux partis se sont effondrés : le SPD qui passe de 18,5 à 12,4 mais aussi le vieux parti libéral FDP qui a subi un recul généralisé dans tout le pays et descend à 2,5 contre 7,6 aux élections régionales précédentes, ce qui l'élimine constitutionnellement de la Diète d'Erfurt. Leurs rivaux de l'AfD, le parti anti-euro, arrivent en force avec 10,6 % des suffrages. Les Verts perdent eux aussi du terrain, 5,7 contre 6,2. Mais ils sauvent ainsi de justesse leur droit à la représentation. Ils garderont ainsi 6 sièges sur 91, de quoi faire basculer la majorité. Quant aux gens de Die Linke considérés comme les vainqueurs du 14 septembre ils avancent en pourcentage de 27,4 à 28,2. C'est trop bien sûr, et c'est le plus fort résultat de tous les nouveaux Länder, issus de l'ancienne Allemagne de l'est, où les suffrages des néocommunistes oscillent entre 18 et 28 %. En fait, les 3/4 des "Ossies" n'éprouvent aucune forme de nostalgie pour l'ancien régime en dépit des difficultés d'adaptation et du retard des territoires pollués par un demi-siècle de bureaucratie marxiste et d'occupation soviétique.

    Cette situation paradoxale a permis de construire une majorité de 46 sièges sur 91. Elle a été composée des néocommunistes, des sociaux-démocrates et des écologistes. On doit quand même observer que les gens de "Die Linke" ne gagnent pas une seule voix, pas même au détriment des socialistes : c'est l'abstention qui a progressé de 3 points passant de 44 à 47 %.

    Notre "front de gauche" fut inventé en 2009 par le Parti communiste français sur le modèle de "Die Linke", "la gauche en allemand". Or, ce parti reste détesté, outre-Rhin, et plus encore méprisé, de l'immense majorité des électeurs, lesquels savent comment il a été constitué, comme chez nous, selon la recette bien connu du pâté d'alouette.

    En France l'alouette s'appelle "parti de gauche", dirigé par Jean-Luc Melenchon, deux ou trois grains de sels, plus un cheval qui persiste, lui, à s'intituler, imperturbablement parti communiste français.

    En Allemagne, le petit volatile était du Land de Sarre. Il fut apporté en 2005 par Oskar Lafontaine, hier politicien assez trouble au sein du SPD, aujourd'hui compagnon de route très clair de la réhabilitation des anciens de la Stasi. Car le gros de la troupe de "Die Linke" est régulièrement constitué des derniers fleurons du parti communiste est-allemand.

    Le porte-drapeau parlementaire, en la personne de Gregor Gysi, fut en 1989 le dernier chef de ce parti unique de l'Allemagne de l'est, parti "socialiste unifié" SED, succursale de la puissance occupante soviétique, parti rebaptisé PDS après l'unification du pays et qui parvint à survivre impuni pendant quelque 15 ans.

    Exactement comme notre indécrottable PCF. Celui-ci reste trop souvent ressenti comme une pitoyable ambulance. Or, sur ce véhicule aujourd'hui sordide, on gagnerait à concentrer un peu plus l'attention, avant qu'il ne réapparaisse, flambant neuf, sous l'aspect d'un char de 30 tonnes.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/