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Europe et Union européenne - Page 905

  • Chaos ethnique et religieux en Allemagne : quand la Guerre Sainte éclate à Hambourg

     Certains quartiers du centre-ville de Hambourg, la seconde plus grande ville d’Allemagne, ont pris l’aspect de zones de guerre après que des centaines de partisans du groupe djihadiste État Islamique [ISIS] ont déclenché des combats de rue contre des Kurdes en octobre dernier.

    La violence, décrite par la police comme d’une férocité rarement vue en Allemagne de mémoire récente, donne une idée des retombées qu’entraînent ailleurs les combats en Syrie et en Irak.

    Certains analystes croient que des groupes musulmans rivaux exploitent délibérément les tensions ethniques et religieuses au Moyen Orient afin de semer le trouble dans les rues européennes.

    Ces troubles ont commencé le soir du 7 octobre, lorsqu’environ 400 Kurdes se sont rassemblés à l’extérieur de la mosquée Al-Nour près de la gare centrale située dans le quartier hambourgeois de St. George pour protester contre les attaques menés par ISIS contre la ville kurde syrienne de Kobani.

    Selon la police, cette protestation initialement pacifique est devenue violente lorsque les Kurdes se sont trouvés confrontés à un groupe rival de quelques 400 salafistes armés de battes de baseball, de coups de poing américains, de couteaux, de machettes et de broches métalliques utilisées pour empaler la viande dans les restaurants kebab.

     

    Dans la mêlée qui a suivi, plus d’une douzaine de personnes ont été blessées, y compris une personne dont la jambe a presque été coupée par une machette, et une autre personne qui a été poignardée à l’estomac par une broche à kebab.

    Quelques 1 300 fonctionnaires de police brandissant des bâtons et accompagnés de canons à eau ont été déployés pour mettre fin aux échauffourées, qui se sont prolongées jusqu’à l’aube du 8 octobre. Au final, des centaines d’armes ont été saisies et 22 personnes ont été arrêtées.

    « J’avais l’impression que nous vivions en Hamburgistan », a dit l’imam de la mosquée Al-Nour, Daniel Abdin, au magazine allemand Der Spiegel. « L’atmosphère était très, très explosive. »

    La police a déclaré être choquée par ce qu’elle a décrit comme un niveau de violence inédit.

    Dans une interview accordée au journal Passau Neue Presse, le président du syndicat de la police allemande, Rainer Wendt, a rapporté que la police à Hambourg a fait l’expérience d’une « force brutale menaçant la vie » par des auteurs qui étaient « armés jusqu’aux dents ». Wendt a prévenu que le conflit entre les Kurdes et ISIS menace de « déclencher une guerre de proximité sur le sol allemand ».

    Un porte-parole de la police à Hambourg, Gerhard Kirsch, a déclaré que le niveau de violence a atteint une nouvelle « dimension dangereuse », que nous n’avons jamais vue à l’occasion d’autres manifestations. »

    Le président du syndicat de la police allemande à Hambourg, Joachim Lenders, a décrit une brutalité sans précédent. « La violence observée tôt le jeudi a été d’une cruauté et d’une inhumanité que j’ai rarement eu l’occasion d’observer, » a-t-il dit, en ajoutant qu’il y aurait certainement eu des morts si la police ne s’était pas déployée à temps. Lenders a ajouté :

    « Si 800 personnes hostiles se combattent les unes les autres en plein Hambourg avec des machettes, des couteaux et des broches en fer, il doit y avoir des conséquences pour les auteurs. Des extrémistes ayant des motivations politiques et des fanatiques religieux ont amené à Hambourg un conflit qui ne peut pas être résolu ici. »

    Le jour même où se déroulaient les affrontements à Hambourg, des dizaines d’immigrés musulmans pour la plupart tchétchènes affrontaient des Yézidis kurdes, une minorité non-arabe et non-musulmane qui a été persécutée par ISIS, à Celle, une ville de Basse-Saxe dans laquelle vivent plus de 7 000 Yézidis. La police a déclaré que les violences, au cours desquelles neuf personnes ont été blessées, avaient été attisées via les médias sociaux par des prédicateurs musulmans radicaux qui ont incité les Islamistes à attaquer les Yézidis.

    Le conflit à Celle a représenté une réminiscence, mais en bien plus violent, desaffrontements entre Musulmans et Yézidis qui s’étaient produits dans la ville de la Westphalie orientale d’Herford en août.

    Des manifestations « Solidarité avec Kobani » ont également eu lieu à Munich, où des manifestants brandissant de grands drapeaux kurdes ont occupé les bureau de l’Union Chrétienne-Sociale [CSU], le pari frère bavarois de l’Union Chrétienne-Démocrate [CDU] actuellement au pouvoir en Allemagne ainsi que dans les villes allemandes de Berlin, Brême, Göttingen, Hamm, Hanovre, Kiel, Oldenburg et Stuttgart.

    Environ 4,3 millions de Musulmans, un million de Kurdes et 60 000 Yézidis vivent en Allemagne. Le rapport annuel 2013 (publié en juin 2014) de l’agence de renseignement intérieur allemande, le Bundesamt für Verfassungsschutz [BfV], l’Allemagne abrite également 30 groupes islamistes actifs et 43 000 Islamistes, dont 950 membres de l’organisation terroriste libanaise Hezbollah, 1 300 membres des frères musulmans et 5 500 Salafistes.

    Le salafisme est une idéologie anti-occidentale qui cherche ouvertement à remplacer la démocratie en Allemagne (et dans d’autres pays occidentaux) par un gouvernement islamique basé sur la charia.

    Bien que les Salafistes ne constituent qu’une fraction des musulmans en Allemagne, les autorités sont de plus en plus préoccupées par le fait que beaucoup de ceux qui sont attirés par l’idéologie salafiste sont des jeunes musulmans impressionnables qui sont susceptibles de perpétuer des actes terroristes au nom de l’Islam.

    Les autorités allemandes ont dû faire face à des critiques pour s’être montrées bien trop complaisantes vis-à-vis de la montée du salafisme dans le pays. Le 2 octobre par exemple, la télévision publique allemande ARD a révélé que les responsables politiques allemands ont poursuivi pendant de nombreuses années une politique secrète consistant à encourager les Islamistes allemands à voyager à l’étranger plutôt que d’investir dans des efforts visant à contrer la radicalisation. Selon l’ARD, l’idée générale était que si les Djihadistes allemands avaient l’intention de commettre des actes terroristes, le mieux serait qu’ils le fassent ailleurs que sur le sol allemand.

    L’objectif visé était de « protéger notre population » en exportant le problème, a déclaré à l’ARD le chef de l’anti-terrorisme de la police bavaroise, Ludwig Schierghofer. Le raisonnement consistait à « amener les personnes présentant un risque à commettre des attaques terroristes en-dehors du pays ». « Si quelqu’un s’était radicalisé et souhaitait partir, la politique consistait à permettre à cette personne de partir et même à accélérer son départ par divers moyens. »

    On estime que 450 Musulmans allemands se sont rendus en Syrie et en Irak, et on pense qu’au moins 100 d’entre eux sont maintenant rentrés en Allemagne.

    Un nombre croissant de politiciens allemands reçoivent entre-temps des menaces de mort de Salafistes présents en Allemagne.

    Un de ces politiciens, Tobias Huch du Parti Libéral-Démocrate (libéral classique) [FDP], a été menacé à plusieurs reprises de décapitation en rétorsion du fait d’avoir mené une campagne de levée de fonds destinés à fournir de la nourriture et de l’eau pour les Kurdes du Nord de l’Irak.

    « Je n’ai pas peur, mais je suis devenu plus prudent, » a déclaré Huch, qui bénéficie désormais d’une protection policière. Il dit qu’il a changé ses allers et venues quotidiens afin d’être moins prévisible. Il a, entre autres changements d’habitudes de vie, renoncé à fréquenter régulièrement les restaurants, les bistrots et autres lieux publics.

    Un autre politicien, Ismail Tipi, membre de la CDU (Union Chrétienne-Démocrate) au pouvoir, paye cher le prix de sa critique de la montée du Salafisme en Allemagne. « Je reçois des menaces quasiment tous les jours, » dit Tipi. « Les menaces de mort à mon encontre ne connaissent pas de limites. Les Salafistes veulent me décapiter, m’abattre, me lapider, m’exécuter et ont imaginé de nombreux autres manières de me tuer. »

    Wolfgang Bosbach, membre éminent de la CDU, pense que les politiciens qui reçoivent des menaces de mort ne doivent pas céder aux intimidations. « Ils ne doivent en aucun cas céder et changer de position politique, faute de quoi les extrémistes auraient atteint leurs objectifs. »

    Le chef du FDP, Christian Lindner, partage cet avis. « Il est inacceptable pour les libéraux d’accepter que des extrémistes religieux portent atteinte aux valeurs centrales de notre constitution. Nous ne cèderons pas aux menaces et aux intimidations. Nous exigerons bien plutôt une réaction déterminée de la loi. »

    Par contraste, la vice-présidente du parlement allemand, Claudia Roth du parti des Verts, croit que la radicalisation croissante des musulmans en Allemagne souligne les problèmes de la société allemande. Celle-ci a en effet déclaré dans le cadre d’un entretien accordé au journal Die Welt : « Les violents affrontements entre les groupes kurdes et les groupes islamistes dans les villes allemandes et dans les rues allemandes trouvent davantage leur origine dans des problèmes internes à l’Allemagne que dans la situation dans le Nord de la Syrie et dans le Nord de l’Irak. »

    « Nous devons nous demander en tant que société : comment se fait-il que des gens qui vivent en Allemagne, sont en grande partie nés et ont grandi ici, soutiennent un groupe terroriste fondamentaliste brutal et inhumain tel que l’IS et se mettent à attaquer des manifestants avec des couteaux, des broches et des machettes. Ici en Allemagne, l’IS menace de devenir un refuge pour des jeunes gens frustrés qui manquent de perspectives d’avenir. »

    Pendant que les politiciens débattent des causes et des solutions du problème de l’Islam radical, la police reste dans toute l’Allemagne en alerte, à l’affût des violences.

    Source : gatestoneinstitute.org – auteur : Soeren Kern – date de publication : 15 octobre 2014

    http://fr.novopress.info/179346/allemagne-guerre-sainte-eclate-hambourg/#more-179346

  • La BCE va-t-elle acheter des titres de dettes souveraines contre la déflation ? Explications

  • Marion Maréchal-Le Pen a humilié Laurent Wauquiez

    Selon Thierry de Cabarrus dans l'Obs. Extraits :

    W"Concrètement, il s’est fait dévorer tout cru par Marion Maréchal-Le Pen, la toute jeune députée du Vaucluse, ce bébé requin de la politique dont il espérait ne faire qu’une bouchée et qui l’a abandonné, exsangue et ridicule en fin d’émission, sur le plateau de France 2. [...] Durant l’émission, Laurent Wauquiez est convaincu qu’il va pouvoir facilement terrasser son adversaire sur l’Europe. Voilà qu’il développe l’argument usé de la sortie de la France de l’UE et qu’il aborde la question de l’abandon de l’euro et du retour au franc. Comment, concrètement, compte faire le Front national ?

    Sauf que Marion Maréchal-Le Pen, qui l’attend de pied ferme sur ce thème, lui retourne l’argument du manque de réalisme.Comment Laurent Wauquiez, cet éphémère ministre des Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, qui veut en finir avec l’Europe des 28, qui souhaite revenir à un "noyau dur" de six membres, compte-t-il faire concrètement pour mener à bien un tel projet ? Comment compte-t-il contourner l’article 48 du Traité européen qui exige l’unanimité des membres de l’UE pour parvenir à un tel bouleversement ? Comment peut-il démembrer cette Europe, passer de 28 à 6 sans toucher à cet euro et sans lui-même revenir au franc ?

    Cette fois,Laurent Wauquiez se tait, incapable d’opposer un argument sérieux à celle qui le prend soudain en défaut dans son propre domaine de compétence, les Affaires européennes, et qui a pris la précaution, face à lui, de potasser son sujet à fond. [...]

    Sur la loi Taubira, le député de Haute-Loire a voulu faire la différence, en rappelant que le camp des cathos, c’était sa chasse gardée puisqu’il avait fait toutes les "manifs pour tous" [...]. Et de critiquer la position ambiguë de  Marine Le Pen, qui, contrairement à sa nièce, s’était abstenue de défiler contre le mariage gay ou contre l’avortement.Mal lui en a pris, cette fois encore, car Marion Maréchal-Le Pen a opposé l’unanimité du comité central du FN sur ce sujet aux couacs de Nicolas Sarkozyhésitant entre abrogation et réécriturede la loi et finalement cédant sous la pression de ses militants."

    Michel Janva

  • Suisse : la mairie expulse une famille suisse pour loger des clandestins

    Elle est pas belle la vie ? Dans notre Europe contemporaine il vaut mieux être clandestin que citoyen d’un pays ! Cette affaire est incroyable :  à diffuser un maximum !

    Karin Ottiger est factrice mais elle n’en a pas cru ses yeux à la lecture de la lettre des autorités de la commune de Moosleerau dans le canton d’Argovie. Sa famille doit quitter son logement pour faire place à des requérants d’asile, comme le raconte le Blick dans son édition du 3 décembre

    La commune de 1000 habitants doit accueillir une famille de réfugiés, ce qui constitue une première pour elle, mais elle ne dispose pas des infrastructures.

    Les autorités payaient jusqu’à présent une taxe d’exemption de 10’000 francs par an mais le canton a menacé d’augmenter ce montant si la commune ne faisait pas un effort. Ce que Moosleerau ne peut pas se permettre.

    «Pas eu le choix»

    Comme l’appartement loué par les Ottiger appartient à la commune, celle-ci a donc choisi d’expulser la famille. Elle n’aura ainsi pas à payer la taxe. Les Ottiger ont jusqu’à fin mars pour trouver un nouveau logement. Ils ne sont pas sûrs d’en retrouver un mais veulent rester dans la commune où le fils est scolarisé.

    Le conseiller communal Daniel Dätwyler se dit désolé. «Nous avons bien entendu exploré d’autres solutions mais nous n’avons rien trouvé. Comme cet appartement est le seul que la commune possède, nous n’avons malheureusement pas eu le choix.»

    Source :Lematin

    http://www.contre-info.com/suisse-la-mairie-expulse-une-famille-suisse-pour-loger-des-clandestins

  • NATIONALISTES, PHALANGISTES : HAUT LES CŒURS, EN AVANT LA VICTOIRE – DISCOURS D’YVAN BENEDETTI EN HOMMAGE À JOSE ANTONIO PRIMO DE RIVERA

    Discours prononcé par Yvan Benedetti, le samedi 22 novembre à Madrid, lors de la manifestation en hommage à Jose Antonio Primo de Rivera.

    Je veux commencer par remercier nos vieux amis et camarades de la Falange pour leur accueil et le privilège que vous m’accordez en me donnant la parole. C’est un honneur pour moi de parler dans ce lieu chargé d’histoire, au pied de la maison natale de ce Prince qui reste un modèle de la jeunesse en Europe : Jose Antonio Primo de Rivera.

    En Espagne comme en France, la situation économique et sociale du peuple ne fait qu’empirer.

    En Espagne comme en France, nous sommes sous la domination de la finance apatride et des sociétés secrètes.

    En Espagne comme en France, les politiciens corrompus sont au service des mondialistes se détournant des préoccupations de la communauté nationale.

    En Espagne comme en France l’étranger fait la loi dans nos rues menées par une insécurité et une violence qui touche les plus vulnérables d’entre nous.

    En Espagne comme en France nos élites frelatées servent l’idéologie officielle, le judaïsme politique dont le projet est la destruction des mœurs et de la famille traditionnelle et de nos identités raciales, culturelles et spirituelles.

    Mais en Espagne comme en France, et dans toute l’Europe, les nationalistes, à l’avant-garde du peuple, redressent la tête. Le temps de la soumission est terminé. Nous sommes très peu, contre presque tous, mais nous œuvrons pour tous, car nous sommes, nous nationalistes, les enfants du peuple, héritiers bimillénaires d’une civilisation commune.

    Nous ne vivons pas sur la même terre, nous ne parlons pas la même langue, nous n’avons pas les mêmes coutumes, les mêmes tempéraments. Et pourtant ce qui nous unit aujourd’hui est plus fort que tout parce que dans nos sociétés respectives coule le même poison. Le poison de la démocratie, des droits de l’Homme, du matérialisme, de la décadence. Nous sommes porteurs du même souffle, nous brûlons de la même âme, nous défendons les mêmes vertus anciennes qui sont celles de l’honneur, du courage, du travail, de la famille, de la Patrie.

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  • Cameron contre le politiquement correct

    Le discours de David Cameron à Rocester le 28 novembre a provoqué une sorte de haut le cœur dans la presse bien-pensante parisienne. Bon signe : tous les médias de gauche, à l'unisson, aussi bien "Le Monde", "Mediapart, "Libération" et, naturellement, "L'Humanité" poussent des cris d'orfraie.

    Or, sa doctrine se situe aux antipodes de la xénophobie systématique qu'on lui prête. Et ses propositions concrètes visent, en fait, à liquider les pompes aspirantes de l'immigration d'assistanat afin de permettre et de promouvoir une immigration de travail, profitable au pays d'accueil, telle qu'on la concevait encore en France dans les années 1960.

    On se devrait de souligner que, dans le même temps, son ami et ministre des Finances, le chancelier de l'Échiquier George Osborne n'a cessé, depuis son entrée au gouvernement en 2010, de plaider pour – et de mettre effectivement en œuvre – une politique de réduction de la dépense publique. Or, il annonçait le 29 novembre, qu'il va être amené à réinjecter 2 milliards de livres dans le "National Health Service". Car les hôpitaux publics britanniques, comme d'autres services sociaux se trouvent submergés par le poids de l'immigration. (1)⇓

    Remarquons ici combien, de ce côté-ci de la Manche, les réseaux de pouvoir chiraquiens, se montrent fort véhéments pour se draper derrière le prestige qu'ils attribuent au général De Gaulle. Ils procèdent, entre autres, à une instrumentalisation de sa part de responsabilité, souvent exagérée, dans ce qu'on appelle le "modèle social français". Mais, en même temps, ils ignorent superbement que les conceptions qu'ils fustigent chez nos amis britanniques ont prévalu, sur le terrain de l'immigration au moins jusqu'au départ, en 1969, du président fondateur de la Cinquième république.

    Elles n'ont été gravement remises en cause qu'à partir d'un décret de 1976 pris par le gouvernement Chirac sous la présidence de Giscard d'Estaing, instituant le "regroupement familial" – à sens unique. (2)⇓

    Voilà, à l'inverse, comment le Premier ministre de Sa Gracieuse Majesté élabore la doctrine nouvelle de son pays, celle qu'il propose à ses partenaires européens, et que l'on cherche à stigmatiser :

    "L'immigration, a-t-il déclaré le 28 novembre, bénéficie à la Grande Bretagne. Mais cela implique qu'elle soit contrôlée, qu'elle soit loyale, qu'elle soit centrée autour de notre intérêt national, cela est ce que je veux. Nous sommes devenus la Grande Bretagne grâce à l'immigration non malgré elle. C'est pourquoi il est fondamental, pour l'avenir de notre pays, que nous gérions ce dossier de manière correcte. Dans l'Union européenne la majorité de nos compatriotes refusent d'être en face du dilemme d'accepter les choses telles qu'elles sont ou de nous en aller. Ils veulent la réforme et le référendum. En ce qui concerne l'immigration, ils ne veulent ni d'une immigration illimitée ni d'une suppression de toute immigration, ils veulent une immigration contrôlée, et moi aussi. Les chiffres actuels le démontrent à nouveau. Cependant que nous réduisons l'entrée des immigrés extérieurs à l'Union européenne, nous augmentons le nombre de ceux qui viennent d'Europe. Autrement dit la restriction sur le premier groupe se traduit par une poussée du second. La pression demeure très forte. Dans certains secteurs l'afflux de migrants dépasse les capacités de nos autorités et de nos administrations locales, de nos écoles, de nos hôpitaux et les chiffres d'hier montrent que le rythme d'immigration reste toujours très élevé. C'est pourquoi beaucoup de gens se plaignent de son impact sur nos services publics. Or, la liberté de circulation des personnes n'a jamais été un droit illimité, et nous devons désormais la faire jouer dans un cadre conforme à l'expérience. Cela ne signifie pas que nous allons fermer la porte, ni remettre en cause le principe de libre circulation mais cela veut dire nous devons restaurer des relations honnêtes entre Etats membres etc." (3)⇓

    "Honni soit qui mal y pense" est la devise séculaire de la Monarchie britannique. Elle semble fort adaptée à la situation actuelle.

    Dès lors, par conséquent, que David Cameron propose à l'Europe d'adopter, dans l'intérêt commun, une doctrine cohérente et loyale en matière d'immigration, devons-nous, sous prétexte qu'elle cherche à corriger les dérives actuelles, la considérer comme incompatible avec les aspirations des autres pays ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) cf. The Telegraph du 29 novembre. ⇑

    2) cf. décret no 76-383 du 29 avril 1976 signé Jacques Chirac ⇑

    3) cf. vidéo du discours disponible sur le site du Telegraph. ⇑

    http://www.insolent.fr/2014/12/cameron-contre-le-politiquement-correct.html

  • C’est Bernard-Henri Lévy qui prétend n’avoir pas vu de néo-nazis en Ukraine ? Petit témoignage (Vidéo)

    Spéciale dédicace à Bernard-Henri Levy qui prétend que Poutine fait de la propagande en parlant des nazillons de Kiev.

    Ils portent les insignes qu’ils veulent, ça les regarde. Mais qu’on ne vienne pas prétendre que le néo-nazisme n’est pas présent en Ukraine, jusque dans le gouvernement. Et ça ne serait rien, si ce bataillon (et les autres bataillons semi-privés), ne s’illustrait pas par sa grande cruauté: viols, assassinats, terrorisme des populations, etc.  Les charniers ont été découverts en Novorossiya sur les emplacements qu’ occupaient ces bataillons financés par des oligarques.    E. D.

    ____________________

    VriM6w-Ohes

    Photo et vidéo postées sur le réseau social Vkontakte par un membre du bataillon de volontaires « Azov » nommé Artem Bonov.

    VOIR LA VIDEO (magnifique quenelle inversée d’Artem à la fin agrémentée d’un guilleret « Sieg heil!) [il s’agit d’une autre vidéo]

    Rappelons que le chef de la police pour la région de Kiev qui vient d’être récemment nommé au poste par le ministre de l’intérieur Avakov est le commandant adjoint du bataillon « Azov », le lieutenant-colonel Vadim Troyan.

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  • AU PARLEMENT EUROPÉEN, L’ESCROC LAVRILLEUX SE PLAINT DE LA « DÉFIANCE VIS-À-VIS DES INSTITUTIONS »

    Les faits pourraient porter à sourire s’ils n’étaient le tragique exemple de la totale corruption de leur système ! au parlement européen, l’escroc Jérôme Lavrilleux est intervenu pour dénoncer… les paradis fiscaux et critiquer la position de Jean-Claude Juncker.

    Démissionnaire de l’UMP, sa fiche au Parlement mentionne toujours son appartenance au groupe de Patrick Balkany, Nicolas Sárközy, Serge Bloc – dit Dassault –, Manuel Aeschlimann et quelques autres. C’est peut-être grâce aux longues années passées à côté des ces individus qu’il peut faire preuve aujourd’hui, tout goy qu’il est, d’une telle chutzpah : Jérôme Lavrilleux n’a pas eu honte, non seulement d’interroger la commission européenne à propos des … paradis fiscaux, mais encore de se lamenter sur la « défiance croissante vis-à-vis des institutions » !

    « Entre 2002 et 2010, 340 entreprises multinationales, dont de nombreuses banques, auraient passé des accords fiscaux avec le Luxembourg, ce qui leur permettait ainsi d’échapper à la pression fiscale de leur pays d’origine. […] Les failles du droit de l’Union européenne en la matière sont gigantesques et, dans un contexte de crise économique et de défiance croissante vis-à-vis des institutions, il convient de régler ce problème crucial par des mesures fortes »

    a-t-il précisé avant d’interroger :

    « 1. Quelles enquêtes sont menées par la Commission dans le cadre de l’affaire dite «Luxembourg Leaks»?
    2. La Commission a-t-elle d’ores et déjà prévu des mesures allant dans le sens d’une lutte plus efficace contre l’évasion fiscale, notamment vis-à-vis des banques, largement bénéficiaires de la solidarité européenne lors des dernières crises?
    3. La Commission compte-t-elle accélérer le processus d’harmonisation fiscale, notamment au niveau des taxes pesant sur les entreprises ? »

    Des députés corrompus, des présidents de commission qui ont reconnu avoir favorisé l’exil fiscal et les fraudes : on se demande vraiment ce qui a pu créer ce contexte de défiance vis-à-vis des institutions.

    http://jeune-nation.com/2014/12351-au-parlement-europeen-lescroc-lavrilleux-se-plaint-de-la-defiance-vis-a-vis-des-institutions/

  • L’influence américaine dans le dispositif européen du TTIP

    Depuis juillet 2013, l’Union Européenne (UE) a entamé des négociations avec les Etats-Unis (USA) afin de conclure un accord commercial de libre-échange entre l’UE et les USA en 2015. Cet accord, baptisé « Transatlantic Trade and Investment Partnership »  (TTIP soit « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ») a donc pour objectifs de réduire, voire supprimer les droits de douane, d’uniformiser les réglementations de part et d’autres de l’Océan atlantique, d’ouvrir les marchés pour les services, l’investissement et les marchés publics et de mettre en place un mécanisme de règlements des différents entre entreprises et Etats.
    Les différents éléments du mandat de négociations n’ont été diffusés que tardivement (9 octobre 2014) et partiellement. De façon générale, ces négociations restent opaques pour la plupart des élus des États membres et du grand public, contrairement à ce qui a été affirmé récemment par la Commission européenne, alors même que ce Traité engagera la vie économique et sociale de millions d’européens à long terme.
    Les enjeux de ce traité pour les Etats membres de l’UE nécessite débat démocratique et transparence à tous les niveaux. Or le constat est que ni l’un ni l’autre n’existent.
    Une réelle démarche de transparence serait en premier lieu de permettre au grand public de savoir qui sont les négociateurs mandatés par l’UE pour mener les négociations.

    1-Une équipe de négociateurs européens sous influence?

    a. Qui est M. Ignacio Garcia Bercero négociateur en chef européen pour le TTIP ? Son curriculum vitae est introuvable. Qui peut croire que cet homme est sans passé ? D’où vient-il, qu’elles ont été ses précédents postes  et missions ?
    b. Quant aux autres membres de la délégation, certains d’entre eux ont travaillé dans des instances internationales fortement orientées pour la défense d’une certaine forme de modèle de libre-échange, le libéralisme économique, et l’ouverture des marchés (OMC, FMI, banque mondiale) tandis que d’autres ont réalisé leurs études aux États-Unis (Université de Berkeley, Harvad Business School…)

    2-Une étude aux arguments orientés ?
    L’Union européenne justifie l’importance et l’intérêt du TTIP par les résultats d’une étude qu’elle présente comme « indépendante » et qui lui sert de référence dans le cadre des négociations. Cette étude intitulée « Reducing transatlantic barriers to trade and investment : an economic assessment » (mars 2013) a été réalisée par leCentre for Economic Policy Research (CEPR).
    Au-delà des résultats issus de cette étude, on peut réellement contester l’indépendance et la neutralité des dirigeants du CEPR et des auteurs de ce rapport puisque, en effet ils ont, dans le passé, occupé des fonctions en lien direct avec les intérêts économiques américains. Ainsi :

    a. Richard Baldwin qui occupe depuis janvier 2014 le poste de Directeur du CEPR. était directeur des études sur les politiques publiques (Policy Director) au moment où l’étude a été réalisée. Professeur d’économie réputé, il a occupé différents postes en Europe et aux Etats-Unis. Jusqu’en 1991, année où il est arrivé en Europe, il était conseiller auprès du Président américain Bush sur les questions économiques (Senior Staff Economist for the President’s Council of Economic Advisors in the Bush Administration). A ce titre il a participé aux négociations de plusieurs accords de coopération économique : Uruguay Round,NAFTA, US-Japan Structural Impediments Initiative, et US-Japan Semiconductor Agreement. Richard Baldwin a donc défendu les intérêts économiques américains par le passé.

    Lors de la négociation relative au traité NAFTA, des arguments basés sur des modèles économiques promettaient de la croissance et des créations d’emplois aux États-Unis ainsi qu’au Mexique. Ces prévisions ne se sont pas concrétisées. Selon l’étude « Heading South U.S.-Mexico trade andjob displacement after NAFTA » datant de 2011 et réalisée par l’Economic Policy Institute, au cours de la période 1993-1999, les Etats-Unis et le Mexique ont perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois. En outre, les inégalités de revenus ont augmenté et l’impact sur les salaires a été négatif. La fiabilité des prévisions issues des modèles macro-économiques qui ne rendent pas compte de la complexité du monde actuel, parait donc douteuse.

    b. Guillermo de la Dehesa, également président du CEPR et économiste réputé, a occupé au cours de sa carrière divers postes dans le gouvernement espagnol, à la Banque d’Espagne mais aussi à la Banque Mondiale. Il a par ailleurs travaillé dans le secteur privé, notamment bancaire. Il a été également conseiller international de la banque américaine Goldman Sachs. Enfin Guillermo de la Dehesa est membre du « Group of Thirty », ou G30, think tank basé à Washington. Ce G30 a été fondé en 1978 à l’initiative de la fondation Rockefellerqui a également fourni les premiers fonds. Son premier président a été Johannes Witteveen, un ancien directeur du Fonds Monétaire International. Son président actuel est Paul Volcker. Le G30 regroupe des financiers importants et des universitaires qui cherchent à approfondir la compréhension des problèmes économiques et financiers ainsi qu’à examiner les conséquences des décisions des secteurs publics et privés relatives à ces sujets.

    c. Joseph François directeur de l’étude dite « indépedante » du CPER,  a été pendant longtemps en poste aux Etats-Unis en tant qu’économiste au Bureau des statistiques du travail (Bureau of Labor Statistics )(1983-1987) et directeur du bureau « économie » de la commission du commerce international (1991-1993). Cette commission est une agence fédérale qui défend les intérêts des entreprises américaines dans le cadre de plaintes pour contrefaçon, d’instruction de concurrence déloyale, de viol des barrières douanières de la part d’entreprises étrangères. Elle fournit également des études sur le commerce et la compétitivité au congrès et au Président américains.

    En conclusion et en l’état actuel des informations disponibles, tout citoyen européen peut légitimement se poser la question de la capacité de l’équipe de négociateurs européens à défendre les intérêts de l’UE dans les négociations menées pour conclure le TTIP. Manifestement, ce dispositif ne permet pas de négocier à armes égales avec les États-Unis. La communication affichée n’atténue pas l’opacité caractéristique des négociations de ce traité, on ne lève pas l’opacité par des effets de communication.

    http://www.infoguerre.fr/culture-et-influence/edito-linfluence-americaine-dans-le-dispositif-europeen-du-ttip-5544