géopolitique - Page 603
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CHARLIE HEBDO, HYPER CACHER - Affaire Merah : une coentreprise Mossad DCRI - Laurent Guyénot
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L’armée syrienne et le Hezbollah avancent à Zabadani en Syrie
L'armée syrienne et la résistance libanaise ont réussi à avancer à l'intérieur de la ville de Zabadani dans la province de Damas, après de violents affrontements avec les groupes armés.
Des sources militaires ont rapporté que l'armée et la résistance ont pris le contrôle de la place al-Corniche, après avoir mis la main sur le quartier de la mosquée Barada au sud-ouest de Zabadani.
A Alep, l'armée syrienne a pris le contrôle de nouvelles parties du quartier de Souleiman l'Aleppin, faisant plusieurs morts et blessés dans les rangs des miliciens dans le village de Foro et les alentours du village al-Bahsa dans la plaine d'al-Ghab dans la province ouest de Hama.
De plus, l'armée syrienne a progressé sur l'axe de la place de Shrida à Daraya, après la reprise aux terroristes d'un nombre de bâtiments clés.
L'armée a détruit plusieurs lance-roquettes utilisés par les miliciens contre des quartiers de la capitale.
Les affrontements de Daraya ont éclaté suite au lancement d'une bataille de la part des rebelles terroristes dans le but d'alléger les pressions sur les groupes rebelles à Zabadani.
Par ailleurs, à Homs, des unités de l'armée syrienne ont éliminé 30 terroristes de Daech, la plupart de nationalité saoudienne et tunisienne. L'armée a bombardé un dépôt de roquettes dans la ville al-Qaryatayne.
Roquettes sur Damas
Cinq personnes ont été tuées et 37 blessées samedi à Damas par des tirs de roquettes provenant des secteurs contrôlés par les rebelles autour de la capitale syrienne, a rapporté l'agence officielle Sana.
"Cinq morts et 37 blessés dans une agression terroriste au moyen de roquettes, qui sont tombées sur les rues Al-Thaoura et Bagdad ainsi que dans le quartier de Bab Touma à Damas", a indiqué l'agence.
Le bilan des morts a été confirmé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH qui a fait état d'un nombre de blessés dans un état critique.
Les quartiers résidentiels de la capitale sont régulièrement la cible de tirs de roquettes des rebelles positionnés dans la région de Damas, alors que les forces gouvernementales mènent des raids aériens et des bombardements à l'artillerie sur les secteurs contrôlés par les rebelles.
Le 28 juin, quatre personnes avaient été tuées dans le centre de Damas par le tir de roquettes provenant des zones contrôlées par les rebelles. Et le 17 juin, des tirs de roquettes sur le centre de la capitale avaient fait neuf morts.
La guerre en Syrie a fait en quatre ans plus de 240.000 morts, selon un nouveau bilan de l'OSDH.
source : Al manar lien
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Un recruteur islamiste français, « opposant modéré à Bachar el-Assad » cher à la Coalition, a été éliminé par les forces syriennes régulières
Omar Diaby, classé au Grand banditisme, auteur d’un assassinat -pour lequel il n’avait écopé que de 5 ans de prison-, recruteur en France pour Al Qaïda et sa branche Al-Nosra, avait été arrêté en 2014 par la Division des investigations criminelles (Dic), son passeport confisqué. Mais il avait été très vite relâché, son passeport rendu et son autorisation de quitter le territoire accordée. Ce qui lui avait permis de rejoindre les « opposants modérés à Bachar el-Assad » en Syrie, d’où il allait recruter par Internet en France. Il se vantait de se trouver à la tête d’une bande de 80 combattants d’Al Nosra.
Omar Diaby était par ailleurs, une célébrité, il faisait la Une de la presse et des télévisions.
Voilà un aspect du curriculum vitae de ce chouchou des médias, que la presse préfère passer sous silence depuis l’annonce de sa mort.
Omar Diaby était une célébrité, de grand quotidiens l’avaient suivi, interviewé, il faisait la Une de la presse, malgré son passé et en dépit de son présent, ou plutôt grâce à son passé et à son présent croustillant de criminel barbare.
C’est l’Armée régulière syrienne de Bachar el-Assad qui a enfin mis un terme à la carrière criminelle de ce propagandiste de l’Islam en France.
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Washington réoriente sa propagande contre Assad
Washington accuse le gouvernement de Damas d’être responsable de la montée en puissance de l’Etat islamique, quelques jours à peine après avoir bombardé des positions de Daesh en Syrie au départ de bases militaires turques.
Le Département d’Etat américain, à travers le porte-parole adjoint du département d’Etat Mark Toner, a accusé le gouvernement de Bachar al-Assad d’être responsable de l’ascension de Daesh dans la région.
Ce genre de déclaration n'est pas inédit de la part de l'administration Obama, mais ce qui a changé, c'est le contexte. En effet, depuis quelques jours, les forces aériennes de Washington sont désormais capables de bombarder les positions de tout groupe susceptible d'attaquer l'opposition syrienne «modérée», formée conjointement par des militaires turcs et américains, et ce en utilisant les bases militaires turques mises à disposition par Ankara.
Washington n'a pas ouvertement désigné les forces d'al-Assad comme cibles directes, mais «si besoin est», des frappes pourront être dirigées contre elles. Concrètement, si les militaires américains estiment qu'une quelconque menace existe pour les troupes d'opposition «modérées» entraînées par leurs soins, ils n'hésiteront pas à recourir à la force, quel que soit l'agresseur.
Une opération militaire sans base légale
Il y a encore deux jours, le même porte-parole adjoint a déclaré à des journalistes qu’il ne savait pas sur quelle base juridique les Etats-Unis se basaient pour bombarder l’armée syrienne, si elle en vient à attaquer des rebelles entraînés par les militaires américains.
Des frappes ont d'ores et déjà eu lieu en territoire syrien, et ce sans l’accord du Congrès américain, ni celui du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Après avoir porté les premières frappes par des drones dans le nord de la Syrie, les Etats-Unis prévoient également des raids pilotés depuis des bases aériennes turques.
Phyllis Bennis, journaliste et militante du think-tank Institute for Policy Studies, estime que Washington n’a pas de base légale pour effectuer ces bombardements.
L’experte cite la charte de l’ONU qui dicte la loi internationale et détermine si une guerre est légale ou illégale. Selon cette charte, il y a seulement deux cas où on peut mener une guerre : si elle est autorisée par le Conseil de Sécurité de l’ONU ou bien si le pays est directement attaqué et essaie de se protéger. Aucun de ces cas ne répond à la situation actuelle en Syrie. «L’utilisation de la force dans tout autre cas est illégale», a souligné la journaliste.
Les Etats-Unis ont déclaré que le nord de la Syrie est «une zone de non droit», et, selon Phyllis Bennis, Washington utilise toujours la même excuse, qui leur permet de «faire tout ce qu’ils veulent», le droit de bombarder, d’envoyer des troupes terrestres. «C’est une pente dangereuse», dit-elle en guise de conclusion.
La genèse de l'Etat islamique en Syrie
Tandis qu’Abu Bakr al-Baghdadi et ses troupes profitaient de l’instabilité en Irak résultant de l’invasion des troupes américaines pour étendre leur pouvoir, Daesh s’est infiltré à travers la Syrie à la faveur de la guerre civile débutée au printemps 2011 par des contestations civiles contre le gouvernement de Bachar al-Assad.
Les extrémistes ont bénéficié des aides logistiques et financières américaines, en combattant aux côtés de l’Armée syrienne libre (ASL) et ce, jusqu’en septembre 2013, au moment où ces djihadistes ont affiché leur ambition de former un califat dans le nord de la Syrie.
Mais même après la séparation officielle de ce que l’Occident dénomme entre l’opposition «modérée» et l’Etat islamique, celui-ci a continué à profiter du support américain en prenant possession de matériels militaires laissés à l’abandon à la suite des combats. Ce qu’ils n’ont pas manqué de fièrement diffuser sur les réseaux sociaux.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, la guerre en Syrie a fait en quatre ans plus de 240 000 morts, dont 12 000 enfants, selon un nouveau bilan, rapporté par l'AFP. (…)
Si al-Assad est renversé, Daesh hissera son drapeau noir au-dessus de Damas
Daniel McAdams, directeur exécutif de l'Institut Ron Paul Institute for Peace, interrogé par RT estime que si Bachar el-Assad est destitué, Daesh s’emparera de Damas. «Il n’est pas obligatoire d’être supporteur d’al-Assad pour reconnaître que si les frappes américaines sur les positions de l’armée syrienne et Damas se poursuivent, l’Etat islamique hissera bientôt son drapeau au-dessus de la capitale syrienne. Et personne ne dira, même ceux qui ne tolèrent pas le dirigeant syrien, que c’est ce qui pouvait arriver de mieux», a expliqué l’expert.
L’activiste a souligné que Washington a scandé pendant de long mois que Daesh est la pire chose possible. «Si on ne lutte pas contre ses combattants, ils pénètreront sous nos lits et nous attaqueront», a-t-il rappelé, citant les mots du gouvernement.
D’après McAdams, les Etats-Unis semblent réorienter en ce moment leur propagande contre al-Assad. «Et malheureusement, la propagande fait son chemin à travers l’histoire comme nous le voyons, semant le chaos et donnant le goût pour la guerre», a-t-il poursuivi.
source : Al manar lien
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06 - Bistro d'été - Les Chrétiens d'Orient
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Qui arrêtera l'Etat islamique avant qu'il ne soit trop tard ?
Bernard Lugan imagine 2017 :
"En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle deDaesh qui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.
Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.
Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.
En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame" et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.
Comment en est-on arrivé là ? Entre 2011 et 2017, conduite au chaos par l'intervention franco-otanienne, la Libye est passée de la plus totale anarchie au califat, Daesh ayant réussi à y engerber les milices. Quant au général Haftar, sur lequel la "communauté internationale" comptait pour constituer une troisième force, il n'a pas pesé lourd face aux jihadistes. Impuissante, l'Egypte s'est illusoirement retranchée derrière un mur électronique cependant que, quotidiennement, des attentats y entretiennent un climat de guerre civile. Quant à la Tunisie, une artificielle quiétude y règne car les jihadistes qui ont besoin d'un pays-relais, se gardent de trop y tendre la situation, se contentant d'y maintenir une pression calculée. Après plus d'un demi-siècle de gabegie, de détournements de fonds publics, de népotisme et de récriminations à l'égard de l'ancienne puissance coloniale, l'Algérie, cible principale des islamistes de toutes obédiences depuis la décennie 1990, a, quant à elle, basculé dans l'islamisme à la suite d'émeutes urbaines déclenchées par l'effondrement de la rente pétrolière.
Tel est le scénario auquel nous pourrions nous attendre à la veille de l'élection présidentielle française. Avec une Marine sans moyens, mais en première ligne face à la déferlante venue du sud, une Armée de terre aux effectifs rognés et isolée sur le rideau défensif sahélien et une Gendarmerie démotivée en raison de son alignement sur le modèle policier."
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Le Pape dénonce les "persécutions inhumaines" envers les Chrétiens d'Orient, et le "silence de tous"
Lu ici :
"Il y a un an, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, 120 000 chrétiens étaient chassés de leur foyer ancestral, la plaine de Ninive en Irak. Les troupes djihadistes de l’Etat islamique venaient de mener une offensive foudroyante les contraignant à l’exode."
Pour marquer ce terrible anniversaire, le Pape a écrit au vicaire du patriarche latin de Jérusalem pour la Jordanie, Mgr Maroun Laham, afin de l'assurer de sa proximité envers les chrétiens irakiens réfugiés en Jordanie.
"Le Saint-Père déplore avec force le « silence de tous » face à la persécution de nombreux chrétiens, « victimes du fanatisme et de l’intolérance », « un crime inacceptable ». Il demande à la communauté internationale de ne pas rester « muette et inerte ». L’Église, assure le Pape François, n’abandonne pas ses fils exilés en raison de leur foi : « qu’ils sachent qu’une prière quotidienne s’élève pour eux, en plus de la reconnaissance pour le témoignage qu’ils nous offrent ».[...]
François remercie tous ceux qui leur viennent en aide et appelle, une fois encore, la communauté internationale à agir face à cette situation dramatique. « À plusieurs reprises, rappelle-t-il, je me suis fait l’écho des persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux, les chrétiens en particulier, qui sont victimes du fanatisme et de l’intolérance dans le silence général. Ils sont les martyrs de notre temps, humiliés et discriminés en raison de leur fidélité à l’Évangile »."
Le message du Pape a été confié au secrétaire de la conférence épiscopale italienne, Mgr Nunzio Galantino, qui se rend en Jordanie "pour accompagner l'aide fournie par l'Eglise italienne aux religieux de ce pays venant en aide aux réfugiés."
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Ukraine: une nouvelle guerre civile en gestation
De plus en plus nombreux en Ukraine, les ultras empêchent Piotr Porochenko d'engager des négociations avec les représentants du Donbass, bien que le président ukrainien soit visiblement fatigué de la guerre, estime l'historien américain Stephen F. Cohen.
Ce qui se produit à présent en Ukraine est sans doute le début d'une deuxième guerre civile, a déclaré l'universitaire américain Stephen F. Cohen dans une émission de John Batchelor.
"Ce serait une guerre entre le gouvernement de Kiev, épaulé par Washington, et le mouvement ultranationaliste, dont les rangs ne cessent de grossir", a estimé M.Cohen.
Selon l'expert, le groupe Pravy Sektor (Secteur droit), qui compte également des néonazis dans ses rangs, est sans doute le plus influent au sein de ce mouvement ultranationaliste. -
Contre Daech, Poutine tend la main à el-Assad
Moscou lance l'initiative d'une coalition incluant le président syrien pour lutter contre l'État islamique.
Très inquiet de la montée en puissance de l'État islamique près de ses frontières, Vladimir Poutine propose une solution alternative à celle des États-Unis.
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Pierre Jovanovic : Les USA veulent la guerre avec la Russie !