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immigration - Page 1453

  • L'impact macro-économique de l'immigration

    Introduction

    A côté des coûts budgétaires, que l’on pourrait qualifier de micro-économiques, bien caractérisés par des écritures comptables inscrites dans un budget – ce qu’ont fait avec talent nos intervenants précédents – on peut identifier des coûts macro-économiques, diffus, quasi invisibles car noyés dans la masse, qui se reflètent dans les agrégats macroéconomiques de la France ou dans la comptabilité nationale ; mais qui existent bien quand même.

    Les immigrés constituent désormais un segment important de la population française, soit 12,6% de la population totale Or, quand une large partie de la population change sous l’effet d’une immigration rapide, intense et prolongée –c’est le cas de la France –, on peut imaginer aisément que cette nouvelle population d’immigrés, et de leurs descendants, va exercer une influence significative, d’une part, sur les divers agrégats macro-économiques : consommation, épargne, investissement, qui constituent le produit national, et, d’autre part, sur les grands équilibres économiques qui conditionnent son évolution : endettement, chômage, niveau des salaires, productivité ; sans compter le coût des biens sociaux majeurs que sont la santé, l’éducation et le logement.

    I

    L’immigration et les grands agrégats économiques

    1°/ Immigration et consommation

    Que les immigrés contribuent à la production des biens et des services de la nation est indéniable. Toute la difficulté est de savoir combien.

    • A/ La contribution des immigrés à la production

    La seule façon de mesurer la contribution des immigrés aux ressources est de prendre en compte le total cumulé de leurs salaires. En supposant, ce qui est admis, que le salaire moyen des immigrés est de 15% inférieur au salaire moyen en France, cela donne, en cumulé, pour 2,6 millions d’immigrés au travail, environ 37 milliards d’euros sur un total de PIB 1.933 milliards (à prix courants). Il faut y ajouter les impôts et charges sociales qui, selon la comptabilité nationale, représentent 50% des rémunérations, soit 18,5 milliards, ou encore 55,5 arrondis à 56 milliards au total.

    • B/ La consommation des ménages immigrés

    La consommation, faute d’épargne significative des immigrés, pourrait être évaluée au montant cumulé des salaires, soit 37 milliards. La consommation des ménages dans les comptes nationaux atteint 1.084 milliards d’euros. La part des immigrés, 10% de la population, devrait donc atteindre 10% de ce total, soit 108 milliards. La différence entre ces deux chiffres, soit 71 milliards, laisse un peu perplexe. Comment cette consommation est-elle financée ?

    Il faut supposer que ce soit, en partie, les prestations sociales reçues par les immigrés à divers titres, calculées selon certaines sources à 58,6 milliards, qui permettent de financer cette consommation. A ce chiffre s’ajouterait le montant de la fraude, de la délinquance et du travail au noir, estimé à 13,6 milliards (sans doute bien davantage). Ce qui, avec 72 milliards, permet de retomber à peu près sur nos pieds.

    Il en ressort que les immigrés reçoivent à peu près deux fois plus qu’ils ne produisent et que la communauté immigrée vit largement de l’aide sociale et d’activités hors marché. Ce qui, à vrai dire, n’a rien de bien surprenant.

    • C/ La contribution des immigrés à la croissance

    Dans ce contexte, il nous reste un dernier devoir à accomplir, à savoir à tordre le cou à ce « canard » persistant, véhiculé par une gauche à la conscience troublée, que « les immigrés sont indispensables à la croissance et qu’ils vont payer pour nos retraites ».

    Regardons plutôt ce que disent des chercheurs sérieux, à l’étranger. Aux USA, les travaux de George Borjas, qui fait autorité en la matière, ont démontré de façon irréfutable que le gain annuel procuré par les immigrés était infime : moins de 0,1% du PIB par an. Même son de cloche en Angleterre où les études menées à la demande de la Chambre des Lords (en 2008, citée par Michèle Tribalat) parviennent à des résultats identiques : l’apport économique dû à l’immigration est quasi nul, 0,1% du PIB. Les enquêtes conduites aux Pays-Bas sont également sans équivoque : le PIB global augmente un peu, certes, mais le PIB par habitant, celui qui mesure le niveau de vie, diminue.

    L’enseignement principal de ces travaux est que le gain obtenu par le travail des immigrés va aux immigrés eux-mêmes mais nullement à la population d’accueil qui est perdante dans l’affaire.

    C’est ce que le simple bon sens aurait déjà donné : l’immigration a un effet d’appauvrissement sur l’ensemble de la population d’accueil, bien que les immigrés eux-mêmes recueillent largement les bénéfices de leur situation.

    En France, bien entendu, c’est l’ « omertà » : on ne veut pas savoir.

    2°/ Incidence de l’immigration sur l’investissement et le commerce extérieur

    Pour l’investissement, la réponse est simple : les immigrés épargnent peu ou pas et ne peuvent contribuer en aucune façon à la formation de capital fixe.

    Pour le commerce extérieur, c’est une autre affaire. Certes, on se doute bien que les immigrés ne peuvent apporter de contribution, même minime, aux exportations. Mais il y a un lien direct entre importations et consommation des ménages. Avec une consommation de 108 milliards, et un marché de 7 à 8 millions de consommateurs nouveaux, l’incidence des ménages immigrés sur les importations doit être sensible.

    Nos importations, composées aux trois quarts de pétrole et de produits manufacturés ont atteint 537 milliards en 2010. L’application de la règle de proportionnalité donnerait donc un montant de 54 milliards imputables aux produits importés au bénéfice des immigrés.

    Avec un déficit commercial de 71 milliards, on pourrait en déduire que la consommation de la communauté immigrée, sans contrepartie productive significative, suffirait à justifier une large part du déficit commercial de la France. On verra plus loin que l’on pourrait en dire autant du déficit budgétaire.

    En ce qui concerne la balance des paiements maintenant, on observera des transferts annuels de l’ordre de 5 milliards, le cinquième du total des transferts courants. On observera avec chagrin que ces transferts ne servent pas à financer l’investissement et le développement comme on pourrait le souhaiter mais servent simplement de soutien alimentaire au bénéfice des familles restées au pays.

    II

    L’immigration et les grands équilibres économiques

    1°/ Immigration et chômage

    En septembre 2011, la France comptait 4.176.000 chômeurs, 4.442.000 avec les DTOM, plus de 10% de la population active. Comment mesurer l’incidence de l’immigration sur ce total ?

    Les difficultés d’insertion d’une population, peu ou pas qualifiée, sur un marché du travail déjà saturé sautent aux yeux. Avec un taux de chômage de 13,2%, sur les trois millions d’immigrés que compte la population active, 2,6 millions d’immigrés seulement auraient un emploi, 400 000 seraient au chômage.

    En fait, pour ce qui concerne l’immigration légale, trois solutions se présentent :

    1.  ou bien les immigrés ne trouvent pas d’emplois et sont donc au chômage ;
    2.  ou ils trouvent des emplois, mais poussent les natifs vers le chômage ;
    3. ou ils trouvent bien des emplois, mais ce sont des emplois aidés, donc qui coûtent cher à l’Etat.

    En conséquence, en termes de coûts :

    • - Le coût des immigrés au chômage serait de 3,4 milliards.
    • - Un emploi jeune sur quatre bénéficie d’une aide de l’Etat qui prend en charge environ 70% des coûts, soit, pour 450.000 contrats, un coût budgétaire de 4,2 milliards d’euros.
    • - Mais le plus important est ailleurs : le coût des natifs chassés par éviction vers le chômage peut être estimé à 22 milliards (à 700 euros par mois, soit 8.500 euros par an, pour 2,6 millions de nouveaux chômeurs natifs).

    Le total de ces trois rubriques s’élève donc à 29,6 milliards d’euros.

    En d’autres termes, en période de sous-emploi chronique et de quasi-stagnation économique – c’est le cas depuis 10 ans et plus –, l’immigration, quelle soit légale ou non, exerce directement ou indirectement un effet fortement négatif sur les chiffres du chômage et sur les charges budgétaires.

    2°/ Immigration, salaires, productivité et désindustrialisation

    C’est en quelque sorte le corollaire du cas de figure précédent. L’immigration a, de toute évidence, tendance à tirer vers le bas le niveau moyen des salaires. C’est ce que démontrent abondamment les enquêtes menées à l’étranger, notamment celle de la Chambre des Lords en Angleterre en 2008 (déjà citée par Michèle Tribalat). Aux Etats-Unis, George Borjas, qui fait référence en la matière, a démontré que les salaires des immigrés, notamment les moins qualifiés, exercent un effet négatif d’environ 7% sur le niveau des salaires. On préfère évidemment ne pas trop savoir.

    En France on estime le niveau moyen des salaires des immigrés environ inférieur de 15% à celui des natifs, et cela d’autant plus que la grande majorité des immigrés travaillent dans le secteur des services à faible rémunération et à faible productivité : services domestiques (les nounous), restauration et hôtellerie, services de nettoyage, construction, etc.

    Tout cela entraîne des conséquences très sévères sur l’économie française.

    La première concerne l’investissement productif des entreprises dont on constatera avec inquiétude une lente dérive à la baisse depuis 10 ans. Cela se comprend. Devant une main-d’œuvre abondante et bon marché, l’entrepreneur aura naturellement avantage à substituer du travail au capital, à recruter du personnel à bas coût plutôt qu’investir. Et c’est bien ce que l’on constate. Les dépenses d’investissement en France prennent un sérieux retard, non seulement par rapport à l’étranger, mais aussi par rapport aux performances des années précédentes. De ce déclin tendanciel témoigne aussi la baisse des projets d’investissement industriels constatée ces dernières années.

    On assiste donc à une baisse de l’investissement productif privé mais aussi à une tendance à la désindustrialisation de notre pays. L’industrie ne procure plus que 14% de la richesse nationale contre 22% pour la moyenne européenne et 30% pour l’Allemagne. Depuis les années 1980, l’emploi industriel a chuté de 2 millions, de 350.000 postes depuis 2 ans. L’immigration a certainement eu une incidence sur ce phénomène. En France, à ce rythme, on ne fabriquera plus d’avions ou de TGV mais on construira des logements sociaux.

    Dernière conséquence, souvent ignorée, et non des moindres, l’effet sur la productivité du travail en France. Chacun sait de quoi il retourne. C’est, en gros, la production tirée d’une quantité donnée de facteurs de production, le travail au premier chef. La productivité reflète le progrès technique. Si la productivité horaire en France apparaît à peu près satisfaisante, sous l’effet du chômage bien sûr, la productivité par salarié, la seule qui a un sens, en vérité, accuse un net déclin, non seulement par rapport à l’étranger (USA, Europe) mais aussi par rapport aux tendances passées, par manque de qualification et de motivations. Sous l’effet d’une immigration de masse, la France est donc tout doucement en train d’emprunter le chemin qui mène au sous-développement économique.

    3°/ Pour terminer, on peut estimer que le coût du surendettement des ménages immigrés s’élève à 2,5 milliards.

    III

    Regards croisés sur trois coûts sociaux majeurs sous estimés

    Que les immigrés soient de grands consommateurs de biens sociaux est une évidence que peu de monde se hasarde à nier. On ne peut manquer de se réjouir de cette générosité institutionnelle en progression constante, qui contribue sans doute à la paix sociale, pour un temps. Le malheur veut qu’elle ait un coût. Cette consommation à caractère social porte notamment sur ces trois secteurs majeurs que sont l’éducation, la santé et le logement.

    1°/ L’éducation nationale

    Chacun reconnaît la dégradation, grandissante, de notre système scolaire. Certes, des réformes, inutiles ou ineptes, sont passées par là, qu’il s’agisse de la méthode globale ou du collège unique, toujours dénoncées, jamais corrigées. Mais il y a un autre facteur majeur, rarement évoqué : l’immigration.

    L’éducation nationale coûte de plus en plus cher, pour de moins en moins de résultats, et d’ailleurs moins d’élèves (sauf d’enfants d’immigrés). Le budget de l’éducation nationale croît d’année en année, près de 61 milliards en 2011, une augmentation de 2% par rapport à l’année précédente.

    Mais comment ne pas établir aussi un lien de causalité manifeste entre le dépérissement du système scolaire et l’obligation faite à nos écoles d’accueillir des enfants d’immigrés toujours plus nombreux ? Leur place dans la population scolaire est passée de 14% à 16%, et maintenant près de 18%, en raison d’une fécondité deux à trois fois supérieure à la nôtre, celle des natifs. A cela s’ajoute une concentration très forte dans certaines zones, plus de 60 à 80% selon Michèle Tribalat, précisément celles qui sont le centre de violences permanentes dans les filières techniques, les lycées professionnels, ceux qui accueillent le plus d’immigrés.

    « Deux tiers des échecs scolaires concernent les enfants d’immigrés », a déclaré Claude Guéant, à la grande indignation des bien-pensants. C’est peut-être exagéré. Mais ce qu’il y a de sûr c’est que le taux d’échecs scolaires des enfants d’immigrés est le double de celui des autres enfants et que les enfants immigrés sortent deux fois plus souvent que les autres du système scolaire sans aucune qualification.

    En fait, l’afflux non maîtrisé d’enfants d’immigrés venant de familles déshéritées dont beaucoup maîtrisent mal la langue française provoque la saturation puis la décrépitude de l’ensemble d’un système scolaire largement plus inadapté à cette mission, quoi qu’on fasse.

    Comment calculer le coût social phénoménal résultant d’une situation de ce genre, à savoir une éducation au rabais dispensée aux enfants, tous les enfants de France, qu’ils soient ou non issus de la population immigrée ? Tout à l’heure, on a estimé à 1 milliard environ les coûts spécifiques du système scolaire liés à l’immigration. Je crois que cette évaluation est notoirement sous-estimée. Pour ma part, je pense qu’il faut, une fois de plus, appliquer la règle de proportionnalité : si les enfants d’immigrés forment 18% de la population scolaire, les coûts supplémentaires dus à l’immigration (18% de 61 milliards d’euros) peuvent être évalués à 11 milliards d’euros.

    2°/ Immigration et dépenses de santé

    Les dépenses de santé liées à l’immigration méritent que l’on s’y attarde. Car ce sont des coûts très importants qui sont en jeu ici et pour lesquels, par chance, l’on dispose d’informations statistiques, donc relativement sûres.

    Pour les immigrés clandestins, estimés à plus d’un demi-million, les statistiques de l’Aide médicale d’Etat affichent plus de 200.000 consultations par an pour un coût de 600 millions par an, soit plus de 30% du budget du ministère de la Santé.

    Mais l’essentiel est ailleurs, avec la CMU, la Couverture médicale universelle, complétée par la CMUC, complémentaire instituée en 1999 par Martine Aubry (laquelle s’affirme décidément, avec les 35 heures, comme un des grands fossoyeurs de l’économie française). On sait que, sous conditions de ressources minimales, ces deux systèmes permettent un remboursement à 100% des soins de santé, notamment des soins hospitaliers, les plus coûteux.

    Les études ont montré que le coût de soins ainsi gratuits était d’environ 13% supérieur au coût moyen de soins hors CMU et provoquaient une augmentation de 20% du volume des consultations. Ce qui n’est guère surprenant. La gratuité a toujours cet effet-là. Observons que cette surconsommation médicale des immigrés souvent en quête de placebos est d’ailleurs attestée par le témoignage de nombre de jeunes médecins installés en grande banlieue parisienne.

    En 2007, la CMU concernait 1,5 million de personnes bénéficiaires et la CMUC, avec l’Outre-Mer, 4,5 millions, soit, au total, 6 millions de bénéficiaires. Il s’agit souvent d’une population jeune, féminine et urbaine. Il est logique de penser que sur les 7 à 8 millions d’immigrés dont les ressources sont modestes, une grande majorité sont inscrits à l’un ou l’autre de ces deux régimes.

    Par ailleurs, le coût moyen annuel par tête, un secret d’Etat bien gardé, était estimé à environ 1.000 euros en 2006. Combien aujourd’hui ?

    Dès lors, le coût total du bilan santé de l’immigration s’établit à près de 6 milliards d’euros par an. Il s’alourdit, avec des flux migratoires de 250.000 par an, d’environ 250 millions d’euros chaque année.

    3°/ Le logement

    • a) La location

    Les immigrés sont en majorité locataires à hauteur de 75% (90% chez les immigrés d’origine africaine). Ils occupent 70% des logements dits sociaux à loyer faible ou modéré.

    Par ailleurs, 50% des loyers (charges comprises) sont couverts par les aides au logement. Le loyer médian s’élève à 430 euros, soit 5.160 euros par an.

    Pour 1.370.000 ménages d’immigrés en location, le total représente donc 7 milliards d’euros. Enfin, on estime qu’un locataire sur 3 connaît des difficultés de paiement ou ne paie pas.

    Dés lors, le coût, pour la collectivité, du logement des immigrés est de 50% du total des loyers, soit 3,5 milliards pour les aides et 1/3 pour les impayés soit 2,3 milliards, soit 5,8 milliards au total.

    A cela s’ajoute naturellement le coût de la rénovation urbaine dans le cadre de la politique de la Ville, soit 21 milliards sur 5 ans ou encore 4 milliards par an.

    Le coût du logement des immigrés frôle donc 10 milliards d’euros par an.

    • b) La construction de logements sociaux

    Elle fait l’objet d’une demande pressante et permanente. Il n’y aura jamais assez de logements sociaux.

    En 2010, l’Etat aura aidé au lancement de 131.000 chantiers, contre un rythme de croisière de 100.000 par an.

    A un prix moyen de construction TTC de 1.820 euros au m2, en 2007 le prix unitaire moyen d’un logement de 80m2 ressort à 145.600 (arrondi à 150.000 euros). Ce qui donne un coût annuel de construction de logements sociaux d’environ 20 milliards par an couvert par les financements de l’Etat ou des collectivités territoriales.

    4°/ Bilan des coûts

    1. Il convient à ce stade d’additionner les coûts sociaux :

    • logement : 30 milliards
    • santé : 6 milliards
    • éducation :11 milliards

    soit au total 47 milliards.

    2. Mais il faut y ajouter les coûts du maintien de l’ordre : 5,7 milliards, et celui des fraudes et de la délinquance : 13,6 milliards, du surendettement : 2,5 milliards et du chômage : 29,6 milliards, soit 51,4 milliards.

    3. A ces coûts il convient d’ajouter les prestations sociales reçues par les immigrés (retraites, famille, vieillesse, allocations diverses), soit 30,3 milliards.

    4. Nous arrivons ainsi à un chiffre de 128,7 milliards, dont il faut néanmoins défalquer la contribution des immigrés à la production de richesses, évaluée à 55,5 milliards, ce qui laisse un solde net de 73,3 milliards.

    Au total, les coûts nets directs ou indirects de l’immigration s’élèveraient ainsi à 73,3 milliards d’euros.

    5°/ Immigration et endettement de l’Etat

    En conclusion, la conséquence de tout ce qui précède est : l’endettement de la France, qui a fait couler tant d’encre et qui a manqué de pousser notre pays à la banqueroute.

    Qu’il y ait une corrélation étroite entre immigration et endettement public ne fait guère de doute.

    C’est ce que nous apprend le rapprochement des séries statistiques du déficit et de l’endettement. Car, quel que soit le chiffre final du coût de l’immigration qui ressortira de nos travaux en fin de journée, cette immigration est, qu’on le veuille ou non, financée en totalité ou en partie par le déficit budgétaire, 85 milliards d’euros, lequel alimente l’endettement de la France, 1.646 milliards d’euros (85% du PIB), dont on a tant parlé et si tardivement. Non seulement il nous a coûté notre cher triple A, mais il sera payé par nos enfants et nos petits-enfants. Financer par l’emprunt une immigration largement composée d’inactifs et d’assistés sociaux, et cela en pleine crise économique et financière, il n’y a qu’en France que l’on voit cela.

    Conclusions

    La France connaît depuis plusieurs années un appauvrissement tendanciel. Le revenu par habitant plafonne depuis dix ans et recule depuis six ans. C’est le prix de la crise, d’un mauvais management de l’économie mais aussi d’une immigration excessive. L’immigration n’enrichit pas, elle appauvrit.

    Si les réformes de restrictions budgétaires retenues par le gouvernement sont mises en pratique, ce qui reste à voir, l’immigration, au lieu d’être payée par l’emprunt, sera payée par nos impôts. Ce qui est déjà un mieux. Mais il serait mieux encore de la ramener à un niveau proportionné aux capacités d’intégration ou d’assimilation de la France.

    Mais ceci est une autre histoire…

    Yves-Marie Laulan Polemia
    Colloque de l’Institut de géopolitique des populations
    16/02/2012

  • Les vrais chiffres du chômage : 9 millions de demandeurs d’emplois

    Il y a les chiffres officiels (les fameuses catégories A) et puis ceux que l’on ne comptabilise pas… les chômeurs invisibles !

  • Russie : l’immigration illégale durement réprimée

     

    Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a signé une loi durcissant les sanctions pour les organisateurs de l’immigration illégale, révèle jeudi le site internet officiel du Kremlin.

    L’organisation de l’entrée illégale dans le pays ou du séjour des citoyens étrangers ou des personnes sans nationalité est désormais punie de 300.000 roubles (7.500 euros) d’amende, contre 200.000 roubles (5.000 euros) par le passé. Par ailleurs, la durée maximale du travail obligatoire passe de 360 à 420 heures, des travaux correctifs d’un à deux ans, et des travaux forcées de deux à trois ans. Enfin une nouvelle loi indique que l’aide à l’immigration illégale est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans maximum, et de 7 ans si la finalité criminelle est constatée.

    En Russie le laxisme n’est pas de mise. On ne se contente pas de pérorer dans les médias, on agit. Il est vrai qu’en France, on ne risque pas d’agir dans ce domaine, puisque François Le Normal est un président immigrationiste, élu en partie grâce aux voix des immigrés.

    Source : RIA Novosti

  • Coûts et abus de l'aide médicale d'État arch 2009

    L'Aide médicale d'État autorise les immigrés clandestins à se faire soigner en France gratuitement, sans risquer aucun contrôle de leur situation. Le système est si confortable que les Français aimeraient être aussi bien traités.

    Soigner un malade, fut-il immigré clandestin, c'est-à-dire un étranger entré (et installé) illégalement sur le territoire français, est, sans doute aucun, un devoir non seulement de charité, mais encore de simple humanité. L'Église défend l'une et l'autre raison. Mais si la protection sociale ainsi offerte - gratuitement - devient un automatisme, voire une combine, elle peut, en étant donnée au premier venu, et notamment à celui de l'extérieur, vicier tout un système, les coûts dépassant rapidement le financement qui est celui de notre Sécurité sociale.
    Le signe emblématique de cet état de fait s'appelle l'aide médicale d'État (AME), qui a été mise en place, à compter du 1er janvier 2000, par Bernard Kouchner et Martine Aubry, en remplacement de l'aide médicale gratuite destinée aux sans-papiers, et qui était régie par les départements. Gérée par la Direction générale des affaires sociales, en accord avec la Caisse nationale d'assurance maladie, l'AME prend en charge, depuis cette date, les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France.
    Plus précisément, cette aide donne droit à la prise en charge à 100 % (avec dispense d'avance des frais), aux soins médicaux et aux prescriptions médicales, que ce soit chez le médecin ou à l'hôpital, dans la limite des tarifs conventionnels ; mais également au forfait journalier en cas d'hospitalisation. La grossesse et les soins aux enfants font évidemment partie des "pathologies" prises en charge - de même que l'interruption volontaire de grossesse, c'est-à-dire l'avortement. En conséquence, les sommes énormes allouées à cette aide médicale aux clandestins sert aussi la culture de mort !

    Justifier de son identité sans papiers...
    Les conditions que doit remplir le bénéficiaire de l'AME sont simples: résider en France depuis plus de trois mois, sur présentation mensuelle d'un justificatif de présence (inscription scolaire ou facture d'hôtel, carte d'abonnement RATP, voire visa... expiré); et disposer de ressources inférieures au plafond fixé pour la CMU complémentaire (621 € mensuels pour une personne, 1 800 € pour six personnes, en métropole, au 1er juillet 2008). La demande, enfin, doit être renouvelée chaque année. En outre, cette aide peut être attribuée, sur décision du ministre chargé de l'action sociale, à certaines personnes de passage en France. Quant aux clandestins qui ne peuvent pas justifier d'une présence de plus de trois mois, ils peuvent néanmoins bénéficier d'une prise en charge des soins d'urgence. L'étranger qui en fait la demande doit justifier de son identité - pour un clandestin, supposé "sans-papiers", la chose peut ne pas manquer de sel... Pour ce faire, l'intéressé peut présenter une carte d'identité, un permis de séjour périmé, ou tout autre document « de nature à attester l'identité du demandeur et celle des personnes à sa charge », telle une carte d'étudiant, ou l'« attestation d'une association reconnue ou d'un professionnel de santé prouvant la bonne foi du demandeur en cas d'impossibilité de produire un document probant ».
    Qu'il s'agisse des ressources ou des justificatifs, on peut s'interroger sur la réalité (ou la véracité) des documents fournis. Qu'en est-il, en effet, du calcul de ressources pour des gens dont le travail au noir est officiellement reconnu, dans la plupart des cas, comme le principal revenu ? De même, si une carte d'identité bénéficie aujourd'hui de moyens de contrôle, il n'en est pas de même pour une carte d'étudiant, ou tout autre attestation. Encore ces justificatifs - selon un rapport publié en 2003 par l'Inspection générale des Affaires Sociales, qui comptabilisait pour cette année-là quelque 170 000 bénéficiaires - sont-ils susceptibles d'être remplacés par une déclaration sur l'honneur. Dans la capitale, 40 % des attestations de résidence et 99 % des justificatifs de ressources seraient ainsi suppléés. On comprend qu'il ne soit guère difficile pour un clandestin de bénéficier de cette AME puisque, en définitive, il n'est besoin ni de papiers, ni de ressources déclarées ; et qu'en pratique, il soit aussi aisé de passer la frontière et de fournir facilement ces attestations, pour se faire soigner aux frais de la France lorsque l'on est atteint d'une maladie lourde. Certains petits malins bien Français tentent même de se faire passer pour clandestins afin de bénéficier de l'AME, plus intéressante que la CMU !
    Point n'est besoin de grands discours pour comprendre les abus que favorise ce système d'aide. En 2006, la dotation officielle au titre de l'AME était de 233,5 millions €. (Sans parler des 8,5 milliards au total de surcoût que représente l'immigration pour la protection sociale, selon les calculs du professeur Jacques Bichot). Une somme largement insuffisante, puisque la dette de l'Etat fin 2005, soit après cinq ans d'AME, dépassait les 400 millions. De ce fait, l'AME est devenue la part la plus importante des systèmes complémentaires aux services généraux de l'assurance maladie (les deux autres étant l'accès à la protection maladie complémentaire et le fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante). L'an dernier, elle représentait 58,6 % de cette complémentarité ; cette année, elle s'est hissée à 80,5 % !
    Olivier Figueras monde & vie - 20 septembre 2008

    Migrations familiales
    L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a rendu, le 10 septembre dernier, son rapport annuel sur les « Perspectives des migrations internationales ». Il n'y est, bien sûr, question que d'immigration légale. Mais la tactique du regroupement familial favorise l'entrée aussi bien d'étrangers en règle que de clandestins. L'OCDE note qu'en France, 2006 a été une année de stabilisation avec quelque 135 000 titres de séjour accordés. Mais il y a eu, dans ce cadre général, une forte augmentation (60 %)de migrations familiales. Or, la nouvelle loi relative à la maîtrise de l'immigration, entrée en vigueur le 20 novembre 2007, stipule que ce regroupement familial des étrangers demandeurs doit être soumis à un test évaluant leur connaissance de la langue française et des valeurs de la République. A en juger par l'actualité récente, il n'apparaît pas que ce contrôle soit toujours très suivi ...

  • Occupation illégale d’une maternité désaffectée en toute impunité

    Une maternité désaffectée du XIIe arrondissement de Paris a été "réquisitionnée" de dimanche à mercredi par Droit au logement (DAL) et Jeudi Noir pour "accélérer le processus" de réquisitions lancé par la ministre du Logement Cécile Duflot, selon les deux associations.
    Mercredi vers 20H30, les manifestants quittaient les lieux après avoir obtenu satisfaction de leurs revendications, a indiqué à l'AFP le porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud.
    Peu avant, le ministère du Logement avait annoncé à l'AFP avoir "ajouté la clinique à la liste des réquisitions en cours" de logements vides, ainsi que le demandaient les militants et la maire PS du XIIe, Michèle Blumenthal.
    "C'est ce qu'on voulait. On suspend l'occupation", a déclaré M. Eyraud, jugeant "essentiel que l'immeuble, manifestement abandonné par son propriétaire, soit réquisitionné".
    De source policière, une cinquantaine de personnes se trouvaient dans le bâtiment, notamment les membres de douze familles. La police n'est pas intervenue.
    Une banderole jaune avec le logo du DAL avait été accrochée sur la façade avec les mots "Des logements, pas des hôtels".
    Le bâtiment de cinq niveaux compte une quarantaine de chambres, a précisé M. Eyraud. Selon les informations fournies par le cadastre, a dit le porte-parole du DAL, cette maternité désaffectée depuis "quelques années appartient à différentes sociétés du groupe BNP Paribas".
    Cette "réquisition citoyenne" (Ndlr.FPI-Le Gaulois. Traduisez «occupation illégale») visait, selon le DAL, à "accélérer le processus" de réquisitions, annoncé à l'automne par Cécile Duflot mais peinant à se concrétiser en raison d'une procédure longue et complexe.
    Au cabinet de la ministre, on indique avoir "lancé les premières procédures de réquisition d'un certain nombre d'immeubles vides, qui seront menées à terme dans les délais prévus (...) pour que dès la fin de la trêve hivernale (le 31 mars), on puisse utiliser des immeubles vides".
    "On est dans les temps, ça donnera des résultats au printemps", selon la même source, qui rappelle qu'entretemps, des bâtiments publics sont déjà utilisés pour le logement d'urgence, permettant ainsi de répondre à 100% des demandes adressées au Samusocial.
    Pour la maire du XIIe Michèle Blumenthal, "si le recours à des occupations illégales ou des squats ne peut constituer une méthode acceptable, l'enjeu que représente l'hébergement de centaines de familles aujourd'hui en grande précarité appelle une réponse ambitieuse et déterminée de la part des pouvoirs publics".

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Des clandestins occupent la mairie de Lille

    Une cinquantaine de clandestins hors-la-loi a occupé hier la mairie de Lille pour réclamer la prise en compte, par la préfecture du Nord, de leur grève de la faim. Le groupe est resté environ deux heures dans le hall de l’hôtel de ville, provoquant la fermeture exceptionnelle des services administratifs. Pendant ce temps, à l’extérieur de la mairie, une vingtaine de clandestins ont manifesté, scandant entre autres slogans : « Martine, faut-il crever pour avoir des papiers ? » ou « Martine complice« . Ils ont exigé d’être reçus par la préfecture : résultat, le premier adjoint de la mairie de Lille, Pierre de Saintignon, a reçu une délégation pendant près d’une heure.

    Parallèlement, à Paris, des manifestants solidaires des sans-papiers lillois se sont rassemblés dans la cour du siège du parti socialiste. Résultat,  le cabinet du premier secrétaire, Harlem Désir, a reçu également leur délégation, indiquant que « les situations individuelles seront étudiées par le ministère de l’Intérieur« .

    Donc pour résumer, des hors-la-loi, arrivés clandestinement sur le territoire français, n’ont aucune crainte de se manifester, visages découverts, dans les locaux mêmes des institutions de l’État, sans être inquiétés, et mieux encore, en ayant l’audace d’exprimer des revendications afin que la loi s’ajuste à leurs situations particulières. Et à Paris, on ose également tenir publiquement une manifestation de soutien à des délinquants qui ont violé la loi. Dans la vraie vie, lorsque l’on viole la loi ou que l’on soutient une violation de la loi, on est inquiété par la justice. Ici, les mêmes sont reçus par les autorités. Allez comprendre. En tout cas, que Manuel Valls ne vienne pas nous dire après cela qu’il lutte avec ardeur contre l’immigration clandestine…

    http://www.contre-info.com/

  • Silence ! En France on étouffe les libertés

    Les gouvernants français aiment à se poser en défenseurs des libertés. Mais ils multiplient les textes et les pratiques liberticides. Explications.

    LOPPSI : la prison pour les opposants aux maires

    Votée en 2011, la LOPPSI est une loi censée améliorer la sécurité des Français. Mais au hasard d’un article elle protège les maires des contestations bon enfant. Interrompre un conseil municipal, fût-ce quelques secondes, est désormais un délit passible de lourdes peines d’amende, de la déchéance des droits civiques et de la prison. Les Identitaires angevins en ont fait l’expérience. Pour s’être introduits en avril dernier au conseil municipal d’Angers pour protester contre un projet de construction de mosquée, ils ont subi les foudres de la police et de la justice : écoutes téléphoniques, gardes à vue, mises en examen et condamnations. On objectera qu’ils ont eu tort d’agir ainsi mais comment se faire entendre contre un projet contesté quand l’opposition officielle au maire n’ose rien dire ? C’est précisément parce qu’il n’y a plus de pluralisme dans les assemblées que les citoyens sont contraints de trouver des moyens de se faire entendre. Un chahut n’est pas un crime ! Le procureur l’a d’ailleurs admis tout en précisant que c’est à cause de l’objet de la manifestation qu’il avait poursuivi les auteurs. Il s’agit donc bien là de justice politique.

    Loi sur le « génocide arménien » : la prison pour délit d’opinion historique

    Après la loi Pleven (prison pour délit d’opinion sociologique) voici une extension des lois mémorielles (prison pour délit d’opinion historique). Après la loi Gayssot sur la « Shoah » et la loi Taubira (sur la « Traite atlantique »), voici la loi Boyer sur le « génocide arménien ». Certains événements deviennent ainsi protégés par une vérité officielle. Une atteinte aux libertés en même temps qu’une formidable régression civilisationnelle : car dans la tradition européenne, ne peut être dit vrai que ce qui est librement réfutable.

    Un universitaire censuré à la télévision

    La direction d’Itélé a censuré, en décembre dernier, un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne Ménard sans interdit. Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai Décolonisez l’Afrique. L’émission a été enregistrée puis déprogrammée. C’est le fond des propos de Bernard Lugan qui a été censuré. Il est interdit de dire sur une télévision française que « Les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire », que « la repentance européenne + la victimisation africaine débouchent sur une Afrique immobile » ou que « l’ingérence humanitaire est un impérialisme hypocrite » et que « le Printemps arabe fut un miroir aux alouettes ». Il est vrai que Bernard Lugan fut l’un des rares analystes à avoir douté que le « Printemps arabe » donnerait naissance à des démocraties à l’anglaise… Impardonnable ! http://www.polemia.com/article.php?id=4408

    ACTA, le traité liberticide contre Internet

    L’Accord commercial anti-contrefaçon est un traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle et les infractions au droit d’auteur sur Internet. Cet accord négocié par l’Union européenne vise à mettre en place un système de contrôle systématique de l'Internet en obligeant les fournisseurs d'accès à surveiller les paquets de connexions. Il devient alors extrêmement facile d'appliquer une censure non plus sur des contenus protégés, mais sur des idées indésirables. Et il s’agirait là d’une censure privée mise en œuvre par de puissants intérêts commerciaux ou idéologiques.

    Persécutions policières et judiciaires contre François Desouche

    François Desouche est le navire amiral de la réinfosphère sur Internet. Ce blog reçoit près de 100.000 visiteurs par jour. Mais François Desouche est dans l’œil du cyclone. Le lobby antiraciste a sorti l’artillerie lourde contre lui. Des poursuites ont été engagées par Arezki Dahmani, un militant antiraciste mis en cause dans diverses escroqueries, et par France Terre d’asile, une association immigrationniste subventionnée. Une police et une justice zélées ont prononcé deux mises en examen d’un internaute arbitrairement mis en cause.

    Pour Pierre Sautarel, le but est clair, je cite : « On veut l’étouffer financièrement et psychologiquement sous une accumulation de procédures diverses et variées tout en essayant de compliquer [ses] relations avec [ses] proches ». « Chacun doit savoir que le maintien en ligne du blog se fait au prix de gros ennuis et de graves pressions policières et judiciaires. »
    http://www.fdesouche.com/275796-fdesouche-com-persecute-interview-exclusive-de-pierre-sautarel

    Tentatives de trucage de l’élection présidentielle ?

    Chacun est libre de son appréciation sur l’histoire du Front national et le positionnement de Marine Le Pen. Mais enfin les questions qu’elle pose (sur l’euro, sur le protectionnisme, sur l’école républicaine, sur l’immigration) correspondent à de vrais enjeux et le courant dont elle se trouve la porte-parole représente de l’ordre de 20% des électeurs français. Dans ces conditions on ne peut être qu’éberlué de la manœuvre à la fois politique et médiatique qui cherche à la priver des parrainages nécessaires à sa présence à l’élection présidentielle. Au-delà de l’attitude des médias qui ont joué leur partition naturelle – léchage hier, lâchage aujourd’hui (en attendant le lynchage si les signatures de maires venaient à manquer) –, c’est la question du pluralisme politique qui est posée. Certes, les Français pourraient choisir entre M. Sarkozy et M. Hollande. Le problème, c’est qu’ils sont d’accord sur à peu près tout… et que leurs amis s’entendent fort bien quand il s’agit d’attenter à nos libertés.

     Polémia
    14/02/2012

  • Désinformation sur les entrées d'immigrés : Polémia fait le point

    Pour l’oligarque Philippe Manière, « la France a un flux migratoire extrêmement ténu ». Pour le consultant Jean-Paul Gourévitch, « la population d’origine étrangère résidant en France s’accroît au rythme de 0,15% par an » (soit environ 100.000 par an). Ces affirmations sont fausses. Elles minorent gravement la réalité. Jean-Yves Le Gallou en apporte la démonstration.
    Polémia.

    1-Ceux qui minorent les flux migratoires ont une excuse : ils s’appuient sur une lecture rapide de certains chiffres de l’INSEE. Cet organisme évalue effectivement « le solde migratoire » à 77.000 en 2011 (entrées nettes d’étrangers corrigées par le flux net de Français partant ou revenant de l’étranger).

    Mais quand on utilise des statistiques, il faut faire attention aux… astérisques : l’INSEE précise ainsi qu’il s’agit de « données provisoires », appelées, donc, à être corrigées et qui ont été corrigées par le passé. C’est ainsi que de 1999 à 2005 l’INSEE a fait varier son estimation du solde migratoire annuel entre 62.500 et 92.192 avant de procéder quelques années plus tard à un « ajustement ». En bref, de 1999 à 2005, selon les chiffres définitifs de l’INSEE la population française a crû de 3.062.000 habitants : 1.784.000 étant dû au solde naturel, le reste se partageant entre un solde migratoire de 617.000 et un « ajustement » de 661.000. Qu’en termes pudiques ces choses-là sont dites : le solde naturel (naissances moins décès) étant connu, « l’ajustement » n’est rien de plus que le nom en novlangue du solde migratoire. Ainsi, de 1999 à 2005 l’INSEE a affiché un solde migratoire annuel moyen de 88.000 avant de le réviser en catimini à la hausse et de le porter à 182.000 soit un doublement.

    SOURCE : Bilan démographique 2011

    2-Le plus étrange est que l’INSEE affiche à nouveau, à partir de 2006, un solde migratoire moyen modeste à hauteur de 76.000 seulement. Par quel miracle le solde migratoire aurait-il pu diminuer de moitié de 2006 à 2011 par rapport à la période 1999/2005, alors même que la délivrance des titres de séjour est restée stable, que le nombre des demandeurs d’asile a fortement progressé et que chaque année les clandestins bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat augmente de 15% par an ? Gageons qu’il n’y a pas de « miracle » et qu’il suffit d’attendre le prochain « ajustement » de l’INSEE.

    3-Pour se faire une opinion juste de l’évolution des entrées d’étrangers et de la progression de la population d’origine étrangère nous nous proposons d’analyser l’évolution sur 10 ans du « stock » de populations étrangères et des différents flux d’entrées et de sorties qui l’affectent. Selon les recensements partiels de l’INSEE (Chirac et Jospin ont supprimé les recensements généraux), il y avait 3.771.000 étrangers en France en 2009 au lieu de 3.338.000 en 1999, soit 443.000 de plus en 10 ans, soit 44.000 de plus par an. Dans le même temps, de 1999 à 2009, 1.427.000 étrangers ont acquis la nationalité française et disparu des statistiques comme étrangers. Toujours durant la même période (31 décembre 1999 au 31 décembre 2009), 236.000 étrangers sont décédés (environ 4% du total des décès). Le nombre des étrangers nouveaux s’élève donc à 443.000 + 1.427.000 + 236.000 soit 2.160.000, soit 216.000 par an, soit 0,325% de la population, plus du double de l’estimation de Jean-Paul Gourévitch.

    SOURCES :
    Population étrangère et immigrée
    Accès à la nationalité française
    Décès par sexe et nationalité (voir dans le 2e § du texte le renvoi à  « tableau 66 France »)

    4-Cette augmentation du nombre des étrangers supplémentaires a deux causes : les naissances et le solde des entrées. Durant cette même période 563.000 enfants sont nés étrangers de deux parents étrangers, soit 56.000 par an (les enfants nés d’un parent étranger et d’un parent français sont réputés français). Par soustraction, cela signifie qu’il est entré, de 1999 à 2009, 1.597.000 étrangers supplémentaires durant la même période, soit 160.000 par an, soit 0,025% de la population. Ce chiffre doit évidemment être considéré comme un minimum : il suppose que le recensement de 2009 ait été correctement effectué et extrapolé, ce qui est douteux. Quoi qu’il en soit, ce chiffre est proche de celui de 200.000 que nous avions avancé, à partir des déclarations d’entrées, lors du dernier colloque de l’Institut de géopolitique des populations.

    Le grand remplacement de population

    5-Ces chiffres arides ne donnent qu’une idée incomplète du grand remplacement de population en cours. Ainsi, plus du tiers des décès d’étrangers concerne encore des Portugais ou des Espagnols. A contrario, les naissances d’un ou deux parents étrangers concernent à 90% des ressortissants hors Union européenne.

    Les statistiques de naissances 2011 de l’INSEE, selon le pays de naissance des parents, sont, elles aussi, éclairantes : sur 823.000 naissances, 604.000 proviennent de deux parents nés en France (Français de souche, Domiens, ou immigrés de deuxième ou de troisième génération) soit 75%. Pour le quart des naissances, les deux parents ou l’un des deux est né à l’étranger : pour 191.000, soit 87%, de ces 219.000 naissances, l’un des deux parents ou les deux parents sont nés hors Union européenne. L’évolution du nombre des naissances de 1998 à 2011 est aussi éclairante : lorsque les deux parents sont nés en France, le nombre des naissances augmente de 2%, lorsque l’un des deux est né en France de 13%, lorsque les deux sont nés à l’étranger de 38%.

    SOURCE : Naissances selon la nationalité des parents http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02233

    L’analyse de l’indice conjoncturel de fécondité pour l’année 2008 complète ce tableau : le taux moyen de 2,01 par mère est très fortement contrasté : il s’élève à 3,99 pour les femmes étrangères hors Union européenne. Voilà des données à garder en tête quand le gouvernement, l’INSEE, l’INED et les médias se féliciteront des « bons chiffres » de la « natalité française » pour 2012 (cela ne saurait tarder !).

    SOURCE : Bilan démographique 2011 / La Fécondité reste élevée http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1385/ip1385.pdf

    La minoration des chiffres par précaution

    Dans la dernière monographie (novembre 2012) de Contribuables associés sur « L’immigration en France, dépenses, recettes, investissements, rentabilité », Jean-Paul Gourévitch réévalue à la baisse – à 17 milliards au lieu de 36 milliards dans sa première étude – le coût de l’immigration. L’étude est intéressante et paraît bien documentée. Son résultat est néanmoins surprenant : en décalage avec les études antérieures de son auteur et les travaux de l’Institut de géopolitique des populations. Polémia va examiner cette étude. D’ores et déjà, il apparaît que sur un point crucial – le nombre d’entrées annuelles d’immigrés – l’étude sous-estime manifestement la réalité comme nous l’avons démontré ci-dessus. Or le coût marginal (en investissement et en charges sociales d’un étranger supplémentaire) est élevé. Les nouveaux chiffres de Jean-Paul Gourévitch sont donc probablement sous-évalués. Dans un domaine où la pression du politiquement correcte est puissante on ne peut exclure l’hypothèse d’une minoration par précaution.

    En vérité, là où les statisticiens s’effraient des chiffres qu’ils découvrent, ce sont les écrivains qui aident le mieux à prendre conscience de la réalité. Millet ou Camus nous éclairent davantage que l’INSEE, ou l’INED. Mais cela n’interdit pas de corriger les désinformations. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage !

    Jean-Yves Le Gallou http://www.polemia.com
    2/01/2013

  • Alain Soral et Oscar Freysinger VS l'ignorance des gauchos

  • Rompre avec l'antiracisme, le « communisme du XXIe siècle

    « Gouverner, c'est prévoir ».
    Les gouvernants d'hier qui se sont succédé depuis plus de trente ans n'ont pas prévu les conséquences de la poursuite continue d'une immigration non européenne, de l'échec inéluctable de l'intégration de populations de plus en plus nombreuses, venues de plus en plus loin ; ils n'ont pas davantage prévu les effets des déséquilibres démographiques et sociaux qui en ont résulté ; ils n'ont pas vu, non plus, les dangers de la multiplication des zones de non-droit et du développement d'une économie de rente dans les banlieues immigrées. Les émeutes du ramadan 2005 sont la conséquence de cet aveuglement ; mais elles ne sont que le premier soubresaut des conflits à venir.
    Les gouvernants d'aujourd'hui peinent à voir que l'immigration noire africaine dont le flux s'intensifie risque de créer dans l'avenir des problèmes encore plus graves que ceux déjà observés. Ils ne veulent pas davantage accepter l'idée que l'installation de l'islam dans les structures nationales et locales de la République débouchera sur des revendications sans cesse croissantes d'adaptation des lois et des coutumes françaises. Ils ne prévoient pas davantage la menace que fait peser sur la sécurité – des aéroports, des centres d'affaires, des centres commerciaux, des grandes surfaces – le fait de la sous-traiter à des sociétés qui ont souvent partie liée avec les bandes des cités.
    Les gouvernants croient conjurer le mauvais sort en focalisant la perception des risques sur le danger terroriste, qui ne peut venir que d'une minorité qu'ils pensent pouvoir isoler du reste de la population. Ils se trompent : le danger terroriste est sans doute le plus spectaculaire que fait courir à la France l'islam militant mais il n'est pas le seul et il n'est peut-être pas le plus grave.
    Un autre danger infiniment plus profond et plus diffus existe : celui du séparatisme intérieur.
    Séparatisme territorial de basse intensité qui conduit des pans entiers du territoire à échapper à la loi commune.
    Séparatisme territorial de haute intensité qui pourrait déboucher sur des revendications politiques visant à donner des lois différentes aux communes et aux départements où les populations issues de l'immigration sont en passe de devenir majoritaires : ainsi l'hypothèse d'une République islamique de Seine-Saint-Denis pourrait passer pour fantaisiste si elle n'était inscrite dans les courbes démographiques ; et le cahier des revendications de ceux qui s'appellent « les indigènes (sic) de la République » est déjà prêt.
    Ce séparatisme territorial pourrait s'appuyer sur un séparatisme social : la révolte des damnés des sous-sols ; ceux qui assurent aujourd'hui – dans ces lieux modernes et vulnérables que sont les aéroports et les centres d'affaires – la sécurité, la propreté et la logistique ; ces travailleurs-là proviennent généralement de populations issues de l'immigration et bien souvent sont dirigés par des cadres islamiques.
    Bien sûr, le pire n'est pas certain, mais il est possible, et il est singulier, que le seul domaine dans lequel le principe de précaution ne soit pas appliqué soit celui des politiques d'immigration.
    Il y a à cela, comme à l'aveuglement des gouvernants, une raison de fond justement dénoncée dans un moment de lucidité par Alain Finkielkraut : « L'antiracisme est le communisme du XXIe siècle » et il fonctionne à la perfection comme idéologie aussi totalitaire qu'incapacitante.
    En ce sens, il ne peut y avoir de vrais changements dans la conduite des politiques nationales et européennes sans rupture avec les paradigmes dominants.
    1. Reconnaître les différences et affirmer son identité
    Le capitalisme partage avec le socialisme l'idée que les hommes se réduisent à des consommateurs et des producteurs ; ce qui conduit à sous-estimer, voire à nier, les différences de mentalités liées à la diversité des origines et des appartenances civilisationnelles ; en ce sens, croire que les populations musulmanes ont vocation à penser et à agir comme les Occidentaux est une erreur ; tout comme celle qui consiste à nier les valeurs particulières de nos racines européennes et chrétiennes.
    2. Refuser la culpabilité et assumer la fierté d'être soi-même
    La culpabilisation assourdissante de la France et de l'Europe est à la fois injustifiée et incapacitante ; les Français doivent se réapproprier leur histoire – qui leur est aujourd'hui volée – et ne pas se laisser imposer la seule mémoire culpabilisante des minorités ethniques ou religieuses.
    3. Respecter les libertés individuelles mais aussi réaffirmer la souveraineté nationale
    La politique de l'immigration est aujourd'hui abordée sous le seul angle des droits (qui vont bien au-delà des libertés) individuels : droit au séjour, droit aux aides sociales, droit aux soins, droit au logement ; et ce au détriment de la souveraineté nationale qui doit fixer les règles collectives : droit d'entrée et de rester ou non sur le sol national. Un rééquilibrage est manifestement nécessaire.
    Cela suppose évidemment une rupture claire avec l'idéologie « antiraciste » qui nie les différences tout en rendant impossible l'exercice collectif de la souveraineté nationale.
    Jean-Yves Ménébrez
    © Polémia
    05/03/06