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insécurité - Page 687

  • Accusations de viols: l’islamiste Tariq Ramadan déféré au parquet de Paris en vue d’une mise en examen

    L’islamiste Tariq Ramadan, accusé de viols, a été déféré au parquet de Paris dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 février en vue d’une mise en examen.

    Avant son transfert dans la nuit au palais de justice de Paris, le prédicateur musulman a été confronté jeudi, pendant plus de trois heures, à l’une des plaignantes. Cette femme l’accuse de viol dans un hôtel à Lyon en 2009.

    Au terme de cette confrontation, Tariq Ramadan, qui nie les faits, a refusé de signer le procès-verbal.

    Le 31 janvier, Libération titrait : “Tariq Ramadan : un leadership irrémédiablement compromis” et mettait en avant les conséquences de cette affaire au sein des milieux islamistes.

    Dans les réseaux fréristes qui le conviaient très régulièrement en France, l’effet a été dévastateur. C’est même un coup très dur pour Musulmans de France (l’ex-UOIF, la branche française de la confrérie). Murée dans un silence total, l’organisation, selon des sources internes, est accablée. «Ramadan était le pivot central de leur grand rassemblement annuel au Bourget», explique Haoues Seniguer. Mais pas seulement. «Tariq était une sorte de modèle, reconnaît l’un des dirigeants de Musulmans de France. Nous devons réfléchir à notre discours vis-à-vis de nos jeunes.» L’ex-UOIF a été beaucoup sollicitée, à l’automne, par son réseau local, des associations et des lieux de culte (environ 200) qui se situent dans son orbite, tous ébranlés par les révélations.

    https://fr.novopress.info/

  • Calais : nouvelle guerrilla - Journal du Vendredi 2 février 2018

  • MAISON SQUATTÉE : MIEUX VAUT S’APPELER YOUCEF QU’ODETTE !

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    Un vieux monsieur, sa maison squattée, occupants sommés de déguerpir, maison récupérée : une fois n’est pas coutume, voilà une affaire rondement menée grâce à un robuste sentiment de solidarité !

    Début décembre, monsieur Y apprend par la police que seize Roms se sont emparés de sa maison, à Garches-lès-Gonesse, inoccupée depuis plusieurs années. Arrivé sur place, constatant les faits, il leur ordonne de « dégager ». Les indélicats lui rient au nez et brandissent un « reçu de livraison de pizza » datant de plus de 48 heures. Reçu valant « attestation » de présence, avec l’attestation fournie par un militant des Droits de l’homme, qui fait office, en quelque sorte et le temps qu’une procédure d’expulsion arrive à son dénouement, de titre de propriété ! C’est la fumeuse loi des 48 h, bien connue des squatteurs et des associations gauchistes telles que le DAL (Droit au logement) puisque, passé ce délai, le malheureux propriétaire n’a plus d’autre recours que de faire valoir ses droits auprès du tribunal.

    Fin janvier, l’homme de 76 ans raconte ses déboires au Parisien, qui publie l’article le 29. Et, ô miracle, le lendemain, les seize Roms avaient déguerpi sans (presque) demander leur reste ! Grâce à qui ? À Bassem Braiki, un internaute scandalisé par la situation, vivant à Vénissieux (69), qui a encouragé les « jeunes » des cités de Garches à aller ficher dehors le groupe de Roms. « Sortez, là ! Allez, (vous avez) deux minutes, deux minutes ! » Formidable solidarité nationale comme on aimerait la voir se traduire plus souvent, sans usage de violence, en plus, ce qui n’est pas tellement courant chez ce genre de galopins en virée. Sauf que…

    Sauf que tout le monde n’a pas la chance de s’appeler Youcef.

    Sauf que jamais ces « jeunes » n’ont manifesté la moindre solidarité pour des « Céfrans » dépossédés. Pas de Bassem Braiki ni pour une Odette ou une Maryvonne (84 et 83 ans) ni tous les autres. Une solidarité toute sélective de la part de cette population des cités.

    Une solidarité de communauté qui, dans un pays normal, devrait donner à tous les défenseurs des Chances pour la France l’occasion de réfléchir, enfin, sur le sentiment d’appartenance chevillé au corps qui règne dans ces cités. Sur le camp qu’elles choisiront en cas de conflit majeur.

    Sauf que le renoncement si rapide des Roms à s’incruster dans la maison en dit long, aussi, sur la capacité à impressionner, à terrifier de ces jeunes déboulant en bande bien unie là où des Français de souche doivent respecter cette inique loi DALO (droit au logement opposable) qui les spolie. Et contre laquelle, si eux cherchaient à récupérer leur bien par la force, en vertu de l’article 226-4 du Code pénal, ils encourraient jusqu’à un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende…

    Youcef, qui se dit « assez ému » et remercie [Bassem] « d’avoir organisé cette descente-là », a donc récupéré sa maison. Tant mieux pour lui.

    D’un côté, des Français puissamment unis par leur origine et leur religion, de l’autre, des Français individualistes, désunis par la puissante idéologie islamo-gauchiste responsable de la destruction du sentiment patriotique. Et on s’étonne du pessimisme des Français sur leur avenir ?

    http://www.bvoltaire.fr/maison-squattee-mieux-vaut-sappeler-youcef-quodette/

  • Viens voir les comédiens…

    Le bilan du ministère de l’Intérieur publié hier, recensant tous les actes racistes commis l’année dernière fait état d’une forte décrue en 2017 sur notre territoire : -34,5% ( 121 faits) pour les actes anti-musulmans, -14,8%, ( 518 faits) pour les les actes racistes (hors actes anti-juifs et anti-musulmans comptabilisés à part), – 7,2% ( 311 faits) pour les actes anti-juifs regroupés sous le vocable d’actes antisémites. Dans son communiqué le ministère précise cependant que « Cette baisse globale ne doit cependant pas masquer l’augmentation des faits (…) d’actions violentes, dirigées contre les musulmans (de 67 à 72) et contre les juifs (77 à 97). » «Toutes ces actions constituent de véritables insultes à la République, qu’il nous faut sanctionner et continuer de combattre sans relâche», est-il rappelé. Quand bien même  ces violences là sont bien évidemment condamnables,  elles restent  très marginales au regard des violences ordinaires, parfois (si ce n’est souvent) motivées clairement par un ressentiment ou un racisme  anti de souche, subies par tous les autres Français et qui elles ne sont pas comptabilisées ici… Ce sont  d’ailleurs les sépultures et les édifices religieux chrétiens, certes les plus nombreux,  qui ont été victimes  très majoritairement de dégradations-profanations en 2017  (878 faits), même si une baisse est à constater par rapport à 2016 (-7,5%). Les atteintes aux tombes et lieux de culte mahométans diminuent  aussi (72 faits, -15% ), celles contre les  lieux juifs augmentent   de 22%, mais sont peu nombreuses (28 faits). Le ministère de l’Intérieur s’est félicité de cette baisse globale des atteintes aux édifices religieux et aux sépultures, une première depuis 2008 (-7,5% avec 978 faits recensés).  Si les sociétés multiculturelles sont par essence multiconflictuelles,  ce multiculturalisme qui n’est rien d’autre qu’un processus de  défrancisation,   nous est présenté comme l’horizon indépassable de nos sociétés avancées. Il  est cependant la marque de la trahison politique de nos élites au pouvoir 

    Dans un tribune  publiée sur le  site du Figaro, le chroniqueur littéraire au et essayiste Paul-François Paoli  s’arrête   brièvement sur la mise en examen du dissimulateur madré  Tariq Ramadan, pour mieux faire  le procès du  multiculturalisme , «un système où tous les référents religieux et culturels s’équivalent dans un espace prétendument commun. L’intégriste est totalitaire, il veut convertir son entourage non musulman à l’islam. Le multiculturaliste est libéral qui demande aux musulmans de vivre comme dans un pays musulman en respectant des procédures communes.» « Quand Jacques Attali affirme que la France est d’ores et déjà un pays musulman puisque des millions de musulmans y vivent, que dit-il d’autre? Pourquoi fermer les yeux? Le libéralisme qui promeut le marché et le Droit comme référents ultimes de nos sociétés d’individus est le cheval de Troie du multiculturalisme, ni plus ni moins. Le débat tabou sur le multiculturalisme n’a pas eu lieu en France, parce que nous sommes attachés à la doxa républicaine. Mais cette doxa, on le sait, vaut surtout pour les catholiques. C’est à eux que Mélenchon, Plenel et d’autres rappellent qu’il ne faut pas manifester leur foi dans l’espace public (…) . Les laïcards en France gonflent leurs muscles pour combattre une catholicité qu’ils aiment détester, mais ils sont pétris d’inhibition devant les barbus des cités.»

    «Pourquoi leur faire grief de ne pas s’acculturer à un pays qui ne sait plus se décliner autrement que sur le mode des «valeurs républicaines», notion floue dont n’usaient ni De Gaulle, ni Pompidou, ni GiscardMacron n’a-t-il pas contesté la notion même de «culture française»? (…)  les Français devraient s’interroger sur la responsabilité de ceux qu’ils élisent depuis des annéesN’est-ce pas Chirac qui affirmait que les racines de l’Europe étaient musulmanes? N’est-ce pas Macron qui soutient que l’islam est un monothéisme tout ce qu’il y a de plus pacifique? N’est-ce pas Hollande qui postule que la France est une idée – ce qui suppose que les Français qui ne partagent pas son idée sont des étrangers en France? »

    Ajoutons  qu’à cette vision d’une France désincarnée, privée  de réalité  charnelle, car  réduite à une  idée , c’est-à-dire   à  une abstraction,  point de vue que  M. Hollande  partage en effet avec  la gauche et la droite libéralo-progressistes,  s’ajoute la grosse propagande visant à diaboliser les défenseurs d’une France enracinée et d’un peuple Français qui est ici chez lui et ne veut pas disparaître. Les procédés utilisés  sont d’ailleurs toujours les mêmes.  Nos amis de l’opposition nationale,  les Allemands  de l’AfD comme nos camarades Autrichiens  du FPÖ en font aussi (de nouveau)  l’expérience ces deniers jours  avec une recrudescence d’attaques politiques, émanant des  lobbies immigrationnistes et  antinationaux,  relayées par les médias contrôlés. Elles visent à leur refourguer  le mistigri  de l’antisémitisme, accusation on le sait particulièrement disqualifiante, paralysante, a fortiori Outre-Rhin, pour mieux faire peur dans les chaumières, faire diversion,  jeter l’opprobre sur ceux qui refusent un multiculturalisme qui se nourrit de la  submersion migratoire.

    Une immigration sauvage  dont nos peuples européens ne veulent pas  et dont les personnels pénitentiaires en France sont bien placés pour en mesurer  les conséquences et les ravages. Le site Russia Today se faisait l’écho d’une information rapportée par Le Canard Enchaîné hier  selon laquelle  « Emmanuel Macron se serait emporté devant ses proches au sujet de la crise des gardiens de prison. Selon lui, les syndicats ne tiennent rienFO pénitentiaire est noyauté par le FN, ce qui explique sa position jusqu’au-boutiste, aurait poursuivi le président de la République.»

    «Mais pour FO (contacté par RT) , ces accusations présumées sont dénuées de fondement. C’est ridicule voire risible. Chez nous, il n’y a aucune personne du FN, s’énerve Yoan Karar, secrétaire général adjoint du Syndicat national pénitentiaire Force ouvrière.  On ne sait pas de qui vient cette attaque, on le saura tôt au tard. Mais on a un peu l’impression que dès l’instant qu’on est contestataire, pour le gouvernement, on appartient au Front National. Mais comme par hasard, c’est une attaque qui arrive à un moment où un syndicat majoritaire a validé l’accord avec Nicole Belloubet alors que nous l’avons rejeté », explique M.  Karar. Ce dernier est peut-être au nombre des cadres syndicaux inquiets de  « la déferlante FN  (qui)  laisse les syndicats CGT, CFTC, FO désemparés » devant « l’audience grandissante des discours de Marine Le Pen auprès des salariés, y compris parmi leurs militants »,  comme l’indiquait  l’article paru  en  mars dernier sur Médiapart   sous les plumes conjointes de Rachida El Azzouzi, Mathilde Goanec et Dan Israel.

    Alors Bruno Gollnisch va se faire une joie  d’éclairer les  lanternes de MM. Macron et Karar. Il est bien évidemment statistiquement évident qu’il ya des  des adhérents de FO,  y compris  occupant des fonctions de représentation,   d’encadrement  au sein de ce syndicat,  qui sont aussi  des électeurs, des sympathisants, des adhérents du FN. Dans quelle proportion? Nous ne le dirons pas.  Les résultats du sondage Ifop, publié fin mai 2014,  indiquait que si  22 % des « salariés qui se disent proches de la CGT » avaient voté FN aux élections européennes, ce  pourcentage atteignait  33% chez les salariés « proches de FO » (loin devant le PS second avec 15% et le Front de Gauche 11%). La direction de Force Ouvrière en est tellement  consciente qu’elle ne s’était  pas associée par exemple à l’appel « vivre ensemble, travailler ensemble » (sic)  lancée en juin 2015 par la CGT, la  CFDT, l’UNSA, et Sud-Solidaires contre le Front National  « premier parti ouvrier de France. »

    « Nous préférons un combat utile, réel, à un peu d’agit-prop sur un sujet éminemment politique »  expliquait alors  le secrétaire national de FO Pascal PavageauUne manière de botter en touche notions-nous alors ,  qui  s’expliquait aussi  par la lecture d’une enquête de Harris Interactive pour l’Institut de l’entreprise. Celle-ci  indiquait  que les personnes se déclarant proches d’un syndicat ont plutôt moins tendance à voter FN que l’ensemble des Français : 18 %, contre 25 %, au premier tour des élections départementales de mars 2015.  Pour autant, ce sondage soulignait aussi que FO est  le syndicat qui abrite(rait), de très loin, le plus de sympathisants FN. 37% des personnes se disant proches de FO seraient ainsi « les plus susceptibles de voter FN ».«C’est du flan, du n’importe quoi !» avait clamé M. Pavageau, sur le même mode indigné que Yoan Karar cité plus haut.  Allez, mieux vaut sourire  de tous ces comédiens plus ou moins doués…

    https://gollnisch.com/2018/02/01/viens-voir-comediens/

  • Manifestations en Allemagne suite au meurtre d’une jeune fille par un immigré afghan

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    Dimanche dernier de nombreux manifestants ont protesté à Kandel en Allemagne, suite au meurtre d’une jeune fille fin décembre. Celle-ci avait été tuée par son ex petit ami, immigré illégal venant d’Afghanistan, apparemment lui aussi mineur. Suite à leur séparation celui-ci s’était montré menaçant envers la jeune fille au point que celle ci et sa famille en viennent à demander de l’aide à police locale. Cela n’a pas empêché l’adolescente de se faire poignarder deux semaines plus tard par l’afghan.

    Alors que des faits similaires agitent l’Allemagne depuis plusieurs mois, les allemands sont de plus en plus nombreux à enfin s’élever contre la politique migratoire insensée de leurs dirigeants.

    Le dernier accord en date pris par la chancelière avec ses prétendus opposants sociaux démocrates censé limiter le nombre de demandeurs d’asile à 220000 par an, ne les satisfera sans doute pas.

  • La Terreur intellectuelle et ses fils spirituels

    robespierre_executant_le_bourreau-627x1024.jpgLa sécurité selon l’adage bien connu étant la première des libertés, le souci de la paix civile doit être central dans un Etat digne de ce nom affirme Bruno Gollnisch. A cette aune le multiculturalisme qui découle de l’immigration torrentielle que nous subissons depuis plusieurs décennies a beaucoup contribué au développement d’une violence que tous nous compatriotes ressentent et dont beaucoup sont les victimes – y compris d’ailleurs des immigrés ou des Français d’origine étrangère. Les statistiques sont parfois contradictoires, mais personne ne peut nier que les Français  de confession, d’origine ou de culture juive ont été directement impactés, dans les zones les plus touchées par l’immigration afro-maghrébine, par une violence  et/ou un sentiment d’insécurité qui puisent  leur source dans l’importation sur notre sol du conflit israélo-palestinien. Les reportages ont été nombreux dans les médias mettant en lumière les agressions dans les banlieues  plurielles contre des familles du fait de leur judéité, et pointant le départ desdites familles si ce n’est  vers l’Etat hébreu,  du moins dans des  communes, des départements  moins métissés ou comptant déjà une forte communauté israélite structurée.  Une accélération du communautarisme sur une base ethno-culturelle  pour échapper aux « joies » du  vivre-ensemble en quelque sorte, phénomène qui se répand bien au-delà du cas des juifs de France, tel est le résultat de la politique des partis dits de gouvernement, communiant dans le même  universalisme républicain…

    Le retrait  finalement décidé du nom du publiciste, journaliste, écrivain,  penseur  et théoricien  de l’Action Française Charles Maurras (1868- 1952) du recueil 2018  des Commémorations du ministère  de la Culture,   peut-il se justifier du fait des propos et  écrits  antisémites de cet académicien Français,  au nom justement du maintien nécessaire  de la paix civile ?

    Nous le notions il y a peu à l’occasion de la décision prise, sous la pression, par les éditions Gallimard de renoncer  à  republier les pamphlets de Louis-Ferdinand  Céline, il est difficile d’imaginer que  les bas-de-plafond qui constituent les gros bataillons des racailles et autres  islamo-mafieux de « nos » banlieues se mettent à  la lecture des auteurs français  précités pour y trouver  d’hypothétiques justifications au  passage  à l’acte anti-juif.

    Le ministre de la culture Françoise Nyssen (co-fondatrice des Editions Actes Sud, maison  qui édita notamment l’excellent écrivain russe néo-poutinien Zakhar Prilépine )  avait confié à l’historien Olivier Dard (spécialiste de l’Action Française) la longue  notice consacrée à Maurras dans ce livre des Commémorations... qui a finalement été mis au pilon. Mme Nyssen a plié devant les exigences épuratrices de SOS racisme, de la Licra, du commissaire politique mélenchoniste Alexis Corbière et, sans surprise également,  du délicat Frédéric Potier, nouveau  Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme  et la haine anti-LGBT.  «Commémorer c’est rendre hommage. Maurras n’a pas sa place dans les commémorations nationales 2018», affirme-t-il. Le Figaro qui s’arrête sur cette polémique,  cite   Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory,  deux membres du Haut Comité   aux commémorations nationales chargé de sélectionner chaque année les personnalités et les événements dignes d’intérêt , qui font valoir en revanche « que s’il revient à l’Etat de fêter le souvenir des moments lumineux (…), c’est son devoir aussi de braquer la lumière sur les périodes les plus sombres – de toutes les manières possibles.»

    Où s’arrêtera cette volonté de gommer, éradiquer, occulter les romanciers, les figures  appartenant désormais à l’histoire des idées, de la littérature et à l’Histoire tout court, mais porteurs d’une pensée dissidente ou condamnés au nom des tables de loi   républicano-progressistes ? Déjà, « après l’affaire de la réédition des pamphlets de Céline, après le retrait de Charles Maurras du livre des commémorations nationales 2018 (…), c‘est au tour d’un professeur d’université, Nicolas Offenstadt, de s’interroger sur la présence dans cette liste d’un autre écrivain marqué à droite, Jacques Chardonne, mort il y a cinquante ans. Pour l’universitaire, invité sur Europe 1, On peut discuter de l’œuvre littéraire de Jacques Chardonne et de son intérêt aujourd’hui. Mais fondamentalement, il représente le symbole de l’écrivain qui a prôné la collaboration avec les Allemands. Il a défendu la collaboration avec les nazis de manière extrêmement claire et nette, explique le chercheur. Comment commémorer ce type d’attitude qui n’est pas séparable de l’ensemble du personnage? »

    M. Offenstadt se livrerait (délibérément?) à un contre sens selon MM. Jeanneney et Ory qui, dans leur tribune publiée dans Le Monde,  précisent que « la mission confiée au Haut Comité aux commémorations nationales est de contribuer à une meilleure prise de conscience des épisodes majeurs du passé. Il en propose une liste à la ministre, à qui il revient de les agréer si elle le souhaite. Françoise Nyssen l’a fait d’abord, en l’occurrence, avant de changer d’avis. Sont concernés les personnalités et les événements dont notre pays peut s’honorer, mais pas eux seulement. Commémorer, ce n’est pas célébrer », expliquent-ils.

    Rappelons qu’en 2011, le ministre de la culture de Nicolas Sarkozy, Frédéric Mitterrand, avait lui aussi sous la pression (notamment celle de Serge Klarsfeld) retiré le nom de Louis-Ferdinand Céline,  du « Recueil des célébrations nationales ». « Frédéric Mitterrand doit renoncer à jeter des fleurs sur la mémoire de Céline, comme François Mitterrand a été obligé de ne plus déposer de gerbe sur la tombe dePétain » avait notamment déclaré M.  Klarsfeld.

    « On peut aimer Céline sans être antisémite, comme on peut aimer Proust sans être homosexuel ! » soulignait M Sarkozy en 2008 et ce passage à la trappe de Céline avait été alors condamné par des personnalités peu soupçonnables de compromission avec la Bête immonde comme le comédien Fabrice Luchini, l’écrivain Philippe Sollers, l’essayiste Alain Finkielkraut, le philosophe pipole  Bernard-Henri Lévy…

    Membre du Haut Comité et préfacier du recueil, l’historien Alain Corbin disait concevoir  « que la présence de Céline puisse blesser (…)  mais, d’un autre côté, on risque ce faisant d’ouvrir la voie à des débats sans fin : il y aura toujours quelqu’un pour dire qu’il est inadmissible de célébrer Thiers parce qu’il a écrasé la Commune, Turenne parce qu’il a ravagé le Palatinat et Rousseau parce qu’il a abandonné ses enfants. »

    Invité avant-hier de l’émission Des idées à partager sur France Culture, un proche de BHL, l’écrivain   Yann Moix, qui n’hésite pas à réciter régulièrement le pathétique catéchisme immigrationniste,  s’est opposé cependant avec de vrais arguments contre la décision prise par Françoise Nyssen:  « effacer Charles Maurras de l’Histoire c’est se condamner à ne pas la comprendre .Charles Maurras était le Jean-Paul Sartre d’une partie du début du XXe siècle.  Si vous enlevez Charles Maurras de la compréhension d’une époque, vous enlevez l’influence qu’il a eue sur Marcel Proust, Apollinaire, André Gide, Jacques Lacan. Maurras, qu’on le veuille ou non, fait partie de l’histoire des idées en France. Le déconnecter du passé, l’arracher à la mémoire, c’est oublier l’influence intellectuelle phénoménale qu’il a eue. Je ne crois pas qu’un journaliste ait plus publié que Maurras  en son temps.  C’est vraiment s’insulter soi-même que de croire que parce qu’on passe quelqu’un sous silence il n’existera plus. C’est une forme de révisionnisme officiel. Evidemment que les thèses de Maurras, notamment  ses penchants antisémites, sont avérées. Mais aujourd’hui,  on ne peut plus prendre une oeuvre dans sa complexité, la penser exactement. Comme la cigarette de Malraux sur les publicités en 1996, on efface l’oeuvre,  elle n’a jamais existé parce que par décret l’oeuvre n’a pas eu lieu, n’a jamais été publiée. »

    Redisons-le ici, cette polémique est tout sauf anecdotique. Elle est un signe, parmi beaucoup d’autres, de la  fébrilité (qui ne touche pas tout le monde, la preuve par M. Moix) des acteurs de ce Système finissant notamment devant une jeune génération réactionnaire, au sens le plus noble du terme, qui a marginalisé  la gauche dans le débat public et des idées. La  frousse d’une Caste devant un peuple français qui se cabre,  refuse de plus en plus de penser dans les clous, d’ingurgiter béatement la doxa mondialiste, transnationale, hors-sol validée par les autorités morales. Une polémique  qui démasque  de nouveau les pulsions totalitaires d’un certain nombre de lobbies , de personnalités ou d’idiots utiles qui participent de cette entreprise de régression intellectuelle visant à nous couper de notre mémoire quand celle-ci n’est pas réductible aux dogmes progressistes. Du passé faisons table rase, encore et toujours l’inusable slogan de tous les fils spirituels de la Terreur et des adeptes de la police de la pensée.  

    https://gollnisch.com/2018/01/31/terreur-intellectuelle-fils-spirituels/

  • SCANDALE DARMANIN ET AFFAIRE THÉO : « SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE… »

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    Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics d’Édouard Philippe, est aujourd’hui dans la tourmente.

    Visé par une enquête préliminaire pour viol sur des faits qui remonteraient à 2009, alors que l’homme politique était un membre influent de l’UMP. C’est justement en usant de cette influence qu’il aurait, à cette époque, sollicité des faveurs sexuelles auprès d’une femme qui lui demandait d’intervenir pour supprimer une condamnation pénale de son casier judiciaire.

    À ce jour, Darmanin semble bénéficier du soutien du gouvernement tout entier. Et les demandes répétées de démission qui émanent de nombreuses personnalités et organisations paraissent vouées à l’échec. Pour combien de temps encore ?

    Le hasard faisant parfois bien les choses, une autre affaire ressort ces jours-ci dans les médias. En effet, une vidéo relative à l’interpellation de Théodore L., surnommé « Théo », ayant fuité dans la presse, de nouvelles interrogations surgissent sur ce fait divers que d’aucuns, politiques ou journalistes, sans doute bien intentionnés, n’avaient pas hésité à qualifier de « symbole des violences policières ». 

    Nous savons tous ce qu’il advint des quatre policiers mis en cause. Ils furent suspendus de leurs fonctions et mis en examen pour violences volontaires en réunion pour trois d’entre eux, et pour viol aggravé en ce qui concerne le quatrième. À ce jour, trois des policiers viennent d’être réintégrés. Quant au dernier, il reste suspendu dans l’attente d’une décision de justice.

    À l’époque, les fonctionnaires de police, comme c’est le plus souvent le cas, furent lâchés aux chiens. Le ministre de l’Intérieur du moment, Bernard Cazeneuve, demandant la plus grande fermeté à l’encontre des fonctionnaires concernés, avant même de connaître quoi que ce soit du dossier. Mais le pompon revint à n’en pas douter à François Hollande, qui se fit photographier au chevet de ce pauvre Théo, n’hésitant pas, lui non plus, à louer ses grandes qualités humaines. Dans les semaines qui allaient suivre, la presse allait nous permettre de découvrir cette famille d’Aulnay-sous-Bois, ainsi que les malversations financières dont elle s’était rendue coupable. Le chiffre de 678.000 euros détournés avait été avancé, et le parquet de Bobigny avait ouvert une enquête financière.

    Bien entendu, seuls les esprits chagrins feront la relation entre ces deux affaires. Et pourtant… Dans le premier cas, nous assistons au lâchage en règle de quatre policiers qui tentaient de faire régner l’ordre dans un quartier difficile où l’on sait, depuis maintenant longtemps, qu’aucune intervention des forces de l’ordre ne peut plus se dérouler de manière pacifique. La pègre qui y règne en maître n’hésitant pas, forte des soutiens dont elle profite au nom de la « paix sociale », à s’en prendre physiquement à tout ce qui représente l’autorité publique. Il est, d’ailleurs, miraculeux que des policiers ou des gendarmes s’aventurent encore dans ces zones de non-droit !

    De l’autre, nous avons un homme politique, membre d’un gouvernement en place, qui, grâce à l’impunité de fait dont il bénéficie, se prétend, comme c’est son droit en vertu de la présomption d’innocence, par la voix de son avocat, « victime d’une vaste manipulation ». Peut-être est-ce le cas. Peut-être pas.

    Quoi qu’il en soit, ces deux faits divers remettent au goût du jour les propos de La Fontaine, qui écrivait en son temps : « Selon que vous serez puissant ou misérable,/Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. » Et si, de « l’esprit de Charlie », nous revenions plutôt à « l’esprit des Lumières » ?

    http://www.bvoltaire.fr/scandale-darmanin-affaire-theo-selon-serez-puissant-miserable/

  • DJIHADISTES CONDAMNÉS À MORT : VAE VICTIS !

    Le gouvernement a tenu des propos sensés à propos des islamistes « français » arrêtés en Syrie et en Irak, ce qui lui a valu une avalanche de critiques de la part de tout ce que la bien-pensance compte de consciences éclairées. C’est sans doute pour se racheter auprès de ceux-là que le ministre de la Justice, une dame Belloubet, a fait part à BFM TV d’une ferme résolution : si des djihadistes français devaient être condamnés à mort, l’État français interviendrait. Ou l’art de dire des énormités.

    Quoi qu’en pense cette dame, ces gens ne sont pas français. Leur nationalité théorique ne change rien à l’affaire. Qu’on les laisse donc réfléchir à la question. Mais encore, méritent-ils la moindre commisération de la part d’un pays qu’ils ont renié ? Ces combattants d’Allah ont beau exprimer – pour certains – des regrets de circonstance, ils n’en demeurent pas moins des ennemis qui ont décidé, un jour, de prendre les armes aux côtés d’un groupe terroriste et criminel international. Un peu comme on devenait pirate au XVIIIe siècle, et qu’on attaquait les navires de son pays d’origine. Lorsqu’on prend les armes contre son pays – rappelons que la France était engagée en Irak et que nos aviateurs s’en sont donné à cœur joie -, on ne peut pas réclamer l’assistance de ce même pays une fois vaincu. Vae victis !

    La guerre n’est pas un jeu vidéo. Dans ce conflit sont tombés des hommes de chair et de sang. Ils ont souffert dans leur corps et dans leur âme. Ils ont combattu l’hydre islamiste. Ils ont donné leur vie, et avec la leur, trop souvent, celle de leurs familles. Les ressortissants français qui les ont aidés n’ignoraient rien de ce qui se passait là-bas. Soit authentiques musulmans fanatiques, soit petites racailles en quête d’aventure au désert, ils assument leurs actes, un point c’est tout. Et, si l’on nous permet un propos que désavouerait un ministre, nous en débarrasser est une excellente chose.

    Alors, pourquoi cette déclaration ? La France étant la patrie des droits de l’homme (c’est bien connu), elle doit faire honneur à sa réputation de lutte sans relâche contre la peine de mort. Sortez les violons. Le ministre n’échappe pas à la règle. Mais son propos est tout bonnement absurde, et pourrait bien ridiculiser son auteur. Voici un pays, la Syrie, avec lequel nous avons rompu toute relation diplomatique. Pour rester fidèle à notre suzerain américain, nous avons renié les liens millénaires qui nous unissaient au Levant. Au sein de ce pays, dont le régime de Macron insulte quotidiennement le président légitime, la zone kurde a fait sécession de fait et n’applique pas la peine de mort. Qui ira donc, en Syrie, discuter et négocier du sort de quelques terroristes justement condamnés, et avec qui ?

    En Irak, sous influence américaine, la situation n’est guère plus simple. Notre influence y est nulle, et les Irakiens ont sans doute autre chose à faire que d’écouter un obscur chargé d’affaires français qui plaiderait la cause d’un ou deux criminels promis à la potence à cause de leurs actes. Ce raisonnement est celui d’une puissance coloniale qui croit encore pouvoir agir au Moyen-Orient comme elle le ferait envers un tyranneau africain dont elle soutient le trône vacillant. Il ne fonctionnera pas, parce que les gouvernants locaux ne savent même plus où est la France. Elle s’est lamentablement effacée derrière l’Oncle Sam, lui-même éclipsé par la puissance russe dans la région.

    Un peu de bon sens. Laissons ces misérables là où ils sont, là où ils ont voulu aller. C’est la dure loi du vaincu.

    http://www.bvoltaire.fr/djihadistes-condamnes-a-mort-vae-victis/