Ce vendredi, Méridien Zéro vous propose, avec notre invité Georges Feltin-Tracol, de découvrir plus avant et sans tabous les figures des deux enfants terribles de la grande Europe : Viktor Orban, premier ministre hongrois et Alexandre Loukachenko, président de la Biélorussie.
A la barre PGL.
A la technique lord Tesla.
victor orban, alexandre loukachenko, bielorussie, hongrie, résistance, europe, union européenne,
DIFFUSION DE L'EMISSION LE VENDREDI 10 MAI
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international - Page 1274
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Méridien Zéro #143: "Les enfants terribles de la grande Europe"
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de Villeneuve d’Ascq à Savar, un monde sans frontières…
A Villeneuve-d’Ascq (nord), les cambriolages , qui sont un véritable viol de l’intimité, se sont multipliés depuis l’arrivée ces derniers mois d’un campement de 400 roms sur le territoire de la commune. C’est à cette installation que les habitants attribuent la brusque montée en flèche de la délinquance. Face à l’inertie des pouvoirs publics, ils ont placardé dans leur quartier des photos de deux jeunes aperçus plusieurs fois rôdant dans le quartier et apparaissant sur une vidéosurveillance après un cambriolage. Le tollé engendré par cette initiative a été immédiat.
Certes, fort heureusement la présomption d’innocence existe, nul n’est censé se substituer au rôle de la police et encore moins se faire justice lui même. Mais Bruno Gollnisch entend le cri de détresse envoyé ici, et dénonce lui aussi l’incapacité de l’Etat à assurer une sécurité qui, faut-il le rappeler, est la première des libertés.
Alors, les bonnes consciences de gauche, voire de « droite » ont crié au retour de »heures les plus sombres de notre histoire » , celle où la « délation » servait à traquer et à arrêter les « étrangers ». L’antienne est connue, convoquer le passé pour noyer sous l’opprobre tentative de sursaut et appel au secours des Français qui n’en peuvent.
Les bonnes consciences de « droite », ont dénoncé le vœu de Christiane Taubira de supprimer le passage par la case prison pour les délinquants condamnés à moins de deux ans d’incarcération, ce qui est le cas de la plupart des cambrioleurs, a fortiori quand ils sont mineurs, y voyant une incitation à agir en toute impunité.
Ce n’est pas totalement faux mais c’est avoir la mémoire courte affirme Bruno Gollnisch. Cela fait vingt ans, et c’était donc déjà cas sous la décennie Chirac-Sarkozy, que faute de réelle volonté politique, faute de place dans les prisons , par laxisme gauchisant d’une certaine justice et du fait de la pusillanimité de la majorité des députés qui votent les lois, les « petits délinquants » sont assurés de ne pas séjourner en prison ou à tout le moins, de ne pas y rester très longtemps.
A des milliers de kilomètres de là, il y a dix-huit jours à Savar, dans la banlieue de Dacca, capitale du Bangladesh,et selon un nouveau bilan, plus de 1000 personnes sont décédées suite à l’effondrement d’un immeuble ne respectant aucune norme et abritant des ateliers de confection . Hier Au moins huit personnes ont péri dans l’incendie d’une usine textile au Bangladesh. La veille le gouvernement annonçait la fermeture de dix-huit usines textiles…sur les 4 500 que compte le pays, pour des raisons de sécurité.
Les ouvriers Bangladeshis sont parmi les moins payés au monde et ce pays attire donc de nombreuse sociétés et multinationales qui font fabriquer à moindre coût des vêtements que nous retrouvons dans de grandes surfaces et de grandes enseignes en France et en Europe.
Il existe un dénominateur commun entre l’appel au secours des habitants de Villeneuve d’Ascq et les conditions de vie, la mort atroce des ouvriers du Bangladesh. Celui tout simplement d’une Europe bruxelloise où les frontières ont été abolies et qui refusent le protectionnisme au nom de l’idéologie mondialiste et de la doctrine ultra libre-échangiste.
Absence de frontières qui, du fait de l’élargissement de l’UE, permet aux Roms de venir s’installer dans les pays dits « riches » (pour combien de temps encore ?) de l’Union. Absence de protectionnisme économique qui permet aux négriers des temps moderne de se trouver un main d’oeuvre taillable et corvéable à merci pour inonder le marché français et européen avec leur marchandise.
Bruno Gollnisch l’a déjà dit, il ne suffit pas de clamer que « nos achats sont nos emplois ». Il faut agir en rétablissant des filtres, des droits de douane en l’absence desquels nos ouvriers français, notamment dans l’industrie textile, ont été condamnés au chômage.
Il faut même accepter peut être de payer plus cher son tshirt si l’on veut que celui ci soit fabriqué en France, quitte à en avoir moins dans ses placards. Il faut aussi que la grande distribution les grandes enseignes acceptent de réduire leur marge considérable pour permettre la survie du « made in France« .
En un mot , il faut que les Français , à Villeneuve d’Ascq comme ailleurs, se dotent de représentants conscients que le patriotisme économique, la prospérité et la sécurité des Français, passent par le retour d’un Etat qui refuse d’abdiquer sa souveraineté au nom de l’utopie désastreuse d’un monde dans frontières.
http://www.gollnisch.com -
Lettre aux dirigeants du monde ce qui concerne l'enlèvement des Archevêques Yazigi et Ibrahim en Syrie
Lettre aux dirigeants du monde ce qui concerne l'enlèvement des Archevêques Yazigi et Ibrahim en Syrie C'est avec un profond sentiment de désolation et de consternation que je me vois contraint de vous adresser cette lettre, car je pense que le silence doit être brisé en espérant que les autorités devraient envisager de prendre des mesures immédiates comme dicté par la gravité et l'urgence de la question .
Le 22 Avril, Alep grecque orthodoxe Mgr Boulos Yazigi et Alep syriaque archevêque Youhana Ibrahim ont été enlevés à leur retour à la maison de façon d'un village à la frontière syro-turque. Les rapports des médias ont-il que leur chauffeur a été tué devant les yeux de sang-froid. Le sort des deux archevêques sont encore à déterminer, laissant ainsi leur sort dans les limbes.
La situation en Syrie a atteint des niveaux exorbitants des atrocités. Les crimes horribles perpétrés par les combattants soi-disant liberté ont cette fois attaqué à ecclésiastiques chrétiens respectés et paisible qui n'ont rien à voir avec le conflit armé, et qui ont toujours appelé et prié pour la paix en Syrie, et entre les différentes composantes de son personnes.
Pourtant, ce dernier épisode de l'enlèvement n'est pas un acte solitaire qui se produit pour la première fois. Selon les médias, les archevêques auraient été en train de négocier le sort des deux prêtres d'origine arménienne catholique Michel Kayal et grecque orthodoxe Maher Boulos Mahfouz, qui où kidnappé le 14 Février. Quelque temps plus tôt, le 25 Octobre et le 26 Décembre 2012, deux prêtres grecs orthodoxes Fadi Haddad et Bassilios Nassar ont été assassinés par des hommes armés.
Loin de représenter une sorte de lutte pour la liberté, ces actions ne sont que de purs actes de terrorisme perpétrés par des terroristes haine alimentés qui se nourrissent du sang des innocents et la vie des civils. Il est devenu d'une extrême ridicule de trouver une justification pour de tels actes en vertu de prétexte de chercher à renverser le régime Assad.
Votre pays a longtemps accordé le soulèvement soutien politique et médiatique syrienne et a adopté des politiques favorisant les groupes qui combattent le régime Assad. Les rapports des médias affirment même que certains pays ont aussi vraisemblablement fourni ces groupes armés avec des hommes et des armes ainsi les enhardir à commettre d'horribles actes de terreur sachant qu'ils ont votre soutien, et qu'ils ne seraient pas tenus responsables de leurs actes hideux.
Votre pays condamne certainement tous les actes de violence, mais son silence retentissant vis-à-vis de ces incidents, il porte aussi une responsabilité morale importante que sa capacité à mettre un terme à de tels événements.
Ainsi, il semble incombe aux autorités de votre pays par devoir moral de faire tous les efforts pour assurer la sécurité des Archevêques Yazigi et Ibrahim et faire tout son possible pour garantir leur libération le plus tôt possible.
Je voudrais croire que la politique de la morale existent toujours pour le bien de l'humanité en général et les personnes démontés de notre région en particulier. Par conséquent, je vous exhorte à agir en conséquence avant qu'il ne soit trop tard et avant que des mesures sont remplacés par le remords. En fin de compte l'histoire nous jugera sur nos actes, pas de regrets.
Enfin, je suis sûr que vous soutiendrez mon appel parce que vos gens souffrent du terrorisme et le terrorisme est en effet le plus féroce ennemi de la stabilité dans le monde.
Général Michel Aoun http://www.voxnr.comLien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, religion 1 commentaire -
Jean Aziz et le face à face Iran – Arabie Saoudite au Liban et en Syrie
http://prodromenouvelordremondial.wordpress.com/
La thèse que je défends sur ce blog est que la crise syrienne a dès le départ donné lieu à une immixtion de forces étrangères à ce pays ; des forces qui ont engagé très tôt une action violente, parfois très professionnelle, contre l’appareil policier et militaire du régime.
Ces forces étrangères, non contentes d’armer militairement et d’outiller dans la guerre médiatique des citoyens syriens, qu’ils appartiennent à la mouvance des Frères Musulmans, du wahabbisme ou tout simplement à celle de ceux qui pensent que leur avenir personnel ou celui de leur clan pourrait être plus radieux sans Bachar al-Assad, ont fait venir des mercenaires de Turquie, de Jordanie, et même de Tunisie, de Tchétchénie et d’Europe (je ne parle pas là de Syriens résidant en Europe).
Il va sans dire que ceux qui espéraient une démocratisation de la vie politique en Syrie en sont pour leurs frais.
Jean Aziz, qu’on a déjà croisé sur ce blog, grossit peut-être un peu le trait, mais oui, nous assistons en Syrie à une guerre entre l’Iran et le Hezbollah d’une part, et l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie et les Etats Unis d’autre part.
Et c’est l’axe turco-arabo-occidental qui a pris l’initiative de cette guerre et a fait en sorte qu’elle perdure faute de possibilité de règlement politique qu’il s’est ingénié à empêcher, exactement comme en Libye.
Sauf que l’enjeu stratégique est nettement plus important en Syrie qu’en Libye et que si les Américains jouent là avec la sécurité de leur entité sioniste adorée, les monarques jouent peut-être leurs têtes !
Pourtant, dans un monde rationnel, cette crise aurait été réglée depuis longtemps ou n’aurait jamais eu lieu.
Mais un monde rationnel serait un monde où les Etats Unis au lieu de chercher la confrontation avec l’Iran, le Hezbollah et la Syrie, chercheraient à avoir des relations normales avec ces pays avec lesquels ils ne devraient avoir à priori pas de conflit aigu.
Oui, j’écris ces pays car je ne compte pas le Hezbollah qui n’existerait pas si les Etats Unis ne s’entêtaient pas à soutenir inconditionnellement une entité sioniste qui ne pourra jamais avoir un statut normal dans la région.
Même si, pour les pétromonarchies d’Arabie et du Qatar, tout l’enjeu d’une défaite de l’axe Syrie – Hezbollah – Iran est la possibilité de pouvoir enfin normaliser leurs relations avec l’entité sioniste et donc d’enterrer définitivement les droits du peuple palestinien.
L’objectif est illusoire certes et les monarques comme le Grand Turc devraient méditer ce propos de Kant :
Est illusion le leurre qui subsiste même quand on sait que l’objet supposé n’existe pas.
L'Iran contre la diplomatie saoudienne au Liban
par Jean Aziz,
Al-Monitor Lebanon Pulse, 29 avril 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri
Trois semaines de développements de la situation au Liban ont suffi pour effacer le sentiment qu’une percée dans les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était proche, du moins au Liban. Ce sentiment avait pris corps le 6 avril quand le parlement libanais a désigné, dans un consensus presque total, le député de Beyrouth Tammam Salam pour former le nouveau cabinet.
Au début, il y avait certains signes qu’une percée dans la relation entre l’Arabie Saoudite et l’Iran était en vue. L’ambassadeur Saoudien à Beyrouth, Ali Awad Asiri, avait clairement fait une ouverture en direction du Hezbollah. A un point tel que certains avaient dit que l’Arabie Saoudite avait entamé des contacts directs avec la plus puissante organisation chiite du Liban par l’intermédiaire d’un officiel des services de sécurité libanais qui jouit de la confiance du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah en personne. On a même dit que l’adjoint de Nasrallah, le Cheikh Naim Qassem devait se rendre en Arabie Saoudite à la tête d’une mission du Hezbollah avec la mission de discuter des relations entre la banlieue sud de Beyrouth et Riyad. La délégation devait aussi aborder le problème de la formation d’un nouveau gouvernement [au Liban] et l’acceptation d’une nouvelle loi pour les élections législatives pour faire en sorte que les élections interviennent avant la fin du mandat de l’assemblée actuelle le 20 juin et éviter ainsi au Liban d’aller vers l’inconnu.
Cette impression optimiste a vite disparu et il est devenu évident que la stratégie de la tension entre les axes saoudien et iranien reste d’actualité jusqu’à nouvel ordre.
Il semble que les deux parties pratiquent un jeu de dupe pour améliorer leurs positions et leurs capacités en préparation d’une attaque surprise contre l’autre camp.
Sous couvert d’ouverture en direction du Hezbollah à Beyrouth, l’axe saoudien a l’œil rivé sur une bataille régionale pour renforcer le siège du régime syrien et renverser le président Bachar al-Assad. Au moment où les Saoudiens se préparaient à attaquer la capitale syrienne, ils avaient jugé prudent de ne pas ouvrir plus d’un front à la fois. Ils ont donc fait une trêve avec le Hezbollah et montré de la bonne volonté à l’égard de ce dernier, tandis que le nœud coulant arabo-turco-occidental se resserrait autour du cou d’Assad.
De leur côté, l’Iran et le Hezbollah ne se sont pas laissés berner par la manoeuvre saoudienne. Quelques jours après avoir commencé à tester les réactions de l’autre camp, l’Arabie Saoudite a commencé son attaque : les alliés libanais de Riyad ont durci leurs positions en formant un nouveau gouvernement et en définissant une loi électorale, ce qui a fait prendre conscience à l’axe du Hezbollah [le Hezbollah et ses alliés au Liban] de la manœuvre, ce qui a amené cet axe à changer de tactique. Le Hezbollah a alors contre attaqué sur presque tous les fronts.
Il semble que l’Arabie Saoudite avait misé sur une évolution favorable de la situation militaire en Syrie quand cette évolution a en fait été favorable au camp iranien. Un facteur sur le terrain a inversé la donne : en deux semaines, les forces pro-régime ont avancé dans toutes les régions autour de Damas et de Homs. Ce développement a placé les 370 kilomètres de frontière syro-libanaise sous le contrôle du régime syrien et de ses alliés au Liban. Ce qui a piégé et isolé une partie significative des Sunnites – qui sont traditionnellement soutenus par l’Arabie Saoudite et sont près d’un demi-million à Akkar et à Tripoli – par l’interposition de l’armée syrienne et de ses alliés libanais.
Mais la riposte contre l’Arabie Saoudite au Liban a d’autres manifestations: la visite du Hezbollah à Riyad dont on parlait n’a jamais eu lieu et on a appris que Nasrallah est allé à Téhéran dernièrement. Malgré de nombreuses conjectures sur les objectifs de cette visite et son timing, le Hezbollah a ostensiblement gardé le silence sur ce sujet. Le parti ne l’a ni confirmée, ni infirmée. Cependant, des photos de Nasrallah rencontrant le Guide Suprême Iranien Ali Khamenei ont été publiées sur les réseaux sociaux. Des cercles proches du Hezbollah affirment que la photo était tirée d’archives, mais la photo n’a pourtant pas l’air bien ancienne.
Une autre manifestation de la contre attaque a été l’annonce par Israël de la destruction au dessus de la mer au large d’Haïfa d’un drone venu du Liban. Mais à la différence d’incidents similaires, comme quand Israël avait détruit le drone Ayyoub le 9 octobre 2012, le Hezbollah a promptement démenti avoir un rapport quelconque avec cette affaire. Certains ont interprété ce démenti comme étant causé par l’échec du drone «Ayyoub 2» à pénétrer en profodeur en territoire israélien. Mais le drone avait peut-être simplement comme objectif de survoler les champs gaziers israéliens en Méditerranée. Dans ce cas, le drone a réussi à envoyer le message à Israël, ce qui explique aussi le démenti du Hezbollah.
Ces deux derniers jours, ce cercles proches du parti ont traité cette affaire d’une manière évasive en demandant: Et si toute cette affaire se résumait à un gamin du sud Liban qui jouait avec un avion télécommandé amenant les Israéliens à suspecter le Hezbollah de leur faire la guerre ?
Certains à Beyrouth pensent que la contre attaque iranienne contre les avancées de l’Arabie saoudite, qui se sont traduites par la démission de l’ancien premier ministre Libanais Najib Mikati se déploie bien au-delà de la scène libanaise pour toucher le Bahreïn et même l’Irak. On a parlé de découvertes de caches d’armes pour l’opposition bahreïnie à Manama ; et les troupes du premier ministre Irakien Nouri al-Maliki sont entrée à Hawija et menacent de faire la même chose à Anbar.
Toutes choses qui confirment une fois encore que tout accord entre les Libanais doit se faire sous des auspices internationaux, c’est-à-dire au minimum une entente entre Washington et Téhéran. Mais une telle entente ne pourra sans doute pas intervenir tant que ne se seront pas produits certains événements, que ce soient les élections présidentielles en Iran en juin prochain ou les résultats des discussions d’Almaty sur le nucléaire (si elles reprennent).
Entre temps, la situation libanaise va déboucher soit sur la prolongation de la crise par la prolongation du mandate du parlement et le report de la formation d’un nouveau gouvernement, soit sur l’explosion de la situation!
La plupart des organisations libanaises et des parties étrangères préfèrent la première option.
Jean Aziz est un collaborateur d’ Al-Monitor’s Lebanon Pulse. Il est éditorialiste au journal libanais Al-Akhbar et anime une émission de débat politique sur OTV, une chaîne de télévision libanaise.
Ajoutons que ce chrétien a d’abord appartenu aux Forces Libanaises, un mouvement d’extrême droite avant de rejoindre le général Michel Aoun sur une position nationaliste, modérément antisyrienne (ou modérement prosyrienne), favorable à l’entente interconfessionnelle et hostile à l’entité sioniste. C’est pourquoi on dit qu’il est proche du Hezbollah. Il l’est à peu près à la façon de Michel Aoun.
http://mounadil.wordpress.com/2013/04/30/jean-aziz-et-le-face-a-face-iran-arabie-saoudite-au-liban-et-en-syrie/
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Après le mariage pour tous, à quand un job pour tous ?
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Sur MZ : offensive générale du Système
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Un exemple de lutte culturelle
Keith Haring, importateur en France des graffitis étatsuniens.
Si Keith Haring, ce médiocre artiste contemporain, barbouilleur prolixe, trivial et primaire, actuellement étalé sur les murs du Musée d’art moderne de la ville de Paris (1), reste dans la mémoire de l’histoire de l’art officiel et subventionné, ce sera grâce à un court article paru dans le magazine Beaux Arts Magazine du mois de mai (2). Parva sed apta !… court mais bon, puisque l’article peint en quelques lignes le portrait idéal de l’artiste modèle, de l’icône à révérer et à imiter si l’on veut s’attirer les bonnes grâces de la critique conforme et du juteux et gras marché. Suivez le guide ! A.L.
Au commencement le petit Keith n’a pas été verni puisqu’il a subi « une enfance passée à dessiner, à l’étroit dans une petite ville américaine de Kutztowm ». Pensez donc, le pauvre gamin a dû apprendre les règles bourgeoises du dessin sous la férule d’un trivial professeur de province qui devait sans doute lui demander d’être à l’heure et de respecter les maîtres : quelle misère, ça nous rappelle les heures les plus sombres !
Heureusement, Keith était doué et la férule castratrice n’a pas réussi son coup puisque ses « études d’art (…) le mènent à l’invention de sa calligraphie si personnelle ». Effectivement, notre prodige réinvente la lettre bâton creuse, ce qui est un apport déterminant à l’histoire de l’écriture : Champollion en est encore tout retourné.
Ensuite, il y a « la découverte de ses aînés Alechinsky ou Dubuffet », un parrainage substantiel qui résume bien l’essentiel de la riche histoire de l’évolution artistique de l’humanité…
« Puis, les années euphoriques dans un New York vivant au rythme des night-clubs et du graffiti, où son homosexualité peut s’affirmer librement. » Là, chapeau bas, on touche au sublime, circulez, il n’y a rien à dire sous peine de poursuites.
« Et enfin la consécration, les grandes commandes à travers le monde entier, les engagements humanitaires. » Evidemment Keith n’est pas un cuistre, il partage la manne financière éclairée qui reconnaît en son œuvre une pierre utile à la décomposition créatrice d’un autre monde. Ah la belle âme ! Elle méritait bien d’être entourée par « les amis célèbres, les soirées déjantées ».
Mais, hélas, c’est toujours les meilleurs qui s’en vont les premiers : « la tragédie du sida, la disparition brutale. (…) »
« Et la fin d’une époque mythique (…), mélange de liberté explosive et de fausse insouciance (…), des années incarnées par un art généreux, populaire et complexe. » Là, nos deux journalistes auteurs de ce sublime portrait moderne et édifiant nous emportent dans un tourbillon politico-philosophique maniant l’art du paradoxe et du… foutage de gueule !
Bravo encore, vous aurez bien amusé la galerie !
Antoine Laroc
Notes :
(1) Exposition Keith Haring, Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, 19 avril 2013 – 18 août 2013.
(2) Article du magazine Beaux Arts Magazine (mai 2013, page 42), « Keith Haring, icône des années 1980 », par Florence Guillaume et Mahaut Bourgeois.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, culture et histoire, international, tradition 0 commentaire -
La dette et les économistes
Par Jean-Pierre Béguelin, ancien économiste au sein de la Banque nationale suisse, ancien économiste en chef de la banque Pictet & Cie (Suisse)
Une erreur de calcul vient d’affaiblir une étude, souvent citée par les austériens, qui concluait que la croissance s’effondre dès que la dette publique dépasse les 90% du PIB. Une telle limite n’a toutefois pas trop de sens car il y a dette publique et dette publique.
On a souvent besoin d’un plus savant que soi, c’est bien connu. Sauf évidemment lorsque le professeur, distrait comme Tryphon Tournesol, se trompe et c’est ce qui vient d’arriver aux austériens, pour utiliser ce néologisme à la mode fort commode. Récemment encore, politiciens allemands, commissaires bruxellois et soi-disant experts nord-européens justifiaient l’austérité en brandissant un article publié en janvier 2010 par deux professeurs de Harvard, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, par ailleurs ancien chef économiste du FMI, qui, après avoir collecté et disséqué 3.700 données sur 44 pays, concluaient que la prospérité économique s’effondrait dès que l’endettement public dépassait les 90% du PIB. Entre 1946 et 2009, en effet, la croissance annuelle avait été proche de 3% pour les années et les pays développés où la dette publique relative se trouvait en deçà de cette limite, alors qu’au-delà de celle-ci l’économie stagnait, voire reculait de 0,1% par an, une chute de croissance du même ordre de grandeur étant observée pour les économies émergentes.
Or, ces moyennes étaient erronées puisqu’elles n’englobaient pas les observations pour les cinq premiers – rangés alphabétiquement – des pays étudiés, à la suite sans doute d’une mauvaise définition du champ des cellules dont on voulait prendre la moyenne, une bévue que tout utilisateur d’un tableur type Excel a sans doute commise ou évitée de justesse une, si ce n’est plusieurs fois.
C’est pourquoi aucun chercheur honnête ne jettera la pierre aux auteurs pour leur bévue ou plutôt, puisqu’à leur position ils se refusent sans doute à copier-coller des chiffres, pour celle de leur(s) assistant(e(s)) de recherche. Mais, même si ces deux savants ont exprimé leurs conclusions avec une prudence tout académique, on ne peut s’empêcher de penser que s’ils n’ont pas tiqué face à une certaine incohérence de leurs trouvailles alors que l’usage de la médiane donnait des différences moins tranchées, c’est que leurs résultats confirmaient en quelque sorte leurs a priori. Après tout, ne venaient-ils pas de publier un livre remarqué expliquant, d’une façon un peu mécanique, 800 ans de crises économiques par un systématique excès d’endettement.Par ironie, cette erreur de codage a surtout changé les résultats pour les pays les plus endettés qui, une fois la correction faite, affichent désormais une croissance moyenne de 2,2% au lieu des –0,1% publiés originellement, une différence que trois professeurs de l’Université du Massachusetts à Amherst – un campus où, fait rare outre-Atlantique, des économistes marxistes ont longtemps donné le ton – se sont fait un malin plaisir de signaler publiquement à leurs prestigieux collègues hantant Harvard Square. Le seuil de 90% ne se traduit donc plus par une annihilation de la croissance mais par une réduction de 0,8 point de pourcentage de celle-ci, un chiffre nettement moins sexy pour les médias et les politiques que l’ancien. Il est en outre beaucoup trop réducteur, car il y a dette et dette.
Si un Etat emprunte dans sa monnaie nationale et quasi uniquement à ses résidents, le coût pour l’économie tout entière de cette dette est nul car son service consiste à transférer des richesses de la poche des contribuables dans celle des créanciers, le plus souvent de la poche gauche à la poche droite du même pantalon. Dire dans ce cas, comme on l’entend encore trop souvent, que la dette publique obère les générations futures est une aberration qui ignore le fait qu’une économie est un circuit fermé.
L’endettement de l’Etat peut alors augmenter tant que les contribuables ne se dérobent pas, soit tant que le taux d’imposition n’atteint pas le niveau où les recettes fiscales se mettent à diminuer, mais rien ne dit a priori que cette limite soit atteinte dès que la dette publique dépasse les 90% du PIB. Si, par exemple, ce rapport est de 100% du PIB, le taux d’imposition de 40% et le taux d’intérêt de 4%, c’est les 10% des impôts perçus par l’Etat – 4% de 40% – qui sont transférés aux créanciers, une proportion somme toute tenable car fort semblable à celle que connaît l’Italie ces dernières années. Dans l’histoire, on a vu bien pire, comme dans l’Angleterre des années 1820-1830 où la dette de guerre était le double du PIB et le service de celle-ci représentait la moitié des impôts perçus, tout cela en pleine révolution industrielle marquée par une croissance économique soutenue.
Tout autre est évidemment la situation quand l’Etat emprunte en monnaie étrangère. Pour servir cette dette, il doit alors non seulement taxer ses contribuables en monnaie nationale, mais encore se procurer les devises nécessaires pour satisfaire ses créanciers, ce qu’il ne peut faire que si son économie vend plus qu’elle n’achète à l’étranger. Ce supplément d’exportations − constitué de biens produits, mais non utilisés dans le pays − est alors le véritable coût que cette forme d’endettement public fait peser sur les épaules de ses administrés. Il est nettement plus difficile à supporter qu’un transfert purement interne et il ne peut donc s’accroître autant.
C’est vraisemblablement ce type d’endettement qui explique les résultats obtenus par Reinhart et Rogoff. Ces derniers en sont d’ailleurs conscients, si bien qu’ils ont tenté de distinguer l’effet des deux types de dette publique, mais ils ont été incapables de trouver les chiffres nécessaires pour ce faire.
Reste le cas de la dette publique émise en monnaie locale, mais détenue par des non-résidents, comme c’est évidemment souvent le cas en Europe, par exemple pour la France, où 60% des créanciers de l’État n’habitent pas le pays. Le service d’une telle dette est toutefois moins contraignant que celui des emprunts en devises puisqu’il ne demande pas une exportation supplémentaire, mais une simple réduction de la consommation et/ou de l’investissement domestique. Ainsi, plus la dette de l’Etat est détenue à l’étranger, plus ces sacrifices sont douloureux pour les résidents et plus la tentation du défaut grandit, d’autant que, ce faisant, un membre de l’Eurozone – Allemagne et France exceptées – ne courrait pas le risque de voir exploser le prix de ses importations à la suite d’un effondrement de l’euro. C’est pourquoi les Allemands jouent avec le feu en poussant les pays les plus endettés à une austérité de plus en plus insupportable.
Le mieux est toujours l’ennemi du bien, même sur les bords du Rhin.
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Pape François : pas de communion pour les législateurs qui attaquent la vie et la famille
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Dans sa lettre aux évêques d’Argentine, fin mars, le pape François leur a demandé de gouverner l’Eglise d’Argentine en se référant au document d’Aparecida, un texte issu de la rencontre des évêques d’Amérique latine dont il avait assuré la présentation en 2007, lors de la visite de Benoît XVI dans ce sanctuaire marial du Brésil.
« Voilà les lignes de conduite qu’il nous faut à ce moment de l’histoire », leur écrivait-il.
Le texte a été traduit en son temps par les soins de La Croix et se trouve notamment ici.
Or sur la question de la famille et du respect de la vie, c’est un texte on ne peut plus clair. Qui soutient par exemple le principe de l’excommunication automatique des législateurs qui soutiennent l’avortement mais aussi les autres atteintes graves à la famille (paragraphe 436, ci-dessous). [...]
(436) Nous espérons que les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé, conscients de la dignité de la vie humaine et de l’enracinement de la famille dans nos peuples, la défendent et la protègent contre les crimes abominables de l’avortement et de l’euthanasie ; c’est leur responsabilité. Pour cela, devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience. Nous devons nous tenir à la “cohérence eucharistique”, c’est à dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de la santé."
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Radio Courtoisie : “De la guerre économique à la guerre totale !”
Samedi 4 mai 2013 dans le Libre Journal des Lycéens, Pascal Lassalle (assisté de Franck Wilsdorf) recevait sur Radio Courtoisie, Jean-Loup Izambert, à propos des relations troubles entretenues entre l’État français et des organisations terroristes. La seconde partie de l’émission est consacrée à Georges Feltin-Tracol auteur de l’ouvrage : “Réflexions à l’Est“.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izambert met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
Crimes sans châtiment: un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…