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Manifestation de la NDP et Synthèse Nationale contre le mondialisme
Communiqué de presse de la Nouvelle Droite Populaire (NDP)Samedi 2 février à Paris : la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale soutiennent la manifestation contre le mondialisme et l'impérialisme...Dimanche 13 janvier, c’est près de 1 million de Français qui ont manifesté à Paris leur opposition à la loi Taubira qui prétend instaurer un « mariage » pour les homosexuels. Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de cette mobilisation.Mais ces manifestants savent-ils que, au-delà de cette parodie de mariage, la principale menace qui pèse sur la conception traditionnelle de la famille à laquelle ils sont attachés est la politique mondialiste voulue par l’hyperclasse apatride qui prétend diriger le monde et dont Hollande et Taubira ne sont en réalité que les petits domestiques serviles.Pour réaliser leur projet funeste de transformer la Terre en un vaste espace économique uniformisé dans lequel les identités, nationales, ethniques et sexuelles seraient broyées, les mondialistes s’acharnent à détruire tous les repères qui font la spécificité de chaque peuple. Notre conception européenne de la famille est donc, à leurs yeux, l’une des premières cibles à abattre. L’humanoïde idéal pour ces nouveaux maîtres du monde devra être un consommateur métissé, déculturé, déraciné et asexué.Cependant les prétentions mortifères des mondialistes se heurtent de plus en plus aux réactions populaires. Partout dans le monde les peuples prennent conscience que leur existence est menacée. La gigantesque manifestation de dimanche peut être considérée comme l’un des premiers symptômes de ce réveil salvateur dans notre pays. Mais il faut aller plus loin.Les Français n’ont plus rien à attendre des partis politiques, de « droite » comme de gauche, qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Ils sont tous imprégnés par l’idéologie mondialiste. Seul l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, solidariste et identitaire pourra redonner à notre peuple sa liberté et sa dignité.Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale apportent leur soutien à la manifestation contre le mondialisme et l’impérialisme organisée, à l’initiative du mouvement « 3ème voie », samedi 2 février, à 14 h 00, place St Germain des Près à Paris (VIe arrondissement – métro St Germain des Près).La NDP et Synthèse nationale se félicitent aussi d’apprendre la participation à cette manifestation de délégations de peuples en lutte pour sauver leur identité tels que nos frères québécois ou encore les Syriens qui sont actuellement en première ligne face à une convergence d’intérêts entre les mondialistes et les islamistes.Roland HélieDirecteur de Synthèse nationaleMembre du Bureau de la Nouvelle Droite PopulaireCorrespondance : NDP 116, rue de Charenton 75012 ParisContact E-Mail : ndp@club-internet.fr -
Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées
Ci-dessus : la Côte-d’Azur en 2012.
20/01/2013 – 08h30
PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Malgré les fortes chutes de neige actuellement en France, le prétendu « réchauffement climatique » reste un quasi‑dogme journalistique.Cette idée a été popularisée depuis 1988 par les rapports du GIEC, organisme international de recherche sur le climat, financé et contrôlé par les gouvernements.Le 5è rapport du GIEC est en préparation, et d’après la version préparatoire disponible sur Internet, il confirme que les prédictions annoncées ont été totalement démenties par l’évolution réelle des paramètres climatiques depuis vingt cinq ans.
La Côte-d’Azur en 2012. Même emplacement que la photo en Une. Entre les arbres on voit la mer. Cliquer sur la photo pour l’agrandir.
En 1988, le GIEC prévoyait que la température moyenne du globe augmenterait de 1,5 degré en 25 ans en cas d’augmentation de 1,5% par an des émissions humaines de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté réellement de 2,5% par an depuis l’an 2000 et la température n’a augmenté que de 0,25 degré entre 1988 et 1998 et est restée à peu près stable depuis.
Crédit photos : Novopress (cc). http://fr.novopress.info
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Après l’Afghanistan, la Libye et la Syrie, c’est maintenant au Mali que les supplétifs français de l’O.T.A.N. sont missionnés par l’ordre mondialiste du chaos de la marchandise !
« Le spectacle du “ terrorisme international ” dont le langage spectaculaire ne cesse de parler afin d’en mieux cacher la nature et les sources n’est que l’instrument d’indistinction du développement chaotique global par lequel l’ordre de la marchandise tente d’échapper à la crise économique et financière systémique de son fétichisme. »
L’Internationale, Critique de la société de l’indistinction,
Éditions Révolution sociale, 2007.
La vérité s‘inscrit toujours en négatif des apparences mises en scène par les experts étatiques de la conscience fausse et au total rebours du crétinisme universitaire et médiatique de la vie asservie puisque dans le monde de l’indistinction marchande, la totalité du réel est réellement renversée en totalité jusqu’à faire de chaque vérité un simple moment du faux partout fallacieusement réécrit et constamment retranscrit spécieusement comme inverse de ce qui est vraiment.
L’objectif du gouvernement du spectacle mondial, après avoir impulsé le printemps arabe de l’embrouillement accéléré aux fins de davantage maîtriser le devenir géo-politique du Moyen-Orient et d’y disperser les dernières expressions démodées de souveraineté non totalement intégrée au marché de ses exigences, consiste à aujourd’hui toujours plus avancer dans le grand ébranlement du monde africain afin d’y imposer des turbulences et convulsions croissantes qui légitimeront ainsi de nouvelles interventions militaires au nom de la religion des droits de l’homme marchandisé et de la recomposition précipitée des marchés.
Pour la classe dirigeante du cosmopolitisme de l’argent, l’ennemi terroriste téléguidé au plus haut niveau, est indispensable puisqu’il autorise ici un contrôle toujours plus renforcé des spectateurs de la domestication citoyenne tout en permettant là-bas la construction impérialiste d’une politique d’agression systématiquement exaspérée. C’est le cercle manipulatoire sans fin des perversions infinies de l’indistinction terroriste qui se renforce à mesure que la crise financière de la surproduction capitaliste s’accentue lourdement et qui, des macro-machinations du 11 septembre 2001 aux micro-combinaisons de l’affaire Merah, voit partout les orchestres occultes du Pentagone et de leurs métastases hexagonales s’exciter dans l’illusion, l’intoxication, la manœuvre et la manigance.
Cette guerre malienne utilisée subsidiairement pour redorer l’image d’un pouvoir discrédité et usé en un temps record et tenter ainsi de faire oublier des plans d’austérité intensifiée vient d’abord nous rappeler centralement que la France hollandienne, digne héritière du sarkozysme antérieur, n’est plus là qu’une banale et dérisoire province otaniste des États-Unis, simplement chargée avec les autres satellites de l’O.T.A.N. d’assumer les fonctions de gendarmerie générale dans les territoires que Washington entend remodeler adéquatement à ses impératifs économiques et politiques d’unification par la stratégie de la tension perpétuelle et du morceler illimité.
De cette façon et à cet endroit, le chaos et la déstabilisation se propagent et augmentent continûment par le management contrôlé de la marchandise terroriste et le jeu tortueux des forces spéciales de la schizophrénie gouvernante qui avivent intentionnellement la permanence historique des contradictions ethno-tribales sahéliennes. Ceux qui s’étonnent bien naïvement de tels faits et trouvent irresponsable que Paris ait lancé la guerre contre le régime du colonel Kadhafi puisque les effets de cette dernière ont commencé à déséquilibrer toute la région qui s’étend de la Centrafrique au Tchad, n’ont décidément rien compris et ont la culture bien courte…
Dans le monde de l’inversion spectaculaire universalisée, les choses doivent toujours se lire à l’envers de ce que le système cabalistique de l’aliénation prétend… L’incendie généralisé qui couve sous la cendre du réel si mal dissimulé par les mensonges du fétichisme spectacliste, est bien évidemment l’expression dialectique d’une réaction en chaîne strictement souhaitée et supervisée qui voit les djihadistes de la C.I.A. du front Sud, sur-armés suite notamment au pillage délibéré et prémédité des arsenaux libyens, préposés à l’édification d’un Sahélistan pendant que leurs collègues du front Nord partis combattre le système el-Assad, eux, chapeautés par les diverses antennes américano- israéliennes du renseignement et de la feinte appuyées sur l’argent qatari coulant à flots, sont dépêchés à l’édification d’un Syristan.
Désormais, la dictature démocratique de l’argent est parvenue au stade supérieur de sa domination complètement réalisée. En tout lieu, règne le spectacle autocratique de la marchandise, de sa violence, de ses impostures et de sa terreur. Les seules forces spectaculaires organisées sont celles qui veulent le spectacle de la violence, de la terreur et de ses impostures en une Union sacrée politicienne de la propagande tous azimuts… Aucune structure politique efficiente ne peut donc plus être ennemie de ce qui existe comme indistinction généralisée du faux omni-présent ni contrevenir à la soumission universelle qui concerne tout et tous dans la réussite sociale répandue du mensonge circulatoire triomphant de la maffia étatique mondialiste.
La démocratie totalitaire du marché est cette tyrannie si parfaite qu’elle possède le don de pouvoir façonner elle-même son pire ennemi mythologique, le terrorisme. En réalité, elle ambitionne exclusivement d’être regardée à l’aune métaphorique des ennemis allégoriques qu’elle modèle dans des fictions extraordinaires et formidables plutôt que sur la matérialité de la pourriture de sa nature concrète.
L’équivoque, l’obscurité, le double-sens, l’énigme, l’inconnaissance, l’imbécillité et le bobard sont ainsi organisés partout par le spectacle tyrannique de l’indistinction. La préservation de la domination marchande sur le monde des spectateurs asservis s’opère donc la plupart du temps par attaques inventées sous faux-drapeaux dont la transmission médiatique a pour objet essentiel de faire bien sûr oublier les véritables enjeux, la portée logique et les conséquences recherchées.
Les manœuvres terroristes persistantes du G.I.A. algérien sont directement nées des bureaux nébuleux de la sécurité militaire algérienne dans le but de mobiliser l’opinion internationale en faveur du gouvernement F.L.N. et de discréditer le F.I.S. afin de museler alors durablement la population qui avait porté ce dernier au pouvoir en décembre 1991. Quelle ganache journalistique pourrait encore désormais faire semblant de ne point savoir qui était vraiment derrière la vague d’attentats commis en France en 1995 et l’assassinat des moines de Tibhirine l’année suivante ?
Mais qui est donc ce Mokhtar Belmokhtar figure emblématique des services spéciaux du djihad algérien qui serait l’architecte de l’attaque sanglante du site gazier de B.P. à In Amenas? C’est tout bonnement un ancien d’Afghanistan formé au combat par les légions islamiques de la C.I.A., vétéran du G.I.A., vénérable du G.S.P.C. (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et représentant de la nébuleuse barbouzarde Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Chef racailleux de divers services parallèles spécialisés en enlèvements multiples, caïd d’innombrables trafics multiformes, allant des armes aux drogues en passant par les cigarettes, et alimentant de la sorte tous les circuits économiques souterrains de la criminalité étatiquement parrainée dans ce vaste Sahara aux millions de dollars d’argent sale voracement attendu par tous les banquiers cossus du blanchiment en argent propre.
La société moderne de la démocratie aboutie du spectacle du faux qui repose sur l’industrie moderne du fétichisme marchand de l’indistinction n’est pas fortuitement ou superficiellement terroriste, elle l’est fondamentalement parce que le spectacle de la terreur devient l’une des principales productions de la crise actuelle de l’économie politique à mesure que l’argent qui a totalement asservi les hommes ne parvient plus à produire la possibilité de sa propre re-production.
Le pouvoir étatique du mensonge déconcertant est devenu si mystérieux qu’après les ténébreux attentats ésotériques du 11 septembre 2001, on a pu se demander qui commandait vraiment l’hermétique complexe militaro-industriel des États-Unis, la puissance la plus considérable du monde démocratique du despotisme du négoce ? Et donc qui diable peut commander le monde démocratique du négoce despotique si ce n’est justement la terreur de la loi de la valeur elle-même…
Le spectacle capitaliste des marionnettes terroristes de l’exotisme islamique est une sorte de théâtre d’effigie dont la clandestinité structurelle reproduit à l’extrême la division du travail pour que la base utilisée ignore tout du sommet utilisateur. La représentation des lampistes n’y est naturellement jamais assurée par les commanditaires en chair et en os mais par des figurines naïves (les marionnettes de l’exécution) manipulées dans l’ombre par des marionnettistes (les manipulateurs des corps détachés de la supercherie étatique, eux-mêmes impersonnellement manœuvrés par la dialectique anonyme et impitoyable des chimères de la folie de l’acquisition marchande).
Après avoir été massivement utilisés contre la Libye, les groupes islamo-trafiquants sahéliens d’ailleurs soutenus implicitement par l’O.T.A.N. dans leur liquidation de la contraignante présence armée Touareg, se sont renforcés en une vaste continuité territoriale potentielle s’approchant d’abord du Tchad et du Nigeria pour aller ensuite toucher les larges étendues possibles qui vont du Sénégal jusqu’au Soudan. Il est clair que si le gouvernement du spectacle mondial entend bien les utiliser comme force dépendante de déploiement de ses machinations stratégiques pour étaler son chaos régulé, il n’entend point, en revanche, leur laisser la possibilité d’acquérir une puissance d’expansion autonome. C’est là ce que vient signifier très emblématiquement ce rappel à l’ordre belliqueux du petit brigadier yankee Hollande qui est censé faire ressortir là que l’or, la drogue, les diamants, l’uranium et les métaux précieux que recèle singulièrement le Mali peuvent certes donner lieu à d’importantes commissions pour les agents islamistes de sécurité du nouvel ordre mondial mais que l’essentiel des ressources doit bien continuer à être géré principalement et directement par la classe capitaliste du spectacle mondialiste, elle-même.
En fait et toutes proportions gardées, c’est un peu comme lorsque la police organise en banlieue une descente emphatique dans un blafard quartier de vente de drogues… À l’évidence, elle ne vient pas annoncer qu’elle va abolir l’économie souterraine, elle procède uniquement à une vérification d’encadrement de ses flux pour les ajuster aux nécessités générales du commerce officiel des servitudes indispensables.
Le terrorisme islamiste des appendices armés du gouvernement du spectacle mondial est le dernier mystère de la crise généralisée du capitalisme moribond, et seul ceux dont la compréhension radicale va jusqu’à dé-chiffrer le fétiche des mystifications démocratiques peuvent saisir le piège tordu de la terreur étatique.
Le spectacle terroriste industriel de masse de la tromperie mondialisée est apparu avec la démocratie complètement réalisée de la liberté despotique du marché. On vérifiera qu’il ne pourra disparaître du monde qu’avec l’anéantissement de cette dernière. Alors les hommes fatigués de n’être plus que de pauvres pacotilles déambulatoires emprisonnées par les grandes surfaces de la transaction, se mettront certainement en mouvement pour substituer aux servilités de la civilisation de l’Avoir, l’auto-émancipation vers la communauté de l’Être.
Pour L’Internationale, Gustave Lefrançais http://www.europemaxima.com/
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Mali, Syrie : les méchants et les bons islamistes de François Hollande
Terrible et méchants islamistes qui bafouent les droits de l’homme, il faut bien sur intervenir, sauf que ceux-ci peuvent agir en toute impunité en Syrie ou en Lybie, cela s’appelle “la mise en place de la démocratie”! En Libye, nous avons les marchés, en Syrie, c’est en cours avant de pouvoir piller les ressources, au Mali, Areva risque de perdre ses mines d’uranium, cherchez l’humanisme dont le gouvernement prétend faire preuve après cela…
François Hollande vient de décider que la France devait faire la guerre au Mali pour combattre les terroristes islamiques qui menacent l’intégrité du pays et massacrent, décapitent et violent un peu partout sur leur passage, aux cris désormais sinistrement familiers d’ Allah akbar.Tandis que le Président envoie nos soldats au Mali où ils devront combattre sans aucun soutien africain ou international pour sans doute plusieurs semaines, sans l’aval de l’ONU, sans même avoir consulté les représentants du peuple et semble-t-il – et au vu des premiers « résultats »-dans une improvisation et une impréparation sidérantes, cela au nom du juste combat contre l’obscurantisme et la barbarie, il n’est pas inutile de rappeler ici -et sans condamner cette intervention sur le fond- que les illuminés que nos soldats vont devoir à présent combattre ont été en très grande partie « créés » et armés en 2011… Par la France sarkozienne, avec la bénédiction du Parti Socialiste aujourd’hui au pouvoir.
Créés directement par la fourniture de matériel militaire ou indirectement suite aux pillages d’arsenaux rendus possibles par l’intervention franco-anglo-américaine et la chute du régime du colonel Kadhafi en Libye. Intervention, on s’en souviendra également, survenue sans la moindre déclaration de guerre et en violation totale du Droit International, sous l’impulsion en France en tout cas -on devrait même écrire sur ordre- d’un Bernard-Henri Lévy qui ne cacha même pas à l’époque qu’il estimait servir les intérêts d’Israël en déclenchant cette intervention… Ce qui ne sembla du reste scandaliser personne. Mais pouvait-on attendre autre chose dans l’indécence et le radicalisme communautaire qui le caractérise en toutes occasions de l’ex-compagnon d’Arielle Dombasle…
Aujourd’hui en Syrie, et comme hier en Libye, d’autres combattants ponctuent tout aussi systématiquement chacune de leurs phrases en hurlant Allah akbar, comme les fous de Dieu qui menacent Bamako… Ponctuent et tuent également, dans un déchaînement de barbarie largement équivalent à celui de leurs compagnons de Djihad du Mali. Ce ne sont pas les soldats de l’armée régulière syrienne, mais ceux qui les attaquent. Et du coup, ils sont devenus miraculeusement pour François Hollande, et comme ils l’étaient pour Nicolas Sarkozy, de valeureux combattants de la liberté qui s’opposent à un régime tyrannique. Bien entendu, les médias aux ordres reprennent en cœur et nous vendent avec un zèle sans faille la même supercherie, la même chanson obscène. Sans preuves, sans confirmations, sans enquêtes réelles, souvent même sans se rendre seulement sur place, nos bons petits soldats de la désinformation reprennent comme paroles d’évangile, sans même user d’un conditionnel de rigueur ou simplement éthique les communiqués « hors sol » de pure propagande d’un OSDH (l’autoproclamé Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) basé à Londres, totalement partial, et carrément financé par les alliés ou donneurs d’ordres de l’un des deux belligérants (Qatar et USA principalement).
Pour s’évader un instant de la Pravda qu’est devenu le monde médiatique français et voir un peu les choses par l’autre bout de la lorgnette, avoir enfin une chance d’y voir plus clair, La Plume à Gratter vous conseille très vivement de visionner dans son intégralité le formidable documentaire de la télévision russe Rossiya 24 relayé sur cette page. Ce document unique qui vous montre la guerre de Syrie comme vous ne l’avez jamais vue, ne sera jamais diffusé sur nos chaînes de télévision, car il montre une réalité qu’il ne faut surtout pas voir ! Il n’est hélas pas sous-titré en français, mais en anglais… L’auteur de ces lignes s’en excuse, mais il lui semble pourtant absolument nécessaire de le diffuser tout de même, tant il permet de voir une autre version de cette tragédie que celle véhiculée par la propagande officielle qui envahi nos ondes et les colonnes de nos journaux. D’enfin prendre connaissance d’une réalité que nos médias aux ordres nous cachent donc très soigneusement : celle qui expose enfin au grand jour la barbarie sans nom des soi-disant « combattants de la liberté et de la démocratie » que louent avec des trémolos lyriques dans la voix presque tous nos hommes et femmes politiques (à l’exception notable de Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen), relayés dans leur falsification révoltante par la quasi-totalité des télés, radios et journaux de France.
The Syrian Diary, documentaire d’Anastasia Popova (Rossiya 24)
Des images de massacres, d’exécutions sommaires et barbares, vous en verrez dans ce documentaire, très dur souvent à visionner, images d’ailleurs « fièrement » et systématiquement filmées et diffusées sur Internet par les bourreaux et assassins eux-mêmes. Un documentaire terrible réalisé par des journalistes, des vrais, qui sont sur le terrain au péril de leur vie, et pas dans les studios confortables de TF1 ou France Inter à jouer les petits télégraphistes de la propagande officielle ou à disserter sans fin sur des sujets aussi pathétiques que la retraite de Russie de Gérard Depardieu ou les derniers caprices de Valérie Trierweiler. Ce que ces journalistes russes nous montrent sur les évènements dramatiques de Syrie n’a évidemment absolument rien à voir avec la soupe indigeste et écœurante qui dégouline de la plume ou de la bouche de nos médiacrates à la botte d’intérêts géostratégiques qui ne sont en plus même pas les nôtres.
Oui, regardez ce film coup de poing, bien que sous-titré en anglais. Visionnez les images témoignant -preuves à l’appui cette fois- des actes barbares de ces « combattants de la Liberté » que François Hollande considère, en notre nom, comme les « représentants légitimes du peuple syrien ». Vous en saurez dès lors un peu plus sur la sincérité du désintéressement humanitaire de notre actuel Président… Sur le deux poids deux mesures qui dicte son action si radicalement différente au Mali et en Syrie, le faisant rejoindre aujourd’hui son pitoyable prédécesseur dans l’indignité et le cynisme le plus sordide. De quoi avoir profondément honte d’être français… Et cette fois, pour de vraies et terribles raisons, hélas.
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Mali, une guerre typiquement coloniale -- On voit bien les mahdistes mais où sont nos Gordon ?
On nous parle du Mali comme si cette région africaine était aussi familière aux Français, dont on connaît l’ignorance légendaire de la géographie, que la Bourgogne, la Bretagne ou l’Anjou. Rappelons, pour ceux de nos lecteurs qui l’auraient oublié, que cet Etat a été créé de toutes pièces lors de la décolonisation en 1960, à partir du Soudan français, un des composants de l’Afrique Occidentale française (A.O.F.). Comme pour de nombreux autres Etats africains, ses frontières tirées au cordeau n’ont pas tenu compte des implantations géographiques des populations ni de leur ethnie. Elles sont régulièrement sources de conflits d’influence et de guerre entre Etats et à l’intérieur des Etats, conflits d’influence auxquels se greffent les convoitises sur les immenses territoires et leurs ressources minérales encore peu exploitées. Le géopolitologue Jean Bonnevey, dont Polémia a déjà publié plusieurs études, donne ci-après un historique de la conquête du Sahel et de son maintien dans l’Empire français grâce aux militaires à qui avait été confié le contrôle de ces territoires des années 1880 à celles de 1960.
PolémiaDécidément, l’histoire bafouille. Dans les raisons ou prétextes, comme on voudra, des expansions coloniales européennes, il y a toujours eu la lutte contre l’obscurantisme tribal en Afrique noire ou islamiste dans le sahel. Le désert notamment a toujours été fécond en fanatiques. Toutes les dynasties rigoristes ayant balayé celles de tolérance et d’ouverture au Maroc en sont issus, les Almohades comme les Almoravides.
Les guerres actuelles sont le fruit de la décolonisation. On paye une décolonisation complètement ratée. C’est vrai au Mali où l’on n’a pas tenu compte des aspirations légitimes des touaregs comme au Niger d’ailleurs. C’est vrai en Somalie où le départ des italiens a cassé le partage de la corne de l’Afrique. C’est vrai de l’Algérie à qui la France a donné une immense partie du Sahara incontrôlable et sans rapport avec les destins de la côte du pays.
Sahara français
Nous sommes bien dans une guerre de type colonial dans un Sahara que la France a eu par ailleurs le plus grand mal à contrôler et qui n’a jamais été véritablement pacifié à l’égal d’un Afghanistan pour les britanniques.
Dès l'année 1879, la région du Sahara, territoire désertique hostile, indépendant de l’autorité turque d'Alger et placé sous l'autorité de tribus nomades, constitue un centre d'intérêt majeur pour les autorités françaises. Les premières missions d'exploration après la conquête de l'Algérie ont lieu de 1857 à 1861 (Henri Duveyrier), en 1880 et 1881 (Paul Flatters), suivis de deux autres en mai et décembre 1902, date à laquelle le lieutenant Georges Guillo Lohan (qui le connait aujourd’hui ?) de la Compagnie des Oasis sahariennes parvient à faire reconnaître l'autorité du gouverneur des Territoires du Sud nouvellement créés sur la population indigène.
C'est le ministre Freycinet qui encouragea les premières expéditions à explorer plus systématiquement le Sahara. L'une d'elles, la mission Flatters avait pour objectif d'établir le tracé d'un chemin de fer transsaharien, qui ne fut jamais réalisé. Mais plusieurs de ses membres, en 1881, furent tués par les Touaregs, ce qui renforça et accéléra la « pacification armée » du Sud algérien et de ces régions encore mal connues comme les oasis de Ghardaïa ou de Touggourt. Plusieurs succès militaires allaient aboutir à la soumission des Touareg et, en 1900, à assurer la domination française des bords du lac Tchad à la région du Tibesti.
L'implantation des Français sur un territoire aussi vaste nécessitait une organisation spéciale, confiée à l'armée. Aux méharistes s'ajoutèrent les sections d'officiers des Affaires indigènes, qui administrèrent le Sahara à partir de 1902 sous l'autorité du gouvernement général d'Alger. Des missionnaires, comme le père de Foucault, se mêlaient aux nomades.
En 1908, des détachements parcouraient le Sahara occidental jusqu'au Rio de Oro espagnol; en 1911, la Mauritanie était occupée et, une année plus tard, le protectorat était rétabli sur le Maroc. Ainsi, à la veille de 1ere première guerre mondiale, la France contrôlait pratiquement l'ensemble du Sahara, d'Alger à Dakar, du Maroc à l'Afrique équatoriale, la Libye étant occupée par les Italiens. Mais il y eut toujours des révoltes, le plus souvent sous la bannière de chefs du désert invoquant l’islam.
Le cas du Sahara algérien
Lors de la tractation des Accords d'Évian avec le Gouvernement provisoire de la République algérienne, le président Charles De Gaulle a refusé tout d’abord de reconnaître la souveraineté de la future Algérie sur le Sahara, essayant à la place d'en faire une région autonome : sans succès. L'échec de la treizième réunion, établie dans le cadre de la première conférence d'Évian débutant le 20 mai 1961, entre Krim Belkacem, principal responsable du Gpra et Louis Joxe, ministre des affaires algériennes, est directement lié à la question du statut du Sahara.
Lors de la conférence de presse consécutive, Belkacem déclare alors: « Nous nous sommes trouvés en face d'un gouvernement français qui veut bien décoloniser mais à moitié; c'est-à-dire maintenir l'Algérie sous une domination coloniale à peine déguisée ».
Déjà durant l’IVe République un Président du Conseil avait publiquement déclaré: « La France est et demeure une grande puissance. Elle mobilisera ses forces pour que se réalise le miracle saharien. De grandes richesses, en charbon, en fer, en pétrole, en gaz naturel, des Territoires du Sud, seront mises en valeur. La Métropole apportera sa technique et ses investissements; l'Algérie apportera sa main d'œuvre de plus en plus qualifiée et demain ses cadres. La mise en valeur du désert c'est la grande tâche de notre génération ». Le moins qu’on puisse dire c’est que cela a été complètement raté.Les nouvelles guerres mahdistes.
En fait la lutte des occidentaux contre les islamistes n’est pas nouvelle. Nous vivons une nouvelle guerre mahdiste si bien illustrée par le film « Khartoum » avec un magistral Charlton Eston dans le rôle de Gordon. En 1883, un régiment anglais de 10.000 hommes est massacré dans le désert du Soudan par une armée de fanatiques conduite par un leader religieux, le Mahdi. A Londres, le Premier Ministre Gladstone décide d'envoyer au Soudan le général Gordon, un héros national. Celui-ci rejoint Khartoum où se trouvent encore 13.000 militaires et civils anglais. Comme pour Bamako.
La guerre des Mahdistes ou la guerre du Soudan est un conflit colonial, religieux et politique qui s'est déroulé au Soudan de 1881 à 1899. Il a opposé principalement les Mahdistes soudanais, aussi appelés derviches, désireux d'établir dans la région un émirat islamiste fort et indépendant, aux autorités coloniales égyptiennes puis anglo-égyptiennes représentées pendant quelque temps et jusqu'à la chute de Khartoum survenue en 1885, par le personnage emblématique de Gordon Pacha. Il a également impliqué l'Éthiopie, l'Italie, l'État indépendant du Congo et la France. Les combats qui se sont déroulés surtout au Soudan ont également touché le sud de l'Égypte, et les zones frontalières de l'Érythrée et de l'Éthiopie. Il y eut internationalisation et participation de forces présentées comme africaines, déjà. Le conflit s'est terminé par la défaite des madhistes, vaincus par les forces anglo-égyptiennes commandées par Horatio Herbert Kitchener. Le Soudan anglo-égyptien fut créé à l'issue de cette guerre.
Que sont nos Gordon devenus ?
Si l’Europe fait des guerres coloniales, elle n’a plus de Gordon. Élève de l'Académie militaire de Woolwich, il servit en Crimée, puis dans la campagne de Chine de 1860. Les Taï-ping (« révoltés aux longs cheveux »), profitant de l'affaiblissement de l'empire chinois après la victoire des alliés, s'insurgèrent pour renverser la dynastie mandchoue et devinrent maîtres d'une grande partie de la Chine. Avec l'assentiment de son gouvernement, Charles Gordon entra au service de l'Empire Qing pour combattre les Taiping.
A la tête d'une poignée d'Européens, il réorganisa l'armée chinoise, dégagea Shanghaï menacée, reprit aux insurgés Souchow et Nankin. L'armée de Gordon, «l'Armée toujours victorieuse», sauva la dynastie mandchoue qui semblait perdue et réduisit rapidement les rebelles. En 1863, Gordon, malgré les offres des Chinois, rentra au Royaume-Uni avec le grade de lieutenant-colonel. En 1874, il entra au service de l'Égypte, fut nommé gouverneur de l'Afrique équatoriale et poussa les frontières égyptiennes jusqu'à Gondokoro. En 1879, il donna sa démission à la suite de difficultés avec le nouveau khédive Tawfik.
Après avoir servi en Inde où il devint major général, il revint en février 1884 en Égypte et, dans le cadre de la guerre des Mahdistes, défendre Khartoum, assiégé par les troupes du Mahdi.
Charles Gordon était d'un caractère exalté. Il crut qu'il pourrait refaire ce qu'il avait fait en Chine et sauver la cause du Royaume-Uni, c'est-à-dire, à ses yeux, de la civilisation. Il était très confiant en lui-même et dans l'ascendant que son énergie lui donnait sur les populations auxquelles il avait à se confronter. Un vrai colonial aimé et respecté, libérateur des esclaves et organisateur hors paire. Il ne put cependant que prolonger la résistance de la ville. L'année suivante (1885), les « derviches » s'en emparèrent et Gordon fut tué.Il était surnommé le chinois comme un autre grand militaire colonial français celui-là le général Salan. Mais si il y a toujours et même de plus en plus de mahdistes nous n’avons plus de Gordon ni de Salan et ça change tout.
Jean Bonnevey
Metamag.fr
18/01/2013Correspondance Polémia – 19/01/2013
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Afrique : Terrorisme et trafic de drogues au Sahel
Pendant longtemps, la région du Sahel était essentiellement concernée et affectée par le trafic et la contrebande de cannabis, principalement cultivé au Maroc. Cependant, depuis le début du XXIe siècle, la partie nord-ouest de l’Afrique est devenue un carrefour de trafic de drogues de toutes sortes, crime organisé, terrorisme et insurrection. Aussi, la prépondérance et le lien entre le crime organisé et le terrorisme a aujourd’hui des répercussions négatives et inquiétantes sur la santé des populations locales ainsi que sur la stabilité, la sécurité et le développement des pays concernés.
Par Abdelkader Abderrahmane, chercheur à la Prévention des Conflits et Analyses des Risques’, (CPRA) Institut d’études de sécurité (ISS), Éthiopie – 19.07.2012
Le Sahel et l’Afrique de l’ouest sont incontestablement devenus une plaque tournante pour le trafic international de drogues dures telles que l’héroïne et la cocaïne en provenance d’Amérique Latine et d’Afghanistan.
L’une des explications à ce dangereux phénomène toxique est que la région est moins risquée que les routes plus directes entre les pays producteurs d’Amérique du sud et le continent européen qui s’avère être aussi le premier marché de consommation mondiale.
En effet, la voie la plus courte d’approvisionnement n’étant pas nécessairement la plus sûre, les barons de la drogue du continent sud-américain utilisent la Highway 10 (en référence au 10ème parallèle) pour pénétrer par l’Afrique de l’Ouest. Ce trafic est en outre aggravé par la présence d’héroïne et cocaïne provenant d’Afghanistan et transitant aussi par cette zone ainsi que la côte est du continent africain.
La drogue qui sera ensuite écoulée en Europe est acheminée à travers le Tchad, le Mali, le Niger et le Maroc, dont la porosité des frontières facilite les déplacements. A titre indicatif, et selon l’Office des Nations-Unis contre la Drogue et le Crime (UNODC),
en 2009, il était estimé que 21 tonnes de cocaïne d’un montant de 900 millions de dollars et équivalant au PNB de la Guinée et de la Sierra Leone réunies ont transité par l’Afrique de l’ouest.
Ce trafic de drogue est par ailleurs aggravé par les liens tissés entre les narco-trafiquants et les groupes terroristes présents au Sahel tel qu’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), Ansar Dine (Défenseurs de la foi), Boko Haram (l’instruction est illicite) et le Mouvement d’Unité pour le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Trafics d’armes, de drogues et blanchiment d’argent sont devenus monnaie courante entre tous ces groupes. En outre, des liens grandissants se tissent aussi entre les narco-terrroristes présents en Afrique de l’ouest et les groupes mafieux européens tels que la Camorra.
En effet, il est établi que la mafia italienne et Al-Qaïda ont coopéré dans un passé récent afin que ce dernier profite de l’expertise de la Camorra pour, par exemple, le trafic de faux documents. A travers ces coopérations, ce sont tous ces groupes qui s’entraident et bénéficient de leurs expertises respectives qui pourront éventuellement se transformer en groupes hybrides comme le sont actuellement
les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). Les FARC sont en effet un exemple de groupe basé sur une idéologie politique qui, avec le temps, a muté en groupe crimino-narco-terroriste.
En sus du trafic de drogue et d’armes, l’importante contrebande de cigarettes à travers le Sahel est aussi très rémunératrice pour les trafiquants de la région. Les cigarettes qui proviennent d’usines de contrefaçon, principalement du Nigeria, sont distribuées dans la région, au Maghreb, au Moyen-Orient et en Europe. Ce trafic est une source importante de financement pour les groupes terroristes, qui même s’ils ne sont pas toujours et forcément directement impliqués dans ce genre de contrebande, s’enrichissent toutefois en imposant un impôt contre une ‘garde rapprochée’ aux contrebandiers.
Dans ce mélange des genres, les groupes terroristes tel qu’AQMI ont très rapidement compris l’intérêt financier qu’ils pouvaient en tirer en se rapprochant des groupes criminels et autres trafiquants de tous bords, et ce, quel que soit leur points communs.
En effet, alors que les actions violentes d’AQMI sont présentées sous des idéaux religieux, le groupe est néanmoins bien plus intéressé par l’appât du gain à travers ses demandes de rançons et autres activités parallèles comme le crime organisé et la contrebande. A ce titre, selon la US Drug Enforcement Agency (DEA), 60% des groupes terroristes étrangers ont un lien avec le trafic de drogue.
Pareillement, il est estimé que 80% des chefs Talibans en Afghanistan, combattent pour le profit financier et non pour une quelconque idéologie religieuse.
Par ailleurs, la chute de Qaddafi en Libye et l’instabilité géopolitique régnante qui s’ensuit, ainsi que la perméabilité des frontières qui facilite le passage d’armes d’un pays à un autre a procuré aux terroristes et narco-trafiquants une opportunité supplémentaire de renforcer leur position dans la région, aggravant de ce fait la situation au Sahel.
C’est dans ce contexte dramatique que la prolifération d’armes, de drogues, de trafics de cigarettes et autres produits illicites prend racine au Sahel.
Mais ce dévolue sur la région est aussi principalement dû à la faiblesse des états qui composent cette zone géographique, l
e manque flagrant de surveillance, la porosité des frontières ainsi qu’à la corruption qui gangrène les institutions de ces mêmes états, tel que l’armée, la douane ou la police.
Mais au-delà du fait que tous ces trafics sont d’une manière ou d’une autre liés, c’est sans nul doute et surtout les raisons et les racines derrière ce fléau qu’il est urgent de questionner afin d’y remédier.
La misère, la pauvreté, la sécheresse, la famine, l’absence de sécurité alimentaire, l’injustice sociale et le manque de perspective d’avenir sont autant de facteurs favorisant et incitant les populations locales à tomber dans ce piège de l’argent facile et d’une hypothétique vie meilleure.
Des trafiquants qui profitent donc du désœuvrement et de la vulnérabilité socio-économique des populations locales pour les convaincre qu’ils peuvent améliorer leur quotidien grâce aux trafics illégaux. Pire, ces différents groupes terroristes et organisations criminelles ne font que contribuer à la souffrance humaine des populations locales du Sahel et d’Afrique du nord tout en mettant aussi en danger les états déjà fragiles du Sahel tel que le Mali ou le Niger.
Afin de combattre ce fléau, la coopération entre les états mais aussi entre les différentes organisations et autres institutions internationales est une condition sine qua non pour obtenir des résultats probants. Par ailleurs, la solution à ce problème se trouve aussi dans l’absence d’éducation dans laquelle la majorité des africains vit. Aussi, c’est en améliorant les conditions de vie des populations locales, de conduire des programmes de prévention et d’éducation et de fournir une assistance humaine et renforcer la bonne gouvernance que les trafic en tous genres en Afrique de l’ouest et au Sahel pourront être, sinon éradiqués, tout au moins, réduits.
Aujourd’hui, cet Océan Sahélien qui émerveillait comme un enfant l’explorateur et scientifique français, Théodore Monod, est en grand danger, devenant ces dernières années, un hub privilégié pour de nombreuses filières criminelles.
La mondialisation et la facilitation de communication grâce à Internet n’ont fait qu’exacerber la situation au Sahel où les terroristes et trafiquants en tous genres ont trouvé en cette région un terreau fertile et idéal pour leurs activités illégales.
La coopération grandissante entamée depuis plusieurs années s’accélère entre les groupes terroristes présents en Afrique de l’ouest et les cartels d’Amérique du sud et autres barons de la drogue africains et européens. Cette coopération a indéniablement un effet débilitant sur la région, déjà vulnérable, instable, sous-développée et ravagée par de nombreux conflits et problèmes socio-économiques. L’augmentation des activités criminelles dans la région souligne le besoin urgent d’actions afin de renforcer la souveraineté des États concernés. Car il est incontestable que ce trafic en Afrique de l’Ouest est en train de se propager comme une trainée de poudre à travers tout le continent africain.
L’impasse géopolitique dans laquelle se trouve actuellement le Mali est sans nul doute très inquiétante. Mais cette crise qui secoue le pays risque aussi et surtout d’aggraver la situation sécuritaire à travers l’entière région et fournir aux trafiquants et terroristes une marge de manoeuvre d’autant plus grande.
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Nettoyer tout le pays en un jour ? Faisons-le !
Le mouvement Let’s Do It, World! est né dans un petit pays du nord de l’Europe, l’Estonie, où 50.000 personnes – soit 4% de la population totale – se sont réunies un 03 mai 2008 pour nettoyer en cinq heures de temps 10.000 tonnes de déchets sauvages et illégaux répartis sur tout le pays.
Chaque pays organise une journée entre mars et septembre pour nettoyer les décharges illégales dans la nature à l’aide de milliers de volontaires et de bénévoles, de partenaires publics et privés, d’associations ou ONG.
Cette année, plus que 80 pays se sont mobilisés pour récurer la planète et venir à bout des ordures sauvages. Ainsi 3 millions de volontaires et 67.000 tonnes de déchets ont été récoltées.
Alors, ça vous tente ? Faisons-le, France!
L’opération française a eut lieu le 19 octobre 2012. Bilan: 9200 volontaires et 342 tonnes de déchets ramassées. Le prochain rendez-vous est fixé au 15 Septembre. -
Prise d’otages en Algérie : Belmokhtar veut échanger les otages américains et négocier la fin de la guerre au Mali
Addendum 18/01/13
- Qui est Mokhtar Belmokhtar ?
- Une vidéo des otages algériens et étrangers libérés
Addendum 17/01/13Un Français parmi les activistes tués :
Selon Reuters qui cite une source de sécurité algérienne, au moins onze activistes ont été tués dans l’assaut de l’armée algérienne, parmi lesquels figure un Français. Le Figaro- Au moins 30 otages auraient péri durant l’assaut, parmi lesquels 8 Algériens, 2 Japonais, 2 Britanniques, et 1 Français, selon une source algérienne citée par Reuters.
- Parmi les 11 islamistes tués figurent 3 Égyptiens, 2 Algériens, 2 Tunisiens, 2 Libyens, 1 Français et 1 Malien, toujours d’après la même source. France 24
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Olivier Delamarche 15 Janvier 2013
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Quand le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” abuse de Photoshop…
PARIS (NOVOpress) - Depuis plusieurs mois, le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” (CCIF) s’est fait une spécialité de dénoncer une prétendue haine contre les musulmans qui secouerait la société française. Se faisant, cette association (par ailleurs financée par le richissime Georges Soros, jamais loin des initiatives visant à attaquer la civilisation européenne) n’a pas manqué de s’en prendre à plusieurs reprises aux Identitaires. Ainsi encore tout récemment, en commentant la plainte déposée par Génération Identitaire contre Harlem Désir.
Le porte-parole du “Collectif Contre l’Islamophobie en France”, Marwan Muhamad, se garde cependant bien de rappeler ce qu’il disait à la mosquée d’Orly le 4 août 2011 : « Qui a le droit de dire que la France dans trente ou quarante ans ne sera pas un pays musulman ? Qui a le droit ? Personne dans ce pays n’a le droit de nous enlever ça. Personne n’a le droit de nous nier cet espoir-là. De nous nier le droit d’espérer dans une société globale fidèle à l’Islam. Personne n’a le droit dans ce pays de définir pour nous ce qu’est l’identité française. » Propos qu’il avait pourtant voulu cacher, créant ainsi la polémique avec les Identitaires et notamment Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.
Clairement, le CCIF affiche ainsi son programme : le projet d’une France islamisée ! Et pour mener ce projet à bien, toute propagande peut être utilisée. Les commentateurs du site Fdesouche.com ont ainsi remarqué que dans l’image promotionnelle du CCIF en vue d’obtenir des adhésions, censée représentée un cimetière musulman horriblement profané, beaucoup d’images étaient totalement fausses ! Le (très mauvais) graphiste ayant réalisé ce petit montage propagandiste a laissé des tombes et des tags à moitié transparents.
Nous vous laissons juger par vous-mêmes de cette photo truquée (ci-dessus), qui sans aucun doute en dit long sur la probité de ce CCIF dont le porte-parole Marwan Muhamad dans la droite ligne des propostenus à la mosquée d’Orly le 4 août 2011…