La Russie de Vladimir Poutine est-elle dotée d'armes qui font d'elles de facto la première puissance militaire du monde ? Il y a quelques années, les experts et les politiques de l'OTAN ont ricané quand Vladimir Poutine a annoncé les progrès de son pays dans la maîtrise de l'hypervélocité et de l'électromagnétisme. On ne devrait plus se moquer depuis que l'armée russe a utilisé sur le terrain, en Ukraine, des missiles hypersoniques. Pourtant force est de constater que les états-majors occidentaux vivent en partie dans le déni de réalité. Au Courrier des Stratèges, nous avons attiré dès le mois de décembre 2021 l'attention de nos lecteurs sur la réalité de la révolution militaire russe. Cela nous a même conduit à affirmer à cette époque, trop rationnellement, que l'OTAN n'avait pas intérêt à une guerre avec la Russie. Quand le conflit a éclaté, nous avons insisté sur les armes hypersoniques comme facteur caché mais décisif de ce qui allait se passer. Nous avons plusieurs experts et constaté que le retard américain - et, malheureusement français, alors que la théorie de l'hypervélocité a été formulée par un physicien du CNRS, Jean-Pierre Petit, dans les années 1980 - est plus important que ce que l'on pouvait estimer il y a encore seulement quelques mois. Dans l'article que l'on va lire, Charles de Mercy propose un tableau synthétique de la révolution militaire russe de l'armement : il montre comment le développement des armes électromagnétiques doit être ajouté à l'analyse pour comprendre à l'abri de quelle sécurité stratégique l'armée russe déploie sans aucune hâte son "opération spéciale" en Ukraine.
international - Page 440
-
Hypervélocité, électromagnétisme : Poutine est-il déjà en situation de mettre l’OTAN “échec et mat” ? par Charles de Mercy
-
La question du blé, la malice de Poutine et la bêtise occidentale – par François Martin
-
Élections de mi-mandat aux États-Unis : les candidats républicains anti-Trump balayés
-
Adieu les sanctions : JPMorgan et la Bank of America reviennent dans le jeu russe
Le vent des sanctions semble tourner quelque peu en Russie, notamment dans le domaine bancaire. Alors que Bruxelles a déjà rétropédalé sur le gel de fonds de plusieurs banques russes, en vue de faciliter les exportations céréalières, voici désormais que des banques américaines se remettent à négocier des obligations russes, rapporte Bloomberg.
-
Trois entreprises américaines contrôlent plus d’un tiers des terres agricoles ukrainiennes
-
Nucléaire, Ukraine, Taïwan : où va le monde ? – JT du mardi 16 août 2022
Heureux de vous retrouver sur TV Libertés pour une nouvelle saison d’information. N’hésitez pas à partager le contenu de ce journal sur vos réseaux sociaux et auprès de vos proches !
Dans cette édition, une page internationale avec l’installation de la guerre en Ukraine, l’intensification des tensions autour de Taïwan et le retrait des troupes françaises au Mali.
Nous reviendrons aussi sur les terribles incendies de forêt qui ont frappé la France jusqu’au 15 août.
https://www.tvlibertes.com/titre-nucleaire-ukraine-taiwan-ou-va-le-monde-jt-du-mardi-16-aout-2022
-
À Kaboul, les femmes refusent la burka. Chez nous, c’est la sororité qui s’exprime…
-
L’UE va verser 500 millions d’euros au Maroc pour le contrôle de ses frontières et stopper l’immigration clandestine (MàJ)
Le gouvernement du Maroc recevra plus de fonds européens pour le contrôle de ses frontières. Selon El Pais, l’Union européenne prépare une enveloppe de plus de 500 millions d’euros qui servira à aider le Maroc à stopper la migration irrégulière.
«Ce renforcement de la coopération en matière de migration couvrira la période de 2021 à 2027 et dépasse de près de 50% le cadre de financement précédent», ajoute la même source, notant que le budget sera divisé en différents projets.
-
Le thème du “dérèglement climatique”: un instrument pour mettre en place un gouvernement mondial? par Jean Goychman
-
Ukraine : qui ment, et pourquoi ?
Qualifiée de « propagandiste de Poutine » par The Times, flétrie dans Le Point pour son « consentement au pire », Amnesty International file un mauvais coton politique. Une première pour cette organisation portée aux nues depuis sa création en 1961 par l’avocat britannique Peter Solomon dit Benenson et dont les premières cibles furent le Portugal du président Salazar et l’Algérie Française. Son crime ? Avoir, dans un rapport publié le 4 août, mis en cause les méthodes de la présidence et du commandement ukrainiens, par définition intouchables alors qu’ils sont loin d’être exemplaires. Ce qui ne les empêchera pas de recevoir une aide supplémentaire de 1,5 milliard d’euros à des fins militaires, comme l’a annoncé le 11 août le ministre danois de la Défense à l’issue de la Conférence des donateurs qui se tenait à Copenhague.