En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le président étasunien Donald Trump visé par une procédure de destitution ! Une nouvelle attaque du camp démocrate qui pourrait bien se retourner contre la gauche américaine.
La colère des agriculteurs
Depuis lundi, les agriculteurs à l’appel de plusieurs syndicats se réunissent le soir pour allumer des brasiers et s’élever contre la possible réforme des zones de non-traitement par les pesticides. Ils craignent des conséquences négatives sur leurs récoltes.
France Médias, le big-bang de l’audiovisuel public
Le ministre de la culture lance sa révolution de l’audiovisuel français. Reporté à de nombreuses reprises, le projet de loi prévoit la création d’une maison mère des sociétés audiovisuelles publiques : France Médias. Une outil pour tenter de faire face aux géants de la vidéo à la demande.
La banque centrale américaine n’est pas obligée d’injecter des centaines de milliards de dollars par hasard.
Il y a une raison, ou éventuellement, une conjonction de raisons qui montre que le système financier reste d’une fragilité inouïe comme d’ailleurs l’ensemble de notre système « monde » dans la globalité.
Premier élément le pétrole !
Comme je vous le rapporte dans cette édition, la production saoudienne de pétrole retrouvera son niveau normal d’ici quelques jours.
Mais, jusqu’à quand ?
Car ce que montre cette histoire, c’est que quelques camarades gueux (comme nous par rapport aux grands mamamouchis de ce monde) appelés Houthis ont réussi à faire péter les installations pétrolières du géant saoudien, ce qui a fait péter le marché des dérivés de pétrole en une seconde ou presque.
Les Saoudiens vont réparer. Fort bien.
Les Houthis recasseront le tout… puis cela pourra durer longtemps ainsi.
Si tous les mois, les Saoudiens mettent un mois à réparer le truc cassé le mois d’avant, nous allons avoir un problème durable.
Nous avons donc comme mèche qui alimente la crise de liquidité et de confiance, cette histoire de dérivés de pétrole.
Bien évidemment les marchés dérivés même si les montants en jeu sont colossaux, sont censés être des jeux à sommes nulles.
Ce que je perds, tu le gagnes… certes.
A ceci près que s’il y a un gros béta (comme le gus de Mitsubishi) qui a joué à la baisse quand il ne fallait pas, on peut se trouver avec une grosse main, une institution, une grande banque qui aurait un énorme trou…
Du coup, qui dit trou, dit crainte et syndrome Lehmann… personne ne sachant qui a perdu quoi, plus personne ne veut plus prêter à personne.
Deuxième élément le déficit budgétaire américain
Tout ceci arrive effectivement à un moment, où la FED a globalement cessé ses rachats d’actifs, donc ses injections.
Du coup, c’est le marché (censé le faire librement) qui finance le déficit budgétaire de l’État fédéral qui compense allègrement les non-injections de la FED par un énorme déficit qui assèche en partie le marché des liquidités.
Troisième élément les impôts
C’est vrai que tout ceci arrive comme le dit la thèse officielle au moment où il faut (comme tous les ans) payer les impôts, et chaque année quand il faut payer les impôts ce n’est pas la FED qui fait le chèque pour chaque contribuable.
Cela a beau être la thèse officielle, c’est difficilement crédible.
Quatrième élément le cadavre en décomposition dans une banque
Cela fait des mois que circulent des rumeurs insistantes de faillite d’une énorme banque dans le monde.
Tous les regards se portent sur… la Deutsch Bank qui est la nominée à l’Award du bilan bancaire le plus moisi.
Il se pourrait que la banque allemande particulièrement active sur les marchés des dérivés connaissent quelques déconvenues amplifiées par la forte hausse suivi d’une baisse des cours du pétrole.
Enfin, l’Allemagne est frappée de plein fouet par la récession industrielle qui pointe le bout de son nez et qui touche en particulier le secteur automobile.
Et justement, le secteur automobile en Allemagne c’est 50%, oui la moitié, de l’excédent commercial allemand !
Si le monde entier cesse d’acheter les bagnoles allemande, nous aurions un voisin nettement moins arrogant sur la force de son industrie… profondément « mono secteur ».
Or nous vivons avec la transition écologique, un changement majeur des usages autour de la voiture qui frappe de plein fouet cette immense industrie chez nos voisins.
Cinquième élément… les zombies…
Les zombies, c’est quoi ?
C’est toutes ces entreprises qui ne sont encore vie que parce que les taux sont négatifs, la dette pas cher et qui vivent de la liquidité abondante.
Mais la multiplication des faillites récentes et la dernière en date avec Thomas Cook, est un signal faible qui matérialise probablement le fait, que les entreprises zombies sont arrivées en bout de cycle de vie, et qu’elles seront de plus en plus nombreuses à chuter dans cette récession, quand bien même la récession serait « douce ».
Sixième élément… la confiance !
Du coup, on boucle la boucle et on en revient à la confiance qui sous-tend tout le système économique.
Personne ne sachant plus qui est exposé à quoi et qui pourrait perdre combien, les systèmes de refinancement se grippent.
Les marchés couinent, les craquements se font entendre.
A quoi s’attendre dans les prochaines semaines ?
Les autorités monétaires agissent et irrigueront autant que nécessaire.
Elles viendront pallier les éventuelles faillites si nécessaire pour éviter un risque systémique.
Elles ne diront rien, et il nous faudra deviner ce qu’il se passe.
Pourquoi ?
Parce que quand survient une crise de liquidité une perte de confiance brutale et généralisée de la confiance des agents économiques peut entraîner l’effondrement du système en quelques heures. C’est donc potentiellement cataclysmique.
Il ne faut pas attendre des autorités une transparence par définition presque impossible.
La vérité sera connue, mais … plus tard, une fois la crise réglée et dépassée.
Il va nous falloir naviguer à vue, et prendre des décisions sur des éléments d’informations partiels et des hypothèses de travail.
Quand on ne sait pas, on applique la stratégie dite du canard de mon pépé !
On se dirige tranquillement et sans panique vers les abris. Puis on laisse un bout du museau dépasser pour voir ce qu’il se passe et on attend !
Patrimonialement, on reste dans les grosses banques, on répartit ses avoirs entre les banques, on continue à diversifier son patrimoine et à sur-pondérer les actifs tangibles.
Bref, en réalité rien de nouveau, si ce n’est que cet épisode de tensions financières permet de rappeler à chacun, que le système financier est fragile, parce qu’en réalité il s’est déjà effondré il y a 10 ans et que depuis, rien n’est plus et ne sera plus jamais comme avant.
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vue, voici la vidéo du samedi 21 consacrée à ce sujet.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Insultant et donc inadmissible par son ton, insupportable par sa mise en scène pleurnicharde, et totalement inepte sur le fond, le violent discours prononcé lundi par la Suédoise Greta Thunberg à la tribune de l’ONU, en offrant le spectacle consternant de dirigeants de la planète à la tête chenue écoutant sagement avant de l’applaudir en chœur la ridicule leçon d’une écolière de 16 ans, restera peut-être dans les annales de l’organisation internationale comme le symbole de l’inversion des valeurs qui caractérise, hélas, notre époque. Culpabilisation, accusations, menaces : tout y est passé, sans même susciter la moindre réaction d’agacement de la part d’un auditoire visiblement béat d’admiration devant cette gamine insolente. Question : pendant combien de temps encore allons-nous devoir supporter les états d’âme et les invectives de cette marionnette du GIEC ?
Greta, à la limite de l’hystérie
Pour détendre un peu l’atmosphère, et aussi nous faire rire, on aurait aimé que cette brave Greta nous raconte encore une fois comment sa venue très médiatisée aux Etats-Unis à bord d’un voilier zéro carbone, censé polluer moins, avait en réalité produit davantage de CO2 que si elle et son entourage avaient pris l’avion. Mais la nouvelle égérie des écolos était là pour tout autre chose. Particulièrement agressive, elle n’a pas hésité à réprimander les dirigeants de la planète pour leur pseudo inaction contre le prétendu « réchauffement climatique ». En effet, a-t-elle déclaré, « vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. [...] Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c’est d’argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? Comment osez-vous ! » Et Thunberg de menacer alors : « Vous nous avez laissés tomber. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. [...] Je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça. »
La France visée par une plainte
Une menace que la Suédoise et ses petits camarades en culottes courtes n’ont pas tardé à mettre à exécution puisque, dans la foulée, on apprenait que 16 jeunes, dont Greta Thunberg, conseillés par le cabinet international d’avocats Hausfeld et avec la bénédiction de l’Unicef, venaient de déposer une plainte auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU contre la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie, pour... violation et non-respect de la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant ! Une information que le président de la République, invité mardi matin sur Europe 1, s’est, hélas, abaissé à commenter en expliquant que si « toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles », « il faut qu’elles se concentrent maintenant sur ceux qui sont le plus loin, ceux qui essaient de bloquer ». Or, a-t-il ajouté, « je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer ». Et le chef de l’Etat, après avoir appelé les jeunes à agir concrètement sur le terrain, de lancer alors en direction de la harpie suédoise : « Là, des positions très radicales, c’est de nature à antagoniser nos sociétés. »
Voilà notre Président super-écolo qui s’en prend aux manifs pour le climat. Selon Le Figaro, il se serait plaint de la mobilisation des jeunes et aurait dit : « Qu’ils aillent manifester en Pologne ! Qu’on vienne m’aider à faire bouger ceux que je n’arrive pas à faire évoluer », visant ainsi la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, car ces pays refusent d’appliquer le plan carbone…
L’écologie, c’est bon pour les Brésiliens, les Polonais, les Tchèques, mais quand ça se passe en France, là, ça ne va plus. Allez donc comprendre… On pourrait aussi pointer du doigt ses responsabilités sur la forêt amazonienne, lui qui a validé l’exploitation de mines d’or en Guyane, ou encore qui soutenait encore récemment le traité avec le Mercosur, jusqu’à son revirement de fin août, un traité qui va infailliblement favoriser les exportations agricoles brésiliennes en Europe, donc accroître la déforestation et l’empreinte carbone.
Mais à y regarder de plus près, Macron est coutumier du double langage. C’est bien lui qui stigmatisait la politique migratoire de Salvini mais qui, en même temps, refoulait les migrants venant d’Italie. C’est aussi lui qui donne des leçons d’européisme à tous ses homologues de l’Union européenne mais ne respecte pas toujours scrupuleusement les critères de convergence de Maastricht. Le comble avait été atteint l’an passé, lors du bras de fer sur le budget italien, dont le déficit ne devait surtout pas dépasser les 2 %, pendant que celui de la France affichait éhontément plus de 3 %, comme d’habitude…
Macron, c’est la duplicité érigée en système politique. On pourrait le comparer à Ubu roi si tout cela n’était pas, en réalité, voulu et pensé. Car Macron sait qu’il peut s’accommoder de la vérité, s’arranger avec ses propres principes, ses discours de la veille, au gré de son intérêt du jour : ses incongruités permanentes seront rarement relevées par les médias.
A quelques jours du débat sur l’immigration au Parlement, l’Aide Médicale d’Etat, réservée aux clandestins, concentre l’essentiel des critiques. Alors que la droite réclame son abolition, la majorité présidentielle maintient sa position du “en même temps”.
Iran : Macron prend une douche froide
Après s’être rêvé en conciliateur dans le dossier iranien Emmanuel Macron a finalement plié pour adopter la ligne de ses alliés saoudiens notamment… pire le président français s’est ridiculisé devant son homologue américain.
L’Iliade : le succès de Renaissances
Depuis le 20 septembre et jusqu’au 25, l’Institut Iliade réunit de nombreux artistes dans une galerie parisienne. TV Libertés était au vernissage.
Dans un long monologue, la jeune Suédoise s’en est prise violemment aux dirigeants mondiaux pour leur inaction contre le changement climatique. Avant d'annoncer une action en justice contre cinq pays.
Elle est en colère, et elle l’a montré. Greta Thunberg était une des invitées des Nations unies ce mardi, rapporte Le Monde.
La jeune Suédoise participait à un sommet sur l’urgence climatique et a eu droit de s'exprimer. Dès le début de sa prise de parole, elle a laissé ouvertement éclater sa colère. « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan. […] Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses », dit-elle d’abord avec véhémence. « Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fées d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? », a-t-elle continué les larmes aux yeux devant un parterre de dirigeants.
Quelques minutes après son intervention, Greta Thunberg a lancé une nouvelle offensive contre plusieurs pays, mais cette fois-ci sur le plan juridique, rapporte Le Figaro. Avec 16 autres jeunes, elle a déposé une plainte inédite contre cinq pays pollueurs : la France, l’Allemagne, l’Argentine, le Brésil et la Turquie.[...]
Suite à un manque soudain de liquidités dans le système financier, pour des raisons techniques, la Fed a dû injecter, pour la première fois en dix ans, le mardi 17 septembre dans la matinée, 53 milliards de dollars pour contenir des taux d’intérêt qui s’étaient brusquement élevés jusqu’à 10 % (« marché du repo »). Et le lendemain, la Fed a de nouveau baissé ses taux de 0,25 %, tout en envisageant de reprendre la politique non conventionnelle du « QE » (assouplissement quantitatif), ce qui correspondrait à un retour au laxisme monétaire.
Les Bourses dans le monde continuent donc de grimper en raison des politiques des banques centrales et des taux ridiculement faibles, voire négatifs car il n’y a pas d’alternative selon les marchés (TINA = « There Is No Alternative »). La seule autre option, c’est le krach immédiat des actions et des obligations, la récession, le chômage, la déflation. Alors, encore un petit moment, Monsieur le Bourreau ! Le Système ne fait que gagner du temps en prenant la voie plus longue de l’effondrement monétaire.
L’OCDE appelle à la mobilisation générale pour éviter la crise. Elle s’attend désormais, pour 2019, à une croissance mondiale « la plus faible depuis la crise financière », soit 2,9 %, c’est-à-dire la croissance de 2008, avant de plonger à 0,5 % l’année suivante. « L’exacerbation des conflits commerciaux pèse de plus en plus sur la confiance et l’investissement. » L’institution craint aussi « l’ampleur de la dette privée dont la qualité se dégrade et qui pourrait amplifier les effets de chocs éventuels ». Elle omet de préciser que le degré de confiance dans l’économie est si élevé que, malgré le paiement sous forme numérique, le nombre de billets en circulation entre 2009 et 2018 a augmenté, en zone euro, de 50 %, soit 440 milliards d’euros, pour être cachés sous forme d’espèces par les Européens dans les lieux les plus divers.
En Chine, Pékin prépare les esprits à une croissance inférieure à 6 %, avec un ralentissement inédit à 4,4 % de la production industrielle depuis 17 ans. Certains experts sont même persuadés que ces chiffres sont surévalués, en dépit des mesures de soutien de l’État chinois. Suite aux attaques de drones en Arabie saoudite, Patrick Pouyanné s’est déclaré « profondément inquiet de l’escalade », persuadé que cela « aura des conséquences ». L’étincelle mettant le feu aux poudres avec un baril à 150 dollars pourrait bien venir du Moyen-Orient…
Dans la France de Macron, qui brille par des élucubrations sur le réchauffement climatique, une immigration de 460.000 personnes par an, un taux de chômage à 8,5 % de la population active, une balance commerciale négative de 2,2 % du PIB, un déficit, une dépense publique et une dette publique de respectivement 3,2 %, 56 % et 99,6 % du PIB, la banque privée Lombard Odier, tout comme certaines banques allemandes, suisses et danoises, va taxer pour la première fois les dépôts de ses clients avec des taux d’intérêt négatifs. Cela signifie que la monnaie euro commence déjà à se déprécier, à perdre de sa valeur, à ne plus intéresser les banquiers, suite à un excès de création monétaire par les banques centrales.
La cause de tous nos maux et de nos malheurs à venir porte un seul nom : endettement gigantesque mondial tous azimuts de la plupart des agents économiques dans la plupart des pays ! Les entreprises mondiales continent d’emprunter 150 milliards de dollars par semaine. L’économiste suisse Egon von Greyerz estime l’endettement mondial à 250.000 milliards de dollars, les engagements hors bilan à 250.000 milliards et le marché bancaire des produits dérivés à 1.500.000 milliards de dollars. La triste réalité, c’est que la planète économique est à la dérive car les décideurs n’ont toujours pas tiré les leçons de la crise de 2008. Au lieu de remettre de l’ordre dans les finances, de prendre des mesures drastiques et structurelles, ils ont préféré la fuite en avant, continuant à s’endetter, pratiquant le laxisme monétaire, ce qui se terminera par la perte de confiance, un effondrement monétaire et un krach économique et boursier d’ici un an à deux ans au plus tard.
Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de ces lignes : un patriote cherche simplement le mieux pour sa nation ; s’il choisit un camp pro-russe ou pro-américain, anti ou pro-Trump, c’est en fonction du seul intérêt national. Or, le clapot des actualités quotidiennes ne doit pas dissimuler que, dans l’Atlantique et le Pacifique, s’installe le fort « courant Trump », qui renverse les axes diplomatiques et économiques américains anciens.
Trump veut rendre sa puissance économique aux États-Unis, et donc : – faire des économies de dépenses de fonctionnement militaire improductives, de l’OTAN aux OPEX meurtrières, et réinvestir dans la recherche de supériorité stratégique ; – casser la tentative chinoise d’hégémonie mondiale qui détruit le tissu économique américain et sape les alliances asiatiques ; – empêcher l’Iran d’avoir la bombe et de disséminer ses énormes milices religieuses surarmées partout dans le Moyen-Orient.
Ceci, simple et de bon sens pour les États-Unis, important et clair pour les tiers, est enseveli par les paresseux de la pensée sous des fatras de tweets, de ragots de caniveau. Des « sorts » – vite oubliés – sont lancés contre le « milliardaire » (sic). Rappelons-les : Trump ne serait pas élu ; il serait destitué ; il trahirait les États-Unis avec la Russie ; il provoquerait à court terme un chaos économique (selon trois Nobel d’économie discrédités à jamais) ; il provoquerait une crise avec le Canada et le Mexique ; il ne ferait pas « son mur » à la frontière mexicaine ; il serait un va-t-en-guerre incohérent et instable ; il ne sera pas réélu… Comme on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps sans perdre lecteurs et auditeurs (New York Times, Washington Post, CNN…), on tente alors une nouvelle rhétorique, que les médias français se contentent de traduire.
Désormais, Trump n’aurait pas tort, mais se tromperait de méthode diplomatique (on ne parle plus économie par crainte du ridicule) et sa diplomatie aurait même déjà échoué. Et cela, selon l’inquisition, car son fameux « art of deal » aurait échoué en Corée du Nord, Iran, avec les talibans : Trump ayant proclamé qu’il ne ferait pas la guerre, plus personne ne le craint, et ses sanctions économiques sont impuissantes. Il est simpliste et hâtif de dresser un constat d’échec au bout de 34 mois sur des dossiers calcifiés depuis 66 ans (Corée), 39 ans (Iran), 18 ans (Afghanistan), 17 ans (entrée de la Chine dans l’OMC) !
Sur l’Iran – sujet brûlant –, Trump n’a pas épuisé la gamme de sanctions visant à anémier l’Iran, le diviser, voire le soulever ou conduire ses dirigeants à commettre une autre faute qui sera sanctionnée, en cas de réélection dans 14 mois, impitoyablement. L’Iran n’a aucun allié militaire (même pas la Chine) et le catalogue des sanctions américaines comporte encore une gradation : blocus sélectif du Golfe, blocus des lignes aériennes, embargo sur les avions et les navires civils, et même tirs de rétorsion et d’avertissement sur des cibles symboliques stratégiques (raffineries, ponts, voies ferrées), ne faisant aucune victime et n’engageant pas les boys. On n’en est heureusement pas là mais Trump, qui est aussi un homme de télé, connaît bien les réactions de son public électoral : dans les séries, les westerns, les combats de catch, quand le « gentil pacifique » a été longtemps injustement malmené, tout le monde applaudit lorsqu’il se rebelle et vainc le « méchant » : happy end et justice immanente.
Les Français doivent anticiper et se demander comment tirer le meilleur profit de cette situation géostratégique inédite. Il est difficile de croire que la France, avec trois bases militaires aux Émirats, à 200 km de l’Iran, radars et satellites, ne sache pas d’où venaient les missiles tirés sur les raffineries arabes.