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international - Page 552

  • Révélations : Les modérateurs des médias français sont des musulmans basés au Maroc et censurent toute critique de l’islam – Vidéo

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    On s’en doutait en lisant la complaisance des modérateurs des grands médias français vis à vis des propos antisémites et anti-israéliens et en constatant que toute critique de l’Islam était systématiquement supprimée, cette enquête le confirme.

    On ne s’étonnera donc pas que, au-delà de la bien-pensance, au-delà des règles de modération, des choix éthiques de chaque rédaction, toute phrase négative pour l’islam, toute présomption d’islamophobie soit éliminée systématiquement.

    La presse française ne voit aucun inconvénient à ce que des gens qui ne connaissent pas, ne reconnaissent pas, n’acceptent pas la loi des hommes gèrent la liberté d’expression dans les medias de notre pays et même sur le site de l’Elysée !

    On comprend mieux pourquoi même les paroles de la Marseillaise sont régulièrement censurées…

    On remarquera par ailleurs qu’il n’y a pas de petit profit. Alors que nous avons des millions de chômeurs, que notre pays est en crise, l’Elysée travaille avec une société qui ne fait pas travailler des Français.

    Témoignage d’un commentateur ayant fait l’objet de censure pour ses commentaires pro-israéliens:

    « Je peux témoigner sur la question car je suis intervenu, très régulièrement, par périodes de disponibilité, sur le Figaro, sous le nom de Happysurfer, et tout spécialement pour défendre mon pays, Israel, objet d’articles calomnieux et injustes.

    Je respectais la charte du figaro mais j’étais systématiquement censuré. Mon pseudonyme a été repéré par les soi disant « modérateurs » qui bloquent les commentaires qui ne leur plaisent pas. La presse française est gauchiste et censurée par des musulmans !»

    Source : L’Info National

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/03/revelations-les-moderateurs-des-medias-francais-sont-des-musulmans-bases-au-maroc-et-censurent-toute-critique-de-lislam-video/

  • Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz, par Antoine de Lacoste

    (article rédigé pour Politique magazine, publié ici avec l'aimable autorisation et du journal et d'Antoine de Lacoste)

    Depuis que Donald Trump a choisi de se retirer de l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les principales puissances de la planète, la tension est à son comble au Proche-Orient.

    Trump avait d’ailleurs annoncé la couleur tout au long de sa campagne électorale. Pour lui, ce traité signé en 2015 faisait la part trop belle à l’Iran et il convenait de le renégocier. C’était bien sûr un argument électoral pour contrer le camp démocrate, mais pas seulement. Cet engagement de retrait relevait également de la ferme volonté de contenir la montée en puissance iranienne afin de protéger Israël et l’Arabie Saoudite, piliers des alliances américaines au Proche-Orient.

    Le retrait fut décidé en mai 2018, assorti de sanctions économiques destinées à mettre l’Iran à genoux. La manœuvre, dite de « pression maximum », devait obliger le régime des mollahs à négocier un nouvel accord en échange de la levée des sanctions. Cet accord serait naturellement plus contraignant pour l’Iran, allant au-delà du problème nucléaire, englobant en particulier les missiles balistiques. Bien évidemment, le noyau dur des sanctions concernait le pétrole dont les exportations seraient rendues impossibles. Privé de cette ressource vitale, l’Iran ne pouvait que demander grâce.

    La lutte pour le pétrole

    Ce que Trump n’avait pas suffisamment anticipé, ce sont les luttes de pouvoir au sein du régime iranien. Le clan des conciliants, emmené par le Président Rohani, était farouchement pour cet accord nucléaire, premier pas vers un apaisement des relations avec le monde occidental qui serait suivi d’une relance des investissements et du tourisme. Le clan des durs, symbolisé par les gardiens de la révolution, perdit de l’influence après la signature solennelle du traité à Vienne. Naturellement, la décision de Trump les remit en selle et, aujourd’hui, ce sont eux qui organisent la résistance au diktat américain.

    Cette résistance, l’Iran a décidé de la faire porter principalement sur le terrain du pétrole, tout en poursuivant sa politique d’implantation en Irak et en Syrie. A cela s’ajoute un soutien actif aux rebelles houthis en guerre contre le régime yéménite et l’Arabie Saoudite.

    Ainsi des pétroliers de diverses nationalités naviguant dans le Golfe persique ont subi des attaques non revendiquées. Les Américains ont accusé l’Iran haut et fort et ont fait procéder à Gibraltar par son allié anglais à l’arraisonnement d’un pétrolier iranien soupçonné de vouloir ravitailler la Syrie en pétrole. De provocations en rodomontades réciproques, la tension est allée croissante. Le point d’orgue fut atteint lorsqu’un drone américain fut abattu par un missile iranien. A cent millions de dollars le drone, le monde attendait une réaction américaine violente.

    Elle n’eut pas lieu et Trump affirma dans un de ses fameux tweets (quelle époque étrange…) qu’il avait, à la dernière minute, rappelé ses avions partis bombarder l’Iran afin d’éviter de nombreux morts. Personne ne croit à cette thèse et, au fond, il apparaît bien que Trump veuille éviter la guerre à tout prix.

    Sa grande idée était plutôt de convaincre les Européens de participer à l’escorte militaire des pétroliers franchissant le détroit d’Ormuz.

    Bloquer le détroit Ormuz ?

    Depuis 1945 et le début de la grande alliance américano-saoudienne, pétrole contre protection, le détroit d’Ormuz est considéré comme le lieu stratégique de l’approvisionnement du monde en pétrole. Chaque jour, ce sont 18 millions de barils qui y transitent, assurant ainsi 20% de la consommation mondiale. Large de seulement 50 kilomètres il constituerait un point de fragilité majeur en cas d’aggravation du conflit. C’est pourquoi Trump a eu cette idée de coalition internationale.

    Mais les Européens n’ont guère montré d’enthousiasme. Outre le coût considérable de telles patrouilles, leur utilité n’est pas apparue comme évidente. En fait, personne ne croit que l’Iran tentera de bloquer le détroit d’Ormuz. Ce serait un défi absurde, complexe à mettre en œuvre et suicidaire. Même les Européens seraient obligés de forcer l’Iran à ne pas menacer la libre circulation du pétrole et du gaz.

    Le détroit d’Ormuz aujourd’hui, s’il reste très important, n’est plus vital pour l’économie mondiale. Depuis que les Américains ont ouvert la voie du pétrole et du gaz de schiste, leur production s’est considérablement accrue au point d’en faire maintenant le premier producteur mondial de pétrole. L’Europe, pour des raisons purement idéologiques, s’est interdit d’explorer cette voie et l’on reste accablé par un tel aveuglement doublé d’une telle veulerie face aux « khmers verts ».

    La dépendance américaine vis-à-vis de l’Arabie Saoudite et donc du détroit d’Ormuz a disparu, ce qui rebat les cartes de ses alliances et de son interventionnisme potentiel. L’Europe est également moins dépendante : la Russie, les pays du Caucase, l’Algérie sont des fournisseurs stables et, en cas de besoin, les énormes ressources du Venezuela (les plus importantes de la planète) sont potentiellement disponibles.

    Ce qui se passe au Proche-Orient relève donc d’avantage d’une lutte idéologique que d’une guerre du pétrole. Et cette lutte idéologique, Trump a décidé de ne pas en faire un conflit armé. Le début de sa campagne électorale préparatoire à un éventuel deuxième mandat, y est pour beaucoup bien sûr. Ses engagements avant son élection ont été entendus par le peuple américain et une aventure militaire en Iran pourrait sonner le glas d’une réélection.

    Les Emirats arabes unis ont également joué un rôle dans cette retenue américaine. Situés juste en face de l’Iran, de l’autre côté de du détroit, ils seraient en première ligne en cas de conflit. Peu désireux d’y participer, ce très fidèle allié des Américains a pris du champ. Il s’est permis de signaler qu’un peu de prudence dans cette région explosive serait de bon aloi et des échanges courtois ont eu lieu avec le voisin iranien, initiative bien osée de la part d’une puissance sunnite envers l’hérétique chiite.

    De plus les Emirats sont les seuls à disposer d’une armée à peu près fiable parmi les pays sunnites et ils sont las de pallier, au Yemen, l’invraisemblable incurie de l’armée saoudienne. Leurs pertes augmentent face aux rebelles houthis (d’obédience chiite) et leur sortie progressive de ce conflit calamiteux déclenché par les Saoudiens n’est plus à exclure.

    Une attaque surprise de drones

    Trump n’ignore rien de la faiblesse de son allié saoudien. Les frasques de son nouveau dirigeant Mohamed ben Salman (MBS pour les intimes), en particulier la séquestration du Premier ministre libanais Hariri et l’assassinat d’un journaliste d’opposition dans les locaux de son consulat en Turquie, ont durablement dégradé son image. D’allié stratégique, l’Arabie Saoudite devient progressivement un allié nécessaire mais parfois encombrant.

    Dans ce contexte, la retenue américaine prend tout son sens ainsi que le renvoi du pire faucon, John Bolton, l’homme qui ne regrette même pas l’intervention en Irak.

    Mais les gardiens de la révolution iraniens ne l’entendent pas ainsi et, eux aussi, appliquent la méthode de la pression maximum.

    La récente attaque de drones contre deux installations pétrolières stratégiques de l’Arabie Saoudite a surpris tout le monde. On ne sait pas encore très bien d’où sont partis ces missiles mais la main iranienne semble évidente. Là aussi, l’absence (pour l’instant) de réaction américaine est très frappante alors que les dégâts sont tout de même très importants pour l’économie pétrolière saoudienne. Accessoirement, la vulnérabilité de ses installations est apparue criante. Les Américains viennent d’ailleurs d’envoyer quelques renforts en urgence pour protéger les-dites installations.

    La doctrine américaine évolue donc et pression maximum semble se substituer à « changement de régime hostile ». Sauf nouvelle escalade imprévue (et tout est possible), il n’y aura sans doute pas de guerre pour le détroit d’Ormuz.  

    Par Antoine de Lacoste

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/03/trump-l-iran-et-le-detroit-d-ormuz-6180086.html

  • Les islamistes blâment les femmes pour un tremblement de terre à Istanbul

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    Ahval est un site d’information consacré à l’actualité turque et qui s’exprime en turc, en anglais et en arabe. Il est dirigé par Yavuz Baydar, journaliste connu en Turquie et qui a fui son pays après la tentative de coup d’État de juillet 2016. Selon un article posté sur ce site, le 26 septembre 2019, les islamistes auraient blâmé les femmes pour un tremblement de terre de force 5,8 sur l’échelle de Richter qui vient de se produire à Istanbul.

    Sur les réseaux sociaux, des religieux musulmans turcs extrémistes ont accusé les femmes d’avoir provoqué le séisme en s’habillant de manière provocante, en égarant les hommes, en corrompant leur chasteté et en pratiquant l’adultère. Un prédicateur plus radical que les autres a même affirmé qu’Allah a provoqué cette catastrophe naturelle pour exiger l’annulation de la signature, par la Turquie, de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Les islamistes reprochent violemment à ce texte de favoriser la propagande LGBT et de porter atteinte aux valeurs familiales. Certaines femmes qui fuyaient dans la rue le tremblement de terre ont été victimes d’injures, et l’une en chemise prétendument trop courte a été harcelée pour sa tenue responsable, paraît-il, du séisme. Comble du ridicule, un prédicateur a même accusé les États-Unis de cette catastrophe.

    Déjà, en 1999, après un séisme qui avait provoqué plus de 18.000 morts dans une région proche de l’ancienne Byzance, les femmes avaient été prises pour bouc émissaire. C’était, alors, le refus de porter le voile qui avait été mis en cause.

    Ce phénomène n’est pas propre à la Turquie. Selon Le Figaro, en 2010, l’ayatollah iranien Kazem Sedighi avait, dans un prêche à Téhéran, attribué l’accroissement des tremblements de terre à l’augmentation des relations sexuelles illicites. Selon lui, les femmes, en ne portant pas une tenue islamique conforme, pervertiraient les jeunes gens et les inciteraient à l’adultère. Elles seraient donc les premières responsables des catastrophes naturelles.

    En Occident, il y a plusieurs siècles, on accusait les sorcières ou les juifs de provoquer des épidémies ou des famines (et on les brûlait parfois pour les punir). Après la défaite de 1870, on a organisé, en France, des processions religieuses pour « expier les crimes de la Commune » auprès de Dieu et on a construit, dans ce but, la basilique du Sacré-Cœur sur la butte de Montmartre. En 1940, le régime de Vichy a favorisé « l’ordre moral » pour expier le Front populaire, même si le maréchal Pétain s’en est défendu dans un discours en octobre 1940.

    En 2019, il reste des traces de cette mentalité : l’Occident est prompt à battre sa coulpe avec le réchauffement climatique dont nous serions tous responsables. D’autres discours ont accusé MM. Zemmour, Camus ou Finkielkraut d’avoir provoqué, par leurs écrits, la tuerie de Christchurch. Ils étaient pourtant aussi coupables de ce massacre que les femmes d’Istanbul du tremblement de Terre !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/les-islamistes-blament-les-femmes-pour-un-tremblement-de-terre-a-istanbul/

  • Destitution de Donald Trump ? Les Démocrates se sont fait piéger

    Destitution de Donald Trump ? Les Démocrates se sont fait piéger

    Les Démocrates sont en panique : Donald Trump remonte aux sources ukrainienne, australienne et anglaise de la machination du gang d’Obama contre sa campagne de 2016 et son équipe. Le dossier et l’enquête de Mueller, ancien directeur du FBI, sont discrédités depuis que l’on sait que rien des accusations de collusion portées contre Trump ne s’est avéré exact. Devant l’imminence du rapport de l’Inspecteur Général qui s’annonce dévastateur sur l’espionnage illégal par mandats FISA par les anciennes et corrompues équipes Obama, le Deep State démocrate n’a pas le choix : retarder et minimiser le scandale. Pour cela, les Démocrates mobilisent tout le vivier partisan encore bien présent dans les administrations américaines après 2 mandats d’Obama, pour torpiller Donald Trump. Les Américains découvrent peu à peu un Parti Démocrate fascisant, près à tout pour couvrir toutes les magouilles, les scandales et les malfaisances des Obama, Clinton et autre Biden. Donald Trump remonte peu à peu toutes les innombrables pistes criminelles laissées par les Démocrates pour le piéger lui et sa campagne de 2016.

    Christian Daisug analyse dans Présent :

    […] En début de semaine dernière, Nancy Pelosi, speaker de la Chambre des représentants, réunissait à la hâte les correspondants de presse du Congrès pour annoncer le démarrage officiel d’un processus de destitution contre le président Donald Trump. Dans les rangs démocrates, la joie le disputa à la confiance, la rage d’en découdre à l’espoir de détruire. On avait attendu si longtemps. Enfin, la bataille allait commencer : du sang ! Du sang !

    Mais, au soir de cette journée partisane et rayonnante, Kevin McCarthy, chef de la minorité républicaine à la Chambre, fit remarquer que le procédé était illégal. Une destitution commence toujours par un vote préliminaire et non par une simple déclaration. « Qu’à cela ne tienne », s’écrièrent d’une seule voix enthousiaste les députés démocrates. « Eh bien, votons, puisque c’est la règle. » On vota. Il y eut huit abstentions. Les 231 démocrates à leurs bancs dirent oui à la destitution tandis que les 193 républicains à leurs postes répondirent non. Deux blocs antagonistes. De part et d’autre, aucun transfuge. La gauche face à la droite. La gauche exultait. N’avait-elle pas obtenu ce qu’elle cherchait depuis trois ans ? C’est alors qu’un vent de panique commença à souffler dans les rangs démocrates.

    Piégés !

    En partant d’une analyse qui faisait seulement référence à un règlement interne de l’institution législative, McCarthy avait obtenu deux résultats avec une seule pierre.

    D’une part, en forçant la Chambre à voter, il la fit entrer dans la légalité et, en même temps, lui offrit formellement le procédé menant à une destitution. Cadeau empoisonné car, d’autre part, en nourrissant chez les démocrates une euphorie aussi spontanée que naïve, il ouvrit devant eux la mise aux voix de cette destitution – un piège dans lequel ils sont tous tombés. Désormais, la situation est très claire. Tous les démocrates sont d’accord pour éjecter Trump de la Maison-Blanche par un procédé humiliant pour lui au lieu d’attendre le verdict des urnes en novembre 2020. Aucun démocrate ne pourra contester le choix qu’il vient de faire – le pire pour l’avenir immédiat de son parti, le meilleur pour les intérêts des républicains et de Trump. Les 231 démocrates ont opté, sans en prendre totalement conscience, pour un referendum aux législatives et à la présidentielle de l’an prochain. Pour ou contre Trump. Pour la Maison-Blanche, c’est l’échiquier idéal. Le président bénéficie de 53 % d’opinions favorables et 57 % d’Américains demeurent hostiles à sa destitution.

    Un scénario catastrophe

    Chez les démocrates, le vent de panique se mua très vite en ouragan lorsqu’ils se penchèrent sur les chiffres. Certes, ils ont à l’heure actuelle 231 voix pour conduire une destitution alors que les règlements n’en exigent que 218. Une marge de 13 voix. Jouable en temps normal, mais nous ne sommes plus dans un scénario normal. Pourquoi ? Parmi les circonscriptions détenues actuellement par les démocrates et qui sont à renouveler l’an prochain, 31 se situent dans des Etats remportés par Trump en novembre 2016. Et dans 13 d’entre elles, Trump s’est même offert un carton en battant Hillary Clinton par plus de six points. On peut deviner le degré de vulnérabilité de ces mal élus de la gauche qui auront à affronter des électeurs dont le plus mordant des reproches sera l’aval sans nuances et sans conditions donné à la plus brutale, la plus indigne des solutions pour se débarrasser d’un président.

    Un libéral modéré et dépourvu de sectarisme votant par tradition pour un démocrate pourrait en effet avoir le cœur soulevé à l’idée de punir Trump comme un valet indélicat. Ce choc multiplié par vingt ou trente aurait des conséquences électorales considérables. Les démocrates risqueraient de ne pas atteindre les 218 voix lors de l’indispensable deuxième vote de la Chambre après la publication des articles accusateurs. Pour certains observateurs, même leur contrôle de la Chambre est en jeu. Il manque 19 voix seulement aux républicains pour la reconquérir.

    La panique démocrate s’amplifia encore devant trois éléments annexes de cet ahurissant spectacle.

    1. – Le coup d’audace de Pelosi, qui entra par effraction dans le processus de destitution alors qu’elle lui était hostile, ne fut, en réalité, qu’une lâche soumission aux diktats de la frange la plus extrémiste du parti démocrate. Cette tentative d’éviction de Trump restera l’œuvre des gauchistes. Les Américains s’en souviendront.

    2. – Devant leurs électeurs, les démocrates ne pourront même pas afficher quelques victoires législatives : elles n’existent pas. Rien sur l’assurance santé, le prix des médicaments, le contrôle des armes, les grands travaux. Tout sur la destitution.

    3. – Les stratèges subversifs ont tenté de transformer en « scandale Trump » une affaire de corruption impliquant en Ukraine Joe Biden, ex-vice-président, et son fils Hunter. Trump n’a jamais demandé au président de l’Ukraine de neutraliser Biden, un rival, en frappant son fils. Les preuves existent. Les démocrates s’en moquent. Comme ils se sont moqués du rapport Mueller et de Mueller lui-même. Comme ils se moquent de tous les faits qui ne les servent pas. Cette destitution vicieusement engagée est en train de devenir pour eux une bombe à retardement.

    https://www.lesalonbeige.fr/destitution-de-donald-trump-les-democrates-se-sont-fait-pieger/

  • La Russie dit adieu au dollar ? – Politique-Eco avec O. Delamarche et P. Béchade

    Olivier Delamarche et Philippe Béchade du think-tank « Les Econoclastes » étaient les invités de l’association Dialogue franco-russe pour donner une conférence intitulée « Dédollarisation : Jusqu’où la Russie peut-elle se passer de l’actif le plus liquide au monde ? ». Ils ont répondu aux questions de Pierre Bergerault.

    https://www.tvlibertes.com/la-russie-dit-adieu-au-dollar-politique-eco-avec-o-delamarche-et-p-bechade

  • Économie : pour le Système, tout va très bien, mais ça va très mal finir !

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    Une crise des liquidités tout à fait semblable à celle de 2008 sur un marché monétaire interbancaire bloqué, suite à la crise des crédits hypothécaires subprime, est apparue pour la première fois, le mardi 17 septembre 2019, à Wall Street. La Fed, qui se veut rassurante et invoque des raisons techniques, a dû injecter, en quatre jours, 278 milliards de dollars pour rassurer les marchés et faire retomber le taux d’intérêt, qui était monté jusqu’à 10 %. Selon certaines rumeurs, la Fed pourrait être amenée à augmenter de nouveau la taille de son bilan de 400 milliards de dollars.

    Mais le plus préoccupant, c’est que, selon la BRI, des crédits très risqués (leveraged loans), pourris (junk), à des entreprises zombies atteignent aujourd’hui 1.200 milliards de dollars aux États-Unis et 200 milliards de dollars en Europe. Tout comme les crédits hypothécaires subprime aux particuliers avant 2007 avaient été découpés en tranches et intégrés dans des titres financiers « CDO » (collateralized debt obligations), les crédits très risqués aux entreprises ont été découpés en tranches et intégrés dans des titres financiers appelés « CLO » (collateralized loan obligations). Bref, rebelote, les crédits très risqués aux entreprises, en 2019, ont remplacé les crédits hypothécaires subprime très risqués aux particuliers, tandis que les titres financiers « CLO » de 2019 ont remplacé les titres financiers « CDO » de 2008.

    Un grand nombre de fonds (Stifel Financial) et quelques banques (Bank of California) possèdent, aujourd’hui, ces actifs illiquides et risqués pour des montants élevés dans leurs portefeuilles et se trouveront en difficulté si les investisseurs veulent retirer leur argent. Fitch Ratings, la BCE et la BRI ont reconnu le problème de ces crédits très risqués, tandis que la Fed se fait au contraire très discrète et noie le poisson, afin d’éviter la panique.

    La situation économique réelle des États-Unis ne correspond en rien à l’image médiatique répandue dans le monde. Le chômage est à un niveau minimum de 8-10 %, selon Béatrice Mathieu, la rédactrice en chef de L’Express, très loin du plein-emploi tant vanté. La dette globale de 72.000 milliards de dollars des États-Unis ne sera jamais remboursée car elle a été gaspillée dans des achats de biens de consommation et des rachats d’actions au lieu d’investissements réels dans les entreprises. La dette des particuliers américains (crédits hypothécaires, cartes de crédit, dépenses médicales, achat de voiture, crédits étudiants) s’élève à 13.500 milliards de dollars, soit 1.000 milliards de plus qu’en 2008. 54 % des États américains sont en quasi-faillite avec une classification D ou F, les dépenses pour les futures retraites n’étant pas provisionnées. Les fonds d’investissement, les assurances et les banques sont assis, aux États-Unis, sur une bombe à retardement.

    La BCE vit un psychodrame, les Allemands étant fous furieux des taux bas et de la relance à venir du « QE » par Draghi ! Sabine Lautenschläger, membre éminent du directoire de la BCE, a donné sa démission, le jeudi 26 septembre, deux ans avant l’expiration de son mandat. Les Allemands ont déjà connu les effets de la planche à billets en 1923, ne veulent pas entendre parler de la stupide théorie monétaire moderne et prétendent que la situation actuelle n’est pas supportable à long terme. Il n’y a, en fait, que trois pays sérieux, en zone euro : l’Autriche, les Pays-Bas et l’Allemagne.

    La France de Macron devient celle de Hollande. Elle ne taille pas dans les dépenses publiques, ne baisse pas les effectifs de la fonction publique, ne s’attaque pas au déficit structurel et s’endette car l’argent ne coûte plus rien, avec un taux de dette publique (2.400 milliards d’euros) de 99,5 % du PIB. Si les taux remontent, c’est la banqueroute immédiate.

    La volatilité augmente sur les Bourses avec des cours artificiellement gonflés par les taux d’intérêt au plus bas et les flux de liquidités des banques centrales, tandis qu’une lente et progressive euthanasie des épargnants avec des fonds en euros rémunérés d’une façon ridicule a déjà commencé dans l’assurance-vie (1.700 milliards d’euros, soit un peu moins que la dette française).

    Depuis 2011, les banques centrales ne vendent plus mais achètent de l’or (Chine et Russie, plus particulièrement) ; elles ont rétabli le métal jaune, le 29 mars 2019, comme un actif de classe 1 sans risque (« tier 1 »), sachant qu’il sera, à terme, le seul survivant.

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/economie-pour-le-systeme-tout-va-tres-bien-mais-ca-va-tres-mal-finir/

  • LA PLANETE BRULE, LA PLANETE FOND. VRAIMENT ?

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, « elle est là, la Gretha (Thunberg) »… Quelle image de respectabilité peuvent-ils donner tous ces adultes, toutes ces excellences qui se précipitent pour écouter une gamine de 16 ans qui leur fait la leçon ? Il faut voir son regard furieux, quasiment haineux ! Ils viennent se prosterner pour se faire fouetter au martinet, martinet qui, d’ailleurs, est complètement condamné dans le pays d’origine de la donzelle, cette très belle et très décadente Suède. (Bernadotte, reviens, ils sont devenus fous !).

    Une ado spontanée ou manipulée par papa et maman ?

    Soyons sérieux. La jeune fille, dont le visage me fait plus penser à la poupée maléfique d’un film d’horreur hollywoodien qu’à celui d’une ado de 16 ans qui devrait être sur les bancs de son lycée, est manipulée par ses parents qui en tirent profit, eux-mêmes marionnettes d’intérêts plus puissants, qui sont dans les coulisses, et qui tirent les ficelles. Car l’écologie, c’est du fric ! C’est le nouvel Eldorado des pourfendeurs de pollueurs patentés, la caverne d’Ali Baba des grands donneurs de leçons, genre  Nicolas Hulot ou Arthus Bertrand, dont la  beauté des photos n’est pas en phase avec  son pénible discours lénifiant qui accompagne, généralement, ses images télévisées. Oui, l’homme pollue, oui la terre, si elle se réchauffe quelque peu, - a-t’on pensé aux éruptions solaires  comme l’une des causes, dont on ne parle jamais ? -, connait des épisodes de dérèglement climatique. Oui la mer d’Aral, la mer Morte, le lac Tchad, s’assèchent et des glaciers reculent, tandis que le niveau des océans augmente, mais beaucoup, beaucoup moins que ce que les climato-catastrophistes nous prédisent. Mais quand l’homme le veut, il peut redresser ses erreurs. Et puis, il n’y a pas que l’homme qui, aux marges, contribue à ces évolutions : les cycles de vie de notre planète nous enseignent qu’il y a eu dans l’histoire du globe des épisodes, par exemple, de glaciation.

    Le GIEC, instrument de propagande

    Le GIEC est composé de savants, de « sachants » et d’experts, tous acquis à la théorie du réchauffement par l’activité humaine. Il y en a d’autres, les « climato sceptiques » ou plutôt « climato réalistes », qui ne partagent pas ce point de vue, et ils sont tout aussi savants que leurs collègues. Mais on en parle moins, sinon avec dédain, quand ce n’est pas franchement avec une pointe de mépris ou de condescendance. Et pendant ce temps-là, on oublie d’évoquer l’explosion démographique de certains continents, particulièrement l’Afrique, dont les populations excédentaires contribuent, forcément, à l’épuisement des ressources de la planète, soit directement par l’exploitation pour survivre, soit en exportant leurs matières premières contre espèces sonnantes et trébuchantes. (Ne l’oublions pas : où est alors, le pseudo « pillage » effectué par les Occidentaux ?). Qui dira à l’Inde et à la Chine de stopper leur développement afin d’élever le niveau de vie de leurs populations ? Qui maitrisera la fécondité des femmes du continent noir ?

    Des solutions inadaptées

    On nous vend des solutions miracles, comme la voiture électrique ou l’éolienne, sans peser le pour et le contre, sans examiner sereinement les inconvénients majeurs de ces pseudos alternatives. L’Allemagne a fermé ses centrales nucléaires sous le poids politique de ses écolos, pour mieux polluer avec ses centrales à charbon. A New-York, sous l’égide du progressiste Secrétaire-général de l’ONU, le Portugais Antonio  Guttères, on a rejoué la comédie de la COP-21 de Paris, avec seulement la moitié des 136 chefs d’Etat présents à l’Assemblée générale. Une fois de plus, on s’est congratulé, car 66 pays ont adhéré aux objectifs de neutralité carbone à hauteur de 2050. C’est bien. Mais quid des Etats-Unis ? Lesquels n’ont pas l’intention de cesser leurs diverses activités pour faire reculer, avec succès, le chômage. A Paris, ils étaient 195 pays présents, réunis sous la houlette du sieur Fabius ! Avec seulement 66 signataires, quelle déperdition. Il y a bien, aussi, 30 Etats qui ont promis de dire STOP au charbon d’ici à 2020, mais 2020, c’est demain ! C’est un délai impossible à tenir, tout ça c’est de la Com ! Voit-on d’ici quelques mois la Pologne réussir à remplacer toutes ses centrales à charbon, comme sa voisine allemande ? Les jeunots  boutonneux  de tous les pays du monde peuvent bien défiler dans les rues de leurs capitales respectives, tant que sereinement, cas par cas, Etat par Etat, l’inventaire des nuisances et les capacités financières réelles des uns et des autres pour les combattre, ne seront pas inventoriées, on n’avancera pas. Disons-le, le malheur des uns, peuples menacés de submersion, comme les habitants du delta du Gange au Bangladesh par exemple, fait le bonheur des autres : au Groenland, la fonte des glaces améliore la pêche et découvre des superficies nouvelles susceptibles d’accueillir des cultures pour peu que la science s’en mêle : et Dieu sait si, au Koweït comme en Israël, l’agriculture « artificielle », hors sol, peut nourrir son homme. De nouveaux passages raccourcissent la navigation à l’extrême nord de la planète, diminuant du coup la consommation en énergies fossiles des cargos et autres porte-containers. Dans cette affaire climatique, il y a beaucoup d’hypocrisie. La question du climat, vous connaissez le stupide slogan « c’est pour défendre la planète », est  aujourd’hui devenue une sorte de champ d’épandage, pour faisans qui escroquent sans vergogne les gogos !

    Gag de fin !

    Et il y a aussi des situations comiques, terminons par un cas emblématique, et heureusement que le ridicule ne tue plus ! Madame Ségolène Royal, pompeusement nommée ambassadrice des pôles en septembre 2017 au Conseil de l’Arctique, - un « zinzin » composé des pays riverains, des peuples autochtones et d’ONG -, a surtout brillé par son absence dans cette instance aux réunions cycliques. Ce n’est pas moi qui le dit, mais  Mikaa Mered, chercheur et enseignant à l’Institut libre d’études  des relations internationales et spécialiste des pôles, cité par notre excellent confrère Présent : - « elle ne s’est jamais rendue à la moindre instance diplomatique arctique officielle ». Voilà un exemple de fonction honorifique complètement inutile que la République a concédé en 2017, à l’ancienne candidate à la présidentielle. Pas vraiment un fromage, mais une fonction qui s’est surtout traduite par des voyages en  avion qui polluent, forcément. (Déplacements payés, bien sûr, par le contribuable). L’ancienne très dépensière présidente de la défunte région Charente-Poitou aurait-elle eu  peur de rencontrer des pingouins, qui lui auraient  sans doute trop  rappelé  la dégaine de son ancien compagnon, le père de ses enfants ? 

    (A noter que notre ami Jean-Claude Rolinat a repris chaque vendredi  midi  le cycle hebdomadaire de son émission de politique étrangère « Et pourtant elle tourne », sur la web-radio « Radio Libertés », partenaire de TV-Libertés, en compagnie de Pierre Bergerault.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/27/la-planete-brule-la-planete-fond-vraiment-6178737.html

  • Facebook, Google, Microsoft et Twitter recréent Big Brother : vers la fin de toute liberté d’expression sur les réseaux sociaux

    Vous connaissiez peu le Global Internet Forum to Counter Terrorism, un consortium créé en 2017. Que du beau monde, Facebook, Twitter, Microsoft et Google (via YouTube). Et que de bonnes intentions, « lutter contre le terrorisme ». Réjouissez-vous, vous allez en entendre parler (et en subir les conséquences), le consortium s’élargit avec de nouvelles ambitions et de nouveaux moyens.

    Lutte contre « l’extrémisme »

    Après l’attentat de Christchurch contre des mosquées en Nouvelle Zélande en mars 2019, la première ministre Jacinda Ardern, le président Emmanuel Macron avaient lancé en mai, l’appel de Christchurch pour lutter contre les « contenus extrémistes et violents » sur internet. La Grande-Bretagne, l’Irlande, puis Twitter, Facebook, Microsoft et Google avaient rejoint l’appel. La phraséologie était volontairement vague et pouvait englober les soutiens de l’État islamique que les « extrémistes de droite ».

    Mécanisme préventif

    Lors de la conférence de presse annonçant la nouvelle structure, la numéro 2 de Facebook a annoncé fièrement que le réseau social avait supprimé après l’attentat 1,5 millions (vous lisez bien un million et demi) de vidéos dont 1,2 millions n’avaient pu être vues par personne sinon les 30.000 (trente mille) censeurs de Facebook.

    La charmante Jacinta a surenchéri « Nous essayons de créer un mécanisme du genre défense civile. De la même manière que nous réagissons aux urgences naturelles comme les incendies et les inondations, nous devons être prêts à réagir à une crise comme celle que nous avons vécue ». Pour prévenir les inondations, on construit des barrages, pour prévenir les incendies on débroussaille, pour prévenir l’extrémisme, on censure, tout se tient.

    Élargissement de la plate-forme

    A l’occasion de la réunion de l’ONU, le 23 septembre 2019, LinkedIn (propriété de Microsoft) et WhatsApp (propriété de Facebook) ont rejoint l’organisation. Selon un communiqué repris par l’AFP, la structure œuvrera pour « déjouer les tentatives de plus en plus sophistiquées des terroristes et des extrémistes violents pour se servir des plateformes numériques ».

    Les gouvernements de six pays, France, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, Nouvelle Zélande et Japon auront un rôle de consultation ainsi que l’ONU et l’Union Européenne. On ignore encore le montant des financements de la nouvelle organisation, dirigée par une équipe dédiée, mais il devrait être d’une dimension sympathique.

    Lutte contre le « suprémacisme blanc »

    Dans le même temps Facebook annonce une collaboration avec les polices des deux côtés de l’Atlantique, pour « éduquer leurs outils d’intelligence artificielle ». Dés octobre 2019 la police de Londres et le réseau social collaboreront pour « détecter les contenus et mieux les supprimer », entendez par là les contenus « extrémistes ». Des universitaires spécialistes de la « radicalisation » et des « experts du maintien de l’ordre » apporteront (on imagine contre une honnête rétribution) leur expérience. On parle de 350 consultants extérieurs pour soutenir cette noble cause, sans compter les personnels des grands réseaux sociaux.

    Big brother partout

    Le 17 septembre nous vous donnions nombre d’exemples des nouvelles censures sur les réseaux sociaux. D’autres se sont rajoutées. Le magazine L’Incorrect a été censuré sur Facebook après un entretien avec Maître Pierre-Vincent Lambert, l’avocat de Génération Identitaire.

    Il est possible qu’un robot identifie les vestes bleues des militants de Génération Identitaire ou certains mots-clefs et supprime automatiquement le post. Un procédé exactement semblable à celui des staliniens des belles années : vous n’existez plus, vous n’avez jamais existé, vous êtes mort pour la société. De quoi réfléchir à des alternatives aux réseaux des géants américains soutenus par six gouvernements, une bonne partie de l’université et hélas sans doute une forte proportion de journalistes.

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • Donald Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz

    Donald Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz

    D’Antoine de Lacoste sur Politique Magazine :

    Depuis que Donald Trump a choisi de se retirer de l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les principales puissances de la planète, la tension est à son comble au Proche-Orient. Trump avait d’ailleurs annoncé la couleur tout au long de sa campagne électorale. Pour lui, ce traité signé en 2015 faisait la part trop belle à l’Iran et il convenait de le renégocier. C’était bien sûr un argument électoral pour contrer le camp démocrate, mais pas seulement. Cet engagement de retrait relevait également de la ferme volonté de contenir la montée en puissance iranienne afin de protéger Israël et l’Arabie Saoudite, piliers des alliances américaines au Proche-Orient.

    Le retrait fut décidé en mai 2018, assorti de sanctions économiques destinées à mettre l’Iran à genoux. La manœuvre, dite de « pression maximum », devait obliger le régime des mollahs à négocier un nouvel accord en échange de la levée des sanctions. Cet accord serait naturellement plus contraignant pour l’Iran, allant au-delà du problème nucléaire, englobant en particulier les missiles balistiques. Bien évidemment, le noyau dur des sanctions concernait le pétrole dont les exportations seraient rendues impossibles. Privé de cette ressource vitale, l’Iran ne pouvait que demander grâce.

    Ce que Trump n’avait pas suffisamment anticipé, ce sont les luttes de pouvoir au sein du régime iranien. Le clan des conciliants, emmené par le Président Rohani, était farouchement pour cet accord nucléaire, premier pas vers un apaisement des relations avec le monde occidental qui serait suivi d’une relance des investissements et du tourisme. Le clan des durs, symbolisé par les gardiens de la révolution, perdit de l’influence après la signature solennelle du traité à Vienne. Naturellement, la décision de Trump les remit en selle et, aujourd’hui, ce sont eux qui organisent la résistance au diktat américain.

    Cette résistance, l’Iran a décidé de la faire porter principalement sur le terrain du pétrole, tout en poursuivant sa politique d’implantation en Irak et en Syrie. A cela s’ajoute un soutien actif aux rebelles houthis en guerre contre le régime yéménite et l’Arabie Saoudite.

    Ainsi des pétroliers de diverses nationalités naviguant dans le Golfe persique ont subi des attaques non revendiquées. Les Américains ont accusé l’Iran haut et fort et ont fait procéder à Gibraltar par son allié anglais à l’arraisonnement d’un pétrolier iranien soupçonné de vouloir ravitailler la Syrie en pétrole. De provocations en rodomontades réciproques, la tension est allée croissante. Le point d’orgue fut atteint lorsqu’un drone américain fut abattu par un missile iranien. A cent millions de dollars le drone, le monde attendait une réaction américaine violente.

    Elle n’eut pas lieu et Trump affirma dans un de ses fameux tweets (quelle époque étrange…) qu’il avait, à la dernière minute, rappelé ses avions partis bombarder l’Iran afin d’éviter de nombreux morts. Personne ne croit à cette thèse et, au fond, il apparaît bien que Trump veuille éviter la guerre à tout prix.

    Sa grande idée était plutôt de convaincre les Européens de participer à l’escorte militaire des pétroliers franchissant le détroit d’Ormuz.

    Depuis 1945 et le début de la grande alliance américano-saoudienne, pétrole contre protection, le détroit d’Ormuz est considéré comme le lieu stratégique de l’approvisionnement du monde en pétrole. Chaque jour, ce sont 18 millions de barils qui y transitent, assurant ainsi 20% de la consommation mondiale. Large de seulement 50 kilomètres il constituerait un point de fragilité majeur en cas d’aggravation du conflit. C’est pourquoi Trump a eu cette idée de coalition internationale.

    Mais les Européens n’ont guère montré d’enthousiasme. Outre le coût considérable de telles patrouilles, leur utilité n’est pas apparue comme évidente. En fait, personne ne croit que l’Iran tentera de bloquer le détroit d’Ormuz. Ce serait un défi absurde, complexe à mettre en œuvre et suicidaire. Même les Européens seraient obligés de forcer l’Iran à ne pas menacer la libre circulation du pétrole et du gaz.

    Le détroit d’Ormuz aujourd’hui, s’il reste très important, n’est plus vital pour l’économie mondiale. Depuis que les Américains ont ouvert la voie du pétrole et du gaz de schiste, leur production s’est considérablement accrue au point d’en faire maintenant le premier producteur mondial de pétrole. L’Europe, pour des raisons purement idéologiques, s’est interdit d’explorer cette voie et l’on reste accablé par un tel aveuglement doublé d’une telle veulerie face aux « khmers verts ».

    La dépendance américaine vis-à-vis de l’Arabie Saoudite et donc du détroit d’Ormuz a disparu, ce qui rebat les cartes de ses alliances et de son interventionnisme potentiel. L’Europe est également moins dépendante : la Russie, les pays du Caucase, l’Algérie sont des fournisseurs stables et, en cas de besoin, les énormes ressources du Venezuela (les plus importantes de la planète) sont potentiellement disponibles.

    Ce qui se passe au Proche-Orient relève donc d’avantage d’une lutte idéologique que d’une guerre du pétrole. Et cette lutte idéologique, Trump a décidé de ne pas en faire un conflit armé. Le début de sa campagne électorale préparatoire à un éventuel deuxième mandat, y est pour beaucoup bien sûr. Ses engagements avant son élection ont été entendus par le peuple américain et une aventure militaire en Iran pourrait sonner le glas d’une réélection.

    Les Emirats arabes unis ont également joué un rôle dans cette retenue américaine. Situés juste en face de l’Iran, de l’autre côté de du détroit, ils seraient en première ligne en cas de conflit. Peu désireux d’y participer, ce très fidèle allié des Américains a pris du champ. Il s’est permis de signaler qu’un peu de prudence dans cette région explosive serait de bon aloi et des échanges courtois ont eu lieu avec le voisin iranien, initiative bien osée de la part d’une puissance sunnite envers l’hérétique chiite.

    De plus les Emirats sont les seuls à disposer d’une armée à peu près fiable parmi les pays sunnites et ils sont las de pallier, au Yemen, l’invraisemblable incurie de l’armée saoudienne. Leurs pertes augmentent face aux rebelles houthis (d’obédience chiite) et leur sortie progressive de ce conflit calamiteux déclenché par les Saoudiens n’est plus à exclure.

    Trump n’ignore rien de la faiblesse de son allié saoudien. Les frasques de son nouveau dirigeant Mohamed ben Salman (MBS pour les intimes), en particulier la séquestration du Premier ministre libanais Hariri et l’assassinat d’un journaliste d’opposition dans les locaux de son consulat en Turquie, ont durablement dégradé son image. D’allié stratégique, l’Arabie Saoudite devient progressivement un allié nécessaire mais parfois encombrant.

    Dans ce contexte, la retenue américaine prend tout son sens ainsi que le renvoi du pire faucon, John Bolton, l’homme qui ne regrette même pas l’intervention en Irak.

    Mais les gardiens de la révolution iraniens ne l’entendent pas ainsi et, eux aussi, appliquent la méthode de la pression maximum.

    La récente attaque de drones contre deux installations pétrolières stratégiques de l’Arabie Saoudite a surpris tout le monde. On ne sait pas encore très bien d’où sont partis ces missiles mais la main iranienne semble évidente. Là aussi, l’absence (pour l’instant) de réaction américaine est très frappante alors que les dégâts sont tout de même très importants pour l’économie pétrolière saoudienne. Accessoirement, la vulnérabilité de ses installations est apparue criante. Les Américains viennent d’ailleurs d’envoyer quelques renforts en urgence pour protéger les-dites installations.

    La doctrine américaine évolue donc et pression maximum semble se substituer à « changement de régime hostile ». Sauf nouvelle escalade imprévue (et tout est possible), il n’y aura sans doute pas de guerre pour le détroit d’Ormuz.

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-liran-et-le-detroit-dormuz/

  • L’écologisme, faux-nez des mondialistes, par Ivan Rioufol

    Les mondialistes, rejetés par les peuples fragiles, se maquillent désormais en vert forêt. Sans doute espèrent-ils ainsi, sous la bannière écologiste, passer inaperçus, voire sympathiques. Les plus exaltés, qui annoncent la fin du monde si l’actuel système libéral et financier n’est pas démembré en urgence, ont néanmoins la subtilité des promoteurs du communisme de jadis. Ceux-ci promettaient un monde meilleur à coups de triques et de propagandes. A l’époque, la jeunesse embrigadée n’était pas en reste pour sublimer le nouvel universalisme fraternel du prolétariat. Celle d’aujourd’hui, qui partout dans le monde répond aux peurs (“I want you to panic”) du jeune robot Greta Thunberg, a gardé un même air de famille, avec son fanatisme juvénile et sa croyance post-religieuse en l’apocalypse.

    Difficile à ce stade de faire la part entre l’endoctrinement, la rééducation, l’inquiétude raisonnée. Reste néanmoins un profond malaise devant cette nouvelle idéologie mondialiste, qui ne supporte pas les contradictions. Qui ose émettre des réserves sur l‘urgence climatique est bon pour la camisole et le cabanon. Or c’est ce monde enfiévré qu’est parti rejoindre, ce lundi à New-York, Emmanuel Macron, à l’occasion du sommet des Nations-Unies sur le climat.

    L’échec de la Marche pour le climat, samedi à Paris, rassure sur la lucidité de la jeunesse française. Il est vrai que l’infiltration du défilé par les black blocs et leur violence a pu avoir un effet répulsif. Encore que ceci mériterait d’être approfondi. Car il existe des similitudes entre le projet révolutionnaire des black blocs – lutte contre le capitalisme, le libre-échange, les démocraties libérales – et celui des écologistes radicaux qui rêvent pareillement de la table rase au nom d’une conviction totalitaire. En revanche, ceux qui espèrent une convergence des luttes avec les Gilets jaunes n’ont rien compris de cette autre révolte populaire : elle rejette la mondialisation et ses effets dévastateurs pour les nations souveraines.

    Les Gilets jaunes du 17 novembre 2018 – qui ont progressivement laissé le terrain à l’extrême gauche – se sont d’abord mobilisés contre l’écologisme punitif, qui entendait faire payer à la classe moyenne française les pollutions en CO2 de la Chine, de l’Inde ou d’ailleurs. Si leur mouvement s’est inscrit en rupture avec des élites aveugles et sourdes, il est resté libéral dans son essence : ce sont des additions d’initiatives privées et de débrouillardises individuelles qui ont su ébranler la République. Et ce n’est probablement pas fini.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 23 septembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/