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international - Page 554

  • Panique sur les carburants : la hausse des prix annoncée aura bien lieu

    Après l’attaque d’installations pétrolières en Arabie Saoudite le week-end dernier, les prix à la pompe devraient augmenter de quatre ou cinq centimes le litre. Une mauvaise nouvelle ayant provoqué un branle bas de combat gouvernemental face au risque de voir les gilets jaunes revenir sur le devant de la scène.

    Les installations pétrolières saoudiennes flambent, les prix à la pompe aussi

    Selon les prévisions de l’union française des industries pétrolières, les attaques des réserves de pétrole en Arabie Saoudite devraient rapidement avoir des conséquences sur notre quotidien. En effet, la production n’étant plus assurée à 100%, le cours du pétrole a bondi de 11%. De quoi faire craindre une nouvelle augmentation à la station service. Une crainte qui paraît absolument inéluctable l’Arabie Saoudite étant le quatrième fournisseur de pétrole de la France. 

    Une hausse de 4 à 5 centimes dans les prochains jours

    Les prix à la pompe devraient augmenter de 4 à 5 centimes le litre dans les prochains jours. Une information qui n’est pas passée inaperçue du côté des gilets jaunes, dont la fronde avait débuté il y a un peu moins d’un an contre les prix trop élevés du carburant à la pompe. Mardi, le collectif « gilets jaunes citoyens » a pris les devants réclamant un gel immédiat des prix et lancé une pétition de soutien à son initiative visant à freiner les effets de la flambée des cours du pétrole.

    Dans son communiqué, le collectif cofondé par Thierry Paul Valette estime que “dans un contexte social compliqué, Emmanuel Macron ne doit surtout pas laisser la situation se compliquer ». Une pression mise sur le chef de l’état sous peine de voir les manifestations de l’hiver dernier renaître de leurs cendres. D’ailleurs, de nombreux internautes affiliés, pour certains, au mouvement des gilets jaunes l’ont clairement fait comprendre et veulent croire que ce nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat sera le point de départ d’une mobilisation d’ampleur et ce dès samedi 21 septembre.

    Le gouvernement souhaite éviter une nouvelle vague de contestation

    Déjà pris en étau par les nombreuses mobilisations contre la réforme des retraites, la marche de la colère organisée par les policiers le 2 octobre et les manifestations anti-PMA, le gouvernement souhaite à tout prix éviter de rajouter la pierre jaune à l’édifice de la contestation sociale.  

    En réaction, les autorités ont donc tenté de faire baisser la pression et l’exécutif, par le biais du secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a demandé mardi aux pétroliers une certaine modération quant à la possible hausse des prix, tout en assurant qu’il n’y aura pas de problème d’approvisionnement. 

    Preuve de l’inquiétude montante, le ministre de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, a reçu tous les acteurs de la filière carburant pour faire un point sur l’évolution du prix du pétrole. Par ces manœuvres, la majorité veut éviter de voir une hausse importante de la note payée par les consommateurs alimenter la grogne sociale, comme ce fut le cas l’an dernier… à quelques mois des scrutins municipaux les troupes présidentielles voudraient aussi éviter de se mettre en danger électoralement.

    De son côté, l’enseigne Intermarché a annoncé qu’elle vendrait durant l’intégralité du mois d’octobre son carburant à prix coûtant. Reste à savoir si cette opération commerciale suffira à apaiser la colère de millions de Français qui ont le sentiment que rien n’a changé depuis le fameux 17 novembre 2018.

    https://www.tvlibertes.com/actus/panique-sur-les-carburants-la-hausse-des-prix-etait-annoncee-et-aura-bien-lieu

  • Mélenchon : un “rebelle” en opération promotion – Journal du jeudi 19 septembre 2019

     

    Mélenchon : un “rebelle” en opération promotion

    Jean-Luc Mélenchon part en campagne de rentrée. Son procès devant le tribunal correctionnel de Bobigny lui donne l’occasion de se victimiser et de faire la promotion de son dernier ouvrage… une manière de tenter de revenir sur le devant de la scène alors que le débat sur l’immigration semble plus que jamais bipolariser le débat politique.

    Panique sur les carburants

    Après l’attaque d’installations pétrolières en Arabie Saoudite le week-end dernier, les prix à la pompe devraient augmenter de quatre ou cinq centimes le litre. Une mauvaise nouvelle ayant provoqué un branle bas de combat gouvernemental face au risque de voir les gilets jaunes revenir sur le devant de la scène.

    Hong-Kong : la course pour préserver son anonymat

    Depuis 6 mois, les mouvements de protestations à Hong-Kong contre Pékin redoublent d’ingéniosité pour contourner les dispositifs de sécurité. Depuis 6 mois, les mouvements de protestations contre Pékin redoublent d’ingéniosité pour contourner les dispositifs de sécurité et de contrôle.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/melenchon-un-rebelle-en-operation-promotion-journal-du-jeudi-19-septembre-2019

  • Après s’être offert des vacances en jet privé, Obama déclare à Greta: «Toi et moi, on forme une équipe»

    Rappel : Cet été, la famille Obama s'est offert des vacances de rêve sur le yacht des Clooney, voyageant également en hélicoptère et en jet privé, d'abord en France, puis en Italie.
    Très écologique comme chacun peut le deviner. On ne parle ici que des vacances de l'été 2019. Je vous laisse imaginer le reste.
    "Avignon est en émoi ! Hélicoptères, gardes du corps, jet privé
    L’ancien président américain Barack Obama et sa famille sont arrivés dans le sud de la France pour des vacances sous le soleil du Midi."
    Elle.fr / Rtl.fr
    "Après le sud de la France, place à l'Italie.
    La famille Obama s'offre une parenthèse en Italie, où elle a rejoint Amal et George Clooney (en jet privé encore une fois), qui possèdent une villa à Laglio, au bord du lac de Côme. 
    Un cortège de dix voitures parti de l'aéroport de Milan-Malpensa et escorté par la police est arrivé vers 14h30 dans le petit village transalpin, situé non loin de Chiasso."
    People.bfmtv.com / Voici.fr / 20min.ch / Lafiva.com
    Ou comment un manipulateur nous prend ouvertement pour des imbéciles avec l'aide d'une presse orientée.
    Pour un individu de gauche, il suffit simplement de s'afficher avec la greluche du moment et de lancer quelques phrases percutantes pour tromper les plus stupides.
    **********
    "Personne n'est trop petit pour avoir un impact et changer le monde, alors faites tout ce que vous pouvez", a affirmé la célèbre militante suédoise lors de cette rencontre.
    Il voit en elle "l'une des plus grandes défenseures de notre planète".
    L'ancien président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé mardi sur Twitter reçu la jeune égérie de la lutte pour le climat Greta Thunberg à Washington, où elle est actuellement en visite après avoir traversé l'Atlantique à bord d'un voilier zéro émission carbone.
     
    Bfmtv.com

    Rappels concernant les autres "stars" de la gauche :

    Après avoir milité pour les migrants, Richard Gere profite de son yacht de luxe, entouré de jolies filles et de champagne

    Le prince Harry épinglé pour ses nombreux voyages en jet privé alors qu'il assène sa morale écologique

    Canton de Genève : La socialiste Anja Wyden Guelpa a beaucoup coûté en déplacements.

    lesobservateurs.ch
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/apres-setre-offert-des-vacances-en-jet.html
  • « Non les banques ne vont pas faire faillite. Voilà pourquoi ! » L’édito de Charles SANNAT

    « Non les banques ne vont pas faire faillite. Voilà pourquoi ! » L’édito de Charles SANNAT
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
    Je sais, cela fait des années que je vous dis que les banques vont faire faillite… et là je vous dis l’inverse !
    Mais c’est en réalité très logique. Il n’y a là rien de contradictoire.
    Commençons par une petite analogie que vous allez vite comprendre.
    Nous sommes en 1992, et les taux d’intérêts sur un contrat d’assurance-vie sont de 11%, l’inflation presque nulle.
    Je vous dis, prenez des contrats d’assurance fonds en euros, en plus la dette la France sur son PIB est de 40%… bref, c’est un super placement !
    Nous sommes en 2019, les taux des contrats d’assurance-vie sont de 1.4%, l’endettement de la France de 99%, votre placement bloqué pendant 8 ans et la France ne dispose même plus de sa propre banque centrale…
    Je vous dis quoi ?
    Et vous, vous faites quoi ?
    A priori vous n’y allez pas ! Pourquoi ?
    Parce que les conditions ont changé.
    Je voulais vous parler du risque de faillite bancaire car vous êtes encore très nombreux à me poser la question.
    La réponse est à la fois très simple et très complexe.

    Concentrons-nous sur les principes simples.

    Les banques centrales détiennent en réalité la réponse.
    Si une banque fait faillite et qu’elles n’interviennent pas, alors vous vous retrouvez avec un épisode à la Lhemann Brothers, ce qui veut dire que parfois les banques centrales n’interviennent pas.
    Si les banques centrales sont en mode injection de liquidités comme actuellement, c’est elles qui assurent la solvabilité du système.
    Dans un tel cas il ne peut pas y avoir de faillite bancaire systémique.
    Impossible puisque la FED ou la BCE imprimeront la quantité nécessaire de monnaie.

    Plus grave et plus complexe maintenant…

    En réalité les banques sont TOUTES en FAILLITE.
    Pourquoi ? Parce qu’avec des taux négatifs, et des prêts à peine plus chers, une épargne qui ne rapporte plus rien, et l’impossibilité de vendre des produits financiers, c’est tout le modèle économique des banques qui est mort.
    Si les banques tiennent encore debout, c’est parce que les banques centrales y veillent.
    Sans banques, notre système s’écroule en 24 heures. Plus de transactions, plus de retraits, plus de paiement.
    System Failure… Fin de l’histoire, début du chaos.
    Alors on injecte.
    Encore et encore, encore plus…
    On repousse un jour plus loin, un jour de plus.
    Un instant de plus Monsieur le bourreau.
    L’argent est gratuit. Négatif même.

    C’est une fuite en avant.

    Il n’y aura pas de faillite des banques.
    Il n’y aura plus de risque de faillite des banques.
    Cela ne veut pas dire pour autant que cela va bien se passer.
    Pour éviter les faillites des banques, on imprime et l’on crée de la monnaie.
    On va donc « sauver » les banques, mais en sacrifiant la valeur de la monnaie.

    Dans tous les cas, vous serez ruinés. 

    Sauf que dans le second cas, les banques seront encore là pour mettre en place la nouvelle monnaie qui émergera après la grande crise monétaire.
    Votre fortune, elle, se sera envolée ou sera considérablement réduite.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
    Charles SANNAT
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/non-les-banques-ne-vont-pas-faire.html#more
  • L’immigration, pour Emmanuel Macron, c’est l’occasion de draguer les classes populaires !

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    L’immigration ! Il en a parlé ! Quel courage !

    Macron enfourche son nouveau vélo tout neuf pour la seconde partie du quinquennat, celle qui permettra sa réélection face au candidat du Rassemblement national, puisque Les Républicains sont dans les choux, et il parle de l’immigration !

    Alors, on hésite entre le regret de le voir céder à la lepénisation des esprits, comme le fait l’aile gauche de LREM avec Sonia Krimi, et l’admiration pour une prise de conscience tardive mais lucide qui ne peut que séduire un électorat conservateur déjà tenté par le macronisme aux municipales. En fait, le regret est superflu car Macron en parle, mais il va demeurer sur la ligne qui est la sienne : dans la mondialisation inéluctable, l’expansion démographique africaine exercera une pression sur le continent européen et, sur le plan économique, ce sera une bonne affaire en raison de l’afflux de main-d’œuvre et de la tendance à la stagnation des salaires que cela entraîne. Quant à l’admiration pour l’éclair de clairvoyance, elle ressemble à la joie des croyants entendant un athée citer le nom de Dieu, sans rien changer à son comportement ni à ses convictions profondes.

    Macron a conscience d’être le candidat de la bourgeoisie urbaine plus progressiste aujourd’hui qu’hier, qui réclame de la compétence économique, même illusoire, et exige le confort écologique. Mais il se dit avec raison qu’une élection présidentielle avec deux candidats en lice au second tour laissera un jour toutes ses chances à celui des « périphériques ». Il faut donc penser aux classes populaires, celles qui sont rétives à l’immigration parce qu’elles en subissent les conséquences, notamment en termes d’insécurité, alors que les beaux quartiers les ignorent.

    M. Macron pratique l’aumône verbale dans un discours de dame patronnesse. Un peu comme Sarkozy faisant son ouverture à gauche avec le succès que l’on sait. La même démarche, mais en sens inverse, pour mettre en avant la lutte pour la sécurité publique et contre l’immigration illégale à travers la fraude au droit d’asile alors que la violence s’accroît partout, tandis qu’elle règne déjà dans de nombreux quartiers perdus de la République.

    Comment croire un seul instant à cette fable alors que, sur le plan européen, le Président français est l’allié de ceux qui ouvrent leurs frontières aux débarquements d’illégaux, en Espagne, depuis le retour des socialistes au pouvoir, et maintenant en Italie, après le changement de coalition parlementaire qui a mis momentanément Salvini dans l’opposition. Cocteau disait qu’en amour, il n’y avait que des preuves d’amour. C’est pareil en politique : les mots ne suffisent pas.

    L’immigration illégale doit être stoppée en amont, par le rétablissement d’un État maître de l’ensemble du territoire en Libye comme en Syrie, par le traitement des demandes d’asile dans nos ambassades et nos consulats. Une fois parvenus en France, les demandeurs, pour la plupart, ne repartiront pas et seront aidés pour rester.

    Mais c’est l’immigration légale qui doit être endiguée, notamment celle qui est le fruit du regroupement familial.

    Allons plus loin : le Président veut écouter les Français qui ne vivent pas comme ses électeurs dans les beaux quartiers ? Qu’il leur donne la parole à travers un référendum sur l’immigration et qu’il mette en œuvre le choix de la majorité des Français. Ce serait nouveau, et à voir l’acharnement des amis de M. Macron pour empêcher les Britanniques de voir leur choix se réaliser, on a déjà une idée de la réponse. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut un second quinquennat, sans doute… »

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/limmigration-pour-emmanuel-macron-cest-loccasion-de-draguer-les-classes-populaires/

  • Sommes-nous les alliés des Saoudiens ?

    6a00d8341c715453ef0240a484e9a4200c-320wi.jpgOn a pu constater, une fois encore ce 16 septembre, l'impact de l'approvisionnement en pétrole sur les anticipations des marchés financiers, sur les perspectives économiques, et bientôt sur la vie de tous les jours. En une seule journée l'or noir monte de 12 %, et même 19 % pour le baril de Brent de la mer du Nord.

    Le coût de l'essence à la pompe est certes tributaire, en France, au 2/3 environ, de la taxation étatique mais, comme le souligne le président de l’Union française des industries pétrolières "5 centimes, à supposer que ça reste à ce niveau, c’est tout à fait considérable. C’est peut-être ce qu’il y a de plus inquiétant pour les Français". Premières victimes : les classes moyennes, les ruraux, tous ceux que la carence des transports publics du monopole étatique contraint à utiliser l'automobile, etc.

    Or, l'attaque contre des installations saoudiennes, à vrai dire elle-même sans précédent, quoique de provenance partiellement non-élucidée, est assez clairement liée cependant à la guerre du Yémen. Ce conflit a ébranlé la situation en 3 jours depuis le 14 septembre

    Cette guerre du Yémen est en partie le reflet de l'atroce conflit millénaire interislamique, opposant de façon inexpiable sunnites et chiites. Elle représente aussi la première aventure militaire saoudienne depuis un siècle. Il est sans doute temps que les Occidentaux, c'est-à-dire les Européens comme les Américains, les Israéliens comme les Japonais, voire les Indiens, en prennent sérieusement la mesure et s'interrogent autant sur les acteurs et leurs motivations réelles que sur les stratégies de nos dirigeants.

    Face à cette montée des périls au Proche Orient, devons-nous nous comporter, en effet, en alliés de l'Arabie saoudite ?

    Ainsi, ce même 16 septembre, Zineb El Rhazoui, qu'on ne devrait plus avoir besoin de présenter, dénonçait, au nom des valeurs que nous entendons constamment invoquées par nos États, la venue en France du secrétaire général de la Ligue islamique mondiale Mohammed Abdelkarim Al-Issa.

    Celui-ci a été ministre saoudien de la Justice de 2009 à 2015, il est donc par définition impliqué dans les mesures répressives islamistes qui disqualifient ce pays.

    Les défenseurs des Droits de l'Homme, Zineb El Rhazoui en tête, demandent la libération de Raïf Badawi, écrivain saoudien créateur en 2008 du site Free Saudi Liberals sur lequel il militait pour les libertés en Arabie saoudite. Depuis juin 2012, accusé d'apostasie et d'insulte à l'islam, il est emprisonné à la prison centrale de Dahaban. Il a été condamné à 1 000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al-Khair est lui aussi emprisonné. L'application de la sentence de flagellation a débuté le 9 janvier 2015. Elle a vainement suscité les protestations de plusieurs gouvernements puis de l'ONU.

    La Ligue islamique mondiale a été fondée en 1962 à La Mecque par le prince Fayçal d'Arabie saoudite avec le concours de représentants de 22 pays.

    En 2016, Mohammad Abdelkarim Al-Issa, qui est âgé aujourd'hui de 54 ans a succédé à Abdallah Ben Abdel Mohsen At-Turki, personnage sans doute plus "religieux" atteint par la limite d'âge. Comme nouveau Secrétaire Général de la Ligue Islamique, il l'a sérieusement prise en main.

    En 2017, le Pape a cru bon de le recevoir, et de lui permettre de diffuser en cette occasion ses paroles mensongères et sirupeuses selon lesquelles, "la sensibilisation et la dissémination du vrai message de l’islam dans le monde, qui est un message de paix, d’amour et de respect, et notamment le respect, par les musulmans, des lois et des institutions des pays et territoires où ils vivent". Respect des lois de notre pays que nous pouvons mesurer chaque jour…

    En 2018, c'est le quotidien Le Monde[1], qui lui donne complaisamment l'occasion de débiter ses sornettes et d'appeler à "lutter contre les mouvances qui ont instrumentalisé l’islam et aussi contre l’islamophobie, [tiens tiens] qui, osait-il soutenir, a beaucoup servi à des mouvements terroristes".

    Nous ne devons pas nous laisser prendre à cette rhétorique.

    En 1828, Chateaubriand, soutenant la cause des Grecs en lutte contre l'oppression ottomane pouvait dire, de la Turquie d'alors : "Un peuple dont l’ordre social est fondé sur l’esclavage et la polygamie est un peuple qu’il faut renvoyer aux steppes des Mongols, ( ...) En principe de grande civilisation, l’espèce humaine ne peut que gagner à la destruction de l’Empire ottoman."

    Ce questionnement me semble très actuel, nonobstant le peu de sympathie que nous inspire, par ailleurs, depuis 40 ans, le régime des mollahs en Iran.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Édition du 4 mai 2018

    Découvrir les livres sur l'islam du P. Lammens

    https://www.insolent.fr/2019/09/sommes-nous-les-allies-des-saoudiens-.html

  • Censures en série sur les réseaux sociaux

    Pendant une dizaine d’années, les réseaux sociaux ont joué le rôle de contre-poids aux médias de grand chemin et nombre de médias alternatifs se sont développés. Les médias dominants ont réagi en développant leurs versions digitales et en développant une campagne « anti fakenews », véritable rideau de fumée pour camoufler leurs insuffisances et surtout avant-garde des nouvelles censures. Tous les réseaux sociaux sont maintenant affectés et ce n’est qu’un début.

    Facebook en tête

    Quel responsable de site internet n’a pas reçu un jour un charmant message libellé comme suit : « Votre publication va à l’encontre de nos standards de la communauté. Ces standards sont appliqués à l’échelle mondiale et contribuent à faire de Facebook un lieu sûr et accueillant (sic) ». Standards de la communauté, quid ? Réponse, le bon vouloir d’un des trente mille (vous avez bien lu 30000) modérateurs de Facebook ou celui de son superviseur ou du chef du superviseur ou du chef du chef en l’espèce pour la France l’ex Sarko boy Laurent Solly, ex directeur général de TF1, ancien directeur adjoint de la campagne de Sarkozy en 2007, immortel pour sa déclaration (rappelée par Le Point) « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte » (Les Médias en servitude, Polemia ed). Le camarade Solly et ses employés ont le coup de ciseau facile comme quelques exemples tout frais de l’été 2019 le démontrent.

    Votre Observatoire a été victime du zèle des employés de Laurent Solly. Résumons : nous publions le 6 juillet 2019 une tribune libre de lecteur sur Alain Duhamel ; le 22 juillet, Facebook supprime tous les partages vers l’article et les rétablit 8 jours plus tard, le tout sans explications. Entretemps le site subit une attaque qui le paralyse pendant 17 heures, sans plus de dommages. Un blogueur d’Agoravox qui avait relayé l’affaire le 1er août est à son tour victime de la censure de Facebook le 24 août et il lui est impossible de partager son article sur le réseau social. Simple avertissement ?

    Mais nous ne sommes pas les seuls. Le quotidien Présent a été exposé par deux fois, directement et à travers un de ses collaborateurs. Les militants de Génération identitaire (voir notre revue de presse sur le sujet ici) ont été condamnés à de lourdes peines de prison suite à leur action intitulée « Defend Europe » dans les Alpes en mai 2018. Sans compter la privation de leurs droits civiques et même familiaux pour cinq ans. Ils iront en appel. Le 17 juillet Présent fait sa Une sur le sujet en manifestant son indignation pour une action menée sans violences ni déprédations. Que pensez-vous qu’il arriva ? Deux jours plus tard le réseau social supprime les liens vers l’article. Sans être certain qu’il y ait une relation entre les faits, deux semaines plus tard le compte Facebook de David Miège un des dessinateurs de Présent est carrément supprimé. Les demandes d’explication sont suivies d’une réponse administrative et la plainte classée sans suite. Une catastrophe pour un artiste qui perd un accès numérique à des centaines de ces dessins. Il a recréé un compte mais le mal est fait. De manière plus récréative Facebook a censuré la couverture du numéro de septembre du mensuel Causeur d’Élisabeth Lévy. La couverture représentait une évolution amusante de l’homme de Néanderthal à l’homo festivus sur sa trottinette, en passant par un homo sapiens in naturalibus, donc tout nu. L’employé de Laurent Solly a été choqué par une représentation « de parties nues »…

    La gauche radicale n’est pas épargnée. Un article très documenté de Médiapart fin août 2019 signale que de nombreux sites d’extrême gauche (Lille insurgée, Bretagne noire, Cerveaux non disponibles, etc) sont victimes des changements d’algorithme et perdent de très nombreux lecteurs. Tout se passe comme si le nouveau pouvoir macronien et ses amis californiens avaient décidé de couper toute diffusion de pensée non conforme pouvant s’exercer à leurs dépens.

    Pour lire la suite, c’est ici !

    https://fr.novopress.info/

  • Pétrole : alerte rouge pour la France et nos approvisionnements

    Résultat de recherche d'images pour "pétrole arabie saoudite"
    C’est un article de Bernard Durand, ancien Directeur de la Géologie-Géochimie à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles, paru dans la revue parlementaire et concernant la sécurisation des approvisionnements en pétrole de la France en particulier et de l’Europe en général.
    Pour Bernard Durand, la dernière PPE la Programmation pluriannuelle de l’énergie fait l’impasse sur la pérennité de nos approvisionnements alors même que l’Agence Internationale de l’Energie dresse un diagnostic très pessimiste de l’évolution de la production mondiale en baisse d’ici 2025.
    Et l’auteur de mettre en garde en indiquant que « l’Europe apparaît particulièrement vulnérable.
    Elle est désormais le premier importateur de pétrole de la planète, avec près de 500 millions de tonnes (Mt) de brut importés en 2017, loin devant la Chine (environ 415 Mt) et les États-Unis (environ 350 Mt) (3).
     Si une contrainte devait s’exercer sur la production mondiale de brut, l’Europe se retrouverait pour ses approvisionnements en compétition frontale avec ces deux poids lourds géopolitiques ».
    Pour aller plus loin il faut garder à l’esprit que plus d’un quart « des importations de brut de l’Union européenne est fourni par des pays (Norvège, Azerbaïdjan, Algérie, Mexique) qui, d’après l’AIE, ont déjà franchi leur « pic pétrolier » et qu’un « autre gros quart des importations provient de deux pays qui, toujours d’après l’AIE, sont sur le point de franchir leur pic pétrolier : l’Angola, et surtout la Russie (28 % des imports de l’UE en 2018), dont la production devrait amorcer son déclin dès 2021. Ce diagnostic concernant l’avenir du pétrole russe a été annoncé en septembre 2018 par nul autre que le Ministre russe de l’Energie, Alexander Novak « .
    Voilà pourquoi la transition énergétique dans notre pays va devoir accélérer grandement, et que les tensions énergétiques vont considérablement modifier et perturber le quotidien des Français.
    Charles SANNAT
    Source La Revue Parlementaire ici

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/petrole-alerte-rouge-pour-la-france-et.html

  • En limogeant le faucon Bolton, Trump met fin à la doctrine du changement de régime hostile

    En limogeant le faucon Bolton, Trump met fin à la doctrine du changement de régime hostile

    D’Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    John Bolton ne sera donc resté que 18 mois à son poste de conseiller à la sécurité nationale.

    Sa nomination avait surpris et inquiété. Bolton est en effet un des faucons les plus intransigeants du monde politique américain. Farouche partisan de la calamiteuse intervention militaire en Irak, il n’avait jamais exprimé le moindre regret à ce sujet tandis que Trump qualifiait cette aventure de « pire des pires décisions jamais prises ».

    Mais son influence s’est érodée au fil des mois, notamment en raison de son goût addictif pour « les frappes », délicieux euphémisme pour qualifier un bombardement. Bolton voulait notamment bombarder la Corée du Nord au moment où Trump commençait ses négociations.

    Toutefois, c’est surtout l’affaire vénézuélienne qui l’a déconsidéré aux yeux du président américain. Bolton a œuvré pour un coup d’État qui chasserait le président vénézuélien, Nicolás Maduro, au profit de Juan Juan Guaidó, le président de l’Assemblée nationale. Refusant de reconnaître le résultat de l’élection présidentielle qui vit la réélection de Maduro avec 68 % des voix, Juan Guaidó s’est alors autoproclamé président de la République. Il n’avait même pas été candidat à la présidentielle contestée mais les États-Unis le reconnurent aussitôt, docilement suivis par une cinquantaine de pays. Mais Guaidó multiplia les erreurs et l’armée, un moment hésitante, resta fidèle à Maduro. Trump, qui avait suivi de près l’affaire, fut ulcéré par cet échec assez ridicule et, depuis, Bolton était en sursis.

    C’est, bien sûr, le dossier iranien qui sonnera le coup de grâce du faucon. Bolton voulait, en effet, bombarder les installations nucléaires iraniennes (pas vraiment nucléaires, mais passons) et, naturellement, tenter d’organiser un changement de régime.

    Trump ne le suivait sur aucune des deux idées. Un changement de régime dans un pays de 80 millions d’habitants est tout de même une opération à très haut risque ; de plus, la solution de rechange était, comme d’habitude, loin d’être claire. Quant au bombardement, il aurait bien sûr entraîné des réactions dont les alliés américains dans le Golfe auraient subi les conséquences. Trump n’a d’ailleurs pas souhaité réagir à la destruction d’un drone américain : à partir de là, la messe était dite.

    Bolton a publiquement critiqué la stratégie de Trump et, bien sûr, ce dernier ne pouvait l’accepter plus longtemps.

    Au-delà des péripéties des dossiers vénézuélien et iranien, ce limogeage (par tweet, bien sûr) en dit long sur l’évolution de la pensée américaine en matière de relations internationales. L’interventionnisme effréné des Bush en Irak et de Clinton en Serbie semble appartenir au passé. Obama avait esquissé ce changement de cap (en Syrie, notamment, au grand dam de François Hollande) et Trump le poursuit, malgré sa haine d’Obama.

    En réalité, deux facteurs justifient cette nouvelle stratégie : l’opinion publique américaine, lassée des interventions répétées, et l’apparition de nouveaux acteurs dont il faut tenir compte, c’est-à-dire la Russie et la Chine.

    Trump crie, menace, mais préfère finalement négocier que frapper. Heureuse évolution dont on espère qu’elle soit appelée à durer.

    https://www.lesalonbeige.fr/en-limogeant-le-faucon-bolton-trump-met-fin-a-la-doctrine-du-changement-de-regime-hostile/

  • Arabie Saoudite : vers un nouveau choc pétrolier ? – Journal du lundi 16 septembre 2019

     

    Arabie Saoudite : vers un nouveau choc pétrolier ?

    Une attaque de raffinerie en Arabie Saoudite fait monter le cours du brut ! Ce nouvel épisode de tension régional qui laisse envisager le pire en termes de possible conflit ouvert au Proche Orient mais aussi pour les économies européennes.

    Le Rassemblement National en ordre de bataille à Fréjus

    C’était la rentrée politique du Rassemblement National. A moins de 7 mois des élections municipales, le parti de Marine Le Pen lançait la bataille dans la ville de Fréjus, une des communes administrées par le parti depuis 2014.

    L’oubli patrimonial de Nicole Belloubet

    Le ministre de la justice, Nicole Belloubet, est accusé par Jean-Luc Mélenchon d’avoir oublié de mentionner trois biens immobiliers dans une déclaration de patrimoine en 2017. Simple oubli ou tentative de fraude? l’indépendance de l’appareil judiciaire est une nouvelle fois mise à mal.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/arabie-saoudite-vers-un-nouveau-choc-petrolier-journal-du-lundi-16-septembre-2019