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international - Page 631

  • On ne demande pas à la diplomatie de faire du moralisme

    6a00d83451619c69e2022ad37c5e16200d-250wi.pngDe Ligne droite :

    "La diplomatie française introduit souvent dans son discours une dimension affective et moralisatrice qui peut conduire à des impasses quand ce n’est pas à des désastres. Ligne droite estime que la France doit renoncer à cette pratique et fonder son action diplomatique sur quelques principes rationnels et légitimes, comme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Quand il s’agit de traiter avec des pays extérieurs au monde occidental, le discours de la diplomatie française semble en effet s’apparenter à un prêche plein de bons sentiments. Tout se passe comme si la principale préoccupation de la politique extérieure de la France était de s’assurer que les pays du monde respectent les droits de l’homme, appliquent les principes de la démocratie et suivent les préceptes de la pensée unique. À chaque visite officielle, le chef d’État ou de gouvernement soupçonné de ne pas être en règle a droit à des remontrances largement orchestrées par les médias. Des remontrances au demeurant inversement proportionnelles à la puissance du pays en question. La Chine sera traitée avec prudence, la Russie avec impertinence et l’Égypte avec outrecuidance.

    Ligne droite estime que cette attitude moralisatrice est à la fois illégitime et contraire aux intérêts de notre pays. A quel titre en effet le président de la République française s’arroge-t-il le droit d’interférer dans les affaires intérieures d’un autre pays ? La France n’est pas comptable du monde et les dirigeants de notre pays n’ont de devoirs qu’envers les Français.

    De surcroît, pareille attitude se révèle préjudiciable à la réputation de notre pays car elle lui attire des inimitiés. C’est en effet cette posture, d’ailleurs commune à tous les pays occidentaux, qui explique en grande partie l’animosité des pays émergents à l’égard de l’Europe et des États-Unis. La haine de l’Occident trouve sans doute sa source dans la colonisation, mais elle est aujourd’hui ravivée par la prétention insupportable des Européens à vouloir imposer au monde entier leur modèle politique et leurs principes juridiques.

    Cette obsession moralisatrice de la politique étrangère française et occidentale est encore plus dangereuse lorsqu’elle ne se limite pas aux objurgations et qu’elle débouche sur l’ingérence et parfois même sur l’ingérence armée. On l’a vu de façon tristement spectaculaire en Libye. Le dictateur qui dirigeait ce pays d’une main de fer et y faisait régner l’ordre a fini par être considéré à Paris et dans d’autres capitales occidentales comme décidément trop offensant pour la doxa des droits de l’homme. La France et la Grande-Bretagne sont donc intervenues directement pour provoquer sa chute. Résultat : la Libye a sombré dans l’anarchie, les conditions de vie des habitants se sont terriblement dégradées et le pays s’est ouvert à tous les passeurs qui organisent la déferlante des migrants vers l’Italie et vers l’Europe.

    En voulant imposer la démocratie dans le monde, la France et les pays occidentaux, tel Gribouille, aggravent les difficultés des autochtones et créent une situation qui se retourne contre eux.C’est ce scénario qui s’est joué en Syrie, mais aussi en Irak. À chaque fois les conséquences ont été calamiteuses, mais personne ne semble en tirer les conséquences. Les médias qui poussent nos gouvernants à agir de cette façon ne semblent jamais gênés par l’absurdité des situations qui en résultent. Ils dénoncent le dictateur un jour, ils dénoncent le chaos qui le remplace le lendemain, puis ils dénoncent les organisations terroristes qui en sont le fruit le jour d’après, en une série de condamnations moralisatrices qui ignorent la cascade de causes et leur propre responsabilité dans cet enchaînement.

    Une politique étrangère digne de ce nom ne peut se fonder sur des comportements aussi immatures. C’est pourquoi Ligne droite considère que la politique étrangère de notre pays doit reposer sur un grand principe, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La France doit donc proscrire toute ingérence et afficher publiquement une attitude de respect à l’égard des autres nations, respect de leur indépendance, respect de leur identité et respect de leur mode de gouvernement.

    Cette ligne doit être suivie avec la plus grande rigueur. Si un pays musulman est subjugué par un mouvement islamiste radical, ce n’est pas aux soldats français d’aller se battre contre lui à la place des habitants. Si à l’inverse un pays se soumet à un coup de force militaire, il n’appartient pas à la France de s’y opposer ou de chercher à déstabiliser ce régime. La France ne peut légitimement intervenir que si ses intérêts sont en jeu ou si un pays ami, avec lequel elle est liée, fait appel à elle.

    En réhabilitant un principe qu’elle incarnait avec succès dans les années soixante, la France gagnera en prestige et en autorité."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Et en même temps ce serait bien de dire la vérité…

    verite-sort-du-puit-libre-de-droit-235x300.jpgAprès sa promotion du lobby  LGBTI à l’Elysée sous couvert de fête de la musique, dont les images humiliantes pour notre prestige national ont fait le tour du monde,  Emmanuel Macron était hier au  Vatican  pour y rencontrer le  pape. Le grand écart du en  même temps comme technique de communication et procédé politique? Mais pour quels résultats ? M. Macron  a également reçu à la  basilique du Latran  le titre,  qui revient à tout président de la République française, de  « premier et unique chanoine d’honneur. »  Le Figaro rapporte qu’outre le pape François avec lequel il s’est entretenu quelques heures auparavant,  « le président a eu également un entretien avec le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin (le premier ministre du Saint-Siège) et le chef de la diplomatie, l’Anglais Mgr Gallagher. Il a été question de la place de l’Église en France, de la protection de l’environnement, des migrations, de la prévention et la résolution des conflits notamment par le désarmement. On a aussi parlé du Moyen-Orient, de l’Afrique. Sans oublier une réflexion conjointe sur les perspectives du projet européen. Le fait que ce sujet soit placé en fin de communiqué montre, dans le langage du Vatican, toute son importance et la place que ce thème a pris dans les discussions. Côté Élysée, on ajoutait à cette liste, la laïcité, les sujets sociétaux avec ce qualificatif: ce fut un échange très libre et intense. »

    Echange très libre  avec un pape dont les positions  immigrationnistes,   motivées  par une charité chrétienne bien dévoyée et au final meurtrière, destructrice (l’enfer est pavé de bonnes intentions), sont en adéquation avec  la politique d’ accueil en France  d’une immigration massive qui ne se dément pas.  Autre signal envoyé à tous  ceux qui veulent se donner bonne conscience en exigeant la   générosité,  quand bien même  leur laxisme renforce les mafias des passeurs et accélère les départs, M. Macron a accepté  que nous prenions à notre  charge sur notre sol un quota des clandestins  qui ont embarqué sur le navire de l’ONG allemande Lifeline.

    Liberté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit jeudi dernier à stigmatiser  dans un discours d’une grandiloquence ridicule, qui ne fut  pas sans rappeler les heures sombres du hollandisme,  «la lèpre qui monte » en Europe, comprendre les Européens qui s’opposent à l’immigration, « le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent et ceux qui trahissent » (sic).

    Invitée de franceinfo lundi, Marine s’est indignée de  « ce propos  indigne et éminemment critiquable (…). Nous sommes nombreux à ce titre à être des lépreux (…), (Emmanuel Macron)   insulte ainsi des dizaines de millions d’Européens (et) des gouvernants de pays de l’Union européenne (…). S’il pensait pouvoir porter l’idée d’une Europe nouvelle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il apporte la guerre, car ce sont des propos de guerre contre des pays de l’Union européenne. »

    Certes, il se trouve toujours des propagandistes experts en (vraies)  fausses nouvelles, mais eux encouragés à les divulguer quand elles  vont dans le sens du camp du bien, pour nous dire que nous nous trompons, que nous fantasmons, que nous sommes des ânes.

    L’escroc intellectuel et philosophe pipo(le) Bernard-Henry Lévy s’est livré ainsi le 24 juin à un beau numéro de bonimenteur en affirmant au micro de David Doukhan dans l’émission Le Grand Rendez-Vous d’ Europe 1 qu’ «Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul, c’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui rentrent est à peu près à zéro. »

    Sur la plateforme de l’Afp de vérification des informations (fat-checking) baptisée Factuel,   Guillaume Daudin a rétabli la vérité en citant la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner : « Depuis 1985, le solde migratoire corrigé, soit la différence entre l’accroissement total de la population et l’accroissement naturel (naissances moins décès), est positif (…) si (BHL)  voulait dire que ce solde migratoire s’approchait de zéro ces dernières années, c’est tout aussi faux: même s’il a entamé une décrue depuis, il a connu en 2015 un pic, similaire à un précédent autour de l’année 2003.» «Depuis 1992, le solde migratoire corrigé a été l’élément principal de la croissance démographique (dans l’UE) explique Eurostat – l’institut en charge des statistiques pour l’Union européenne, NDLR. Pour l’année 2016, le seul solde migratoire a fait augmenter de 1,54 millions d’habitants la population totale de l’Union européenne à 28 pays (Royaume-Uni donc compris), portant cette population à 511,8 millions d’habitants. Au 1er janvier de cette année là, il y avait 35,1 millions de personnes nées en dehors de l’Union européenne à 28 pays et vivant dans un état membre.»  Se basant toujours sur cette même étude d’Eurostat, qui jusqu’à preuve du contraire n’est pas sous la coupe des populistes, Mme  Woessner a également  précisé  que la population européenne avait augmenté de 35 millions d’habitants depuis 1990 et que « 77% de cette augmentation (avait pour cause) le  seul solde migratoire. »

    Migrations que certains soutiens financiers du candidat Macron de 2017  encouragent très clairement, d’après les informations publiées le 17 juin  par le média italien  Il Populista  et relayées notamment  par le site media-presse.info :« le piratage de la boîte courriel d’Emmanuel Macron a livré des informations très intéressantes. Les 21.075 fichiers inclus dans les 71.848 courriels piratés (…) ont enfin livré tous leurs secrets. On y découvre notamment les financements accordés à Emmanuel Macron sous forme de prêts : 8 millions de la part du Crédit Agricole, mais également 2.365.910,16 € de la part de George Soros ; 976.126,87 € de la part de David Rothschild et 2.145.100 € de la part de la banque Goldman-Sachs. Et le site italien de s’interroger :  Et à ce stade, il est légitime de demander en retour ce qu’ils ont demandé, ces magnats de la finance qui n’agissent certainement pas par un pur esprit ‘patriotique’. Et combien pèse leur soutien dans les choix du président … »

    Alors, la vérité est-elle tombée  au fond du puits comme l’affirmait Démocrite? Il serait  certainement tout aussi légitime que les équipes de communicants de M.  Macron qui doivent faire face actuellement aux suspicions entourant les comptes de campagne de leur champion, répondent aussi aux informations qu’affirment détenir ce média transalpin. Pour notre part, nous ne sommes pas en mesure pour l’instant  d’infirmer ou de confirmer lesdites révélations qui interviennent au moment ou le président de la république a déclenché  une guerre médiatique contre le gouvernement de nos camarades  italiens décidés à se libérer du joug euromondialiste. 

    Ce qui est en tout cas certain constate Bruno Gollnisch, c’est  qu’avec l‘arsenal répressif contre les informations  qualifiées (unilatéralement) de fake news qui en train de voir le jour, il deviendra  très difficile demain  d’énoncer des vérités auxquelles la plèbe ne doit pas avoir accès...Mais ne désespérons pas,  cette nouvelle offensive liberticide de l’Etat macronien  relève de la panique et s’apparente à une fuite en avant. Le choc du réel, comme à chaque fois, balaiera mensonges et faux-semblants… avant qu’il ne soit trop tard, espérons-le,  et c’est bien là la raison d’être du combat historique mené par les nationaux! … 

    https://gollnisch.com/2018/06/27/et-en-meme-temps-ce-serait-bien-de-dire-la-verite/

  • Sylviane Agacinski - L'obscénité de parler d'une femme comme d'une gestatrice agréée

  • Esclavage en Libye : ce que cache l’Afrique du Nord

    esclavage-libye-afrique-nord.jpg

    Le trafic d’êtres humains est un sujet sensible mais peu discuté. Il est difficile à croire que cette pratique barbare n’a pas disparu. Le cas des réfugiés libyens a pour autant soulevé de nouveau cette question.
    Le 7 juin, le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies a sanctionné six chefs de réseaux de trafiquants de migrants en Libye. Mais ce n’est qu’une goutte dans l’océan.

    Une plaque tournante de trafic humain

    Le réseau des trafiquants est composé de groupes armés, qui contrôlent les frontières sud et une partie de la côte du pays. Les marchés illicites se trouvent principalement à proximité de Tripoli. Des migrants, essentiellement des jeunes hommes, y sont vendus comme esclaves pour une somme allant de 300 à 500 dollars. Originaires surtout du Nigeria, du Sénégal et de Gambie, les migrants sont capturés alors qu’ils font route vers le nord de la Libye, d’où ils comptent gagner l’Europe en traversant la Méditerranée. Tout au long de ce voyage, ils sont capturés par de différentes milices opérant dans le pays. Les autorités libyennes, dont beaucoup tirent profit du trafic, font semblent de ne pas le savoir.

    Un contexte politique très instable

    En effet, le gouvernement de transition n’est pas capable d’arrêter ce business scandaleux et lucratif. La Libye est meurtrie par les luttes d’influence et les violences entre groupes armés rivaux depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011.

    La disparition de l’esclavage dans la deuxième moitié du XXe siècle fut liée à l’urbanisation et le développement industriel. Néanmoins, une reconfiguration économique après l’assassinat de Kadhafi, l’émergence des groupes armés contrôlant l’industrie pétrolière et le déclin des conditions de vie, tout cela a favorisé de nouveau ce commerce illicite.

    Il est évident que pour régler le problème, il faut s’attaquer à ses racines. Le pays a besoin d’un ensemble des dispositions visant à mettre fin à l’instabilité et au chaos politique. Certains croient que la crise, à laquelle France a contribué à l’époque, devrait se résoudre avec le temps. Contrairement à tous les espoirs, elle risque de s’aggraver.

    Les dirigeants libyens ne sont pas pour autant pressés à l’idée de stabiliser le pays alors que les leaders étrangers semblent ne pas pouvoir comprendre que le seul moyen d’arrêter l’afflux de migrants consiste au retour de la paix en Libye.

    Gabriella Lima 25/06/2018

    Source : Metamag

    Crédit photo : Antoine Taveneaux [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/esclavage-libye-afrique-du-nord/

  • TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer – JT TVL 25 juin 2018

    1)  TV Libertés / Tout savoir pour ne rien manquer

    2) Union européenne / Sommet sur l’immigration : des mots et toujours des maux

    Face à la crise migratoire, seize pays européens se sont réunis dimanche à la Commission à Bruxelles. Le but était avant tout de calmer les esprits et les oppositions frontales entre les différents dirigeants. Résultat : de belles paroles et aucune proposition concrète.

    3) Politique / Rampe de lancement pour l’ISSEP

    L’école fondée par Marion Maréchal était inaugurée vendredi à Lyon. L’occasion pour l’ancien député de Vaucluse d’énumérer ses objectifs.

    4) International / Erdogan garde la main sur la Turquie

    Le président turc réélu dès le premier tour. Dimanche, Recep Tayyip Erdogan s’est imposé pour reconduire son mandat et gouverner avec une majorité, sous les protestations de l’opposition.

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/25/23781/tv-libertes-savoir-ne-rien-manquer-jt-tvl-25-juin-2018

  • « Erdogan cherche à intimider les Européens ‘mécréants' » Entretien avec le géopolitologue Alexandre Del Valle 1/3

    Du temps où le président turc Recep Tayip Erdogan et son parti l’AKP apparaissaient comme des islamo-conservateurs modernistes bon teint, rares étaient ceux qui y percevaient un danger pour l’Europe. Le géopolitologue Alexandre Del Valle est de ceux-là. Au lendemain de sa réélection, il analyse La Stratégie de l’intimidation (Editions de l’Artilleur, 2018) islamiste dont la Turquie d’Erdogan est l’un des acteurs étatiques majeurs. Entretien 1/3.

    Daoud Boughezala. Ces dernières années, le président turc Recep Tayyip Erdogan a tenu de grands meetings en Europe lors de ses différentes campagnes électorales. Il s’ingère fréquemment dans les affaires d’Etats comme l’Autriche, l’Allemagne ou la France en fustigeant « l’islamophobie » des sociétés européennes. En agissant ainsi, Erdogan s’adresse-t-il uniquement à la diaspora turque et à son opinion publique ?

    Alexandre Del Valle. Sa Stratégie de l’intimidation, à la fois ultra-nationaliste et néo-ottomane, que je décris dans mon dernier livre éponyme et que j’explique depuis qu’Erdogan et son parti islamiste (AKP) sont aux affaires (2002), repose sur deux volets complémentaires : premièrement, intimider les Européens « mécréants », par le victimisme communautaire, la culpabilisation et le thème obsessionnel de la « lutte contre l’islamophobie », que je nomme la « paranoïsation » des communautés musulmanes (et pas seulement de la diaspora turque), puis, deuxièmement, par l’instrumentalisation opportuniste de la cause palestinienne, l’instrumentalisation de la haine envers Israël ayant pour fonction non pas de séduire les seuls « sujets » turcs de la Diaspora (réserve de six millions de voix pour Erdogan) mais aussi les Arabes et l’ensemble des musulmans non-Turcs eux-mêmes de plus en plus encadrés par des mouvances islamistes dont l’action est très efficace en Europe. De ce point de vue, Erdogan veut à la fois pérenniser des électeurs turcs parmi les membres de la diaspora en les incitant à ne pas s’intégrer et en entretenant leur nationalisme et leur réislamisation, puis apparaître comme le leader politico-religieux naturel de tous les musulmans du monde et bien sûr d’Europe, le « néo-sultan » ou Calife à la place du Calife… D’où la stratégie de financements de mosquées turques pro-Erdogan en Europe et d’où la prise de contrôle du Conseil français du culte musulman (CFCM) par un proche d’Erdogan depuis 2017, Ahmet Ogras.

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  • I-Média n°206 : Trump et les enfants de clandestins : l’émotion au service de l’immigration

    01-Trump et les enfants clandestins : l’émotion au service de l’immigration
    « Insensible, sans âme, lâche », les médias ne mâchent pas leurs mots sur Donald Trump depuis la découverte de l’enregistrement d’un enfant de clandestin pleurant dans un centre de rétention.

    02- Le Zapping 
    Beaucoup de séquences immigrationnistes et …festival de novlangue : les clandestins africains deviennent dans la bouche des journalistes des « évacués », des « exilés », des « réfugiés », sauvés d’un « bateau en perdition ». Alors que l’Aquarius n’a jamais menacé de faire naufrage. On notera aussi l’aveu de cet Albanais racontant comment il avait menti pour tenter d’obtenir de l’OFPRA le statut de réfugié politique. Le mensonge, l’arme absolue de 95 % des demandeurs d’asile !

    03-censure de TVlibertés : petit meurtre en silence
    Jeudi 14 juin la chaine Youtube de TVlibertes a été fermée de manière unilatérale. La chaine avait 100 000 abonnés. Alors que la fermeture relève de la censure et de l’atteinte à la liberté de la presse, les médias restent silencieux.

    04-Les Tweets
    Vous reprendrez bien un petit coup de novlangue ? Pour l’Associated Press une agression au cri de « Allah Akbar » est faite au nom de « God is great ». Quant à l’AFP, elle titre sur « la menace grandissante du terrorisme d’extrême droite en Grande Bretagne ». Brr…

    05- Salvini et Trump victimes de bobards sur l’immigration
    Donald Trump aurait dit une « Fake news » en affirmant que la délinquance avait augmenté en Allemagne, Salvini, le ministre de l’intérieur italien aurait appelé à une épuration de masse. Salvini, Trump, deux victimes de bobards immigrationnistes

    https://www.tvlibertes.com/2018/06/22/23698/i-media-n206

  • Scandale sexuel chez MSF, échange de médicaments contre du sexe

    Des travailleurs humanitaires de l’ONG auraient eu recours à de jeunes prostituées et auraient soutiré des relations sexuelles contre des médicaments.

    Ce sont d’anciennes employées de l’ONG Médecins sans frontières qui ont lancé l’alerte. L’une d’entre elles rapporte qu’un collègue lui a confié qu’il était possible lors de leurs missions en Afrique de troquer des médicaments en échange de relations sexuelles. Des prestations avec de jeunes prostituées sont également dénoncées, selon des témoignages réunis par la BBC.

    Ces accusations concerneraient le personnel logistique et non les médecins ou les infirmiers en poste au Kenya, au Liberia et en Afrique centrale. A la suite de ces révélations, MSF a publié un communiqué dans lequel ils assurent ne pas tolérer « l’abus, le harcèlement ou l’exploitation ». Le règlement de l’ONG interdit d’ailleurs le recours à la prostitution.

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  • Travailler pour le roi de Turquie... [2]

    Le siège de Vienne en 1683 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Le géant turc n'aura, si le présent engrenage n'est pas enrayé au nom de notre survie, qu'à signer quelques papiers à Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg pour réaliser le gran­diose, le noble projet de ses valeureux ancêtres Osmanlis — et je le dis sans ironie, avec une réelle admiration pour la geste islamo-turque, à cela près que je ne suis pas turc et n'ai pas envie de le devenir, reprenant à mon compte, avec tous ceux des miens ayant la même réaction, la devise officielle du Grand-Duché de Luxembourg : « Nous voulons rester ce que nous sommes ! »

    Le pape Jean-Paul II, paraît-il, aime à rappeler à certains de ses visiteurs de confiance que, sans l'aide militaire polo­naise, Vienne, en 1683, serait tombé aux mains des Turcs comme Byzance en 1453. Non sans un grain de malice et à la fureur, semble-t-il, des islamistes, le même pontife, arrêté par certains catholiques espagnols islamomanes dans son désir de mettre sur les autels Isabelle la Catholique, libéra­trice de Grenade en 1492, s'est rattrapé, en 2003, en béati­fiant la figure oubliée en Chrétienté (mais non point en Islam) d'un capucin italien, Marc d'Aviano, inventeur du cappuccino... et qui surtout joua, en 1683, un rôle capital en galvanisant Vienne face à l'envahisseur mahométan, en uni­fiant un moment catholiques et protestants devant le danger panislamique. Il faudrait aujourd'hui beaucoup de d'Aviano dans les bureaux bruxellois...

    Naturellement, à l'instar d'Alexandre Del Valle, il ne faut pas être le moins du monde dupe de tous les maquillages démocratiques et « droitdelhommistes » que s'imposent actuellement les « islamistes modérés » au pouvoir à Ankara, afin d'endormir l'opinion publique européenne et lui faire accroire que la Turquie serait, pour l'UE, une recrue aussi bénigne que la Lituanie ou la Slovaquie... Notons au passage que l'aveuglement (ou la duplicité) des dirigeants européens, leur couardise morale pour les uns, leur compromission poli­tique pour les autres, ont adopté l'expression aberrante d'« islamistes modérés » pour l'équipe Erdogan-Gül, alors qu'au départ le terme « islamiste » (lancé vers 1980 par des orientalistes et des journalistes, au sein desquels votre servi­teur) fut choisi comme euphémisme pour désigner les extré­mistes musulmans, vexés, les pauvres chéris, d'être appelés « intégristes » ou « fondamentalistes », parce que ces mots s'étaient surtout jusque-là appliqués à des chrétiens... Parler d'« islamistes modérés » est donc aussi insensé que d'évoquer des « extrémistes modérés »...

    Ce qui est sûr également, c'est que si l'Europe-Unie accueille les Turcs, les Européens de demain, déjà sous la pression intra-muros de la dynamique natalité afro-arabe, seront, comme cela a été le cas de toute éternité islamique, Empire turc compris, des dhimmides sous-citoyens, giaours, comme disent les Anatoliens, gaouri ainsi que nous appellent les Maghrébins, bref des « mécréants », des « impurs »...

    Afin d'éviter cette funèbre perspective, il faudrait que le travail de guetteur, de sonneur de cor d'Alexandre Del Valle soit relayé à l'échelon politique. La très tardive prise de conscience de l'ex-président Giscard d'Estaing, les mises en garde de quelques élus audacieux mais moins fameux, tel Philippe de Villiers, sont loin d'être suffisantes pour secouer les consciences européennes. Bienheureux Marc d'Aviano, venez donc nous réveiller, comme vous le fîtes jadis pour les Viennois !

    Saint-Louis (Antilles françaises), octobre 2003.  •  Fin de cette série

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/23/travailler-pour-le-roi-de-turquie-1-6061667.html

  • Travailler pour le roi de Turquie... [1]

    Le dernier sultan, Mehmed VI 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau

    Le siècle dit des Lumières nous a légué l'expression popu­laire « Travailler pour le roi de Prusse », à la suite d'une bataille livrée en 1757 par la France, à Rossbach (Saxe), au seul bénéfice, tout compte fait, du souverain prussien, Frédé­ric le Grand.

    Le XXIe siècle, que nous entamons et qui se voudrait la cen­turie de la « démocratie universelle », pourrait bien, d'un point de vue européen, laisser un jour derrière lui la formule « Travailler pour les Turcs » (sinon pour le « roi de Turquie », qu'Atatürk, hélas ! supprima). Si du moins aboutit le projet, ce qui pour l'heure est à craindre, mis au point hors de tout contrôle direct des peuples, à Washington, Bruxelles et Ankara, de faire entrer la Turquie et ses bientôt quatre-vingts millions de ressortissants dans l'Europe-Unie...

    En ce nouveau livre, Alexandre Del Valle, derechef, ne se paie pas de mots, va droit au but, appelle un chat un chat et une forfaiture une forfaiture, tout en accumulant les preuves concrètes de sa démonstration ; le jeune politiste international démonte une par une les caractéristiques historiquement, civilisationnellement, politiquement, religieusement absurdes d'un tel projet.

    Plus que tout, démographiquement, ce plan est — consciemment ou non, peu importe, le résultat serait iden­tique — criminel, à moins de considérer que l'Europe euro­péenne, gréco-latino-chrétienne, ainsi que de Gaulle, entre autres, la définissait, a fait son temps et qu'elle n'a plus qu'à s'effacer, sans même laisser s'exprimer son instinct vital. En l'exerçant spontanément, lui, au nom d'un continent dont l'intelligentsia n'est plus occupée que de meaculpisme (et effec­tivement, de Staline à Castro, de Ben Bella à Pol Pot, de Mao à N'Krumah, elle s'est trompée sur tout depuis plus d'un demi-siècle, comme elle se trompe maintenant sur l'Islam), Alexandre Del Valle s'exposera à l'opprobre, aux calomnies, aux médisances, aux porteurs de pancartes et d'idées reçues ; on lui jettera à la figure la trilogie « racisme-fascisme-xéno­phobie », à la façon de ce qui s'est passé lors de ses précédents ouvrages, notamment, en 1997, l'extraordinairement clair­voyant et documenté Islamisme et États-Unisque j'eus le plaisir, avec le général Gallois, de présenter, inventant pour l'occasion le néologisme Islamérique qui, depuis lors, a fait son chemin...

    Je récidive donc pour ce La Turquie dans l'Europe ! D'au­tant plus volontiers qu'en 2003, m'étant rendu en reportage à Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, nation turque indépen­dante, issue de l'ancien Caucase soviétique, quelle n'a pas été ma surprise de constater que les huit millions d'Azéris, certai­nement encouragés par une décision géopolitiquement aber­rante en soi — l'admission de l'« Azéristan » parmi les États membres du Conseil de l'Europe —, voyaient déjà leur pays partie intégrante de l'Union européenne... « Dès que la Tur­quie sera à Bruxelles, elle nous y fera venir », déclarait tout à trac un responsable azéri à un diplomate autrichien en poste sur les bords de la mer Caspienne. Celui-ci, l'un des rares Occidentaux séjournant à Bakou à faire preuve d'un peu de lucidité et de jugeote, me confiait ensuite : « Pourquoi les quatre autres États islamo-turcophones de la région n'emboî­teraient-ils pas ensuite le pas à la Turquie et à l'Azerbaïdjan ? » En effet, sans oublier bien-sûr la minorité turco-ouïgoure deChine, forte déjà, dit-on, de quinze millions d'âmes et qu'il serait vraiment cruel de séparer des autres Turcs... L'Europe pourrait alors se livrer à un immense mamamouchi — sans Molière, hélas ! pour se moquer de ces Européens pressés de se turquifier...

    Une telle perspective trouve naturellement de chauds parti­sans à Ankara — où le rêve de domination ottomane de l'Europe, fracassé sous les murs de Vienne, pour la dernière fois en 1683, se réaliserait alors sans effort sur un plateau —, mais aussi à Washington et chez les obligés des États-Unis à Bruxelles. Même le « libéral et progressiste » président Clinton vint un jour en Anatolie mettre en demeure ces fri­leux d'Européens de s'ouvrir aux braves Turcs, bons alliés de l'Amérique et d'Israël. Les WASP (White Anglo-Saxon Protes­tantencore au pouvoir sur les bords du Potomac ne redou­tent vraiment qu'une chose : l'émergence d'une hyperpuissance paneuropéenne, seule capable de tenir la dragée haute à la quasi planétaire hégémonie états-unienne. Ils ont calculé que si l'Europe occidentale, outre le vieillissement de ses indi­gènes, se trouvait aux prises en permanence avec des troubles ethno-confessionnels type Liban, Yougoslavie ou « djihad de proximité » de nos banlieues, notre continent s'épuiserait à résister aux désordres socioculturels inévitablement liés à l'is­lamisation de vieilles terres chrétiennes. Déjà désorientés par la forte immigration afro-arabo-islamique non désirée, les Européens n'auraient sans doute pas assez de force (en plus, on ne manquerait pas de les démoraliser en les accusant de racisme, exclusion, etc.) pour contenir un islam conquérant, dès lors renforcé sur notre sol par le consistant apport humain du jeune colosse turc...

    Et il ne faudrait pas compter, comme certains « prévisionnistes » professionnels le font déjà, sur une opposition entre Turcs et Arabes ! Il est exact que les premiers méprisent les seconds et leur en veulent d'avoir, durant la Première Guerre mondiale, abandonné le sultan-calife ottoman de Constantinople-Stamboul, pour une alliance impie avec les « infidèles » de Londres et Paris.

    Cependant, ce dédain, ce reproche ne tiendraient pas face à la solidarité interislamique, neuf fois sur dix au rendez-vous quand il s'agit de contrer, voire de détruire des non-mahométans. Sans remonter jusqu'aux massacres d'Arméniens, Syriaques et Assyriens, entre 1894 et 1922, dans l'Empire ottoman, ordonnés par des Turcs et générale­ment exécutés — et ils ne se firent pas prier — par leurs enne­mis héréditaires kurdes mais coreligionnaires, il n'y a qu'à voir ce qui se passe de nos jours, sous nos yeux (fermés, il est vrai) en Anatolie, où militaires turcs et maquisards kurdes conti­nuent à se combattre, à s'entretuer mais — ainsi que je l'avais personnellement constaté sur place dès 1986 à Mardine, à Mydiat et dans le Tour-Abdine — se serrent extemporané­ment les coudes, se couvrent les uns les autres dès qu'il s'agit de dépouiller les derniers paysans chrétiens de ces régions, parfois de les égorger, ou encore d'enlever leurs filles nubiles ou leur bétail...     (A suivre ...)

     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/06/21/travailler-pour-le-roi-de-turquie-1-6061413.html