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Comprendre l'islam, Guillaume Faye, Daniel Conversano : Vive l'Europe - Juin 2018
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ÉCONOMIE : UN SYSTÈME EN FAILLITE QUI EXCELLE À RETARDER L’INÉLUCTABLE EXPLOSION
Marc Rousset
George Soros (ci-dessus) a déclaré, le mardi 29 mai, lors de la réunion annuelle à Paris du Conseil européen sur les relations étrangères, que « nous pourrions être en train de nous diriger vers une crise financière majeure ».
Si l’alignement des planètes a été la chance de François Hollande, un dangereux désalignement est en train de s’installer pour l’an II de Macron. Des signes de ralentissement et de fin de cycle semblent apparaître en Europe, tandis que le litre de gazole a grimpé, en France, en un an, de 1,16 euros à 1,48 euros, soit une hausse de 28 %, que les taux d’intérêt remontent, que les sanctions contre la Russie et l’Iran, les débuts de guerre commerciale initiés par Trump ne peuvent que contribuer à un climat économique malsain.
Les pays émergents affrontent des vents contraires en raison de la hausse des taux d’intérêt et du dollar américain ainsi que de la baisse du prix des matières premières. L’inflation était de 25,5 % en Argentine en avril 2018 et le FMI a été amené à prêter 50 milliards de dollars à l’Argentine pour éviter un défaut de paiement. La Turquie, avec 22 % de sa dette libellée en devises étrangères, est trop dépendante des capitaux externes ; son taux d’inflation est de 40 % et la livre turque a lourdement chuté. Au Brésil, la dette publique a atteint 87 % du PIB alors qu’elle n’était que de 62 % en 2014.
Selon Greg Jensen, gérant d’actifs de Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, « pour les investisseurs, le danger est déjà présent » et il avertit ses clients que 2019 s’annonce comme une année particulièrement dangereuse en raison de l’augmentation des taux d’intérêt à venir et des stimulations fiscales de Trump qui poussent la Fed américaine à réduire les liquidités disponibles.
L’analyste Albert Edwards pense que la prochaine récession est pour bientôt en faisant entrer l’économie dans un « âge de glace » pour des décennies. Le 22 août 2018, le marché haussier du S&P 500 aura été le plus long marché haussier de toute l’histoire des États-Unis, et en juillet 2019, le cycle d’expansion économique aura été le plus long depuis la guerre de Sécession. Il est improbable que l’expansion dure plus longtemps. Le niveau d’endettement tous azimuts des consommateurs américains est encore plus élevé qu’en 2008, tandis que le taux d’épargne plonge et que le taux de défaillance de 7,9 % des cartes de crédit pour les petites banques est identique.
La « prospérité Potemkine » des États-Unis n’est qu’une illusion reposant sur une montagne de dettes provoquée par le laxisme monétaire de la Fed. Albert Edwards prédit une chute de -75 % du S&P 500, qui passerait de 2.670 à 666, donc supérieure au krach de 2008 ! Albert Edwards évoque « l’odeur nauséabonde d’une dette en décomposition » tandis que le « poisson périt toujours par la tête ». Il anticipe un effondrement déflationniste mondial qui « bouleversera le monde financier tel que nous le connaissons, détruira la richesse, les emplois et à peu près tout le reste ».
Le drame de notre temps, c’est la fameuse pyramide renversée de l’économiste américain John Exter reposant sur la pointe trop fragile du seul actif sûr, l’or, les autres actifs financiers étant beaucoup trop élevés et risqués, la palme revenant à la mauvaise herbe des produits bancaires dérivés.
Les analystes de la Banque mondiale prédisent, dans leur dernier rapport, « Perspectives mondiales », pour les mêmes raisons qu’évoqué ci-dessus, une nouvelle crise, mais seulement après 2019, et remarquent que les crises financières importantes surviennent régulièrement tous les dix ans environ (1975, 1982, 1991, 2009).
C’est sans doute la raison pour laquelle la caisse de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’un des trois piliers du régime de la Sécurité sociale en Suisse, vient de décider de convertir son or papier en métal physique.
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Protectionnisme pour “eux”…atlantisme obligatoire pour nous?
Donald Trump avait annoncé qu’il n’était pas certain de faire le déplacement pour le G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) qui se réunissait à La Malbaie au Québec les 8 et 9 juin., et qu il envisageait de se faire remplacer par son vice-président. Le chef d’Etat américain entendait donner priorité au « sommet historique » de Singapour (où il est arrivé hier pour le préparer) qui débute demain avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Il s’est finalement rendu au G7, où sa volonté de rétablir des mesures protectionnistes, notamment des taxes sur les importations d’aluminium et d’acier en provenance de l’UE et du Canada, a fait capoter laccord final qu’il n’ a finalement pas signé dans un ultime revirement. Des taxes jugées « insultantes » par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, tandis que la déclaration finale commune des membres du G7 s’est réduite à la proclamation d’un engagement en faveur de la modernisation de l’Organisation mondiale du commerce et, de manière assez comique et dérisoire au vu de la tournure des événements, à une condamnation ferme du « protectionnisme. »
Le 1er juin, Emmanuel Macron prenait déjà les devants pour dénoncer cette volonté du président américain de rétablir des barrières douanières: « Cette décision n’est pas seulement illégale, c’est aussi une erreur sur de nombreux points. C’est une erreur car elle répond à un déséquilibre mondial qui existe de la pire des façons par la fragmentation et le nationalisme économique. » Reste qu’on ne peut pas accuser Donald Trump –qui n’est pas « éternel » a déclaré Emmanuel Macron comme pour se rassurer- de ne pas tenir ses promesses de campagne puisque il s’est fait élire sur un programme de défense de l’industrie et de l’agriculture américaines menacées selon lui par les traités de libre-échange.
Il l’a redit dans les tweets qu’il a commis après la tenue de ce G7 :« En raison des fausses déclarations de Justin (Trudeau) à sa conférence de presse, et du fait que le Canada impose des taxes massives sur nos agriculteurs, travailleurs et entreprises américains, j’ai demandé à nos représentants américains de retirer le soutien au communiqué, tandis que nous envisageons des tarifs sur les automobiles qui inondent le marché américain. » M. Trump vise ici explicitement les taxes européennes sur les importations de voitures en provenance des pays hors UE qui s’élèvent à 10%, taux quatre fois supérieurs aux droits de douanes américains. «Pourquoi devrais-je, en tant que président des États-Unis, autoriser des pays à bénéficier d’énormes excédents commerciaux, comme c’est le cas depuis des décennies, alors que nos agriculteurs et nos ouvriers doivent payer un prix si élevé et si injuste ? » Il est « injuste » que les Américains aient à supporter les conséquences d’un « déficit commercial de 800 milliards de dollars. »
Décidé à jouer les trouble-fête, Donald Trump s’est également déclaré en faveur d’un élargissement du G7 à la Russie qui en a été écartée depuis l’annexion de la Crimée en 2014, province historiquement russe dont le rattachement à la mère patrie a été validée par un référendum populaire. Cette proposition a été appuyée par le nouveau Premier ministre italien Giuseppe Conte – « Je suis d’accord avec le président américain (…). C’est dans l’intérêt de tout le monde. » Ce retour de la Russie a été conditionné par Emmanuel Macron à un changement de la position russe sur l’Ukraine. «Il faudrait qu’il (Vladimir Poutine, NDLR) fasse un geste » a-t-il déclaré, lequel conditionnerait la présence du président russe au prochain sommet du G7 à Biarritz à l’été 2019. En attendant M. Poutine a d’ores et déjà évoqué la possibilité d’un sommet avec M, Trump dans la capitale autrichienne, lors de sa toute récente visite à Vienne au jeune Premier Ministre conservateur Sebastian Kurz, nouveau pied de nez aux euro-progressistes...
Soucieux de rappeler que le camp occidental n’est pas incontournable, le président russe a traité avec un certain dédain cette question en déclarant que la Russie privilégiait « d’autres formats que le G7. » Une annonce qui intervient alors qu’il participait cette fin de semaine au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans la ville chinoise de Qingdao qui regroupe outre la Chine et la Russie, les républiques d’Asie centrale ( Kazakhstan, Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan).
Européens qui dans le bras de fer qui semble se dessiner avec les Etats-Unis ont aussi été menacés par Donald Trump. Il l’avait également proclamé lors de sa campagne présidentielle, l’hôte de la Maison Blanche a menacé de couper la robinet financier yankee qui alimente l’Alliance atlantique: « Les États-Unis paient la quasi-totalité du coût de l’Otan – protégeant les mêmes pays qui nous volent sur le commerce . On protège l’Europe (ce qui est bien) pour un coût financier élevé, et après on se fait matraquer injustement sur le commerce. Ça va changer ! ».« L’Union européenne a un excédent commercial de 151 milliards de dollars (avec les États-Unis). Elle devrait payer bien plus pour sa sécurité ». A cette aune, M. Trump s’est (certainement) félicité de la publication fin mai d’un document émanant du gouvernement polonais proposant de débourser entre 1,5 et 2 milliards de dollars pour accueillir à demeure une division blindée américaine, officiellement pour se prémunir de l‘Ours russe…
M. Trump appuie en tout état de cause là ou ça fait mal, à savoir l’incapacité des Européens à s’extraire de leur dépendance des Etats-Unis pour assurer leur sécurité; quand bien même cinq pays européens se placent dans la liste des 20 plus gros gros budgets militaires de la planète, certes très loin derrière les Etats-Unis. L’Afp le rappelait « les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 739 milliards de dollars (en 2017) une hausse de 1,1% sur un an. Les États-Unis restent le pays qui dépense le plus, de très loin. Leur budget, de 610 milliards de dollars, représente plus d’un tiers des dépenses militaires dans le monde, loin devant la Chine (13% des dépenses militaires, à 228 milliards, l’Arabie Saoudite (4% à 69,4 milliards)» ou la France (57,8 milliards de dollars, 2,3% de notre PIB), selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). La France a d’ailleurs perdu l’année dernière au profit de l’Inde, sa cinquième place au classement mondial des dépenses militaires.
Pour autant , et c’est là qu’une certaine forme de duplicité américaine apparaît clairement, l’émergence d’une puissance militaire européenne autonome est refusée tout net par l’Oncle Sam. En février dernier , le secrétaire à la Défense américain, l’ex général du corps des marines Jim Mattis, l’a fait savoir fermement à ses vassaux européens lors d’une réunion des ministres de la Défense, au siège de l’Alliance Atlantique à Bruxelles. Alors que Paris et Berlin ont esquissé timidement l’idée d’une relance d’une défense européenne, M Mattis a déclaré que « la défense commune est une mission pour l’Otan et pour l’Otan seule. » «L’UE ne doit pas se substituer à ce que fait l’Otan », elle « ne doit pas fermer ses marchés de défense aux Américains et aux autres pays non membres de l’UE » avait mis en garde de son côté le secrétaire générale de l’Otan , Jens Stoltenberg. On l’aura compris ce que veulent le très influent et incontournable lobby militaro-industriel et les cercles neocons de Washington ce n’est pas une Europe qui s’émanciperait de l’Otan mais une Europe qui paye pour y rester sous contrôle, dépendante, pieds et poings liés. Bruno Gollnisch l’a dit, la sagesse commanderait pourtant de ne pas dépendre d’un grand frère pour assurer sa protection, et cela vaut pleinement pour la France, puissance présente sur tous les continents, dans une période ou les menaces peut-être mortelles ne cessent de s’accumuler au dessus de la tête de la vieille Europe.
https://gollnisch.com/2018/06/11/protectionnisme-pour-eux-atlantisme-obligatoire-pour-nous/
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Chaîne Youtube supprimée : la riposte de TVL
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David contre Goliath
Hypocrisie politiquement correcte, féminisme hygiéniste quand tu nous tiens! Gretchen Carlson, la présidente du conseil d’administration de Miss America, a annoncé qu’elle avait pris conscience de la nouvelle ère de progrès qui s’est ouverte après la libération de la parole qui a suivi l’affaire Weinstein, la mise en branle de l’opération #metoo (dont l’ex Miss Gretchen Carlson est une figure de proue). Sa déclinaison française sur les réseaux sociaux, le hashtag de délation balance ton porc, a suscité enthousiasme et débat dans les rédactions, au sein du microcosme politico-médiatique, mais n’a pas généré outre mesure l’intérêt et l’empathie des Français(es). Mais dans cette Amérique terre de contrastes, à la fois leader de l’industrie pornographique et Mecque du puritanisme quaker, Mme Carlson a expliqué que pour lutter contre les stéréotypes sexistes, les organisateurs du concours désignant Miss America ont décidé de supprimer la présentation des candidates en bikini et en robe du soir. « Nous ne sommes plus un concours de beauté, nous sommes une compétition » a-t-elle déclaré à l’adresse des hétéros mal dégrossis, de tous les pitoyables primates mâles qui ont le mauvais goût de ne pas regarder en premier lieu le néocortex des jolies femmes qu’ils peuvent croiser. Exit donc le bikini et la robe de princesse qui sont remplacés à précisé Mme Carlson par une discussion philosophique (sic) avec le jury et la présentation d’un projet humanitaire (sic) . On a hâte de voir ça et de consulter les prochaines courbes (d’audience). Il est vraiment dommage que Les Inconnus ne fassent plus de sketchs…
Pas de sketch, ni d’hypocrisie pour notre ami Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue, vice-président du Conseil et ministre de l’Intérieur du nouveau gouvernement italien. Il expliquait samedi dernier lors de sa visite d’un centre de rétention pour migrants situé prés du port de Pozzallo, dans le sud de la Sicile, que les immigrés clandestins devaient se préparer à faire leur valise pour quitter l’Italie. Propos qui ont ravi la majorité de nos voisins transalpins qui, comme une symbole de cette renaissance italienne qu’ils appellent de leurs vœux, ont vu leur compatriote (sicilien) , le joueur de tennis Marco Cecchinato parvenir à se qualifier pour la demi-finale face à une légende (le très sympathique) Novak Djokovic lors du tournoi de Roland Garros.
Une victoire de David contre Goliath qui en fait espérer d’autres face au monstre euromondialiste, et sur des terrains autrement plus ardus, dans une compétition aux règles bien plus tordues et opaques . La machine Ligue/M5S se met en tout cas en branle: l’Afp relatait que le Premier ministre « Giuseppe Conte, a obtenu le 5 juin au soir la confiance du Sénat devant lequel il a défendu la politique populiste qu’il entend désormais mener : lutte contre le business de l’immigration, relance de la croissance et ouverture avec la Russie. » Changement d’époque? Un de nos camarades, ancien du MSI aujourd’hui rallié à la Ligue dont il est un des cadres politiques , nous rappelait qu’il fut un temps, pas si éloigné, ou l’on disait que quatre forces se partageait le pouvoir en Italie : le Vatican, la Mafia la démocratie-chrétienne et la CIA. Pour ce qui est des deux dernières c’est peut-être déjà aujourd’hui moins sûr… wait and see!
Ce qui est en tout cas certain ce que les relations internationales sont toujours compliquées, même (surtout?) entre « alliés ». La semaine dernière, la chaîne CNN évoquait un coup de téléphone d‘Emmanuel Macron à Donald Trump qui a donné lieu à un échange « mauvais, terrible » entre les deux présidents. M. Macron a expliqué plusieurs fois depuis le début de son mandat que ses relations détendues avec M. Trump ne l’empêchait pas de faire entendre ses désaccords. Les Français ont surtout retenu que ces deux «amis»-là avaient multiplié devant les caméras les papouilles, les signes de complicités lors de la visite du chef d’Etat français à Washington au mois d’avril. Et je t’embrasse sur les deux joues à la française, et je te prend par la main , et je plante un chêne dans le jardin de la Maison Blanche, et j’essuie d’un geste protecteur et dominateur les pellicules sur tes épaules de petit français négligé…Pas très jupitérien tout cela…L’objet du courroux de M Trump rapporté par CNN aurait été la prétention de M. Macron d’infléchir sa décision (protectionniste) d’imposer de nouveaux tarifs sur l’acier et l’aluminium en Europe, au Mexique et au Canada. Il n’est pas précisé si les deux hommes ont évoqué aussi l’intransigeance yankee dans le dossier iranien qui était lui au menu mardi des discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans la cadre de sa tournée européenne pour rallier les Européens à sacroisade contre Téhéran.Voilà un sujet de discorde officiellement très prégnant entre Paris et Washington. Nous l’avons dit, les très lourdes sanctions décrétés par l’Oncle Sam contre l’Iran sont scandaleuses et contre-productives. Elles pénalisent non seulement très fortement les entreprises françaises, mais menacent plus fortement encore la paix dans une région du monde déjà très éprouvée par la folle politique américaine (voir ici, ici ou encore ici), qui impacte aussi directement les pays européens.La capacité de résistance de nos gouvernants doit aussi être jaugée à l’aune de leur soumission aux diktats juridiques de l’empire. En vertu du principe d’extraterritorialité, le droit américain permet ainsi à Washington d’intimider, de terroriser, de rançonner des entreprises étrangères pour des activités commerciales commises hors du territoire des Etats-Unis, pour peu que lesdites entreprises aient un lien avec les États-Unis….le simple fait de faire des transactions en dollars établissant ce lien! -voir à ce sujet l’ article très complet de Jean-Michel Quatrepoint dans Le Monde DiplomatiqueCertes, l’Amérique n’a pas attendu Donald Trump, très loin s’en faut, pour défendre bec et ongles ses positions hégémoniques, et ceux qui disent qu’à sa place une Hillary Clinton adoubée par les cénacles progressistes et l‘Etat profond états-uniens aurait été une partenaire plus fiable et conciliante sont des naïfs ou des menteurs. Bruno Gollnisch l’a souvent dit, il ne s’agit pas de reprocher aux dirigeants de l’Amérique de défendre leurs intérêts mais de regretter que nous défendions si mal ou si mollement les nôtres. -
Syrie, Deraa: la Russie met en garde les USA
Les Etats-Unis protègeraient les terroristes d’Israel, Daech et Al-Nosra
À peine quelques heures après que Washington a annoncé qu’il n’hésiterait pas à abattre les forces syriennes si elles lançaient une offensive contre les terroristes à Deraa, la Russie a réagi.
Le vice-président de la commission des affaires étrangères au sein de la Fédération de Russie, Vladimir Jabarov, a affirmé que les militaires US devraient éviter tout recours à des « mesures sévères » contre l’armée syrienne.
Cité par l’agence de presse RBC News Agency, M. Jabarov a mis en garde les États-Unis contre toute attaque contre l’armée syrienne, soulignant qu’un tel comportement était « totalement inacceptable ».
« Les Américains ont déjà eu recours à la force contre l’armée syrienne. J’espère qu’il n’y aura pas d’action imprévisible contre l’armée gouvernementale syrienne. En tout cas, il est nécessaire d’éviter la confrontation », a déclaré le responsable russe.
« La Russie écoute toujours les bons conseils. Si cela vise vraiment à réduire les tensions, nous écouterons peut-être. Je pense que la Russie, grâce aux données fournies par ses services de renseignement ainsi que les services de renseignement et les agences gouvernementales de la Syrie, va analyser la situation et tirer des conclusions pertinentes », a-t-il dit.
Jabarov répondait aux menaces formulées ce vendredi par le département d’État américain, qui a mis en garde le gouvernement syrien contre toute offensive visant les terroristes de Daech et d’al-Nosra à Deraa.
La porte-parole du département d’État, Heather Nauert, a déclaré que les États-Unis infligeraient au gouvernement syrien une riposte cinglante si cette offensive venait à avoir lieu.
« En tant que garants de cette zone de désescalade avec la Russie et la Jordanie, les États-Unis prendront des mesures fermes et appropriées en réponse aux violations du régime d’Assad », a-t-elle déclaré.
L’armée syrienne a massé ses troupes dans le Sud en prévision d’une vaste offensive que craint plus que toute autre chose Israël, principal bénéficiaire de la présence des terroristes takfiristes dans le Sud syrien, près de ses frontières.
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Les ONG, ces négriers des temps modernes
La fondation Gefira a enregistré pendant 2 mois les déplacements des bateaux des différentes ONG récupérant des immigrés. Ces ONG vont chercher les migrants au plus près des côtes libyennes. Aucune intervention n'a lieu en pleine mer...
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Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar
Marc Rousset
Matthew Chamberlain, directeur du London Metal Exchange(LME) a déclaré le 21 mai au quotidien South China Morning Post qu’un contrat à terme yuan/or pourrait être bientôt lancé. L’information peut paraître anodine aux néophytes des problèmes financiers internationaux, mais elle est cependant d’une importance primordiale car elle signifie tout simplement dans un avenir très proche la fin inéluctable de la suprématie du dollar et son remplacement partiel par le yuan et l’euro, en fait le chamboulement complet du système financier international actuellement sous le joug impérialiste du roi dollar. Il se trouve que le propriétaire du LME à Londres est le HKEK (Hong Kong Exchanges and Clearing) qui a déjà lancé à Hong Kong un contrat à terme or/yuan et qui permet déjà à ses clients d’utiliser la devise chinoise pour garantir des opérations montées par son intermédiaire.
N’oublions pas que la BNP a été scandaleusement condamnée en 2016 à 9 milliards de dollars d’amende, pour avoir tout simplement utilisé des dollars afin de financer le commerce avec des pays tels que l’Iran, sous embargo américain. Seule la compensation finale des investissements ou des exportations des pays concernés s’était pourtant faite sur le territoire américain, par l’intermédiaire d’un compte de la BNP à New York. Il était donc « normal » que le droit américain s’appliquât à l’ensemble des opérations commerciales et financières.
Il importe donc que les technocrates euro-ricains de Bruxelles sortent de leur torpeur, et se grattent, comme les Chinois, un peu la tête, afin de se préparer à ne commercer qu’en euros. La moindre des choses aurait été, suite à cette amende ignoble, d’en appliquer une de même montant à Goldman Sachs pour avoir manipulé et présenté des comptes frauduleux sur la Grèce, ce qui avait eu pour effet de faire entrer la Grèce dans la zone euro avec des profits gigantesques pour Goldman Sachs tandis que les dettes grecques calamiteuses furent assumées par les contribuables des Etats européens dont la France qui s’étaient portés directement garants des prêts accordés à une Grèce en faillite.
Lors du dernier forum économique international de Saint-Pétersbourg, dans le cadre du Club de Valdaï, l’intervenant Jim Rogers a déclaré que le dollar perdrait son statut de monnaie de réserve avant 2030 et qu’une multitude de nations telles que le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Turquie et d’autres pays en voie de développement « sont en train de créer une devise concurrente », sans préciser sa pensée. Il semble en fait que cette devise concurrente sera l’or ou plus précisément des monnaies internationales telles que le yuan « off-shore » qui sera, lui, convertible en or. On assisterait ainsi à un retour du Gold Exchange Standard, les pays réglant leur solde de balance commerciale par transport physique de l’or en avion ou acceptant de garder comme monnaie de réserve des yuans à la place du dollar, sachant qu’ils sont convertibles en or à Hong Kong ou sur le marché de Londres, grâce à ce nouveau contrat à terme yuan/or à venir.
C’est ainsi que si les États-Unis empêchent l’Iran, suite à la politique des sanctions, d’utiliser le système de paiement international bancaire Swift en dollars, ou de payer en dollars l’Allemagne pour des achats d’équipements ou de recevoir des dollars lors des ventes de pétrole à son premier client, la Chine, l’Iran et la Chine par exemple, solderont directement leurs comptes internationaux avec de l’or ou l’Iran vendra ses yuans sur le marché de Londres pour être payé en or.
Ce n’est pas pour rien que la Russie a triplé ses réserves d’or à 1800 tonnes durant ces dix dernières années, que la Chine, productrice de 450 tonnes par an, détient déjà dans ses coffres 4000 tonnes d’or, que l’Iran et la Turquie ont aussi augmenté fortement leurs réserves d’or.
Les dernières sanctions de Trump contre l’Iran pourraient être la goutte d’eau qui fait déborder le vase, avec un effet de boomerang mortel pour la suprématie du dollar. JP. Morgan prédit l’once d’or à 1700 dollars l’année prochaine. Comme a pu le dire Hölderlin : « Là où est le danger est aussi ce qui sauve ».
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Vers l’abrogation de l’avortement aux Etats-Unis ?
De Vivien Hoch sur Dreuz :
"Le Président Donald J. Trump en personne a tenu ces propos, lors du grand gala d’une des plus grandes organisations pro-vie des USA, la Susan B. Anthony List :
«Pour la première fois depuis Roe v. Wade l’Amérique a un président pro-vie, un vice-président pro-vie, une Chambre des représentants pro-vie et des législatures républicaines pro-vie dans 25 Etats».
Auparavant, en 2017, il avait pris la parole à la March for life par un message enregistré. A celle de janvier 2018, il avait carrément organisé une prise de parole en direct depuis les jardins de la Maison-Blanche. C’est sans équivalent dans l’histoire des Etats-Unis. Les précédents présidents républicains – donc élus par les électeurs pro-vie – ne se sont que faiblement mobilisés sur ces sujets, terrorisés par la bien-pensance et les médias.
Roe vs. Wade est l’arrêt de la Cour suprême des États-Unis qui a autorisé les Etats à pratiquer l’avortement. Prononcé en 1973, ce célèbre jugement a été suivi par des lois analogues dans de très nombreux pays, dont la France en 1975. Roe vs Wade a été l’ouverture de la boîte de Pandore dans tout l’Occident : le leader du monde libre dépénalise la mise à mort de ses propres enfants, le reste du monde libre suit, comme il a suivi sur de nombreux sujets, les meilleurs et les plus mauvais.
Mais aujourd’hui la donne a changé. Une tempête civilisationnelle est en cours. Des décennies de mauvais conservatisme, de déconstruction et de folie nihiliste sont en train d’être balayées par une révolution. Cette révolution, c’est Trump.
«Le Président le plus pro-vie de l’histoire des États-Unis»
C’est le calme et mesuré Vice-Président des Etats-Unis Mike Pence qui fait cette déclaration, lui-même pro-vie reconnu depuis des années. Ce n’est pas le seul dans l’administration Trump :
- le secrétaire d’Etat Mike Pompeo,
- l’ambassadrice des USA à l’ONU, Niki Halley,
- la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Huckabee Sanders,
- le ministre Ben Carson, et de très nombreux autres.
Ne vous y trompez pas : quoique les organisations pro-vie soient fortes aux USA, le combat contre la culture de mort, relayée par la gauche, les médias et le show-bizness est tout aussi terrible. Le Planning familial y est puissant – un grand donateur des campagnes démocrates ; la bien-pensance y est écrasante, et on ne manque pas de voir des jeunes femmes aux cheveux colorés faire la propagande de l’avortement dans les médias ; la censure aussi, qui touche les réseaux sociaux des organisations pro-vie comme Live Actionde Lila Rose.
Dans ce contexte, être pro-vie est tout aussi compliqué qu’en France. On fait face à la même haine, au même gauchisme culturel. Sauf que les Américains, fidèles à leur tradition de liberté, à leur indépendance et à leur courage, ont pu former des cercles très fort pour maintenir le débat sur la mort des enfants à naître. Contrairement à la France, qui n’a même plus le droit de parler d’avortement, sauf en bien.
Beaucoup étaient sceptiques sur la réelle volonté pro-vie de Donald Trump. Une fois de plus, il les surprend.
Quelles mesures concrètes ?
- Il a restreint le financement des ONG pro-avortement dans le monde,
- Il a arrêté le financement des programmes pro-avortement de l’ONU,
- Il est en train de supprimer le système socialiste de remboursement des soins de santé, l’Obamacare, qui permettait de financer très largement les avortements.
- L’organisation Opération Rescue a annoncé que Donald Trump était le lauréat du Prix de la personnalité pro-vie de l’année 2017.
- Le Département de la Justice de l’administration Trump a lancé une enquête officielle sur le trafic d’embryons par Planned Parenthood.
- Il a activement soutenu les Etats qui tentent d’interdire l’avortement eugéniste des handicapés, comme dans l’Ohio, notamment les personnes trisomiques,
- Il a activement soutenu la législation pro-vie, telle que la Loi sur la protection des enfants à naître,
- Il a supprimé le financement public du géant de l’avortement Planned Parenthood,
- Et, surtout, ce qui est le plus craint des forces nihilistes, Donald Trump a arraché la nomination du juge Neil Gorsuch, conservateur et pro-vie, à la Cour suprême des États-Unis.
J’insiste sur ce dernier point. C’est cette nomination à la Cour suprême – et la possible à venir durant le mandat de Trump – qui peut faire basculer la décision tabou Roe vs. Wade. D’où l’importance des élections de mi-mandat :
«Nous savons tous ce que signifierait une majorité démocrate, en particulier, pour les gens dans cette salle, pour la Cour suprême», a dit Donald Trump. Les États-Unis sont à un seul juge de pouvoir revenir sur l’avortement. Ce juge, c’est le traître Kennedy, catholique, nommé comme conservateur, mais qui a toujours pris le parti de la gauche sur les questions de civilisation. Le 28 avril, le New York Times publie une véritable prière : «Juge Kennedy, restez, s’il vous plaît, l’Amérique a besoin de vous».
C’est dire qu’ils savent qu’ils ont déjà perdu."
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L'ancien directeur de la CIA reconnaît en bafouillant l'ingérence des USA dans des élections
James Woolsey, ancien directeur de la CIA Alors que Washington accuse sans preuves la Russie d'ingérence dans la présidentielle, l'ancien directeur de la CIA a été pris de cours lorsqu'on lui a demandé si son pays avait fait de même récemment. Il a assuré que c'était «pour la bonne cause».S'ingérer, certes, mais «pour la bonne cause». Voici l'argument de l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, pour justifier les ingérences des Etats-Unis dans les élections des autres Etats. Invité le 16 février sur la chaîne Fox News, le chef des renseignements américains sous la présidence de Bill Clinton a révélé ce secret de polichinelle alors que la justice américaine vient d'inculper 13 Russes et trois entités russes, les accusant d'ingérence dans les élections et le processus politique américains.Alors que la journaliste Laura Ingraham lui demandait si les Etats-Unis s'étaient déjà immiscés dans les affaires d'autres Etats, James Woolsey a répondu : «Oh, probablement, mais c'était pour le bien du système afin d'éviter que les communistes ne prennent le dessus.» Tandis que l'ancien patron de l'agence de renseignement se penchait sur des exemples tirés de l'après-guerre ou de la guerre froide, la journaliste a voulu le ramener à l'actualité récente, lui demandant : «Mais nous [les Etats-Unis] ne le faisons plus maintenant ? Nous ne nous ingérons plus dans les élections des autres ?» En guise de réponse, le responsable américain s'est contenté de galimatias, lâchant : «Eh bien...» Il a finalement concédé, en souriant, que si Washington continuait à s'ingérer dans les élections d'autres Etats, c'était «seulement pour une très bonne cause».Cette réaction n'est pas passée inaperçue du côté de l'ambassade de Russie au Royaume-Uni qui a repris dans un tweet la déclaration de James Woolsey en commentant : «Tout est dit.»«Morts de rire à Moscou»Si Washington n'a jamais fourni de preuves concernant la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine, les accusations continuent de faire parler d'elles aux Etats-Unis.Le président américain a encore tweeté à ce sujet le 18 février, se voulant plus réservé quant aux accusations contre Moscou : «Je n'ai jamais dit que la Russie ne s'était pas mêlée de l'élection, j'ai dit : "C'est peut-être la Russie, ou la Chine ou un autre pays ou groupe, ou cela peut être un génie de 180 kilos assis dans son lit et jouant avec son ordinateur." Le mensonge russe, c'était que l'équipe de campagne de Trump avait été complice de la Russie. Elle ne l'a jamais été !», a-t-il en outre déclaré sur Twitter.Avant d'ironiser, toujours sur le site de microblogging qu'il affectionne tant : «Si c'était le but de la Russie de semer la discorde, le désordre et le chaos aux Etats-Unis, alors, avec toutes les auditions en commissions, enquêtes et haine entre partis, elle a réussi au-delà de ses rêves les plus fous. Ils sont morts de rire à Moscou. Réveille-toi, Amérique !»Lien permanent Catégories : actualité, élections, international, magouille et compagnie 0 commentaire