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international - Page 721

  • Maurice Gendre sur Trump et les élections françaises - Meta TV 3/3

  • Du pizzagate au pédogate ?

    Le pizzagate  ne fait que commencer mais déjà s'affole le Système, du moins sa croûte d'élites moribondes. Nous savons de quel procédé principal ces dernières se servent afin de contenir au maximum la diffusion de la vérité qu'elles appellent confortablement « théories du complot ». En effet, dès qu'une parcelle de réalité est soumise à la lumière qui éclaire leur culpabilité, les élites parlent automatiquement, comme des robots, de « théories du complot ». Pour que ce procédé perdure, garde une partie importante de son efficacité, de son efficience, il faut cependant qu'il désigne encore et toujours un magma indéfini d'idées, de croyances, de fantasmes, d'inventions, d'absurdités diverses ou de choses indémontrables mélangés avec des faits indubitables, circonstanciés, prouvés, illustrés. La technique consiste à mettre sur le même plan les délires (souvent créés par le Système) et la terrible réalité qui incrimine d'une façon implacable un nombre considérable de Zélés au pouvoir. Les faits les plus dangereux (pour les élites) sont actuellement diffusés de plus en plus intensément sur Internet (mais l’information qui circule repose sur des faits véritables, des arrestations, des déclarations officielles, des photos authentiques, des viols, des toitures, des décès inquiétants et des disparitions mystérieuses notamment). Nous avons évoqué à maintes reprises cette façon d'amalgamer volontairement tout et n'importe quoi pour discréditer l’information véritable, la démonétiser en la mettant de force en contact avec des imbécillités créées de toutes pièces.

    La raillerie du "conspirationnisme"

    Et quand une partie de la population commence à faire le tri entre le bon grain et l'ivraie, à mettre de côté d'un revers de main les crétineries sur les aliens et les fantômes, pour se saisir en adultes des vrais sujets, des vraies questions, des vrais enjeux, pour s'intéresser honnêtement et calmement aux affaires qui concernent la vie de milliers d'enfants et de millions d'âmes, les élites rances macérant dans ce qui désormais saute aux yeux (de ceux qui veulent voir) interviennent pour railler les conspirationnistes. Ironie de l'histoire, parfois les plus grands conspirationnistes, non perçus comme tels grâce à un cachet de sérieux, sont, en fins stratèges, les conspirateurs eux-mêmes et les plus noirs d'entre eux. C'est le cas de l'épouvantable John Podesta (ancien chef de campagne de Hillary Clinton lors des dernières présidentielles américaines) qui passait pour un spécialiste des aliens aux États-Unis avant de travailler en première ligne pour le Parti démocrate. Aujourd'hui confondu dans son milieu de tarés, soupçonné d'avoir perpétré des horreurs, Podesta se débat dans tous les sens et, comme par hasard, reparle des petits hommes verts sur son Twitter à l'occasion de la découverte des planètes qui seraient potententiellement "habitables" du fait de la présence d'eau sur leur sol (ils nous prennent vraiment pour des buses avec leur odyssée de l'espace). Pour une foi, le petit démon aimerait bien que l’on ne regarde pas son doigt (tordu) mais la lune.

    Etrangement, alors que les chercheurs de vérité se fichent actuellement comme de leur première souris, de leur espace intersidéral, de leurs fusées et même du côté invisible de l'astre mort, le spationaute français qui parle de mots croisés du haut de sa cabine ou carrément de football en se filmant, vient de se moquer des conspirationnistes du haut de son ISS. Du grand spectacle à la Patrick Sébastien, mais dans l'espace ! Dernière facétie de Thomas Pesquet en train de flotter dans son néant ? Un selfie pour dire na ! Aux complotistes. À tous les complotistes, écrivent les journaux, complotistes qui seraient tous des fous paranoïaques comme le démontrerait sa photo de lui, dans son scaphandre qui lui sied à ravir. Qui est le plus ridicule dans cette affaire ? L'internaute derrière son ordinateur ou un astronaute coûtant des milliards d'euros à la France et qui se fiche du pauvre premier dans son ISS rutilant ? Il faut vraiment que les élites putréfiées soient aux abois pour profiter de l'espace et d'un cosmonaute (véritable gabegie) qui fait des coucous de débile mental dans le noir de son univers pour faire la nique aux "jaloux". Après Bergoglio, Pesquet ! Bientôt ils feront parler l'hologramme de Mélenchon, ou l'esprit tout-puissant de Nelson Mandela par l'entremise de Paco Rabane qui signerait par là son retour. Soyons sérieux. Encore un effort et leur homme de l'espace dont on se moque éperdument lancera une fatwa contre les chercheurs de vérité qui s'intéressent à autre chose qu'à sa pomme de gros fayot.

    Les enquêteurs se moquent des railleries

    Pour l'instant, la nouvelle présidence américaine, le FBI et les services de sécurité intérieure ne perdent pas de temps avec l'anticonspirationnisme , ils travaillent et sauvent des enfants sans faire beaucoup de seines, il est vrai. Podesta a, lui aussi, fini par le comprendre et s'est résolu à accepter une interview politique. Jamais, nonobstant, il ne put expliquer le nombre invraisemblable d'anomalies, les photos, les courriels très étranges, les liens avec des pédocriminels notoires mis en avant pas Wikileaks et les internautes. Tout cela, il n'en parle pas mais préfère axer sa défense sur le rôle supposé de « quelques éléments du FBI » dans cette affaire qui n'aurait servi qu'à ruiner la campagne de Hillary Clinton. Un fou furieux imaginant échapper à son sort en mettant en exergue les intentions du FBI en faisant mine d'oublier que les moyens pour les battre, lui et toute son équipe, sa patronne et ses proches, ne sont pas immoraux mais bien au contraire immensément salvateurs. Les moyens et la fin ne peuvent être opposés ici.

    Le dévoilement progressif de l’immonde est un bien, et un moyen de tendre davantage vers le Sien, Podesta proteste : c'est, de la triche ! Ses adversaires ont parié de cruautés mais les règles du jeu l'interdisaient, et il enrage ! Que cette engeance, ou plutôt cette génération de sadiques soit sacrifiée, qui s'en plaindra pourtant ? D'aucuns pensent cependant que tous ces démons vont s'en sortir et poursuivront leurs activités criminelles en renforçant leurs protections et après avoir colmaté les brèches. L'argent et les réseaux prendront le dessus sur la justice. Cette hypothèse semble, heureusement, de plus en plus hasardeuse, quelques faits récents témoignant objectivement de l'abandon des plus importants soutiens qui portaient Podesta et ses sbires.

    Des vedettes écoeurrées

    Nous ne parlons pas du célèbre acteur hollywoodien, James Woods, qui s'en est pris sans gant à ce vampire de Podesta (quelques jours après avoir fait scandale au Bataclan, mais c’est une autre histoire) en lui promettant l'enfer « Mets de la sauce à la noix sur ta pizza et ferme-la ! Tu as de la chance de ne pas être encore en prison ! J'ai dit encore... ». Nous ne voulons pas non plus parler du jeune acteur Ashton Kutcher qui dénonce depuis des mois, à l'instar d'Elijah Wood du Seigneur des anneaux, l'horreur pédomane au sein d'Hollywood après avoir mentionné le Pizzagate.

    Depuis quelques années, de nombreux acteurs, plus ou moins à succès, dénoncent les viols, les humiliations et les tortures non seulement dans le monde du cinéma mais aussi dans celui des riches et des puissants d'une manière générale. L'observateur aura repéré cette pression croissante exercée par la cohorte toujours plus nombreuse des artistes encore debout sur les pouvoirs publics pour qu'elles enquêtent véritablement. Face à cette rébellion, le clan richissime des pourris a opéré ces derniers temps une véritable fuite en avant, multipliant les outrances, les provocations sataniques et précisément (cela est démontré) pédosataniques. On ne compte plus les clips subversifs des K. Perry, des Miley Cyrus, des Lady Gaga, qui s'amusent avec les symboles phalliques et s'habillent avec des parts de pizza. Avant le déclenchement du Pizzagate, on n'y comprenait rien, on ne saisissait pas le message derrière cette esthétique douteuse.

    Demain, ces pourritures feigneront de ne rien y comprendre, évoqueront la mode du moment pour sortir du bourbier, répondre aux accusations que les Américains formuleront à leur encontre. Ça va chauffer dans le foyer de l'Oncle Sam dans les mois et les années qui viennent. L'un des plus gros indices du changement de "climat" est la prise de distance brutale de la milliardaire Lynn de Rothschild à l'égard de la clique de Washington. Elle qui fut un soutien de Podesta déclara la semaine dernière qu'il n'était qu'un perdant, un minable, un "loser" (le pire adjectif qui peut sortir de la bouche d'un Rothschild), bref, qu'elle ne voulait plus en entendre parler. Même la famille Rothschild prend désormais ses précautions en se désolidarisant de celui qui pourrait peut-être servir de bouc émissaire aux autres tarés, protagonistes de ce qu'il faut désormais appeler le Pédogate. Les Rothschild lâchaient publiquement Podesta le 22 février.

    Donald Trump parle publiquement des trafics humains

    Le 23 février, le lendemain, Donald Trump faisait une déclaration formidable (la vidéo est sur Youtube) sur les nouvelles enquêtes qui ont débuté sur les trafics d'êtres humains. Sur le volet pédosatanique, il a annoncé une enquête fédérale sur les réseaux pédomanes et il a promis d'aider à mettre fin « aux horribles, vraiment horribles crimes qui se produisent ». Aussi a-t-il ordonné « au Département de la Justice, au Département de la Sécurité intérieure et à d'autres organismes fédéraux d'affecter plus de ressources et de personnel à l'enquête ». L'enquête, a-t-il déclaré devant un parterre de journalistes, « s'est largement intensifiée au cours des quatre dernières semaines », depuis le début de sa présidence. Il est évident que de tels propos annoncent une nouvelle vague d'arrestations. Une nouvelle vague, disons-nous, car, déjà, plusieurs centaines d'arrestations ont été accomplies aux États-Unis depuis la prise de fonction de Donald Trump. Il n'est pas facile de connaître ces informations, ici, les gros média préférant informer les Français sur la guerre des toilettes transgenres aux États-Unis plutôt que des enquêtes concernant les trafics d'êtres humains. Certainement une position éditoriale relevant d'une grande pudeur... Des enfants sont libérés, des enfants sont sauvés, d'autres sont découverts ravagés par les sévices, mais la pudeur de Libération, du Monde, de Canal+, de L'Obs oblige les journalistes sensibles et si professionnels à ne pas parler de ces horreurs. C'est du grand, du très grand professionnalisme, on n'a jamais vu plus pros.

    Dévoilement aux États-Unis et ailleurs

    Alors qu'en 2015, les soupçons de pédocriminalité à propos de l'ancien Premier ministre Edward Heath (1970-1974) étaient relayés par le journal de référence, les nouvelles révélations sur l'énergumène (plus monstrueuses encore) mort en 2005 n'ont pas fait l'objet d'articles particulier dans le quotidien de Pierre Bergé… Les autorités anglaises évoquent pourtant la mort d'au moins 16 enfants. Toujours, en Angleterre (en plein pédogate), après les révélations officielles faites sur le comédien ami de tous les puissants Jimmy Savile (qui fournissait, en chair fraîche Edward Heath), l'ancien Grand maître franc-maçon Alan Wright a, été pris, la semaine dernière, en flagrant délit « de corruption de mineur ». Nous n'en savons pas davantage sur ce dernier point.

    D'autres énormes enquêtes sont menées actuellement en Australie, au Canada, au Japon, dans les pays Scandinaves... Mais l'épicentre de cette guerre contre tous ces tarés est bel et bien l'Amérique, même si les secousses sont ressenties partout dans le monde. Et d'aucuns se demandent si les arrestations des frères Katsiantonis ne sont pas en rapport avec cette guerre.

    À Détroit, 22 personnes ont été arrêtées et deux enfants sauvés. En Californie, 474 personnes ont été arrêtées ! À Memphis, 46 personnes ont été arrêtées. En Virginie, 11; dans l’Illinois 108; en Pennsylvanie 5. À Haïti, un énorme réseau a été démantelé. Il y a moins de trois semaines, le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) a publié un nouveau spot pour une campagne sur la lutte contre le trafic d'êtres humains avec des références évidentes avec ce que l'on appelle le Pizzagate (les officiels n'utilisent pas ce terme). La vidéo pédagogique présente un grand nombre de symboles utilisés par les pédosatanistes et les trafiquants, comme ces pizzerias décorées de spirales bleues, comme la combinaison des cœurs bleu et rose, comme le dessin d'un papillon formé de deux cœurs rose et bleu, et d'autres. Le message du DHS est limpide : il exhorte les citoyens à mener l'enquête partout. Four qu'un jour cessent ces cruautés perpétrées en quantité industrielle.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 2 mars 2017

  • MAIS QU’ILS SE TAISENT DONC !

    Pieter Kerstens

    Depuis l’élection de Donald TRUMP, le nouveau président des Etats-Unis, l’ensemble de la classe politico-médiatique bien-pensante et gauchisante semble prise de frénésie. Aucune initiative de Trump qui ne déclenche un tollé planétaire…Que ce soit l’interdiction d’accès aux USA pour des ressortissants de pays musulmans, que ce soit l’instauration d’une taxe à l’importation de marchandises ou encore la construction d’un mur à la frontière avec le Mexique.

    Curieusement, ceux qui condamnent le Président des Etats-Unis pour son décret interdisant l’accès du territoire aux nationaux de pays arabes ont une mémoire à géométrie variable. En effet, les israéliens sont interdits de séjour en Algérie, en Arabie Saoudite, au Bangladesh, à Brunei, aux Emirats Arabes Unis, en Irak, en Iran, au Koweït, au Liban, en Libye, en Malaisie, à Oman, au Pakistan, au Soudan, en Syrie ou encore au Yémen. Si votre passeport comporte un tampon d’entrée en Israël vous serez également interdit d’accès à ces pays.

    A l’inverse, si votre passeport comporte un visa d’entrée d’un pays musulman ci-dessus, vous ne pourrez pas séjourner dans l’état hébreu. Combien de manifestations ou de déclarations de chefs d’Etats européens à ce sujet ? Quels gros titres dans la presse ? Des condamnations ou des pétitions ?

    Jean-Marc Ayrault et François Hollande ont manifesté leur désaccord et leur réprobation lorsque la société Lafarge-Holcim a manifesté il y a quelques jours son intention de participer à la construction du mur à la frontière entre la Mexique et les USA. Dans ce cas également, les deux dirigeants français font preuve d’une amnésie flagrante, car ce mur existe déjà en grande partie parce que sa construction avait débuté sous Bill Clinton et poursuivie par G.W. Bush… Trump ne pourra que le terminer.

    Si l’idée de Donald Trump, à propos de la construction de ce mur, a fait réagir le monde entier, il est pour le moins bizarre que les médias et les politicards ignorent qu’ailleurs dans le monde d’autres murs et séparations existent depuis longtemps et ne semblent pas provoquer autant de remous ou de critiques.

    Entre la Chine et la Corée du Nord, pour interdire l’entrée de l’Empire du Milieu aux millions d’affamés coréens.

    Entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, mur de 250 kms de part et d’autre du 38e parallèle.

    Depuis 2007 entre l’Inde et tout autour du Bangladesh un mur de 4.000 kms interdit l’immigration des musulmans, les attaques terroristes ainsi que les trafics d’armes et de drogues.

    En Israël depuis 2002, construction d’un mur de 800 kms le long des territoires cisjordaniens colonisés et empêchant les Palestiniens d’entrer en « terre promise ».

    L’Espagne de son côté a isolé les enclaves de Ceuta et Mélilla pour enrayer le flot de migrants africains, ce qui n’empêche nullement ceux-ci de partir à l’assaut de ces grillages et d’entrer en territoire européen.

    Au Sahara occidental, le Maroc a construit 1.000 kms de murs pour marquer son territoire contre le Front Polisario.

    A Chypre, au nord de l’île, sur 200 kms un mur interdit le passage vers la zone turque, occupée militairement depuis 1974 par l’armée de Erdogan.

    Certaines sociétés ont été forcées de bâtir des murs pour se préserver de populations parfois indésirables. Tels la Grande Muraille de Chine, le mur d’Hadrien en Angleterre, ou plus récemment des dizaines de murs en Irlande afin de faire face à la guerre civiles entre catholiques et protestants ; tous n’ont pas été détruits.

    Et c’est dans un souci de protection de sa population que Donald Trump, dans une suite logique à celle de Clinton et Bush, souhaite terminer la construction de ce mur en béton.

    Avant de montrer du doigt la société Lafarge-Holcim et de la vouer aux gémonies, le tandem Hollande/Ayrault ferait mieux de la fermer, car vendre des sous-marins, des bombardiers Rafales, des navires de guerre ou des missiles Milan est tout de même bien plus sanglant que de livrer du ciment !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand un conseiller de Trump évoque l’élection de Marine Le Pen

    « La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »

    Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?

    C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.

    Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.

    La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.

    « Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.

    Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »

    Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »

    Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…

    http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/conseiller-de-trump-evoque-lelection-de-marine-pen,319515

  • Vers la fin d’un libéralisme débridé ?

    Maxime Durupt, juriste, auditeur à l’Institut de Formation Politique, responsable développement du Cercle Droit & Liberté ainsi que Directeur général de Persica Consulting & Trade Paris – Téhéran.

    Pourquoi les premières mesures économiques de Trump vont dans le bon sens et comment peuvent-elles nous inspirer ?

    La fin du dogme libre-échangiste

    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il semblerait que le président fraîchement entré en fonction ait bien décidé de mettre en place le programme économique pour lequel il a été élu, soit l’« America First ! ». Appliqué à l’économie, ce slogan signifierait la limitation du libre-échangisme, qui détruit la richesse nationale pour la recréer à l’étranger, et la relocalisation d’une partie de la production aux Etats-Unis.

    Souhaitant enterrer les traités de libre-échange, Donald Trump a pris dès la première semaine de sa présidence un décret faisant sortir les Etats-Unis du Traité Transpacifique (TPP). Il a également fait part de sa volonté que son pays se retire des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TAFTA ou TTIP) et de renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). « Nous allons arrêter les traités commerciaux ridicules qui ont poussé tout le monde hors de notre pays et pris nos entreprises ; cela va être inversé », a-t-il déclaré lors de son premier jour de travail à la Maison-Blanche (*). Si ces projets aboutissaient, ils institueraient les zones de libre-échange les plus importantes de l’Histoire (respectivement 40% et 45% du PIB mondial pour les traités Transpacifique et Transatlantique). Ces traités conduiraient à supprimer toute souveraineté économique au profit des multinationales.

    Le volontarisme du président américain a convaincu Ford de relocaliser une partie de sa production automobile dans le Michigan. Pour les fabricants automobiles récalcitrants, le président élu avait prévenu par un tweet du 3 janvier 2017 qu’ils devraient construire aux Etats-Unis ou payer des « droits de douane importants » (**). Les représentants des trois grands constructeurs automobiles américains ont dû montrer patte blanche après avoir été convoqués par le milliardaire pour une réunion de travail le 24 janvier dernier.

    Bien avant l’élection présidentielle, le plus proche conseiller du président défendait déjà l’idée d’un patriotisme économique. En effet, si Stephen Bannon reconnaît comprendre le libéralisme, il défend la mise en place de mesures protectionnistes et keynésianistes. « Je suis celui qui pousse un plan de grands travaux de milliers de milliards de dollars. Avec des taux d’intérêt négatifs dans le monde, c’est la meilleure occasion de tout reconstruire », « les mondialistes ont détruit la classe ouvrière américaine et ont créé une classe moyenne en Asie », déclarait-il au Hollywood reporter le 18 novembre 2016. Cette politique quasi rooseveltienne permettrait de rebâtir un pays dont les infrastructures sont démembrées et certains territoires sinistrés.

    Trump partage cette vision tant protectionniste aux frontières de son pays que libérale sur le plan interne. Cela se traduit notamment par la baisse, qu’il avait annoncée, de l’impôt sur les sociétés de 35 à 15%. Mesure couplée à une augmentation des droits de douane (pouvant aller jusqu’à 35%) qui, selon lui, favoriseraient l’emploi. Cette dichotomie vertueuse pourrait inspirer les futurs gouvernants français : elle représente sans doute la nouvelle doctrine économique du XXIe siècle, pragmatique et hors idéologies libérale ou socialiste. Face à la conjoncture économique et géopolitique actuelle, la théorie des avantages comparatifs de Ricardo apparaît désormais bien datée en ce qu’elle ne prend en compte ni le coût du chômage, ni la perte d’autonomie d’un pays s’abandonnant complètement à l’étranger, ce qui peut se révéler risqué en cas de durcissement des relations économiques internationales.

    Le grand retour des droits de douane

    Le retour des droits de douane est au cœur du dispositif trumpien et ce à contre-courant de l’idéologie du libre-échangisme qui a dominé les dernières décennies. Alors que ce mécanisme est réputé détruire la richesse, l’on peut pourtant tout à fait réconcilier les avantages comparatifs et le protectionnisme. Jean-Claude Martinez, professeur à l’Université Panthéon-Assas, propose d’instaurer des droits de douane déductibles.

    Ce mécanisme ingénieux peut s’expliquer ainsi : des pantalons fabriqués en Chine à très bas coût dans des conditions d’esclavage moderne arrivent au Havre à un prix défiant toute concurrence ; l’Etat impose alors un droit de douane (une taxe) qui fait monter le prix des textiles importés au niveau du prix d’un textile français fabriqué par des salariés locaux dans des conditions décentes. Jusqu’ici rien de nouveau sous le soleil. C’est ensuite que la nouveauté intervient : ces droits de douane seront alors remboursables à l’exportateur chinois sous forme d’un crédit douanier égal au montant de la taxe sur tout achat effectué en France incitant dès lors l’exportateur asiatique à importer des produits français ou à céder ce crédit douanier sur les marchés, ce qui in fine reviendrait au même.

    Le consommateur français pourra continuer d’acheter son pantalon chinois et en échange le consommateur chinois aura l’occasion de goûter – par exemple – à nos produits agricoles, ce qui enrichirait notre économie.

    Un protectionnisme respectueux des libertés économiques

    L’on peut tout à fait défendre une plus grande liberté contractuelle dans les relations de travail et prôner une baisse de l’impôt sur les sociétés (ce qui s’apparenterait à ce qui est communément appelé du « libéralisme »), tout en acceptant l’idée d’un Etat stratège, au moins pour les secteurs primaire et secondaire (agriculture et industrie).

    En effet, l’idée d’Etat stratège n’est pas synonyme de sur-réglementation dans les relations de travail. Beaucoup de ceux qui se réclament du libéralisme ont parfois tendance à amalgamer le droit social français (relations individuelles et collectives de travail) et la macroéconomie. Or, on peut parfaitement faire primer la liberté contractuelle sur le Code du travail tout en défendant des mesures protectionnistes.

    Singapour est très souvent cité comme exemple de libéralisme ayant réussi ; on oublie pourtant de préciser que dans ce modèle singapourien l’Etat détient une participation majoritaire dans les sociétés phares de chaque domaine stratégique (par exemple : PSA International, qui est le second opérateur portuaire mondial, ou encore Singtel et Singapore Airlines), ce qui n’empêche pas – bien au contraire – d’induire dans leur sillon une myriade de compagnies purement privées.

    Au lieu de regarder l’économie d’un pays d’un seul tenant, pourquoi ne pas la décomposer et lui appliquer un modèle économique qui s’adapterait à chaque secteur et à chaque territoire : libéralisme dans les relations de travail concernant le secteur tertiaire (dans les villes), planisme, protectionnisme et préférence nationale pour doper les secteurs secondaire et primaire (industries et agriculture périurbaines) ? Cette décomposition induirait l’excellence de nos services tout en armant suffisamment la France périphérique, grande oubliée de la mondialisation.

    Que les services soient ultra-concurrentiels entre Paris, Londres et New York est acceptable voire nécessaire, mais l’industrie a besoin, dans une certaine mesure et pour des raisons stratégiques, de l’Etat. Si l’on poussait la logique ricardienne jusqu’au bout, il faudrait alors sous-traiter son industrie nucléaire à la Corée du Nord puisque cela réduirait les coûts…

    S’agissant du primaire, jamais l’empire Romain n’aurait raisonné comme Ricardo en ergotant sur le coût du blé quand il domina le Nil au nom de son indépendance céréalière.

    Cosmopolites contre enracinés, une nouvelle lutte des classes ?

    Si nous ne devons pas laisser le champ libre aux droit-de-l’hommistes sur le terrain juridique, nous ne devons pas laisser le champ libre aux libéraux dogmatiques sur le terrain économique car ceux-là servent une même idéologie cosmopolite favorisant, au détriment des peuples, les intérêts d’une oligarchie mondialisée.

    Les oligarques et leurs dominions (journalistes, politiciens) profitent d’une concurrence mondiale qui leur offre aussi bien des ouvriers indiens à bas coût que des berlines détaxées et des livreurs de sushis africains corvéables à merci. Ce sont les grands heureux de la mondialisation et ils partagent une même idéologie cosmopolite de dilution des nations et de fongibilité des êtres.

    Le génie de l’oligarchie aura d’ailleurs été de transformer la lutte des classes en lutte des valeurs : ce n’est plus un combat entre bourgeois et travailleurs mais entre gentils citoyens du monde et méchants fascistes enracinés. En clair, la charge morale a été renversée au profit des puissants et au détriment de la classe moyenne.

    Ne nous y trompons pas : le crime n’est pas seulement économique, il est identitaire car il a pour effet de priver les peuples de leurs racines artisanales, industrielles et gastronomiques. Le jour où la France serait privée de Neufchatel – pour des motifs comptables – au profit du Babybel made in Babel, alors la France ne serait plus la France et les cosmopolites auraient définitivement gagné.

    Les dogmatismes économiques (libéralisme, socialisme) sont des religions qui, trop longtemps, ont enfermé les gouvernants dans des paradigmes inopérants. Ce qu’il faut c’est être libéral en interne et protectionniste en externe. A l’image d’un Lee Kuan Yew, père fondateur de Singapour, il faut être pragmatique. Le seul dénominateur commun partagé par les diverses mesures économiques doit être l’intérêt de la nation. C’est ce qu’annonce la politique de l’America First de Trump qui sera celle du nationalisme économique.

    Maxime Durupt 7/03/2017

    Notes :

    (*)    http://www.liberation.fr/planete/2017/01/25/retrait-du-traite-transpacifique-trump-fait-il-un-cadeau-a-la-chine_1543763
    (**)  http://www.reuters.com/article/us-usa-trump-gm-idUSKBN14N11K

    https://www.polemia.com/vers-la-fin-dun-liberalisme-debride/

  • Le système contre le peuple, par Eric Letty

    Système-Marine-Le-Pen-600x449.jpg

    Monde-et-Vie-Système-257x350.jpgComme l’on pouvait s’y attendre, François Fillon, a gagné son pari, dimanche 5 mars, en parvenant à mobiliser massivement l’électorat conservateur sur la place du Trocadéro. Les pétochards qui l’avaient abandonné, croyant avoir lu dans la presse et les sondages son acte de décès politique, en seront quittes pour aller à Canossa s’ils veulent récupérer une gamelle. Beaucoup se sont déjà mis en chemin. Le candidat Fillon sera trop heureux de les récupérer au nom d’une unité factice, comme il sera content de retrouver les bonnes grâces des centristes de l’UDI.

    « L’affaire Fillon » est emblématique de la rupture entre le pays réel et le pays légal – le Système dont l’ancien premier ministre est lui-même un produit et qu’il n’aspire au fond qu’à réintégrer. C’est ce qui explique que, tout en criant à « l’assassinat politique », il se refuse à dénoncer explicitement la collusion de l’Argent, de la presse, du pouvoir politique et de la justice (mais alors, où sont les assassins ?). C’est pourtant bien pour protester contre l’acharnement politique, médiatique et judiciaire que des dizaines de milliers de Français se sont retrouvés au Trocadéro, mus par une réaction immunitaire contre le caractère outrancier de la cabale.

    En passant la mesure, ses adversaires ont rendu le meilleur service à François Fillon. Ils l’ont restauré. Pourquoi tant de haine ? La proposition politique que Fillon incarne, celle d’une droite libérale-conservatrice, ne convient plus au Système qui appelle de ses vœux un gouvernement de centre-gauche et d’inspiration libérale-réformiste, dont Juppé et Macron ont été successivement les champions.

    Le maire de Bordeaux avait été, le premier, poussé par les médias conformes, qui annonçaient son triomphe à la primaire de la droite. Or, sans le vote en sa faveur de centaines de milliers d’électeurs de gauche, il ne serait pas même parvenu au deuxième tour. Comment expliquer, alors, que de nombreux élus aient pu le regarder, ces jours derniers, comme un recours possible ? C’est que ce personnel politique dépourvu de convictions est plus sensible que la « base » au discours dominant et aux campagnes médiatiques. Peut-être s’apercevra-t-on bientôt que l’importance d’Emmanuel Macron est aussi surévaluée que l’avait été celle de Juppé. Plus encore que ce dernier, l’associé-gérant de la banque Rothschild, porté par une presse majoritairement détenue par la finance dont lui-même est le serviteur, est représentatif du Système.

    La violence de l’assaut livré pour l’imposer contre Fillon, dans l’espoir qu’il l’emporterait au deuxième tour dans le cadre d’un duel avec Marine Le Pen, laisse imaginer le déchaînement médiatique que la candidate du Front national devra affronter, quel que soit son adversaire.

    Paradoxalement, ses chances de gagner seront pourtant moindres contre Fillon que contre Macron, tant sont puissantes les préventions de l’archéo-gauche à l’encontre de ce dernier.

    « L’affaire Fillon » illustre finalement la nature de plus en plus totalitaire du Système, que souligne aussi l’affaiblissement des partis traditionnels qui lui servaient jusqu’à présent de faux-nez.

    Parmi les trois candidats qui font la course en tête, Emmanuel Macron n’est pas le champion d’un parti, mais celui de la finance ; Marine Le Pen s’appuie sur un parti hors-système ; et François Fillon ne s’est maintenu qu’en mobilisant l’électorat de base contre la trahison des chefs. En fin de compte, la présidentielle de 2017 n’oppose pas seulement les patriotes aux mondialistes, mais aussi le peuple à l’oligarchie.

    Eric Letty

    Editorial du n° 937 de Monde & Vie daté de mars 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Interdiction du financement des ONG pro-avortement : le député FN Arnautu défend Trump

    Marie-Christine Arnautu est intervenue en séance plénière du Parlement européen au sujet du rétablissement de la politique de Mexico adoptée par les présidents républicains depuis Reagan et interdisant le financement des ONG pro-avortement.

    C’est une bonne nouvelle : les États-Unis ne chercheront plus à imposer plus au reste du monde, par le biais d’ONG comme le Planning familial international, des normes politiques héritées de la révolution culturelle de Mai 68. C’est le droit le plus strict des États-Unis de choisir leurs propres critères de financement des ONG.

    Les instances européennes, de concert avec les médias et associations politisés, n’ont pas à instrumentaliser cette affaire pour nuire au président américain, démocratiquement élu. Elle dénonce aussi ceux qui sans cesse invoquent le droit international pour forcer les États à se soumettre aux dogmes libertaires et qui, ici, ignorent superbement à la fois la souveraineté des États et les engagements internationaux.

    A l’heure où près de 50 millions d’avortement sont pratiqués chaque année à travers le monde, la réduction du recours à l’avortement devrait réellement devenir un objectif de santé publique comme le stipulent les engagements internationaux pris lors Conférence du Caire de 1994.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Trump avait bien raison sur la Suède

    « Regardez ce qui s'est passé la nuit dernière (vendredi 17 février, NDLR) en Suède. La Suède ! Qui pourrait le croire ! la Suède ! Ils les ont accueillis en grand nombre, ils ont des problèmes qu'ils ne pensaient pas possibles ». Prononcée devant 3 à 4 000 fidèles rassemblés dans un hangar de Melbourne en Floride la phrase indicible de Trump a déclenché, d'un bout à l'autre de la planète les sarcasmes des média enchaînés contre ses "bobardsTrump invente un attentat en Suède » ricane La Croix avec des centaines d'autres canards.

    Karl Bild, habitué du Bilderberg, ancien Premier ministre Suédois, ancien délégué des Nations Unies en Bosnie, archétype de la droite la plus bête du monde twite aussitôt : « La Suède ? Un attentat ? Qu'est-ce qu'il a fumé ? ».

    Le Monde fantasme « Trump invente un attentat en Suède : le président des Etats-Unis a expliqué devant ses partisans qu'il était dangereux d'accueillir des réfugiés. Il a étayé ses propos en sous-entendant que la Suède, pays particulièrement accueillant, avait subi un attentat la veille au soir ». On voit bien qui ment et affabule nulle part Trump ne fait état d'attentat, de massacre ou de fusillade. Il dit simplement qu'il s'est passé quelque chose en Suède. Immédiatement tous les journaux du monde interrogent les porte-parole de la police, les responsables politiques et des journalistes du Système. Tous s'empressent d'affirmer qu'il ne s'est rien passé « hier soir » en Suède. En fait la seule erreur de Trump est d'avoir donné une date. Il se passe des incidents, tous les soirs, dans un grand nombre de quartiers des villes de Suède qui possèdent elles aussi leurs zones de non-droit - dénoncées par la bureaucratie et les média dominants comme inexistants, affabules par les idéologies racistes qui prétendent que les pompiers n'y entrent pas sans escorte policière et les policiers s'y font agresser.

    Tous les journaux qui se sont attaqués à Trump dans cette affaire et l'ont copieusement insulté pour avoir, prétendaient-ils, « inventé un attentat », ont cité une interview de Fox News. Tucker Carleson, journaliste très connu de la chaîne pour ses idées "conservatrices" - ce qui signifie dans le langage du Huffington Post, du New York Times ou du Washington Post qu'il privilégie les « faits alternatifs » ou la désinformation - avait invité un reporter du New York Times, Juif, sioniste convaincu ayant fait une partie de ses études en Israël, Ami Horowitz. Deux jours avant l'intervention de Trump, il expliqua donc qu'il s'était rendu en décembre en Suède afin de vérifier la réalité de ces territoires contrôlés par les immigrés, qu'il avait été interdit de tournage, menacé, insulté, tabassé dans la banlieue de Stockholm de Husby où se trouve implantée une forte communauté musulmane en provenance de l'Erythrée, de l'Afghanistan et de l'Irak. En août 2013 y éclatèrent des émeutes raciales. 129 automobiles y furent brûlées, des garages incendiés, de violentes échauffourées opposèrent immigrés et police.

    Or les propos de Horowitz furent contestés par les média, la classe politique et même la police, prétendant que tout se passait magnifiquement bien en Suède et que les immigrés s'assimilaient parfaitement. Il existe cependant sur Internet d'innombrables vidéos et cassettes audio qui montrent le degré de violence dans lequel ce pays a sombré depuis que l'immigration de masse a été instaurée, les frontières ouvertes à la migration islamique et les forces de l'ordre et la justice ont pour consigne impérative de prendre systématiquement la défense des populations en déshérence nouvellement arrivées.

    Un islamiste forcené

    Le Figaro titre « Donald Trump a sans doute inventé un attentat en Suède en regardant la Fox ». C'est le site Internet Vox.com qui est à l'origine de ce bobard médiatique. Vox a été créé par un ancien éditorialiste du quotidien gauchiste Washington Post, Ezra Klein, juif originaire du Brésil, qui à toujours évolué à l'extrême gauche du Parti Démocrate. C'est là que se situe Vox.com. En l'occurrence il diffusa ce qu'il présenta comme une intox « Si vous passez un peu de temps sur les sites extrémistes et islamophobes il y a une histoire très claire autour de la Suède: le nombre de viols de Suédoises par des immigrés musulmans aurait augmenté de façon considérable ». Prétendant que l'histoire avait été inventée par Breitbart.com « dirigé par le conseiller spécial de Trump », Steven Bannon, bien que celui-ci ait démissionné de son poste il y a plus de 7 mois. L'article explique que le commentateur de télévision Tucker Carlson, de la Fox (« Chaîne conservatrice ») « interviewait le journaliste du New York Times Ami Horowitz, lequel avait affirmé que "depuis le début de la crise des réfugiés, la Suède avait enregistré une hausse du nombre de viols et de violences par armes à feu"». Evidemment Vox.com est bien informé. Les viols imputés aux migrants sont inventés, il le sait. Il a ses sources. Par exemple le Globe&-Mail, quotidien canadien de référence, propriété des milliardaires Barons Thomson of Fket. Le directeur de l'édition britannique du G&M, Doug Saunders, est un solide islamophile modèle coranique. Il est d'ailleurs l'auteur d'un livre intitulé : « Le mythe de la marée islamique » dans lequel il soutient que « la démographie musulmane ne pose aucun problème aux pays dans lesquels les musulmans s'installent ». Que « les immigrants venus des pays islamiques ne risquent pas de nous submerger ». Qu'ils « ne deviendront jamais une majorité en Europe ». Qu'ils « ne seront jamais un groupe culturel d'étrangers dominants aux Etats-Unis ». Qu'en « Occident ils n'auront jamais les comportements arriérés qu'on leur connaît au Pakistan ou au Moyen Orient ». Certes « en Amérique ils feront passer leur religion avant leur pays. Mais cela ne sera pas plus un problème que pour les Chrétiens ». Face à ceux qui assurent que « les musulmans pauvres déferlent de régions surpeuplées vers l'Europe », Saunders conteste que ces légions soient surpeuplées. Il nie absolument que « les immigrants musulmans détestent les sociétés dans lesquelles ils s'installent ». Ou « qu'ils soutiennent le terrorisme ». Il reconnaît « qu'ils sont devenus si nombreux en Grande-Bretagne, que le prénom le plus répandu pour un nouveau né est Mohammed ». Mais ne considère pas que cela soit un problème.

    C'est donc le même théoricien qui conteste qu'il y ait quelque augmentation des violences en Suède depuis le début de la vague d'immigrants musulmans. En particulier dans le domaine des violences sexuelles où l'envolée spectaculaire des statistiques est aussitôt minimisée par les islamophiles et par les sociologues. L'ennui est que même la réalité des chiffres, aisément vérifiable sur Internet - au risque de passer pour complotiste - dit tout le contraire et donne raison àTrump.

    Les jeunes somaliens de Stockholm donnent raison à Trump

    En 2016 les crimes contre les personnes ont augmenté de 275 000 soit 7 %. Mais les experts disent que ces données n'ont pas de valeur et qu'il faut calculer sur des périodes de 10 à 20 ans. Soit : prenons les viols qui en 2016 ont augmenté de 13 % pour atteindre 6 560 (On imagine sans peine qu'il y a plus de Suédoises blanches violées par des Somaliens que de femmes somaliennes violées par des Blancs.). En 2014 on comptait 6700 viols. Mais 5920 (-12 % en 2015). Sauf que, au cours de la dernière décennie, entre 2006 et 2016, les viols sont passés de 4208 à 6560 annuellement. C'est là qu'interviennent nos providentiels experts afin de démontrer que l'implosion des migrants musulmans - dont par ailleurs les mêmes nous expliquent qu'il est normal qu'il y ait plus de violeurs parmi eux parce qu'ils sont jeunes, célibataires et sans le sou, n'est pas la cause de cette croissance exponentielle des violences. C'est parce que de nouvelles lois ont entretemps élargi la définition du viol. Et c'est la même raison qui expliquerait la multiplication des agressions sexuelles qui au cours de la même période ont crû de 20 % - passant de 8 840 à 10 500, alors qu'en 2014 elles atteignaient 9 640.

    « En 2016, nous explique-t-on, il y a eu énormément de débats sur les attaques sexuelles et sur les attaques sexuelles et l'immigration. Nous avons appris grâce à la recherche que, dans ces années où il y a plus de débats sur ces sujets, le nombre de crimes déclarés augmente ». C'est simple. Il suffisait d'y penser. Ce n'est pas qu'il y a plus de viols. C'est que les victimes pensent à les déclarer.

    Au cours du même entretien, interrogé par Carleson sur les raisons qui ont poussé les Suédois à accueillir de telles masses de "réfugiés", Horowitz répond sans hésitation « Ils se prennent pour une superpuissance humanitaire... Ils considèrent qu'ils ont un devoir moral d'ouvrir leurs frontières à tous ceux qui désirent venir chez eux ».

    Deux jours après l'intervention de Trump, de violents troubles éclataient dans le quartier de Rinkeby à Stockholm à forte population musulmane. Des voitures et du mobilier urbain étaient brûlés, des magasins détruits et pillés, des forces de police et des pompiers harcelés par une centaine de jeunes Somaliens. La police dut tirer à balles réelles contre des émeu-tiers qui utilisaient des cocktails molotovs et jetaient sur elle toutes sortes de projectiles. Le plus cocasse est que le matin même le New York Times sortait avec ce titre qui résume mieux qu'un long article la justesse des critiques du président contre les média menteurs : « Trump poursuit ses attaques contre la Suède sans aucune preuve ».

    Le Washington Post qui appartient à Jeff Bezos, propriétaire d'Amazon, 5e fortune dans le monde - aussitôt prenait la défense des immigrants accusant Trump d'avoir par ses propos provoqué la colère des pauvres immigrés et d'être ainsi responsable des derniers événements. Une nouvelle stratégie se dessine. Désormais le seul fait de condamner les désordres qui s'étendent à toutes les villes multiraciales des pays d'origine européenne en voie de colonisation, suffit à faire des dirigeants de ces pays des racistes susceptibles de poursuites pour avoir susciter la réaction légitime des hors-la-loi qui se sont installés de force chez eux.

    Horowitz donnera de plus amples informations sur l'enquête qu'il aura menée dans différents quartiers immigrés de Suède dans lesquels il aura été pris à partie par ces derniers lui refusant de filmer. Bien entendu les responsables locaux, et en particulier la police, prétendirent qu'il avait largement exagéré les incidents. Il est cependant facile de visionner sur Internet des vidéos tournées par plusieurs cinéastes - notamment l'équipe australienne de Channel 9 de la journaliste Liz Hayes (« 60 minutes ») violemment prise à partie dans le quartier de Rinkeby (« Little Somaliland ») par une bande de jeunes somaliens. Un journaliste suédois de NRK, Anders Magnus, connut la même mésaventure au printemps dernier -. D'une manière générale les média de masse exercent une sorte d’omerta sur de tels événements en accord avec le gouvernement socialiste, selon le principe énoncé par Horowitz de « la superpuissance humanitaire ». D'où l'universelle condamnation qui a accompagné les propos de Trump.

    Mais la loi du silence est en train de craquer.

    Jim Reeves. Rivarol du 2 mars 2017

  • Magiciens cathodiques et jobards : la France enchantée

    Bernard Plouvier

    Les positivistes du XIXe siècle, délicieux scientistes auto-satisfaits, avaient lancé un énorme bobard durant cette IIIeRépublique, dont la pourriture politicienne préfigurait la nôtre. Selon ce très gros mensonge, les sciences et les techniques avaient « désenchanté le monde ». Le XXesiècle, avec ses expériences politiques effarantes, s’est chargé de démontrer que les escrocs de la propagande remplacent fort bien ceux des religions et du simple charlatanisme de foire.

    Chaque grande échéance électorale est une nouvelle occasion d’étudier sur le vif les mages et leurs victimes consentantes. La soupe populaire n’a pas changé depuis des millénaires : on promet toujours un monde de miel et de lait (actualisé en foie gras et champagne), beaucoup moins de labeur et de peines, des avantages sociaux en pagaille, en résumé un avenir radieux, des « lendemains qui chantent ».

    Notre monde a un peu modifié les perspectives, démocratisation oblige. Du fait de l’ouverture du droit de vote à une multitude d’humains mal dégagés de l’animalité, l’espoir eschatologique du paradis surnaturel ou de nouvelles existences terrestres a été remplacé par l’hédonisme : tous les plaisirs et tout de suite !

    En revanche, les fondamentaux de l’exercice du Pouvoir n’ont pas changé depuis des millénaires. Les véritables maîtres du jeu savent d’expérience qu’il faut savoir manier la carotte et le bâton : les promesses en période pré-électorale alternent avec la terreur des intervalles électoraux.

    Les merveilleux immigrés exotiques et leur Djihâd, né de l’esprit malade d’un certain Mahomet, sont là pour faire peur aux Occidentaux et leur rappeler avec quelle facilité la vie peut être écourtée : il est donc urgent de consommer beaucoup, puisque demain peut s’avérer trop tard.

    La campagne de l’An 2016, aux USA, fut exceptionnelle et novatrice par son résultat. En dépit d’un bourrage de crânes exceptionnel et de calomnies déversées sur presque toutes les chaînes télévisées et sur le Net (en son temps, le délicat Joseph Dougashvili, plus connu sous le pseudonyme de ‘’Staline’’, parlait de « seaux de purin » que les politiciens et les propagandistes s’envoyaient à la figure), c’est le candidat populiste qui fut élu.

    Bienheureux libres citoyens des USA ! Du moins pour l’instant, car dans ce pays, le chemin est court du Capitole à la morgue : Lincoln, Mac Kinley, les Kennedy brothers… si le Président Trump s’offre l’intime plaisir de tenir ses promesses, il risque de raccourcir ses jours. Après tout, mieux vaut vivre intensément que de végéter comme un vulgaire Président de la Ve Ripoublique française, archétype du menteur professionnel, dont les derniers exemplaires ont joué le rôle de roi fainéant.

    En ce millésime 2017, les glorieux candidats franchouillards en reviennent presque tous à la bonne vieille méthode du charlatanisme médiéval. Pour un pays envahi de mahométans, c’est de circonstance. Ils se présentent en alchimistes, se vantant de connaître la recette de la fabrication de l’or.

    C’est du moins ce que l’on peut raisonnablement déduire des discours de mignon-Macron, du Hamon et du Mélenchon. Tous promettent de multiplier les « dépenses à caractère social », comme les allocations aux immigrés, clandestins ou non (de toute façon, on régularise tôt ou tard leur situation), les subventions aux associations de défense des droits catégoriels ou à la promotion de la culture homosexuelle, sans oublier l’actuelle tarte à la crème : le revenu universel, soit le droit d’être payé à ne rien faire d’autre que de consommer… et d’alimenter, avec le produit des impôts et des taxes, les revenus des magnats de la grande distribution.

    Comme 50 à 55% des humains sont des sous-doués ou des moyennement lotis en matière de cervelle (en termes nobles : Quotient Intellectuel), les marchands d’illusions jouent gagnant. Pour plus de sécurité, ils diabolisent les deux candidats raisonnables : celui de la droite traditionnelle et la soi-disant populiste.

    Quels que soient leurs (immenses) défauts, ces deux-là savent que pour dépenser de l’argent, il faut d’abord le gagner. On ne fait pas « du social » sans (beaucoup) de travail préalable : les acquis sociaux ne peuvent qu’être le produit de l’épargne collective, amassée grâce au labeur acharné de tous… mais allez faire comprendre cela aux petits princes et aux (pas toujours) jolies princesses autochtones et aux immigrés venus envahir le Pays de Cocagne.

    Comme toutes les sociétés qui nous ont précédés, notre monde est enchanté. Magiciens, escrocs et jobards forment le cocktail obligé de la démagogie électoraliste… il y a mieux, mais cela s’appelle le populisme et c’est presque un terme imprononçable en nos jours de crétinisme institutionnalisé, en attendant le retour en force de l’obscurantisme médiéval, celui de la Charî’a.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/