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international - Page 723

  • La gauche américaine : critique d’une faillite

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    par François-Bernard Huyghe

    Ex: http://www.huyghe.fr

    De quoi la gauche américaine est-elle coupable ? Et qu’est-ce que cela nous enseigne à nous autres Européens ? Après l’élection de Trump, beaucoup ont recouru au principe de causalité diabolique : c’était l’interférence russe, Trump avait triomphé de façon déloyale (il avait osé mentir et faire de la démagogie, ce qui est une première dans l’histoire de la démocratie), ou encore c’était de la faute des « déplorables », alcooliques racistes incultes dont il faudrait que le suffrage censitaire nous délivre un jour. L’indignation humaniste ou les appels à la résistance ont servi à faire oublier que la thèse « nous avons perdu parce que nous sommes les meilleurs » n’est pas très subtile. Un général vaincu une fois est excusable, un chef qui s’est laissé surprendre ne l’est guère, mais un stratège qui veut refaire ce qui a échoué et qui attribue sa défaite à la nature perverse de l’adversaire n’est pas un stratège.
    Et puis, il y a des Américains intelligents qui se souviennent que si l’on est vaincu, c’est parce que l’on perd.
    Nous avons déjà cité Y. Mounk (Le peuple contre la démocratie) qui reproche aux libéraux d’en avoir trop fait en méprisant le besoin d’appartenance des classes populaires, de ne pas avoir su faire fonctionner l’État providence au profit de ceux d’en bas. Mais aussi de n’avoir pas compris le rôle des médias sociaux face aux mass médias libéraux bien-pensants.

    Dans un autre genre, F. Thomas (Pourquoi les riches votent à gauche) reproche au démocrates d’outre-Atlantique d’avoir laissé tomber les travailleurs qui formaient leur électorat traditionnel, donc d’avoir oublié les inégalités socio-économiques au profit de « la classe de la connaissance émergente ». Traduction : ce sont sinon les bobos, du moins les bénéficiaires de la globalisation, partisans d’une société ouverte, multiculturelle, méritocratique. Ceux qui se voient comme créatifs, dans le sens de l’Histoire, et moralement supérieurs puisque réceptifs à toutes les différences, donc prêts à s’allier avec toutes les minorités.

    Un troisième livre apporte quelques lueurs complémentaires : La gauche identitairede M. Lilla. Il se penche sur l’hystérie morale qui envahit son camp. Sa thèse est qu’après les grands changements de l’ère Roosvelt (la solidarité pour le bien commun comme programme) et de l’ère Reagan (exaltation de la réussite individuelle), l’Amérique est rentrée, au moins à gauche, dans un période post-politique. Comprenez que l’on ne fait plus de projets de réforme de la société par le pouvoir de l’État ou que l’on ne pense plus les rapports politiques comme affrontements d’intérêts et de valeurs, mais comme des problèmes moraux (et nous ajouterions anthropologiques : les ouverts contre les brutes). Pour Lilla, la gauche américaine révoltée dans les années 60/ 70 contre une Amérique ultra-conformiste, inégalitaire et impérialiste, n’a pas seulement abandonné les classes laborieuses. Elle ne s’est pas seulement choisi d’autres alliés (Noirs, hispaniques, femmes, homosexuels) pour accomplir les principes égalitaires diversitaires d’une société qu’elle approuvait globalement (ou du moins la gauche éduquée recrutée sur les grands campus).
    À l’individualisme reaganien qui exaltait l’homo economicussans entraves étatiques, elle a répondu par un bizarre culte du Moi.
    Ce fut la lutte pour l’accomplissement de soi ou pour la libération des entraves - sexuelles, culturelles, morales, nationales, sociales...- qui empêchait chacun de se construire librement, hors de toute filiation et de tout déterminisme. Le pathos de l’authenticité et et bientôt de l’Autre l’autonomie s’est accompagné d’une dénonciation des dominants, dont l’inévitable quinquagénaire blanc hétérosexuel, rendus responsables d’une situation qu’il s’agissait de déconstruire (tout est culture et oppression, rien n’est nature et filiation). 
    Avec deux dérives dans ce mouvement de libération / dénonciation tous azimuts. La dérive communautaire : l’individualise anthropologique conduit à ne plus considérer les citoyens que comme des composés multi-appartenance (Noir, homo, etc.) parce que multi-souffrance. La dérive politique : puisqu’il ne s’agit plus que de dénoncer des méchancetés, on ne comprend plus la notion de Bien commun et moins encore celle de projet politique (avec ce que cela comporte de conquête de l’opinion, de force symbolique, mais aussi d’alliance de catégories et d’intérêts.

    Pour reprendre la meilleure métaphore de Lilla : c’est « le modèle Facebook de l’identité : le moi comme page d’accueil que j’élabore à l’instar d’une marque personnelle, lié aux autres à travers des associations que je peux « liker » ou pas à volonté... Le modèle Facebook de l’identité a également inspiré un modèle Facebook de l’engagement politique...le modèle Facebook est entièrement consacré au moi, mon moi chéri, et non à nos histoires communes, ni bien commun, ni même aux idées. Les jeunes gens de gauche - par contraste avec ceux de droite - sont moisn enclins de nos jours à relier leurs engagements à un ensemble d’idées politiques. Ils sont beaucoup plus enclins à dire qu’ils sont engagés politiquement en tant que X, concernés par les autres X, et concernés par les problèmes concernant la Xitude »
     
    Le triomphe de l’identitaire sur le social est celui de la supériorité morale sur l’affrontement politique.

    Dans les trois livres de déploration et de remords, l’idée que la gauche américaine a démissionné, donc que plus elle paraît triompher comme idéologie ou comme pensée spontanée des médias et des élites, plus elle abandonne à son adversaire le terrain de la citoyenneté et de la solidarité. C’est sans doute une idée vraie et à laquelle réfléchir chez nous.
  • Syrie • Pour empêcher l’offensive syrienne, la Turquie fait pression sur les djihadistes d’Idleb

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    Affrin 

    Par Antoine de Lacoste 

    Depuis que la Turquie a envahi le nord-ouest de la Syrie pour en chasser les Kurdes, les djihadistes sont chez eux dans la province d’Idleb. Une partie d’entre eux est passée sous pavillon et financement turcs. Elle contrôle environ 30% de la province, dont la fameuse ville d’Affrin, reprise aux Kurdes après de violents combats.

    Les 70% restants sont occupés par l’ex branche syrienne d’Al-Qaïda (ex front al-Nosra également), appelée en ce moment Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Très entraînés après 7 ans de guerre, bien armés, les 10 000 hommes qui composent ce groupe n’ont aucunement l’intention de passer sous contrôle turc.

    Alors que l’armée syrienne préparait cet été une grande offensive contre Idleb, Vladimir Poutine a jugé plus prudent de l’ajourner et de parler avec Erdogan qui menaçait de s’opposer par la force à une éventuelle attaque syrienne.

    Cet attentisme était rendu d’autant plus nécessaire que les Américains avaient averti qu’ils interviendraient contre l’armée syrienne en cas d’attaque chimique. La ficelle était un peu grosse. On sait depuis la grande bataille de la Ghouta, la banlieue de Damas, que les islamistes possèdent d’importantes quantités de chlore et que la mise en scène d’une pseudo attaque chimique est assez aisée. Elle l’est d’autant plus que les medias occidentaux ne sont pas très regardants sur la véracité des faits depuis le début de la guerre…

    La ficelle était si grosse que les Américains ont élargi leur possibilité d’intervention au cas « de grave crise humanitaire » ! Autant dire qu’ils se réservent le droit d’intervenir où ils veulent quand ils veulent. On le savait, mais maintenant c’est officiel.

    Poutine et Erdogan sont parvenus à un accord le 17 septembre dernier à Sotchi. En échange de l’annulation de l’offensive, une zone tampon de 15 à 20 km de large est créée sur le pourtour de la province. Les djihadistes devront se retirer de cette zone  avec retrait définitif de leurs armes lourdes.

    Les Syriens n’ont guère été enthousiasmés par cet accord qu’ils jugent trop favorable à la Turquie. Celle-ci, au fond, souhaitent annexer cette province, comme elle l’avait fait, avec la complicité du Front populaire, pour le sandjak d’Alexandrette en 1937.

    4172919426.jpgMais Poutine a préféré gagner du temps, ne pas se fâcher avec Ankara et laisser Erdogan se débrouiller avec les djihadistes. De plus, cette zone tampon permettra à ses bases de Tartous (photo)  et de Hmeimim de ne plus subir d’assauts de drones.

    Comme on s’en doute, HTC a refusé d’approuver cet accord. Plusieurs dirigeants de ce groupe, parmi les plus durs, ont opportunément été assassinés depuis, d’autres ont été arrêtés et croupissent dans les geôles d’Idleb. Les djihadistes, sachant qu’ils ne sortiraient pas vivants d’un bras de fer avec les Turcs ont alors commencé leur retrait.

    Les occidentaux observent avec inquiétude cette bonne entente russo-turque et ont brocardé cet accord. De toute façon leur voix ne compte guère.

    C’est Damas qui est amer. Et Bachar a rappelé que tout cela n’était que provisoire et qu’Idleb serait un jour reconquise par l’armée syrienne.

    Le dossier est loin d’être clos.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Remaniement : tout ça pour ça ! – Journal du mardi 16 octobre 2018

    Politique / Remaniement : tout ça pour ça !
    Il en aura fallu du temps pour annoncer le remaniement… Pourtant, la nouvelle équipe ministérielle n’a rien d’extraordinaire, mis à part certains degrés d’incompétence…

    Union Européenne / Salvini s’en prend à Macron
    Le ton monte entre Salvini et Macron. Le ministre de l’intérieur italien a demandé des explications à la France après que des clandestins ont été reconduits en Italie… Une véritable mise en demeure.

    International / Idlib, terrain d’attentes
    Alors que la province syrienne d’Idlib devait être évacuée lundi, les djihadistes ont finalement décidé de poursuivre le combat. Fragilisé, l’accord russo-turc dépend désormais des réelles volontés de Recep Tayyip Erdogan.

    International / Khashoggi : L’Arabie Saoudite fait volte face

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • « C’est OK d’être blanc » : des ministres australiens ont voté pour un projet de motion destiné à combattre le racisme anti-Blanc

    Les appels à la démission se multipliaient lundi en Australie contre le ministre des Affaires indigènes et plusieurs de ses collègues après leur vote en faveur d’un projet de motion parlementaire déclarant que « c’est OK d’être blanc ».

    Plusieurs ministres, dont celui des Affaires indigènes Nigel Scullion et ceux du Commerce et des Communications, ont apporté leur soutien à un projet de motion rédigé par la sénatrice populiste Pauline Hanson et destiné à combattre le « racisme anti-Blanc ».

    Luke Pearson, le fondateur d’un influent groupe antiraciste, IndigenousX, s’est fait l’écho d’une série d’appels à la démission lancés contre M. Scullion après que le Sénat eut rejeté le texte de justesse.

    « En votant pour ce qui est largement connu comme étant un slogan suprémaciste blanc, +c’est OK d’être blanc+, le ministre des Affaires indigènes s’est mis dans une position intenable en tant que ministre. Il faut qu’il démissionne », écrit M. Pearson.

    M. Scullion, sénateur blanc pour les Territoires du Nord, détient le portefeuille des Affaires indigènes depuis 2013.

    « Une phrase aussi simple devrait aller de soi », a argué la sénatrice Hanson pendant les débats, avant que son texte ne soit défait par 31 voix contre 28. « Mais je soupçonne que de nombreux membres de cette chambre auraient du mal à le dire ».

    (…) Romandie.com

    http://www.fdesouche.com/1088501-cest-ok-detre-blanc-des-ministres-australiens-ont-vote-pour-un-projet-de-motion-destine-a-combattre-le-racisme-anti-blanc

  • Un air de “révolution de couleur” au Québec

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    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com 

    Curieusement, une semaine après avoir été élu, il semblerait que François Legault doive faire face à un coup de force qui rappelle étrangement la tentative d’assassinat qui avait été ourdie contre Pauline Marois le soir même de son élection en 2012. 
    Un coup de force contre le Québec 
    Le nouvel « homme fort du Québec » vient de déclencher un ouragan au Canada anglais en prenant le taureau des accommodements religieux par les cornes ! En effet, la volonté du gouvernement désigné de la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’utiliser la clause nonobstant afin de légiférer sur l’interdiction du port des signes religieux par les fonctionnaires en position d’autorité aura, manifestement, fait déborder la coupe des lobbies libéraux.

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    Une manifestation organisée par l’extrême gauche 
    Dimanche, en journée, quelques milliers de manifestants se sont rassemblés dans les environs du campus de l’Université du Québec à Montréal, aux abords de la Place Émilie-Gamelin, un haut lieu de convergence pour toutes les manifestations organisées par les forces de l’extrême gauche. 
    L’objectif de la manifestation, si l’on se fie aux pancartes et au discours des organisateurs, semblait avoir deux volets : pointer du doigt le « gouvernement raciste de François Legault » et condamner un racisme systémique québécois qui expliquerait ce résultat électoral. D’ailleurs, on pouvait lire sur une des pancartes que « le racisme est toujours présent parmi nous. Mais c’est à nous de mettre en garde nos enfants ! » 
    Les médias dominants ont monté en épingle cette manifestation en mettant en exergue des témoignages qui donnent à penser qu’une révolte spontanée vient d’exploser face à un État québécois coupable de restreindre les droits et libertés de ses minorités visibles.
    Des manifestants qui prônent la rectitude politique 
    C’est ainsi qu’un des organisateurs de la manifestation, interviewés par CTV News, Al Harrington, affirme que « nous devrions avoir la possibilité d’être libres. Vous devriez être libre de porter ce que vous voulez dans ce pays ». Cet organisateur, qui dira plus loin que Montréal représente toujours un territoire autochtone non cédé, faisait manifestement référence au multiculturalisme canadien. 
    Une autre manifestante, arborant un hidjab, a lancé avec beaucoup d’aplomb ce qui semble être une sorte de fatwa contre le Québec : « le Québec est en train de devenir une mauvaise blague parmi tant de choses, et c’est juste une partie de la blague ».
    Une manifestation organisée de l’extérieur 
    Finalement, le chat est sorti de son sac lorsqu'Al Harrington, qui fait partie de la patrouille de rue montréalaise Wolf Pack Street, a révélé à CTV News que « la majorité d’entre nous a traversé le Canada afin de manifester contre le racisme et les groupes prônant la haine ». On se rappellera le LOVE IN organisé par des lobbies ayant fait venir des bus entiers pleins de Canadiens anglais venus nous enjoindre de ne pas quitter « le plusse beau pays du monde » lors du 2e référendum de 1995. Comme quoi l’histoire aime à se répéter ! 
    Note 
    Voici la ou les sources de cet article : CTV News #1#2TVA NouvellesLa PresseLe Journal de MontréalRadio-CanadaThe Montreal Gazette, Global News #1#2 et Facebook
     
  • Une “Internationale Populiste” ?

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    Ex: http://www.dedefensa.org

    10 octobre 2018 – Laissant de côté avec un empressement que certains jugeront suspect et qui est simplement révélateur, nous nous entendrons pour proposer à nos lecteurs de nommer “populistes” divers événements qui se produisent aujourd’hui et à propos desquels le jugement général des commentateurs politiques, surtout les moins instruits mais malheureusement les plus écoutés, s’entend pour utiliser ce terme. On verra plus loin, après avoir éclairé l’ambiguïtés de la chose qui pourrait aussi bien se réclamer du souverainisme, du nationalisme, du patriotisme, etc., comment l’on peut se retrouver dans une certaine logique, malgré l’incertitude de ce mot, malgré les différences de ceux qui en sont affublés...

    L’expression d’“Internationale Populiste”, directement référée à l’expression communiste (soviétique, trotskiste, etc.) “Internationale Communiste”, commence à être employée. Par exemple, nous l’avons entendue avant-hier, dans un débat sur LCI (24Heures Poujadas, à partir de 29’55”) où l’on parlait notamment des résultats du premier tour des élections présidentielles brésiliennes et de la victoire écrasante (46,06% des voix) du candidat Jair Bolsanaro, – étiqueté d’“extrême-droite” mais enrôlé sans hésitation dans la vague de populisme qui balaye le monde. Quoi qu’il en soit et effectivement, le week-end, comme les jours qui précédèrent (comme ceux qui suivront d’ailleurs) fut propice à l’“Internationale populiste”.

    • Mais restons-en pour l’instant au Brésil. Ce pays qui avait été l’étendard de l’antiSystème populiste avec Lula (actuellement emprisonné) puis avec Rousseff jusqu’à sa destitution, s’était ensuite abîmé dans une bouillie pour les chats de corrompus, d’agents de la CIA, etc. Mais voilà qu’il débouche sur ce résultat inédit des présidentielles, avec le candidat du parti de Lula en deuxième position (Fernando Haddad, 29,24 % des voix). Question “populisme” à la sauce française, nous y sommes, avec un intervenant de l’émission déjà citée s’exclamant : « C’est comme si nous avions Le Pen et Mélenchon au second tour »

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  • 800 Médias Alternatifs supprimés de Facebook

    © JOEL SAGET Source: AFP

    «Censure politique» ?: Facebook supprime plus de 800 pages de médias alternatifs très suivis

    Les polémiques se succèdent pour le réseau social.

    Le réseau social a supprimé plus de 800 pages et comptes qui partageaient principalement des contenus politiques. Des médias alternatifs de droite comme de gauche sont touchés, dont certains disposaient de plusieurs millions d’abonnés.

    Les semaines se suivent et se ressemblent pour Facebook. Depuis plusieurs mois, le géant des réseaux sociaux accumule les polémiques liées à la gestion de sa plateforme.

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  • Pour Louis Aliot, “l’Aquarius doit rester à quai” même s’il retrouve un pavillon

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    Orientales était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC.

    Il est revenu sur la polémique autour de l’action de navire humanitaire l’Aquarius en Méditerranée.

    https://fr.novopress.info/212274/pour-louis-aliot-laquarius-doit-rester-a-quai-meme-si-il-retrouve-un-pavillon/

  • Interdiction du port de la burqa – Le Comité des droits de l’homme de l’ONU épingle la France, par Pierre Malpouge

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    Depuis 2010, une loi française interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. Une loi qui vise les femmes d’origine musulmane (ou converties) portant de plein gré ou de force la burqa comme le niqab et autre voile intégral – vêtements si seyants qui, comme chacun sait, cachent le corps et le visage de ces dames imbibées d’islamisme radical.

    Une loi sur le port du voile intégral qui, comme l’a rappelé Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, « est si peu appliquée ou si peu contraignante que l’homme le plus recherché de France [Redoine Faïd] se sent en sécurité quand il est couvert par un vêtement pourtant interdit par la loi » – et, comme nous l’écrivions dans Présent du 6 octobre, combien d’autres dangereux criminels, terroristes islamistes ou de droit commun –, lequel Bruno Retailleau et son club de réflexion Force républicaine ont récemment proposé de transformer cette infraction, simple contravention, en délit.

    Une loi si peu appliquée mais dérangeante malgré tout. Du moins selon le Comité des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, comme le rapporte La Croix.

    A l’heure où plusieurs voix s’élèvent en France pour demander un durcissement de cette loi, des juristes experts internationaux du Comité des droits de l’homme de l’ONU, estimant que cette loi porte atteinte à la liberté religieuse et crée une discrimination, remettent en cause l’interdiction et épinglent la France. Lesquels juristes experts avaient déjà désavoué la Cour de cassation qui, en 2014, avait validé le licenciement d’une puéricultrice voilée par une crèche (Baby Loup) dont le règlement intérieur imposait un devoir de neutralité.

    Notons que cette loi (par ailleurs symbole d’une position jugée islamophobe par de nombreux Etats musulmans), qui chagrine les membres du CDH, est également en vigueur dans plusieurs pays européens – Autriche, Belgique, Danemark, Italie, Espagne – touchés comme la France par des attentats islamiques.

    Toutefois, si le CDH de l’ONU (qui n’est pas une juridiction) épingle la France, la portée de ses appréciations est toute relative. Il ne s’agit pas là de condamnation mais de simple recommandation… pour satisfaire les « caprices » d’une seule religion. Et ce d’autant plus que la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a une autre vision quant à l’interdiction du port du voile intégral. Jugeant cette loi « nécessaire » dans une société démocratique, la CEDH estime que cette législation vise à assurer « la sécurité publique, l’égalité entre l’homme et la femme et une certaine conception du vivre-ensemble dans la société ». Il serait bon de rappeler aux blablateurs du CDH de l’ONU, dont les décisions n’ont aucune valeur juridiquement contraignante, que vivre en France, c’est avant tout vivre sous les lois françaises.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 12 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Le gouvernement mondial à l’œuvre : l’ONU somme l’Algérie d’arrêter d’expulser des migrants

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    L’Algérie vient d’expulser des milliers de migrants. Au terme d’un rapport incendiaire qui la condamne, l’ONU la somme d’arrêter. Il s’agit d’une ingérence manifeste dans les affaires d’un pays souverain en matière d’immigration : le gouvernement mondial s’installe et nous menace.
    Hodie sibi, cras nobis : ce qui arrive à l’Algérie et aux Algériens aujourd’hui peut nous arriver demain en France si nous menons une politique de fermeté comparable à celle que mènent les autorités algériennes en Algérie.

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