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international - Page 764

  • Johnny Hallyday et la loi du sang

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    Par Eric Delcroix, juriste, essayiste, écrivain ♦

    L’affaire de l’héritage de Johnny Hallyday fait les choux gras de la presse française. Cette triste bataille juridique a vite remplacé la communion de la France périphérique qui avait envahi Paris pour clamer son amour du chanteur à succès. Pour Eric Delcroix, cette affaire est aussi l’occasion de revenir sur la transformation progressive de l’adoption et ce que ces modifications signifient.

    Décidément on n’en sort pas, la presse bruissant du conflit qui oppose David Hallyday et Laura Smet à Laetitia, veuve de leur père. Or, en arrière plan se profile les droits concurrents des deux fillettes asiatiques adoptées par le couple formé par Laetitia et Johnny, après que ceux-ci aient convolé en justes noces.
    La question réside dans la point de savoir si la loi applicable à la succession du rocker est la loi française ou la loi américaine (et plus particulièrement californienne). Ce qui commandera la solution sera l’effectivité ou la non effectivité de la résidence californienne du défunt, question de fait très disputée…

    En effet, pour la loi américaine, d’esprit libéral, tout parent peut tester librement alors que dans la loi française, fidèle à la lignée, une réserve successorale est obligatoirement dévolue aux enfants, insusceptibles d’être déshérités sauf indignité grave. Cette réserve est de la moitié en présence d’un enfant, des deux-tiers s’il y a deux enfants et des trois-quart s’il y a trois enfants ou plus. Le reste seulement, appelé quotité disponible,  peut être donné ou légué librement.

    Tout le monde à pu lire cela dans la presse, aussi, ce rappel fait, mon propos est-il d’un autre ordre.

    Les raisons de la réserve successorale

    La réserve successorale susdite a deux raisons d’être, s’agissant d’une part de pallier le risque d’un retour au droit d’aînesse après la chute de l’Ancien Régime, mais d’autre part aussi de protéger le patrimoine familial, la famille ne pouvant exister sans un minimum de vision holiste. Voilà qui mérite d’être rappelé en ces temps d’individualisme libéral exacerbé. Le principe régissant la famille dans le Code civil, depuis 1804, est d’abord la loi du sang. Enfin était …

    En effet à l’époque où Johnny Hallyday était devenu père l’adoption n’était possible que pour suppléer l’absence de d’enfant légitime. Aussi la loi exigeait-elle, de la part de tout adoptant, une condition d’âge (50 ans à l’origine, puis 35) mais, au surplus l’adoption par un couple marié était différée (8 ans) sauf s’il était prouvé que l’épouse ne pouvait pas enfanter. Bref, l’adoption, il y a encore quelques décennies, supposait une forte vraisemblance de l’absence, même future, de toute descendance légitime ; l’adoption n’était donc qu’une solution palliative en absence avérée de descendance légitime.

    Naguère, à la naissance de David Smet-Hallyday (1966), Johnny Hallyday se serait vu interdire d’adopter, avec son épouse, ses deux fillettes d’importation.

    Adoptions libres et gestation pour autrui

    Jusqu’en 1923, il était même impossible d’adopter des enfants mineurs. Les personnes ayant élevé des orphelins, devaient attendre les 21 ans (âge de la majorité à l’époque) et obtenir l’assentiment de leur pupille pour adopter. En 1923, il est devenu possible d’adopter des enfants mineurs, en raison du très grand nombre d’orphelins de guerre.

    Mais l’institution a été peu à peu dévoyée, et de loi en loi, on est passé du souci de l’intérêt de l’enfant à celui de la satisfaction du mal d’enfant ressenti par des adultes insusceptibles de procréer. On va maintenant de par le monde satisfaire le mal d’enfant en allant quérir, tout fait, sur une gondole de supermarché, des enfants librement adoptables … Le libéralisme, la loi du marché, est en marche, comme pourrait le dire M. Macron,

    Logique progressiste, dès lors que l’on a commencé à céder sur les principes, l’entraînement conduit à la phase suivante. La prochaine sera la gestation pour autrui (GPA), en cours de reconnaissance (déjà pour l’état civil français).

    La famille, comme conservatoire de la loi du sang, était célébrée par Céline dans Les Beaux draps. Bien avant Jean-Claude Michéa, il célébrait la gratuité de l’institution (« Le gratuit seul est divin ») contre les impératifs économiques. Ils ne seront pas réédités en France, Gallimard ayant cédé aux pressions que l’on sait.

    Tout se tient, non ? Le choix progressiste de société est bien clair.

    Éric Delcroix 06/04/2018

    https://www.polemia.com/johnny-hallyday-loi-sang-adoption/

  • Inhumain mondialisme

    Le premier avril, journée traditionnellement dévolue à la diffusion de bobards plus ou moins énormes pour faire rire, reste un concept à manier avec précaution. Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais en a fait les frais par manque de jugeote (pour rester poli). Dimanche elle annonçait sur sa page facebook l’installation d’ un magasin Ikea dans la zone d’activités Beauvais-Tille Novaparcest. «Une excellente nouvelle pour le dynamisme et l’emploi à Beauvais », écrivait-elle, ce qui serait à l’évidence le cas dans un territoire très touchée par le chômage. Mais Mme Cayeux a précisé quelques temps  après  que c’était une  blague… qui n’a fait rire qu’elle et certainement pas les  demandeurs d’emploi qui n’ont certainement pas été les seuls à trouver que ce poisson avait  mauvais goût. En Israël, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui n’a pas l’excuse du 1er avril, et qui n’est pas spécialement connu pour son tempérament blagueur,  a menti lui aussi (en toute  connaissance de  cause?)  dans le dossier de l’expulsion des immigrés clandestins présents sur le sol israélien. Disons à sa décharge qu’il n’a certes pas la partie  facile, obligé de composer avec les membres les plus intransigeants  de sa coalition gouvernementale.

    En début d’année, le gouvernement israélien s’auto-congratulait de sa fermeté en annonçant que les clandestins  africains seraient emprisonnés ou expulsés vers le Rwanda et l’Ouganda au terme d’accords conclus en ce sens avec ces deux pays…qui ont formellement démenti.  Lundi 2 avril,  Benyamin Nétanyahou annonçait un deal avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR),  prévoyant que plus de la moitié des 39 000 immigrés clandestins Érythréens et Soudanais installés en Israël, auxquels le statut  de réfugié politique n’a pas été accordé et dont l’installation a entraîné de vives tensions dans certains quartiers de Tel-Aviv,  seraient autorisés à rester en Israel. Quant aux autres, précisait encore le dirigeant d’extrême-droite lors d’une conférence de presse à Jérusalem, « cet accord va permettre de faire sortir d’Israël 16.250 migrants vers des pays développés comme le Canada, l’Allemagne et l’Italie. »

    Le hic c’est que l’Allemagne  et l’Italie, dont les gouvernements doivent composer avec des opinions publiques très majoritairement hostiles  à la poursuite de  nouvelles arrivées de  migrants, ont démenti l’existence  d’un tel l’accord avec  Tel-Aviv.

    Le HCR indiquait encore que le gouvernement israélien s’était engagé à  mettre en place des formations professionnelles pour ces immigrés, mais aussi  l’octroi d’un statut et leur emménagement dans des zones moins conflictuelles qu’auparavant. De tout cela il n’est plus question également puisque le Premier ministre  a fait marche arrière devant la bronca de ses alliés politiques qui ne veulent pas entendre parler d’un maintien des clandestins en Israel. En conséquence de quoi, Benyamin Nétanyahou  a dit tout le mal qu’il pensait d’une Union européenne –dont la cote d’amour n’est pas bien grande au sein de la droite dure et de l’extrême-droite israéliennes-  et  de l’organisation américaine dite de défense des droits de l’homme,  New Israel Fund.  Il a  accusé l’UE  et cette officine  d’avoir exercé « une énorme pression » sur le Rwanda pour qu’il refuse d’«absorber les infiltrés d’Israël » après leur expulsion.

    Notons pour l’anecdote (mais pas que) que New Israel Fund est financé grassement  par le trouble George Soros, un des bêtes noires de M. Nétanyahou. Ce dernier avait méchamment taclé ce milliardaire sans-frontièriste en apportant son soutien à la Hongrie de Viktor Orban qui dénonçait  les menées de ce dernier.   Une  prise de position qui est tout sauf anodine (le Premier ministre israélien  s’est rendu en juillet 2017 en Hongrie pour un voyage officiel)  sachant l’accusation d’antisémitisme qui a été faite à M. Orban au motif qu’il contestait  tout simplement la propagande immigrationiste  de l’UE, de George Soros et l’implantation d’une université financée par ce dernier.

    Un Soros dont l’ombre plane également derrière les ONG qui font profession de faciliter l’arrivée en Europe des immigrés  qui embarquent depuis les côtes libyennes  dans  de frêles esquifs.L’ONG  SOS Méditerranée qui affirme sans plus de précisions que les opérations menées par elle  sont  financées à 98 % par des dons de particuliers (mais qui  avait aussi bénéficié en 2016 de la réserve parlementaire de 16 députes du PS et du PRG),  s’est indignée , dixit une dépêche Afp du 3 avril,  de  n’avoir pu  obtenir le droit d’évacuer que « les cas les plus vulnérables » sur son navire l’Aquarius. Elle se serait  vue « interdire de secourir les autres passagers du canot », tout en «déplorant une nouvelle fois que  le renvoi des personnes en détresse vers la Libye est priorisé au lieu de leur mise en sécurité »…en Europe.

    «L’Aquarius est-il précisé,  est l’un des derniers navires d’ONG à patrouiller régulièrement au large de la Libye. La plupart ont suspendu leurs opérations en raison de menaces libyennes, de la baisse des départs (-60 % depuis l’été 2017)… ou de la saisie de leur bateau, comme cela a été le cas fin mars pour le navire d’une ONG espagnole placée sous séquestre par la justice italienne.»

    Clandestins ou non,  les flux migratoires restent bien un sujet de préoccupation très important pour les  Français, ce que  les députés de LREM semblent ignorer en maintenant grandes ouvertes toutes les délirantes pompes aspirantes de l’immigration. Nouvelle illustration de cet aveuglement proprement criminel,  un amendement émanant du groupe des députés macroniens  a été déposé dans le cadre du projet de loi asile et immigration visant à étendre les bénéfices du regroupement familial aux frères et aux sœurs mineurs des jeunes migrants qui ont obtenu le statut juridique de réfugiés.

    Certes, est-il expliqué au bon peuple,  il faut faire preuve d’humanité  d’autant que ce statut n’a pas été  (pour l’instant) accordé en masse  aux  25000 mineurs clandestins  présents sur le sol français.  Mais c’est encore une fois un bien mauvais signal qui est envoyé   en ce qu’il ne peut qu’encourager  les centaines de milliers, les millions de candidats au départ des pays du sud vers la France et l’Europe.

    Dans un entretien accordé au site communautaire  dreuzinfo   le 3 avril,  Renaud Camus affirme que ce combat pour la défense de l’identité française  ne peut être menée par le le Front National au motif que celui-ci serait  « désormais rallié aux statu quo ethnique et religieux ». En fait de statu quo, M. Camus  campe peut-être  sur une ligne plus radicale que la notre mais  l’honnêteté lui commanderait tout de même  de souligner   que le FN est le seul mouvement  politique de tout premier plan à prôner l’inversion des flux migratoires.

    Pour le reste, l’écrivain décèle en Emmanuel Macron  la figure emblématique de « l’homme de Davos (qui)  instaure à grandes enjambées (…)  la  davocratie directe , la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales (…)  L’État est détruit pierre à pierre au bénéfice des grands investisseurs.» Questionné sur l’assassinat de Mireille Knoll et l’éventuelle hypocrisie de la lutte contre l’antisémitisme, Renaud Camus  affirme que « l’Europe n’en finit pas d’expier ou de croire expier les horreurs infligées aux juifs durant la dernière guerre en important sur son territoire des peuples par millions qui, sitôt dans la place, n’ont rien de plus pressé que d’infliger des horreurs aux juifs. Le racisme avait fait de l’Europe un champ de ruines, l’antiracisme en fait un bidonville haineux. Et, dans les deux cas, les premières victimes sont les juifs. »

    Plus globalement, il n’y pas  de victimes premières ou secondaires   de la davocratie directe,d’un mondialisme qui ne profite qu’à une infime minorité, et dont l’immigration sauvage est une des conséquences  les plus mortifères. La réalité c’est que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles sauf en toute hypothèse à se replier sur le communautarisme le plus strict, le règne du chacun chez soi sur un  même territoire… qui n’est pas pour autant, très loin s’en faut, un gage infaillible de paix civile et qui est en contradiction avec notre  modèle français .

    La vérité c’est que l’énorme majorité des habitants de notre  planète souhaitent vivre, travailler, aimer, mourir sur la terre de leurs ancêtres et qu’immigrés comme européens sont pareillement  victimes de ce système à tuer les peuples et les nations enracinées .C’est pourquoi  le discours  des nationaux de défense positive du fait national, des frontières, des  identités charnelles, des valeurs traditionnelles  est combattu par l’élite oligarchique  mais approuvé et  jugé légitime par tous les peuples du monde.

    Bruno Gollnisch a maint fois rappelé que les nationaux, les patriotes et souverainistes européens sont liés ensemble par une même exigence salvatrice, celle du refus des «invasions » en Europe : celle des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise ; celle des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin l’invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise. Loin d’être une bataille d’arrière-garde et perdue d’avance, c’est au contraire un combat d’avenir et d’une nécessité plus actuelle que jamais.

    https://gollnisch.com/2018/04/06/inhumain-mondialisme/

  • Affaire Skripal : les Britanniques auraient menti - Journal du jeudi 5 avril 2018

  • Promis, juré. Editorial du n° 17 de Conflits

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    C’est promis, juré. Nous ne nous y attendions pas du tout. Mais revenons au départ.

    Nous avons établi un classement de la puissance globale. Le mérite en revient à toute la rédaction de Conflits et tout particulièrement à Jean-Marc Holz. Son travail méticuleux et ingénieux permet de mesurer la puissance dans tous ses aspects, géographique, démographique, économique, technique, militaire, politique, social… Ce qui justifie la formule « puissance globale ».

    Ne soyons pas modestes. Nous avons bâti cet indice en nous démarquant d’autres classements qui nous ont semblé insuffisants. Certains se contentent de comparer les PIB, ce qui ne permet d’appréhender que l’économie, et encore. Le Composite Index of National Capability construit en 1963 part de six données, dont la production d’acier, un produit qui était l’un des fondements de la puissance au XIXe siècle et qui ne l’est plus aujourd’hui. Le moins que l’on puisse dire est que le CINC date ! Le Power Index du Global Fire Power prend essentiellement en compte la dimension militaire (de façon précise et réaliste) à laquelle il ajoute quelques éléments (territoire, ressources, main-d’œuvre) ; il n’en sous-estime pas moins les dimensions économiques, techniques et sociales. Il n’est pas étonnant qu’il place en tête les États-Unis devant la Russie, la Chine et l’Inde : les faiblesses économiques de la Russie ou de l’Inde ne sont pas prises en compte. Originaire de Chine, le Comprehensive National Power Index développé par plusieurs instituts de ce pays paraît le plus complet. Il inclut différents types de ressources (humaines, géographiques, économiques, technologiques, militaires, internationales) ; l’index de l’Académie des Sciences Sociales chinoise intègre même la stabilité politique. Mais il sous-estime le soft power et privilégie l’économie. Après les États-Unis et la Chine en rattrapage rapide, il place donc le Japon malgré ses manques militaires, la Russie arrivant cinquième.

    La sur Conflit suite

  • MÉLINA BOUGHEDIR, CETTE CITOYENNE FRANÇAISE QUI RISQUE LA PENDAISON EN IRAK

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    On ne sait pas grand-chose de l’immense souffrance qui frappe les familles des victimes des crimes islamistes commis à Trèbes, Marseille, Nice, Paris, etc. On ne connaît déjà plus les noms de ces victimes, si l’on excepte le père Hamel et le colonel Beltrame. Des époux, des épouses, des parents, des enfants, condamnés à souffrir à vie parce qu’un jour, un djihadiste a décidé de frapper au hasard dans la foule immense. Et l’on remonte alors désespérément l’arbre terrible des causes, l’enchaînement des banalités qui conduit à la tragédie : s’il avait fait ses courses une heure avant, si elle n’avait pas raté son train, si…

    Aujourd’hui, on apprend que Mélina Boughedir, une citoyenne française de 27 ans, mère de quatre jeunes enfants – dont un bébé âgé de moins d’un an -, devrait être rejugée en Irak pour terrorisme, alors qu’il y a un mois à peine, son retour en France était considéré comme imminent. La justice irakienne avait ordonné son expulsion après l’avoir condamnée pour entrée illégale sur le territoire irakien. Elle risque, aujourd’hui, la peine de mort par pendaison.

    Cette jeune femme avait rejoint la zone irako-syrienne en 2015 avec son mari. Ce dernier, Maximilien Thibaut, était un radicalisé bien connu de la Justice et des services de renseignement français, notamment pour avoir fait partie de l’organisation Forsane Alizza, un groupuscule islamiste dissous en 2012. Maximilien Thibaut a probablement été tué durant la bataille de Mossoul. En février dernier, l’avocat de Mélina Boughedir, Me Vincent Brengarth (coauteur du livre Les Dérives de l’état d’urgence), déclarait à RTLque sa cliente (qu’il n’avait pas encore rencontrée !) « regrettait son départ » et qu’« elle était sous l’influence de son compagnon ». L’arbre terrible des causes prenait forme. Si elle n’avait pas été sous influence, si…

    Le 8 juillet 2017, Mélina Boughedir avait été arrêtée à Mossoul avec ses quatre enfants par les forces irakiennes. Les trois aînés (huit, cinq et trois ans) furent rapatriés en France en décembre 2017, le nourrisson étant resté avec sa mère. Évidemment, on peut imaginer l’immense souffrance de ces jeunes enfants. Quelle va pouvoir être la vie de ces innocents ? Il faudrait être un barbare pour ne pas y penser une seconde. Il fallait y penser avant, diront des âmes moins compatissantes.

    Leur mère devait donc être expulsée d’Irak. Mais voilà, la Justice irakienne vient de faire appel du jugement. Elle devrait maintenant examiner l’éventuelle participation de Mélina Boughedir à des activités terroristes. En février dernier, France Info relayait une information de l’agence américaine Associated Press : des sources irakiennes affirmaient que la Française avait appartenu aux brigades féminines de la police morale de l’État islamique. Cette brigade, créée en 2014, entièrement composée de femmes, avait pour mission de contrôler la bonne application de la charia et parfois de punir, par le fouet. Le Centre international pour la paix et les droits de l’homme (CIPADH) avait publié, en avril 2017, un focus sur cette brigade d’amazones voilées qui, à l’évidence, n’avait rien d’une gentille ligue de vertu. Cela explique peut-être pourquoi Mélina Boughedir, cette « femme au foyer » qui « n’avait pas participé à des actes de violence », selon son avocat, doit aujourd’hui rendre des comptes à la Justice irakienne.

    Mélina Boughedir va probablement bénéficier de la visibilité médiatique de son avocat, qui ne manquera pas d’essayer de faire pleurer dans les chaumières françaises. Pas certain qu’il y réussisse, la compassion de nos compatriotes allant plutôt, aujourd’hui, vers les malheureux qui n’ont pas eu le choix lorsque l’arbre terrible des causes s’est abattu sur eux.

    http://www.bvoltaire.fr/melina-boughedir-cette-citoyenne-francaise-risque-pendaison-irak/

  • De nombreuses expulsions d’immigrés délinquants empêchées par leur pays d’origine

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    La Loi française veut que des mesures d’éloignement soient prises à l’égard d’immigrés illégaux, de clandestins, de déboutés du droit d’asile ou d’étrangers délinquants. Les textes sont complexes et bourrés de chausse-trappes. Les procédures sont longues, bureaucratiques et propres à tous les recours imaginables avec l’aide des associations immigrationnistes et grâce à la complaisance d’une partie des pouvoirs publics.
    Par ailleurs pour éloigner un individu susceptible de l’être, il faut qu’il puisse être accueilli par son pays d’origine. Pour ce faire celui-ci doit le reconnaître comme tel et délivrer un Laisser Passer Consulaire (LPC). Sinon l’« éloigné » restera en France.
    Force est de constater que plusieurs pays sur lesquels la France ne manque pourtant pas de moyens de pression ou de rétorsion, désignés en novlangue administrative comme « peu coopératifs », contribuent d’une manière consciente à l’invasion que nous connaissons et considèrent la France comme le dépotoir de leurs délinquants.

    La problématique des éloignements

    Qu’est-ce qu’une mesure d’éloignement ?

    Un étranger non-européen peut faire l’objet de plusieurs mesures administratives d’éloignement : obligation de quitter la France, expulsion, reconduite vers un autre pays européen … Ces mesures sont prises en cas de séjour irrégulier, menace à l’ordre public, etc.

    L’obligation de quitter le territoire français (OQTF) est la principale mesure d’éloignement qui concerne les étrangers. La décision est prise par le préfet, notamment en cas refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier en France. Elle oblige l’étranger à quitter la France par ses propres moyens dans un délai de 30 jours.

    Depuis la fin des années 1970, l’effectivité des mesures d’éloignements est affichée par les pouvoirs publics comme un objectif prioritaire. Malheureusement force est de reconnaître que ce dispositif représente aujourd’hui une des faillites de l’administration française. C’est ainsi qu’environ 90% des mesures d’éloignement décidées à la suite de refus de droit d’asile ne sont pas exécutées et ce malgré les demandes de coopération formulées auprès des pays d’origine des « éloignés ».

    Le sésame indispensable : les demandes de laissez-passer consulaires (LPC)

    Les « éloignés » et autres expulsés manifestant la plus grande réticence à quitter la France, notamment en ne présentant pas leur passeport aux autorités préfectorales françaises, celles-ci sont contraintes de se tourner vers leur pays d’origine et de demander à leur consulat en France de coopérer. Soit le consulat accepte de rencontrer l’étranger qui y est conduit sous escorte policière pour un entretien visant à « reconnaître » celui-ci comme son ressortissant soit il refuse purement et simplement d’apporter son concours et ne délivre aucun LPC. Ce cas est malheureusement trop fréquent et plusieurs pays sont considérés comme « peu coopératifs ».
    Un constat de faillite

    Des chiffres consternants

    En 2017, selon les statistiques de la Direction Générale des Étrangers en France (DGEF), il a été délivré 1 097 019 visas en forte augmentation pour le Maroc, mais aussi, il faut le noter, pour le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Les mesures d’éloignement prononcées se sont élevées à 33 388.

    Pour la même année les LPC demandées ont été de 2982. Il convient de souligner la disproportion entre ce nombre de demandes et celui des mesures d’éloignement prononcées. D’autant plus que seulement 1452 demandes ont donné lieu à reconnaissance, soit un taux de 49% et que, très modestement, 1221 LPC ont été délivrés soit un taux 41%.

    Au final, en 2017, sur 33 388 mesures d’éloignement, 3766 ont été exécutées soit un ratio de 11%qui démontre à lui seul l’échec d’une politique et d’un système.

    Les pays les moins coopératifs et dont le taux d’exécution est le plus faible sont des pays d’Afrique noire comme le Mali, la Cote d’Ivoire et la Guinée, mais également le Bangladesh, l’Inde et l’Afghanistan.

    Un exemple démonstratif

    Azzedine B., algérien, est un délinquant multirécidiviste. Il a été condamné en 2010 à 6 mois de prison pour extorsion avec violence puis, en 2011 à 3 ans de prison pour le même motif par le même tribunal de Saint-Etienne, en 2012 à 6 ans d’emprisonnement pour vol avec arme par une cour d’assises du Loiret, en 2016 à 3 mois d’emprisonnement pour violence dans un local administratif. Il commet de nombreux incidents en détention. Une vraie « chance pour la France ».

    Le 15 décembre 2016, l’autorité préfectorale du Loiret prend un arrêté d’expulsion. Coup de chance, le garnement est aisément identifiable grâce à son passeport algérien délivré par le consulat d’Algérie à Saint-Etienne et un extrait d’acte de naissance établi en Algérie. Ce pays peut donc le « reconnaître ». La préfecture saisit alors le consulat d’Algérie aux fins de délivrance d’un LPC .

    Par courrier du 6 juin 2017 le consulat d’Algérie refuse d’établir un LPC pour « des motifs familiaux » et indique qu’il a transmis le dossier à son ambassade et à son ministère qui répondront, s’ils le jugent nécessaire. Au bout du compte le refus de LPC est confirmé malgré des échanges de courriers entre ambassades.

    Finalement Azzedine B. a été, à la fin de sa période détention le 21/09/2017, assigné à résidence dans le département de la Loire chez sa maman qui, à l’évidence, ne manquera pas d’exercer sur son fiston une influence bienfaisante de nature à le transformer en honnête homme !

    Des conséquences graves

    Tout cela coûte cher, épuise les magistrats et les policiers, bafoue la Loi et le sens commun. Surtout notre pays et nos institutions sont traités sans égards et ridiculisés.

    Enfin s’entassent en France, à l’affût de la moindre opportunité de mal faire, des délinquants multirécidivistes qui n’ont pas leur place chez nous .

    Et pourtant il y aurait des solutions si on le voulait vraiment.

    C’est François-Noël Buffet, sénateur LR du Rhône qui, à Bourdin Direct, a préconisé des mesures de rétorsion :

    – Menaces de refus de titres de séjour ;

    – Limitation des visas de tourisme ;

    – Limitation des accords de regroupement familial.

    Ces propositions s’inscrivent cependant dan le système actuel de l’immigration. D’autres mesures sont envisageables à caractère financier :

    – Restrictions sur les transferts financiers des ressortissants des pays tiers vers leur pays, leur village , leur famille. En 2016 la Banque de France a estimé les envois de fonds à l’étranger par des travailleurs résidant en France à 10Md€. Les trois pays du Maghreb en représenteraient 40% soit 4,4Md€. Et Dieu sait qu’un pays comme l’Algérie en a besoin.

    – Réduire voire bloquer ponctuellement l’aide publique au développement.
    Conclusion

    Dans un pays soucieux du respect de ses Lois et attaché à sa dignité de telles dérives seraient inacceptables. Mais, comme l’a dit François-Noël Buffet, la mise en œuvre de solutions ne peut marcher que s’il existe une volonté forte.
    C’est justement là que le bât blesse. En réalité il existe deux volontés qui concourent pour que cette dérive perdure. Celle des pays tiers qui ne souhaitent pas récupérer leurs malfrats et, au fond, sont bien contents de bafouer la France. Et celle du pouvoir politique de favoriser par tous les moyens l’invasion de notre pays quel qu’en soit le prix pour notre sécurité et notre vie quotidienne.

    André Posokhow

    Texte repris du site Polemia

    https://fr.novopress.info/210278/de-nombreuses-expulsions-dimmigres-delinquants-empechees-par-leur-pays-dorigine/

  • Vie et mort de Winnie Mandela

    6a00d8341c715453ef01bb0a0146d1970d-320wi.jpgLe 2 avril, mourait à Johannesburg, où elle aura droit à des funérailles d’État, l'ex épouse de Nelson Mandela, Winnie Madikizela-Mandela. Officiellement, elle était âgée de 83 ans.

    Nelson Mandela avait connu Winnie à un arrêt de bus, pour elle il avait abandonné femme et enfants.

    À la fin de l’apartheid en 1991, elle était entrée au gouvernement.

    À la fin de sa vie, elle reprochera à son ex-mari d’avoir "laissé tomber les Noirs et favorisé l’économie blanche". Pour elle, la nation arc-en-ciel était un "mythe".

    Son modèle était sans doute celui de la Haïti de Toussaint l’Ouverture (1743-1803) et plus encore le Zimbabwe de Mugabé. Des régimes incapables et corrompus dont la seule issue consiste à détourner la colère de leur peuple contre les méchants Blancs.

    Son vrai successeur s'appelle Julius Sello Malema. Né en 1981, il était devenu en 2008 président de la ligue de jeunesse du Congrès national africain (ANCYL). Pour ses propos et ses discours appelant à la violence contre les Blancs, il est exclu de l'ANC en 2012.

    Revenons sur la carrière de cette Winnie Mandela révolutionnaire pudiquement désignée comme "controversée".

    Très vite, le discours et l'action de celle qu'on surnomma "la mère de la nation" avait évolué vers un radicalisme extrême. Ayant endossé le slogan "un boer, une balle", elle justifiera, le 13 avril 1985, dans son discours de Munsieville, le supplice du pneu enflammé autour du cou des "traîtres" noirs. "Avec nos boîtes d'allumettes et nos pneus enflammés, nous libérerons ce pays".

    En janvier 1989, elle accuse d'espionnage au profit du gouvernement blanc un jeune militant de 14 ans, Stompie Seipei Moketsi. Celui-ci, sur l'ordre de Winnie Mandela sera battu à mort avec des pelles et des pioches pendant plusieurs jours. L'exploit est signé de sa garde rapprochée connue sous le nom de Mandela United Football Club (MUFC).

    En 1990, on la voit au bras de son mari libéré, mais celui-ci prend rapidement ses distances. En 1991, il la soutient cependant encore quand elle est reconnue coupable d'enlèvement et complicité dans le meurtre de Moketsi. Sa condamnation à six ans de prison pour enlèvement est alors réduite en appel à une simple amende. Plus tard, devant la Commission de la vérité et de la réconciliation, ses anciens complices affirment qu'elle avait été l'organisatrice de l'enlèvement et avait aussi participé directement au meurtre de Moketsi.

    En avril 1992, Nelson Mandela annonce leur séparation. La même année, accusée de corruption et mauvaise gestion, elle est démise de ses fonctions dirigeantes à l’ANC. Le divorce ne sera prononcé qu'en mars 1996. Nelson Mandela a déclaré à son propos : "J'ai été l'homme le plus seul qui soit", alors que des rumeurs d'infidélité entouraient cette dernière.

    De 1993 à 1997, elle préside la ligue des femmes de l'ANC.

    En mai 1994, elle devient vice-ministre des Arts, de la Culture, de la Science et des Technologies.

    Elle doit démissionner onze mois plus tard, à la suite d'accusations de corruption. Elle reste cependant populaire auprès de la base radicale de l'ANC, celle qui refuse la collaboration du gouvernement noir avec les colons blancs. En décembre 1997, elle renonce à sa candidature à la vice-présidence de l'ANC après de nouvelles révélations sur son implication dans le meurtre de Stompie Seipei Moketsi dans le cadre de la Commission vérité et réconciliation (TRC) présidée par l'archevêque Desmond Tutu. Et en 1998, ladite Commission la déclare "coupable politiquement et moralement des énormes violations des droits de l’homme" commises par sa petite milice MUFC.

    Le 24 avril 2003, elle est reconnue coupable par la justice sud-africaine de 43 accusations de fraudes, de 25 accusations de vols et son frère, Addy Moolman, est lui aussi condamné. Elle est condamnée à quatre ans de prison. Elle est également condamnée pour avoir assisté à des séances de tortures à Soweto, visant des jeunes, présumés indicateurs, par sa garde personnelle.

    C'est en 2010, que Winnie Madikizela-Mandela condamnera la politique de son ancien mari. Elle lui reproche d'avoir accepté de partager le prix Nobel de la paix avec Frederik de Klerk et l'accuse d'avoir donné son accord à un mauvais arrangement et ainsi "d'avoir laissé tomber les Noirs et d'avoir favorisé l'économie blanche".

    Dans un article étonnement indulgent publié par Le Monde, Jean-Philippe Rémy, correspondant régional à Johannesburg, écrit, fort complaisamment: "les dernières années, elle restait proche de son parti de toujours, l’ANC Congrès national africain, mais s’intéressait de près aux activités de EFF, les Combattants pour la liberté économique de Julius Malema. Elle faisait un peu la vestale pour ces jeunes radicaux qui jouent avec le feu, comme elle aimait tant."

    En 2013, elle avait déclaré : "L’année prochaine, nous irons aux élections mais je ne sais pas ce que nous, en tant qu’ANC, pourrons dire au peuple. Nous aurons un bilan qui nous enlèvera toute crédibilité. Quand je pense au degré de corruption dans nos rangs, au nombre de nos cadres aussi incompétents que voleurs. Ce qui se passe contredit totalement ce pourquoi nous nous sommes battus. Maintenant, notre combat porte sur le nombre de voitures au garage et l’épaisseur de notre portefeuille d’actions dans l’industrie minière."

    Involontairement sans doute, elle nous fournissait ainsi une assez bonne conclusion.

    JG Malliarakis 

    Lien FB de l'insolent

    http://www.insolent.fr/

  • L’état-major russe met en garde contre une nouvelle guerre d’envergure

    p.jpgLa politique US en Syrie risque de provoquer tôt ou tard une nouvelle guerre «de tous contre tous» dans le pays, estime le colonel général de l’état-major interarmées russe Sergei Rudskoi.

    La politique de Washington visant à morceler la Syrie jette les bases d’une nouvelle guerre d’envergure dans ce pays, a déclaré le chef du Commandement opérationnel principal de l’état-major russe Sergei Rudskoi dans le cadre de la conférence sur la sécurité organisée à Moscou.

    «Les États-Unis se sont fixés pour l’objectif de diviser de la Syrie, et alimentent aujourd’hui un potentiel de conflit qui engendrera, tôt ou tard, une nouvelle guerre de tous contre tous», a prévenu l’officier.

    Dans le même temps, M.Rudskoi a estimé que les conditions étaient réunies aujourd’hui pour la «renaissance» de la Syrie «en tant qu’un État uni et indivisible».

    Il a ainsi qualifié d’inacceptables les plans américains de créer un quasi-État sur la rive est de l’Euphrate. Selon l’officier, les États-Unis sont en train de créer dans la région des organes de pouvoir qui leur sont loyaux et qui seront dotés de leur propres forces armées.

  • Décharge publique : Israël expulse 16 000 Africains vers l’Europe…

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    A noter : le titre surréaliste de l’article d’Europe 1

    Les patriotes français qui se définissent eux-même comme sionistes, doivent comprendre que les intérêts de l’État hébreux sont régulièrement incompatibles avec les nôtres. Nous devons nous attacher chaque jour à défendre le bien commun de notre nation et son positionnement stratégique à l’international. En dépit de certaines similitudes et visions communes des intérêts du monde,  nous devons nous garder de porter une trop grande affection à des pays avec lesquels les alliances sont, par nature, versatiles. Ils seront les alliés d’un jour et les ennemis d’un autre.
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  • Des milliers d’hommes réduits en esclavage par les islamistes

    6a00d83451619c69e201b8d2e7bfbd970c-800wi.jpgD'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    "Depuis que l’armée syrienne a libéré la quasi-totalité du territoire de la Ghouta, cette vaste banlieue est de Damas, on en sait un peu plus sur les méthodes de « gouvernement » des différentes milices islamistes. La population se taisait par peur des représailles, l’ineffable OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme) n’était sans doute pas au courant, donc les médias non plus. Et pourtant…

    Des milliers d’hommes ont été, pendant des années, réduits en esclavage par les islamistes pour construire leur arme de guerre favorite : les tunnels. On sait que ces tunnels, qui peuvent s’étendre sur des dizaines de kilomètres, ont été largement utilisés par les islamistes depuis le début du conflit. Afin de parfaire leur technique, les dirigeants de Daech avaient même fait venir en Syrie des spécialistes reconnus : des militants du Hamas palestinien qui avaient bâti un réseau remarquable dans la bande de Gaza. Depuis, l’ensemble des groupes islamistes utilisaient cette méthode afin de se protéger des bombardements, de ravitailler des zones encerclées ou de monter des embuscades dans le dos de l’armée syrienne. Seulement, creuser des tunnels, c’est long et fatigant. Et puis les combattants ont mieux à faire. Alors, quoi de mieux que de rafler les hommes en état de creuser, tout en assurant la subsistance de leurs familles, étroitement surveillées comme il se doit ? La main-d’œuvre n’étant pas toujours suffisante, Jaych al-Islam, le groupe salafiste qui tenait Douma jusqu’à présent, s’est livré à de nombreux enlèvements en zone loyaliste. L’opération la plus spectaculaire a eu lieu en 2013 à Adra : des dizaines de fonctionnaires et de civils pris au hasard ont été enlevés, certains avec leurs familles. Les prises les plus intéressantes ont été incarcérées, les autres envoyées dans les tunnels. On les a appelés « les kidnappés d’Adra ». La plupart sont alaouites, la confession de la famille Assad. Rappelons que cette incursion à Adra s’est accompagnée de massacres épouvantables, mais cela n’a pas beaucoup intéressé l’OSDH.

    Plusieurs de ces esclaves ont disparu. Leurs familles n’ont aucune nouvelle et, depuis que la Ghouta est progressivement libérée, de nombreuses mères ou épouses font le guet. En effet, des dizaines de prisonniers ont déjà été libérés à la faveur des négociations menées par les Russes et chacun espère voir réapparaître les siens. D’autres prisonniers ont été vus récemment : afin d’empêcher les bombardements, les islamistes les mettaient dans des cages qu’ils disposaient au milieu de la chaussée… Les familles sont également sans nouvelles de plusieurs dizaines de femmes, et le pire est à craindre pour elles. Tous ces prisonniers, dont on ignore le nombre exact, ont été au cœur des négociations de ces derniers jours qui vont aboutir à la libération totale de l’est de la Ghouta."

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