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international - Page 766

  • La vérité sur le Rwanda

    6a00d83451619c69e201b7c95b6a36970b-800wi.jpgLe nouveau livre de Hervé Cheuzeville, « Rwanda: vingt-cinq années de mensonges » vient de sortir aux Edizione Vincentello d’Istria, Bastia. Et le moins qu’on puisse dire, au fond, c’est qu’il s’inscrit à contre-courant des idées reçues qui sous-tendent la vive émotion ayant succédé au génocide de 1994 contre les Tutsi.

    Comme chaque année, à l’approche des commémorations du génocide rwandais, début avril, de nouvelles accusations, pour ne pas dire de nouvelles affabulations, apparaissent dans les médias. Les dernières en date sont contenues dans le livre d’un ancien officier dont nombre de médias, parmi les plus puissants, se font actuellement largement l’écho. Le livre de Hervé Cheuzeville est une approche qui veut qu’on fasse la part des choses entre le génocide contre les Tutsi qui est bien réel et le rapport de causalité qui cache encore beaucoup de zones d’ombre et qui n’apparaît nullement à l’avantage du régime de Paul Kagamé.

    Lassé de devoir écrire un nouvel article après chaque éruption de mensonges et d’accusations, il a résolu, pour sa part, de rassembler dans un nouvel ouvrage ses différents écrits, de 2003 à 2018, sur la tragédie rwandaise afin de permettre au lecteur de se forger lui-même son opinion sur ces horribles évènements qui se sont produits au Rwanda durant la dernière décennie du XXe siècle. Ce faisant, il espère ainsi apporter sa modeste contribution à la manifestation de la vérité.

    Au Rwanda, il n’y a pas eu de réconciliation. Cette dernière ne pourra intervenir que le jour où la vérité, toute la vérité, sera dite et acceptée par tous. Lorsque les Tutsi pleureront aussi les victimes hutu et que les Hutu dénonceront les crimes commis en leur nom contre les Tutsi. Alors oui, il sera possible de parler de réconciliation. Une réconciliation qui permettra de construire un Rwanda nouveau où tous les Tutsi et tous les Hutu auraient le sentiment d’être des citoyens égaux appartenant à une seule et même nation.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Skripal : l’affaire qui empoisonne les relations internationales - Journal du Mardi 27 Mars 2018

  • Dans l’Algérie bouteflikée, un ex-FLN demande pardon à la France, par Alain Sanders

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    La vidéo d’un ancien du FLN, un moujahid, selon l’expression consacrée, n’est pas passée inaperçue en Algérie où elle a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Curieusement (manière de dire), elle n’a pas eu d’échos en France. Et pourtant…

    Et pourtant cet ex-FLN, amputé des deux jambes, commence très fort : « Moi, moujahid, invalide de la guerre de libération, demande pardon à la France de l’avoir combattue. »

    Les raisons de la colère – et plus que ça : du désespoir absolu – de cet homme filmé à sa demande par sa famille ? Les menaces des autorités algériennes contre le pauvre gourbi qui lui sert de logement. D’où son cri, comme le souligne le blog marocain le.360, pour affirmer que « l’ancien occupant français était plus clément que les autorités de son pays ! »

    Prêt à tout le malheureux, dont l’identité n’est pas révélée bien qu’il apparaisse à visage découvert sur la vidéo, menaçait de s’asperger d’essence et de se faire brûler vif. Déclarant que la mort serait plus clémente que le comportement indigne du régime algérien qu’il qualifie de « traître » et de « malveillant ».

    Ce n’est pas la première fois que des Algériens manifestent une sorte de nostalgérie française. Comme, il y a quelques années, ces lycéens qui avaient déployé un drapeau tricolore dans la cour d’un lycée d’Alger. Et l’avaient payé très cher. Mais, au moins à notre connaissance, c’est la première fois qu’un ancien FLN exprime aussi publiquement et radicalement son écœurement. Même si, observateurs que nous sommes de la vie politique (de l’absence de vie politique serait plus juste) en Algérie, nous savons que, régulièrement, des moujahidine essaient de se faire entendre.

    Face à l’émotion suscitée par cette vidéo qui, par sa teneur même – la demande de pardon à la France – va bien au-delà du désespoir d’un invalide humilié, le ministre algérien des Moujahidine (les anciens combattants), Tayeb Zitoun, brille par son silence.

    Les commentaires de l’opinion publique algérienne vont bon train, en revanche. Peu de monde pour condamner et un grand nombre pour approuver. On a pu lire dans L’Est républicain Algérie : « Demander pardon à la France de l’avoir combattue est un terrible boomerang qui explose au visage des décideurs qui continuent de marchander la mémoire. Comment exiger de l’ancienne puissance coloniale des excuses et des réparations quand on n’est pas capable de prendre en charge les besoins les plus élémentaires de ceux qui l’ont combattue ? (…) Le cri du fond du cœur de cet ancien maquisard doit interpeller au plus haut niveau de l’Etat. Combien sont-ils, en effet, comme lui, à rester en marge de l’histoire pendant que de faux moujahidine plastronnent sur les plateaux de télévision ? »

    Alain Sanders

    Article paru dans Présent daté du 27 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LA FRANCE ET L’EUROPE CONTRE POUTINE : AVEUGLEMENT OU FANFARONNADE ?

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    Après l’expulsion, en Angleterre, de vingt-trois diplomates et, aux États-Unis, de soixante ressortissants russes, présentés comme des espions, les États membres de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Russie pour « consultations ». Ils envisagent aussi de chasser des diplomates russes : suivisme ou incapacité de mener une politique propre ?

    La diplomatie semble la pire des hypocrisies. Après l’empoisonnement de l’ex-espion Sergueï Skripal en Angleterre, Donald Trump a voulu montrer sa solidarité avec Theresa May : les dirigeants européens ont suivi.

    C’est sans doute, en langage diplomatique, ce qu’on appelle l’indépendance. De quoi rendre gaulliste le plus antigaulliste : le général de Gaulle, lui, au moins, était sourcilleux de la souveraineté française.

    « Les dirigeants de l’Union européenne se sont entendus pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l’attaque de Salisbury et qu’il n’y a pas d’autre explication possible », a écrit Donald Tusk, le président du Conseil européen, sur son compte Twitter.

    Que penser d’une politique qui se décide sur des convictions intimes et non des réalités objectives ? Les relations internationales se limitent-elles à un jeu de rôle ?

    Empoisonner un ex-espion russe qui a vendu des secrets à un gouvernement étranger n’est pas une conduite recommandable. Mais, si l’on en croit de nombreux films et romans d’espionnage, les Britanniques n’ont jamais été les derniers à utiliser des moyens peu orthodoxes pour se débarrasser d’ennemis encombrants. Ne parlons pas des Américains, qui ont toujours les droits de l’homme à la bouche… et ne manquent pas de les bafouer quand il y va de leurs intérêts. Quant à François Hollande, il aurait personnellement ordonné l’élimination, par la DGSE, d’une quarantaine d’individus dangereux pour l’État. Flanby donnant le permis de tuer, ça étonne et ça détonne !

    Il faut donc expliquer autrement que par la réprobation morale les mesures prises à l’encontre de la Russie ; contre Poutine, devrait-on dire plutôt. Qu’il ait ou non, de près ou de loin, trempé dans cette affaire de poisons, il vient d’être réélu triomphalement : même les médias n’ont pas osé contester sa victoire, qu’ils ont expliquée par la « désinformation du peuple » (de quoi rire, quand on observe la façon dont la pensée unique tend à s’imposer en France).

    Sa politique internationale, sa mainmise sur la Crimée, son alliance avec la Syrie, son autorité même déplaisent aux occidentaux : au lieu de dialoguer avec ce grand pays et d’essayer de le rapprocher du camp européen, ils font tout pour le rendre infréquentable aux yeux de l’opinion, au risque de le rejeter vers la Chine. Vont-ils, en juin et juillet, boycotter la Coupe du monde de football pour humilier Poutine ? Theresa May a déjà annoncé que la famille royale ne s’y rendrait pas. Sûr que Poutine doit se faire du mouron !

    Il est paradoxal que la France critique plus Poutine que les dictateurs islamiques qui apportent un soutien plus ou moins direct aux terroristes. Si elle ne donnait pas à ses voisins l’exemple d’une politique de rapprochement avec la Russie, elle confirmerait qu’elle est redevenue le valet des États-Unis – ou de la finance, ce qui est un pléonasme – et qu’elle a renoncé à sa vocation de grande puissance indépendante.

    http://www.bvoltaire.fr/france-leurope-contre-poutine-aveuglement-fanfaronnade/

  • Valérie Bugault : Les banques internationales contre les Etats.

  • Face aux « valeurs » républicaines, l’internationale populiste ?

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    Par Luc Sommeyre, contributeur de Minurne   

    Cette contribution polémique tente d’analyser le rapport entre le régime républicain et la destruction des identités nationales. Une tribune virulente au ton acéré que nous publions dans un souci de présentation de contributions iconoclastes.

    1789

    La Royauté devait être réformée et adaptée aux évolutions lentes qui font l’Histoire. En aveugles, ses Princes avaient usé le pouvoir.

    Profitant des carences – certes réelles – de l’Ancien Régime, les marchands des bourgs (les bourgeois) ont enivré le Peuple pour lui faire miroiter « le pouvoir du Peuple, pour le Peuple et par le Peuple ». Ils flattèrent avec habileté l’orgueil d’hommes braves, simples, mais pauvres et dans la détresse. Le terreau était propice. Comme toutes les promesses, c’était gratuit ! Abusés par ces envolées hypocrites, de braves gens se sont retournés contre le Roi de France, Louis XVI (qui n’aurait pas fait de mal à une mouche), pour le charger de tous leurs maux, à la manière du « Bouc Émissaire » dont certains Pères de la Révolution avaient forgé la légende. Pour l’avoir manipulée de temps immémoriaux, ils en connaissent tous les détours. Saoulés de vaines espérances, des femmes et des hommes de France, abusés, ont inconsciemment commis l’irréparable : le parricide.

    Ainsi naquit la Ripoublique, « La Gueuse ». Dans le sang de La Terreur.

    D’hier à aujourd’hui

    Les marionnettistes n’ont pas lâché les ficelles. Mais les marionnettes sont usées et les yeux du Peuple recouvrent aujourd’hui une acuité de plus en plus nette. On a simplement changé l’habit des marionnettes mais les manipulateurs sont impuissants à rendre les ficelles invisibles.

    Peu-à-peu, de 1945 à 1990,  l’« Internationale » s’est fondue dans l’antre de la GFI, la Grande Finance Internationale. Lentement mais sûrement, la pieuvre s’est coulée de la Place Rouge à Moscou vers Constitution Avenue à Washington (le siège de la Federal Reserve – que l’on a pris l’habitude de nommer « Réserve Fédérale US » alors que cette institution n’a rien d’américain ; elle est d’essence exclusivement internationale et n’a d’autre vocation que d’établir les bases de l’« Internationale Financière & Marchande »).

    Ainsi naquit, par cette alliance mièvreusement présentée comme contre-nature par des ânes au service de leurs maîtres, le miroir aux alouettes du « Nouvel Ordre Mondial ». Or les tentacules de la Bête Immonde ne peuvent se déployer qu’en détruisant toutes les identités. En détruisant tous les Peuples.

    Ce à quoi on assiste aujourd’hui.

    Mais de quel bois sont faites les baraques de ces marionnettistes ?

    De bois républicain.

    Engluées dans des débats stériles où les décisions sont arrêtées avant les débats, les Républiques de tous poils, désormais brinquebalantes et diversement soutenues par des régimes plus ou moins parlementaires, tiennent toujours au Peuple le même discours. Un discours éculé. Plus personne n’est dupe.

    J’ai « fait Mai 68 ». (Non, pas dans le camp des crasseux.) J’ai encore le souvenir ému du jour où j’ai vivement balancé ma main dans la gueule de Cohn-Bendit au théâtre de l’Odéon (un affrontement de « jeunes » bien sûr – ni Geismar ni Sauvageot n’ont bougé – si j’ai bonne mémoire, c’était un soir de visite de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir). Un vrai plaisir ! Cette offense suprême pourrait encore faire frémir certains « juges » – mal-nommés – mais… dommage : il y a prescription.

    Eh bien oui, en 68, on en a entendu, des slogans ! Les trotsko-anarchistes beuglaient « Il Est Interdit d’Interdire » pour faire entrer dans l’esprit des « jeunes » (qui n’étaient pas encore des « djeunes ») les fantasmes déstabilisateurs de destruction de notre société et de notre identité, dont ils avaient pour consigne de creuser la tombe.

    Mais on a aussi entendu des slogans de bon-sens, noyés dans le magma des éructations libertaires, comme « Élections Piège À Con ».

    Nicolas Sarkozy (digne… « républicain » s’il en est !) l’a parfaitement illustré lors du passage en force du Traité de Lisbonne.

    Eh bien oui, ces soixante huitards-là avaient raison ! Ce slogan n’aurait pas été renié le 6 Février 34 par les clans des nationaux qui tentèrent, voici plus de 80 ans, d’abattre « La Gueuse ». Mais son heure n’avait pas encore sonné.

    Alors, que faire ?

    Résister ? – Certes oui. L’éveil des consciences est un feu sacré qu’il faut attiser sans discontinuer. En ce sens, je rends un vibrant hommage au général Antoine Martinez qui vient de publier sa « Lettre au Président » dans nos colonnes il y a fort peu.

    Se préparer au pire ? – Oui aussi. De discrets réseaux de résistance se sont constitués depuis longtemps partout en France. Et si « le pire » ne se produit pas, les Femmes et les Hommes de France (et d’ailleurs) qui ont formé ces noyaux auront pris d’excellentes habitudes tant pour eux-mêmes que pour le réveil de notre Communauté nationale.

    Mais face à la Pieuvre Mondialiste, qui dispose (encore) de tous les médias et moyens de communication-abrutissement officiels, la Résistance est bien peu armée. Armée aux sens propre et figuré.

    J’ai étudié avec attention tous les commentaires (judicieux mais d’avis divers) postés sur notre journal, particulièrement sous la publication de la Lettre du général Martinez. La possible prise de position des Forces de l’Ordre au sens large (où nous comptons une très importante majorité de soutiens individuels) est sujette à des paramètres que nous ne maîtrisons pas.

    Les plus « confiants » de nos Lecteurs ont raison. Les plus « sceptiques » n’ont pas tort.

    Alors ?

    « Populisme » n’est pas un gros-mot

    C’est bien au contraire la marque de l’attachement réel aux intérêts et au bien-être du Peuple. Du Peuple de notre France comme de partout en Europe. Et partout en Occident. Et ceci, sans haine de quiconque, mais avec la fermeté inébranlable de soutenir et promouvoir « les nôtres avant les autres ». Chacun chez soi, et les vaches seront bien gardées dit-on dans nos Provinces… Ah le bon-sens paysan !

    Non, les Nationalistes ne sont pas repliés sur eux-mêmes !
    J’évoquais in limine ces « évolutions lentes qui font l’Histoire ».

    La marque des XXème et XXIème siècles est gravée dans l’évolution technologique et particulièrement dans celle de la communication. Sous le règne de SM Louis XVI (ça va vous surprendre) les réseaux GSM et Internet n’existaient pas. Mais non ! Se rendre de Paris à Orléans était une expédition. En 1934, pour aller de Paris à Nice, on devait prendre le Chemin de Fer et prévoir des provisions pour le voyage. Aujourd’hui, monter dans un jet pour visiter un client à Buenos Aires n’est pas un problème.

    Pensez-vous que nous sommes plus benêts que nos fameux « donneurs de leçon » ?

    Nous, Nationalistes, avons tissé des relations d’amitié avec nos voisins européens et relégué dans un triste passé les conflits fratricides qu’on s’est chargé de susciter pour nous détruire mutuellement. Nous avons aussi développé des relations cordiales avec des Peuples non-européens, que nous ferions mieux d’aider à se développer chez eux plutôt que de laisser s’agglutiner leurs miséreux chez nous.

    Nos frontières doivent être rétablies. Mais une frontière n’est pas une barrière. C’est une porte. Et comme l’aurait dit Alfred de Musset, une porte doit être ouverte ou fermée. Selon les besoins.

    De l’Autriche à l’Italie en passant par la Pologne, la Hongrie et tant d’autres nations, nous prenons acte du réveil des peuples d’Europe. Nous, Nationalistes d’Europe, sommes conscients de nos fondements historiques et civilisationnels communs. Nous continuerons à parler allemand en Allemagne, polonais en Pologne et français en France. Et ces « portes » que sont nos frontières dont je parlais à l’instant s’ouvriront à celles et ceux qui viennent nous visiter en amis. Outre les « véritables réfugiés » que nous avons le devoir moral imprescriptible d’accueillir et de protéger en l’attente du retour de la paix dans leurs pays d’origine, je n’exclue nullement les personnes d’origines extra-européennes qui souhaitent apprendre nos civilisations, qui nous respectent et obéissent à nos lois et à nos coutumes.

    Cette communauté d’esprit et de cœur doit déboucher dès aujourd’hui sur la création, de la Maison Blanche au Kremlin, d’une internationale populiste.

    Luc Sommeyre
    17/03/2018

    Note de l’auteur : Les prises de position ci-dessus n’engagent que votre serviteur.

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo : Domaine public, via Pexels

    https://www.polemia.com/valeurs-republique-internationale-populiste/

  • Les féministes tuent les femmes !

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    Jeudi 8 mars a eu lieu la « journée de la femme ». Elle a donné lieu à des opérations de « market-com » par nos politiciens : Emmanuel Macron a visité une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle et Edouard Philippe a organisé un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie.

    Il est surprenant que ces gens, que l’on dit très intelligents, ne voient pas que ce sur-activisme féministe nuit plus à la cause légitime des femmes qu’il ne lui rend service ? En faire trop est toujours nuisible.

    Personne ne nie qu’il y ait une surreprésentation des hommes dans certaines activités et un peu partout des inégalités salariales. Ainsi lors de la 14ème édition des Prix de La Recherche (scientifique), 23 des lauréats sur 35 étaient des hommes et le jury lui-même reflète cette disparité, 15 sur 21 des juges étaient des hommes. Ce qui est constaté dans la recherche scientifique l’est aussi dans les mathématiques et la physique. À quoi tient cette disparité ? – Il est évident que ces professions requièrent souvent une activité cérébrale qui ne se limite pas à 35 heures par semaine et que les femmes sont alors handicapées par le temps que prennent leurs activités familiales et maternelles. Il est vrai aussi que pour s’imposer dans ces milieux professionnels, elles doivent souvent fournir plus d’efforts que les hommes.

    Une femme travaillant à la Météorologie nationale a réagi à ce que j’ai révélé dans un article récent sur le climat : que la Cour des Comptes examinant ceux de la Météorologie nationale, avait soulevé l’anomalie de salaires très élevés pour un horaire moyen de travail de 30 heures par semaine. Cette femme reconnaît son salaire élevé, mais dit « moi, c’est plutôt 60 heures ». C’est certainement exact, car c’est un fait constaté, les femmes, à de hauts niveaux de responsabilités, consacrent au travail plus de temps que les hommes. Pour les raisons ci-dessus évoquées, mais aussi parce qu’elles sont fondamentalement plus minutieuses. Or la minutie est chronophage.

    Cela dit, il faut reconnaître aussi qu’il existe une surreprésentation des femmes dans certaines activités. Dans les filatures, la lingerie, l’électronique on trouve jusqu’à 90% ou plus d’ouvrières et les hommes ne peuvent s’aventurer dans certains secteurs des entreprises concernées que par deux, sous peine d’agressions sexuelles des employées sous l’œil narquois des déléguées du personnel. Surreprésentation féminine aussi dans des activités plus scientifiques comme les sciences humaines, le génie civil, la bio-ingénierie, la gynécologie et la pédiatrie, et plus généralement dans la médecine sous tous ses aspects. Les services d’accueil, de contrôle médical et d’administration de la Sécurité sociale et des services sociaux sont très largement féminisés. On trouve aussi de plus en plus de femmes à un haut niveau dans la hiérarchie des universités.

    La première erreur que commettent les ultra-féministes

    … est de vouloir à tout prix une égalité dans tous les domaines, en niant que dans certains de ces domaines elles ont déjà plus de droits que les hommes. Pourquoi pas dans tous comme elles le demandent ?

    – Parce qu’il existe des différences incontestables qui vont bien plus loin que l’apparence physique. Des différences dans les équilibres hormonaux, les formules chromosomiques, la psychologie, les instincts fondamentaux et certaines réactions neurologiques font que les femmes ont des prédispositions que n’ont pas les hommes pour certaines activités, et inversement.

    Leur deuxième erreur

    … est de croire qu’elles font avancer leur cause et progresser leurs droits en mettant constamment les femmes en oppositions avec les hommes. Or fondamentalement, l’homme et la femme sont complémentaires. C’est la loi naturelle et écologique. Et pas seulement pour la reproduction et la sexualité mais, dans tous les aspects du « vivre-ensemble ».

    Il est évident que le meurtre, la brutalité, le viol doivent être interdits et sanctionnés sévèrement. Mais vouloir légiférer dans toutes les phases de la séduction et de l’expression du désir sexuel est une stupidité noire. Pour chaque couple les règles et les limites varient selon divers critères personnels comme le tempérament de chacun, la vigueur de la sexualité des deux partenaires, l’éducation reçue, et d’autres critères, sociaux ou religieux. Vouloir régir ces prédispositions personnelles est voué à l’échec.

    La troisième erreur

    … est de renier plusieurs des progrès pour la cause des femmes, conquis de haute lutte au fil des siècles. Comme l’égalité dans le mariage, le concubinat, le pacsage, et même l’union libre, le droit de vote, celui de se montrer presque nues sur les plages, de draguer, de flirter, d’être actives dans la séduction, de maîtriser leur sexualité et leur maternité, de montrer et mettre en valeur par leur habillement et leur comportement leurs atouts sexuels, de faire des études, de choisir leur vie et leur homme ou leurs hommes.

    Et auxquelles de leurs sœurs les refusent-elles par leur neutralité et parfois leur hostilité ? À celles qui en ont le plus besoin, les femmes musulmanes, notamment celles qui demeurent dans les « no-go zones » de la République et des « quartiers », les femmes réfugiées ou migrantes arrivées sans homme pour les protéger qui sont mises en esclavage, en France, par leurs propres communautés.

    Les droits de ces femmes, même le peu qu’elles avaient, reculent de jour en jour du fait du laisser-faire féministe et de l’incapacité de l’État submergé par l’immigration à prendre en compte ce grave problème.

    Et pourquoi s’en préoccuperait-il puisque les premières qui devraient le faire gardent un silence prudent, se taisent consciencieusement pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec leur idéologie soixane-huitarde vieille d’un demi-siècle et leurs relations colorées et tiers-mondistes ?

    Ou alors elles les présentent comme des coutumes charmantes et tropicales, le burkini ? – Élégant ! La polygamie ? – Un bienfait pour les femmes qui y trouvent la protection d’un homme ! L’infériorité juridique ? – Normal ! Vous savez, dans ces contrées lointaines ils n’ont pas les mêmes lois que nous, il faut les comprendre et les respecter…

    À croire que nos féministes nationales ont adopté les règles et coutumes du colonialisme d’autrefois : la femme de couleur est inférieure par nature, qu’on se le dise et qu’on leur laisse la paix, ainsi qu’aux hommes qui les violent à 12 ans, les épousent par paquets de quatre, les achètent à leurs parents, les battent, les licencient sans indemnité, les couvrent de sacs noirs, les enferment, leur refusent des droits élémentaires comme de sortir seule, se maquiller, parler à un autre homme.

    Pour que les femmes ne subissent pas de harcèlement de rue ? « À La Chapelle, il suffirait d’élargir les trottoirs » (Caroline de Haas).

    Plutôt que d’aller à La Chapelle en jupe et cernée par quinze policiers en civil repérables à un kilomètre pour démonter qu’il n’y a pas de harcèlement de rue par les maghrébins et les migrants, Madame Schiappa et sa collègue féministe Caroline de Haas devraient faire un soir l’expérience de prendre le métro, seules, en jupe et décolletées, à Saint-Denis, sans oublier leur calculette pour additionner les pincements de fesses et de seins, les mains glissées dans l’entre-jambes, les offres directes de coït, les « t’as l’air bonne, madame » et autres gracieusetés banlieusardes. Pas besoin de choisir le jour, c’est quotidien en semaine.

    L’Imprécateur
    10/03/2018

    Source : Minurne Résistance

    Crédit photo :  Joseph Paris [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/les-feministes-tuent-les-femmes/

  • Que sont devenus les « 400 000 rebelles modérés de la Ghouta » ?

    Selon la presse et les gouvernements occidentaux, la Ghouta orientale abritait « 400 000 rebelles modérés ».

    Or, l’opération militaire syro-russe de nettoyage des groupes jihadistes, opérée dans le cadre de la cessation des hostilités avec les rebelles syriens (résolution 2401), donne un tout autre résultat.

    À ce jour, où 90 % du territoire est libéré et où il semble peu probable que de nouvelles personnes surgissent en masse des décombres : 
    - 105 000 Syriens fidèles à la République ont été libérés du joug des jihadistes ; 
    - 7 000 autres personnes, probablement des jihadistes étrangers et leurs familles, sont partis sous escorte à Idleb, dont environ 1 500 avec leurs armes légères. 
    Soit à ce jour, un total de 113 000 habitants. On est très loin des 400 000 évoqués par les États membres de l’Otan au Conseil de sécurité de l’Onu.

    Aucune personne ne s’est présentée comme « rebelle modéré » et a demandé la protection de la Russie.

    Les Syriens libérés témoignent de la mise en esclavage par les jihadistes des hommes en âge de creuser des fortifications et des tunnels ainsi que des conditions de vie atroces auxquels ils furent soumis.

    Les jihadistes étaient encadrés par des soldats réguliers britanniques et français. Ceux-ci n’ont pas été arrêtés, ils ont été évacués séparément dans un convoi « humanitaire » organisé pour eux par l’Onu.

    Le même type de constat avait été fait à Alep, en décembre 2016.

    Il n’y a jamais eu de guerre civile en Syrie, mais une agression extérieure planifiée et sponsorisée par les Occidentaux [1].

    [1] « Agression masquée en guerres civiles », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 février 2018.

    http://www.voltairenet.org/article200341.html

  • Les Tartarins de Londres par Georges FELTIN-TRACOL

    Chers Amis de Radio-Libertés,

    Plus fort que les inspecteurs Barnaby et Morse, Simon Templar, John Steed, Emma Peel, Tara King, Sherlock Holmes et James Bond réunis, Scotland Yard a résolu en moins d’une semaine l’empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Youlia dans une rue de Salisbury. Cet officier du GRU, les services de renseignement militaire russe, avait livré de nombreuses informations aux Britanniques avant de s’installer en Occident.

    Theresa May, la rombière du 10, Downing Street, cheftaine inaudible d’un ramassis de ministricules incompétents, a finalement accusé Moscou d’être à l’origine de cette action clandestine dont le mode opératoire rappellerait l’empoisonnement au polonium 210, une substance radio-active, d’Alexandre Litvinenko en 2006. Londres riposte par le gel de toutes relations bilatérales avec les autorités russes, l’expulsion de 23 de leurs diplomates et l’absence de représentant officiel à la Coupe du Monde de balle au pied de juin prochain. Nul doute que ces sanctions terrifient Vladimir Poutine…

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    Berlin, Washington et Paris ont bien sûr apporté un soutien inconditionnel au régime britanniquetandis que le laquais norvégien qui s’occupe de l’OTAN a exigé de la Fédération russe une coopération pleine et entière. Ces gens-là sont d’une impudence incroyable ! En effet, comment en une dizaine de jours, les enquêteurs britanniques peuvent-ils accuser les services secrets moscovites sans même suivre d’autres pistes (mafias d’Europe de l’Est, officines pro-Wall Street bellicistes anti-russes qui souhaitent une nouvelle guerre froide, etc.) ? Pourquoi un tel empressement si soudain et fort suspect ? Seul le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, a exprimé un scepticisme de bon aloi mal compris par quelques-uns de ses propres députés inféodés aux agences occidentales.

    Si prompts à dénoncer la main de Moscou dans tous les désordres mondiaux, y compris en météo avec la fameuse masse d’air froid « Moscou – Paris », les flics britanniques ignorent toujours l’identité de Jack l’Éventreur et ont mis plus d’une décennie – une décennie ! – pour démanteler des réseaux de traite de jeunes Européennes violées et frappées par des trafiquants d’origine pakistanaise etafricaine. Si ces réseaux criminels avaient été contrôlés par des Russes, gageons que la répressionaurait été foudroyante, impitoyable et largement médiatisée.

    Le ministre des Affaires étrangères, le pantin ébouriffé Boris Johnson, Brexiter fanfaron, libéral mondialiste acharné et atlantiste patenté, se complaît dans ses diatribes débiles envers Moscou. Sa russophobie psychopathique s’explique par des origines cosmopolites, new-yorkaises et ottomanes.

    Le Royaume-Uni devrait cesser de s’occuper des affaires de la planète et accepter son sort post-historique d’État en voie de disparition avancée.

    Bonjour chez vous !

    Georges Feltin-Tracol

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 71, diffusée sur Radio-Libertés, le 23 mars2018.

    http://www.europemaxima.com/les-tartarins-de-londres-par-georges-feltin-tracol/

  • Les islamistes de la Ghouta bientôt vaincus

    Bachar al-Assad auprès de ses troupes dans la Ghouta orientale

    Par Antoine de Lacoste

    Les jours passent et l’étau de l’armée syrienne se resserre inexorablement sur les 20 000 combattants islamistes de la Ghouta orientale.

    Après deux semaines de bombardements puis deux semaines d’assauts terrestres, les positions islamistes sont aujourd’hui coupées en trois, c'est-à-dire en autant  de groupes islamistes.

    Ces trois tendances ne s’aiment guère et se sont même violemment affrontées à de nombreuses reprises pour la suprématie de la Ghouta.

    De cela les médias occidentaux ne parlent guère préférant, à l’unisson, dénoncer par une obligatoire litanie, « les crimes de l’armée de Bachar », comme si ce n’était pas l’armée syrienne ! On se demande à quoi sert la pluralité de la presse en France, tant celle-ci ne parle que d’une seule voix, avec les mêmes bilans non vérifiés de l’OSDH (Observatoire syrien des Droits de l’Homme), les mêmes slogans (Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ») et les mêmes indignations de circonstance.

    Aujourd’hui, les trois groupes islamistes rivaux tiennent chacun leur ville : Douma pour l’armée de l’islam, soutenue par l’Arabie Saoudite, Arbine pour Faylak al-Rahmane, soutenue par le Qatar et Harasta pour le Front al-Nosra, que plus personne ne soutient.

    Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15 000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2. Le morcellement de ce territoire en trois parties, empêche maintenant toute alliance, même de circonstance, entre islamistes. Elle rend également vaine toute contre-attaque éventuelle.

    L’issue est donc inéluctable.

    Pour l’assaut final, les Russes ont fait venir des renforts : des Palestiniens favorables à Bachar, issus des camps de réfugiés, et des chiites afghans, rapatriés du front de Deir ez-Zor. Les Iraniens sont tenus à l’écart : ils sont trop autonomes, et les Russes ne veulent pas s’en embarrasser. Ils veulent garder la main pour d’éventuelles négociations suivies de redditions et d’évacuations qui éviteraient plusieurs jours de sanglants combats.

    D’ailleurs, une dizaine de combattants d’Al-Nosra, se sont rendus avec leurs familles le 10 mars, et ont été, comme d’habitude, évacués vers la province d’Idleb, le grand fief islamiste, au Nord-Ouest de la Syrie.

    Quant aux civils, ils sont toujours pris en otage par les islamistes. Plusieurs ont été tués ces derniers jours en tentant de s’enfuir et de forcer les barrages des combattants. D’autres sont passés et ont pu témoigner de leur quasi impossibilité de quitter la Ghouta, tant les tirs des snipers sont redoutables.

    Le rétrécissement du territoire tenu par les islamistes, ne les empêche cependant pas d’envoyer quotidiennement des obus sur Damas. Une dizaine de morts sont à déplorer ces derniers jours.

    Mais ce ne sont pas des « rebelles », alors cela n’intéresse pas nos médias.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

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