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international - Page 832

  • Rassuré ?

    Minute publie la réaction de Jean-Claude Bourret, ancien présentateur des journaux télévisés de TF1 dans les années 1970 et 1980, intitulée « Rassuré » :

    « Quand j’entends toutes les mesures gouvernementales pour lutter contre les extrémistes, je suis rassuré.

    D’autant qu’il y a peu, ce même gouvernement a été incapable de faire dégager une quarantaine de gens du voyage qui ont barré et en partie détruit une autoroute fin août (et toujours aucune arrestation neuf semaines après), incapable également de rétablir l’ordre face à d’autres gens du voyage qui ont barré une route et une voie de chemin de fer en faisant brûler des voitures de particuliers il y a une quinzaine près de Grenoble...

    Rassuré d’entendre le ministre de l’Intérieur ce soir sur France 2 révéler qu’en France une trentaine d’imams radicaux ont été expulsés (mais combien ont-ils fait basculer d’esprits faibles, toujours parmi nous ?) et que “plusieurs dizaines” de cas étaient en cours d’instruction.

    Rassuré aussi d’entendre le martial M. Sarkozy partir en guerre contre les insuffisances sécuritaires de son successeur, alors qu’il a supprimé 12 700 policiers et gendarmes lorsqu’il était aux affaires.

    Rassuré de voir le courage et la dignité de centaines de Parisiens venus sur les lieux du drame, courir comme des perdus parce qu’une “rumeur” folle, sans la moindre explosion, laissait croire “qu’ils étaient revenus”.

    Rassuré d’entendre l’opposition proposer les solutions les plus ubuesques comme la mise immédiate en prison de tout suspect doté d’une fiche S alors qu’il suffit de les fusiller à vue… Oui, il y a encore du travail pour mériter le qualificatif de “civilisation”. »

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qataris et Saoudiens, amis empoisonnés

    Le gouvernement français a sa part de responsabilité dans les attentats de vendredi
    La tragédie qui a eu lieu à Paris ne doit pas nous faire oublier une chose : nos dirigeants ont leur part de responsabilité dans l’affermissement du terrorisme islamique mondial. François Hollande, notre président, a parlé de justice ; mais rendra-t-il justice à lui-même, à ses ministres, et à leurs prédécesseurs ? En effet, les politiques irresponsables consécutives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande et leurs amitiés avec le Qatar ou encore l’Arabie saoudite laissent entrevoir une forte part de responsabilité politique de nos dirigeants dans les événements que nous vivons actuellement.

    Quel rapport peut-on établir entre les politiques et alliances françaises et les attentats de vendredi dernier ?
    L’alliance entre les puissances occidentales et les pétromonarchies du Golfe a pourtant tout à voir avec les attentats de Paris, puisque ces dernières sont, en grande partie, les financiers du terrorisme international. Ainsi, ce sont les Qataris qui a permis à l’Etat islamique de se renforcer, de devenir une puissance régionale et d’avoir la capacité d’envoyer ou de mobiliser des soldats en France.
    Le Qatar qui, aux yeux de nos gouvernants, est notre allié, et qui a pignon sur rue dans nos banlieues, et pour l’achat de nos biens immobiliers ou de plusieurs de nos entreprises. En Syrie, c’est l’Arabie saoudite qui finance le groupe Al-Nosra, appelé hypocritement « opposition modérée » par les Occidentaux et la France. Laurent Fabius a ainsi livré des armes à cette filiale d’Al-Qaida, armes qui sont ensuite pour beaucoup tombées dans les mains de l’Etat islamique. Ce même Etat islamique qui, aujourd’hui, nous attaque et a tué au moins 129 de nos concitoyens dans les rues de Paris. Il est temps pour nos dirigeants de prendre leurs responsabilités et de réaliser que les pétromonarchies sont des amies empoisonnées.

    http://fr.novopress.info/

  • La police est à la recherche d’un deuxième terroriste en fuite

    imagesIl aurait participé aux fusillades qui ont visées les terrasses des bars et des restaurants du 10e et 11e arrondissements. Salah Abdeslam ne serait pas le seul suspect en fuite. Un deuxième homme serait actuellement recherché par la police. Selon les informations de France 2, dans une nouvelle vidéo parvenue aux enquêteurs, on peut voir deux personnes tirer sur les terrasses, laissant supposer la présence d’un troisième homme au volant de la Seat noire retrouvée à Montreuil.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Le lien entre les réfugiés et le terrorisme

    Le premier ministre slovaque a déclaréque les attentats de vendredi à Paris confirmaient l’existence de risques pour la sécurité du fait de la crise migratoire actuelle en Europe :

    « Au moins deux des huit terroristes étaient des migrants. C’est le pire des scénarios qui se confirme, le scénario de risques énormes pour la sécurité engendrés par la vague migratoire".

    La Slovaquie, qui n'accepte que des réfugiés chrétiens au motif qu’elle n’a pas de mosquées, a attaqué devant la Cour de Justice de l’UE la décision prise en septembre d’imposer des quotas d’immigrants clandestins à chaque État membre.

    « Le citoyen slovaque et la sécurité de ce pays doivent passer avant les droits des migrants, avant la nécessité de nous occuper d’eux. » 

    Le premier ministre de la Slovaquie a ajouté que les autorités françaises avaient demandé l’aide de tous les pays européens pour déterminer l’identité d’autres terroristes, ce qui veut dire, selon lui,

    « que ces gens n’étaient pas enregistrés en France et qu’il s’agit probablement d’autres migrants« .

    Michel Janva

  • Les islamistes fuient déguisés en femmes après avoir rasé leurs barbes

    EI_Travestis en femmes

    Depuis que les Russes terrorisent les terroristes aux côtés de l’armée syrienne, les islamistes fuient le terrain après s’être rasé la barbe, certains travestis en femmes comme le montre la vidéo ci-dessous. Ils ont été capturés par les forces gouvernementales en train de fuir la bataille d’Alep, au nord de la Syrie. Ils sont moins fanfarons qu’en France face à des civils désarmés qui ne les attendent pas.

    L’article précise qu’à la fin de la semaine dernière, l’armée syrienne aidée par les frappes russes ont repris 410 km aux alentours d’Alep aux terroristes. La photo du tweet ci-dessous montre les barbes rasées avec des rasoirs abandonnés… non sans humour.

    voir la fin

  • La main invisible des États-Unis

    Sur les instruments indirects de la puissance politique américaine : « USAID », « Freedom House » et « National Endowment for Democracy »

    Pour répandre la « démocratie libérale » dans le monde et, simultanément, pour étayer leur position hégémonique, les États-Unis ne se contentent pas de faire des guerres mais se servent aussi d’un bon nombre d’organisations et d’institutions. Parmi celles-ci, il y en a une, l’United States Agency for International Development, ou, en abrégé « USAID », qui occupe une place particulièrement importante. Les activités de cette agence indépendante, dont le siège se trouve dans l’immeuble Ronald Reagan à Washington, ne se limitent pas aux seules régions habituelles, qui ont besoin d’une aide au développement, comme, par ex., pour construire des routes ou des hôpitaux. Elle soutient aussi, comme elle le signale elle-même, « les objectifs de la politique extérieure américaine en apportant une aide aux partenaires locaux des États-Unis, afin de pouvoir rétablir dans les pays cibles ravagés par la guerre la paix et la démocratie ». Son objectif principal semble être de favoriser des « changements politiques » dans des pays récalcitrants, qui refusent de suivre l’exemple de « la Cité lumineuse sur la colline », c’est-à-dire les États-Unis, comme ils aiment à se décrire eux-mêmes. Car, comme l’affirme tout de go la ministre américaine des affaires étrangères Hillary Clinton, avec un sentiment de supériorité bien yankee, « le monde a besoin d’une direction ».

    Les choses ont le mérite d’être claires : le renforcement constant de la position hégémonique est le leitmotiv permanent de la politique étrangère des États-Unis, indépendamment du fait que le président en place est un démocrate ou un républicain. Il n’y a de différences que dans la manière de faire valoir les intérêts américains : si les républicains, comme sous la présidence de George W. Bush, recourent à des moyens généralement militaires (la guerre contre l’Irak l’a prouvé de manière emblématique), les démocrates cherchent à agir de manière plus douce sur l’échiquier international, en camouflant plus habilement leurs intentions.

    Quand il s’agit de maintenir et d’étendre le rôle hégémonique de l’Amérique dans le monde, alors les États-Unis n’hésitent pas à débourser des sommes d’argent considérables. En cette année 2009, le budget de l’USAID s’élève à quelque 54 milliards de dollars. L’organisation consacre dans ce contexte des sommes énormes, des dizaines voire des centaines de millions de dollars, à des États qui ne sont pas, à proprement parler, des pays en voie de développement. Ainsi, le Kosovo recevra en cette année 2010 une centaine de millions de dollars pour garantir son indépendance, qu’il a proclamée unilatéralement voici 2 ans contre la Serbie. Car, c’est, paraît-il, un « défi urgent », de mettre sur pied, dans cette province sécessionniste de la Serbie méridionale, des structures administratives en état de fonctionner, cas c’est une condition essentielle « pour intégrer le Kosovo dans les structures ouest-européennes et transatlantiques ». De même, devront aussi être tôt ou tard intégrés dans les « structures transatlantiques », c’est-à-dire dans l’OTAN, des pays comme la Bosnie-Herzégovine et même la Serbie, l’alliée traditionnelle de la Russie dans les Balkans, contre laquelle le pacte militaire animé par Washington avait déclenché une guerre en 1999.

    L’USAID soutient également des organisations américaines non étatiques dont les objectifs sont tournés vers l’extérieur et qui se donnent pour but de répandre la « démocratie libérale ». Parmi celles-ci, nous avons avant tout la National Endowment for Democracy (NED), fondée en 1983 par le Président Ronald Reagan. La NED a reçu récemment 100 millions de dollars. Cette « fondation pour la démocratie » se présente elle-même comme « animée par la croyance que la paix est un objectif humain qui peut se réaliser par le développement d’institutions, de procédés et de valeurs démocratiques » mais, en réalité, elle est un volet civil et pratique du service secret américain actif en dehors des États-Unis, la CIA. En effet, la NED a été fondée quand les services ont appris que beaucoup de groupes d’opposition en dehors des États-Unis d’Amérique, que la CIA avait soutenu activement, étaient tombés en discrédit lorsqu’on avait appris le rôle des services américains dans leur émergence et développement. Il y a quelques années à peine, un ancien directeur de la NED, Allen Weinstein, reconnaissait sans circonlocutions inutiles : « Beaucoup d’actions que nous menons actuellement, la CIA les faisait en secret il y a 25 ans ».

    Les activités actuelles de la NED sont tout à la fois remarquables et surprenantes : dans les années 80 du XXe siècle, le gros des activités de l’organisation était dirigé vers l’Amérique centrale, où le mouvement sandiniste, étiqueté « marxiste », recrutait des adeptes bien au-delà du Nicaragua ; depuis la fin de la guerre froide, le gros des activités s’est déplacé vers l’Europe orientale, avec, pour mission, d’inclure dans la sphère d’influence américaine les États qui s’étaient débarrassé du joug communiste soviétique. Ainsi, la NED a été partie prenante quand il s’est agi de lancer une campagne internationale contre le premier ministre slovaque Vladimir Meciar, considéré comme « nationaliste ». Ensuite, la NED a participé aux troubles qui ont agité la Serbie, la Géorgie et l’Ukraine.

    Le 7 décembre 2004, à la veille de la « révolution orange » à Kiev, Ron Paul, député républicain à la Chambre des représentants, déclare devant la commission des relations internationales de cette même chambre : « Il est établi qu’une forte somme en dollars, payés par la contribuable américain, s’en est allée en Ukraine, pour soutenir l’un des candidats (ndlr : l’actuel président ukrainien Victor Iouchtchenko). Posons-nous dès lors la question : que ressentirions-nous si la gouvernement chinois essayait de soutenir l’un des candidats à la présidence aux États-Unis ? Un tel financement étranger serait considéré à juste titre comme illégal. Or c’est justement ce que nous faisons à l’étranger. Mais ce que nous ne savons pas, c’est le montant exact de la somme, prélevée sur nos deniers publics, qui s’en est allée pour influencer le résultat final du scrutin en Ukraine ».

    L’Ukraine cependant demeure la cible principale des activités de la NED sur le continent européen. L’USAID, organisation américaine destinée à l’aide au développement, maintient son point de vue : il faut créer une Ukraine démocratique, prospère et sûre qui « pourra alors être entièrement intégrée dans la communauté euro-atlantique ». L’hégémonie américaine en Europe s’étendrait alors jusqu’aux frontières de la Russie. Ensuite, il faut aussi retourner la « Serbie récalcitrante » et faire de Belgrade une capitale sagement soumise aux volontés américaines.

    Pour atteindre cet objectif, le National Democratic Institute (NDI) a obtenu le soutien de l’USAID afin de soutenir les « partis politiques favorables aux réformes », comme on peut le lire sur internet, de façon à « augmenter leurs chances lors d’élections ». par « favorables aux réformes », on entend toutes les forces politiques prêtes à soumettre tous les intérêts nationaux légitimes de la Serbie aux ukases de Washington et de l’eurocratie bruxelloise. Dans ce cadre, ces forces politiques, pour bénéficier de la générosité américaine doivent reconnaître notamment l’indépendance du Kosovo. Dans cette province sécessionniste, Washington entretient depuis 1999 une base militaire gigantesque de 386 hectares, le « Camp Bondsteel », destiné à devenir l’un des principaux points d’appui des forces américaines dans le Sud-Est de l’Europe.

    Le NDI est une organisation proche du parti démocrate, qui « entend procurer aux dirigeants civils et politiques une aide au développement des valeurs, pratiques et institutions démocratiques ». La présidente de cette organisation n’est personne d’autre que Madeleine Albright, qui était ministre des affaires étrangères aux États-Unis lorsque l’OTAN menait la guerre contre la Serbie.

    Depuis des années déjà, le point focal sur lequel se concentrent les multiples organisations propagandistes et lobbies américains, c’est la Russie. Alors qu’au moment de l’effondrement de l’Union Soviétique, il s’agissait principalement de former une nouvelle « élite » pro-occidentale, aujourd’hui, il s’agit plutôt de lutter contre des « tendances autoritaires ». Car la situation s’est modifiée depuis les « temps bénis » de la présidence de Boris Eltsine ; Moscou a retrouvé confiance en elle-même et s’est redonné une politique étrangère active. Les Russes entendent récupérer leur sphère d’influence perdue en Europe orientale et en Asie centrale et ne plus abandonner ces régions sans résister. Ce dynamisme contrecarre bien entendu les projets de Washington de vouloir dominer sans partage la masse continentale eurasiatique.

    Conséquence de cette nouvelle confrontation Est/Ouest : dans les publications de tous ces organismes américains, qui font semblant de vouloir répandre la paix et la démocratie dans le monde, on trouve à foison des tirades très hostiles à l’endroit de la Russie, comme nous le montre, par ex., un rapport de la Freedom House. Cet organisme, financé aux deux tiers par l’État américain, a été fondé en 1941 et, parmi ses membres fondateurs, nous trouvons notamment Eleanor Roosevelt, épouse du Président Franklin Delano Roosevelt, franc-maçon de haut grade. En mars 2003, la Freedom House, qui coopère également avec la fondation Open Society du milliardaire George Soros, a soutenu l’attaque américaine contre l’Irak. Dans une déclaration de la Freedom House, on peut lire : « Du fond du cœur nous espérons que cet effort de guerre, où sont engagé les forces armées américaines, connaîtra un bon aboutissement et que la tyrannie de Saddam Hussein tombera avec un minimum de pertes en vies humaines ».

    Dans un rapport de la Freedom House daté de juin 2009 et intitulé significativement « Russie – capitalisme sélectif et cleptocratie », la Russie est dépeinte comme un croquemitaine qui oppresse ses citoyens et constitue un danger croissant pour la paix dans le monde. Ce rapport critique le fait « que le Kremlin s’immisce partout dans les anciennes républiques de l’ex-URSS, dans leurs affaires intérieures et financières, dans leurs approvisionnements énergétiques et dans leurs communications stratégiques ». Le rapport ne mentionne pas, bien entendu, que les États-Unis font exactement la même chose !

    La NED, en effet, soutient toute une série d’ONG russes, dont beaucoup, comme par hasard, s’activent dans la région septentrionale du Caucase, talon d’Achille de l’actuelle Fédération de Russie. Ainsi, au début de l’année, le Caucasus Institute Foundation (CIF) a reçu des subsides pour un total de 49.000 dollars ; quant au Comité tchétchène de sauvegarde nationale, il a reçu 75.000 dollars ; la Société pour l’amitié russo-tchétchène, elle, a dû se contenter de 25.000 dollars. Les services russes de sécurité reprochent à ces organisations soutenues par les États-Unis d’exciter encore davantage les esprits dans une région comme le Caucase du Nord, où la situation est déjà explosive ; l’objectif, ici, est d’obliger la Russie à mobiliser toutes ses ressources dans la pacification de son flanc sud.

    La nouvelle politique étrangère de la Russie du tandem Medvedev/Poutine et la renaissance de la conscience géopolitique russe qui l’accompagne dérangent Washington mais il a plus dérangeant encore : la Russie, en dressant des barrières administratives contre les ONG financées et soutenues par l’étranger, impose de ce fait un verrou solide aux immixtions américaines. L’américanosphère riposte dès lors sur le front de la propagande : depuis des années, les écrits de laFreedom House dénoncent le soi-disant ressac en Russie des libertés démocratiques et prêchent pour que celle-ci soit dorénavant rangée dans la catégorie des « États voyous ». Très récemment, à la mi-janvier 2010, on peut lire dans un des rapports de la Freedom House : « Des États autoritaires comme l’Iran, la Russie, le Venezuela et le Vietnam ont renforcé récemment leur arsenal répressif ». En 2008, la Freedom House avait comparé l’état de la démocratie en Russie avec celui de la Libye et de la Corée du Nord ».

    ► Bernhard Tomaschitz (article paru dans zur Zeit n°3/2010, Vienne ; tr. fr. : RS).

    http://www.archiveseroe.eu/recent/35

  • Malgré son échec flagrant, la ligne Fabius résiste bien au quai d'Orsay

    Lu sur l'Opinion :

    "(...) La politique syrienne de la France du « Ni Bachar, ni Daech », incarnée par Laurent Fabius, est entrée, depuis vendredi, dans une nouvelle zone de turbulences (...)

    En effet, même si les positions russes et américaines se rapprochent – un facteur essentiel –, des désaccords importants subsistent sur le sort de Bachar el-Assad. L’Iran, bien plus que la Russie, s’en fait l’avocat alors qu’en face, Saoudiens, Turcs et Français exigent son départ rapide.

    Cette position dure de la France survivra-t-elle aux attentats de vendredi ? Beaucoup de voix, y compris dans les cercles dirigeants, plaident pour un assouplissement de la ligne Fabius. Dès le mois de septembre, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait donné le ton : «Notre ennemi à nous, c’est Daech. Bachar al-Assad, c’est l’ennemi de son peuple.»

    Si la priorité absolue est désormais d’« éradiquer » Daech, comme le dit Manuel Valls, la chute de Bachar peut attendre et il doit même être possible de s’entendre avec les Russes et les Iraniens. Comme le rappelle l’ancien ministre Hubert Védrine : « N'oublions qu'au moment de combattre Hitler, il a fallu s'allier avec Staline », qui avait au moins autant de sang de son peuple sur les mains que Bachar.

    A Paris, cette idée reste toutefois contestée par des experts, comme Jean-Pierre Filiu et des responsables du Quai d’Orsay. Selon eux, une attitude plus favorable des Occidentaux à l’égard du régime syrien reviendrait à pousser de nombreux sunnites dans les bras de Daech."

    Philippe Carhon

  • Pour Assad, la politique française a contribué à "l'expansion du terrorisme"

    La politique française au Moyen-Orient a contribué à "l'expansion du terrorisme" a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris.

    "Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l'expansion du terrorisme", a dit M. Assad cité par l'agence officielle syrienne Sana.

    Selon l'agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition).

    "Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s'est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie" a dit M. Assad en référence à l'attentat de l'EI commis jeudi dans un fief du Hezbollah dans la capitale libanaise et qui a fait 44 morts.

    "La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis cinq ans", a-t-il répété.

    "On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a trois ans, on avait dit "Ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère". Malheureusement, les responsables européens n'ont pas écouté", a-t-il dit par ailleurs sur Europe 1.

    "Faire seulement des déclarations contre le terrorisme ne sert à rien, il faut le combattre", a-t-il ajouté.

    Au sujet d'une possible collaboration avec la France dans la lutte antiterroriste, le président syrien a estimé que le gouvernement français n'était "pas sérieux".

    "Nous sommes prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment et jusqu'ici le gouvernement français n'est pas sérieux", a-t-il dit.

    Et pour M. Assad, "on ne peut pas faire de la coopération des services secrets sans faire de la coopération politique".

    Dans un communiqué sur internet, le groupe EI a revendiqué samedi les attentats de Paris et affirmé que la France restera une de ses principales cibles.

    "Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique", a ajouté l'organisation extrémiste sunnite.
    source : Afp via Yahoo :: llien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuZVpAFkpRTitJBhB.shtml

  • Former militairement les réfugiés syriens pour aller combattre l'Etat islamique

    C'est la proposition du futur ministre des affaires étrangères polonais :

    "Les centaines de milliers d'immigrés syriens arrivés en Europe pourraient former une armée pour aller combattre pour la liberté de leur pays, a estimé dimanche soir Witold Waszczykowski, le futur ministre polonais des Affaires étrangères du gouvernement conservateur en cours de formation.

    "Des centaines de milliers de Syriens sont arrivés dernièrement en Europe. On pourrait en faire une armée", a-t-il déclaré à la télévision publique TVP Info.
    "Des dizaines de milliers de jeunes hommes sautent de leurs bateaux gonflables, avec leur iPad à la main, et au lieu de demander d'abord à boire ou à manger, ils demandent où ils peuvent charger leur téléphone portable. Ils pourraient aller combattre pour libérer leur pays, avec notre aide", a ajouté le futur chef de la diplomatie au sein du gouvernement conservateur qui sera officiellement nommé lundi.

    M. Waszczykowski souhaite éviter la situation où "nous envoyons nos soldats se battre en Syrie pendant que des centaines de milliers de Syriens boivent leur café à (l'avenue berlinoise) Unter den Linden" où dans d'autres villes d'Europe."

    En janvier 2013, Bruno Gollnisch avait proposé de "constituer des bataillons de jeunes Maliens vivant en France pour prendre part au conflit"...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html