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  • Suite aux délires du stalinien Gayssot, la réaction de la Ligue du Midi :

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    La « ruine tête alcoolique » stalinienne Gayssot, - qui a bénéficié d’un parachute doré comme directeur du Port de Sète- vient de déclarer son intention d’ouvrir le port à l’AQUARIUS, le navire refoulé de tous les ports européens de Méditerranée. Évidemment Carole Delga, présidente de la région et immigrationniste bêlante lui a immédiatement emboîté le pas…Attention ceci n’est pas une visite technique  et il s’agit bien de déverser 141 migrants, dont 67 jeunes migrants isolés en provenance du Soudan et d’Érythrée.

    La FRANCE mise sous pression

    Comme le Ligue l’avait annoncé lors de la venue de l’AQUARIUS à MARSEILLE, début juillet pour ravitaillement, la fermeture des accès par l’ITALIE et par MALTE à transposé le flux vers l’ESPAGNE et maintenant vers la FRANCE.

    Et voilà qu’avec l’initiative irresponsable d’un « bolcheviste » à la botte des multinationales, notre pays se trouve directement concerné et pris en otage. Or, si le précédent se crée, si un seul migrant débarque à SÈTE ou dans n’importe quel autre port français de Méditerranée, ce sera une noria incessante qui se mettra en route et des milliers d’envahisseurs qui seront déversés chez nous dans les mois qui viennent… et avec le chômage qui sévit en Occitanie, « qu’est-ce qu’on va en faire ? » disent nos compatriotes…

    Un rejet catégorique et massif de la part du public

    La lecture des commentaires des lecteurs dans la presse et particulièrement suite à l’article paru ce jour dans la Dépêche du Midi est édifiante. Elle marque un rejet massif et quasi unanime qui se traduit par des commentaires extrêmement virulents même après la modération habituelle.

    La coupe est pleine, malgré la propagande, malgré le bourrage de crâne médiatique, l’opinion n’avale plus, elle recrache toute idée de nouvelle arrivée de migrants. Elle ne supportera aucun précédent de débarquement d’envahisseurs.

    Chiffres truqués, situation hors de contrôle…

    Les pouvoirs publics sont débordés par l’ampleur de l’invasion. Ils ne savent plus où caser les nouveaux arrivants et le moindre repli du pays en est « farci ». Tous les chiffres sont truqués. Le pays est littéralement submergé. Cela se voit à l’œil nu, plus personne ne peut l’ignorer et encore moins le cacher.

    L’affirmation du refus de l’invasion par l’Italie, Malte, la Pologne, l’Autriche, la Hongrie, les pays du groupe de Višegrad a créé un mouvement qui a « libéré » l’opinion publique en France. Désormais la question de l’invasion obstrue tout le champ politique, elle est au premier rang des préoccupations. Plus personne ne croit au mythe de l’intégration ou du vivre-ensemble. Au contraire, quotidiennement, chacun peut mesurer les méfaits de l’invasion, chacun en subit les conséquences directes dans sa vie personnelle. Plus personne n’y échappe. Les consciences se sont éveillées, c’est irréversible. L’immigration clandestine, c’est l’insécurité garantie dans les villes grandes ou moyennes d’Occitanie dès la nuit tombée avec la « valse des poignards ». D’ailleurs certains indices révèlent que le changement d’attitude du peuple est en cours de prise en compte par les tenants de la mondialisation qui sentent bien qu’il leur faut au moins faire une pause (1).

    Les politiques dûment avertis

    Les politiques ne peuvent pas se tromper sur l’état de l’opinion publique, ils sont avertis. Personne ne veut voir arriver de nouveaux migrants débarqués par ces ONG (2) qui trafiquent avec les passeurs et qui se remplissent les poches tel le Réseau Accueil Insertion des migrants qui vient de se voir sanctionner par le Conseil Départemental de l’Hérault. Par conséquent, toute ouverture du pays même partielle, même a minima pour des raisons prétendument humanitaires sera interprétée comme un défi, comme un passage en force. L’opinion, particulièrement en Occitanie et sur l’arc méditerranéen, n’acceptera aucun compromis aucune mise devant le fait accompli de la part des politiques.

    Pour stopper totalement et définitivement l’invasion migratoire, la Ligue du Midi exige l’organisation d’un référendum dès la rentrée.

    Des risques très sérieux de troubles à l’ordre public

    La Ligue attire solennellement l’attention des décideurs. Le contexte est extrêmement tendu et tout passage en force pourrait provoquer de graves troubles à l’ordre public et des actes de violences qui pourraient ouvrir un cycle que plus personne ne saurait maîtriser.

    Que les politiques y prennent garde, les français ne se laisseront pas faire sans réagir. Trop c’est trop.

    La Ligue du Midi rejette radicalement cette initiative individuelle d’un personnage caduc qui ne dispose d’aucune autorité pour ouvrir le pays à l’invasion migratoire. Nous appelons les décideurs à la responsabilité et à ne rien faire qui puisse créer les conditions d’une réaction passionnelle d’une population excédée.

    Face à la gravité de la situation, nous appelons toutes les organisations patriotes et tous les citoyens à s’unir et à manifester - si le navire se présente au large de Sète - pour faire barrage au débarquement de nouveaux migrants.

    Notes

    (1) Gibraltar est en train de retirer son pavillon à l’Aquarius qui n’est pas habilité pour procéder à des « sauvetages »

    (2) Tout le monde sait que les embarcations des migrants sont guidées par les ONG (naufrageurs des temps modernes) à partir des côtes africaines et coulées sciemment en haute-mer

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gap affiche une fillette voilée dans sa dernière campagne de pub : ça y est, nous y sommes…

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    Au milieu d’un groupe d’enfants ou en duo avec un garçon qui arbore fièrement sa coupe afro pose une fillette d’une dizaine d’années, coiffée d’un hijab. La campagne publicitaire que Gap vient de lancer pour la rentrée aux États-Unis et au Royaume-Uni a déclenché l’ire de nombreux internautes français. Des Républicains à La République en marche, plusieurs personnalités politiques, comme Mmes Guirous et Boyer, Bergé et Lang, ont également condamné, voire appelé à boycotter la marque américaine de vêtements.

    Anne-Christine Lang dénonce une « volonté de polémique pour faire un buzz ». La provocation est probable : si la Bible prédit le « malheur à celui par qui le scandale arrive », dans le domaine du marketing, c’est souvent tout le contraire. Mais, pour que le scandale soit financièrement rentable, il faut aussi des gens que ce scandale lui-même scandalise. Autrement dit, dans cette affaire, des gens qui ne comprennent pas qu’on cherche des noises à Gap, et même qui trouvent très bien cette publicité. Il ne doit certes pas en manquer, et pas seulement des musulmans adeptes du voile.

    Sur son site, rapporte Le Figaro, Gap France « expliquait […] : “Cette saison, Gap Kids encourage les enfants à renouer avec l’école en célébrant les différences” » (la phrase a fort opportunément disparu depuis). Rien de nouveau sous le soleil, voilé ou non : en 2017, pour justifier une affiche publicitaire montrant « une jeune femme coiffée d’un voile très couvrant », l’enseigne affirmait déjà que « Gap est une marque qui célèbre la diversité ». La diversité, forcément, c’est bien. Du moins, une certaine diversité. Car le hijab n’est pas un couvre-chef comme le bob ou le chapeau cloche. C’est un signe religieux. Et, dans le monde selon Gap, s’il y a de la place pour le foulard musulman, on ne trouve nul accessoire rappelant d’autres religions.

    Lydia Guirous n’a donc pas tort de voir dans cette publicité une « soumission à l’islamisme » et de souligner que le port du voile islamique imposé aux fillettes « est une maltraitance et un piétinement de nos valeurs d’égalité, de liberté et de laïcité ! »

    Mais, à une époque où tout le monde trouve normal que les femmes mûres s’habillent comme des adolescentes et les fillettes comme des femmes, il n’est pas étonnant que certains trouvent naturel qu’une enfant de neuf ou dix ans soit voilée comme l’est sa maman. D’autre part, si les filles sont ainsi à l’image de leurs mères, elles en sont aussi l’image. C’est là que la publicité est perverse. Si elle est odieuse par l’instrumentalisation qu’elle fait de l’enfant, elle est dangereuse par l’image qu’elle donne à travers cette fillette voilée, par métonymies successives, de la femme voilée, du voile islamique et de l’islamisme.

    Sur la photo, l’enfant rit : le voile n’est donc pas un instrument d’oppression mais sinon le gage, du moins une des sources du bonheur. Elle est vêtue d’une veste en jean et d’un pantalon skinny : le voile, et par conséquent l’islamisme, ne sont donc pas incompatibles avec la modernité et la culture occidentale. Quant à ceux qui s’indignent que cette publicité considère qu’une fillette est un objet sexuel potentiel, les islamistes auront tôt fait de retourner leur argument par ce syllogisme : on voile des fillettes ; or, une fillette ne saurait être un objet sexuel, donc le port du voile islamique ne fait pas de la femme un objet sexuel.

    Ce n’était sans doute pas le but, mais cette campagne donne une formidable publicité à l’islamisme. Sans compter que les fillettes voudront toutes un hijab à la rentrée. Gap serait bien inspiré d’ajouter ce produit à son catalogue.

    Christine Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/gap-affiche-une-fillette-voilee-dans-sa-derniere-campagne-de-pub-ca-y-est-nous-y-sommes/

  • Querelle sur les transferts iraniens de liquidités: Washington fait pression sur l'Allemagne

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    Washington : Le gouvernement américain accentue ses pressions sur l’Allemagne pour empêcher une somme de 300 millions d’euros en avoirs iraniens de quitter l’Allemagne. Il s’agit d’avoirs appartenant à la banque publique commerciale euro-iranienne qui sont entreposés actuellement dans les coffres de la banque fédérale allemande. Téhéran veut se préparer à faire face aux sanctions élargies que lui impose Washington ; or, comme le versement d’une telle somme n’est plus possible, à cause des conditions qui ont été modifiées, le gouvernement iranien s’efforce de faire rapatrier cet argent en liquidités. Washington veut empêcher cette opération.

    Le gouvernement américain compte sur un refus allemand de procéder à ce transfert de liquidités et se réfère aux nouvelles conditions régissant les transactions commerciales internationales qu’a acceptées la banque fédérale allemande. « Nous serions reconnaissants à nos partenaires du gouvernement allemand, s’ils admettent la nécessité de contrer les activités destructrices de l’Iran », a déclaré l’ambassade des Etats-Unis.  La décision de la banque fédérale allemande de rendre ses règles plus sévères, « contrecarrera les efforts problématiques de l’Iran, de faire transférer par avion, au départ de l’Allemagne, des cargaisons entières de liquidités ».

    Ces nouvelles conditions pour les transactions, qui entreront en vigueur le 25 août prochain, veulent que, pour des paiements en liquidités aussi importants, il faut donner des explications, notamment pour empêcher le financement du terrorisme. Si les explications ne s’avèrent pas suffisantes, la transaction pourra être refusée. Les Etats-Unis reprochent à l’Iran d’utiliser l’argent demandé pour financer des activités terroristes au Proche Orient.

    L’Allemagne, une fois de plus, s’est placée entre plusieurs chaises, parce que Berlin, comme toutes les autres capitales des pays de l’UE, ne veulent pas davantage heurter l’Iran, au moment où les Etats-Unis lui infligent de nouvelles sanctions. Le refus du transfert demandé pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour l’Allemagne et pour l’Europe dans son ensemble.

    Ex : http://www.zuerst.de  

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/08/09/querelle-sur-les-transferts-iraniens-de-liquidites-washingto-6071422.html

  • Bravo l'Italie ! Bravo Salvini !

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    « L’Aquarius avec 141 autres immigrants à son bord : une propriété allemande, affrété par des ONG françaises, avec un équipage étranger, dans les eaux maltaises, battant pavillon de Gibraltar. Il peut aller où il veut, pas en Italie ! »

    Matteo Salvini (Twitter).

    Le navire humanitaire Aquarius avec 141 personnes, sauvées au large de la Libye, a de nouveau été interdit d’entrer dans un port italien, a indiqué le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini dans un tweet.

    Avec 141 migrants secourus près de la Libye, le bateau humanitaire Aquarius, affrété par l’association SOS Méditerranée, a de nouveau voulu entrer dans un port italien, mais a reçu un refus de la part du ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini.

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le mouvement perpétuel

    Quel Aquarius pour sauver l'Europe ? 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le vrai Nelson Mandela, décrit par Bernard Lugan

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    Excellente vidéo pour comprendre qui était véritablement Nelson Mandela, dont la bien-pensance mondialiste entretient le culte.

  • Ces deux mois de canicule qui ont causé des milliers de morts

    C'était en 1911 et c'était pire que notre épisode de 15 jours. Mais à l'époque, personne ne vendait du réchauffement climatique. Un très bon article appuyépar les reportages de la presse de l'époque.Can

    "On estime que 40 000 personnes périrent à cause de la chaleur au cours de l'été 1911, principalement des enfants en bas âge. Une catastrophe sanitaire largement documentée par les bulletins statistiques de l'époque mais qui fut passée sous silence par la presse, sans doute sous la pression des pouvoirs publics alors engagés depuis plusieurs années dans une lutte contre la mortalité infantile, dont cette crise menaçait de révéler les faiblesses. 

    Au total, ce sont deux mois et demi d’extrême sécheresse et de températures élevées que connurent les Français cet été-là. La canicule finira par cesser définitivement au milieu du mois de septembre, après quelque 70 jours de chaleur écrasante".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islam radical dans les médias : de quoi cette empathie est-elle le nom ? L’exemple de Libération

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    Par l’Observatoire du journalisme 

    Les médias français sont-ils complices – au moins involontaires – de l’islamisation de l’Europe ? Pour l’Observatoire du journalisme, la question se pose évidemment. Pour répondre à cette question, l’Observatoire du journalisme analyse un cas précis, celui du traitement par Libération de l’attentat islamiste du 12 mai 2018.

    Après l’attentat perpétré à Paris le samedi 12 mai 2018 par un tueur islamiste musulman, Libération a publié un article donnant la parole à d’anciens camarades de classe et à un ancien professeur du terroriste. Les témoignages anonymes sont ceux de quatre personnes ayant connu le tueur ainsi que son complice au lycée Marie-Curie de Strasbourg. Ce qu’ils racontent est édifiant et ajoute à ce que l’on sait par ailleurs de l’état mental, intellectuel et ethnique des lycées français. Toute aussi édifiante est la façon dont Libération « raconte » les faits, par le prisme de ses témoins.

    Voyage au bout de l’islamisme

    Comme il est devenu habituel, le tueur musulman était « gentil »« timide », « sympathique » et rien ne semblait le prédisposer à tuer des innocents avec un couteau de cuisine. C’est ce qui ressort des témoignages. Libération ne prend pas la peine, ni le recul critique, une vertu pourtant éminemment journalistique, d’interroger ce fait : quelle information se cache derrière ce qui est dit depuis plus de trois ans, après chaque attentat islamiste, au sujet de tueurs toujours présentés ainsi ? Et que signifie que des journaux tels que Libération fassent ressortir de tels portraits au sujet d’assassins, sans en interroger le sens ?

    Les témoignages vont très loin dans l’empathie, bien plus que tout ce que pourrait imaginer l’observateur moyen concernant un autre cas de figure potentiel, par exemple si un tel article était publié au sujet d’un tueur évangéliste du Sud des États-Unis : le terroriste musulman « allait chercher à manger », « il n’avait pas de musique sur son téléphone », « on ne le soupçonnait pas de quoi que ce soit », « c’était un mec discret et gentil », « c’était un ami », « il disait qu’il voulait sauver des vies », « nos classes étaient mixtes, avec des athées, des chrétiens et des musulmans. Il n’y avait pas de discrimination », « ils me montraient des textes ou des images pour me prouver que le Coran n’incitait pas à la violence », « personne ne pouvait imaginer cela de quelqu’un de si respectueux, si poli », « un mec adorable, il était discret, studieux, il voulait devenir médecin », « ce qu’il a fait est impardonnable mais quand on l’a connu, quand on l’a côtoyé pendant trois ans, quand on a mangé avec lui pendant trois ans, ça nous choque que le voir diabolisé par les médias » (sic !), « on sait tous qu’il s’est fait laver le cerveau »… Un tueur gentil, sympa, un pote auquel il n’aurait pas fallu toucher, lequel est cependant coupable d’un attentat au motif d’une conception religieuse et politique totalitaire du monde. Imaginons que Libération ait existé en 1945, il est permis de se demander si sa rédaction aurait mené l’enquête au lycée de Himmler, histoire de voir si ce garçon reconnu coupable de quelques meurtres n’auraient pas été un type discret, sympa et poli…

    Par contre, son complice et supposé inspirateur est présenté comme le grand méchant de ce drame. L’effet de contraste est saisissant, renforçant le sentiment d’empathie véhiculé par les témoignages au sujet du tueur. N’oublions pas, à ce propos, que ce qui est dit par les témoins dans cet article résulte d’un choix de la rédaction de Libération, laquelle ne publie pas ici l’intégralité des propos des témoins mais ce qu’elle veut publier. Le complice ? « Je sais qu’il voulait partir en Syrie pendant un petit moment. C’était des rumeurs comme cela. Après ça s’est étendu et tout le lycée l’a su et après il s’est calmé et il a dit qu’il avait retrouvé la raison. On se moquait de lui en disant qu’il allait partir en Syrie », « il était assez brutal », « plus pratiquant », « il voyait tout à travers le prisme de la religion », « j’avais bien perçu qu’il y avait un problème quant à sa vision de la démocratie ou sur le rapport aux femmes. Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes », « il avait fait un exposé sur le sujet et j’ai dû y mettre fin car je ne pouvais pas laisser dire tout ça au sein d’une institution laïque », « quand je le voyais parfois après le bac, je changeais de trottoir », « il avait une vision extrémiste, en tout cas poussée de l’islam. Il s’exprimait toujours contre les actions terroristes mais il disait aussi que c’était normal qu’il y ait des attaques si la France lançait des frappes en Syrie », « il tenait toujours à ce qu’on ne fasse pas d’amalgame entre islam et terrorisme »

    Ce qui devrait étonner Libération

    ‣ Le complice de l’assassin est présenté comme violent et ses camarades se méfient de lui depuis qu’il s’est levé en classe et a jeté violemment des tables et des chaises dans un mur.

    ‣ Ce même complice est radicalisé et fait un exposé de propagande sur l’islam radical en classe, même si cet exposé est interrompu.

    ‣ L’avancée discrète des islamistes radicaux apparaît comme une stratégie évidente dans ce cas d’école et pourtant de cette stratégie Libération ne dit mot.

    Plus surprenant encore :

    • Dans un lycée de la République française, la question de l’islam est devenue centrale : au point que l’on peut envisager d’en exposer les doctrines sectaires et radicales en classe. Il est possible d’affirmer dans ce cadre que la « charia est une bonne chose ».
    • Un élève peut se lever et jeter chaises et tables contre un mur.
    • Des individus scolarisés en France tiennent ouvertement des propos de collaboration avec des ennemis de la France
    • Les lycéens s’amusent, se moquent d’un individu radicalisé dont il est supposé qu’il envisage de partir en Syrie
    • Le chef d’établissement d’un lycée de la République doit concentrer son attention sur des musulmans attirés par le salafisme, source avérée du djihadisme.
    • Le quotidien n’interroge pas l’origine des deux complices, ni le fait qu’ils sont des migrants devenus français depuis peu.

    Cette phrase : « Il était favorable au port du voile et prônait des relations inégalitaires entre hommes et femmes » devrait interpeller les journalistes des médias officiels. Dans l’expression du témoin, le voile en tant que marqueur de l’inégalité hommes femmes au sein de l’islamisme est évident. Voilà qui donne de la perspective à un autre moment de présence de l’islam dans l’espace public et médiatique français, une présence qui est devenue permanente : l’intervention de la musulmane voilée présidente de l’UNEF Sorbonne à la télévision, le 14 mai ; une musulmane voilée prenant la parole en tant que syndicaliste étudiante, responsable d’un syndicat féministe et « progressiste » de gauche.

    Devant les critiques, une salve d’empathie à fusé, un peu comme au sujet du « sympathique » lycéen devenu tueur dans les rues de Paris. Pourtant, le simple bon sens ne peut que conduire à dire ceci : il est incroyable qu’une représentante syndicale de l’UNEF soit voilée, et tout autant incroyable que nombre de journalistes ne voient pas une évidence en cela. Ce qui n’est pas le cas par exemple de Marianne, très clair à ce sujet. D’autres discours deviennent pour le moins confus : ici. Discours de méconnaissance complète des stratégies des islamistes en direction de la jeunesse. N’est-il pas problématique qu’une religion en particulier occupe une telle place, quotidienne, empathique et souvent militante, dans l’espace public de la République laïque, avec le soutien d’une partie de la gauche radicale et la bienveillance de nombre de médias officiels ?

    OJIM 13/08/2018

    Source : Observatoire du journalisme

    Crédit photo : Libération

    https://www.polemia.com/islam-radical-medias-empathie-liberation/

  • Coup de gueule d’un internaute – Flagrant délit de mensonges dans le journal de France 2

    Un internaute a fait part de son indignation sur les réseaux sociaux au sujet d’un exemple de manipulation par l’image pratiquée par la rédaction de France 2 durant le JT de 20h du vendredi 10 août 2018.

    Voici le message posté :

    Un beau flagrant délit de fake news en direct. Hier soir, 20h23, journal de France 2, Valerie Astruc présente un petit reportage sur les vacances des chefs d’état étrangers et commence par Vladimir Poutine. Elle parle explicitement de « chasse au tigre », ce qui ne manquerait pas de révolter tous les amoureux de la nature.

    On voit M. Poutine poser à côté d’un tigre couché. Le problème c’est que c’est faux. Il s’agit d’images de 2008 quand le président russe avait participé à la réintroduction d’un tigre de Sibérie, une espèce protégée, dans son milieu naturel. Sur l’extrait que j’ai repris de France 2, on notera d’ailleurs, sur le tigre, le collier… Nullement question de « chasse », Mme Valerie Astruc.

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  • Manuel Valls, les intellectuels et l'inculture triomphante

    Plus de trente ans après Max Gallo, Manuel Valls se plaint du silence des intellectuels. Pour Vincent Trémolet de Villers les politiques ne les lisent pas et les utilisent comme des outils de communication. 
    On ne devrait jamais imiter Mitterrand. François Hollande n'est pas Tonton et Manuel Valls n'est pas Max Gallo. En 1983, l'historien, alors porte-parole du gouvernement, publiait à la fin du mois de juillet une tribune de très bonne facture dans Le Monde : «Les intellectuels, la politique et la modernité.» Il y déplorait l'abandon par la gauche de la bataille des idées et le silence des penseurs et des philosophes retirés «sur l'Aventin». Le 5 mars dernier, Manuel Valls lançait à son tour «Où sont les intellectuels ? Où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture qui doivent monter eux aussi au créneau ? Où est la gauche ?» C'est le même qui, pourtant, rejetait dans les rayons de l'enfer un essayiste, un romancier et un philosophe dont les œuvres cristallisent une large partie des angoisses contemporaines et qui à eux trois vendent des centaines de milliers de livres. Le Suicide français, d'Éric Zemmour, selon Manuel Valls, ne méritait pas d'être lu. La France ça n'est pas «celle de Houellebecq» a-t-il affirmé. Enfin, il s'est embrouillé dans ses fiches, sur Europe 1, en estampillant, malgré lui, Bernard-Henri Lévy comme penseur officiel du régime et en tatouant sur le bras de Michel Onfray le signe infâmant de l'extrême droite.
    Si l'on comprend bien le Premier ministre, le silence des intellectuels est révoltant quand ils sont issus de la gauche morale mais impératif quand ils ont emprunté d'autres chemins. Pour savoir qui doit parler et qui doit se taire, s'adresser à l'hôtel Matignon. Cette approche enfantine illustre la place qu'ont véritablement les intellectuels dans l'esprit du gouvernement (et disons-le de la plus grande part de la droite) : des pions noirs ou blancs que des communicants, plus ou moins incultes, placent sur le damier. L'ouvrage de François Bazin, Les Ombres d'un président (Plon), détaille avec cruauté cette paresse et cette indifférence chez François Hollande. 
    La littérature et la vie de l'esprit établissent pourtant des liens indestructibles entre l'homme public et la population. Plus encore que la séance du marché le samedi matin, la lecture de Balzac expose toutes les nuances de l'âme humaine et de l'ambition, celle de Proust des vanités sociales et des intermittences du cœur. Les Particules élémentaires ou Soumission offrent un tableau de la classe moyenne que les sociologues mettront dix ans à établir dans leurs rapports. Mais ceux qui nous gouvernent ou souhaiteraient le faire considèrent le livre comme un meuble. L'ornement secondaire d'une ambition accomplie. Le chef de l'État assume son ignorance et se fait prendre en photo, sourire ravi, avec L'Histoire de France pour les Nuls. Manuel Valls ne sait pas qui est Hélie de Saint Marc, Fleur Pellerin se fout de Modiano, Frédéric Lefebvre confond Zadig et Voltaire, Nicolas Sarkozy s'est longtemps demandé à quoi pouvait bien servir La Princesse de Clèves
    Les journalistes, reconnaissons-le, ne sont pas en reste. Ils classent eux aussi les auteurs chez les blancs ou chez les noirs sans même prendre la peine d'ouvrir leur livre. Christophe Guilluy, géographe de gauche qui ne cesse d'essai en essai d'établir les causes de la dérive identitaire, est qualifié de «pousse» de la droite la plus réactionnaire. L'auteur de L'Insécurité culturelle, Laurent Bouvet, alerte la gauche sur ses impensés : il est renvoyé sur l'autre rive parce qu'il a osé évoquer la crise de l'intégration. L'œuvre d'Alain Finkielkraut, maître de l'inquiétude et de la nuance, est réduite au rang de tract pour le Front national. Leurs noms remplissent les listes noires. Contre eux, le lexique olfactif, «rance», «moisi», est exploité jusqu'à la nausée. Tous sont coupables du même crime : plutôt que de peindre une surréalité heureuse, ils livrent par fragments les peurs et les espérances de l'inconscient collectif. En un mot, ils appellent un chat, un chat. Ce que les sondeurs voient venir, à la veille des élections départementales, ils l'annoncent et le déplorent depuis des années. Ils ne se sont pas contentés de publier des essais et d'attendre «sur l'Aventin». Ils supportent les ricanements, les couleurs criardes des studios de télévision, les comiques pas drôles, les critiques jaloux. En vain. Certes, les politiques les reçoivent, les écoutent, les raccompagnent, leur tapotent l'épaule, mais l'idée ne leur est pas encore venue de jeter un œil sur leurs livres. Pas le temps : le rappeur Joey Starr, fondateur de l'inoubliable Nique ta mère, vient dîner à l'Élysée.