Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1379

  • Aidez les femmes enceintes en vous connectant sur IVG.net

    Les lecteurs de notre blog sont invités à se connecter régulièrement (si possible une fois par jour pendant au moins trois minutes) sur le site ivg.net en simulant  systématiquement une recherche Google sur le mot clé “ivg” afin de maintenir ce site N°1  sur ce moteur de recherche et avant celui du gouvernement.

    N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous et à visionner à nouveau cette excellente vidéo.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • l’Economie du Diable

    L’Europe submergée, c’était prévu !

    De temps en temps, j’aime bien fouiller dans ma bibliothèque où règne bien sûr le plus grand désordre. Lors de l’un de ces moments de redécouverte, je suis tombé sur un livre d’Alfred Sauvy, publié en 1987, et qui avait pour titre « L’Europe submergée, Sud Nord dans trente ans ».

    Dans ce livre, Sauvy s’intéressait à l’inévitable déferlement du Sud vers le Nord, en utilisant les statistiques démographiques disponibles à l’époque.

    En s’appuyant sur une analyse assez simple des différences de taux de fécondité entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, il arrivait à la conclusion que vers 2017, il risquait d’y avoir quelques problèmes d’immigration dans le vieux continent. Plutôt bien vu…

    Mais ce n’était pas la première fois. En 1959, il avait publié un autre livre où il expliquait que compte tenu du baby boom, on risquait d’avoir une révolution dans les universités vers 1968 en raison de la surpopulation étudiante. Et il conseillait de préparer l’arrivée de ces centaines de milliers d’étudiants… Comme rien ne fut fait, nous eûmes les événements de mai 68 « à la surprise générale ».

    Dans son livre « L’Europe submergée », dès 1987, il s’essayait à analyser ce qu’il fallait faire puisque l’on allait avoir des mouvements de population massifs et que l’on avait trente ans pour agir et se préparer. Et bien entendu, rien de ce qu’il préconisait ne fut fait, le court terme et les expédients l’emportant comme souvent hélas sur les analyses raisonnées, en tout cas dans les milieux politiques.

    Mais retrouver ce livre m’a ramené bien des années en arrière, car Sauvy fut certainement l’un de ceux qui m’ont les plus marqué au début de mes années de formation. (Je suis toujours en formation, je tiens à le préciser ici, mais plutôt à la fin de cette dernière). J’ai tout aimé chez lui.

    Il était catalan, fils de vigneron, grand blessé de guerre, polytechnicien ayant intégré après la première guerre mondiale où il avait servi avec honneur, joueur de rugby (il est rentré sur un terrain de rugby comme joueur pour la dernière fois à 72 ans), skieur, se disant de gauche et ne s’appuyant que sur une analyse impitoyable de la réalité, fondateur de l’INSEE et de l’INED (Institut national d’études démographiques), de la revue Population, auteur de dizaines d’ouvrages et de centaines d’articles.

    On raconte (en fait c’est lui qui le racontait) que Léon Blum l’avait contacté pour faire partie de son cabinet en 1936. Hésitant, il avait répondu au dirigeant socialiste : « Je ne sais pas si je vais accepter tant à l’évidence vous ne connaissez rien à l’économie ». Et il avait dit à Léon Blum : « Votre expérience socialiste durera deux ans. C’est en général ce que durent les expériences socialistes ».

    On songe à l’expérience de 1981 à 1983 et on sourit.

    A cela, Blum avait répondu superbement : « Mais enfin Sauvy, si j’y connaissais quelque chose, je ne serais pas socialiste !» On ne saurait mieux dire, et toute l’histoire de France confirme ce qui n’était pas à l’évidence un jeu de mots mais une vérité profonde et qui ne s’est jamais démentie depuis. Comme le disait l’un de mes amis, homme politique : « On ne peut être à la fois socialiste, compétent et honnête. Il faut choisir deux des qualités sur trois ». C’est ce que semblait croire Léon Blum. En tout cas, les évènements depuis 1981 confirment cette plaisanterie, qui n’est après tout qu’une évidence factuelle.

    Fin 1936, Sauvy est au cabinet de Paul Reynaud, en charge d’écrire les décrets pour relancer l’économie française, plombée à mort par l’expérience socialiste.

    Et il suit, à la stupéfaction générale, une politique que l’on appellera quarante-cinq ans après une politique « de l’offre », totalement à rebours du consensus de l’époque, et tout le monde lui tombe dessus. Et bien entendu l’économie repart à toute allure, la croissance s’interrompant hélas avec l’arrivée de la guerre.

    C’est lui qui inventa l’expression « le tiers monde », vouée à un succès planétaire, mais qu’il reniera à la fin de sa vie, tant les situations entre les différents pays avaient évolué.

    C’est chez lui que j’ai vu mentionner pour la première fois la hausse du CO2 dans l’atmosphère, qui pouvait selon lui amener à terme à de graves problèmes

    Tout ce qui était vivant l’intéressait.

    En 1976, il publie son livre qui m’a sans doute le plus influencé, « L’économie du Diable », où il s’essaie à traiter des causes de la stagflation, c’est-à-dire la présence simultanée de l’inflation et du chômage. Dans ce livre, il explique fort clairement les raisons qui président à l’irruption de ce phénomène et il cite nommément le salaire minimum (qui empêche les plus faibles de travailler puisqu’ils ne sont pas rentables), la limitation du temps de travail, l’interdiction faite aux retraités de travailler, l’existence de professions monopolistiques et protégées, le blocage des prix dans des professions concurrentielles et bien d’autres encore.

    Tous les facteurs qu’il cite sont de nature à empêcher le développement d’une offre susceptible de rencontrer une demande solvable. Les contraintes mises à la production empêchent en effet toute embauche, ce qui fait que l’offre insuffisante amène fort naturellement à des hausses de prix et à la faiblesse de la monnaie.

    Eh bien, le lecteur peut vérifier tout cela en lisant ce livre qui n’a pas pris une ride : le programme commun de la gauche est signé en 1978 entre les communistes, les socialistes et les radicaux de gauche, et toutes les mesures préconisées étaient celles dont Sauvy avait dit dans son livre qu’elles amenaient toujours à des désastres. Et les socialistes, n’apprenant jamais de leurs erreurs, remettront le couvert avec les 35 heures sous Jospin et la hausse sur la fiscalité du capital sous Hollande.

    Et bien entendu, à chaque fois que ce programme fut appliqué, nous eûmes un désastre. La seule différence entre 1936, 1981 et 1995 fut qu’au lieu d’avoir la Wehrmacht à Paris, nous avons eu la Bundesbank d’abord en attendant l’euro.

    C’était aussi un homme plein d’humour.

    Visitant un chantier avec le Président Mitterrand qui, en voyant un grand nombre de pelleteuses lui confiait « Ah Sauvy, si tous ces hommes avaient des pelles à la place d’avoir des machines, vous imaginez le nombre d’emplois créés ?» Il avait répondu « En effet, monsieur le Président. Mais imaginez s’ils avaient des petites cuillères ? ».

    Mais ce qui m’avait séduit chez Sauvy, c’était le slogan qu’il répétait à qui voulait l’entendre : « Le rôle de l’économiste c’est d’éclairer pour guider ».Et il ne pouvait s’empêcher de constater avec une certaine tristesse que dans toute sa carrière « d’éclaireur, » il n’y avait eu que deux hommes politiques qui s’étaient donné du mal pour comprendre ce qu’il disait, Paul Reynaud et Mendes-France. Et du coup, il les admirait beaucoup certes pour leur intelligence mais bien plus pour leur capacité à essayer de s’informer dans un domaine qu’ils maîtrisaient mal. Il en concevait un certain dédain pour la chose politique, tout en sachant que son rôle envers et contre tout était de continuer à éduquer pour éclairer.

    Mais la vraie raison pour lequel je l’admire est plus profonde : un peu comme Schumpeter, il disait que celui qui commence une analyse doit partir des données disponibles et non pas des préjugés qu’il pouvait avoir au départ de l’analyse. Par là, il voulait dire qu’une analyse scientifique doit partir d’abord de la réalité c’est-à-dire des chiffres.
    Ces chiffres, il faut comprendre ce qu’ils recouvrent et comment ils ont été calculés. C’est lui qui disait : « Si vous torturez suffisamment les chiffres, ils finiront toujours par avouer ».
    Ensuite, il faut trouver une explication aux relations qui peuvent exister entre ces séries de chiffres, en se méfiant toujours de ne pas tomber dans des explications hasardeuses. En termes simples, il faut se souvenir que corrélation ne veut pas dire causation. Par exemple, dans toutes les statistiques de santé mondiale on découvre que les fumeurs de cigares vivent plus longtemps que les autres. Et bien sûr cela ne veut pas dire que fumer le cigare est bon pour la santé, mais que les fumeurs de cigares ont tendance à être beaucoup plus riches que la moyenne et sont donc beaucoup mieux soignés.
    Enfin, et c’est là qu’apparaît l’esprit scientifique, si l’étude que l’on a commencée montre à la fin quelque chose auquel on ne s’attendait pas du tout et qui heurte vos croyances profondes, eh bien on doit la publier même si les conclusions vous fâchent avec tous vos amis Toutes ses études à lui montraient que le responsable de la croissance était la flexibilité dans l’appareil de production, et donc il préconisait en tant qu’homme de gauche une politique qui favorisait l’entrepreneur et donc l’emploi, et par conséquent une politique fort nuisible au capitalisme de connivence ou aux « syndicats représentatifs » qui ne sont qu’un rouage du capitalisme de connivence. C’est ce qu’a redécouvert à grands frais une commission présidée par un grand « farceur tranquille » nommé Attali trente cinq ans au moins après, et bien entendu, aucune de ses propositions n’a été suivie de la moindre réalisation.
    Et c’est là où je voulais en venir.
    Depuis 1987, le nombre d’économistes a littéralement explosé dans le monde entier, et aussi curieux que cela paraisse, jamais l’esprit scientifique n’a été aussi peu présent dans les décisions économiques.
    Jamais nous n’avons eu autant d’économistes à la tête des banques centrales, jamais les banques centrales n’ont eu autant de pouvoir, et jamais la pensée magique et non scientifique n’a eu une telle place dans nos sociétés.
    Mais il n’y a pas que la pensée magique qui fasse des dégâts : il y a aussi les fraudes. D’après un papier fort sérieux que j’ai lu, pour plus de la moitié des thèses présentées en économie dans les grandes universités américaines, les résultats ne sont pas vérifiables par de tierces parties. Ce qui veut dire que ces braves gens fraudent en utilisant un langage mathématique extrêmement compliqué pour ne pas être dévoilés.
    On imagine mal Rueff, Sauvy, Fourastié ou Raymond Aron se laissant aller à de telles bassesses.
    Le mélange de compétence et de modestie qui caractérisait cet homme n’existe pour ainsi dire plus. Aujourd’hui, nous avons autant d’exemples que nous le souhaitons d’arrogance mélangée à de l’incompétence et à pas mal de malhonnêteté intellectuelle. Je refuse de donner ici l’identité de ceux à qui je pense, la place étant insuffisante, mais je suis sûr que les lecteurs ont quelques noms d’Oints du Seigneur en tête et s’ils en cherchent d’autres, ils peuvent toujours aller voir la liste des économistes qui ont recommandé de voter pour François Hollande et qui sont curieusement silencieux depuis quelques temps. On se demande pourquoi ?
    Bref, aux lecteurs qui ne connaitraient pas Sauvy et voudraient savoir ce qu’était un économiste, un vrai, je propose de relire quelques uns de ses livres.
    Mes préférences iraient à « La machine et le chômage » et à « l’Economie du Diable ».
    Bonne lecture.
    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/143202603146/leconomie-du-diable#.VxoxyJOLRXs

  • Nuit Debout : viols et agressions sexuelles en pleine place publique

    Nuit Debout est ce mouvement de gauchistes bien élevés qui génère violences et saccages. Une inimitié de la bien-pensance le menace depuis qu’Alain Finkielkraut s’en est fait exclure, une telle exclusion ne pouvant être considérée par les ligues de vertu que comme de l’antisémitisme

    On apprend maintenant, en plus de tout cela, que des viols et agressions sexuelles ont eu lieu en pleine place publique dans le cadre de ces rassemblements. Rien de nouveau dans les mouvements gauchistes…

    Madame Taubira a-t-elle changé d’avis, elle qui affirmait il y a quelques semaines :

    «Je regarde avec une très grande tendresse ce mouvement. Je ne sais pas vers quoi il va déboucher mais, quel que soit son aboutissement, c’est une expérience collective, c’est une expérience citoyenne»

    En terme d’expérience collective, le succès semble être au rendez-vous ! Avec tendresse, naturellement !

    http://www.medias-presse.info/nuit-debout-viols-et-agressions-sexuelles-en-pleine-place-publique/53313

  • Au nom de l’intérêt public !

    Dr Bernard Plouvier

    C’est en se référant à cette noble formulation, qu’un juge de notre vertueuse République exige l’ouverture d’un centre pour réfugiés-immigrés dans l’un des quartiers de France où la vie est la plus chère : le XVIe arrondissement de Paris !

    Après tout, ces réfugiés-immigrés vivant de la charité publique (via le détournement d’une partie de nos impôts, redistribuée en allocations & subventions qu’ils obtiennent sans travail de leur part) ne sont que modérément sensibles à la cherté de la vie, puisqu’ils se comportent en parfaits parasites.

    De même, la pollution du Bois de Boulogne n’est guère plus préjudiciable à la France que celle des alentours de Calais et de Grande-Synthe, ou de villages bretons ou poitevins… d’autant que ledit bois est bien connu pour ses trafics de stupéfiants et ses passes de prostitué(e)s en tous genres, y compris les plus improbables. Donc, allons-y pour la jolie formulation : « Au nom de l’intérêt public » !

    Mais, quel intérêt est-il en cause ? De quelle communauté parle-t-on dans cette affaire « d’intérêt public » ? Exclusivement de la clientèle des partis « de gauche », actuellement en pleine déconfiture, et qui ont impérativement besoin de se refaire une santé par la naturalisation en masse de ces immigrés-réfugiés, associée – bien entendu - à une reprise en force de la démagogie tiers-mondiste la plus flamboyante.

    Parce que si l’on parle de l’intérêt de la Nation française, qui représente le seul public légitime - étant le seul souverain de l’État -, dans ce cas, personne et surtout pas un magistrat de la République ne peut se prévaloir de dire ce qu’est son intérêt. Pour l’excellente raison que nul n’a demandé l’avis de ce « souverain » depuis qu’en 1976 (par le décret funeste de regroupement familial), des politiciens ont imposé une immigration de masse, aggravée de façon exponentielle depuis le milieu des années 1980.

    L’intérêt de la Nation française commande-t-il une immigration extra-européenne massive ? Bien évidemment ! Avec plus de 5 millions de chômeurs, l’intérêt national commande d’importer encore et toujours plus d’Africains, de Moyen et de Proches-orientaux, dont une majorité n’a aucune qualification et dont les rares techniciens ont souvent besoin de la célèbre « discrimination positive » pour se faire embaucher.

    Il est également évident que, dans un pays où existent déjà environ 8 à 10 millions de musulmans, l’intérêt national commande, et d’urgence, d’en importer encore quelques millions de plus, de façon à voir pulluler davantage encore les mosquées et les boucheries hallal, de façon à voir circuler davantage d’individus en djellaba et nantis de ce voile islamique prôné ouvertement à l’école des sciences politiques de Paris ces derniers jours.          

    À l’évidence encore, il est de l’intérêt public bien compris d’importer toujours plus de jeunes musulmans célibataires pour voir se multiplier les viols de « petits culs blancs », de préférence en « tournantes » (c’est plus pittoresque), et, bien sûr, pour favoriser ces attentats qui mettent du piment dans la vie par trop monotone de la Nation… ces attentats qui devraient ne reprendre avec force qu’une fois passées les prochaines présidentielles : les maîtres du vrai Pouvoir vont probablement en freiner le rythme jusqu’à cette échéance électorale, ne souhaitant pas favoriser un sursaut patriotique.

    Maintenant si l’on veut réellement analyser, monsieur le magistrat de la République, le véritable INTÉRÊT PUBLIC, soit celui de la NATION, seul SOUVERAIN LÉGITIME de l’ÉTAT FRANÇAIS (on utilise les majuscules, de façon à ce que même le plus malvoyant des juges puisse lire), les mesures qui s’imposent et d’urgence ne sont, certes pas, de multiplier les « centres d’hébergement de réfugiés-immigrés ».

    Non ! Il s’agit de respecter les fondements de la démocratie. Or, la Démocratie repose sur deux piliers : l’égalité de tous devant la Loi et la prise des grandes décisions par la Nation.

    Les mesures qui s’imposent – et d’urgence – sont donc de demander à la Nation sa décision souveraine en matières : d’immigration d’origine extra-européenne ; d’opportunité ou de dangerosité extrême d’engager des musulmans dans les forces armées, les forces de police et de gardiennage de prisons, sachant que la totalité des terroristes sont des musulmans ; de la nécessité de se séparer des DOM-TOM, boulets économiques, riches de seules charges budgétaires ; de rétablir la peine de mort dans des cas bien précis ; de maintenir ou de supprimer la légalité de l’avortement de complaisance, qui réalise chaque année un génocide d’environ 220 000 à 250 000 Français de souche européenne ; de statuer en matière de fourniture d’énergie ; de chasser du territoire national tous les chômeurs inutilement importés et de renvoyer dans leurs continents d’origine les millions d’extra-européens pour qu’ils mettent en valeur leurs pays, de façon à multiplier les centres de production et à stimuler le commerce international. Tels sont les choix stratégiques actuels.

    Car on se moque absolument de l’avis sur ces questions de notre plantureux Président, d’ailleurs en voyage exotique perpétuel, de l’avis de notre distingué premier ministre, toujours entre deux cures (nécessaires) de relaxation, ou de celui du frétillant ministre de l’économie « En Marche » vers Matignon et l’Élysée.

    Tant que l’on n’aura pas demandé son avis au seul souverain légitime de l’État, soit la Nation, nul – pas même un digne magistrat de la République – ne pourra argumenter : « Au nom de l’intérêt public ».

    La Démocratie a ses exigences. On aurait presque honte de le rappeler, tant la chose est évidente… hélas, elle ne semble pas évidente pout tout le monde.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Condamné à deux ans de prison pour avoir appelé à résister à l'islamisation

  • À Bruxelles, on va parler turc !

    On assiste à l’ottomanisation insidieuse de l’Europe dans le dos des Européens.

    Et voilà ! C’est l’Europe comme on l’aime, l’Europe démocratique, généreuse, attentive aux souhaits de ses 500 millions de nationaux.

    Cette Europe vient de faire une stupéfiante proposition. Chypre – que je connais bien pour y avoir vécu deux ans – est un pays aimable, direct, nature, sympa. Les Chypriotes sont naturellement accueillants et amicaux. Par malchance, ils sont en guerre ! Depuis 1974 et la honteuse invasion de la partie nord de l’île par les troupes turques, le régime appliqué est celui du cessez-le-feu sous contrôle des Casques bleus de l’ONU. Le pays est sectionné par une sinistre balafre, la « green line » ou « ligne verte », qui isole un gros tiers de l’île : au sud, la République de Chypre, État indépendant depuis 1960 ; au nord, la RTCN – République turque de Chypre du Nord – faux État fondé sur la brutalité militaire, reconnu par aucun pays au monde, à l’exception de la Turquie. On a cru « régler » la question chypriote en faisant entrer Chypre dans l’Europe et en lui faisant accepter l’euro : quelle erreur !

    Lire la suite

  • Donald Trump affole mes crapules favorites !

    Il y a bien longtemps, au tout début des années 60, j’étais tombé par hasard sur un jeune homme qui venait de s’échapper de Roumanie et qui, comme bien des Roumains, parlait le français. Durant la discussion il me dit soudain : « Vous avez quelqu’un de très bien en France et c’est le général … Salan. » Pour ceux à qui cela ne dit rien, le dit général Salan était l’un des quatre officiers qui avaient commis une tentative de coup d’Etat contre De Gaulle quelques mois avant. Quelque peu interloqué, je lui dis : « Certes, certes, mais pourquoi ? » La réponse fut sublime de profondeur. « Voyez-vous, me dit-il, la radio roumaine officielle ne cesse d’en dire du mal. » Et c’est là que je compris pour la première que dans les pays où la liberté d’information n’existe pas et où sévit un « ministère de la Vérité », la population pour se faire une opinion n’a pas d’autre moyen que de prendre le contrepied de la vérité officielle. L’ennui bien sûr est qu’en termes logiques, le contraire d’une erreur peut ne pas être la vérité, mais une autre erreur, mais cela reste utile. Je n’ai jamais oublié cette leçon et je l’applique depuis avec bonheur.

    Prenons un premier exemple dans le domaine de la politique. A la fin des années 70, aussi bien l’économie américaine que le prestige des USA dans le monde entier étaient au plus bas, ce qui réjouissait infiniment toute la gauche française. Reagan fut désigné, à la loyale, comme le candidat républicain chargé de lutter contre le très incompétent président Carter, au demeurant un fort brave homme. Dans les mois qui suivirent, les journaux français « de gauche » furent remplis d’injures adressées à l’acteur de seconde zone, à l’ignare, à l’inculte, au demeuré mental qui osait prétendre qu’il allait redresser son pays. Comme chacun sait, la France s’est toujours distinguée par la qualité des élites qu’elle sélectionne, depuis le rescapé de l’attentat de l’avenue de l’Observatoire jusqu’à l’Homme Normal qui nous gouverne. On aurait aimé plus de modestie de la part de la classe jacassière, mais à l’impossible nul n’est tenu. Connaissant un peu Reagan et encore mieux les USA, c’est à ce moment-là que j’ai cessé de lire Le Monde en partant du principe que l’information était une chose, la désinformation une autre. Après tout, c’est déjà difficile de comprendre ce qui se passe mais si en plus des incompétents à l’esprit faux essaient de me faire prendre des vessies pour des lanternes, je ne vois pas pourquoi je devrais les payer pour accomplir cette forfaiture.

    Prenons un deuxième exemple dans le domaine de la stature morale d’un personnage, et je vais parler de Soljenitsyne qui venait d’être expulsé d’URSS après avoir publié « L’archipel du Goulag », ce coup de boutoir qui fit sauter le mur de Berlin. Invité à « Apostrophes » (je crois), il y rencontra Jean Daniel qui lui tint à peu prés ce discours : Lui et Soljenitsyne avaient toujours lutté pour la liberté (on voit l’outrecuidance d’un homme qui était pour l’alliance avec les communistes, que personne n’avait jamais mis en prison et qui venait à l’émission dans son joli costume bleu, bien rasé, prospère et sentant bon la lavande )… et donc il ne comprenait pas comment le prophète russe pouvait venir en France pour expliquer que le communisme était une abomination juste avant des … élections cantonales (ou municipales, je ne sais plus).

    Je me souviens de l’air absolument ahuri de Soljenitsyne qui, à l’évidence, se demandait qui était ce jean-foutre en face de lui. « Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt », dit la sagesse populaire. Et du coup, rebelote, je n’ai plus jamais lu Le Nouvel Observateur , qu’il m’arrivait parfois de parcourir d’un derrière distrait avant cet incident.

    Le lecteur ne peut imaginer à quel point ne plus lire ces deux publications libère l’esprit et permet de recommencer à réfléchir, tant il est vrai qu’essayer de comprendre pourquoi tous ces gens pensent faux est une tâche sans aucun intérêt. La seule chose qui compte, c’est d’essayer de penser juste soi même. Comprendre pourquoi les autres pensent faux ne fait pas faire de grands progrès intellectuels. Le pauvre Revel s’y est brisé. Et donc, en suivant cette méthode, après cinquante ans de lectures, je suis arrivé à repérer les gens ou les publications qui pensent de travers, ce qui est bien utile et surtout économise un temps précieux.

    Ce qui m’amène à mon sujet, l’inénarrable monsieur Trump. Depuis Reagan, Thatcher, Jean Paul II et Soljenitsyne, je n’avais plus jamais vu un tel débordement de haine et d’insultes dirigées à l’encontre de ce brave homme d’affaires new-yorkais qui semble avoir comme gros défaut de beaucoup aimer les femmes, surtout si elles sont jeunes et originaires de l’est de l’Europe. Comme le disent les plaisantins à New-York, les femmes de Trump montrent bien que les USA ont besoin de travailleuses immigrées puisqu’à l’évidence, elles font le boulot que personne d’autre ne veut faire. Ce qui n’empêche pas tous les nuisibles habituels d’y aller de leurs commentaires.

    Les « hommes de Davos » et autres « Oints du Seigneur », Attali, Minc, BHL etc., ne peuvent supporter qu’un homme qui risque d’être élu attaque leur rêve, ou plutôt leur cauchemar mondialiste et prétende restaurer les droits du peuple et la souveraineté nationale. Tous les partisans de la grande fusion des nations en un seul peuple s’alarment de ses propos visant à contrôler une immigration devenue folle. En tant que libéral, je suis favorable à l’immigration mais encore plus à l’application de la loi votée localement et librement par les citoyens. Chacun peut faire venir qui il veut chez lui, mais à condition que ce quelqu’un commence par respecter la loi du pays dans lequel il est invité et à condition qu’il ne soit pas rentré en fraude. Nul ne peut se prévaloir de sa forfaiture est un principe intangible du droit.

    Tous les stipendiés du ministère de la Vérité, dans les médias, l’éducation ou la culture, c’est-à-dire tous ceux qui nous ont imposé les lois mémorielles et le politiquement correct, sont affolés parce que cet homme dit ce qui lui semble juste et vrai et que les auditeurs qui sont aussi et surtout des citoyens adorent et se précipitent en masse à ses meetings. La langue de bois, ou novlangue, vient de recevoir un coup fatal, car aux USA, la parole libre est protégée par le premier amendement : « Le Congrès des Etats-Unis ne fera pas de loi pour limiter la liberté d’expression. » A quand ce premier amendement en France ? Mais ce qui me réjouit le plus, c’est que les ploutocrates qui ont pris le contrôle du système politique en prenant le contrôle de la banque centrale aux USA étaient persuadés que celui qui pouvait mobiliser le plus d’argent pour sa campagne serait automatiquement élu. Et comme c’était eux qui le choisissaient et qui lui fournissaient l’argent, ils étaient bien tranquilles sur leur tas d’or. Or, Trump fait une campagne qui ne lui coûte quasiment rien, tout en étant milliardaire, ce qui est à hurler de rire tandis que Jeb Bush, le candidat « officiel » a dépensé plus de 100 millions de dollars pour rien avant que de renoncer piteusement, tandis que l’autre candidat «officiel », Rubio, a lui aussi jeté l’éponge. Ne reste plus face à Trump que Ted Cruz, qui dans son genre, ne sera pas plus facile à manipuler que ne le sera Trump.

    Et donc je suis en train de connaître un bonheur intense : tous les gens que je méprise et qui nous ont amenés dans la situation où nous sommes sont en train de courir en rond en glapissant que ce qui est en train de se passer est horrible, que nous allons droit à la catastrophe, et tout ça à cause du vote d’une population ignorante, ce qui sous entend bien entendu qu’ils croient profondément que la démocratie ne marche pas et que faire voter le peuple est une erreur. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont toujours pensé. On songe à la phrase de Montaigne, inattendu soutien de Trump : « J’aime bien les gens de mon pays qui n’en savent pas assez pour raisonner de travers ».
    Mais à la place de Trump, je porterais un gilet pare–balles, à tout hasard, tant ces gens là n‘aiment pas perdre de l’argent…
    En fait, je ne connais pas monsieur Trump, je n’ai pas la moindre idée de son programme, et je ne suis même pas sûr qu’il en ait un. Ma principale inquiétude porte sur la décoration de la Maison Blanche si par hasard il était élu, tant il est vrai que la Trump Tower à New-York est un monument impérissable à la gloire de tout ce qui est doré sur tranche. Mais on n’élit pas un président pour son goût exquis… sinon monsieur Hollande serait encore à la mairie de Tulle.
    Plus sérieusement, il semble que Trump ait mis le doigt à un endroit qui fait très mal. La classe moyenne aux USA, plutôt blanche et conservatrice socialement, a été non seulement laminée économiquement dans les vingt dernières années, mais aussi son système de valeurs a été attaqué comme jamais. Non seulement « on » les a ruinés, mais en plus « on » leur a dit sans cesse qu’ils étaient idiots de croire à des choses comme le patriotisme, la famille, l’honnêteté, la fidélité, le respect de la parole donnée ou l’égalité devant la loi (si les citoyens américains étaient égaux devant la loi, les Clinton et la moitié de Wall Street seraient en prison) et que sais- je encore….
    Et donc le citoyen de base aux USA se précipite aux réunions de monsieur Trump. Et ce qui affole le plus ses adversaires est bien sûr que la participation électorale risque de monter très, très fort, car finalement toutes ces classes « élitistes » se rejoignent sur un objectif et un seul : empêcher le peuple de s’exprimer. Il est quand même plus simple de faire élire une marionnette si seulement une petite moitié des électeurs se donne la peine d’aller voter que si tout le monde va voter. On reste entre amis, un peu comme en France entre les deux partis dits de gouvernement (on se demande bien pourquoi ils ont été affublés de ce titre tant l’un et l’autre ont été incapables de gouverner, mais cela fait sans doute partie de la novlangue, enseignée dans nos écoles depuis quarante ans). Bref, je crois que lorsqu’il s’agit de parler de l’émergence de monsieur Trump, il faut bien faire la part des choses et sérier les problèmes.
    Le but premier est de se débarrasser de ces élites corrompues, incompétentes, mortifères et vaniteuses. J’ai souvent parlé dans ces colonnes de la conversation que j’avais eu avec Thomas Hoenig, alors président de la Reserve fédérale de Kansas City, qui m’avait dit en terme clairs que la Fed avait été capturée par une ploutocratie et que la politique monétaire des Etats-Unis était menée par cette ploutocratie au bénéfice de cette ploutocratie. Et, se demandait Hoenig, la question essentielle était de savoir comment le citoyen américain allait récupérer sa démocratie.
    Eh bien, le Donald est peut être le début de la réponse. Et comme la même capture non démocratique s’est passée dans les médias, dans l’enseignement, dans la diplomatie, le but essentiel de tout citoyen devrait être d’abord de virer tous ces nuisibles. On voit mal, si telle est la mentalité du peuple américain aujourd’hui, ce que semble confirmer le bon parcours de Saunders à gauche, comment Mrs Clinton pourrait être élue tant elle représente cette classe honnie. Si monsieur Trump réussit à nous débarrasser ne serait ce qu’un petit peu de cette classe de sangsues, nous serions déjà tous gagnants.
    Tant qu’à faire, bien sûr, il vaudrait mieux qu’ils soient remplacés par des gens compétents, et je n’ai aucune information spéciale sur le fait de savoir si le Donald est compétent ou non, et à vrai dire, cela m’est égal. Ce n’est pas trop demander que de s’attendre à ce qu’il ne soit pas plus incompétent que ses prédécesseurs, tant cela paraîtrait difficile. S’il était simplement incompétent mais honnête, cela serait déjà un gros progrès.
    Dans la vie comme dans les affaires, il faut savoir sérier les problèmes. Mon fils, quand il était dans l’armée française en tant que lieutenant, avait posé une question à son capitaine, qui lui avait répondu : « Lieutenant, dans la vie, il y a deux sortes de problèmes : les problèmes de lieutenant et les problèmes de capitaine. Cela m’a l’air d’être un problème de lieutenant. Rompez ! ».
    Se débarrasser des corrompus est un problème de lieutenant qui doit être réglé avant que l’on ne trouve un capitaine compétent. Ne pas inverser les priorités me semble être déjà un bon début. Mais en tout état de cause je serai toujours reconnaissant au Donald de m’avoir fait rire comme peu de fois dans ma vie. Le spectacle de l’affolement de toutes mes crapules favorites à l’idée que leur monde de copinage et de crime allait peut-être s’écrouler est un des rares moments de bonheur intellectuel que j’ai connus depuis longtemps.
    Et de cela, il faut le remercier.
    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Mondialisme, immigration et émasculation de notre société (Alain Escada)

  • La ministre des familles défend la PMA pour les lesbiennes

    Le sujet n’est donc pas clos. Invitée de l’émission « Questions d’info », sur LCP, en partenariat avec Le Monde, France Info et l’AFP, Laurence Rossignol a assuré mercredi 20 avril que la gauche porterait pendant la campagne présidentielle de 2017 l’engagement d’ouvrir l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules.

    « Le sujet sera sur la table » lors de la campagne présidentielle, car « les associations le porteront », a déclaré la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, en ajoutant : « Je n’ai pas changé de position. Dès lors que la procréation médicalement assistée, le recours à l’insémination artificielle, est ouvert aux couples hétérosexuels, je ne comprends pas pourquoi on le refuse aux couples homosexuels. »

    Interrogée sur les raisons pour lesquelles le gouvernement actuel n’a pas fait aboutir la réforme qui figurait parmi les engagements du candidat François Hollande, la ministre a accusé la droite d’en avoir fait « un sujet de conflit, alors que les Français étaient globalement pour, et, du coup, il y a eu une espèce d’injonction à ne pas [le] traiter. » [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-ministre-des-familles-defend-la