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lobby - Page 1382

  • 10 % des enfants avortés ou nés prématurément à partir de la 20e semaine naissent vivants

    Mercredi 13 avril, l’ECLJ (European center for law and justice – Le centre européen du droit et de la justice) animait, à l’invitation du groupe bioéthique du Parti populaire européen, une conférence sur les infanticides néonataux. Une manière pour Gregor Puppinck, directeur de l’ECLJ et Claire de La Hougue, chercheur associée, d’alerter les élus sur une pratique de plus en plus courante dans nos pays, mais largement méconnue du grand public. Gregor Puppinck répond à Anne Isbeth dans Présent :

    "Nous avons présenté les résultats d’une étude que nous avons publiée en décembre dernier dans la Revue générale de droit médical. Cette étude avait déjà servi, en 2015, de support à une action de l’ECLJ auprès du Conseil de l’Europe sur ce même thème de la situation des enfants soit nés prématurément naturellement, soit nés vivants à la suite d’un avortement tardif. Après avoir découvert la réalité des infanticides néonataux nous avons décidé de creuser le sujet et de rassembler des documents. Cela a été un vrai travail d’exploration qui a duré plus d’un an. Nous voulions voir ce qu’il en était vraiment : s’il existait réellement des enfants survivant à un avortement tardif et quel était leur sort. Les témoignages que nous avons récoltés ont confirmé que les infanticides néonataux existent.

    D’après des statistiques publiées en Grande-Bretagne, environ 10 % des enfants avortés ou nés prématurément à partir de la 20e semaine naissent vivants. Cela fait beaucoup.

    Tous les moyens sont bons, malheureusement pour tuer l’enfant né vivant. Dans certains cas ils reçoivent une injection létale, dans d’autres ils sont noyés ou encore abandonnés dans une pièce à l’écart, le temps qu’ils meurent.

    Nous sommes confrontés ici aux conséquences extrêmes de l’avortement.

    Juridiquement parlant, quel est l’impact de cette découverte de l’existence d’infanticides néonataux ?

    Cela met en cause un principe juridique bien établi selon lequel le droit à la vie ne commence qu’à la naissance et derrière lequel se sont réfugiés les pays qui ont toléré l’avortement. Or, dans ces cas-là, les enfants sont nés, ils respirent, voire sont viables parfois. Certains ont vécu plus de 24 heures après leur naissance. Pourtant ils ont été tués !

    Vous montrez des témoignages durant cette conférence. On y entend notamment que souvent les parents ne sont même pas mis au courant. Pensiez-vous qu’il en était ainsi ?

    Je savais qu’il y avait une part de non-dit, de mensonge. Mais à ce point, je ne le pensais pas et surtout que ce soit si systématique. Cela dit c’est logique : on peut l’expliquer, sans pour autant le justifier. La première des explications est pénale : ces actes sont interdits. D’où ce silence. Il y a aussi l’aspect psychologique : ces médecins – certains de bonne foi – veulent ainsi éviter aux parents de souffrir davantage. Enfin, au niveau administratif et prise en charge de l’enfant, il est beaucoup plus simple de le déclarer mort-né, même s’il est né vivant. [...]"

    Abominable.

    Michel Janva

  • Qui est derrière les actions « Nuits debout » et que cherchent ses participants.

    Les actions « Nuits debout » qui se répandent de plus en plus en France, ont tout pour attirer la sympathie de ceux qui combattent le « Système » c'est à dire l'entremêlement des représentants des 5% les plus favorisés, leurs mandataires politiques et les médias sous contrôle.
    Elles rassemblent des manifestants jeunes ou relativement jeunes, elles donnent la parole, dans certaines limites, à tous ceux qui veulent la prendre, elles ne proposent pas d'idéologies bien arrêtées jugées démodées, par exemple de type marxiste ou anarchique. Le point initial, qui avait présidé à leur naissance, visait à lutter par des mouvements de rue paisibles contre la Loi El Khomri dite loi travail. Certes dans certains ces, des casseurs qui n'ont aucun lien avec ces manifestants se joignent à eux, mais il s'agit d'une pollution inévitable dans une démocratie où la police ne contrôle pas systématiquement les mouvements de rue.

    Il a cependant été remarqué que les manifestants ne rassemblent pas de représentants des classes , qui sont les plus victimes du Système, jeunes sans qualification, chômeurs, habitants des banlieues dite défavorisées ou ruraux menacés de disparition. Il faut dire aussi, comme cela avait déjà été remarquée en mai 1968, que manifester dans la rue de façon relativement disciplinée, et plus encore prendre la parole, fut-ce de façon confuse, suppose un minimum d'éducation et de pratique. Les vrais exclus ne savent évidemment pas comment s'exprimer de ces façons. Mais cette constatation ne suffit pas à déconsidérer le mouvement. Dans toutes les luttes sociales, il faut que des minorités agissantes plus favorisées socialement s'expriment et manifestent à la place de ceux qui ne peuvent pas le faire.

    Au delà de la sympathie que les Nuits debout suscitent dans une partie de l'opinion, à gauche mais même aussi à droite, les critiques ne manquent pas pour faire valoir l'absence d'objectifs politiques et économiques à long terme, ainsi en conséquence que l'absence d'organisations susceptibles de mettre en oeuvre ces objectifs. Là encore, dira-t-on, c'est inévitable. Pour présenter des programmes de type anti-Systéme crédibles, il faut faire la synthèse de multiples revendications et désirs de changement, en les organisant de façon viable sur le long terme. Ceci que ce soit aux trois plans de l'action économique, de l'exercice du pouvoir gouvernemental ou plus encore en matière d'action internationale. Si de telles organisations existaient, elles n'auraient pu se préparer sans de nombreuses études et discussions qui les auraient fait connaître. De plus elles s'exprimeraient d'une façon bien mieux organisées, utilisant toutes les ressources de l'action politique.

    Le succès actuel des Nuits debout tient simplement sans doute à la propagation d'une action de type mémétique, dont le principe avait été longuement étudié sur ce site. Il suffit que les initiatives de quelques personnes , correspondant à une attente vague de divers milieux récepteurs potentiels, soient reprises et propagées de façon virale, notamment aujourd'hui par l'intermédiaire des réseaux multimédia, pour qu'une diffusion de grande ampleur se produise. Mais celle-ci, en absence de relais organisateurs, s'éteint le plus souvent d'elle-même. Les gardiens de l'ordre ont avantage en ce cas de ne pas la réprimer de façon plus ou moins violente, mais la laisser s'épuiser d'elle-même. Espérer en tous cas que d'un chaos sympathique puisse naitre subitement un nouvel ordre constructif relève un peu de l'illusion. Le concept d' « order from disorder » est très difficile à vérifier, même en sciences.

    Ceci ne voudrait pas dire que les manifestants, se persuadant de ces difficultés, devraient renoncer à manifester et rentrer chez eux. Mais il devraient sans doute s'attendre, comme lors des mouvements précédents, Occypy Wall Street ou Podemos, à ne pas trouver de relais sérieux ou à être récupérés par des forces politiques déjà bien installées, n'ayant rien de révolutionnaire. Il n'est pas exclu cependant que, de façon indirecte, ces manifestations sans mots d'ordre ni objectifs précis, mais dynamiques, soient considérées avec faveur par une partie de l'opinion se voulant anti-système. Sans agir directement, elles pourraient faire évoluer dans le sens d'un changement plus ou moins profond diverses forces d'opposition ou même certains éléments des partis au pouvoir. Affaire donc à suivre, selon la formule.

    Maidan

    Une hypothèse beaucoup plus inquiétante serait que les « Nuits debout » ou leurs homologues soient organisées systématiquement de façon clandestine par des pouvoirs cherchant au plan géopolitique à provoquer des changements de régime radicaux dans les démocraties européennes. Il s'agirait de mettre en difficulté devant l'opinion les gouvernements actuels, jugés trop mous dans leur engagement à l'égard de puissances mondiales en lutte pour la suprématie. Ces puissances, pour simplifier, seraient la Russie et les Etats-Unis. Du temps de l'URSS, il n'aurait pas fallu attendre longtemps pour voir les faiseurs d'opinions attribuer ces mouvements à « la main de Moscou » visant à déstabiliser les régimes dits « du monde libre » . Mais aujourd'hui l'hypothèse d'une intervention déterminée du Kremlin ou moins encore de Pékin, ne serait guère crédible.

    Beaucoup plus vraisemblable serait l'intervention de services américains (la diplomatie des services secrets et du dollar) visant à déstabiliser les gouvernements européens, à l'ouest comme à l'est. Ceux-ci dira-t-on ne représentent guère de menaces pour Washington et ses politiques hégémoniques. Mais ce serait une erreur de le croire. Aussi soumise qu'elle soit aux politiques américaines, la France par exemple représente une certaine résistance potentielle à l'engagement anti-russe ou plus généralement aux entreprises des pouvoirs financiers dominant à Wall Street et à Londres. Faire peur aux classes favorisées pour contribuer à les jeter de façon plus affirmée qu'aujourd'hui dans les bras du Département d'Etat et du Pentagone ne peut pas, si l'on peut dire, faire de mal.

    Pour cela les services américains ou ceux qui leur sont proches en Europe peuvent s'appuyer sur des agitateurs quasi professionnels mais discrets. formés depuis longtemps pour provoquer des changements de régime là ou Washington peur regretter un certain manque d'enthousiasme. Ces agitateurs ne se présentent évidemment pas en ce cas comme des « agents de l'impérialisme américain », mais comme des défenseurs des droits de l'homme et autres grandes valeurs démocratiques, si souvent attribuées, évidement à tort, à la société américaine.

    Aujourd'hui le Réseau Voltaire, animé par Thierry Meyssan, voit dans un certain Gene Sharp et dans ses réseaux droit de l'hommistes l'acteur principal des actions qui ont provoqué la chute de gouvernements jugés insuffisamment collaborateurs par Washington. Nous ne prenons pas systématiquement au pied de la lettre les articles publiés sur ce site, mais nous refusons à l'inverse de les rejeter systématiquement comme « conspirationnistes ». Or un texte récent de Thierry Meyssan publié sur ce site: « Nuit debout », un mouvement à dormir debout ( voir références ci-dessous) mentionne une liste impressionnante de pays où les gouvernements, à la suite d'actions déstabilisatrice provoquées par les organisation se revendiquant de Gene Sharp, ont été renversés. Mais tout attribuer à Gene Sharp serait sans doute naïf Des organisations sur ce modèle peuvent apparaître à tous moments discrètement, en résultat de la « diplomatie des services secrets et du dollar ».

    Les jeunes militants des Nuits debout en France s'indigneraient de pouvoir être soupçonnés de tels agissements. Mais évidemment, ils le seraient à « l'insu du de leur plein gré », selon la formule célèbre. Il n'est pas exclu d'ailleurs que des actions en retour se produisent, non prévues par les pouvoirs manipulateurs représentant l'Etat profond américain. Il s'agirait alors d'un retour de gifle bien mérité. On pourrait imaginer par exemple que les millions de jeunes américains s'organisant derrière les candidats « contestataires » à la Maison Blanche, que sont chacun en ce qui les concerne Donald Trump ou Jeremy Sanders, se saisissent sans même rendre compte des exemples offerts par les militants sincères des Nuits debout en France ou ailleurs en Europe. Dans ce cas, ils pourraient peut-être, sauf à être férocement réprimés, provoquer un « regime change » aux Etats-Unis eux-mêmes.

    Alors leurs effectifs bien plus considérables que ceux mis en oeuvre par les Nuits debout pourraient inquiéter sensiblement les défenseurs des pires aspects du pouvoir américain, dont Hillary Clinton est aujourd'hui la meilleure représentante.

    Références

    * Nuit debout Site http://www.nuitdebout.fr/

    * Thierry Meyssan :« Nuit debout », un mouvement à dormir debout http://www.voltairenet.org/article191181.html

    *Gene Sharp https://fr.wikipedia.org/wiki/Gene_Sharp

    Jean Paul Baquiast, 15/04/2016
  • Loi Pleven : Vers la répression universelle

    Dans un article mis en ligne le 2 avril par Polémia contre la « Répression universelle… » (1), j’exposais la défense d’Alain-Jean Mairet, responsable du site suisse de Riposte laïque, que le Parquet de Paris poursuivait devant la XVIIe chambre du Tribunal correctionnel de Paris, sur dénonciation de la LICRA.

    Malheureusement cette défense n’a pas été entendue, mais le prévenu a interjeté appel du jugement de condamnation prononcé le 6 avril.

    Un jugement illogique, car fruit de la démesure

    La condamnation de M. Mairet du chef de provocation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination envers les musulmans (loi Pleven) suppose que la justice française puisse prétendre à une compétence universelle à l’instar des Etats-Unis, de la Chine populaire et, pourquoi pas, de l’Arabie (orfèvre en matière d’islam)…

    Pour mémoire, en France un délit n’existe pas si l’acte est commis par un étranger agissant hors du territoire de la République (voyez art. 113-2 du Code pénal). Selon le tribunal, il y a bien eu « diffusion [publique] en France » (jugement, page 2), au sens de la loi sur la presse à laquelle a été insérée, en 2004, l’expression « par voie électronique ». Cette précision est essentielle, car précédemment la lettre de la loi visait ce qui étaité mis par l’auteur, mais non pas l’intrusion individuelle, intime et volontaire qu’est une consultation en ligne.

    Or, pour entrer en voie de condamnation, les juges parisiens ont perdu de vue le raisonnement juridique, ce qui arrive quand on s’abandonne à la passion de l’ordre moral. Certes, il n’est pas contesté que des internautes français aient pu consulter en ligne le document litigieux sur le site de Riposte laïque. En revanche, c’est à tort que les juges ont prétendu que dès lors « les propos ont été publiés en France » (jugement, page 4).

    Qui commet le délit et où ?

    En fait aucun acte constitutif du délit n’a été commis « en France », contrairement à l’affirmation du tribunal (jugement, page 2) même si on n’a pu lire le texte litigieux de France : juge ou pas, sans syntaxe, il n’y a plus d’intelligibilité. En effet, le site sur lequel les internautes se trouvant en France pouvaient se connecter est installé hors du territoire de la République et sous juridiction étrangère. Ça s’appelle à bon droit, hé oui, … un site ! Et, dans le cas d’espèce ce lieu se trouve en Suisse et sous la responsabilité d’un citoyen helvétique résidant dans son pays. Aucun fait constitutif du délit d’opinion en cause n’a été commis en France par son auteur. Le paradoxe, insurmontable ici, c’est que les seuls actes avérés « commis en France » sont… les connexions volontaires de la LICRA et de la police judiciaire aux ordres du parquet !

    Au fond, qu’attend-on pour contester l’exception de divinité ?

    Mais, au fond, qu’attend Riposte laïque pour invoquer le caractère illégitime du délit d’opinion religieuse, ce que j’appelle l’exception de divinité ? Voilà qui serait laïc !

    En deux mots, pour les non-juristes, comment un Etat soi-disant laïc peut-il interdire que l’on dise que l’islam peut rendre pervers, alors que l’on peut le dire de toute mouvance profane ? Aussi peut-on dire impunément que le communisme peut rendre pervers et doit-on dire, à peine de poursuites, que le « nazisme » rend pervers. La critique n’est libre que lorsque Dieu n’est pas en vue…

    Dieu est avec nous – Gott mit uns (2) – n’est-il pas une devise de la soumission républicaine prophétisée par Michel Houellebecq ?

    Eric Delcroix, 11/04/2016

    Notes :

    (1) Répression universelle ou Le syndrome saoudien
    (2) Devise inscrite sur la boucle de ceinturon des soldats allemands avant l’avènement du IIIe Reich.

    http://www.polemia.com/loi-pleven-vers-la-repression-universelle/

  • Notre Ami Pierre Cassen victime de l'acharnement des forces de répression de l'oligarchie aux abois

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    Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, a donc été l’objet, ce jour, d’une perquisition en son domicile. Christine Tasin a pu le joindre, et mener cette interview, qu’elle vient de nous faire parvenir.

    Source de l'entretien cliquez ici

    Riposte Laïque : Tu viens donc d’être l’objet d’une perquisition en ton domicile. As-tu été surpris ?

    Pierre Cassen : Même quand on se prépare à de telles éventualités, on a quand même toujours du mal à accepter de voir sa maison perquisitionnée, comme si on était un vulgaire malfrat. Bien que les policiers se soient montrés courtois, ma situation, ce soir, est que je n’ai plus d’ordinateur, ni de téléphone portable, avec naturellement ce que cela implique, dans mon quotidien. Je n’ai pas l’habitude de tourner autour du pot, ce matin, quand l’officier de police m’a annoncé, à l’issue de mon nième interrogatoire, qu’ils allaient perquisitionner chez moi, à près de deux heures de Paris, je n’ai pu m’empêcher de dire : « C’est scandaleux », et j’ai dû faire preuve de beaucoup de contrôle pour ne pas en dire davantage… Je considère qu’une personne comme moi, qui mène la bataille des idées, n’aurait jamais dû être traîné devant un tribunal, avec mon ami Pascal Hilout, ni être harcelé comme je le suis par le Parquet depuis plusieurs années. Je dois en être à une dizaine d’interrogatoires par des policiers, à qui je dis tout le temps que je ne suis plus responsable du site depuis 2012. Mais j’ai l’impression qu’en haut lieu, je dirais même en très haut lieu, on veut se payer Pierre Cassen par tous les moyens.

    Riposte Laïque : Mais avais-tu senti des signes annonciateurs de cette nouvelle étape ?

    Pierre Cassen : Oui, à deux reprises. Il y a plusieurs mois, le responsable de la Brigade pour la Répression de la Délinquance à la Personne (de l’enfumage pour ne pas dire la police de la presse) m’avait fait savoir qu’il avait comme consigne de la part du Parquet d’enquêter de manière soutenue pour prouver que je demeurais le véritable chef de Riposte Laïque, bien qu’une décision du tribunal de Versailles, datée de mars 2013, ait confirmé qu’à présent, ce sont les Suisses qui ont la main sur le site. Les socialistes sont pour toutes les délocalisations… sauf celle de Riposte Laïque (humour). D’autre part, il y a environ quinze jours, alors que j’étais à plusieurs centaines de kilomètres de mon domicile, j’ai reçu, à ma grande surprise, un coup de téléphone de policiers, m’informant qu’ils étaient devant chez moi. Je n’ai pu que leur faire savoir qu’ils auraient du me téléphoner avant, cela aurait évité un déplacement inutile. Alors, disons que je m’attendais un peu à un mauvais coup de la sorte, surtout dans le contexte où les juges viennent de condamner Caroline Alamachère à 10.000 euros d’amende et de dommages et intérêts, sans parler du verdict inique de la 17e Chambre, qui a osé sanctionner Alain Jean-Mairet (faudrait savoir, si on condamne notre directeur suisse, on ne peut pas en même temps dire que c’est Pierre Cassen le vrai chef !) à 8.000 euros d’amende et de dommages et intérêts. Enorme ! La France socialiste, police de la pensée du monde, condamne un Suisse qui, sur un site helvétique, a publié le texte d’un Tunisien ! Donc on sentait bien qu’il y avait, de la part du pouvoir et de ses exécutants, la volonté d’accélérer l’offensive.

    Riposte Laïque : Mais on te reproche quoi, exactement ?

    Pierre Cassen : Ils paraissent avoir du mal à accepter l’idée que cela soient des Suisses qui sont responsables de notre site, en toute légalité, et pas des Français. Ils semblent regretter le temps où ils pouvaient faire condamner Pierre Cassen, comme responsable du site, à des amendes exorbitantes, voire même réclamer de la prison avec sursis, rien de moins ! Au-delà de cette affaire de responsabilité de RL, ils me suspectent à présent d’avoir été l’homme qui aurait appuyé sur le bouton d’un tweet montrant Anne Hidalgo lécher une babouche musulmane, le jour où elle commémorait le ramadan à la mairie de Paris, ce qui n’est pas très laïque. Il paraît que cela est très grave, et que cela s’appelle « injure publique à une personne exerçant une autorité publique ». A noter que le maire de Paris, grande cheftaine de l’opération « Je suis Charlie », qui a osé faire de cet hebdo un citoyen d’honneur de la Ville de Paris, a également déposé plainte contre la dessinatrice Ri7, auteur du dessin originel. Ce régime, au lieu de mettre toutes les forces du pays contre les disciples de Merah, persécute donc les résistants à la barbarie qui s’annonce. Toute l’imposture de cette gauche se retrouve dans ces deux plaintes grotesques, ainsi que dans toutes celles qui ont suivi. Ces gens là se comportent comme les derniers staliniens d’Europe de l’ouest.

    Riposte Laïque : Es-tu inquiet, suite à cette perquisition, des conséquences de ce que les policiers pourraient trouver sur tes ordinateur et téléphone ?

    Pierre Cassen : Je voulais d’abord dire à nos lecteurs ce que cela provoque, en soi, de se voir barboter des affaires aussi précieuses. C’est comme si on se permettait de vous voler votre journal intime. Il y a comme une sorte de viol. Mon ordinateur, comme mon téléphone, sont des objets précieux, où sont conservées des choses très personnelles, qui n’appartiennent qu’à moi et à ceux que j’aime. Je trouve intolérable que quelqu’un comme moi puisse voir des personnes que je ne connais pas avoir accès à mes dossiers personnels. Après, on verra bien si ce qu’ils trouvent dans mes affaires leur donne la possibilité de me mettre en examen, ce dont certains rêvent. J’avoue avoir assez confiance, et en plus, l’adversité me galvanise, mais avec de tels dirigeants politiques, je m’attends à tous les coups tordus. Donc, j’étais déjà déterminé à dire tout le bien que je pensais des socialistes avant cette perquisition (lire mes articles sur Razzy Hammadi hier, et ce jour sur Manuel Valls sur Boulevard Voltaire), inutile de vous dire qu’après une telle journée, ma détermination est décuplée. Je n’ai jamais supporté des modèles de société totalitaires, et je trouve qu’on s’en rapproche de plus en plus dangereusement.

    Riposte Laïque : As-tu peur pour ton avenir ?

    Pierre Cassen : La peur n’évite pas le danger. De quoi parles-tu ? Les socialistes et leurs obligés ne m’inquiètent absolument pas, malgré leur capacité de nuisance et leurs pulsions totalitaires. Dans un an, ils ne seront plus aux affaires, alors que Riposte Laïque sera toujours présent, et fêtera ses dix ans d’existence. D’ici là, Cazeneuve nous aura fait quatre procès. Hidalgo deux, et Bergé un… Eh bien, on réclamera une amnistie générale pour tous les délits d’opinion quand on se sera débarrassé de ces haineux. Je fais confiance à nos amis rédacteurs pour ridiculiser comme ils le méritent ces tristes sires, et retourner ce procès contre ceux qui les intentent. Ma sécurité ? Quand on a choisi le type de militantisme qui est le mien, et le tien, on ne se cache pas derrière son petit doigt, on se sait un peu plus exposé que le Français moyen. Je vis avec. Mais ce sont des Français moyens qui sont morts au Bataclan, et des Belges moyens qui sont morts à Bruxelles. J’ai davantage peur pour ceux que j’aime, et qui sont bien plus jeunes que moi. C’est d’ailleurs pour cela que je milite, partout où je le peux, contre l’islamisation de notre pays, pour convaincre mes amis que la seule réponse est l’éradication de l’islam sur le territoire français et la remigration massive de tous ceux qui veulent nous imposer la charia en France. Je n’ai pas l’ombre d’un doute, depuis plus de dix ans que je milite pour cela, nous avons raison, et ce combat est vital pour l’avenir de notre pays, de ses valeurs et de sa civilisation. Et si cela nous vaut encore des procès, eh bien, on fera face !

    Riposte Laïque : Tu veux ajouter quelque chose ?

    Pierre Cassen : Je suis très fier du combat que nous menons depuis plus de dix ans, ensemble et avec d’autres patriotes. Très fier de ce qu’est devenu Riposte Laïque, d’avoir impulsé ce journal cinq années durant, et d’avoir su passer la main, tout en continuant à travailler avec mes amis. Je prends ces plaintes à répétition, et cette perquisition, comme un hommage, qui prouve que nous tapons juste, et que nous faisons mal à ceux qui trahissent la France. Longue vie à Riposte Laïque, et que mes copains continuent à s’occuper tous les jours des islamo-collabos!

    Une dernière chose, que les amis qui m’ont laissé leur téléphone lors des trois derniers mois me le renvoient, ou l’envoient à Christine, cela peut servir…

    Propos recueillis par Christine Tasin

    NDLR : La direction de Synthèse nationale tient à exprimer ici sa solidarité avec Pierre Cassen et nos amis de Riposte laïque face à l'acharnement dont ils sont les victimes.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L'infanticide des nouveaux-nés : une réalité en Europe

    L'ECLJ a organisé une conférence sur les infanticides néonataux au Parlement européen.

    • Remarques introductives, Grégor Puppinck
    • 2'41 : Données sur l'infanticide néonatal, Claire de La Hougue
    • 14'02 : 1er témoignage d'un médecin
    • 17'59 : 2ème témoignage d'une sage femme
    • 21'28 : 3ème témoignage d'une sage femme
    • 23'24 : 4ème témoignage d'une médecin
    • 31'20 : Éthique et droit international, Grégor Puppinck

    Voici la vidéo (durée : 45mn) :

    Grégor Puppinck a déclaré à Gènéthique :

    "C’est la première fois que des médecins français témoignent, à visage découvert pour deux d’entre eux, des infanticides néonataux auxquels ils ont assisté. Il s’agit de quelque chose de très fort car jusqu’à novembre 2014, il s’agissait d’une réalité qui restait confinée dans les hôpitaux. L’ECLJ a cherché depuis a libérer leur parole pour que cette réalité soit connue et que la violation des droits de ces enfants cesse. Voici des extraits de leur témoignage :

    «La femme avait accouché par voie basse et au moment de sortir, l’enfant était vivant alors qu’il aurait du sortir mort. La sage femme a été prise d’effroi, elle a à ce moment essayé d’étouffer au mieux l’enfant, de poser la main sur sa bouche pour qu’il ne crie pas […] [L’enfant] n’avait pas eu le droit de vivre » (Témoignage du docteur Chauvet, anesthésiste réanimateur – en charge d’une garde de maternité au moment des faits).

    « Il s’agissait d’une femme qui était en cours de travail dans le cadre d’une interruption médicale de grossesse vers 5 mois de grossesse. Il était 21h le soir, l’interne prenait le relai seul la nuit. J’étais assise à côté [d’eux]. Le médecin senior était en train d’expliquer à l’interne comment pratiquer l’IMG, j’étais à côté, et il lui dit : ‘A ce terme là il est possible que l’enfant naisse vivant, donc si tu vois qu’il respire tu appuies très fort ici et tu attends qu’il n’y ait plus de mouvement respiratoire’. Il s ‘est rendu compte que j’avais entendu, et il m’a dit de façon autoritaire : ‘et toi tu n’as rien entendu’. » (Témoignage de la sage femme) 

    « Une sage femme m’a dit aussi avoir pratiqué une IMG pour un fœtus qui avait une forte probabilité au test sanguin d’une trisomie 21 […] mais il n’avait jamais été pratiqué d’amniocentèse. Cet enfant est né décédé de l’avortement et il s’est avéré qu’il n’avait aucun signe phénotypique de trisomie 21 ».  (Témoignage de la sage femme) 

    « Le nouveau né présentait une morphotype de trisomie 21 [et] une souffrance cardiaque et hépatique majeur qui compromettait [sa] vie […] à court terme. La maman n’était pas au courant qu’il y avait danger de mort pour son enfant. […] Le médecin pédiatre se tourne vers l’anesthésiste et lui dit : est-ce qu’il te reste du produit péridurale ? […] Il injecte le produit à l’enfant. […] je comprends qu’ils ont décidé d’euthanasier l’enfant sans en prévenir les parents. […] L’enfant est décédé comme cela. Je sais qu’ils ne l’ont pas dit aux parents ».   (Témoignage d’un médecin) 

    Quelle suite espérez-vous ?

    L’ECLJ espère d’une part que les parlementaires se mobilisent et enquêtent sur la situation de ces enfants nés vivants après leur avortement. Elle espère d’autre part que le droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires, sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, soit réaffirmé pour tous les êtres humains nés vivants. Enfin, l’ECLJ attend que les Etats membres prennent en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse (soit 22 semaines ou 500 g). Tout cela permettrait de mieux garantir le droit de ces enfants nés vivants qui sont, aussi sujets des droits de l’homme. A ce titre ils méritent de bénéficier de leur protection, comme toute autre personne. Ils méritent une prise en charge pour que leur confort et leur dignité soient assurés."

    Michel Janva

  • Pour Eric Zemmour, « le PSG, c’est Gugusse of Benetton »

    Eric Zemmour s’est fait tonton flingueur ce matin sur RTL pour commenter la défaite du PSG en Ligue des champions : « C’est le terminus des prétentieux, le retour à la maison mère des gugusses de Montauban,les gugusses les mieux payés du monde, des gugusses de tous les pays du monde », a-t-il ironisé, ajoutant : « Le Paris Saint-Germain, c’est gugusse of Benetton ; »

    Ce passionné de football a tout particulièrement soigné Zlatan Ibrahimovic, « en tête de gondole des gugusses » et qui est « arrogant avec les faibles du championnat de France et minable avec les grands d’Europe », mais qui n’est finalement « que l’arbre qui ne cache pas la forêt : tous les autres sont à mettre dans le premier autocar pour Montauban » – Laurent Blanc inclus.

    Car le PSG qui a failli, c’est « le PSG avec son équipe sans joueur français ou presque, le PSG avec son argent qatari et son panel cosmopolite » : « Le PSG, assène l’éditorialiste, c’est la revanche ironique du droit du sol sur le droit du fric. » A comparer avec ces équipes françaises qui, autrefois, perdaient aussi, mais qu’on aimait parce que « c’étaient nos petits gars : ils étaient de notre chair et de notre sang »…