lobby - Page 1471
-
En Syrie, les Etats-Unis ne ciblent pas Daesh mais le régime de Bachar el-Assad
Washington passe de la guerre contre le terrorisme au changement du régime en Syrie, a confié à RT Catherine Shakdam de l’Institut de Shafaqna à Londres concernant les frappes de la coalition contre le dépôt d’armes gouvernemental en Syrie.RT : Nous venons d’entendre que John Kerry a parlé de choix difficiles. A quoi a-t-il fait référence ?Catherine Shakdam, experte du Moyen-Orient à Londres (C.S.) : Je pense qu’ils poursuivent cette campagne pour diaboliser le gouvernement syrien, et ainsi le président Bachar el-Asad. Je pense qu’il est assez clair que l’attention de Washington est passée de la guerre contre le terrorisme à un changement de régime en Syrie. Je pense que c’est très révélateur, après que des positions syriennes aient été prises pour cible par l’armée américaine je veux dire quand la ciblage sur les positions syriennes s’effectue par les forces américaines, je pense que c’est assez évident, que cela montre bien ce que Washington veut faire en Syrie aujourd’hui. Ils veulent utiliser leurs forces militaires non pas pour cibler le terrorisme mais le président Bachar el-Assad, qui reste le seulement à se dresser entre Daesh et une domination complète du Levant.RT : S’il s’agit d’une frappe effectuée par erreur, la présence de Daesh dans la région est importante, qu’est-ce qui peut être fait pour garantir que cela ne se répète plus ?C. S. : La question dépend de ceux qui procèdent concrètement à la détermination des cibles, vous parlez de Daesh, les Etats-Unis parlent des rebelles modérés et parfois même de l’alliance contre le terrorisme… On ne sait plus vraiment qui est qui aujourd’hui. Toutes ces étiquettes ont été échangées tellement de fois que nous n’en sommes plus sûrs, même s’ils portent un drapeau américain on ne sait pas quels intérêts ils défendent. Mais cela montre surtout que nous n’en savons rien.La guerre à laquelle nous assistons aujourd’hui en Syrie n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, il s’agit plutôt de contrôle et de manipulation politique. Je crains beaucoup que Washington vise maintenant le gouvernement syrien, au moins la Syrie, parce que les Américains visent en fait la Russie et qu’ils veulent vraiment empêcher la Russie de réussir à éradiquer le terrorisme en Syrie.En quelques semaines la Russie a réussi là où les Etats-Unis échouent depuis des années. Cela montre que Moscou veut vraiment combattre le terrorisme avec détermination alors que Washington a plutôt essayer d’endiguer son essor et de l’exploiter plutôt que de le détruire.RT : Pensez-vous qu’il y aura une coopération plus étroite avec les forces luttant contre Daesh sur le terrain après cet incident ?C.S. : Absolument. Le gouvernement syrien fait beaucoup pour cela. Le président Assad a été très clair, il souhaite vraiment collaborer avec les forces étrangères si elles sont prêtes à l’aider à combattre le terrorisme. Et je ne vois pas où est le problème. Nous devons nous rappeler que la Syrie demeure en Etat souverain, qu’on soit d’accord ou non avec la façon dont agit son gouvernement. Cela regarde la Syrie et personne d’autre et la Russie a montré qu’il était possible de nouer une alliance avec la Syrie en dépit de différences ou de désaccords politiques, mais ce n’est pas l’essentiel, aussi longtemps que les parties se concentrent sur le véritable ennemi qui est censé être le terrorisme. J’aime à penser qu’il s’agit du terrorisme mais ce n’est de toute évidence pas le cas.RT : Les Etats-Unis ont admis l’importance d’unir les forces qui luttent contre Daesh sur le terrain, l’armée syrienne est l’une de ses forces. Pensez-vous que Washington cherche son assistance ?C.S. : Je pense que c’est de la langue de bois politique. Tout ce qu’a dit Washington par rapport à tout ce que Washington a fait sur le terrain se contredit. Et plutôt que de parler, je crois qu’il faut regarder ce qu’il se passe sur le terrain. Si l’on prend l’exemple de la Turquie et les allégation comme quoi elle aurait qui aurait bénéficié et aidé les terroristes de Daesh… La Russie a apporté des preuves et Washington choisit de les ignorer parce que cela comporterait des conséquences politiques pour les Etats-Unis dans la région et ils ne le veulent pas. En fin de compte, cela ne veut dire qu’une chose : que Washington utilise l’excuse du terrorisme pour manipuler un plan géopolitique qui n’a rien à voir du tout avec Daesh. Et d’ici à ce que les gens se réveillent pour voir que l’assomption selon laquelle Washington et les puissances occidentales combattent les terroristes n’est qu’un mensonge, je ne crois pas qu’il sera possible de discuter de cette situation. Les seuls à aider, concrètement sur le terrain sont l’Iran, la Syrie et la Russie. Qu’on soit d’accord ou non avec la politique de ces gouvernements n’entre pas ici en ligne de compte. La question est de savoir si l’on souhaite un monde dans lequel Daesh domine le Moyen-Orient ou si l’on se met d’accord avec certaines puissances pour lutter contre le terrorisme pour ensuite retrouver la table des négociations et respecter le droit international. Jusqu’à présent, les puissances occidentales ont agi en dehors du cadre du droit international.Encore si les gens sont d’accord politiquement avec ses gouvernements ou non, ce n’est pas l’idée principale. L’idée principale c’est : est-ce que nous voulons avoir le monde, où le Daesh est en ce moment un leader à la région du Moyen-Orient, ou sommes-nous d’accord de ne pas être de même avis avec certaines forces, et puis revenir à la table de négociations et respecter la loi internationale, puisque jusque-là les forces occidentales se sont éloignées entièrement. -
Migrants: ils repartent quand les aides sociales ne leur plaisent pas
La situation vécue pour le moment en Autriche montre qu’un shopping migratoire s’organise par les soi-disant « réfugiés ».: Un retour est donc possible
La situation d’aujourd’hui en Autriche montre que les migrants peuvent repartir s’ils ne trouvent pas dans le pays où ils se trouvent une situation d’aides sociales qui leur convient et si cela prend trop de temps pour faire venir leur smalah.
Des migrants kosovars, irakiens et afghans se sont mis à quitter l’Autriche car ce pays ne répondait pas à leurs attentes. Selon les migrants, ils pensaient être mieux traités par ce pays et obtenir plus facilement le statut de réfugié.
Martin Gantner, représentant de l’association caritative Caritas, a expliqué que certains réfugiés rentraient chez eux à cause de la peur d’être renvoyés et humiliés, pour les autres leurs familles leur manquaient ou ils imaginaient différemment l’Autriche et l’Europe, rappelle le site d’actualité en ligne The Local.
M.Gantner a ajouté qu' »il y a tant d’incertitudes pour les migrants, la plupart d’entre eux sont traumatisés et ont besoin d’un sentiment de sécurité ».
Selon The Local, les données du ministère autrichien de l’Intérieur justifient cette tendance. Ainsi, entre janvier et novembre derniers environ 1.100 Kosovars, 530 Irakiens et 120 Afghans ont volontairement quitté l’Autriche. En comparaison, une dizaine de migrants étaient arrivés en 2014.
-
Bourdin dérape en assimilant le Front national à l’État islamique
Tout serait bon pour disqualifier un parti qui fédère une grande partie de l’électorat.
Journalistes et politiques ont une nouvelle marotte : assimiler le Front national, et ses plus de 6 millions d’électeurs, aux assassins de l’État islamique.
La position du Front national à l’égard de l’État islamique, et de ses soutiens sur le territoire national, est pourtant connue de tous. Ce parti se dresse farouchement sur la route de l’islam combattant et de l’islam politique. Marine Le Pen s’est par ailleurs toujours opposée à l’atomisation des nations arabes, à la collaboration avec les États soutenant directement ou indirectement les combattants Djihâdistes (Qatar, Arabie Saoudite), ainsi qu’à l’ingérence de l’Occident dans les affaires du Moyen-Orient. Ingérence coupable qui a entraîné les chaos libyens et syriens dont nous payons aujourd’hui chèrement les conséquences désastreuses, parmi lesquelles : aggravation de l’invasion migratoire, massacre des minorités religieuses dans les zones de conflit, importation du terrorisme sur notre sol. -
Condamnation de la Mairie de Paris pour le financement du culte islamique à l'ICI
Une interview de Joachim Véliocas avec Monsieur H. qui a fait condamner, en qualité de contribuable parisien, la mairie de Paris, qui a subventionné (16 millions d'euros !) l' ICI, Institut des Cultures d'islam, qui loge en son sein une salle de prière au mépris de la loi. Un référé va demander l'arrêt immédiat des prières au sein de ce bâtiment public.
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, islamisme, lobby 0 commentaire -
Le CRAN trouve qu’il y a trop de blancs qui reçoivent la Légion d’Honneur
Les apparatchiks de la République doivent bien justifier les subventions perçues chaque année. Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France se sert de statistiques ethniques pour pleurnicher devant les politiques et réclamer plus de breloques… On aimerait qu’ils publient des statistiques ethniques sur les bénéficiaires de la CMU et des minima sociaux…
Il y a d’abord Lassana Bathily, le « héros » de l’Hyper Casher. Puis vient la romancière Calixthe Beyala. Le rappeur Booba. Harry Roselmack ou encore Manu Dibango… Cinquante noms au total. Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) va, selon nos informations, envoyer, ce jeudi à l’Elysée, une liste de personnalités issues de la diversité afin d’aider François Hollande à faire son choix à quelques jours de la publication de la fameuse promotion de la Légion d’honneur du 31 décembre.
« Si on peut aider François, on ne va pas se gêner », sourit Louis-Georges Tin, le président du Cran. Au-delà de la boutade, l’initiative se veut très sérieuse. « Le 13 juillet dernier, 2 % seulement des personnes honorées étaient issues de la diversité, alors que les Français, noires, arabes ou asiatiques représentent entre 10 et 14 % de la population totale, selon les estimations diverses », explique le Cran.
http://www.contre-info.com/le-cran-trouve-quil-y-a-trop-de-blancs-qui-recoivent-la-legion-dhonneur
-
France 2015 : un septuagénaire mis en examen pour tentative de meurtre sur son cambrioleur
Le pauvre homme n’a pas voulu se laisser faire… Il a d’abord tenté de refouler l’intrus avec un bâton, puis avec une balle en caoutchouc… Il sera finalement mis en examen pour tentative de meurtre…
Un Bisontin de 74 ans a vu un cambrioleur rentrer chez lui samedi soir. Il a tenté de le chasser à coup de bâton mais le jeune homme n’a pas pris la fuite et s’est attaqué au septuagénaire. Le vieil homme s’est dégagé, a récupéré son fusil dans la pièce voisine et il a tiré sur le cambrioleur.
La balle en caoutchouc du fusil de chasse a blessé grièvement le cambrioleur au cou mais ses jours ne sont pas en danger. Les faits se sont déroulés entre les quartiers Planoise et des Vallières de Besançon. Aujourd’hui, l’habitant a été mis en examen pour tentative de meurtre et il devrait être placé sous contrôle judiciaire. Source
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, insécurité, lobby 0 commentaire -
Manuel Valls s’est transformé en sergent recruteur de Christian Estrosi !
Entretien avec Alain de Benoist
« Front national, un perdant qui pèse lourd », titre Le Parisien, tandis que le député FN Gilbert Collard se félicite d’une « défaite victorieuse ». Votre avis ?
Le Front national n’a certes emporté aucune région, mais l’important n’est pas là. L’important est qu’il continue à progresser à chaque élection. Les régionales n’ont pas fait exception. La barre des 40 % a été enfoncée dans plusieurs régions, et le mouvement de Marine Le Pen est désormais assuré d’avoir plus de 350 conseillers régionaux (ce qui résout au passage le problème des parrainages pour la présidentielle). Le fait essentiel est qu’un parti qui a contre lui la gauche et la droite, tous les grands partis de gouvernement, tous les grands journaux, toutes les stations de radio et de télévision, sans oublier les ligues de vertu, le show business, le CRIF, le MEDEF et le Grand-Orient, Pierre Gattaz, BHL et Dany Boon, n’en est pas moins en passe de réunir les votes de près d’un Français sur deux. Bref, plus on met en garde les Français contre le FN, et plus ils votent pour lui, ce qui montre à qu’ils ne croient plus rien de ce qu’on leur dit, et à quel point leur colère et leur dégoût sont immenses.
Le FN répond à une formidable demande d’identité collective, de souveraineté politique et de sécurité en matière sociale. Ses deux points d’appui sont, d’une part la jeunesse, de l’autre les classes populaires, associées à des classes moyennes menacées de déclassement ou confrontées à une stagnation croissante des positions sociales intergénérationnelles. Les deux ressorts du vote FN sont le chômage et les problèmes liés à l’immigration, qui frappent en priorité les mêmes milieux de la France périphérique, en particulier à l’est de la ligne Le Havre-Marseille. On a d’un côté ceux qui profitent de la mondialisation, de l’autre ceux qui en sont les victimes. D’un côté la France protégée de la bourgeoisie mondialisée et de la petite bourgeoisie qui en est tributaire, de l’autre la France fragile, précarisée et humiliée, en état d’insécurité et de paupérisation relative. D’un côté les élites, de l’autre le peuple.
C’est ce qu’a bien vu Jacques Julliard, qui écrit : « Le vote du Front national représente l’idéal rêvé de la sociologie bipolaire du marxisme : l’alliance du prolétariat et des classes moyennes contre les classes dirigeantes. À l’inverse, la “résistance républicaine”, comme dirait Jean-Christophe Cambadélis, est constituée par les cadres moyens et supérieurs, les patrons, les bobos, les intellectuels à haut revenu […] Le vote FN est pour partie croissante une réponse au mépris dans lequel les élites tiennent aujourd’hui le peuple, et ce clivage est un clivage de classe. »
Ce qui est nouveau, c’est que la gauche n’hésite plus à se faire harakiri, en appelant à voter pour un parti qu’elle accusait il y a encore quelques semaines de vouloir doubler le FN sur sa« droite » ! Cela en dit long sur son désarroi, et cela montre aussi que les moulins à prières sont devenues impuissants pour « faire barrage » au flot qui monte. Les tenants de l’antifascisme de confort et de posture (Robert Redeker), pour qui l’ennemi intérieur, c’est désormais le petit peuple, sont tétanisés parce qu’ils constatent que toutes les stratégies anti-FN utilisées jusqu’ici (diabolisation, banalisation, récupération) ont été des échecs, et que les excommunications ânonnées par les dévots de l’Éternel Retour des années 1930 ont depuis longtemps cessé d’être audibles, lorsqu’elles ne font pas tout simplement éclater de rire.
Il a donc fallu passer à la vitesse supérieure. D’où ce spectacle surréaliste, où l’on a vu Manuel Valls sortir de son rôle de Premier ministre pour se transformer en sergent recruteur de Christian Estrosi (que Cambadélis dénonçait deux semaines plus tôt comme « bien pire que Marion »), des militants d’EELV distribuer des tracts en faveur de Xavier Bertrand, conviant ainsi les victimes de l’austérité à voter pour ceux qui la mettent en œuvre, et les dirigeants du P« S » demander à leurs adhérents de se suicider collectivement en choisissant de déserter pour six ans les conseils régionaux des anciens fiefs de Pierre Mauroy et de Gaston Defferre. Le FN y verra bien sûr la preuve éclatante que la droite et la gauche de gouvernement ne sont en définitive que deux tendances concurrentes d’un même parti. Le vent du boulet n’est pas passé loin. Mais c’est tout le système qui se trouve remis en question.
À propos de ces élections, les médias évoquent un « tripartisme », tandis que Marine Le Pen parle d’un nouveau « bipartisme », FN patriote contre UMPS mondialiste. Qui est dans le vrai ?
L’actuelle tripolarité (terme préférable à celui de tripartisme) ne peut être que provisoire. Mais l’important, on vient de le voir, c’est le report des voix. La droite ne l’a emporté dans le Nord et la région PACA que parce qu’elle a obtenu les voix de la gauche, et que Marine Le Pen n’a pas su empêcher ce report. Toute la question est donc de savoir si le FN est capable d’enrayer ce réflexe, en montrant à un nombre substantiel d’électeurs de gauche qu’un vote en faveur du FN répond mieux à leurs intérêts qu’un vote en faveur de la droite.
La force du FN tient au fait qu’il ne se situe pas par rapport au clivage droite-gauche – un clivage dont la stratégie suicidaire de Manuel Valls vient encore de montrer qu’il ne tient plus que par la peinture. Si elle accède au second tour de la présidentielle, comme c’est possible (mais nullement certain), Marine Le Pen aura face à elle, soit un adversaire de gauche, soit un adversaire de droite. Dans le premier cas, il lui faudra rallier des électeurs de droite ; dans le second, des électeurs de gauche. Cela implique des discours différents. En tout état de cause, contrairement à ce qui s’était passé en 2002, ce sera le début d’une transformation radicale de la vie politique. Une victoire finale de Marine Le Pen n’étant guère envisageable, si la gauche l’emporte, on assistera à la dislocation de la droite ; si la droite l’emporte, à la décomposition de la gauche. Ce sera alors l’ouverture d’un nouveau cycle politique.
Entretien avec Alain de Benoist réalisé par Nicolas Gauthier.
Source: Boulevard Voltaire
-
La France s’inquiète de la progression de l’EI en Libye
On dit merci à M.Sarkozy (NDLR)
Déjà ancré sur les côtes, l’Etat islamique (EI) cherche depuis plusieurs mois à accroître sa présence en Libye. « Ils sont à Syrte, ils étendent leur territoire sur 250 kilomètres linéaires de côtes, mais ils commencent à pénétrer vers l’intérieur et à avoir [une] tentation d’accès à des puits de pétrole et des réserves de pétrole », a mis en garde lundi 14 décembre le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian sur RTL.
Les combattants islamistes tentent de « mettre la main sur les ressources pétrolières », confirme une source diplomatique française, en s’étendant vers Ajdabiya, à 350 km de Syrte, dans une zone où se concentrent la plupart des gisements et terminaux pétroliers et gaziers du pays.
L’EI compte 2 000 à 3 000 combattants en Libye, dont 1 500 à Syrte, la ville natale du dictateur Mouammar Kadhafi, à 450 kilomètres à l’est de Tripoli. Parmi eux figurent des nationaux, partis combattre en Syrie et de retour dans leur pays, mais aussi des étrangers venus notamment de Tunisie, du Soudan ou du Yemen, selon une estimation de l’ONU.
Les observateurs, notamment au sein de l’Union africaine, craignent, en outre, que le groupe ne réussisent à opérer une jonction avec les combattants islamistes de Boko Haram. [....]
La suite sur Le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-France-s-inquiete-de-la
-
1er parti de France, 7 millions d’électeurs, le FN a gagné une ex-région, plusieurs départements et 358 conseillers régionaux
La région Languedoc-Roussillon, a, hier été remportée par le parti des patriotes. En France c’est le principe franc-maçon: « solve et coagula » qui a une fois de plus gagné contre le peuple avec la coalition de multiples partis mondialistes opposés dans leurs programmes. Le Vaucluse et le Var en PACA ont aussi obtenu une majorité FN.
La tactique des mondialistes consiste à multiplier les petits partis du Système afin de dispatcher les diverses opinions, contradictoires d’un parti à l’autre, pour pouvoir au deuxième tour créer des coalitions intrinsèquement contradictoires. C’est le grand principe de la Franc-maçonnerie: isoler les contraires pour ensuite les assembler. Une manœuvre qui consiste à escamoter les divers programmes contradictoires pour centrer l’attention des électeurs sur un bouc émissaire, en l’occurrence le FN sur lequel il suffit de concentrer les peurs.
Si la région Languedoc-Roussillon n’avait pas a été couplée à la région Midi-Pyrrénée, hier, le Conseil régional aurait été remporté par le FN. C’est le résultat de l’implantation des patriotes à Béziers avec Robert Ménard, l’une des meilleures vitrines de la vraie France. L’implantation des mairies Front national dans le Vaucluse et le Var a aussi donné une majorité FN aux départements du Vaucluse mais aussi à celui du Var. Ce qui donnerait au total six départements remportés par les patriotes, hier. On comprend ainsi mieux pourquoi il était si urgent de créer les grandes régions.
Avec 6.820.147 voix, le FN a battu son propre record. Mais surtout, il multiplie par trois son nombre de conseillers régionaux. Si le parti des patriotes n’a remporté aucune présidence dans le nouveau découpage des régions, hier, il poursuit néanmoins sa montée élection après élection. Que vont inventer les mondialistes, la prochaine fois pour endiguer les cris de la vraie France aujourd’hui encore bâillonnée ?
En outre avec ses 358 conseillers régionaux, ses maires et autres élus, le FN n’aura pas de mal cette fois-ci à rassembler les signatures pour la présidentielle de 2017.
Pour le FN, le scrutin des régionales 2015 est d’ores et déjà historique . Ce dimanche, le parti d’extrême droite a comptabilisé 6.820.147 voix sur l’ensemble de la France. Soit 200.000 de plus que lors de la présidentielle de 2012 qui restait jusqu’alors le record absolu du FN. Et ce, alors que la participation (58,53%) a été inférieure de plus de 20 points à celle du dernier scrutin présidentielle (80%). Par ailleurs, entre les deux tours, le Front national a observé une progression de plus de 800.000 voix par rapport au premier tour, où le parti avait reçu 6.018.914 suffrages.
Majorité absolue
L’ensemble des cadres du parti frontiste se sont d’ailleurs félicités, malgré leur défaite, de ces résultats. « Election après élection, la montée du courant national est inexorable », a affirmé Marine Le Pen dans son allocution à l’issue de l’annonce des résultats. « Une performance tout à fait remarquable », a jugé le numéro deux du parti, Florian Philippot. A noter qu’en voix le FN progresse dans l’ensemble des régions sauf en Corse, où il perd 577 suffrages, et en Île-de-France où il en perd 59.000.
En outre, le parti d’extrême droite a obtenu la majorité absolue dans le département du Vaucluse avec 51,28% des voix, terre d’élection de la jeune députée et candidate pour les régionales, Marion Maréchal-Le Pen. Une première pour le parti de Marine Le Pen qui est par ailleurs arrivé en tête dans 8 autres départements.
A noter également que c’est en région PACA, région inchangée, que le parti des patriotes a remporté le plus grand pourcentage de voix avec deux départements dans lesquels il se retrouve majoritaire. La Provence est la plus vieille terre d’élection du Front national.
358 conseillers
Mais le FN peut surtout se réjouir des 358 conseillers régionaux nouvellement élus, soit trois fois plus que le nombre de sièges qu’il possédait depuis 2010 (118). « En triplant notre nombre de conseillers régionaux, nous serons la principale opposition », veut croire la présidente du parti.
Ces conseillers régionaux s’additionnent aux 62 élus départementaux que le parti a fait élire en mars dernier. La constitution d’une génération de cadres politiques fait clairement partie de la stratégie du FN qui pâtit encore d’un certain manque de professionnels nécessaires pour investir des candidats compétents aux différentes élections. Si le FN n’a empoché aucune présidence de région, il sort une nouvelle fois incontestablement renforcé de ce scrutin. (Source des citations: Les Echos)
A noter que la Corse échappe à la gauche puisque c’est un parti régionaliste qui l’a emporté. C’est la première fois qu’un parti régionaliste remporte une élection en France métropolitaine. Il est donc logique que le FN ait perdu des voix en Corse, puisque les régionalistes défendent leur identité régionale, à défaut de l’identité nationale. Ce qui au total est tout-de-même une défaite pour le système.MPI
-
Général Antoine Martinez: La Turquie a moins que jamais sa place en Europe
Nous republions ici un article du Général Antoine Martinez, présenté avec commentaires sur le site Polemia: http://www.polemia.comChronique d'un désastre annoncéGénéral (2s) Antoine Martinez, chroniqueur, essayiste.
Le 29 novembre dernier, Donald Tusk, président du Conseil européen, et Ahmet Davutoglu, premier ministre turc, se sont mutuellement félicités après l'annonce d'un accord turco-européen qui prévoit que la Turquie s'engage à contenir le flot de réfugiés en échange de contreparties politiques et financières, à savoir la relance des négociations d'adhésion à l'Union européenne (UE) et une enveloppe de 3 Mds €.Cet accord constitue non seulement un véritable marché de dupes accepté en position d'extrême faiblesse, sous la pression du flux massif et incontrôlé de migrants depuis plusieurs mois mais également engagé de façon totalement insensée par des responsables politiques de l'Union européenne – technocrates non élus – qui n'ont jamais reçu mandat des peuples membres de cette Union pour y faire entrer un pays non européen et de surcroît musulman. Il s'agit là d'une décision irresponsable car ne correspondant pas au projet initial de l'Union européenne et contraire à ses intérêts et à ceux de ses peuples. Elle accorde, en outre, des milliards d'euros dont personne ne contrôlera l'usage ainsi que la suppression des visas pour près de 80 millions de citoyens turcs. Elle conforte aujourd'hui la position de force acquise par la Turquie qui joue un rôle plus que trouble et qui exerce un chantage inacceptable parce que l'UE a été et est incapable de protéger ses frontières extérieures.
De plus, le silence complice de nos gouvernants est assourdissant et inquiétant car cet accord est inconséquent et suicidaire pour l'Europe qui s'achemine vers un désastre annoncé pour la simple raison que la Turquie ne peut être ni un membre de l'Union européenne, ni un partenaire dans la crise actuelle des migrants, ni un allié dans la lutte contre l'État islamique.
En premier lieu, la Turquie ne doit pas être admise au sein de l'UE, même si sa candidature a pu être acceptée de façon irresponsable lors du Conseil européen d'Helsinki, le 11 décembre 1999, et des négociations engagées depuis. Il s'agit d'une question de bon sens qui en fait une question de principe. En effet, la première des conditions à remplir pour un pays candidat est d'être un pays européen. Or, géographiquement la Turquie s'étend sur ce que, depuis l'Antiquité, les géographes ont dénommé «Asie Mineure». Nul ne peut le contester. Le nier c'est refuser d'accepter la réalité et s'exposer à des erreurs de jugement qui peuvent conduire à des fautes politiques dont les conséquences ne sont pas mesurables immédiatement.
La géographie disqualifie donc la Turquie comme futur membre de l'UE qui aurait, de fait, une frontière commune avec la Syrie, l'Irak, l'Iran. C'est simplement insensé. Elle discrédite également ceux qui ont accepté sa candidature et qui continuent de la soutenir. Par ailleurs, sur le plan historique, les relations entre l'Europe et la Turquie au fil des siècles ont été plus que complexes et difficiles. La bataille de Lépante (1571), le siège de Vienne (1683), le refoulement des Turcs des Balkans aux XVIIIe et XIXe siècles sont bien la marque d'un antagonisme profond dans la relation Europe-Turquie. Cet antagonisme a d'ailleurs posé depuis longtemps à l'Europe la question de son identité et a été un élément important dans l'émergence d'une conscience européenne. Il ne faut pas oublier que la conquête ottomane a causé, notamment chez les populations chrétiennes des Balkans, un traumatisme dont les conséquences ne sont toujours pas surmontées aujourd'hui.
Enfin, culturellement la Turquie appartient à une civilisation différente par ses valeurs de celle de l'Europe chrétienne issue de l'Antiquité gréco-romaine, de l'humanisme de la Renaissance, des idées des Lumières et de la Révolution française de 1789. Là aussi la géographie y a laissé son empreinte car tout sépare un espace, européen, façonné par l'héritage judéo-chrétien qui a su dissocier le spirituel du temporel d'un autre espace, moyen-oriental, modelé par l'Islam.
Il faut donc accepter l'évidence: ni géographiquement, ni historiquement, ni culturellement la Turquie n'est un pays européen. C'est un fait intangible, incontournable qui s'impose à tous et nos gouvernants seraient bien inspirés – par simple bon sens – de l'admettre et de le dire. Ce serait faire preuve de sagesse politique et, s'ils en sont incapables, qu'ils demandent son avis au peuple directement concerné car il s'agit de son avenir et de celui de l'Europe. Que les peuples européens soient consultés.
Ensuite, dans la crise actuelle des flux migratoires massifs qui sévit depuis plus d'un an et qui submerge l'Europe après avoir provoqué l'éclatement de Schengen et mis en évidence l'incompétence et la passivité criminelles des dirigeants de l'Union européenne, la Turquie ne peut pas être considérée comme un partenaire pour résoudre un problème majeur qui résulte précisément d'une action délibérée et mûrement réfléchie de sa part.
Il faut bien comprendre que la Turquie – pays ami et allié militaire au sein de l'OTAN, pays laïc depuis près d'un siècle par la volonté d'un homme, Atatürk, visionnaire imprégné des principes de 1789, nourri par les auteurs des Lumières et par Napoléon, qui imposa par la force «l'européanisation» de son pays – n'a plus rien de commun avec celle de M. Erdogan et des islamistes au pouvoir aujourd'hui. En effet, deux phrases prononcées par ces deux dirigeants turcs pourraient résumer leur philosophie et leur action à l'opposé l'une de l'autre :
– «Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont. Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde moderne dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre. La nation est décidée à adopter exactement et complètement, dans le fond et dans la forme, le mode de vie et les moyens que la civilisation contemporaine offre à toutes les nations. » C'est ce que s'est attaché à réaliser Atatürk et qui s'est perpétué jusqu'au début des années 2000.
Mais cette longue période pourrait ne représenter qu'une parenthèse de l'histoire de ce pays et n'être plus désormais qu'un souvenir en raison de la réislamisation de la société engagée par M. Erdogan qui rêve du retour de la puissance ottomane rétablissant le califat :
– «Les minarets sont nos baïonnettes, les coupoles nos casques et les mosquées nos casernes.» C'est ainsi que dès le début des révolutions survenues dans le monde arabo-musulman avec le «printemps arabe» la Turquie, ainsi que l'Arabie saoudite et le Qatar ont soutenu activement les djihadistes notamment d'Al-Nosra, Ahrar-al-Sham, Ghouraba-al-Sham et Fatah-al-Islam avec pour objectif le renversement du régime laïc du président Bachar el Assad contribuant, de ce fait, au développement de la guerre civile sur le territoire de la Syrie.
La Turquie est donc responsable, pour partie, comme tous ceux qui soutiennent les djihadistes, des 250 000 morts attribués au seul président syrien ainsi que de l'exode du peuple syrien vers le Liban, la Jordanie et la Turquie, et, depuis plusieurs mois, vers l'Europe. On peut même affirmer que l'invasion migratoire que subit l'Europe depuis plusieurs mois a été non seulement favorisée mais programmée par la Turquie avec deux autres partenaires, la Libye et l'État islamique. La Turquie avait en effet des comptes à régler avec l'UE qui avait bloqué, depuis deux ans, les négociations de sa candidature. Cette punition imposée à l'Europe, qui s'est elle-même affaiblie et privée de toute défense, constitue une attaque sans précédent des nations européennes, visant la déstructuration en profondeur de nos sociétés et de leurs valeurs avec une arme redoutable, la démographie.
La Turquie, qui considère être en position de force aujourd'hui, ne contiendra donc pas le flot des migrants qui sera bientôt complété par celui des citoyens turcs, dès la suppression prochaine des visas obtenue dans l'accord UE/Turquie. Elle accentuera son avantage dans l'optique de son projet de rétablissement de la puissance ottomane, voire de reconquête avec une arme capable de transformer à terme les sociétés : la démographie.
Enfin, la Turquie n'est pas un allié dans la lutte contre l'État islamique. En effet, deuxième armée de l'OTAN, vassale des États-Unis, la Turquie est engagée, avec d'autres, depuis l'émergence du «printemps arabe» , dans un combat visant à faire tomber le régime syrien de Bachar-el Assad, régime laïc ce qui est insupportable pour des musulmans, notamment d'obédience sunnite. Alors, les dirigeants turcs participent non seulement indirectement mais directement au soutien des différentes factions islamistes et djihadistes et de l'État islamique. La situation géographique de la Turquie en a fait un passage géostratégique exploité par ses dirigeants pour le transfert des djihadistes venus des pays d'Europe et d'Asie. Par ailleurs, des livraisons et des ventes d'armes ont lieu ainsi que des soins sanitaires prodigués aux djihadistes blessés dans des hôpitaux en échange de pétrole. D'ailleurs, des journalistes turcs d'opposition ont été récemment inculpés pour avoir dévoilé et publié des articles sur ces livraisons d'armes par les services secrets turcs. En outre, des membres des forces spéciales turques sont engagés dans la partie nord de la Syrie en soutien de factions djihadistes turkmènes. La Turquie fait croire qu'elle participe à la lutte contre l'État islamique alors que dans cette guerre ses seuls objectifs sont le renversement du régime syrien actuel et l'affaiblissement, voire la neutralisation des milices kurdes qui se battent contre les djihadistes et qui sont considérées comme un danger sur le plan politique pour l'État turc.
Mais d'autres développements récents de cette guerre confirment bien que la Turquie n'est certainement pas un allié dans la lutte contre l'État islamique. En effet, elle s'est opposée à la Russie dès l'engagement direct de cette dernière en Syrie contre l'État islamique. Cet engagement russe a provoqué des changements notables sur le terrain en desserrant notamment l'étau qui s'exerçait sur les troupes du régime syrien. Il faut également mentionner qu'au cours d'une des missions exécutées par l'aviation russe, dans le nord-ouest de la Syrie, contre des milices turkmènes, une dizaine de membres des forces spéciales turques engagées aux côtés des djihadistes ont été tués. Et c'est ce qui a conduit à l'incident au cours duquel un chasseur-bombardier russe a été abattu par l'aviation turque. Contrairement aux allégations turques, l'avion russe évoluait dans l'espace aérien syrien, à proximité de la frontière turque et ce sont deux F-16 turcs qui ont pénétré dans le ciel syrien. Il s'agit, en fait, d'une mesure de représailles décidée après la perte des membres des forces spéciales turques.
Comble d'hypocrisie et de cynisme, certaines sources de renseignement confirment que le Pentagone avait été tenu informé de cette opération programmée et que Ankara a consulté Washington avant d'abattre l'avion russe. Doit-on en conclure que les États-Unis ne souhaitent pas la mise sur pied d'une coalition unique avec une Russie trop déterminée aux avant-postes dans la lutte contre l'État islamique ? Cela ne mettrait-il pas en évidence l'emploi ambigu de l'OTAN au seul service des intérêts géopolitiques et géostratégiques des États-Unis hostiles au retour de la Russie sur la scène internationale... ?
Général (2s) Antoine Martinez,7/12/2015