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lobby - Page 1474

  • Qui veut quitter la Sécu (et le RSI) en 2016?

    « Quitter la Sécu » est devenu, assez curieusement parce que rien ne l’explique facilement, une idée de plus en plus répandue auprès d’un certain nombre d’assurés. Certes, les méfaits toxiques du RSI encouragent les indépendants à chercher une issue de secours pour échapper au désastre. Mais en dehors de cette visée immédiate, c’est bien le principe même de la liberté d’affiliation qui est de plus en plus revendiqué.

    Voici un petit tour d’horizon des mouvements qui livrent une guerre à l’obligation d’affiliation.

    La Sécu et Claude Reichman

    Historiquement, le combat pour la « libération de la protection sociale » fut porté par Claude Reichman, par ailleurs engagé politiquement sous une étiquette libéral-conservateur qui le conduisit à soutenir l’Union Patriotique, dans la mouvance de Jean-Marie Le Pen. Chirurgien-dentiste de son état, Reichman a surtout acquis une notoriété grâce à son Mouvement pour la Libération de la Protection Sociale (MLPS), qui combat activement l’obligation d’affiliation à la sécurité sociale.

    Dans la pratique, la stratégie de Reichman repose largement sur des actions individuelles d’assurés qui tentent de faire valoir leur droit à quitter la sécurité sociale devant les tribunaux auprès desquels ils sont régulièrement condamnés.

    Le MLPS ne pratique ni l’action de groupe (difficile à réaliser dans ce domaine) ni la saisine des cours européennes. Une certaine opacité règne sur l’effectivité de son action.

    Reichman a néanmoins marqué la lutte contre l’affiliation obligatoire à la sécurité sociale en arguant de la fin de ce monopole du fait du traité de Maastricht.

    Le mouvement des libérés contre la Sécu

    Dans le sillage de Claude Reichman a pris forme une sorte de collectif de fait appelé le Mouvement des Libérés. Ce regroupement d’assurés engagés dans un processus d’émancipation vis-à-vis de la sécurité sociale donne des conseils sur la meilleure façon de « sortir de la Sécu » et publie des témoignages de cotisants qui ont suivi ce chemin.

    D’une certaine façon, le Mouvement des Libérés a la physionomie d’une coordination syndicale telles que certaines sont apparues dans les années 90. Plutôt que de s’organiser de façon rigide autour d’une structure hiérarchisée, ce mouvement privilégie le recueil des bonnes volontés et l’action concrète de terrain.

    L’un des enjeux du mouvement consiste désormais à faire reconnaître le caractère mutualiste de la sécurité sociale française, afin de la rattacher à la directive assurances de 1992, affirmant l’application du principe de libre concurrence dans ce secteur. 

    L’alliance des professions de santé face à la Sécu

    Ce combat pour une reconnaissance du statut mutualiste à la sécurité sociale française est désormais mené parallèlement par un syndicat au sens de la loi de 1884 appelé l’alliance des professions de santé. De création récente, ce mouvement très actif vient notamment de déposer une plainte auprès de l’Union Européenne pour violation de l’article 258 du traité.

    Cette procédure est inspirée de l’arrêt BKK (2013) de la Cour de Justice de l’Union, qui répond à une question préjudicielle allemande, dont la conclusion est la suivante:

    la directive sur les pratiques commerciales déloyales doit être interprétée en ce sens que relève de son champ d’application personnel un organisme de droit public en charge d’une mission d’intérêt général, telle que la gestion d’un régime légal d’assurance maladie.

    Pour l’APS, cette décision préjudicielle consolide le raisonnement selon lequel la nature mutualiste de la sécurité sociale française oblige à respecter les principes de libre concurrence et rend impossible le monopole de l’affiliation tel qu’il existe. L’intérêt de l’APS est de joindre, à ces contentieux « traditionnels », une vision plus large de réforme en matière de santé publique qui risque de « mordre » sur le syndicalisme médical historique.

    Article en intégralité sur Eric-verhaeghe.fr via Business Bourse

    http://lesmoutonsenrages.fr/2016/01/05/qui-veut-quitter-la-secu-et-le-rsi-en-2016/#more-90819

  • La Corse, le jacobinisme et le principe de subsidiarité

    De Denis Sureau :

    "Les crispations autour de la victoire des nationalistes corses offrent l'occasion de rappeler la vision chrétienne de la subsidiarité.

    Les discours d'investiture, jeudi 17 décembre, de Gilles Simeoni et surtout celui Jean-Guy Talamoni – car prononcé en langue corse –, les nouveaux présidents respectifs du Conseil exécutif et de l'Assemblée de Corse, ont suscité de violentes réactions d'hommes politiques continentaux : « insultes faites à l'histoire de la France » (François Fillon), « recul de la République » (Florian Philippot), « éclatement de l'espace national » (Jean-Pierre Chevènement). Rien de très étonnant, tant le jacobinisme, expression territoriale de l'égalitarisme,demeure l'un des fondamentaux de l'appareil idéologique d’État. On se souvient de la décision du Conseil constitutionnel en 1991 niant l'existence du « peuple corse ».

    Plus surprenant est de voir Madeleine de Jessey (porte-parole de Sens commun) agiter le spectre de « la désunion nationale », et prendre la défense de « l'indivisibilité de la République ». En effet, la jeune militante catholique semble ignorer que c'est le principe de subsidiarité – et non d'égalité – qui est le principe d'organisation de l'enseignement social chrétien, celui qui doit structurer la société : ce qui peut être réalisé à un certain niveau ne doit pas être réalisé par le niveau supérieur. Il n'est pas facultatif dans la mesure où il relève de la justice, laquelle consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû, et sa méconnaissance porte atteinte aux libertés de l'homme et de ses communautés d'appartenance :groupes, associations, réalités locales et territoriales, organisations professionnelles, etc.

    C'est pourquoi les papes ont promu un certain fédéralisme, tant au niveau infranational que supranational. Une organisation subsidiaire a le mérite de concilier à la fois le respect des différentes communautés, avec leurs richesses spécifiques (notamment linguistiques), et la poursuite d’un bien commun transcendant les parties. L’Eglise a toujours défendu tant les droits des minorités régionales. Pie XII :

     « il n'y a pas place pour l'oppression, ouverte ou dissimulée, des particularités culturelles et linguistiques des minorités nationales » (Noël 1941).

    Jean XXIII : 

    « Il nous faut déclarer de la façon la plus claire que toute la politique visant à contrarier la vitalité et l’extension des minorités est une faute grave contre la justice, une faute encore plus grave lorsque, en agissant ainsi, elles se proposent de les faire disparaître. Au contraire, rien qui ne soit plus conforme à la justice que l’intervention des pouvoirs publics en vue d’améliorer les conditions de vie des minorités ethniques, spécialement en ce qui concerne leur langue, leur culture, leurs coutumes, leurs richesses et leurs entreprises économiques » (Pacem in terris, n. 95-96).

    Jean Paul II a condamné à son tour la logique bureaucratique de l'État de l'assistance qui prive la société de ses responsabilités (cf. Centesimus Annus, n. 48). La subsidiarité dissout les problèmes artificiels produits par le jacobinisme."

    Michel Janva

  • Le ministère de l’Intérieur tancé pour sa répression policière de la Manif pour tous

    Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de LMPT.
    « Mieux vaut tard que jamais », dit le bon sens populaire. Deux ans après les faits ayant justifié sa saisine, le Défenseur des droits vient de rendre un avis au sujet de la répression policière de la Manif pour tous. Et plus précisément d’une de ses adventices, les « Mères Veilleuses » : un collectif de mères de famille qui se contentaient d’occuper l’espace public en silence, sans manifester, crier, ni – faut-il le préciser ? – troubler l’ordre public. Fin 2013, une quarantaine de ces mères de famille se recueillaient auprès du Mur pour la Paix au Champ-de-Mars lorsqu’elles ont été encagées par la police. C’est-à-dire entourées de forces de police qui empêchaient tout mouvement vers l’extérieur. Pour quelle raison ? Les ordres, sans doute.
    La plaisanterie a duré deux heures. Puis les policiers sont repartis comme ils étaient venus. Difficile d’arrêter de si paisibles manifestantes. Mais l’effet psychologique de cet encagement était atteint. D’où la décision de déposer un recours auprès du Défenseur des droits.

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  • Des Européens dans le collimateur de Bruxelles

    Emblème de la social-démocratie, du laxisme parfois le plus aberrant, ouverte à la théorie du genre comme à l’immigrationnisme le plus échevelé, la  Suède  est fière de se définir (se définissait ?) comme «une super puissance humanitaire». Ce vœu s’est-il fracassé par sa collision avec la réalité? L’Afp rapporte que «la Suède a pris au cours de l’automne une batterie de mesures destinées à dissuader les migrants de s’y établir au bout de leur périple à travers l’Europe. L’effet a été immédiat avec une baisse spectaculaire des demandes d’asile qui ne s’est pas démentie depuis ». Un impératif pour le gouvernement de gauche au pouvoir qui a rétabli le contrôle aux frontières, sachant que  «la vague de réfugiés, qui a pris des proportions inattendues entre août et novembre, a instillé des tensions entre la Suède, qui a reçu 163.000 demandes d’asile l’an dernier, soit la plus grande proportion par habitant de toute l’UE, et le Danemark, qui n’en a reçu que quelque 21.000. » Il n’en fallait pas plus pour susciter la colère de l’Allemagne de Mme Merkel, en plein délire multiculturaliste, qui, par la voix du ministère des Affaires étrangères, a rappelé que «la libre circulation est un bien précieux ». « L’accord de Schengen est très important mais est en danger, a déclaré le porte-parole du ministre Frank-Walter Steinmeier, Martin Schäfer, alors qu’une dizaine d’États membres ont rétabli à divers degrés les contrôles à leurs frontières, érigeant même pour certains (Hongrie, Slovénie) des clôtures antimigrants. »

    Bien  sûr, le gouvernement suédois  a été obligé de réagir devant une invasion que même  les très tolérants  (et conditionnés) Suédois  jugent de plus en plus insupportables avec son lot de violences, de criminalité, de menaces…Pour les Danois aussi la coupe est pleine:  «Il est manifeste que l’UE n’est pas capable de protéger ses frontières extérieures et d’autres se verront contraints d’intaurer (…) des contrôles frontaliers, a déclaré le chef de gouvernement libéral, dont la majorité dépend au Parlement du Parti populaire danois (DF), formation anti-immigration. Et d’ajouter: Les dirigeants européens doivent réagir. »

    En fait  de réaction, Bruxelles entend surtout conspuer les méchants, les déviants,  les partisans du repli, autrement dit  les salauds qui ne veulent pas de la babélisation-tiermondisation  définitive de l’Europe.

    Dans la ligne de mire des  bien-pensants,  est apparu  le président tchèque Milos Zeman qui, tout homme de  gauche qu’il est, a eu le front d’assister en novembre à Prague à un rassemblement contre l’immigration en compagnie d’hommes politiques de la droite nationale.

    Dans son message de Noël adressé  à la République tchèque,  qui comme la Slovaquie a  refusé le système des quotas instauré par l’UE pour disperser les vagues actuelles d’immigrés illégaux,   M. Zuman a aggravé son cas. Il a tenu à préciser de nouveau qu’il entendait protéger son pays jusqu’alors épargné par l’immigration non européenne.

    « Je suis profondément convaincu a-t-il dit,  que nous avons affaire à une invasion organisée et non pas à un mouvement spontané de réfugiés (…).  Une grande majorité de ces migrants illégaux sont de jeunes hommes en bonne santé, et célibataires. Je me demande pourquoi ces hommes ne prennent pas les armes pour aller se battre pour la liberté de leur pays contre l’Etat islamique »,  les fuyards immigrés  renforçant la capacité des djihadistes sur  le terrain a-t-il précisé.

    Si un sondage récent soulignait que  70% des Tchèques étaient opposés à l’arrivée de «migrants» et autres  «réfugiés» dans leur pays, cette opposition  est, si ce n’est équivalente, du moins nettement  majoritaire dans tous les pays de l’UE. Le Monde s’en offusquait dernièrement, «le gouvernement hongrois (le 3 décembre dernier, NDLR) a fait savoir qu’il portait un recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne contre la proposition de relocaliser en urgence 120 000 réfugiés, validée par le Conseil européen en septembre. Le même jour, il a lancé une campagne de presse très dure : plusieurs journaux hongrois affichaient sur une pleine page des messages comme :  Les quotas augmentent la menace terroriste !  ou  Un immigré illégal arrive en Europe toutes les douze secondes en moyenne .» « Budapest affirme avoir collecté près d’un million de signatures en soutien à sa politique de refus des migrants ».

    Bien sûr, quand il s’agit de fustiger un dirigeant politique soucieux de l’identité de son peuple, les heures les plus sombres ne sont jamais loin. Rendez-vous compte braves gens,  s’alarmait toujoursLe Monde fin décembre, en Hongrie « Viktor Orban, prône le retour à l’Etat-nation et à la religion chrétienne (…).  Pour lui, la crise actuelle enterre le  blabla libéral  et le multiculturalismepolitiquement correct ».

    « Mais d’où vient l’ idée chrétienne-nationale  qui imprègne tous ses discours ? » (sic).  « Et peut-elle fédérer une majorité de Hongrois ? Selon l’historienne américaine d’origine hongroise Eva Balogh, ce concept était très en vogue à l’époque de Miklos Horthy, au pouvoir de 1920 jusqu’à octobre 1944, date à laquelle l’Allemagne hitlérienne a préféré le destituer pour s’appuyer sur les Croix fléchées du pronazi Ferenc Szalasi. »

    Mais d’où vient l’idée consistant à chaque fois à établir un lien, une  équivalence, une trouble filiation  entre les patriotes, les nationaux actuels et les idéologies totalitaires du passé, au mépris de l’honnêteté intellectuelle la plus évidente ? Nous touchons là du doigt, constate Bruno Gollnisch,  si ce n’est à l’imprégnation gauchiste, trotskyste des journalistes, du moins au formatage mondialiste des esprits par les gros médias appartenant tous à des groupes financiers  souvent intrinsèquement,   résolument opposés au fait national.

    Ce qui est le cas aussi de la Commission européenne qui,  après avoir  mené la guerre contre le gouvernement hongrois au motif, bien mensonger, qu’il souhaitait  s’attaquer  à la liberté de la presse, s’en prend aujourd’hui au  gouvernement polonais, lui aussi trop conservateur, tropréactionnaire pour être honnête aux yeux des petits kapos de cette Europe liberticide.

    Les échos rapporte notamment que « l’exécutif européen a annoncé qu’il tiendrait  le 13 janvier,  un  débat politique  sur le respect de l’Etat de droit en Pologne (…) depuis le vote de deux réformes par le nouveau gouvernement dirigé par les conservateur du PiS (Parti Droit et Justice).  L’une portant sur le fonctionnement du Tribunal constitutionnel – avec à la clé une menace sur la séparation des pouvoirs – et l’autre sur le pluralisme dans les medias. Sur ce dernier point, le texte voté il y a quelques jours par le parlement polonais prévoit de confier au ministère du Trésor la désignation de la direction de la radio et de la télévision publiques, ainsi que la possibilité de les révoquer.»

    « Beaucoup de choses plaident pour que nous activions le mécanisme d’Etat de droit  et que nous placions Varsovie sous surveillance, avait averti ce week-end Günther Oettinger, le Commissaire allemand en charge des médias. Celui-ci faisait référence à un mécanisme adopté en 2014 après des réformes controversées en Hongrie, et qui peut aller jusqu’à priver un Etat de ses droits de vote au sein de l’Union européenne en cas de violations graves des valeurs communes de l’Europe ».

    Il nous aurait  donc échappé  qu’en France notamment,   le pluralisme des idées, desopinions,  règne dans les grands médias, comme l’illustrerait les nominations trèsdiversifiées à la tête des radios et des télévisons du service public ?  De qui se moque-t-on ?

    http://gollnisch.com/2016/01/05/des-europeens-dans-le-collimateur-de-bruxelles/

  • Charlie Hebdo : la Une de la honte

    4841109_6_46b0_2016-01-04-8854d6f-6317-13nvr84_5cfd5e2af079f75ed9149c0a863b50f4-aaa03.jpgLa rédaction de l’hebdomadaire a identifié l’assassin de janvier. Son portrait-robot est passionnant.

    C’est un « wanted » tiré à un million d’exemplaires. Le montant de la prime – « mort ou vif » – n’est pas précisé, ce qui est dommage. L’assassin, donc, court toujours. Mais les journalistes de Charlie Hebdo savent sur lui des choses que nous ignorons. Il a plutôt une bonne tête. Une sorte de pâtre grec sur le retour. Une barbe fleurie, plus jupitérienne que mahométane.

    D’ailleurs, détail vestimentaire de première importance, il porte des sandales, pas des babouches. En outre, pour ajouter à la complexité du personnage, au-dessus de sa tête, il y a quelque chose qui fait penser à un triangle maçonnique.

    C’est intéressant. C’est riche. Et ça ouvre de nouveaux horizons à une pensée dont les rédacteurs de Charlie Hebdo ne veulent pas qu’elle se résume à montrer du doigt les djihadistes.

    Car ça, c’est d’un commun. C’est convenu, banal. Et un journal se doit de surprendre. La une de Charlie Hebdo est à cet égard d’une réussite exemplaire. Vous auriez dépensé 3 euros, vous, pour voir la tête des frères Kouachi ? Vous auriez mis la main à la poche pour regarder une caricature de djihadiste alors qu’on nous en abreuve tous les jours ? Bien sûr que non. Tandis que là, vous en avez pour votre argent.

    Un Dieu gréco-judéo-chrétien : c’est lui l’assassin de janvier ! Si vous voyez quelqu’un qui lui ressemble, signalez-le à Cazeneuve, à Hollande, à Valls, au premier flic venu. Et arrêtez immédiatement de vous polariser sur les djellabas, les burqas et de scruter à la jumelle les cités de Roubaix, de Saint-Denis, de Stains, de Trappes. Le portrait-robot de Charlie Hebdo nous incite à voir plus haut, plus loin. Du côté de l’Olympe. Vers le mont des Oliviers. Et – pourquoi pas – à Saint-Pierre de Rome… [...]

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Charlie-Hebdo-la-Une-de-la-honte

  • Alain Juppé et l’immigration : le double langage dans une France droitisée

    Alain Juppé, candidat idéal des mondialistes aux élections présidentielles de 2017 selon plusieurs observateurs politiques, doit tirer quelques leçons des élections régionales de décembre 2015. De toute évidence, la France s’est droitisée et les électeurs digèrent de moins en moins l’immigration malgré la propagande quotidienne pour le multiculturalisme. Pour s’imposer aux primaires des Républicains, Alain Juppé est donc contraint à quelques menus accommodements de langage.

    Ainsi, dans un nouveau livre à paraître le 6 janvier et intitulé « Pour un Etat Fort« , le maire de Bordeaux, prétend afficher sa « fermeté ». Tous les médias sont appelés à signaler son prétendu virage à droite parfaitement calculé pour concurrencer Nicolas Sarkozy sur ce terrain.

    Alain Juppé dit souhaiter la création d' »une police pénitentiaire » et la construction de 10.000 places de prison. Il veut aussi criminaliser la consultation de sites jihadistes. Il demande la possibilité de « rétention administrative » pour les personnes qui rentrent de Syrie. Il promet la suppression des réductions de peines automatiques pour les condamnations supérieures à un an de prison et la redéfinition des conditions de la légitime défense.

    C’est au sujet de l’immigration que les propos d’Alain Juppé sont les plus risibles. Le voilà qui prétend vouloir durcir les conditions du regroupement familial et instaurer le vote chaque année d’un « plafond d’immigration légale ». Exactement le contraire de ce qu’il déclarait précédemment !

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    alain juppé immigration


    PLAIDOYER POUR L’IMMIGRATION : LA DROITE ET L… par ina

    http://www.medias-presse.info/alain-juppe-et-limmigration-le-double-langage-dans-une-france-droitisee/46724

  • Amazon veut contrer Pegida et verser les revenus de ses produits aux envahisseurs clandestins

    Pegida est le mouvement allemand, populaire et spontané, d’opposition à « l’islamisation de l’Europe ».
    Il organise depuis deux ans des rassemblements géants et très pacifiques, qui horrifient médias et politiciens…

    L’hymne (sans paroles) de Pegida été mis en vente sur Amazon Allemagne le 22 décembre, avec un message encourageant les abonnés du groupe à s’amuser d’une « célébration patriotique de Noël », et est très vite devenu numéro un des ventes de morceaux  de musique, détrônant les stars à la mode !

    Pegida avait auparavant déclaré que sa part des recettes de la vente de son hymne sans paroles irait à « une bonne cause ».

    Or Amazon, qui conserve pour sa part un tiers du produit des ventes sur son site, n’a pas supporté une telle offense au politiquement et commercialement correct…
    Le site de vente en ligne a annoncé ces jours-ci que « les revenus d’Amazon tirés de la vente de cette pièce musicale iront à une organisation de bienfaisance soutenant les réfugiés [sic] »…

    Selon le site d’actualité en ligne The Local, les visiteurs du site cherchant l’hymne Gemeinsam sind wir stark (« Ensemble, nous sommes forts ») se sont heurtés donc heurtés dès mercredi soir à un nouveau message concernant ce morceau de Pegida :

    amazon

    On savait déjà que cette multinationale, faisant une concurrence déloyale à de nombreux commerces traditionnels, finançait à coups de millions des associations homosexualistes, et produisait même sa propre série télévisuelle décadente

    http://www.contre-info.com/

  • Le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et exige un retour sur investissement

    Extrait d'un entretien avec Bouthaina ChaabaneConseillère politique du président Bachar el-Assad, conduit par Frédéric Pichon, chercheur associé à l'équipe "Monde arabe Méditerranée" de l'université François Rabelais (Tours) :

    6a00d83451619c69e201b7c8021dd8970b-320wi.jpgAvant le conflit, vous étiez souvent présentée comme le visage « sophistiqué » de la Syrie, la face moderne du régime : anglophone, titulaire d'un doctorat de littérature anglaise, rompue aux rencontres diplomatiques avec les grands de ce monde. Beaucoup ont espéré en 2011 que vous feriez défection pour vous désolidariser de la politique menée par Bachar el-Assad. Pourquoi ne pas l'avoir fait et regrettez-vous votre choix ?

    Si vous le voulez bien, j'aimerais d'abord revenir sur l'expression que vous avez utilisée, celle de visage « sophistiqué » de la Syrie. Les Occidentaux ont tendance à penser que les gens qui adoptent des comportements semblables aux leurs sont plus civilisés et plus modernes que les autres. Pour moi, au contraire, les personnes civilisées sont celles qui restent fidèles à la terre qui les a vues naître. Qu'y a-t-il de rétrograde à aimer son pays, à le servir, surtout dans les circonstances dramatiques que nous connaissons ? L'Occident a commis une grosse erreur en encourageant les Syriens à fuir le régime. Du reste, ces défections ont été très peu nombreuses malgré la constitution par le Qatar d'un fonds spécial destiné à aider financièrement les candidats à l'exil. J'ai pu mesurer combien cette démarche participait d'une sorte d'aveuglement occidental. L'Occident n'a rien compris à la Syrie, à son peuple et à son histoire. Notre pays a son propre agenda guidé par ses propres intérêts. Il refuse de voir sa politique dictée de l'extérieur. Je sais que mon départ aurait fait plaisir à tout le monde en Occident ; mais, que voulez-vous, ce n'est pas dans ma nature. Et soyez sûr que je n'ai pas choisi la facilité. J'aimerais être considérée comme « moderne », tout simplement parce que je reste déterminée à défendre mon pays et ma famille.

    Pourtant, en tant que proche conseillère de Bachar el-Assad, vous faisiez partie de ceux qui soulignaient la nécessité d'entreprendre des réformes. Ces réformes auraient-elles pu éviter la crise qui a éclaté en 2011 ?

    Vous avez raison, mais les réformes ne peuvent venir que de l'intérieur. Nous l'avons vu en Libye et en Irak : chaque fois que les médias ou les gouvernements occidentaux ont tenté de promouvoir la démocratie, cela a tourné au fiasco. Les « printemps arabes » se sont mués en « catastrophe arabe ». Quand est venu le tour de la Syrie, les mêmes ont commencé à parler de démocratie, de liberté, de droits de l'homme. Malheureusement, les gens soutenus par l'Occident pour mener à bien cette mission étaient soit des individus qui vivaient hors de Syrie depuis longtemps et qui ignoraient tout du pays, soit des extrémistes auxquels l'idée de démocratie était totalement étrangère. Dans leur esprit, le problème n'était pas politique ; il ne s'agissait pas d'encourager un changement de gouvernement ou de président. En fait, dès le départ, les Occidentaux avaient décidé de briser la Syrie. C'est pourquoi la crise actuelle met en cause la sécurité de notre pays et son existence même. Les tentatives occidentales visant à mettre des pays à terre sous prétexte de se débarrasser de personnages comme Saddam Hussein, Kadhafi ou Bachar el-Assad constituent des ingérences inacceptables, illégales au regard du droit international et teintées de colonialisme. Je ne parle même pas du résultat...

    En 2011, la Syrie fonctionnait selon un système de parti unique. Ne devait-elle pas sortir de cette situation archaïque ?

    Je sais bien que nous ne vivons pas dans un monde parfait. Il est clair que nous n'avons pas atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés, y compris en matière de corruption comme l'a rappelé le président Assad lui-même lors de son discours d'investiture. Mais, en 2012, la Constitution syrienne a été modifiée : le système de parti unique a laissé place au multipartisme ; l'état d'urgence a été aboli ; des élections municipales et législatives ont été organisées. Ces réformes étaient nécessaires et sont absolument capitales. Comme à leur habitude, les Occidentaux ont accueilli ces avancées avec scepticisme. C'est à se demander s'ils sont vraiment intéressés par les réformes. Savent-ils qu'avant la crise la Syrie ne comptait aucun sans-abri, que les infrastructures sanitaires et éducatives fonctionnaient ? Chaque village comptait son école gratuite. Les étudiants allaient à l'université pour à peine 20 dollars par an ! Et, surtout, la Syrie n'avait pas de dette extérieure. C'est un point essentiel qui nous a attiré des haines tenaces. La crise a été un désastre pour le développement du pays... [...]

    J'ai passé le tiers de ma vie dans les coulisses du pouvoir, j'ai participé à des conférences internationales, à des négociations pour le processus de paix, à l'Assemblée générale de l'ONU... L'impression que j'en ai retirée, c'est que l'Occident n'a cessé de sous-estimer notre indépendance politique. Or nous avons toujours préservé notre souveraineté, sans dépendre de quiconque. J'ai vécu six ans en Grande-Bretagne, j'y ai passé mon doctorat, j'y ai enseigné. Jamais je n'ai eu la prétention de savoir mieux que les Anglais ce qui était bon pour eux. Les gouvernements français et anglais sont allés chercher des émigrés de longue date installés à Paris ou à Londres et ont décrété qu'ils étaient les représentants du peuple syrien. Franchement, cela ferait rire si ce n'était pas tragique. Même les terroristes armés leur dénient toute représentativité !

    Quand je les ai rencontrés à Genève, je n'ai pu m'empêcher de penser : « Mais qui sont ces gens ? Qui représentent-ils sinon les fantasmes de leurs commanditaires occidentaux ? » Lors des pourparlers auxquels j'ai participé, ces opposants ont clairement montré qu'ils ne connaissaient rien à la Syrie et qu'ils étaient sous influence. Un journaliste français a révélé qu'avant de partir à la conférence de Genève ils ont été briefés par Ahmet Davutoglu, le ministre turc des Affaires étrangères de l'époque. Les instructions étaient claires : ne surtout pas parler de la lutte contre le terrorisme (dont on sait aujourd'hui qu'il a été encouragé par les autorités turques) et demander le départ du président ainsi que la formation d'un gouvernement de transition. Le départ du président Assad, c'est décidément une véritable obsession ! Comment dialoguer avec des gens qui se font dicter leur agenda par des pays comme la France ou la Turquie ? Auriez-vous de l'estime pour un politicien français dont les positions seraient soufflées par John Kerry ? Robert Ford, l'ambassadeur américain, a joué ce rôle au début de la crise en manipulant l'opposition. La Turquie également, ainsi que le Qatar qui a torpillé le processus en achetant tout le monde. Ce sont les interférences extérieures qui ont aggravé la situation. Même le vice-président américain Joe Biden l'a admis récemment. [...]

    Je vais vous dire une chose : la Syrie a beaucoup perdu dans ce conflit. Elle a perdu ses meilleurs hommes, elle a perdu ses enfants, ses infrastructures, mais l'Occident, aussi, a beaucoup perdu. L'Occident a perdu sa crédibilité. Franchement, comment prendre au sérieux des gens comme Obama, Cameron ou Hollande ? Tant de mensonges ont circulé : on a vendu à vos opinions publiques une opposition dite « modérée » qui s'est avérée collaborer avec l'État islamique ! On a fait taire certains journalistes occidentaux parce qu'ils disaient la vérité. Ces pratiques vont à l'encontre de tous les principes du journalisme. En disant cela, je ne me livre pas à une attaque en règle ; mais, puisque vous me donnez l'occasion de m'exprimer, j'essaie juste d'expliquer à vos lecteurs que la situation est bien plus complexe qu'il n'y paraît et qu'ils ont été floués par les médias. [...]

    Nous n'avons pas compris pourquoi la France a adopté une position si extrême. Ce faisant, elle a sciemment encouragé le terrorisme en Syrie. Pour être franche, je n'y vois qu'une seule explication : le Qatar a acheté une partie du patrimoine français et il exige un retour sur investissement. Cette attitude arrogante s'appuie sur des considérations, hélas, bien éloignées de la démocratie ou des droits de l'homme. Je ne pense pas qu'elle reflète l'opinion des Français et, d'ailleurs, nous nous gardons bien de tout amalgame. Les Français sont toujours les bienvenus en Syrie. Personne ne vous dira : « Je vous hais parce que vous êtes français ! » Nous faisons la différence entre le peuple français et le gouvernement français. Mais nous sommes déçus. [...]

    Dans son intérêt, la France aurait dû conserver son ambassade en Syrie ne serait-ce que pour se tenir au courant des événements sur le terrain. Cela dit, quand l'ambassadeur de France Éric Chevallier a tenté de convaincre son ministre de tutelle que le rapport des forces était différent de celui qu'on décrivait dans les journaux et que le président Assad n'était pas près de tomber, il n'a pas été écouté ! Tout simplement parce que ce n'était pas le discours qu'on attendait de lui. Ce qui montre bien qu'il y avait un plan et que, selon ce plan, il fallait renverser le président Assad par tous les moyens, sans tenir compte de la réalité. Vous mesurez sans doute le caractère inédit de la situation : un gouvernement qui désavoue son ambassadeur sous prétexte qu'il fait le métier pour lequel il est payé ! Je me souviens très bien qu'en 1996, à l'époque où je travaillais aux côtés du président Hafez el-Assad, celui-ci avait imposé aux États-Unis la présence de la France lors des pourparlers sur le Liban. Washington avait dû accepter à contrecoeur. C'est vous dire combien l'attitude de la France depuis 2011 est totalement en décalage par rapport à ce que nous pouvions attendre d'un pays qui connaît aussi bien la région. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La presse ne fait-elle pas que « servir la soupe » à nos élites politiques ?

    Nul ne peut complètement échapper au flux des nouvelles propagées par les signaux de fumée de la sphère des communicants zélés.
    Je n’ai pas écouté les « vœux » du Président. Il a tant prononcé de paroles incantatoires demeurées dans la nasse des projets oubliés, voire reniés, que comme l’an dernier, je n’ai eu aucun regret à vaquer à d’autres occupations.
    Cependant, dans notre société hyper médiatisée bien que souvent mal informée, nul ne peut complètement échapper au flux des nouvelles propagées par les signaux de fumée de la sphère des communicants zélés.
    Je lis à la une du premier quotidien d’opinion de France (par le tirage) que « François Hollande veut se poser en président protecteur ». Non, me dis-je ! Mais s’agirait-il d’une blague ?
    Lui en gardien de la nation ? Défenseur de qui et de quoi ? De l’emploi ? Galéjade, comme on dit en Provence. Défenseur des Français ? Mauvaise plaisanterie au regard de l’année écoulée et des traumatismes non anticipés et mal corrigés par ce tuteur inconséquent et grotesque, dont la France a souffert. Gardien des institutions ? Immense canular… Il manque tellement de conviction et ses décisions, prises toujours en dépit de la volonté du peuple, sont-elles de nature à insuffler le vent de la nécessaire réforme ?

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