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lobby - Page 1472

  • Référendum danois : le silence des journaux

    Jacques Sapir, chercheur, dont les travaux sont orientés dans trois dimensions : l’étude de l’économie russe et de la transition, l’analyse des crises financières et des recherches théoriques sur les institutions économiques et les interactions entre les comportements individuels.

    ♦ Le référendum qui s’est tenu au Danemark le jeudi 3 décembre, et qui a vu la victoire du « non » et des eurosceptiques, continue de soulever des interrogations multiples. La première concerne le faible retentissement médiatique de ce référendum. Assurément, nous sommes en campagne électorale en France. Mais ce quasi-silence des médias est un objet d’étude à lui tout seul. La seconde interrogation porte sur le sens qu’il convient de donner à ce référendum. On voit bien que, dans les rares commentaires à son sujet, on parle de « questions techniques ». Techniques, elles l’étaient assurément.

    Mais il faut être bien naïf, ou bien de mauvaise foi, pour ne pas se rendre compte que derrière cette dimension « technique » la véritable question portait sur le processus d’intégration européenne.

    Le silence des journaux

    Un simple test le prouve. Une demande de recherche sur Google-actualités ne produit que 170 résultats, dont certains ne concernent pas les médias français. Dans une liste d’environ 150 références des médias français, on trouve une très large part d’articles qui ne sont que des reprises, soit in extenso, soit partielle de l’article publié le 3 décembre au soir par l’AFP. La différence avec la presse anglo-saxonne ici saute aux yeux.

    Certes, ce n’est pas la première fois que la presse française se comporte de manière plus que désinvolte vis-à-vis d’événements survenant dans un « petit » pays. Cette arrogance de « grande nation » qui ressort spontanément et en dépit de discours pourtant ouvertement européistes n’est pas la moindre des choses qui m’insupportent dans les comportements des journalistes français. A cet égard, il est intéressant de lire les commentaires dans les journaux belges (Le Soir ou La Libre Belgique) ou dans les quotidiens suisses francophones. Ils sont souvent de meilleure qualité que ce que l’on peut lire dans une presse française qui se révèle à la fois partiale et surfaite. Mais cette arrogance n’est sans doute pas la cause première de ce silence.

    Ce relatif silence de la presse française traduit, et trahit, une gêne devant le résultat. Les Danois, peuple européen, ont rejeté une proposition de plus grande intégration dans le cadre de l’Union européenne. Ils l’ont rejetée de manière très claire, ce qui a été reconnu par le gouvernement danois. Ils l’ont rejetée aussi dans une alliance entre l’extrême gauche (et la gauche dite « radicale ») et le parti populiste et souverainiste danois, le DPP. On constate une nouvelle fois que, lorsqu’ils peuvent se retrouver sur un terrain commun, des souverainistes de gauche et de droite ont une large majorité. Et ceci gêne sans doute autant, voire plus, les éditorialistes à gages de notre presse nationale. Cela pourrait donner des idées au bon peuple de France. Voici donc une autre raison de ce silence relatif, et il faut le dire bien intéressé. Ce référendum porte en lui une critique de l’européisme. C’est pourquoi il convient de faire silence dessus. Ah, elle est belle la presse libre en France ! Elle est belle mais elle est surtout silencieuse quand il convient à ses propriétaires…

    Une question technique ?

    Dans les rares articles que les journaux, ou les autres médias français, consacrent aux résultats de ce référendum, on pointe avant tout la nature « technique » de la question posée : fallait-il remettre en cause les clauses dites « d’opting-out » négociées par le Danemark avec l’Union européenne pour permettre une meilleure coopération policière entre ce pays et les instances policières européennes (Europol pour les nommer) ? Mais, si l’énoncé de la question était assurément technique, il faut beaucoup d’aveuglement, bien de la cécité volontaire, pour ne pas voir que la réponse apportée par les Danois fut avant tout politique.

    Il convient ici de rappeler que ce référendum a connu une forte participation. Près de 72% des électeurs danois se sont déplacés pour voter, ce qui constitue un record dans des référendums portant sur l’Europe pour le Danemark. C’est bien la preuve que les Danois ont compris que, derrière une apparence technique, la question était bien avant tout politique. D’ailleurs, cette dimension politique ressortait bien de la campagne qui se déroula avant ce référendum. Les questions de la suspension des Accords de Schengen, de l’intégration européenne, des coopérations multiples, furent en réalité largement débattues.

    Cette réponse donc politique que les électeurs danois ont apportée, elle a un sens très net : celui d’un refus de toute nouvelle intégration européenne. Face à des questions essentielles, comme celle concernant la sécurité, les Danois ont clairement opté pour le maintien de leur souveraineté et le refus pour une plus grande intégration. Leur réponse traduit le profond désenchantement auquel on assiste quant à la construction européenne. Que ce soit dans le domaine de l’économie ou dans celui de la sécurité, que ce soit sur l’euro ou les contrôles aux frontières, c’est bien à un échec patent de l’intégration que l’on est confronté. Or, la réponse des européistes à cet échec n’est pas de s’interroger sur ses causes mais de demander, encore et toujours, plus d’intégration. En fait, l’intégration européenne est devenue un dogme, une religion. Et celle-ci n’admet aucune critique, ne souffre aucune contradiction. C’est pourquoi les dirigeants poussent à une surenchère mortelle. Mais c’est aussi pourquoi les peuples, qui bien souvent ne sont pas dupes d’un discours trop formaté pour être honnête, refusent justement cette surenchère et exigent qu’un bilan honnête et objectif de cette intégration soit fait.

    L’heure des bilans

    Ces bilans vont se multiplier, que les dirigeants le veuillent ou non. La Grande-Bretagne votera sur son appartenance à l’Union européenne en 2016 et, n’en doutons pas, on y suit de très près les implications du référendum danois. On votera sans doute sur la question de l’euro en Finlande, en 2016 ou en 2017. Ce vote aura aussi une importante signification. Mais surtout c’est dans sa pratique au jour le jour que l’Union européenne sera confrontée à cette demande de bilan.

    Car il est clair que le trop fameux « pragmatisme » européen a engendré des monstres, qu’il s’agisse de l’Eurogroupe, club dépourvu d’existence légale et qui pourtant pèse d’un poids énorme comme on l’a vu lors de la crise grecque de l’été 2015, ou qu’il s’agisse des abus de pouvoir que commet désormais chaque semaine la Commission européenne. On se souvient des déclarations de Jean-Claude Juncker à l’occasion de l’élection grecque de janvier dernier [1]. Leur caractère inouï fut largement débattu. Un autre exemple réside dans la manière dont ces institutions européennes négocient, dans le plus grand secret, le fameux « Traité Transatlantique » ou TAFTA qui aboutira à déshabiller encore plus les Etats et la souveraineté populaire qui s’y exprime. Le comportement de l’Union européenne tout comme celui des institutions de la zone euro appellent une réaction d’ensemble parce qu’elles contestent cette liberté qu’est la souveraineté [2].

    Il est plus que temps de dresser le bilan de ces actes, d’évaluer la politique poursuivie par les institutions européennes et leurs divers affidés, de gauche comme de droite, en Europe. On peut comprendre, à voir l’importance de l’investissement politique et symbolique qu’ils ont consenti, que les dirigeants européistes voient avec une certaine angoisse s’avancer l’heure où ils devront rendre des comptes. Mais à recourir à de quasi -censures, à des méthodes ouvertement antidémocratiques pour en retarder le moment ils risquent bien de finir par voir leurs têtes orner le bout d’une pique.

    Jacques Sapir4/12/2015

    Notes :

    [1] Jean-Jacques Mevel in Le Figaro, le 29 janvier 2015, Jean-Claude Juncker : « la Grèce doit respecter l’Europe ».
    Ses déclarations sont largement reprises dans l’hebdomadaire Politis, consultable en ligne
    [2] Evans-Pritchards A., « European ‘alliance of national liberation fronts’ emerges to avenge Greek defeat »,The Telegraph, 29 juillet 2015,

    Sources :

    Les-Crises.fr
    Russeurope

    http://www.polemia.com/referendum-danois-le-silence-des-journaux/

  • La gauchisation de La Voix du Nord

    Pendant près de 40 ans, Gilles Varange a travaillé pour La Voix du Nord. Il déclare à Alexandre Rivet dans Présent :

    "[...] Nous avons assisté progressivement à un « gauchissement » de la rédaction. C’est un phénomène qui s’est produit lentement puisqu’au départ, La Voix du Nord était un journal gaulliste et vient d’un groupe issu de la résistance.

    Le changement de la ligne éditoriale est-il dû à l’arrivée de nouveaux journalistes ou à des consignes de la direction ?

    Il y a deux explications. D’abord, il y a l’arrivée des nouvelles générations sortant presque toutes des écoles de journalisme qui sont devenues au fil du temps des temples du gauchisme, notamment l’ESJ de Lille, dont je suis moi-même issu. C’est la tendance catho de gauche, marxiste… Puis à la fin des années 1970, un journal socialiste appelé Nord Matin a disparu car il ne se vendait plus, et le rédacteur en chef de l’époque, Robert Décout, a embauché alors plusieurs dizaines de journalistes deNord Matin sous la pression des syndicalistes. Une décision qu’il m’a confié avoir énormément regretté par la suite.

    [...] La Voix du Nord a donc confié des postes à responsabilité, des postes de directeur en chef adjoints de bureaux locaux à des journalistes engagés. Cela a été le début de la « gauchisation » du journal.

    [...] On entre là précisément dans le processus d’achat, au début des années 2000, par le groupe belge Rossel. Il faut savoir que ce groupe appartenait à la richissime famille Rossel, libérale dans le sens américain, pour la libération des mœurs, favorable à l’immigration, hostile à tout ce qui peut ressembler à du dirigisme… Et, bien sûr, avec ces nouveaux patrons, on facilitait l’ascension de tous ces jeunes journalistes qui, au fil des ans, étaient passés d’un gauchisme marxiste-léniniste, voire maoïste, à ce qu’on peut connaître aujourd’hui, un gauchisme de mœurs pro-immigration mais qui n’a plus de problème avec l’argent, complètement décomplexé, comme pour les gens deLibération et comme quasiment dans toutes les rédactions en France.

    Avez-vous connaissance de liens entre ces journalistes et les responsables politiques de la région ?

    Plusieurs de mes jeunes confrères sont partis par la suite comme attachés de presse de Martine Aubry. Lorsque j’étais encore à La Voix du Nord, mon rédacteur en chef appelait la journaliste locale à Lille « la locale Mauroy », car tous étaient aux ordres de Pierre Mauroy, dont l’actuel rédacteur en chef. Il y a des liens absolument incontestables entre toute une partie de la rédaction et le conseil régional, mais aussi la mairie de Lille. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Oeil

     
    Après la Marianne version Femen !
    Non, vous ne rêvez pas, 
    vous cauchemardez.
    En Maçonnerie, la symbolique est permanente,
    et La Poste est un organe d'état fortement sous la coupe des FF :. et SS :. 
    Voici une des dernières livraisons de Celle-ci :  
    12 timbres consacrés à "L’œil" unique de nature saurienne et reptilienne ! 
    Avec le Triangle, Symbole suprême du Satanisme de l’Élite... 
    Cet œil est permanent ! De quoi donner raison  à David Icke.
    Recto et Verso
    PS : FN, 1 er parti de France & Pas une seule région !
    La conception démocratique de la Loge !
    Bien que le FN soit donc, et de loin, le premier parti, le bourrage de crâne fonctionne encore
    et encore. 
    Les français n'ont toujours rien compris au film qui se déroule devant eux, et qui tient les ficelles,
     et comment ils sont et seront de plus en plus malmenés
    ... Eh bien qu'ils en bavent !
    Et, ils vont en baver des ronds, et des ronds, et des carrés, et surtout des triangles :. de chapeaux noirs, tout comme ces gueules de crapauds. 
    Ceux qui prônent le retour de la Nation ont la gueule de bois, et alors que le résultat du PS est catastrophique, les français en majorité, des FG à L'Herpès en passant par les Verts, en redemandent.
    Fabuleux ! 
    Il y aura les conseillers régionaux.
    Et nous risquons, encore, de bien rire.
    Pitoyable victoire que la Leur !
    Alors que sans désistement, le FN aurait eu plusieurs régions.   
    Toutefois, ans une crise économique et civile dévastatrice, rien se ne se passera.
    La France ravagée par l'invasion et les lobbies 
    est à 2 doigts d'être foutue. 
    Résultat :  face à de pareils bouchés l'émeri, je fais grève.

     

  • Les libertés s'enfuient comme les feuilles au vent

    Toute œuvre est une psychanalyse de l'artiste. Les encres de Chine du comte de Paris, présentées à l'Atelier Visconti¹ (Paris VI°), ne dérogent pas à la règle et je laisse au lecteur perspicace le soin d'expliquer le choix d'une mante religieuse sur l'arbrisseau alors que j'y aurais vu une libellule. L'encre de Chine est une affaire aussi sérieuse que l'aquarelle en ce qu'elles ne se rattrapent pas. Poser c'est posé ! Réussi ou raté !...
    C'est un peu comme les lourds dispositifs de sûreté nationale. Une fois déployés, on n'en peut reprendre toute l'organisation, aussi faut-il s'en contenter. Avec le monstre de la National Security Agency enfanté par les services américains (relire No Place To Hide de Glenn Greenwald sur Edward Snowden) les Etats-Unis se sont crus à l'abri des freux de l'islam ! On leur avait vendu l'espionnage généralisé intérieur comme la meilleure garantie contre les terroristes. Il y a eu Boston et les deux Tchéchènes, voici maintenant la tuerie de San Bernardino perpétrée par un couple musulman ayant fait allégeance au calife Abou Bakar al-Baghdadi : quatorze morts. Comme à Paris le mois dernier et en janvier, comme à Londres il y a dix ans, la Bête est native du cru. Qu'est-il besoin d'incinérer la reine des tarentules dans son lointain bunker comme s'apprêtent à le faire l'Occident et la Russie, les soldats rescapés métastaseront partout et, avec le renfort de résidents intégrés qui fourniront la logistique sinon même agiront de conserve, le terrorisme gardera toutes ses chances, ses motifs, ses scores. Malgré un amateurisme certain qui diminue les résultats, grâce à Dieu !
    On peut avoir envie de débiner ces assassins, hommes de peu de foi adonnés aux rites, superstitions et interdits, racailles archétypales. On aurait tort d'en avoir peur. On n'a pas non plus à les comprendre comme nous y incite la ministre de la Justice afin d'en démonter roue par roue le calibre. Que faudra-t-il faire ensuite de toutes ces pièces sur la table ? Un manuel de la radicalisation ? Les « comprendre » n'avancera pas à grand chose, mais il est urgent de les deviner. Et cela ne peut se faire qu'au moment de la conversion entraînant le déphasage.

    (1) Vernissage le jeudi 17 décembre à partir de 18h00C'est le changement de comportement qui doit signaler le surgissement du danger : Le changement concerne les femmes qui sont considérées instantanément comme une sous-humanité impure et les mœurs personnelles, vêture, pilosité, régime alimentaire intégral... Il existe des notices officielles servant de guide dans cette investigation, qui sont diffusées auprès des responsables éducatifs ; reste à faire la dénonciation aux autorités de police. La France, comme tous ses cousins latins, n'a pas la culture de la collaboration avec les forces de l'ordre, même si les concierges de l'Occupation firent fortune dans la délation. C'est une chose de soupçonner fortement la radicalisation du lézard qui habite au-dessus de chez vous, mais qui vous dit que ce n'est pas un fou de Dieu comme les monothéismes en ont produit à million dans le passé ? Le djihadiste présumé peut très bien vouloir faire carrière de saint dans l'érémétisme bédouin. Tous les saints n'ont pas la franche gaîté d'un François d'Assise, et une sale gueule peut cacher simplement un égocentrisme forcené. Cherche-t-on à détecter l'intrus ? Se met en place dans l'Occident décadent la norme obligatoire généralisée pour raison de sécurité. Tous des moutons de la même couleur, dans le même sens (baron au vent) et il sera plus facile de repérer le mouton noir de F'murr. Alors les loups s'achèteront une peau de mouton banal et le tour sera joué. On l'aura dans l'os.
    Il serait plus efficace de vider les réservoirs de haine² qui accumulent tant de ressentiment à l'égard de nos sociétés développées et corrompues. Nous devrons une fière chandelle à celui qui déroulera une théorie de la vidange des haines. Côté société, nous avons des propositions de blanchissage des idées sales qui la détruisent ; côté réservoirs, c'est une autre histoire. A moins de convoquer maintenant les Titans à sa mise en œuvre, nous nous retirerons sur la pointe des pieds...

    (2) Feuilleter le dernier bouquin de Marc Ferro, L'Aveuglement
  • Magouille et tripatouille, les deux mamelles de leur démocratie…

    Ouf, trois fois ouf. On a échappé à la guerre civile (Valls), on a échappé à l’héritage du pétainisme (Estrosi), et on a échappé à la Troisième Guerre mondiale (Jouanneau). Le FN n’est pas passé, et mieux, n’a pas réussi à kidnapper une seule région sur les 12 !
    Les vertueux républicains auto-proclamés ont fait vaillamment barrage au tsunami bleu-marine, avec leur front, digue continue de sacs de fourberies pour protéger leur sacs de gras salaires et gros privilèges…
    Depuis leur jour de gloire électoral, tous les abonnés aux micros, aux caméras et aux subventions se délectent que la démocratie ait parlé et qu’elle ait gagné… Mais quelle démocratie ?
    Celle des démocrates roses arrivés en troisième position, désertant lamentablement avec armes et maroquins ?
    Celle du parti au pouvoir quand il a appelé à voter sans vergogne pour son opposition parlementaire ?
    Ou celle des petits partis, caniches rouges des uns s’alliant honteusement aux toutous verts des autres, quand ils se furent échangé depuis toujours des aboiements aux noms d’oiseaux ?

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  • VOUS AVEZ DIT LIBERTE ? VIVE LA LIBERTE DE LA PRESSE !

    Le Monde

    Montant de l'aide publique 2012 : 18 685 441 euros

    Le Figaro

    Montant de l'aide : 18 263 664 euros

    Ouest France

    Montant de l'aide : 11 901 309 euros

    La Croix

    Montant de l'aide : 10 722 591 euros

    Telerama

    Montant de l'aide : 10 366 035 euros 

    Libération

    Montant de l'aide : 10 071 968 euros 

    Aujourd'hui en France

    Montant de l'aide : 9 332 798 euros

    Le Nouvel Observateur

    Montant de l'aide : 9 320 731 euros

    L'Express

    Montant de l'aide : 7 728 722 euros

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    Télé Star

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    La Nouvelle République du Centre

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    Le Point

    Montant de l'aide : 4 842 438 euros

    La dépêche du Midi

    Montant de l'aide : 4 641 261 euros 

    Sud Ouest

    Montant de l'aide : 4 592 920 euros

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    Montant de l'aide : 4 574 725 euros

    Télé Loisirs

    Montant de l'aide : 4 563 698 euros

    ...

    plus quelques autres !

    PCP http://rosnyfaitfront.hautetfort.com/

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  • Quand les démocraties représentatives ont peur du référendum...

    La démocratie représentative n’est pas la seule forme de démocratie possible, comme l’ont jadis prouvé les inventeurs athéniens du mot qui, dès les origines de ce mode d’expression et de décision politique, ont produit les critiques les plus vives, les plus circonstanciées comme les plus injustes parfois, de ce système. A Athènes, c’était une forme de démocratie directe qui prévalait, les décisions prises par le démos à l’Ecclésia s’imposant à tous les citoyens, pour le meilleur comme pour le pire : s’il avait eu ses grandes et belles heures, ce système avait aussi mené à la perte de la cité par des votes inconsidérés et cette « arrogance démocratique » que l’on retrouve parfois aussi dans nos propres sociétés et dans une histoire pas si lointaine que cela. Mais cette participation directe des citoyens à la prise de décisions avait au moins le mérite de donner aux Athéniens eux-mêmes la responsabilité de leurs actes, et elle ne me semble pas totalement illégitime même si j’en connais et reconnais les risques et les conséquences dans l’histoire, et s’il me semble qu’elle doit être « arbitrée » par un Etat souverain et légitime. D’ailleurs, cette forme de participation directe des citoyens à la prise de décision (et pas seulement politique) me semblerait fort judicieuse et encore plus légitime si elle s’appliquait à l’échelon des quartiers, des communes ou des provinces (terme que je préfère à celui de région, malgré ses racines latines peu glorieuses, puisque les Romains rappelaient ainsi aux provinciaux que ces derniers descendaient des vaincus…), sur des questions d’aménagement du territoire ou d’urbanisme, de gestion locale ou de financement des politiques de proximité, etc. 

    Mais il semble que nos démocraties d’aujourd’hui, représentatives et oligarchiques, n’aiment guère cette démocratie directe, voyant dans le référendum une atteinte à leur pouvoir et, même, à leur légitimité : en France, le dernier référendum, celui de 2005, a laissé sur la joue des classes politiques et médiatiques dominantes une marque encore brûlante que, honteux, les perdants d’alors qualifient de « populiste ». L’Union Européenne elle-même n’aime pas plus cet appel au peuple que, déjà, Robespierre dénonçait comme une sorte de procédé contre-révolutionnaire, à l’époque pour sauver le roi condamné par la Convention. Sans doute est-ce cette défiance qui a permis de passer sous silence le référendum qui vient d’avoir lieu au royaume du Danemark la semaine dernière, et qui, pourtant, revêt une certaine importance pour qui croit dans les libertés et leur mise en pratique… 

    En effet, les Danois devaient décider s’ils souhaitaient que leur pays soit associé plus étroitement aux politiques de sécurité et de justice de l’Union Européenne, et les grands partis de droite et de gauche, dits modérés, libéraux ou sociaux-démocrates, avaient appelé à voter Oui, quand les partis dits populistes ou marginaux militaient pour le Non. En fait, ce référendum, s’il y avait été répondu Oui, pouvait mettre fin aux dérogations dont bénéficient le royaume du Danemark depuis son entrée dans l’Union (alors simple Communauté économique), confirmées dans les années 1990, et les électeurs danois, dans leur majorité, y ont vu un risque d’intégration trop poussée dans un ensemble dont ils continuent de se méfier. Ainsi, 53 % des électeurs danois (avec une participation de 70 % des électeurs inscrits) ont rejeté le projet gouvernemental et européen, préférant garder au pays ses prérogatives régaliennes plutôt que de lâcher la proie pour l’ombre, surtout en cette période de renoncement européen à la maîtrise de son destin, renoncement démenti par les institutions et les gouvernements de l’UE mais bien visible aux yeux des habitants européens et, parfois, mal vécus par ceux-ci.

     

    Ce qui est tout de même incroyable, c’est que ce référendum, pourtant intéressant pour savoir ce que pense concrètement l’opinion publique majoritaire d’une nation d’Europe et utile pour les débats qu’il a engendrés dans ce pays scandinave sur l’Union Européenne et son rôle mais aussi ses limites, n’a eu aucun écho en France, si ce n’est quelques rares dépêches, et aucune analyse sérieuse n’est apparue dans les colonnes de la grande presse ! Pourtant, ce royaume de 5,7 millions d’habitants est un membre à part entière de l’Union et le débat initié et réglé par un vote portait sur des questions importantes pour les citoyens et les libertés en Europe.

     

    En fait, comme je l’ai déjà évoqué plus haut, nos démocraties représentatives n’aiment pas vraiment cette « concurrence du peuple » envers les représentants, parlementaires et gouvernements, qui sont les grands gagnants et véritables maîtres de nos pays par le biais de leurs chambres (qu’elles se nomment assemblée nationale, sénat ou diète) et de leurs bureaux ministériels et administratifs : c’est lors des référendums que la dichotomie « pays réel-pays légal », popularisée par Maurras au XXe siècle, apparaît parfois la plus nette, et elle n’est ni à l’avantage ni à l’honneur des démocraties contemporaines qui se prétendent « pouvoir du peuple » quand elles sont surtout l’éteignoir des espérances des populations qui, en représailles, n’écoutent plus les discours officiels et rentrent « en dissidence » par tous les moyens, même légaux... Grèce, France, Danemark en sont quelques illustrations récentes.

    Cette peur du référendum qui traverse nos démocraties représentatives, et en particulier la République française (qui semble ne s’être jamais remise de l’affront gaullien aux partis et politiciens par ce court-circuitage référendaire des jeux parlementaires), n’est pas mienne, et je continue à penser qu’il peut être un bon moyen d’associer(et je parle là du niveau national et plus seulement du niveau local) les citoyens au gouvernement de la Cité. Ce n’est pas pour autant une fin mais bien un moyen, et j’insiste sur ce point. Que la Monarchie danoise soit moins frileuse à l’égard du recours à la démocratie directe (déjà 8 référendums depuis 1972, principalement sur l’Europe) que notre République en dit long sur les blocages de cette dernière…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1276:quand-les-democraties-representatives-ont-peur-du-referendum&catid=49:2015&Itemid=60

  • Le vent du boulet

    A un peu moins de 500 jours de la présidentielle, ce second tour des élections régionales a confirmé ce que le FN, qui là encore avait anticipé les nouvelles fractures et recompositions,   affirmait au lendemain  de  la chute du mur de Berlin et que Marine Le Pen a rappelé hier soir. A savoir que le grand clivage politique structurant n’est pas celui, artificiel, qui est vendu, promu par le microcosme politico-médiatique. La réalité réside bien évidemment dans  celui qui oppose, d’un côté, les défenseurs des identités et des  souverainetés nationales, et de l’autre,  les internationalistes de gauche  comme de droite, les sans-frontiéristes, les  ultra-libre échangistes, les immigrationnistes. La présidente du FN l’a déclaré depuis Hénin-Beaumont, «en triplant le nombre de nos conseillers régionaux élus, le FN sera la première force d’opposition dans la plupart des conseils régionaux de France (…). Le premier tour a bel et bien montré que nous sommes entrés dans un bipartisme qui va désormais organiser la vie politique : mondialistes contre les patriotes. Cette distinction sera le grand enjeu, le grand choix politique de la présidentielle (…). »

    Au second tour  des élections régionales du 21 mars 2010, marqué par un taux  abstention de 48,70%, les listes Front National avaient obtenu  1 943 307 voix (9,17% des suffrages exprimés) et 118 élus. Hier avec une abstention bien moindre  de 41.56%  (elle dépassait les 50% le 6 décembre) le Front National bat son record absolu de suffrages,  devant le score obtenu par Marine à la présidentielle  de 2012.  Les listes frontistes ont réuni ce dimanche  un total de 6 820 147 voix (27,36% des suffrages exprimés), progressant de plus de 800 000 voix entre les deux tours ! 

    Certes l’alliance fraternelle entre le parti sarkozyste, le PS et leurs satellites dans les régions menacées par le FN, la mobilisation dans certaines régions  d’un électorat désireux parfois, au nom du vote utile, de faire barrage à la gauche la plus visiblement sectaire (contre Bartolone en Ile-de-France notamment) ont pesé sur les résultats.  Ce fut le cas aussi de  la campagne d’Etat, médiatique, de mensonges, de calomnies contre le FN ;   l’activation des réseaux clientélistes et communautaristes, ont  aussi  permis à la gauche et à  la droite de se partager les exécutifs régionaux -respectivement 5 à la gauche et ses alliés et  7 à l’alliance   LR-UDI-Modem.

    Bien sûr,  cette hystérie anti FN qui a été de mise ces derniers jours, cette volonté de sidération des électeurs, ne doit  pas nous exonérer d’un travail introspectif pour réussir à séduire davantage de Français, pour affiner nos propositions, notre communication, en un mot pour être  encore plus performant.

    Pour le reste,  le lyrisme de pacotille de nos adversaires trompe de moins  en moins de monde. A ce petit jeux là Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Christiane Taubira  et BHL tiennent la corde. Ce dernier écrivait hier : « Nation en danger, vent du boulet, état d’urgence : toutes ces images sont bonnes pour dire le ressaisissement, ce soir, de notre pays »

    Quelques jours auparavant, l’épouse d’Alexandre Adler, la « philosophe » Blandine Kriegel,  fille de député stalinien, ancienne de  l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes,  ex présidente du Haut conseil à l’intégration pondait une  tribune dans l’Obs assez  (involontairement) tordante…mais révélatrice de la confusion intellectuelle des élites-de-la-république . Ou à tout le moins de leur duplicité.

    Filant  la comparaison  à  partir  de la famesue saga de George Lucas, Star Wars (Les guerres de l’étoile) Mme Kriegel notait: «Au moment où le côté obscur du Front National usurpe, comme le sénateur Palpatine, le discours républicain pour mettre, par la montée de la haine et de la peur, un terme à la République et établir le despotisme, Star Wars nous invite à (…) la défendre (…).Le génie de Lucas est de montrer que la lutte entre la République et l’Empire, ce combat entre le bien et le mal en politique, passe pour chacun de nous par des choix individuels fondamentaux» : «Le film réhabilite un héroïsme oublié qui n’est pas celui du surhomme, du côté obscur de Dark Vador ou de l’Empereur, mais celui des résistants défendant les libertés.» Précisément Mme Kriegel ! Vous maniez l’inversion accusatoire mais l’empire, ne vous en déplaise,  s’incarne, se retrouve dans les actions et le comportement de   vos amis politiques, pas  chez les nôtres…

    Quant à Périco Legasse, dans le dernier numéro de Marianne, il éreintait avec la manière la fumisterie mensongère des harangues du Premier ministre et des partis du Système : « Un peu facile de crier au loup pour sauver les meubles et de prédire le pire pour remonter dans les sondages. Faire peur, en appeler à la panique nationale, quitte à mentir un peu et à trahir beaucoup, pour détourner la colère populaire, c’est la base même du fascisme. Quelle est la politique qui peut aujourd’hui conduire à la guerre civile? Qui est au pouvoir depuis 40 ans en général et 4 ans en particulier et nous a conduit à la situation actuelle? Qui s’est essuyé les pieds sur le référendum de 2005 quand 55% des Français avaient voté non à un traité constitutionnel mettant l’Europe sous l’emprise de Goldman Sachs et des marchés financiers dirigés depuis Wall Street? Qui a réduit l’école de la République à une machine à fabriquer des analphabètes? Qui… ». Difficle pour quelqu’un de bonne foi,  note Bruno Gollnisch de ne pas adhérer à ce qu’écrit ici M. Lagasse

    Pour ce qui est des résultats plus détaillés, de ce second tour,  en Nord-Pas-de-Calais-Picardieles listes conduites par Marine Le Pen obtiennent  42,33% des suffrages (54 sièges) face à la coalition emmenée par Xavier Bertrand (57,77%,  116 sièges)

    En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le FN enregistre son meilleur score avec 45,22% des voix (42 sièges) pour les listes de Marion Maréchal-Le Pen  face au candidat de la LRPS et de ses alliés Christian Estrosi (54,78%, 81 sièges).

    L’Alsace -Champagne-Ardenne-Lorraine a vu plus d’un électeurs sur trois voter FN, les listes conduites par Florian Philippot ayant dépassé les 36% (36,08%, 46 sièges), devant le socialiste Jean-Pierre Masseret (15,51%, 19 sièges) mais derrière le candidat de  droite Philippe Richert (48,40%, 104 sièges)

    En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées les listes frontistes conduites par Louis Aliot totalise 33,87% des voix (40 sièges) derrière la candidate de la gauche Carole Delga (44,81%, 93 sièges) mais devant le candidat sarkozyste Dominique Reynié (21,32%, 25 sièges)

    La Bourgogne -Franche-Comté place aussi (d’un cheveu) la gauche à la tête de l’exécutif régional mais les listes FN de Sophie Montel progressent elles aussi (32,44%,  24 élus) dans un mouchoir de poche avec le candidat de la droite et du centre   François Sauvadet (32,89%, 25 sièges). La candidate de la gauche Marie-Guite Dufay engrange 34,68% des voix (51 sièges)

    Le Centre-Val de Loire permet aussi au FN de passer la barre des 30% les listes de Philippe Loiseau ont bien résisté  au choc du second tour  (30%, 17 élus) face au sortant socialiste François Bonneau (35,43%, 40 élus) et à celui du LR-UDI-MoDem Philippe Vigier  (34,58%, 20 élus).

    La Normandie réunifiée voit le centriste Hervé Morin l’emporter d’une courte tête (36,4 »%, 54 sièges,) face au candidat de gauche  Nicolas Mayer-Rossignol (36,08%, 27 sièges). Le frontiste Nicolas Bay réalise un très beau 27, 50% des voix (21 élus).

    En Auvergne -Rhône-Alpes,  les listes  frontistes de notre ami Christophe Boudot  progressent elles aussi en nombre de voix et totalisent 22,53% des suffrages (34 élus). Laurent Wauquiez (LR-UDI-MoDem) obtient 40,61% (113 sièges), le socialiste Jean-Jack Queyranne 36,84% (57 sièges).

    L’Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes voir le retour du FN et d’un cadre chevronné en la personne de Jacques Colombier dont les listes totalisent 21,67% de suffrages exprimés (29 élus). La  gauche l’emporte cependant avec Alain Rousset (44,27%, 107 sièges). L’adjointe du maire de Bordeaux, Virginie Calmels (LR-UDI-MoDem)  obtient 34,06% (47 sièges)

    Elle aussi Terre de mission du FN, la Bretagne enregistre une poussé nationale. Les listes FN de Gilles Pennelle enregistrent 18, 87% (12 sièges). Le ministre socialiste Jean-Yves le Drian s’impose largement (51,41%, 53 sièges) devant le candidat de droite Marc Le Fur (29,72%, 18 élus).

    En Ile-de-France, les attaques sur le thème de  « la race blanche » -voir notre blogue-  de son concurrent  socialiste ont certainement permis à Valérie Pécresse de l’emporter, peut être même avec l’appoint de voix d’électeurs  FN du premier tour. La candidate LR-UDI-MoDem engrange 43,80% des voix (121 sièges) devant le président  de l’Assemblée nationale  Claude Bartolone  (42,18%, 66 sièges) et le trésorier du FN Wallerand de Saint-Just (14, 02%, 22 élus) qui signe  ainsi le retour de l’opposition  nationale dans cet hémicycle régional.

    En, Corse, le frontiste  Christophe Canioni (9,09%, 4 élus) fait son entrée dans l’assemblée  régionale, au cours d’une élection  remportée pour la première fois par  le régionaliste Gilles Siméoni devant les candidats de gauche et de droite, Paul Giacobbi et José Rossi.

    http://gollnisch.com/2015/12/14/le-vent-du-boulet/

  • Maître Dangléhant - La chasse à l'avocat par une justice corrompue - Meta TV 3/3