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lobby - Page 1472

  • Radicalisation : Hollande ne ferme pas les mosquées salafistes

    Mais a demandé au ministre de l’éducation nationale

    « de renforcer les procédures de contrôle des établissements d’enseignement hors contrat, et de mobiliser l’administration et les collectivités pour éviter que des enfants ne soient soustraits à l’obligation scolaire au nom de raisons incompatibles avec les valeurs de la République ».

    Les valeurs de la Républiques ? Laïcité, avortement, Charlie ?

    Michel Janva

  • Sarkozy annonce l’arrivée de 10 millions d’immigrés et ajoute : « Ne pas avoir inscrit l’identité chrétienne dans la constitution européenne était de la lâcheté »

    Nicolas Sarkozy était ce mercredi à Anvers, invité à donner une conférence lors de la réception de Nouvel An du Voka, l’organisation patronale flamande.

    Présenté par Bart De Wever, bourgmestre d’Anvers et président de la NVA, Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a évoqué l’avenir de l’Europe.

    Au cours de cette conférence, Nicolas Sarkozy a déclaré : « Ne pas avoir inscrit l’identité chrétienne dans la constitution européenne était de la lâcheté« .

    Sarkozy a également affirmé : « Schengen est mort. Il fallait d’abord une politique d’immigration commune« . Et d’ajouter : « 10 millions de personnes en marche vers l’Europe, qui peut imaginer que c’est acceptable ?« 


    Nicolas Sarkozy expose sa vision de la politique économique, ce soir à Anvers

    http://www.medias-presse.info/sarkozy-annonce-larrivee-de-10-millions-dimmigres-et-ajoute-ne-pas-avoir-inscrit-lidentite-chretienne-dans-la-constitution-europeenne-etait-de-la-lachete/46895

  • Cologne: la chaîne publique allemande s’excuse pour ne pas avoir couvert les faits

    La chaîne publique allemande ZDF a présenté ses excuses pour avoir tardé, à l’instar de la plupart des grands médias nationaux, à évoquer les agressions sexuelles sur des femmes survenues le soir du Nouvel An à Cologne, ce qui suscite des critiques du public.

    Le fait que le journal de 19h lundi soir « n’ait pas au moins mentionné les incidents était une négligence », écrit la rédaction du journal télévisé sur ses comptes Facebook et Twitter. Ne pas en parler lundi soir « était (…) clairement un jugement erroné », reconnait ZDF, dont la page Facebook est émaillée de commentaires de spectateurs mécontents: « ma confiance dans (cette chaîne), pour laquelle je paie des impôts, s’amenuise de plus en plus », écrit l’un deux, alors que d’autres s’étonnent que ZDF « passe sous silence depuis un certain temps certaines choses ».

    (…) Plus globalement, le peu d’écho avant mardi des médias sur cette affaire est également mis en question. Le site spécialisé sur les médias, Meedia, a ainsi relevé qu’il a fallu « quatre jours » pour que l’affaire soit « relatée de façon exhaustive au niveau national ». « Lorsque l’on regarde (la presse nationale), il n’y a rien jusqu’à lundi sur ces incidents », poursuit Meedia. « Il a fallu quatre jours pour que la grande machine médiatique ne s’enclenche », épingle encore le portail.

    Source via FDS

    http://www.contre-info.com/cologne-la-chaine-publique-allemande-sexcuse-pour-ne-pas-avoir-couvert-les-faits

  • Ce que le réchauffisme pollue

    Dans sa livraison de janvier, le mensuel La Nefconsacre un dossier à la COP21, en en soulignant notamment les limites. Abordant le sujet du réchauffement climatique, Christophe Geoffroysouligne que c'est

    "loin d’être le seul problème écologique qui menace la planète – et c’est une autre faiblesse des grandes réunions comme la COP21 de polariser l’attention sur ce seul aspect, alors que l’écosystème forme un tout."

    Néanmoins, il tombe dans le travers du réchauffisme en ajoutant :

    "Dès lors, que veulent prouver les climato-sceptiques en niant l’origine humaine du réchauffement et en se moquant du souci écologique ?"

    Mais les climato-sceptiques (et même, pour être plus exact, les CO2-sceptiques) se moquent-ils vraiment de l'écologie ?

    Distinguer les sujets

    1. Le réchauffement climatique est-il vraiment global et universel ? Car constater qu'il a fait plus chaud en décembre 2015 en France ou, comme Denis Sureau, que les vignerons français sont confrontés à une évolution du climat, ne prouve certainement pas que le réchauffement soit général ni fatal. Le climat est par nature changeant, cyclique et il faisait plus chaud en Europe au Moyen-Age (les Romains faisaient pousser des vignes et des citronniers jusqu'au nord du Mur d'Hadrien en Angleterre ).
    2. En admettant que ce réchauffement global est réel, il est utile de s'interroger sur sa nocivité. Encore une fois, il faisait plus chaud en Europe au cours du Moyen-Age et cela n'a pas provoqué de catastrophisme angoissant comme aujourd'hui...
    3. Enfin, la cause de ce potentiel réchauffement. Est-ce vraiment l'homme qui est responsable des évolutions du climat ? Sur cette question, la libre réflexion de vos blogueurs, de 2007, est toujours d'actualité.

    Et c'est sur ce dernier aspect que le bât blesse le plus. En 2011, Georges Dilliger, qui n'est pas climato-sceptique mais est CO²-sceptique, avait déjà répondu à la question de Christophe Geoffroy, dans un ouvrage sur le sujet. S'interrogeant sur les profits réalisés par certains lobbies profitant de la campagne d’enfouissement ou de « séquestration » du CO2, Georges Dillinger mettait en cause la fixation des esprits sur une thèse non prouvée, qui permet de relativiser d’autres en jeux écologiques importants, comme la pollution et le manque d’eau, la détérioration des sols, la déforestation, la régression de la diversité biologique ou, comme on peut le constater dans l’actualité, les ravages de la malbouffe. Pour Stanislas de Larminat, réduire le CO² ne sert à rien... sinon peut-être à maintenir le continent africain en état de dépendance.

    En dénonçant l'idéologie du réchauffisme, ce luxe de pays développé, il ne s'agit donc pas de sauver un système, puisque c'est ce même système qui tente de survivre à coups de milliards (avec des taxes en tout genre comme la taxe carbone) tout en voulant empêcher le développement des pays pauvres.

    Etre CO²-sceptique, ce n'est pas se moquer de l'environnement.

    En 2008 déjà, Benoît XVI plaidait pour "une écologie de l'Homme" fondée sur le respect de la distinction entre hommes et femmes, prenant le contre-pied de l'idéologie du genre. Lorsque l'Eglise catholique prend la défense de la Création, oeuvre de Dieu,

    "elle ne doit pas seulement défendre la terre, l'eau et l'air (...) mais aussi protéger l'homme contre sa propre destruction [...] si les forêts tropicales méritent notre protection, l'homme (...) ne la mérite pas moins [...] Une écologie de l'homme, justement comprise, est nécessaire [...] parler de la nature de l'être humain comme homme et femme et demander que cet ordre de la création soit respecté ne relève pas d'une métaphysique dépassée [...] L'homme veut se faire seul et disposer seul de ce qui le concerne, mais en agissant ainsi il vit contre la vérité, il vit contre son créateur".

    Et l'encyclique Laudato Si du pape François nous appelle à cette écologie intégrale :

    "Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps àretrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure, dont la présence « ne doit pas être fabriquée, mais découverte, dévoilée»."

    Le problème de la COP21 et du réchauffisme en général, c'est de croire encore que l'on peut sauvegarder l'environnement sans respecter la personne humaine. Dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau, le père Yannick Bonnet écrit, à propos de la manipulation des médias :

    "L’important, bien sûr, c’est de sauver la planète ! La profonde stupidité de ce slogan échappe à l’esprit de nos jeunes, qui ignorent qu’avant la présence des hommes, ladite planète avait subi des percussions violentes de météorites colossaux, des éruptions volcaniques ravageuses et des variations de températures et de niveau des océans, considérables. Et personne ne nous explique comment l’on contrôlera les variations d’émissions énergétiques du soleil, comment on évitera les chocs de météorites et comment on domptera le volcanisme. Comment se fait-il que si peu de nos contemporains ne soient pas frappés par le fait que ce discours dominant « pue » l’orgueil et une volonté sous- jacente de domination mondiale, servie par des moyens financiers incontrôlés ?

    En décembre, Stéphanie Bignon, éleveur dans le Brionnais, appelait simplement à respecter les saisons et les personnes :

    "Sauver le climat quand on ne respecte pas les saisons c’est du volontarisme révolutionnaire. La réalité de l’échelon local est méprisée au profit de l’idéologie et de la toute-puissance du Régime globalisateur. Le propre de l’idéologie est de s’intéresser à l’universel, au global sans partir du particulier. [...]

    Mais il faut aller jusqu’au bout du raisonnement et réaliser que tout de nos vies est décidé à notre place (naissance, éducation, mariage, mort…) par un système de plus en plus jacobin et mondial auquel toute formation politique doit faire allégeance pour exister. [...]"

    L'idéologie (monocausale, étatique, révolutionnaire...) du réchauffisme nous empêche de nous pencher sur les vrais sujets environnementaux. Pour en sortir, il faut d'abord retrouver notre liberté, cesser de confier à l'Etat nos faux-problèmes : ce n'est pas la COP21 ni la COP22 qui règleront la température de la Terre... Les idéologues du réchauffisme nous polluent car ils veulent maintenir leur volonté de puissance, leur étatisme, en nous culpabilisant. C'est à nous de changer nos modes de vies. D'être des dissidents dans tous les domaines. Sur le plan médiatique avec ce blog et les autres contre-médias, sur le plan scolaire, en soutenant les écoles libres, nées de l'initiative privée. Et pour lutter contre le gaspillage et apprendre à user avec mesure de chaque chose, rien de mieux qu'une bonne éducation, les familles nombreuses en savent quelques chose. Pas besoin de l'Etat et de son tri sélectif. De façon similaire, il existe déjà de nombreuses initiatives privées et locales dans le domaine de l'alimentation (panier des familles, livraisons directes entre éleveurs/producteurs et consommateurs,...) et même commercial, grâce notamment à l'essor d'internet, qui permet par exemple la vente en direct et le recyclage (adieu les grandes surfaces made in China, bienvenue aux marchés privés -notamment scolaires- et aux Gens de confiance...).

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/ce-que-le-r%C3%A9chauffisme-occulte.html

  • Les collabos de l’immigration jettent le masque

    1243865473.jpgSur l’affaire des “migrants”, en fait celle concernant les vagues d’immigrés illégaux à l’assaut del’Europe, la grosse presse, largement subventionnée, gorgée d’argent public et de recettes publicitaires, nous sert jusqu’à la nausée son brouet libéral-libertaire, européiste, mondialiste et cosmopolite, celui que refusent un nombre croissant de lecteurs à mesure que croît le décalage entre ce que les Français y voient ou lisent et la réalité qu’ils perçoivent et vivent au quotidien. Il s’agit, bien entendu, selon nos grandes âmes par procuration, d’accueillir avec enthousiasme l’Autre, celui venu d’ailleurs, nimbé de toutes les vertus et paré de toutes les supériorités dont pourraient et même devraient se réjouir des peuples vieillissants et fatigués qu’ils auraient pour mission de régénérer. Heureusement, pour faire pièce à ce déferlement totalitaire d’un conte mièvre destiné aux esprits les plus fragiles, nombreuses sont les sources d’information alternative, sites internet, blogues et quelques courageux journaux résistants à opposer un autre son de cloche.

    L’épisode migratoire intensif subi par la France et un certain nombre de nations européennes et son aggravation subite depuis le mois d’août dernier ne doivent évidemment rien au hasard, pas plus que l’imposition foudroyante, y compris, hélas, dans les milieux hostiles à cette immigration illégale et qui devraient se garder de dangereuses dérives sémantiques, du terme “migrants” qui n’a rien à voir avec les tics langagiers que nous imposent régulièrement les media.

    Les milieux libéraux entonnent en chœur, avec la gauche, les refrains connus du déficit démographique qu’il convient de combler au plus vite, d’un système social qu’il nous faudrait consolider en accueillant la misère du monde — cherchez l’erreur —, de la nécessaire solidarité à mettre en œuvre et du grand cœur qu’il convient de porter en bandoulière tout en affichant une exaltation bienveillante devant un fléau de grande ampleur qu’il faudrait feindre de prendre pour une inégalable opportunité. C’est un véritable festival dans lequel il n’est pas toujours aisé au néophyte de distinguer les authentiques collabos des véritables tartufes. La télévision et la presse libérale comme de gauche, fidèles et dociles à leurs commanditaires aura une fois de plus joué son rôle, pilonnant sans répit, sans le moindre sens de la nuance.

    LA GROSSE PRESSE MOBILISÉE POUR UN VÉRITABLE LAVAGE DE CERVEAU

    Paris-Match, magazine à grand tirage reste l’un des titres-phare de l’empire de presse Hachette Filipacchi Media (HFM), filiale de Lagardère Active possédant des filiales aux États-Unis, au Japon, en Espagne et en Italie, éditant et commercialisant 260 titres dans 34 pays. Ce magazine grand public affichait en couverture de son numéro du 10 septembre une fillette au regard triste, tenant à la main un chapelet, islamique bien entendu, et juchée sur les épaules d’un père visiblement fourbu et le regard baissé, avec pour titre « Accueillez-nous . Le grand défi de l’Europe ». Pas moins de 24 pages étaient consacrées au problème des “migrants”, accompagnées de photos suggestives destinées à attendrir le chaland.

    La couverture du magazine Le Point ne faisait pas non plus vraiment dans la dentelle avec son gros plan sur le visage souriant d’Angela Merkel barré du titre « L’incroyable Madame Merkel. Si seulement elle était française… ». Il s’agissait alors de la Merkel 1, celle de l’ouverture inconditionnelle des frontières de l’Allemagne. On sait que l’hommasse teutonne, Merkel 2, se ravisa bien vite, quelques jours après, non en raison d’une quelconque velléité de bon sens ou d’intérêt national mais plus prosaïquement sous la pression de la partie la moins avachie de la population. Ses premières déclarations en faveur d’un accueil inconditionnel des immigrés illégaux avaient pourtant rencontré un large écho positif dans la population mais les nuées ne mirent pas longtemps à se dissiper et la réalité tangible de la submersion lui fit, en quelques jours, rétablir le contrôle aux frontières, nonobstant les laxistes accords de Schengen qui, depuis 1985, les suppriment au sein de la Communauté européenne.

    Quant à l’Obs, sa couverture du 3 septembre affiche sur fond noir le visage de Miran, présumé kurde iranien et restaurateur en France, barré d’une énorme titre manuscrit « J’ai été migrant ». Le dossier consacré au sujet constitue une véritable anthologie de témoignages d’immigrés à l’intégration irréprochable. Rien, ni personne n’y manque, de Zukhra, hôtesse d’accueil et étudiante en art, aux Maliens Cissé Seydou et Galadio Cissé, réciproquement épicier et restaurateur, en passant par Madina, tchétchène et traductrice et enfin Haytam, inscrit dans une classe préparatoire scientifique à Orsay, ce dernier ayant l’outrecuidance de déclarer : « c’est en France que j’ai découvert la pauvreté ». Il y a vraiment des ordres d’expulsion qui se perdent.

    Dans le journal économique Les Échos, propriété du milliardaire Bernard Arnault — première fortune de France et quatrième fortune mondiale —, dont le patrimoine professionnel seul est estimé à 35 milliards d’euros, le chroniqueur Éric Le Boucher s’en donne à cœur joie dans un article au titre prometteur : « L’immigration sera la chance de nos économies. » En bon laquais déférent de la ploutocratie, Éric Le Boucher nous assène ses vérités et surtout celles de ses maîtres. De but en blanc, il commence son article par un péremptoire « Les économistes ne sont jamais d’accord entre eux, sauf sur un sujet : les bienfaits de l’immigration. » Cette première phrase résume et donne le ton de l’article. Reprenant l’antienne des immigrationnistes, il relativise les chiffres, tempère les analyses et se veut rassurant en affirmant que « l’immigration apparaît “massive”, mais ne l’est pas tant que ça. On compte 230 millions d’immigrés dans une population mondiale de 7,2 milliards, soit 3,2 %. C’est peu ». Ce collabo de choc feint d’ignorer qu’une bonne partie de cette population mondiale n’accueille aucun immigré et que l’immigration de prédation converge essentiellement vers les économies les moins atones. Après avoir plaqué méthodiquement dans son billet l’essentiel des poncifs immigrationnistes, notre plume servile conclut que « tout cela devrait conduire à beaucoup relativiser l’angoisse d’invasion et, puisque l’immigration reste, somme toute gérable, à mener des actions de long terme pour profiter de ses bienfaits et éloigner ses inconvénients ». Il n’omet évidemment pas le mensonge éculé des vieux pays dont le système social a besoin d’être conforté par les immigrés. Gageons que ce rampant ne doit guère fréquenter les guichets des C.A.F., de la Sécurité sociale, ni du Pôle Emploi. Pas plus d’ailleurs que les mairies, les centres sociaux, les transports en commun, les hôpitaux et autres lieux où cet individu serait amené à réviser en accéléré ses belles certitudes remplacistes. Gloser sur l’immigration à Saint-Germain-des-Prés ou dans le seizième s’avère nettement plus plaisant et moins risqué.

    Réaliser un tour d’horizon complet de la grosse presse serait fastidieux et répétitif puisque une quasi-unanimité de celle-ci met en demeure nos contemporains d’ouvrir grandes les frontières et de profiter de cet horizon indépassable de félicité que représentent la submersion migratoire et la disparition de nos peuples autochtones. Les apôtres du suicide collectif semblent tout émoustillés et ragaillardis par le déferlement massif de la misère du monde aux quatre coins de l’Europe. […]

    Pour lire la suite, cliquer sur ce lien

    http://lacollaborationaujourdhuienfrance.hautetfort.com/

  • Hollande, à côté de la plaque, continue à enfiler les boulettes

    Dans les grandes choses comme dans les petites, le seul domaine de compétence de nos dirigeants, c’est l’erreur. Sur la plaque commémorative dédiée aux victimes des attentats de janvier, le nom de Wolinski est mal orthographié. Mais c’est loin d’être la seule faute.

    Ça pourrait être drôle si ce n’était indécent. Ça pourrait être comique s’il ne s’agissait de la vie, la mort et le respect qu’elle devrait inspirer. En Hollandie, pourtant, on s’accroche à ce qu’on sait faire de mieux : la boulette, l’erreur, l’approximation, l’amateurisme, la faute politique, de goût, d’intelligence… n’en jetez plus.

    Dernier en date (corrigez-moi si j’en ai loupé) : la plaque commémorative inaugurée hier matin par le « président » Hollande comportait une faute d’orthographe sur le nom du dessinateur Wolinski, écrit avec un Y à la fin. Alors bien sûr, ils font suer, ces étrangers avec leurs noms à coucher dehors, peuvent pas s’appeler Ali comme tout le monde ?
    Toute la plaque est pourtant… à côté, mélangeant allègrement noms de plume et noms d’état civil :

    Pire, encore, dans cet hommage officiel à des victimes, il y a stigmatisation : y figure le nom de Franck Brinsolaro, le policier chargé de la protection Charb, mais pas celui d’Ahmed Merabet, policier tué par les frères Kouachi dans la rue. Est-il moins mort dans l’exercice de ses fonctions que l’autre du fait qu’il a été descendu dans la rue et non dans les locaux de Charlie Hebdo ? Certes, il a sa plaque un peu plus loin, mais il aurait pu être associé aux autres victimes.

    Nous ne serons ni surpris par la lamentable tentative de récupération politicienne des morts, ni par l’amateurisme et le manque de respect que traduisent ces fautes. Après tout, c’est le même Flanby qui a appelé les Français à pavoiser au moment de l’hommage national aux victimes des attentats islamistes 13 novembre. À pavoiser. Comme si c’était une bonne nouvelle. Et non à mettre les drapeaux en berne, ainsi qu’il est d’usage en cas de deuil.

    plaque wolinsky

    C’est aussi le même qui envisage sérieusement de distribuer des charrettes de Légion d’Honneur aux victimes desdits attentats, oubliant allègrement, dans le désir brouillon de faire de la comm » sur le dos des victimes que la Légion d’Honneur récompense ceux qui se sont particulièrement distingués au service de la nation, non d’innocentes victimes. « Si demain la Légion d’honneur devait, à son tour, être dénaturée du fait d’une initiative démagogique alors, la Nation serait en droit de se demander quel respect portent les Grands Maîtres pour notre Premier Ordre national », s’indigne le général (2S) François Cann, ancien membre du Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

    Général, la réponse est simple : aucun. Et pas plus à l’ordre de la Légion d’Honneur qu’aux victimes des attentats ou aux Français en général.

    Charles Dewotine

    http://fr.novopress.info/196644/hollande-cote-plaque-continue-enfiler-les-boulettes/#more-196644

  • Peur de l'amalgame : les autorités allemandes ont voulu que les agressions soient connues le plus tard possible

    Jean-Louis Thiériot est avocat, spécialiste du droit franco-allemand, et historien, déclare au Figarovox à propos des agressions sexuelles en Allemagne :

    "Il y a eu une volonté délibérée des autorités pour que les agressions soient connues le plus tardivement possible. Des excuses ont aujourd'hui été données par certains médias allemands pour cette raison. Il y existe également une auto-censure autour d'un sujet aussi sensible. Par peur des amalgames, certaines choses n'ont pas été dites."

    La presse allemande parle désormais de plus de 167 plaintes :

    Image

    Michel Janva

  • Lettre ouverte à Riss : « Attention Charlie, pas d’amalgame !… »

    charlie-em-231x300-4b0ef.jpgTu es content Riss, tu vas tirer à un million d’exemplaire. C’est une belle opération. La une de Charlie Hebdo montre un Dieu que l’on voudrait représentatif de toutes les religions s’enfuyant avec un sourire sardonique, une Kalach à l’épaule avec en titre : « l’assassin court toujours ». On peut comprendre ta rage, Riss, auteur de cette première page et de l’article au vitriol qui l’accompagne, en tant que survivant blessé de la tuerie qui endeuillât le journal et la France entière il y a un an.

    Mais la colère, qui peut être saine, ne doit pas faire perdre la raison ou pire, nourrir des sentiments de haine recuite servant tes années de révolte « alimentaire ». Peut être que tu te souviens d’un dossier publié dans Marianne il y a quelques années où il s’agissait aussi d’expliquer la violence guerrière uniquement par les religions. Pourtant, nous quittons un vingtième siècle où les plus grands conflits, ceux qui firent des morts par millions, ont été motivés par la suprématie raciale ou la dictature matérialiste du prolétariat. Point de religions belliqueuses à l’horizon. Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… Qui ont été soutenus en leur temps par les intelligentsias occidentales, étaient tous des athées bouffeurs de curés. Il est dans l’habitude des hommes, quand ils subissent la violence et l’injustice de se tourner vers un Dieu qu’ils ne connaissent pas, pour demander pourquoi et de le rendre responsable de tous nos maux. C’est une grande interrogation humaine que l’on retrouve dans beaucoup d’œuvres littéraires, en particulier dans Camus. Sommes nous victimes d’un Dieu malveillant, où tout au moins indifférent à nos souffrances ? Mais si nous voulions raison garder, nous serions bien inspirés de regarder en face la responsabilité humaine dans ces manifestations de violence. D’abord, il serait injuste de renvoyer dos à dos ceux qui sont qualifiés avec un traitement égal de fanatiques religieux. Les chrétiens du moyen orient qui sont persécutés, assassinés, les femmes violées et éviscérées, les vieillards et les enfants abattus ou décapités ne peuvent être placés sur le même banc des accusés que leurs bourreaux. Car si effectivement, une violence religieuse aujourd’hui se manifeste, c’est d’abord des croyants « non conformes » qui en font les frais. Quelles sont les responsabilités de l’Occident athée, ou pour le moins relativiste, sur la question religieuse, dans les conflits armés qui ont embrasés le moyen Orient et une partie de l’Afrique ? Qui a détruit et plongé dans le chaos, l’Irak, la Lybie, la Syrie ? [...]

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lettre-ouverte-a-Riss-Attention

  • Allemagne : les médias officiels et les autorités ne peuvent plus cacher l’ampleur des agressions sexuelles commises par les immigrés

    Source : Daily Mail

    Au journal de 19 h lundi dernier, la chaîne publique ZDF a présenté ses excuses pour avoir totalement passé sous silence les dizaines d’agressions commises sur des Allemandes par des immigrants illégaux rassemblés en meutes à Cologne, Stuttgart et Hambourg lors du réveillon du Nouvel An.
    Il s’agit pour la chaîne d’une « négligence », mais connaissant sa ligne rédactionnelle ouvertement pro-immigration tous les doutes sont permis.
    D’autres journaux comme le Spiegel avaient déployé une grande ingéniosité rhétorique pour éviter de mentionner les origines ethniques des agresseurs, en parlant de « non-blancs » ou de « jeunes d’apparence étrangère ».
    Mais les témoignages des victimes ont déferlé sur les réseaux sociaux et il était impossible de cacher plus longtemps la réalité au public.
    Une jeune victime de 18 ans est même apparue à visage découvert sur une chaîne de télévision privée, N-TV, pour raconter son calvaire :

    Vers 23 h, nous étions à la gare principale pour voir le feu d’artifice, et c’est alors que nous avons d’abord remarqué tous ces hommes qui se trouvaient autour de nous.
    Nous avons réussi à entrer dans la cathédrale et je voulais passer devant le Musée Ludwig pour rejoindre tout le monde et regarder le feu d’artifice au bord de la rivière, mais tout à coup nous nous sommes retrouvées entourées par un groupe de 20 à 30 hommes. Ils étaient agressifs, et nous nous sommes serrées entre nous pour évite qu’une d’entre nous soit isolée au milieu de cette meute. Ils nous ont touchés partout et nous avons essayé de nous enfuir aussi rapidement que possible.
    Dans notre fuite avec tous ces attouchements ces hommes en ont profité pour voler des objets dans leurs poches et nos sacs comme des portables et des portes-monnaies.

    Elle mentionne aussi des hommes qui tiraient des fusées sur la foule près de la gare.

    118 femmes ont pour l’instant déposé des plaintes pour violences et vols dans 3 villes selon la police qui a clairement indiqué que 2000 agresseurs d’origine ‘arabe ou nord-africaine’ étaient impliqués dans ces attaques.
    Hier soir une manifestation de 300 femmes s’est tenue à Cologne pour protester contre ces violences sexistes et l’inaction des autorités.
    Le conseil municipal de la ville a enfin réagi et admit qu’il y avait maintenant une zone de ‘non-droit’ le soir et la nuit en plein centre de la ville, spécialement pour les femmes, mais qu’il ne fallait surtout pas instrumentaliser ces événements et que ces zones avaient toujours été propices à des actes de délinquance.
    De son côté la maire de Cologne Henriette Rekeryor, très active dans l’accueil de nombreux ‘réfugiés’ a suggéré que les femmes doivent être ‘mieux préparées’ pour ce genre d’incidents et que la ville allait publier des informations concernant l’attitude à avoir en cas de problème.
    Cette réaction a provoqué l’indignation d’une partie de la population qui critique aussi le silence d’Angela Merkel sur ces événements.
    Un autre journal national, le Bild, a publié le témoignage de jeunes écolières agressées en pleine foule par une horde de Nord-Africains qui les avaient entourées jusqu’à ce que leurs cris ameutent des Allemands alentour.
    En fait les autorités et les politiciens pro-immigrations craignent que l’immense fête du carnaval de Cologne qui doit avoir lieu le mois prochain soit le théâtre de débordements de masse de la part des milliers d’immigrants arrivés récemment et retourne l’opinion contre une politique pro-immigration soutenue par les partis au pouvoir.

    http://fr.novopress.info/196696/allemagne-les-medias-officiels-et-les-autorites-ne-peuvent-plus-cacher-lampleur-des-agressions-sexuelles-commises-par-les-immigres-illegaux/#more-196696

  • GPA : comment le sophisme juridique est en train d'installer le marché mondial des esclaves

    Marie-Anne Frison-Roche est professeur d’université, actuellement professeur titulaire à Sciences Po (Paris). Ses travaux portent principalement sur la régulation mais aussi sur la justice et sur la théorie générale du droit. Elle publiait le 29 décembre sur son blog l'article dont voici des extraits ci-dessous, où elle démontre que les sophistes se sont emparés du droit pour le tordre et lui faire admettre la gestation pour autrui (GPA), en employant le discours de la séduction. Le texte est un peu long, mais il est difficile d'en couper des parties sans nuire à l'articulation de l'argumentation. Pour le lire vraiment in extenso, il vaut mieux aller sur le blog de l'auteur.

    [...] "1. La première étape de sophistique juridique a consisté à transformer les auteurs de la violation de la Loi civile et pénale en victimes. Ce ne sont donc pas les agences qui vont saisir les juges mais  des personnes désespérées de n'avoir pas d’enfant alors même qu'elles auraient voulu en avoir, après avoir tout essayé, la voie médicale, puis la voie juridique de l'adoption. Ces demandeurs d'enfants, qui se seront comme "résignées" à faire une maternité de substitution vont saisir le juge "en désespoir de cause". Ces requérants vont apparaître aux yeux des juges, mais aussi aux yeux des médias et de l’opinion publique, non pas comme ceux qui violent la Loi (ce qu’ils font pourtant), non pas même comme des esclavagistes, mais comme des victimes, puisque le cas particulier choisi sera celui d’un couple malheureux ne n’avoir pas d’enfant, frappé d’une infertilité due à une maladie sans espoir de guérison. C’est donc avec le visage de victimes que la demande contrariant la position de la Loi va être faite.

    Qui voudrait les blesser une nouvelle fois en leur reprochant la violation qu’ils font du Droit, alors qu’ils souffrent déjà tant ? Ceux qui voudraient contrarier une telle demande apparaîtront comme des "sans-coeur" à l'égard d'une pauvre épouse, déjà si éprouvée d'être frappée d'une maladie incurable.

    Le thème de la "dureté de coeur" est ainsi introduit pour que le jugement moral s'inverse [...] Grâce à ce premier sophisme juridique, c'est celui qui veut faire obstacle à la convention de GPA qui "manque de cœur" et non plus celui qui y recourt. 

    C’est ainsi que les époux Mennesson obtiennent gain de cause contre la France par l’arrêt CEDH du 26 juin 2014.

    2. La deuxième étape de sophistique juridique a consisté à transformer en allié la principale victime de l’opération. En effet, l’enfant « cédé » est en cela traité comme de la matière première, ce qui est contraire à son droit le plus fondamental, lequel consiste à être toujours traité en « personne ». Retourné comme un gant, l’enfant devient argument et c’est au nom de l’enfant que l’on affirme qu’il a un « droit à » avoir un parent. Faisant toujours parler l’enfant cédé, l’on évoque son innocence et son cas particulier pour obtenir que, malgré le fait qu’il n’a été conçu et mené jusqu’à la naissance que pour cédé à ceux qui l’ont commandé, le lien biologique à l’égard de l’homme qui l’accueille, son père donc, suffit à justifier l’obligation du Droit à reconnaitre la filiation. Qui pourrait reprocher de la malice à un nouveau-né ? En outre, que dire contre la réalité factuelle et première du lien biologique ? C’est la ratio decidendi des 2 arrêts d’Assemblée plénière du 3 juillet 2015.

    3. La troisième étape de sophistique juridique a consisté à faire disparaître la mère de l’enfant. Cette troisième étape est à la fois requise et très délicate pour les promoteurs du marché des femmes et des enfants. En effet, par le contrat les agences ont dès le départ obtenu que les mères consentent à renoncer à leur statut de mère vis-à-vis de l’enfant qu’elles remettront à la naissance à ceux qui en ont demandé la fabrication. Mais dans la stratégie globale, du fait même que la victoire précédente a été obtenue grâce à l’argument du « lien biologique » entre l’homme qui a demandé à la fabrication de l’enfant et celui-ci, comment ne pas subir un effet boomerang et échapper à reconnaître que ce qui vaut pour l’un (le père biologique) vaut pour l’autre (la mère biologique qui a porté l’enfant) ?

    Le contrat qui a pendant quelques années suffi pour prétendre que la mère n’est rien puisqu’elle a consenti à n’être rien, ne peut plus suffire, en raison même de la victoire dans l’étape précédente de cette avancée méthodique. Il faut donc passer à la quatrième étape. Elle est en train d’être franchie.

    4. La quatrième étape de sophistique juridique consiste à faire apparaître le « parent » comme seul acteur, jetant ainsi un voile opaque sur le père et la mère, qui disparaissent. La mère doit disparaître pour de bon, et pas seulement par son consentement. Il faut aller plus vite au but.

    La mère est en effet à la fois celle dont on ne peut se passer pour obtenir l’enfant biologique tant désiré et celle dont on voudrait tant qu’elle n’ait jamais existé, à l’instant où l’enfant parait, en sortant de son corps. Pour cela, il faut convaincre les juges et l’opinion publique que les enfants ne viennent pas au monde d’un père et d’une mère mais de deux « parents » qui ont un « projet commun d’enfant ». De cette « coparentalité » nait l’enfant. La façon « matérielle » dont celui-ci vient relèverait finalement d’une affaire de cuisine, intendance dont les agences vont se charger. C’est si bien présenté : l’enfant venant au monde par la seule force de l’amour des personnes qui désirent sa venue, le lien biologique devient alors secondaire, voire indifférent. La Cour européenne des droits de l’homme récuse certes ce discours magique, mais il vient d’être admis par une ordonnance du juge des référés de Nantes du 3 décembre 2015, qui demande à l’Etat français de transcrire une filiation à l’égard de l’épouse du père biologique, du seul fait qu’elle a eu l’intention d’avoir l’enfant. La mère qui a porté l’enfant n’existe plus, n’a jamais existé. Pour mieux la destituer, puisque le contrat n’y suffit pas, on lui trouve une nouvelle appellation : face aux « parents », elle serait devenue la « porteuse », la « donneuse ». Comme l’expression de « donneuse d’enfant » révèlerait que l’enfant est cédé comme une chose, pour blanchir la cession d’humain, l’invention sophistique de vocabulaire la fait appeler : « donneuse de gestation », le corps de la femme se scindant par la magie des mots. Mais le ministère public a fait appel de l’Ordonnance. Comment faire taire le Ministère public ? Il faut passer à la cinquième étape.

    5. La cinquième étape de sophistique juridique consiste à faire taire le Droit en le constituant comme  « homophobe ».  Le sophiste ne cherche pas la contradiction, il cherche à réduire au silence celui qui contrarie son but.  Alors que les cas choisis pour être portés en justice et attirer la piété sur les demandeurs d’enfants  concernent des couples hétérosexuels frappés par une stérilité médicalement constatée, lorsque des personnes affirment être hostiles à des telles conventions de maternité de substitution, leurs arguments sont discrédités par le discours suivant : les « porteurs de projet d’enfant » sont souvent des couples homosexuels masculins. Du fait de leur type de relations sexuelles, ils sont aussi « comme stériles », puisqu’ils ne peuvent avoir d’enfant. Une fois cela admis, il suffit d’ôter le « comme » : une « stérilité sociale » exercerait la même contrainte que la stérilité physique. C’est alors au titre du principe constitutionnel de « l’égalité », celle entre les couples, que la GPA devrait être envisagée. Toute autre perspective devrait être exclure, car toute autre analyse est … homophobe. En effet, si le Droit contrarie les couples homosexuels masculins dans leur désir d’avoir des enfants, c’est la preuve que le Droit lui-même implicitement mais nécessairement est hostile aux couples homosexuels. Les personnes favorables à l’état actuel du Droit sont elles-mêmes homophobes. L’argument est très puissant car qui voudrait être désigné comme homophobe, agissant pour le maintien d’un principe homophobe ?

    Ainsi, de la première à la cinquième étape, l’efficacité sophistique a réussi à faire oublier qu’il s’agit de la dignité des femmes et des enfants, qu’il s’agit de les défendre eux ; le terrain de la discussion a glissé là où les défenseurs des femmes et des enfants ne peuvent que s’enferrer : l’homophobie et l’égalité entre les hommes et les femmes. Si l’on demande : « êtes-vous pour la GPA, c’est-à-dire contre la dignité de la femme et de l’enfant ?», la réponse ne pourra être que « Non ». Mais désormais la question est : « êtes-vous pour la GPA, c’est-à-dire contre l’homophobie ? », la réponse ne pourra être que « Oui ».Tout est dans l’art de poser la question.

    6. La sixième étape de la sophistique juridique est dans l’argument de la « dérive ». Il s’agit de soutenir que les « usines à bébés », les ventes d’ovocytes et de gamètes pour n’avoir que des enfants correspondant à des vœux eugéniques, la multiplication des agences, sont des « dérives ». Il convient dès lors d’admettre le principe de licéité de la pratique des conventions et de les encadrer, par une législation confiant cette « régulation » à des régulateurs publics, dans un service public ou à des juges, en exigeant des critères éthiques.  Ainsi, les personnes qui demeurent réticentes à abandonner la prohibition des contrats par lesquels les mères cèdent leur enfant lâchent prise : s’il s’agit d’un « don magnifique » qui offre le bonheur à l’enfant et au couple qui le désire tant, sans que l’argent ne vienne salir cette harmonie, pourquoi pas ? Cette sixième étape permet de rendre admissible l’idée même de fabriquer l’enfant à fin d’être cédé. Elle prépare l’industrialisation de l’humain. L’argent viendra après. Le Législateur britannique envisage d’ailleurs de passer à la GPA « commerciale » car l’idée d’un « droit à l’enfant » a été si bien répandue qu’il convient maintenant de susciter l’offre et de transformer la « compensation financière » en prix pur et simple. Mais cela, cela sera la septième étape.

    Voilà comment par une stratégie juridique qui pour l’instant fonctionne, les entreprises, en ne s’appuyant que sur des cas, que sur des juges et sur l’opinion publique, sont en train d’installer le marché mondial des esclaves.

    Que doit-faire le Droit ?

    Le Droit doit faire face au Sophiste. Le Droit doit en premier lieu « dévoiler », c’est-à-dire montrer le plan servi par cette stratégie, lequel révèle le visage du sophiste, ici les entreprises qui construisent le marché du matériel humain. Puis le Droit qui a pour fonction et légitimité de protéger la dignité humaine, doit parler et dire : Non."

    Marie Bethanie

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